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11/03/2010

Le PDL absout par Berlusconi. Bossi enrôlé pour la dernière bataille.

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« Berlusconi : ‘ils ont bloqué nos listes’. Le PdL absous : ‘la faute aux Radicaux et aux juges’ ; ‘même pénalisés, nous vaincrons’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) :
« le PDL absous par Berlusconi : à la conférence de presse convoquée pour ‘faire toute la lumière sur l’affaire des listes’, il a redit que les hommes du PdL n’avaient ‘aucune responsabilité’. Cela s’intègre à sa nouvelle stratégie en vue de souder le centre droit et de reconquérir une partie de l’électorat déçu, potentiellement abstentionniste. La Ligue a annoncé qu’elle serait avec Berlusconi à la manifestation du 20 mars. Gianfranco Fini, lui, n’y sera pas – absence motivée par son rôle institutionnel (‘le président de la Chambre ne participe pas à des manifestations’), ce que Berlusconi comprend, ne souhaitant pas de tension avec l’ex-chef d’AN, pour l’heure du moins. Si le Cavaliere a rejeté, lapidaire, toute idée de report du scrutin, la piste judiciaire n’est pas abandonnée : le PdL attend que le Conseil d’Etat se prononce, samedi, et il a déposé un recours contre la décision du bureau électoral de ne pas réadmettre la liste. Pour Berlusconi, il y a trop de bureaucratie et trop peu d’attention au fond. Il veut changer les règles de présentation des listes pour permettre aux partis déjà présents au Parlement ou au sein du conseil régional de ne pas devoir procéder au recueil de signatures ‘qui sert seulement à éviter que des partis sans représentativité effective ne se présentent’. »

« Bossi enrôlé pour la dernière bataille » (Amedeo La Mattina, La Stampa) :
« Le moral à zéro, les troupes ont 10 jours pour organiser la manifestation et remplir l’immense place Saint-Jean. Le 20 ou le 21 mars, d’ailleurs ? Les deux dates sont déjà prises par le mouvement contre la privatisation de l’eau le 20 et le marathon de Rome le 21. Alemanno n’était-il pas au courant ? Sans compter les complications politiques : U. Bossi n’exulte pas à l’idée d’envoyer ses candidats présidents exprimer leur solidarité au PdL du Latium, auteur du cafouillage romain, surtout le dernier week-end de campagne. Mais il a finalement confirmé sa présence. A la tribune, avec Berlusconi, il y aura les 13 candidats qui exposeront leur programme en synergie avec le ‘gouvernement du faire’ : le plan logement et la promesse bucolique de planter des millions d’arbres, mais surtout la défense du droit de vote. Berlusconi veut radicaliser l’affrontement pour redresser sa cote de popularité – et récupérer les 800 000 voix de la liste PdL qui n’est plus en les aiguillant vers la liste Polverini, quasi inconnue. Rude tâche, mais il l’a acceptée – tandis que les autres (lire Fini), dit-on dans son entourage, jouent les ‘filles de l’air’. Pour O. Napoli ‘ou Saint Silvio nous sauve ou nous sommes fichus ; une partie d’AN est critique et prend ses distances, et puis ils appellent Berlusconi au secours’. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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