26/01/2010
Italie : Bologne : la gauche touchée par les affaires.
« Fini : ‘non à la démocratie judiciaire’ » (Liana Milella, La Repubblica) : « Lors de la présentation du livre ‘Magistrats’ de L. Violante, ex-président de la Chambre, Fini parle d’‘équilibre entre pouvoir politique et pouvoir des juges’ et dit, citant Violante : ‘il faut assurer une valeur imprescriptible à l’indépendance de la magistrature, tout en évitant le risque d’une démocratie judiciaire ; la politique doit éviter d’influer sur l’indépendance de la justice.’ Le Garde des sceaux souligne : ‘le Parlement fait les lois au nom du peuple, lois qui doivent être appliquées par les juges’. Mancino, vice-président du CSM, met des garde-fous ‘l’obligation de l’action pénale ne se discute pas, le Parlement ne peut pas fixer de priorités car, en Italie, la criminalité est géographiquement hétérogène ; oui à une nette séparation des fonctions, mais non des carrières, et non à deux CSM.’ L. Violante est le dernier à prendre la parole : ‘le conflit politique-justice existe partout, c’est inévitable, mais il faut le gérer sans diviser le pays ; après les élections, il faudrait revoir la géographie judiciaire : 88 juridictions avec moins de 20 agents, c’est inacceptable, mieux vaut en avoir moins et qui fonctionnent.’ Sur les carrières, c’est un ‘non’ sec à Alfano : ‘1200 procureurs séparés et autogérés, et l’action pénale finirait par se retrouver entre les mains du chef de la police’.. »
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(Traduction ; ambassade de France à Rome.)
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