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25/02/2010

Affiche de l'UDC, copiée ou pas copiée?

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L'affiche de la campagne anti-minarets fait des petits. Le Front national (France) a repris le symbole des minarets en forme de missiles pour une campagne régionale en France. L'agence de communication helvétique qui l'a conçue veut poursuivre le FN : "C'est un vol! On va engager une action en justice contre ça. Nous allons lancer une procédure", indique Alexander Segert, directeur de l'agence Goal, dans une interview au quotidien "La Liberté". "Notre agence va lutter avec tous les moyens contre ceux qui pillent nos idées. Nous ne voulons pas que nos affiches soient instrumentalisées, voire détournées, par d'autres partis politiques ou groupements", déclare celui qui a conçu de nombreuses campagnes pour l'UDC. Et de préciser: "Nous n'avons jamais travaillé pour le FN français. Et nous ne le ferons jamais."

Intitulée "Non à l'islamisme", l'affiche émane du mouvement jeune du FN de Provence-Alpes-Côtes-d'Azur. Ils répondent : "Aucun parti politique et encore moins des agences de communication, ne sont propriétaires des thèmes abordés par les différents mouvements politiques. Si nous suivons le raisonnement de ces Messieurs, tout sujet déjà abordé par l’UDC ne serait plus accessible à d’autres mouvements politiques !"

Divers communiqués de l'UDC Suisse.

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L'UDC Suisse, premier parti du pays, 29% des voix, a diffusé divers communiqués :

Le Conseil fédéral refuse de combattre la délinquance juvénile

Le Conseil fédéral a approuvé aujourd'hui un rapport consécutif à une intervention parlementaire concernant la criminalité en bande. Il estime qu'il n'est pas nécessaire pour le moment d'adapter le droit pénal. L'attitude du gouvernement, qui refuse de voir les problèmes de la délinquance juvénile et de durcir le droit pénal, est proprement irresponsable.

 

Le problème des Macédoniens n'est pas une surprise

 

Plusieurs médias en ligne rendent compte aujourd'hui des graves problèmes que provoque la levée de l'obligation du visa pour la Macédoine, la Serbie et le Monténégro en décembre dernier. Le 15 juillet 2009 l'UDC avait déjà mis en garde contre une vague d'immigration en provenance des Balkans.

 

L'UDC s'oppose à un acte arbitraire du Parlement

 

Pour l'UDC il est hors de question que le Parlement arrange après-coup l'accord d'entraide administrative illicite conclu en août 2009 avec les Etats-Unis. On ne saurait légaliser un acte illégal via une décision du Parlement. Il s'agirait là d'un choix parfaitement arbitraire violant les principes élémentaires de l'Etat de droit. L'UDC exige de surcroît qu'une éventuelle décision du Parlement soit soumise au référendum.

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Le centre-gauche obstrue la voie à une solution au problème des rémunérations abusives

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La majorité de centre-gauche de la Commission des affaires juridiques du Conseil national a refusé aujourd'hui, par la voie prépondérante de sa présidente, d'opposer un contreprojet indirect à l'initiative populaire "contre les rémunérations abusives". Le PDC et le PS prouvent ainsi qu'ils ne sont pas réellement intéressés à résoudre les problèmes lancinants des rémunérations abusives des organes dirigeants de sociétés cotées en bourse. La réforme en cours du droit des sociétés anonymes offre en effet la chance unique de prendre rapidement des mesures efficaces dans ce domaine. En revanche, le passage par une révision constitutionnelle reporte une solution de plusieurs années. L'UDC continuera de se battre pour le contreprojet indirect sur lequel elle s'est mise d'accord avec le comité de l'initiative "contre les rémunérations abusives". Elle déposera les interventions nécessaires au Parlement. Si ce dernier refuse de prêter main à une réforme rigoureuse du droit des sociétés anonymes à titre de contreprojet à cette initiative, l'UDC soutiendra comme annoncé l'initiative populaire "contre les rémunérations abusives."

Pro Köln / pro NRW et Filip Dewinter à Metz.

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Lors de la réunion publique de soutien, du vendredi 6 mars 2010 à Metz (57), à la liste NON AUX MINARETS EN LORRAINE menée par Annick Martin, se trouveront parmi les personnalités présentes Filip Dewinter du Vlaams Belang (Flandre - Belgique) et des représentants de pro Köln / pro NRW (Pour Cologne / Pour la Rhénanie du Nord - Westphalie).

