08/04/2010
La direction de l'UDC tient à réaffirmer le droit établi du parti à un deuxième siège au Conseil fédéral (gouvernement).
![UDC.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/00/1637914501.19.jpg)
La direction de l'UDC tient à réaffirmer le droit établi du parti à un deuxième siège au Conseil fédéral. Le principe de la concordance confirme en effet clairement le droit de l'UDC à un siège supplémentaire au gouvernement national. L'UDC fera de toute manière valoir ce droit à la prochaine vacance au Conseil fédéral, qu'elle soit la conséquence de la démission d'un conseiller fédéral socialiste ou radical, peu importe.
L'UDC s'engage depuis toujours pour le principe de la concordance. Avec 28,9% des suffrages obtenus aux dernières élections fédérales, elle est de loin le premier parti politique de Suisse. Le PS suit avec une part électorale de 19,5% (29,3% si on y ajoute les Verts), le PLR avec 17,7% et le PDC avec 14,5%. L'UDC a ainsi clairement droit à un deuxième siège au Conseil fédéral; elle est aujourd'hui nettement sous-représentée avec un seul mandat. Lors de la dernière vacance, elle avait laissé la priorité au PLR. Elle fera donc valoir son droit à la prochaine démission du Conseil fédéral. Il appartiendra aux organes du parti et du groupe parlementaire de choisir le candidat quand le moment sera venu.
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07/04/2010
Katyn : changement dans les rapports entre la Russie et la Pologne.
![Russie unie.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/02/317179875.2.jpg)
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Bossi au président du Conseil : ‘ les réformes doivent démarrer mais en accord avec le centre gauche’.
![Le Peuple de la liberté.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/01/1379935555.26.jpg)
![Ligue du Nord.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/02/1174603390.16.jpg)
« La ‘mise-en-scène’ léghiste ne doit pas être prise à la lettre, c’est la substance qui compte » (Stefano Folli, Il Sole 24 ore) :
« Derrière la polémique sur la revendication par la Ligue de la ‘mise-en-scène des réformes’ – à travers l’entretien de Maroni au Corriere – il y a un point crucial, qui a plané hier soir sur le dîner entre Berlusconi et Bossi à Arcore : nous assistons à la réalisation du scénario post électoral – inévitable vu le résultat – avec les débuts de la ‘nouvelle’ Ligue dans un rôle national. La Ligue du nord souhaite suivre pas à pas l’itinéraire réformateur et contribuer à en fixer le calendrier et les priorités, en définissant ou, mieux, en guidant le dialogue parlementaire avec l’opposition. Le terme de ‘mise-en-scène’ ne doit donc pas être pris à la lettre, le rôle de metteur-en-scène revenant au président du Conseil, mais dans la substance cela indique l’intention léghiste de ne pas se laisser reléguer aux seconds rôles et de talonner Berlusconi de près. Il n’est pas question de conserver le ministère de l’Agriculture ou de revendiquer la mairie de Milan : les véritables objectifs de Bossi sont en fait les réformes, leur parcours et, par conséquent, la relation avec l’opposition. Sur ce dernier point surtout, Bossi ne veut pas laisser faire Berlusconi et pour deux raisons : l’extrême défiance de ce dernier vis-à-vis de quelque accord que ce soit avec l’opposition d’abord, et Berlusconi demeure, ensuite, la personne avec laquelle l’opposition a le plus de difficultés à dialoguer sur le fond – présidentialisme, etc. Les interventions de Maroni ou de Calderoli doivent donc être vues comme autant de signaux envoyés au centre gauche pour qu’il comprenne qu’au sein de la majorité certains tissent une toile qui inclura les différents aspects du fédéralisme et le renforcement du gouvernement central. Un rôle central se profile pour le président de la Chambre : Fini sera déterminant dans la triangulation majorité-opposition-Quirinal. Le scénario actuel impose donc que Bossi et le cofondateur du PdL s’entendent. »
« Bossi au président du Conseil : ‘ les réformes doivent démarrer mais en accord avec le centre gauche’ » (Ugo Magri, La Stampa) :
« Au dîner d’Arcore, hier, Calderoli a présenté son projet de nouvelle Constitution, basée sur le fédéralisme et le présidentialisme à la sauce française. Plus encore que le contenu, c’est la méthode qui lui tient à cœur : la Ligue veut un large accord pour éviter un référendum comme celui de 2006, fatal. Le PD serait donc impliqué dans les négociations. Le Cavaliere est sceptique mais il veut éviter d’heurter Fini et encore moins Bossi – d’accord sur ce point avec le président de la Chambre. Sur l’Agriculture, par contre, grande discussion : Berlusconi défend Galan, auprès duquel il a ‘pris un engagement’ mais, surtout, il ne veut pas donner l’impression de se plier à tous les desiderata de la Ligue du nord. En privé, par ailleurs, Berlusconi s’est montré très en colère suite à l’entretien de Maroni au Corriere – voulant donner la paternité des réformes à la Ligue – et il a donné son aval pour que ceux qui le souhaitaient, au sein du parti, répliquent. Le magazine web de la fondation finienne FareFuturo exhortant le PdL à ‘frapper un coup pour ne pas tous mourir léghistes’ a été attaqué permettant aux dirigeants PdL (de Bondi à Cicchitto ou Gasparri) de remettre les choses au clair, également vis-à-vis de la Ligue, en réaffirmant que ‘la mise en scène des réformes en revient entièrement au PdL qui a fait des miracles lors des élections’. Au nom de la fondation, Urso a pris ses distances de l’article Internet et non pas pour calmer les dirigeants du PdL mais pour une autre raison, liée à la stratégie finienne : il semblerait que contrairement au président du Conseil, Fini ait apprécié la sortie de Maroni, notamment sur le semi-présidentialisme à la française. En gros, il serait erroné de voir le PdL assujetti à la Ligue, c’est plutôt la Ligue qui, pour une fois, adhère aux positions d’AN et de Fini. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
22:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
PVV : le coût de l'immigration.
