23/06/2010
Bossi : "La Padanie, c’est 10 millions de personnes prêtes à se battre".


« Ecoutes : le Cavaliere bat en retraite » (Ugo Magri, La Stampa) : « Berlusconi, ses valises prêtes pour une tournée sud-américaine – et, de ce fait sans doute, d’humeur radieuse – renvoie vers ses hommes les problèmes à affronter : le budget ? ‘Parlez-en à Tremonti’, les écoutes ? ‘Voyez vous-même’, Fini ? ‘Faites ce que vous voulez mais laissez-moi en-dehors de ça’. Ses proches s’inquiètent de cette nouvelle façon de faire, un laissez faire berlusconien totalement inédit pour le champion de l’activisme. Certains parlent de ‘réalisme’, estimant que Silvio ne peut empêcher Bossi et Fini de se disputer, que si Tremonti insiste sur certains points du texte budgétaire, c’est que le cadre général n’est pas rassurant et, sur les écoutes, il ne peut forcer Napolitano à signer des lois contraires à la Constitution. Cette lente dérive fataliste, zen pour ainsi dire, résume le déjeuner à sa résidence romaine de Palais Grazioli avec les coordinateurs Bondi, La Russa, Verdini, les chefs de groupe Cicchitto, Gasparri et le n°2 Quagliariello, Alfano et Ghedini, Letta et Bonaiuti. Sur les écoutes par exemple, on approche de la retraite, l’objectif devenant : ‘faire passer la loi le plus vite possible’ en acceptant les corrections. L’interlocuteur, comme suggéré par Bossi, sera le Quirinal. Alfano traitera donc avec la Présidence de la République, en toute discrétion. Silvio, distrait et déçu, l’admet : l’important désormais est de ‘sauver ce qui peut l’être’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Patrik Brinkmann ne mènera pas la campagne du PRO à Berlin.


L’homme d’affaire suédois Patrik Brinkmann déclare qu’il n’est plus disponible pour occuper un poste au sein de la direction de pro Deutschland (Pour l’Allemagne).
Selon Patrik Brinkmann, l’Allemagne a besoin d’un mouvement patriotique semblable au PVV de Geert Wilders ou au Vlaams Belang de Filip Dewinter. Il veut que pro Deutschland devienne un parti pro-israélien opposé à l’islamisation de l’Allemagne et de l’Europe.
Si pro Deutschland prenait cette direction, Patrik Brinkmann serait prêt à mener la campagne du parti à Berlin.
Il souhaite une bonne continuation à pro Deutschland.

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22/06/2010
Oskar Freysinger dénonce l'attitude de son parti lors de l'accord UBS.

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Accord UBS: Yvan Perrin, furieux contre l'UDC, renonce à la vice-présidence du parti.