 

Parmi les personnalités françaises se trouveront Annick Martin (MNR), Martine Lehideux (PDF) et Robert Spieler (NDP).

24/02/2010

Un député européen de l’UKIP insulte le président permanent du Conseil européen.

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Le chef de file de l’UKIP britannique, Nigel Farage, a créé le scandale au Parlement européen en insultant le président permanent du Conseil européen Herman Van Rompuy à l’occasion de sa première apparition devant les eurodéputés. « Je ne veux pas être impoli, mais vraiment, vous avez le charisme d’une serpillière humide et l’apparence d’un petit employé de banque », s’est écrié M. Farage, sous les huées de ses pairs, lors d’une session à Bruxelles. Réagissant à son intervention, le président du Parlement Jerzy Buzek a estimé que « de telles atteintes personnelles ne sont pas tolérées » dans cette enceinte, tandis que le président du groupe socialiste, Martin Schulz, a demandé à M. Farage de « renoncer à son mandat ».

 

(Source : Sud presse)

(NB :  Nigel Farage est, en réalité, l'ancien chef de file de l'UKIP. Il est député européen du parti).

Élections municipales à Almere : un sondage donne le PVV à 30%.

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Lors des prochaines élections municipales aux Pays-Bas, le 3 mars 2010, le PVV de Geert Wilders sera présent dans 2 villes, La Haye (Den Haag) et Almere, et la liste Leefbaar Rotterdam se présentera à Rotterdam.
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Des élections législatives auront lieu le 9 juin 2010.

 

Á Almere, un sondage TNS NIPO réalisé pour le Volkskrant et l’Université d’Amsterdam, juste avant la chute du gouvernement des Pays-Bas, donne le PVV premier parti de la ville à 30% et le PvdA (Parti socialiste) deuxième parti de la ville à 20%.

 

Suivant le sondage, de nombreux hommes âgés habituellement abstentionnites et autochtones vont voter pour le PVV.

Oskar Freysinger adresse un message de soutient à pro NRW.

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Oskar Freysinger, député de l’UDC Suisse et écrivain, adresse un message de soutient aux participants du congrès international de pro NRW qui aura lieu à Gelsenkirchen (Rhénanie du Nord-Westphalie, en Allemagne) le 27 et 28 mars 2010.

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Oskar Freysinger

Le FPÖ de Basse-Autriche exige plus de protection pour les policiers.

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Autriche. Un policier est poursuivi devant un tribunal pour avoir abattu un cambrioleur de supermarché de 14 ans. Le FPÖ de Basse-Autriche déclare que l’État doit être derrière le policier et pas derrière le délinquant. Une demande sera introduite en ce sens lors de la prochaine sécession du Parlement de Basse-Autriche.

Italie : ambiance de fin de règne pour Silvio Berlusconi. Fini prépare l’après Berlusconi.

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« Un climat d’urgence se fait jour tandis que le malaise grandit » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) :
« La corruption – ou, si l’on veut, l’affairisme délictueux – devient le thème prioritaire de la campagne et le monde politique risque d’être plus agité qu’on n’aurait pu le prévoir. Dans la majorité, certaines voix, longtemps silencieuses quoique connues pour être critiques envers Berlusconi, se font de nouveau entendre : économe de ses propos et respecté, l’ancien ministre de l’Intérieur Giuseppe Pisanu dresse un constat préoccupant, à l’opposé de l’optimisme berlusconien, et en appelle à la collaboration démocratique propre aux situations d’urgence. Si le cadre qu’il dépeint était réaliste, le système politique n’aurait qu’une option : un nouveau pacte d’unité nationale. A bien y regarder, les ‘réformes consensuelles’ à nouveau invoquées par Fini procèdent de la même préoccupation : étant urgentes, elles requièrent un accord scellé entre majorité et opposition. L’implication du sénateur des Italiens de l’étranger Di Girolamo dans une affaire de blanchiment d’argent de la mafia calabraise frappe, après des semaines d’interrogations sur la ‘zone grise’ où la délinquance prospère. A un mois des élections, le contexte évolue rapidement. Il n’est plus possible de toucher à la loi sur les écoutes sans grands risques pour la cohésion de la majorité, comme il n’est plus temps d’alimenter la guerre éternelle contre la magistrature : elle est passée à la contre-offensive et le centre droit n’est plus uni – s’il l’a jamais été. Fini prend le contrepied des déclarations de Berlusconi en réfutant l’idée selon laquelle ‘les magistrats devraient avoir honte’, ses mots sont des plus modérés. La Ligue du nord, allié de fer de Berlusconi, ressort de son côté son grand répertoire contre les corrompus et les mis en examen à exclure des listes, s’apprêtant à engranger des voix sur une ligne dure. Pour Berlusconi, un problème de plus. »
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« Le gouvernement sur la défensive et de vieilles manœuvres refont surface » (Massimo Franco, Corriere della Sera) :

