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22/01/2010

Berlusconi, Fini et Bossi.

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« Fini et Silvio mettent la loi au rancart » (Ugo Magri, La Stampa) : « Berlusconi et Fini ont décidé de mettre au rancart, d’ici aux régionales au moins, la loi sur le ‘procès court’, source de toutes les discordes – à moins que Berlusconi ne se retrouve sans défense, sans autre bouclier face aux condamnations qui le menacent, auquel cas il suffirait de ressortir le texte déjà approuvé au Sénat et de l’adopter à la Chambre, en guise de bouée de sauvetage. Fini et Berlusconi se sont accordés à donner la priorité à l’‘empêchement légitime’, façon plus subtile de lier les mains des juges milanais en empêchant toute audience où le président du Conseil ne pourrait se présenter pour des raisons d’emploi du temps. Le texte sera à la Chambre lundi, sept jours pour l’amender, puis adoption, passage au Sénat et publication au JO d’ici au 15 mars. Pour Berlusconi, l’important est de se mettre à l’abri. Il reste des ‘détails’ à régler, s’agissant par exemple des empêchements valables. Le texte aurait une validité de 18 mois, assez pour réviser la Constitution. L’idée dominante est de viser une immunité élargie à tous les politiques plutôt qu’un bouclier pour un seul – comme avant 1993 et Tangentopoli. Pour modifier la Constitution, il faut une certaine convergence bi-partisane, raison évidente pour laquelle les berlusconiens parlent sans cesse de dialogue avec l’opposition. Aujourd’hui, Bersani manifeste de l’indignation et annonce qu’il livrera bataille tant sur le ‘procès court’ que sur ‘l’empêchement légitime.’ Gardera-t-il une ligne dure après les régionales ? »

 

« Le Président du Conseil en première ligne dans le Nord pour freiner la Ligue » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Berlusconi fera campagne dans tout le Nord. Hier, après des mois de mésentente, Berlusconi et Fini sont tombés d’accord sur presque tout, y compris l’erreur d’évaluation de Casini sur l’échec présumé du bipolarisme. Pour Berlusconi : ‘à chaque accord avec les centristes, ils devront accepter notre programme.’ Motif de satisfaction pour GF Fini : Berlusconi n’a pas l’intention de laisser à la Lombardie, la Vénétie et le Piémont. Bossi a obtenu deux candidatures au poste de gouverneur, mais le PdL doit rester le parti dominant et Berlusconi a promis de ne pas ménager ses efforts pour la campagne dans ces régions, où ils ne sont pas alliés à l’UdC : une chance, selon Berlusconi, car une partie de l’électorat de l’UdC votera pour les listes PdL, ce qui renforcera le PdL par rapport à la Ligue. Casini, de son côté, une fois scellées les alliances avec le PdL, réunit la direction de son parti pour réaffirmer son indépendance par rapport aux deux camps et poursuivre sa politique ‘du pendule.’ Selon lui, Berlusconi a voulu des accords avec l’UdC là où il avait peur de perdre : ‘nos voix lui font envie mais les opportunistes, ce serait nous…’ »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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