Voici un communiqué ATS :
Berne (awp/ats) - Yvan Perrin jette l'éponge: le vice-président de l'UDC a annoncé à la direction du parti son intention de démissionner de son poste. En cause, le zigzag de l'UDC dans l'accord UBS. "Un autre que moi devra jouer le rôle d'alibi en Suisse romande", a déclaré le Neuchâtelois.
Très fâché, le conseiller national a confirmé dimanche dans l'hebdomadaire "Sonntag" son intention déjà évoquée vendredi à la Radio suisse romande. Sa colère trouve ses racines dans les volte-face de l'UDC - un "slalom" selon lui - au sujet de l'accord d'entraide administrative avec les Etats-Unis.
"Même si on m'assure que le slalom des dernières semaines n'est pas un problème en Suisse alémanique, en Suisse romande, c'en est un", assure-t-il.
"L'UDC s'est battue pour une commission d'enquête parlementaire, nos conseillers aux Etats se sont prononcés contre elle. L'UDC était contre l'accord, puis a soudain donné son aval, avant de s'abstenir de voter. Comment est-ce que je peux expliquer cela aux gens?", a déclaré Yvan Perrin, l'un des cinq vice-présidents de l'UDC.
Dans l'interview parue dimanche, le Neuchâtelois laisse libre cours à sa colère. "Après cette session, c'était définitivement clair pour moi. Je n'investis pas du temps et de l'argent en faveur de mon parti, pour ensuite me faire traiter d'idiot à l'interne".
Yvan Perrin a indiqué avoir refusé l'accord avec les Etats-Unis et donné son aval à une commission d'enquête parlementaire. Il a voté oui jeudi à la question du référendum facultatif, malgré la consigne écrite d'abstention reçue le matin du vote et signée du président du parti Toni Brunner et du chef du groupe Caspar Baader.
Interrogé par l'ATS, son collègue fribourgeois Jean-François Rime n'a "rien à dire" sur cette affaire. Porteur de la parole du parti en Suisse romande sur l'accord UBS, il n'a pas non plus souhaité préciser s'il serait candidat à la succession d'Yvan Perrin.
Caspar Baader a indiqué pour sa part ne rien savoir d'une notification formelle de cette démission, ni que quiconque ait traité M. Perrin d'idiot. Il entend maintenant prendre langue avec les parlementaires mécontents, le Valaisan Oskar Freysinger ayant également exprimé un certain courroux.
A la télévision alémanique SF et la TSR, Toni Brunner a déclaré qu'Yvan Perrin lui a annoncé sa démission la semaine dernière. Il est parti du principe que le Neuchâtelois allait revenir sur sa décision une fois les esprits calmés: "Je vais chercher le dialogue avec lui", a-t-il promis.
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Un député UDC prépare la "Grande Suisse".

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Élections présidentielle en Pologne : le candidat du PiS en deuxième position.

Pologne. Jarosław Kaczyński, candidat du parti politique Droit et Justice (PiS), a obtenu 6128255 votes, soit 36,46% des suffrages exprimés,lors du premier tour des élections présidentielles de ce dimanche. Les meilleurs résultats de Jarosław Kaczyński ont été obtenus à Łomża (58,23%), à Nowy Sącz (57,87%) et à Rzeszów (56,48%).
Jarosław Kaczyński – 6128255 votes – 36.46 %
Bronisław Komorowski – 6981319 votes – 41,54 %
Grzegorz Napieralski – 2299870 votes – 13,68 %
Janusz Korwin-Mikke – 416898 votes – 2,48 %
Waldemar Pawlak – 294273 votes – 1,75 %
Andrzej Olechowski – 242439 votes – 1,44 %
Andrzej Lepper – 214657 votes – 1,28 %
Marek Jurek – 177315 votes – 1,06 %
Bogusław Ziętek – 29548 votes – 0,18 %
Kornel Morawiecki – 21596 votes – 0,13 %
Jarosław Kaczyński, le frère du président défunt, affrontera Bronisław Komorowski lors du deuxième tour.
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Autriche : les milieux patriotiques sont réunifiés.



L’accord de coopération entre le FPÖ et le FPK est signé.
Le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache, le Président du FPK Uwe Scheuch et le responsable du FPÖ de Carinthie Christian Leyroutz ont signé ce mardi, à Klagenfurt en Carinthie, l’accord de coopération entre le FPÖ et le FPK.
Christian Leyroutz, Heinz-Christian Strache et Uwe Scheuch.
Cette accord régit la coopération entre le FPÖ et le FPK depuis le plus haut niveau jusqu'au domaine municipal.
Le Parti conservateur menace de rompre la coalition en Carinthie
Le Président du Parti conservateur (ÖVP) de Carinthie Josef Martinz menace de rompre la coalition FPK-ÖVP qui gouverne la Carinthie si HC Strache intervient dans la gestion du Land.
Le FPÖ de Carinthie
Le FPÖ de Carinthie ne va pas disparaître. Les deux structures vont rester indépendantes, mais l’objectif à long terme est bien la fusion du FPK et du FPÖ de Carinthie.
Dans le futur, trois membres du FPÖ de Carinthie siègeront au sein de la direction du FPK : le président du FPÖ de Carinthie, le vice-président du FPÖ de Carinthie et le Député européen Andreas Mölzer. Heinz-Christian Strache sera coopté au sein de la direction du FPK. En contre-partie, Uwe Scheuche et le Gouverneur FPK de Carinthie Gerhard Dörfler feront leur entrée au sein de la direction nationale du FPÖ.
Les trois députés du FPK au Parlement national resteront cependant au sein du groupe parlementaire du FPK et ne rejoindront pas le groupe parlementaire du FPÖ.
Futures listes électorales
Le modèle du « fermoir éclaire » (un candidat FPK, un candidat FPÖ, un candidat FPK) n’a pas été adopté. Strache et Scheuch ont déclaré qu’ils voulaient placer les meilleurs des deux partis sur les listes.