« Les jeux contre le gouvernement semblent s’être rouverts, à un mois à peine des élections. Or, face à un président du Conseil en difficulté réapparaît une chaîne transversale d’adversaires qui n’ont sans doute pas renoncé à hâter la chute de S. Berlusconi, projet qu’ils avaient dû abandonner après l’agression de Milan, le 13 décembre. Les enquêtes en cours changent la donne, et Gianfranco Fini, après la ‘trêve’, prend à nouveau ses distances, stigmatisant le ‘retard culturel’ du centre droit et les ‘carriéristes’ de la politique. L’UdC et le reste de l’opposition demandent des mesures immédiates contre la corruption, à l’unisson de Di Pietro. Après l’affaire de la Protection civile et celle, toute récente, de recyclage d’argent sale, Berlusconi craint, aux régionales, un mélange d’antipolitique et d’abstentionnisme. Pour couper court aux comparaisons avec Tangentopoli, l’idée est de ne pas laisser se présenter ceux qui sont mis en examen. Mais la demande d’arrestation contre le sénateur PdL Nicola Di Girolamo dans l’enquête Fastweb complique l’opération. Et la vitesse avec laquelle l’empêchement légitime a été mis au calendrier du Sénat alimente les tensions. Poisons électoraux et inconnues judiciaires s’additionnent. La prudence du chef de l’Etat fait réfléchir : à qui lui demandait ses commentaires au sujet de la corruption, il a répondu ‘demandez à d’autres.’ C’est le constat d’une dérive que le Quirinal suit avec la préoccupation de quelqu’un qui en perçoit tous les dangers. »

 

« Berlusconi accélère sur l’‘empêchement légitime’. Adoption avant les régionales » (Ugo Magri, La Stampa) :

« Plus on parle de corruption et plus le Cavaliere est inquiet. Si les élections du 28 mars sont un référendum sur sa personne, il craint que l’Italie honnête ne soit dégoûtée de la classe politique et ne déserte les urnes. Après le scandale de l’implication du sénateur Di Girolamo dans une association de malfaiteurs, le PdL se veut rassurant : ‘il s’agit de cas isolés’. Après l’alerte de la Confindustria, le gouvernement a décidé de reprendre en main le texte anti-corruption qui avait été mis de côté mais prévoit une augmentation des peines pour délits de corruption, en y intégrant les propositions de Calderoli (contrôle des collectivités locales) et de Brunetta (nouvelles règles et transparence des marchés). Ce revirement de la majorité pourrait marcher s’il n’y avait l’éternel problème prénommé Silvio et nommé Berlusconi, avec deux procès en cours. Pour les éviter il a besoin d’un bouclier sur mesure et doit accélérer sur l’‘empêchement légitime.’ Riposte à l’unisson de Bersani et Di Pietro : ‘d’un côté, le gouvernement veut lutter contre la corruption, de l’autre il fait des lois, notamment sur les ‘écoutes’, pour rendre la vie dure aux magistrats.’ Schifani rassure Berlusconi : ‘il ne s’agit pas d’une nouvelle Tangentopoli puisque les partis ne sont pas impliqués ; il faut mettre un frein à l’usage sauvage des écoutes.’ »

 

« Berlusconi prêt à révolutionner le parti – ‘je me suis repenti de la fusion avec ceux d’AN » (Claudio Tito, La Repubblica) :

