Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/01/2010

Italie : Bologne : la gauche touchée par les affaires.

« Delbono démissionne, Bologne sans maire » (Emilio Bonicelli, Il Sole 24 Ore) : « F. Delbono (Parti Démocrate - gauche) a annoncé sa démission à la suite du ‘Cinzia-gate’, un choc sans précédent pour le chef-lieu de l’Emilie-Romagne qui finit, pour la première fois depuis l’après-guerre, aux mains d’une administration provisoire. La décision a été prise entre samedi et dimanche, après cinq heures d’un interrogatoire mené par le magistrat Morena Plazzi, qui mène une enquête sur le maire de Bologne pour abus d’autorité et escroquerie aggravée, dans une affaire de voyages payés sur le budget de la région avec sa secrétaire et ex-maîtresse, Cinzia Cracchi. Bien qu’il ait précisé que sa démission était une ‘décision personnelle’, il est plus probable que Delbono ait été poussé par les dirigeants locaux du PD, qui ont fait de la question morale leur emblème. Pour éviter la paralysie, le conseil municipal a demandé à l’unanimité un décret permettant des élections anticipées – comme c’eût été le cas si la démission avait été antérieure au 20 janvier. Promesse d’évaluer l’hypothèse du décret une fois officialisée la démission a été faite par le ministre du Travail, Maurizio Sacconi, qui voit dans l’affaire Delbono ‘la conclusion du long déclin du parti qui a historiquement gouverné la ville.’ »

Le Peuple de la liberté.jpg

« Fini : ‘non à la démocratie judiciaire’ » (Liana Milella, La Repubblica) : « Lors de la présentation du livre ‘Magistrats’ de L. Violante, ex-président de la Chambre, Fini parle d’‘équilibre entre pouvoir politique et pouvoir des juges’ et dit, citant Violante : ‘il faut assurer une valeur imprescriptible à l’indépendance de la magistrature, tout en évitant le risque d’une démocratie judiciaire ; la politique doit éviter d’influer sur l’indépendance de la justice.’ Le Garde des sceaux souligne : ‘le Parlement fait les lois au nom du peuple, lois qui doivent être appliquées par les juges’. Mancino, vice-président du CSM, met des garde-fous ‘l’obligation de l’action pénale ne se discute pas, le Parlement ne peut pas fixer de priorités car, en Italie, la criminalité est géographiquement hétérogène ; oui à une nette séparation des fonctions, mais non des carrières, et non à deux CSM.’ L. Violante est le dernier à prendre la parole : ‘le conflit politique-justice existe partout, c’est inévitable, mais il faut le gérer sans diviser le pays ; après les élections, il faudrait revoir la géographie judiciaire : 88 juridictions avec moins de 20 agents, c’est inacceptable, mieux vaut en avoir moins et qui fonctionnent.’ Sur les carrières, c’est un ‘non’ sec à Alfano : ‘1200 procureurs séparés et autogérés, et l’action pénale finirait par se retrouver entre les mains du chef de la police’.. »

.

(Traduction ; ambassade de France à Rome.)

Les commentaires sont fermés.