Depuis des années, la réunification de la famille nationale-libérale en Autriche a été envisagée sur le modèle allemand de l'Union, où la CSU se présente en Bavière et la CDU dans le reste de l'Allemagne, les deux partis coopérant au niveau national.
Au premier rang : Christian Leyroutz, Heinz-Christian Strache et Uwe Scheuch. Au deuxième rang : Kurt Scheuch qui dirige les élus du FPK au sein du Parlement de Carinthie, le Secrétaire général du FPÖ Herbert Kickl, Christian Ragger, le maire de Klagenfurt, Harald Dobernig
Le BZÖ est devenu un parti libéral
Le « Troisième camp », ou famille nationale-libérale est réunifiée. Il reste cependant le BZÖ, qui a pris un tournant libéral et ne s’inscrit plus dans la ligne nationale. Les dirigeants du BZÖ ont été durant de nombreuses années des proches de Jörg Haider. Stefan Petzner, le fils spirituel de Jörg Haider, spécule sur un « soulèvement de la base du parti » au sein du FPÖ de Carinthie. Il ne désire cependant pas tenter d’attirer le Président du FPÖ de Carinthie qui vient de démissionner Harald Jannach, car le BZÖ n’est plus idéologiquement sur la même longueur d’onde. Le BZÖ est devenu un parti authentiquement libéral.
L’ombre de la superstar de la politique Jörg Haider, décédé en octobre 2008, continue de planer sur la mouvance nationale-libérale autrichienne.
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Fini et la Ligue : affrontement sur la Padanie.