« Berlusconi voulait construire le ‘premier parti italien’ qui aurait duré dans le temps, mais son rêve a tourné au cauchemar. Luttes intestines, haines antiques et affrontements récents, tous contre tous, avec pour seule idée de se placer pour la succession. Affrontements entre finiens et ex-FI, Verdini et Bondi à couteaux tirés et La Russa et Matteoli en froid. Les ‘grands’ se positionnent en vue de la ‘succession’. Mais Berlusconi, qui n’a nulle intention de se retirer, est furieux, ‘si nous perdons les élections, je change tout.’ Il verrait bien Scajola coordonnateur unique à la place du triumvirat actuel. »

 

« Le PD prépare le terrain pour des accords en vue de l’après-Silvio » (Maria Teresa Meli, Corriere Della Sera) :

« GF Fini parle de la nécessité de réformes consensuelles et D’Alema lui répond favorablement. La voie envisagée par les deux présidents, du COPASIR et de la Chambre, L. Violante la résume ainsi : ‘après les élections nous devons reprendre le chemin des réformes.’ D’Alema fait écho aux propos de l’ex chef d’AN car il n’exclut pas que le gouvernement puisse tomber avant l’heure, peut-être après un mauvais résultat aux régionales. A propos de ‘réformes consensuelles’, le jeu du PD joue aussi sur un autre tableau. Bersani veut absolument conclure une alliance avec Casini en vue des élections de 2013, quitte à devoir faire de lui le candidat du centre gauche à la présidence du Conseil. Même le leader de ‘Rifondazione comunista’, n’exclut pas un soutien à Casini : ‘pourquoi pas ? pour battre Berlusconi, je m’allierais même avec lui.’ Pour l’heure, PF Casini attend sans s’exposer, tout en voyant toujours dans le PD un interlocuteur privilégié : ‘le PD doit montrer qu’il a changé et commencer à parler d’une seule voix ; alors nous serons prêts à dialoguer avec le parti démocrate.’ Selon certaines indiscrétions, le PD aurait en vue, en prévision des prochaines élections, un tandem Casini président du Conseil, Bersani vice-président. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/02/2010

Mercredi des Cendres des Republikaner.

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Le 17 f évrier 2010, les Republikaner ont organisé le mercredi des Cendres du parti à Geisenhausen, près de Landshut en Bavière. Le parti a reçu les salutations du FPÖ (Autriche) et de l’UDC (Suisse).

 

Outre les sujets traditionnels, la réunion a abordé les questions suivantes : déroute financière de la banque BayernLB, pas d’argent allemand pour le Grèce, retrait des troupes allemandes d’Afghanistan, opposition à la construction de minarets et mosquées. La Bavière contient deux fois plus de mosquées que la Suisse.

 

Le Président fédéral des Republikaner, Rolf Schlierer, a déclaré : « nous vivons dans une république du don et de la corruption, au sein de laquelle la politique peut  ouvertement être achetée.»

 

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"Mercredi des Cendres traditionnel des Republikaner."

Pays-Bas : les socialistes contre Geert Wilders.

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Pays-Bas. Le Secrétaire d’État, démissionnaire,  aux affaires européennes du PvdA (Parti socialiste) Frans Timmermans veut que les partis qui refusent toute alliance avec Geert Wilders s’associent. Pour lui, les partis de centre droit ou de droite (CDA, VVD) doivent dire clairement quelle sera leur relation avec le PVV de Geert Wilders. Frans Timmermans estime que le PVV de Geert Wilders va plus loin que la (défunte) Liste Pim Fortuyn, du point de vue des idées.

Le FPÖ va introduire une plainte devant la Cour constitutionnelle autrichienne.

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Autriche. Le FPÖ veut introduire une plainte contre le Traité de Lisbonne devant la Cour constitutionnelle autrichienne. Selon le chef du FPÖ, Heinz-Christian Strache, la souveraineté autrichienne est menacée par le Traité de Lisbonne. Le Député européen Andreas Mölzer ajoute que la neutralité de l’Autriche est également en jeu.

Fini et Berlusconi : mariage à l'italienne.