« Alors que le Cavaliere se prépare à partir 12 jours outre-Atlantique, Fini a déjà laissé entendre qu’il allait mener la danse. Il commence par la Ligue ‘qui s’amuse à provoquer’, qu’il ne faut pas trop prendre au sérieux etc. Ensuite, gageons qu’il s’occupera de toutes les questions laissées en plan par Berlusconi. En attendant, il se fait l’interprète du PdL et attaque la Ligue : ‘il faut arrêter ces provocations séparatistes qui risquent d’affaiblir l’unité nationale.’ Au séminaire de FareFuturo et de la fondation Spadolini, il insiste sur ‘l’urgence d’une action pédagogique pour renforcer l’unité nationale’. Il dénonce les ‘inventions publicitaires’ comme la ‘Padanie’, le Sole delle Alpi et Va’ pensiero changé en hymne séparatiste, qualifiés d’‘idioties’, de ‘blagues de potaches’. Est-ce un hasard si, pour la première fois depuis des mois, Fini minimise ses différends avec le président du Conseil (‘des problèmes surmontables’), selon un journal israélien. Trois tests : le texte budgétaire, avec les amendements présentés par les finiens qui, à moins de réponses rapides, pourraient finir par voter avec la gauche ; la loi sur les écoutes : le Cavaliere semble prêt à écouter le Quirinal, mais les finiens veulent d’autres changements ; enfin, l’organisation du PdL et les assurances à donner aux minoritaires en vue du congrès. De tout cela on parlera aujourd’hui au déjeuner du Cavaliere. Puis Silvio partira et on affichera sur la porte du Palais Chigi ‘Réouverture le 4 juillet’. »
Entretien avec Umberto Bossi, chef de la Ligue, dans La Repubblica – « Gianfranco a peur de ceux qui travaillent, payent leurs impôts et votent pour nous et non pour lui » :
« U. Bossi répond durement à Fini, pour qui la Padanie est ‘une pure invention publicitaire de la Ligue’. ‘Le peuple de Padanie a un fort sentiment d’appartenance et c’est lui qui soutient l’Italie grâce à son travail’. Selon lui, l’ex-chef d’AN craint la décentralisation, après l’idée lancée par Bossi à Pontida de ‘déplacer les ministères’ dans les villes plus représentatives ‘comme Milan, Turin et Venise’. ‘La Padanie n’existe tellement pas qu’elle a voté pour nous. Fini vit loin d’ici, il ne connaît pas ce territoire. Avec lui, on est parvenu à un accord au sujet des écoutes. Si Berlusconi nous laisse faire, elle passera. J’irai moi-même en parler à Napolitano. Il faudra faire des concessions mais c’est la seule façon de la faire passer.’ »
« La Padanie, patrie imaginaire » (Ilvo Diamanti, La Repubblica) :
« ‘La Padanie n’existe pas’, a dit hier Fini, après la réunion de Pontida, capitale symbolique de la patrie ‘padane’. Plus que jamais, la Ligue joue un rôle politique et culturel central dans ce pays désorienté. Son vocabulaire irrigue un débat politique dominé par l’appartenance et l’identité. Fini parlait à un colloque sur ‘patriotisme républicain et Unité italienne’, Unité devenue thème politique central en vue des 150 ans – comme, pour l’Etat, le fédéralisme. L’Italie est devenue un laboratoire avancé du réformisme – verbal : on lance la course au fédéralisme en asphyxiant communes et régions, on confie le sujet à 3 ministres (Bossi, Calderoli, Brancher). Et ce pays désormais divisé politiquement entre Nord, Centre et Sud bien plus qu’entre droite et gauche se retrouve à discuter de Padanie, patrie imaginaire mais existant bel et bien comme ‘invention’, comme opération marketing. Les polémiques confirment l’importance de la Ligue comme acteur politique et – je le redis, quitte à faire sourire – culturel. Problème : le succès croissant de ses mythes et de ses mots peut lui nuire, la priver d’une certaine agilité politique. Par le passé, l’invention de la Padanie, après de premiers succès, devint un poids pour la Ligue. Inventée comme nation distincte en 1996, elle lui valut un triomphe. Mais dès qu’on parla sécession, il y eut reflux : les électeurs la voulaient défenseur du Nord à Rome et non mouvement irrédentiste d’une patrie indéfinie. En 1999, Bossi s’allia à nouveau à Berlusconi, parlant de fédéralisme et non plus de sécession, la Padanie devenant un mythe à célébrer une fois l’an. La Ligue, qui nous a imposé de réfléchir à notre identité nationale, se voit (ironie de l’histoire) confrontée à la même question : ‘cesser d’être padane’ ? Et devant dire clairement aux électeurs : Italie ou Padanie, fédéralisme ou sécession, opposition ou gouvernement ? »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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21/06/2010
Le chef de file du FPÖ de Carinthie se retire.


Autriche. Harald Jannach a annoncé aujourd’hui qu’il quittait sa fonction de président du FPÖ de Carinthie.
La raison de son retrait réside dans le fait qu'il ne se sent plus soutenu par la direction du FPÖ de Carinthie lors des négociations en vue d'une collaboration avec le FPK. Il a communiqué sa décision lors d’une réunion avec le Président national du FPÖ Heinz-Christian Strache. La direction du FPÖ de Carinthie est favorable à l’accord alors que Harald Jannach ne le trouve pas particulièrement bon.
Harald Jannach va se concentrer sur sa fonction de député national et de porte-parole du FPÖ pour les questions agricoles. Cet événement n’affecte pas la poursuite des négociations entre le FPÖ et le FPK. Le Vice-président du FPÖ de Carinthie Christian Leyroutz assure l’intérim.
Les dirigeants du FPÖ et du FPÖ de Carinthie sont unanimes : les négociations avec le FPK doivent se poursuivre. Harald Jannach voulait organiser un congrès du FPÖ de Carinthie afin que celui-ci se prononce sur l’accord avec le FPK. Il voulait que le FPÖ de Carinthie continue à exister et était opposé à une unification. Une dissolution du FPÖ de Carinthie n’était pas envisageable pour Harald Jannach.
Harald Jannach
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Deux dirigeants de pro NRW présents lors du congrès du FPÖ de Vienne.


Lors du congrès du FPÖ de Vienne ce dimanche à Vienne, la chef de file des élus de pro Köln (Pour Cologne) au sein du Conseil municipal de Cologne, Judith Wolter, et le secrétaire général de pro NRW, Markus Wiener, étaient présents.
Judith Wolter présente les salutations de pro NRW.
Le Président du FPÖ HC Strache et Judith Wolter.
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Umberto Bossi à Pontida : "le fédéralisme, c'est moi".


« Bossi à Pontida rassure son électorat : ‘le fédéralisme, c’est moi’ » (Rodolfo Sala, La Repubblica) :
« A Pontida, face à un auditoire scandant des slogans sécessionnistes, U. Bossi a clamé : ‘il y a un seul ministre pour le fédéralisme, c’est moi ; la nomination de Brancher n’a rien changé : on est passé du fédéralisme à la décentralisation’. Le chef de file de la Ligue veut rassurer son électorat, inquiet de la nomination d’A. Brancher comme ministre sans portefeuille pour le fédéralisme, vécue comme une mise à l’écart de la Ligue. Il faut rester avec le Cavaliere, il n’existe pas d’autre option sinon celle, catastrophique pour la Ligue, d’élections anticipées. Sous les drapeaux léghistes, le scepticisme est de mise : ‘sécession, sécession’, les cris continuent. Bossi rectifie : ‘liberté, liberté’, et pour calmer les rumeurs sur les divisions au sein du groupe dirigeant (un axe Calderoli-Tremonti en faveur de Brancher) il précise : ‘nous ne sommes pas comme les autres partis qui se chamaillent’. Du côté du PD, les réactions sont à l’unisson : ‘même Bossi envoie au diable le médiateur Brancher, en revendiquant son propre rôle sur le fédéralisme’. Pour Casini, le fédéralisme, ‘à commencer par les provinces, prévoit de nouveaux gaspillages et non des coupes’ et F. Rutelli (API) qualifie d’‘insupportable’ ‘le chantage sécessionniste de la Ligue’. »

« Le Cavaliere convoque les siens et travaille à un pacte en trois points-clefs pour la ‘trêve’ avec Fini » (Paola Di Caro, Corriere della Sera) :
« Au-delà de la loi sur les écoutes, où Berlusconi a du faire un n-ième pas en arrière après avoir dit qu’on ne changerait ‘rien’, un autre problème doit être réglé, d’une façon ou d’une autre : la relation avec Fini. Berlusconi a beau, en effet, toujours jurer que sa relation avec la Ligue est idyllique, la nomination de Brancher comme ministre pour la mise en œuvre du fédéralisme vise à ‘verrouiller’ une relation qui en a besoin. Avec le président de la Chambre, c’est bien plus compliqué ; mais Berlusconi est pragmatique et, bien qu’il ait des doutes sur la possibilité d’une paix avec Fini, il sait qu’il ne peut avancer ‘avec le Sénat qui fait les lois et la Chambre qui les défait : l’avenir de la législature est en jeu’. Bossi aurait donné cet argument à Berlusconi après un tête-à-tête ‘très utile’ avec Fini. Le bureau de présidence du PdL vérifiera à cet effet si les négociations toujours en cours entre les deux parties (avec d’un côté Bocchino et Augello pour Fini et, de l’autre, Alfano et Ghedini pour Berlusconi, plus les coordinateurs, et Cicchitto et Quagliariello) peuvent réellement mener à une normalisation entre majorité et minorité du PdL. Trois points sont sur la table pour une entente éventuelle : un parcours menant rapidement à un congrès (un an et demi maximum) avec des garanties pour la minorité, la création d’une commission interne au parti sur le fédéralisme et sa mise en œuvre, la présence de finiens dans les organes statutaires, pour que leurs instances soient écoutées sans qu’il faille à chaque fois négocier ou se disputer par quotidiens interposés. Nombreux sont ceux, au sein du PdL, qui sont en faveur de relations plus apaisées. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Le PVV de Geert Wilders en deuxième position dans un sondage.