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« Fini : ‘5 ans d’arrêt pour les hommes politiques condamnés. Pas de candidature pour les coupables de délits contre l’Etat’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) :

« Gianfranco Fini, président de la Chambre, reparle de dialogue sur les réformes constitutionnelles pour l’après-élections et s’exprime à nouveau en toute liberté. Il marque surtout sa position par rapport à celle de S. Berlusconi, au point de le contredire au sujet des magistrats chargés des enquêtes sur le G8 et L’Aquila. Selon le président du Conseil, ils devraient avoir honte ; selon Fini, ils n’ont aucune motif d’avoir honte – il explique que Berlusconi emploie souvent des expressions très directes, s’estimant victime de l’acharnement de certains magistrats. Il est cependant d’accord sur un point avec le reste du PdL : un magistrat ne peut être candidat à un endroit où il enquêtait la veille. Sur la corruption, il propose une ‘petite loi’ prévoyant que les hommes politiques condamnés pour des délits contre l’administration publique ne puissent être candidats pendant 5 ans. Il s’est en outre montré optimiste sur la réforme constitutionnelle (sans jamais citer celle de la justice), ce qui lui vaut l’intérêt de l’opposition : pour Massimo D’Alema, c’est ‘certainement une espérance à faire nôtre’ ; même Di Pietro se dit ouvert, ‘pourvu qu’il s’agisse de réformes sérieuses et non d’une enième escroquerie électorale.’ »

 

« Mais pour le président du Conseil, la réforme de la justice prime. Nouvelle tension avec Fini » (Francesco Verderami, Corriere della Sera) :

« Enième incompréhension source de tension entre Berlusconi et Fini : les cofondateurs du PdL ont convenu de la nécessité d’ouvrir une ‘phase constituante’ après les élections, comme ils l’ont annoncé à plusieurs reprises, mais ils ne sont hélas pas d’accord sur la stratégie à adopter, et leur dernière rencontre a permis de mesurer la distance qui les sépare. Le président du Conseil se méfie de l’opposition, quand Fini l’encourage à ouvrir la confrontation avec le centre gauche. Pour Fini, l’important est de ‘commencer par la réforme des Chambres, qui prévoit aussi la réduction du nombre de parlementaires’, puis la réforme des pouvoirs du président du Conseil, puis celle de la justice : exactement l’inverse de ce que souhaite Berlusconi. La réplique, indirecte, du président du Conseil est arrivée par l’intermédiaire de Sandro Bondi, qui a mis en exergue la nécessité de mener à bien la réforme de la justice au plus vite. »

 

« Les proches de Berlusconi : ‘Silvio est pieds et poings liés’ – La campagne peine à démarrer’ » (Ugo Magri, La Stampa) :

« Depuis l’agression de Milan en décembre, les bains de foule sont strictement interdits à Berlusconi. Ainsi le moteur de la campagne pour les régionales est grippé (contrairement au cas des élections dans les Abruzzes ou en Sardaigne). Le cauchemar de ses proches : un jeu trop ouvert, selon des sondages confidentiels, qui pourrait se terminer aussi bien par 7 à 6 pour Berlusconi que par un triste 4 à 9 pour Bersani. Suspense en Piémont et Ligurie comme dans le Latium, dans les Pouilles et en Campanie. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

22/02/2010

Carinthie : le BZÖ fait pression sur le FPK.

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Le Président du BZÖ Josef Bucher exige de nouvelles élections pour le Parlement de Carinthie. Le BZÖ a établi un plan d’action. Il contient six exigences et un ultimatum.

 

Le BZÖ désire la diminution de moitié des subventions que les partis politiques reçoivent du Land de Carinthie, la réintroduction des nominations en fonction du talent et du mérite au sein de l’administration du Land de Carinthie, la suppression des conseillers de quartier et des conseillers d'école du Land, ainsi que la suppression des privilèges de pension pour les fonctionnaires du Land de Carinthie.

 

Si ces mesures ne sont pas appliquées par le gouvernement FPK-ÖVP (l’ÖVP est le Parti conservateur) pour Pâques, le BZÖ demandera, via une consultation populaire, l’organisation de nouvelles élections.

 

Cette consultation va être préparée immédiatement : le BZÖ va récolter 15.000 signatures. Une consultation populaire n’implique pas l’organisation d’élections. Seul un vote du Parlement de Carinthie, à la majorité des 2/3, peut conduire à de nouvelles élections. Hors, le FPK détient plus du tiers des élus du Parlement de Carinthie.

Autriche: le FPÖ présentera un candidat lors des élections présidentielles.