Pays-Bas. Un sondage sur les intentions de vote des Néerlandais vient d’être réalisé. Les négociations en cours entre les partis politiques du pays en vue de former un gouvernement ont amené une partie des électeurs à modifier leurs intentions de vote. 15% des personnes interrogées voteraient autrement, si des élections avaient lieu maintenant.
Selon ce sondage Maurice de Hond publié dimanche , le Parti libéral (VVD) arriverait toujours en première position avec 29 sièges. Le PVV de Geert Wilders serait juste derrière en récoltant 28 sièges. Le PvdA (Parti socialiste / social-démocrate) arriverait en troisième position avec 27 sièges et le CDA (Parti démocrate-chrétien) en quatrième position avec 19 sièges.
Lors des élections pour la Deuxième chambre des Pays-Bas au début du mois de juin 2010, le VVD a obtenu 31 sièges, le PvdA 30 sièges, le PVV 24 sièges et le CDA 21 sièges.
Geert Wilders
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Le Vlaams Belang propose Bart Laeremans en tant que sénateur coopté.

Belgique. Le Conseil de parti du Vlaams Belang a décidé ce dimanche de proposer Bart Laeremans en tant que sénateur coopté. Il est à la tête du centre de connaissance du Vlaams Belang et est un spécialiste de la justice. Jusqu’aux élections du 13 juin 2010, il était député au Parlement national en tant que représentant de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Halle-Vilvoorde.

(Rappel: la désignation des sénateurs de communauté par les Conseils flamand et wallon doit respecter les rapports de force politique révélés par les résultats des élections sénatoriales directes qui viennent de se tenir. Ainsi, un parti représenté dans un Parlement de communauté, s'il a obtenu des sièges lors de l'élection directe, a le droit de nommer des sénateurs de communauté au prorata de son score à l'élection sénatoriale directe. Sa proportion de sénateurs au sein du groupe des sénateurs de Communauté est ainsi la même que la proportion de sénateurs qu'il a obtenue au sein du groupe des sénateurs élus directement.)
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20/06/2010
BZÖ : pas de mesures qui portent atteinte à la génération suivante.

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Heinz-Christian Strache confirmé tête de liste du FPÖ pour les élections à Vienne.