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Le FPÖ participera aux prochaines élections présidentielles autrichiennes en présentant son propre candidat. C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui la présidence du FPÖ. Qui sera le candidat? Il n’y a pas encore de réponse. Une réunion aura lieu au cours de la première semaine de mars 2010 à ce propos. La favorite est Barbara Rosenkranz. Heinz-Christian Strache, le président du FPÖ, pourrait aussi se présenter.

Afghanistan : la position de Geert Wilders.

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Le gouvernement des Pays-Bas est tombé sur la question de l’Afghanistan. Mais qu’elle est la position de Geert Wilders sur le sujet? Geert Wilders pense que les troupes néerlandaises doivent avoir quitté la région d’Uruzgan avant la fin de l’année.

 

Le PVV n’est pas contre les activités militaires en Afghanistan, parce que les Talibans doivent être combattus. Mais, selon Geert Wilders, les Pays-Bas ont apporté leur pierre à l’édifice. «Nous trouvons que c’est assez. Laissons les autres pays agir.»

Maroni (Ligue du Nord) et Fini jettent des peaux de bananes sous les pieds du dauphin de Berlusconi.

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« La vague d’enquêtes exacerbe les tensions au sein du centre droit » (Massimo Franco, Corriere della Sera de samedi) :
« De quelle façon la vague d’enquêtes induite par l’affaire Bertolaso s’achèvera-t-elle, on ne saurait le dire, mais elle e déjà eu pour effet d’exacerber les tensions au sein du centre-droit, s’agissant en particulier des listes des régionales de mars. L’irritation de Silvio Berlusconi va croissant et il menace même de modifier le groupe dirigeant du PdL aussitôt après les élections. La majorité est en effet divisée, des Pouilles à la Campanie et à la Sicile. La nervosité est alimentée par le soupçon de ce que Gianni Letta a appelé un ‘feu ami’ : des attaques très dures et souvent injustes envers le bras droit de Berlusconi, ferme soutien de Bertolaso. Maroni, ministre de l’Intérieur, a été obligé de préciser ses propos (signe tangible des tensions internes) sur ‘la bonne politique dont [il s’]honore de faire partie’, par opposition à la ‘mauvaise politique mise en évidence par l’actualité récente’, expliquant qu’il ne parlait pas de Bertolaso. Dans les déclarations de Fini vendredi à L’Aquila, certains voient aussi un peu de ce ‘feu ami’ : les marchés publics, a soutenu le président de la Chambre, doivent garantir impartialité et transparence. Des propos empreints de bon sens mais qui sont apparus, étant donné les enquêtes judiciaires en cours, comme des critiques envers la gestion de la Protection civile. L’adoption du texte sur les ‘urgences’ sans recours à la confiance représente une nouveauté, une tentative de ne pas durcir l’affrontement, au Parlement au moins. Le Président Napolitano l’a d’ailleurs mis en exergue comme un ‘précédent significatif’ – quoique isolé pour le moment. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'UDC dépose plainte pénale pour service de renseignement économique.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :
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Dans le contexte des vols de données bancaires, l'UDC est profondément inquiète devant la passivité des autorités suisses chargées de faire respecter les principes de l'Etat de droit, et notamment la protection de la sphère privée des clients des banques. Il s'agit en particulier de tirer au clair les responsabilités pénales d'autorités étrangères en rapport avec le vol d'informations confidentielles. Le voleur s'est-il approprié ces données dans le but de les transmettre à une autorité étrangère? Si oui, cet acte constitue un service de renseignement interdit. La Suisse doit tout mettre en œuvre pour faire respecter le droit, donc poursuivre sans ménagement ce type de renseignement économique illicite. Il s'agit en effet d'un délit poursuivi d'office, si bien que les autorités pénales n'ont pas d'autre choix que d'ouvrir une enquête pénale.

21/02/2010

Le PVV de Geert Wilders est prêt pour les élections.

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Pays-Bas. Le PVV se réjouit de la chute du gouvernement.
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Geert Wilders a déclaré : « Le gouvernement a excellé en décrochant des records dans le domaine de l’immigration de masse, de la dégradation de l’économie, du soutient à l’islam et des bagares de rues. » et « Les Pays-Bas ont besoin d’un nouveau gouvernement qui solutionne les problèmes tel que la criminalité, la crise économique et l’immigration de masse. L’éledcteur doit être enfin autorisé à s’exprimer. Le PVV est prêt pour cela. »

Photos et videos du congrès de pro NRW à Leverkusen.