Le chef du groupe des élus du FPÖ au sein du Parlement de la ville de Vienne, Eduard Schock, et le Secrétaire général du FPÖ Harald Vilimsky ont pris la parole. Ils ont rappelé l’objectif du FPÖ visant à briser la majorité absolue du Parti social-démocrate (SPÖ) à Vienne.
Heinz-Christian Strache, le chef du FPÖ, veut devenir à moyen terme le numéro un à Vienne. Les élections de Vienne doivent constituer le début de l’ascension du FPÖ en vue de devenir un grand parti au sein de la capitale autrichienne. Il a déclaré : « Le SPÖ en première place n’est pas une loi de la nature ».
Lors de la dernière campagne électorale, le FPÖ a mené des actions défensives. Le combat en vue de l’élection du 10 octobre 2010 à Vienne est mené de manière offensive.
Face à la montée de la criminalité, HC Strache veut créer une garde de sécurité sur le modèle de la Bavière. Il veut instaurer le système de la « tolérance zéro pour les criminels ». Il vitupère l’augmentation des coûts à Vienne qui rend la vie impossible à une partie de la population de la capitale autrichienne.
Toujours selon Heinz-Christian Strache, le Parti social-démocrate qui gouverne Vienne n’est pas un parti social, mais un parti de spéculateurs sans scrupules de fonds financiers, de réalisateurs de privatisations sans retenue, d’impitoyables taxateurs. La seule alternative est le FPÖ en tant que parti social-patriotique.
Il se voit en tant que seul opposant au maire social-démocrate de Vienne. Il veut atteindre 20% des voix lors des élections du 10 octobre 2010, puis poursuivre la progression du FPÖ afin d’en faire, dans le futur, un grand parti à Vienne.
Heinz-Christian Strache a été réélu président du FPÖ de Vienne en obtenant 99,12% des voix des délégués. Il a été également confirmé, lors d’un vote à mains levées, tête de liste du FPÖ pour les élections de Vienne. La liste des candidats n’a pas été établie lors du congrès. La nouvelle direction réalisera celle-ci en été.
Parmi les mesures proposées par le FPÖ :
* Appartements communautaires plutôt qu’une aide à la Grèce
La gestion sociale-démocrate de Vienne est, selon le FPÖ, la cause principale de l’augmentation du nombre de personnes recevant une assistance sociale. 5000 habitations sociales doivent être aménagées chaque année.
* Une sécurité sociale pour les immigrants
Au sein de l’enseignement, il ne doit pas y avoir de classes qui comptent plus de 20% d’étrangers dont l’allemand n’est pas la langue maternelle. Deux systèmes de sécurité sociale doivent exister en parallèle : un pour les immigrants et un pour les autres.
* Pour les comtes, mythes et chants populaires
L’étude de la rhétorique et de la musique à l’école doit être accrue, cela en vue de préserver l’identité autrichienne.
* Contre la Ghettoïsation
L’installation de centres islamistes doit être évitée. L’allemand doit être la langue utilisée au sein de l’école, aussi en dehors des cours. Les crèches gratuites doivent être réservées aux Autrichiens et ressortissants de l’Union européenne.
* Autres mesures
Parmi les nombreuses propositions du FPÖ se trouve l’instauration d’une commission en vue d’enquêter sur l’octroi par la ville de Vienne de nombreuses subventions à des organisations proches du SPÖ. Une loi en vue de réguler la prostitution à Vienne est également indispensable.
Le FPÖ exige également que l’hommage à Staline « Dans cette maison habitat en janvier 1913 J.W. Staline. Il écrivit ici son ouvrage significatif Le marxisme et la question nationale », datant de 1949, ne reste plus sans commentaires additionnels.
HC Strache
Voir la vidéo (en allemand) du congrès : http://www.youtube.com/watch?v=KJtDEdCjCkw&feature=player_embedded
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Le président du FPÖ de Carinthie désire un vote des membres sur l'accord avec le FPK.


Le Président du FPÖ de Carinthie, Harald Jannach, désire que les membres de son parti en Carinthie soient amenés à se prononcer, lors d’un vote, sur cet accord. Le vote pourrait conduire à la dissolution du FPÖ de Carinthie et à l'intégration de ses membres au sein du FPK.
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19/06/2010
Caricature du Vlaams Belang à propos de l'interdiction de l'apéro de Paris.


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pro Deutschland est interdit de compte en banque à la Caisse d’épargne de Berlin.


La section berlinoise du mouvement de citoyens pro Deutschland (Pour l’Allemagne) s’est vue refusée l’ouverture d’un compte en banque auprès de la Caisse d’épargne de Berlin. Celle-ci a refusé de communiquer à pro Deutschland la raison du refus. L’organisme financier est pourtant tenu de mettre un compte à la disposition des clients potentiels.
La raison réelle de ce refus est la proximité de la Caisse d’épargne avec les milieux politiques.
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18/06/2010
Umberto Bossi entre en scène.


« L’entrée en scène de Bossi sur le terrain accidenté de la loi sur les écoutes ouvre la phase 2 de la stratégie d’encerclement de Fini et la tentative de recoller les morceaux de la majorité, à partir de ses deux extrêmes. Bossi et Fini ne se sont jamais aimés. Le débat, hier, entre les deux hommes a dû être pour le moins franc. Le leader léghiste s’est présenté au président de la Chambre en médiateur et non en ambassadeur de Berlusconi. Conclusion : si la stratégie de Fini n’est pas d’en finir purement et simplement avec le texte, on peut discuter d’amendements visant à l’améliorer et à l’adopter vite, en le renvoyant au Sénat pour l’examen final. D’ici là, Berlusconi s’occuperait d’approfondir avec Napolitano tous les points soulevés jusqu’ici pour que le Quirinal puisse ensuite promulguer la loi. En deux semaines, le problème serait réglé. Un tel parcours consensuel donnerait à Fini le dernier mot sur un texte qu’il n’a jamais vraiment fait sien, à Berlusconi d’éviter un report ultérieur et à Bossi la possibilité – par-delà le mérite d’avoir ramené la paix au sein de la majorité – de demander un coup d’accélérateur sur la ‘manœuvre’ budgétaire et des garanties précises sur la mise en œuvre du fédéralisme, réforme qui intéresse la Ligue plus que tout depuis toujours. »
« La prudence de Bossi et l’impasse fédéraliste » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) :
« Parmi les problèmes de la législature, le fédéralisme fiscal, au premier plan, explique l’activisme récent de Bossi. Le chef de la Ligue avance sur une pente raide : d’un côté, sa loyauté envers Tremonti, allié historique, de l’autre, les revendications des régions, se sentant écrasées par les coupes. L’écart habituel entre centre et périphérie se décline aujourd’hui sous une forme nouvelle, la Ligue étant désormais un parti de gouvernement solide : à Rome et, depuis peu, en Vénétie et au Piémont, importantes régions du Nord. Naguère, Bossi aurait livré bataille et défendu coûte que coûte, si besoin jusqu’à la révolte, la loi sur le fédéralisme fiscal, taxant ses opposants de sabotage. Mais le cadre est tout autre aujourd’hui : en bien, peut-être, car Bossi, plus prudent et réaliste qu’autrefois, acquiert une épaisseur politique notable et pourrait avoir un rôle crucial à l’avenir. A y regarder de près, c’est à l’évidence Bossi qui a mis sur la touche la loi sur les écoutes. Il était clair pour chacun – sauf Berlusconi, étrangement – que cette loi posait problème à la majorité. Le grand compromis que Bossi doit aider à définir est celui entre rigueur tremontienne et malaise nordiste, rude tâche. La vraie question : la crise et les coupes consécutives rendent-elles le lancement du fédéralisme plus proche ou plus lointain ? La thèse d’une réforme à coût nul est très contestée. Bossi sait que le temps de la propagande est passé. Le fédéralisme ne verra le jour que si quelqu’un sait parler au pays un langage de vérité : quels en seront les coûts, les bénéfices – et donner, surtout, des délais sûrs. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Le BZÖ propose le chèque pour demandeur d'asile.

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Le FPÖ du Burgenland renonce à lancer une "attaque" contre le résultat des élections.

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Pro Köln mène une action contre la fermeture d'un bureau de poste.


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17/06/2010
Belgique : nomination d'un informateur.
Belgique. Bart De Wever, le président de la N-VA, le parti national-centriste flamand qui a gagné les élections en Flandre, a été désigné informateur par le roi.
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Geert Wilders accuse le Parti démocrate-chrétien de bloquer la formation d’un gouvernement de droite.

Pays-Bas. Un informateur du VVD (Parti libéral de droite) est en action, afin de sonder les différents partis politiques en vue de former un gouvernement.
Geert Wilders, le chef de file du PVV, accuse le CDA (Parti démocrate-chrétien) de bloquer la formation d’un gouvernement de droite : CDA – VVD – PVV.
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Pro NRW : la manifestation du 17 juillet 2010 à Dortmund-Hörde autorisée par la police.
La manifestation planifiée par pro NRW, le 17 juillet 2010, à Dortmund-Hörde, contre le projet contesté de construction d’une mosquée, est autorisée par la police. Une réunion de concertation réunissant les responsables de la police de Dortmund et les organisateurs de la manifestation a eu lieu aujourd’hui.
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