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Allemagne. Voici les videos et photos du congrès de pro NRW qui a eu lieu ce vendredi à Leverkusen, en Rhénanie du Nord - Westphalie.
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L'hymne national allemand résonne dans la salle :
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Le Député européen du FPÖ Andreas Mölzer parle :
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Patrik Brinkmann parle :
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Markus Beisicht, président de pro NRW, parle :
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Photos à voir sur le site :
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Hilde De Lobel (Vlaams Belang), Markus Wiener (pro NRW), Markus Beisicht (pro NRW), Judith Wolter (pro Köln), Andreas Mölzer (FPÖ).

20/02/2010

Pays-Bas : chute du gouvernement sur la question afghane. La route du pouvoir est ouverte pour le PVV de Geert Wilders.

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Le gouvernement des Pays-Bas vient de tomber. De nouvelles élections doivent avoir lieu avant l'été. Le PVV de Geert Wilders devrait fortement progresser à l'issue de ces élections législatives.
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Voici un article du magazine "Le Point" sur la chute du gouvernement des Pays-Bas :

Aux Pays-Bas, la question afghane, et surtout celle de l'envoi de troupes supplémentaires et de poursuite de la mission au sein de l'Otan, a provoqué samedi matin la chute du gouvernement conduit par le Premier ministre Jan Peter Balkenende. Il était au pouvoir depuis 2002, et dirigeait la coalition de centre-gauche depuis 2007. Jan Peter Balkenende a remis sa démission à la reine samedi après-midi. De nouvelles élections législatives seront donc organisées un an avant la date prévue de 2011. Le ministère de l'Intérieur néerlandais a annoncé que ce scrutin serait organisé " probablement avant l'été ".

La coalition était composée de trois partis : le parti chrétien-démocrate (CDA) du Premier ministre Balkenende, le parti travailliste (PvdA ) du ministre des Finances Wouter Bos, et le parti de l'union chrétienne (CU) d'André Rouvoet. Le PvdA était de longue date formellement opposé à une prolongation de la mission néerlandaise en Afghanistan. Celle-ci a commencé en 2006, les 1.950 militaires néerlandais étant déployés en Uruzgan, province particulièrement exposée au sud du pays. Dans l'année qui avait suivi le déploiement, le Parlement avait décidé que cette mission serait temporaire et lui avait fixé pour terme la fin de l'année 2010. Cette décision demeure valable, et le retrait néerlandais d'Afghanistan devrait commencer en août prochain.

21 soldats néerlandais tués en Afghanistan

Sauf que les Pays-Bas font partie de l'Otan, dont la quasi-totalité des membres ont déployé des troupes en Afghanistan. Ils sont également membres de l'Union européenne, dont tous les membres, à de rares exceptions, disposent de soldats au sein de l'ISAF. Pour toutes ces raisons, un retrait total donnerait un signal considéré comme peu opportun dans les autres capitales européennes, mais également à Washington. Le 4 février dernier, l'OTAN avait demandé aux Pays-Bas de maintenir en Afghanistan une mission réduite, pour contribuer à la formation des forces armées et de la police afghane. Il faudra maintenant attendre la désignation d'un nouveau gouvernement, pour connaître la nouvelle réponse des Pays-Bas à cette sollicitation.

21 soldats néerlandais ont été tués en Afghanistan, dont le propre fils du chef d'état-major des armées, le général Peter van Uhm.

5 mars 2010 : réunion publique à Metz.

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Le 5 mars 2010, une réunion publique aura lieu à Metz en vue de soutenir la liste « Non aux minarets en Lorraine ». http://ndp-infos.over-blog.com/ext/http://www.non-aux-min...
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Robert Spieler, François Ferrier, Annick Martin et des représentants du Vlaams belang et de pro Köln / pro NRW seront présents. (Plus d’infos en temps voulu sur : http://ndp-infos.over-blog.com/)

Congrès de pro NRW à Leverkusen.

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Vendredi soir, 300 délégués et invités se sont retrouvés au Forum de Leverkusen, le Centre de congrès de la ville, afin d’assister au « congrès à propos du programme » du mouvement de citoyens pro NRW (Pour la Rhénanie du Nord – Westphalie). L’assemblée a adopté le programme en vue des élections du 9 mai 2010.

 

Le président de pro NRW, Markus Beisicht, et les invités d’honneur font leur entrée dans la salle, à 19h05 précise, sous les applaudissements. La musique est celle de Carl Orff, Carmina Burana.

 

Le mot de bienvenue est délivré par le Président d’arrondissement Ronald Micklich. Le premier intervenant principal est le Député européen du FPÖ Andreas Mölzer. Il déclare que le FPÖ sera au côté de pro NRW au cours de la campagne en vue des élections pour le Parlement du Land de Rhénanie du Nord – Westphalie . Le FPÖ sera également présent, fin mars 2010, lors du congrès, organisé dans la région de la Ruhr, en vue de l’interdiction des minarets. « L’idée d’une consultation populaire en vue d’une interdiction des minarets, selon l’exemple suisse, a quelque chose d’excellent. Nous, les patriotes d’Europe, devons être les premiers à utiliser ces instruments à base démocratique pour l’intérêt des peuples autochtones.»

 

Le richissime homme d’affaire germano-suédois Patrik Brinkmann tient un discours. C’est ensuite le tour du président de pro NRW Markus Beisicht, puis d’autres responsables du parti.

 

De nombreux journalistes sont présents. La contre-manifestation des antidémocrates n'arrive pas à perturber l’organisation du congrès du parti.

 

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Rappelons l’enjeu considérable de cette élection, qui aura lieu le 9 mai 2010. La Rhénanie du Nord – Westphalie est peuplée de 18 millions d’habitants, alors que l’Autriche en compte seulement plus de 8 millions. La Rhénanie du Nord – Westphalie, c’est un peu moins du ¼ de la population d'Allemagne.

UDC Suisse : "contre les rémunérations abusives".

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :

Le groupe parlementaire UDC a débattu aujourd'hui du droit des sociétés anonymes et de l'initiative populaire "contre les rémunérations abusives". Il souhaite que des dispositions plus rigoureuses soient introduites dans le droit des sociétés anonymes pour empêcher que les organes de sociétés cotées en bourse s'offrent des rémunérations excessives. C'est à l'unanimité qu'il a décidé d'apporter son soutien à la solution sur laquelle se sont mis d'accord la direction du parti UDC et le comité d'initiative "contre les rémunérations abusives". L'Idée est d'opposer un contreprojet indirect à cette initiative. L'UDC fera tout ce qui est en son pouvoir pour faire passer cette réforme afin que les initiateurs puissent retirer leur projet. Si, en revanche, le Parlement s'oppose au renforcement du droit des sociétés anonymes, le groupe UDC soutiendra l'initiative.

19/02/2010

L'UDC Suisse rejette les nouveaux accords de double imposition.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse (29%) :

Le groupe parlementaire UDC rejette cinq nouveaux accords de double imposition qui violent le principe de la double incrimination et minent le secret bancaire. Au cas où le Parlement déciderait tout de même d'entrer en matière, l'UDC demandera des négociations complémentaires afin d'ajouter une nouvelle clause aux accords prévus avec la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, le Danemark et le Mexique: cette disposition interdirait aux partenaires contractuels d'utiliser des données bancaires volées dans des procédures fiscales transfrontalières ou de remettre ces données à des tiers. Ces règles devront être intégrées dans tous les accords négociés à l'avenir. Le groupe UDC a aussi approuvé aujourd'hui la constitution d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) pour tirer au clair les événements qui ont entouré la remise illicite de données sur des clients de l'UBS l'an passé. Enfin, les parlementaires UDC ont accueilli au sein de leur groupe un nouveau membre en la personne de Norman Gobbi, élu de la Lega dei Ticinesi.

Geert Wilders, le chef du PVV, demande le départ du gouvernement des Pays-Bas.

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Geert Wilders, le chef du PVV, demande le départ du gouvernement actuel. Selon lui, le gouvernement des Pays-Bas s’est complètement discrédité par ses disputes internes, notamment sur la question de la présence de troupes néerlandaises en Afghanistan.

S’il y avait des élections législatives suite à la chute du gouvernement, Geert Wilders estime que son parti emporterait entre 25 et 30 sièges à la Deuxième chambre. Si le PVV devient le premier parti du pays, Geert Wilders acceptera le poste de Premier ministre.