![PVV.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/00/712637630.18.jpg)
Pays-Bas. L’afflux d’étranger non-Ouest-Européens coûte annuellement entre 6 et 10 milliards d’euros aux Pays-Bas. C’est ce qui résulte d’une étude menée par le bureau scientifique Nyfer à la demande du PVV.
22:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Leefbaar Rotterdam va participer à la gestion de deux quartiers de Rotterdam.
![Leefbaar Rotterdam.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/00/01/669348542.2.jpg)
Leefbaar Rotterdam, D66 et le VVD ont conclu un accord en vue de gouverner le quartier de Prins Alexander. Frans van der Hilst et Patrick Meijer représenteront Leefbaar Rotterdam au sein de l’exécutif, qui compte quatre membres.
Leefbaar Rotterdam, le VVD, D66 et le CDA ont conclu un accord en vue de gouverner le quartier de Hillegersberg-Schiebroek. Dea de Coninck de Leefbaar Rotterdam reçoit le portefeuille du bien-être et de l’environnement. Le nouvel exécutif sera installé le 13 avril 2010.
18:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Réaction du Parti libéral allemand.
Allemagne. Le FDP, le Parti libéral (centriste) allemand, a réagi aux attaques du Président de la confédération des syndicats Michael Sommer qui a prétendu que le FDP dévie vers la droite populiste.
Le vice-président du groupe parlementaire du FDP, Patrick Döring, a déclaré au Hamburger Abendblatt « Je me demande si Monsieur Sommer a encore en vue les intérêts des travailleurs. » et « Ça en dit en tout cas beaucoup sur notre pays, quand un parti qui promeut moins de charges fiscales pour la classe moyenne est assimilé à la droite populiste ». et encore « faire un parallèle entre le Parti libéral allemand et le FPÖ autrichien est un détournement » puis « Cette déclaration est clairement populiste et endommage la démocratie. »
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06/04/2010
Nouveau livre d’Eva Herman.
Allemagne. Quelle est la liberté d’expression et la tolérance à l’encontre de ceux qui pensent autrement, au sein des médias allemands ?
C’est à cette question que tente de réponde Eva Herman dans son nouveau livre en allemand intitulé Die Wahrheit und ihr Preis. Meinung, Macht und Medien. (La vérité et son prix. Opinion, pouvoir et média.)
Eva Herman est connue en Allemagne en tant que présentatrice appréciée du Tagesschau (journal télévisé) durant de nombreuses années. Elle a émis des idées qui ne sont pas conformes à la vision féministe classique. Suite à ses prises de positions, elle a subi les attaques des milieux féministes et fait l’objet d’une chasse aux sorcières. Ses prises de positions ont été scandaleusement mésinterprétées et assimilées à des positions proches de celles du national-socialisme sur la question. Son employeur, la NDR, l’a, suite à ce tumulte, renvoyée.
Elle a ensuite participé au célèbre show télévisé de Johannes-B.-Kerner. Sous les yeux d’un million de téléspectateurs, elle y a fait l’objet d’une sorte de procès en inquisition qui a mené à la destruction de sa carrière. Elle est devenue « Persona non grata » dans les médias.
Elle raconte la façon dont elle a vécu les évènements.
![2.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/00/460912883.4.jpg)
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Italie : les sujets les plus urgents : emploi, retraites, fiscalité.
![Le Peuple de la liberté.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/01/1379935555.25.jpg)
![Ligue du Nord.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/02/1174603390.20.jpg)
« Le jour des régionales, j’étais à Otawa pour le G8. Mes collègues sont venus me demander ce qui se passait, et ont évoqué le soi-disant déclin de Berlusconi… J’ai répondu que ce n’était ni L’Economist ni le Financial Times qui décidaient de la politique italienne. L’Italie a été pendant longtemps un modèle d’instabilité, mais Berlusconi a gouverné pendant huit ans au cours de ces dix dernières années et nous sommes devenus un exemple de stabilité. Pour expliquer les réformes aux Italiens nous utilisons la toile, les réseaux sociaux. Notre relation avec le Quirinal est bonne, Napolitano est un Président sur lequel nous pouvons compter. Je suis aussi convaincu que Berlusconi saura reconnaître la nécessité d’un parcours commun avec nos adversaires. Fini et Berlusconi ont compris tous les deux que le PdL est plus fort grâce à la diversité de ses opinions, l’important est d’arriver à prendre une décision. Quant à la Ligue, chapeau ! Elle est partout sur le territoire pour s’occuper des problèmes des gens. On ne peut pas en dire autant du PdL. Il va falloir nous montrer meilleurs qu’eux ou nous leur laisserons les clefs du pouvoir. »
.
Entretien avec R. Maroni, ministre de l’Intérieur, dans le Corriere Della Sera – « Le semi présidentialisme à la française et tout de suite la réduction des parlementaires » :
« C’est la Ligue qui doit mener les grandes réformes constitutionnelles. Nous en sommes capables et nous sommes prêts à les faire. Nous rencontrerons sans doute quelques résistances de la part de ceux qui croient encore que nous sommes grossiers et sans culture, mais Berlusconi sait qu’il ne peut confier les réformes qu’à la Ligue. Le gouvernement s’est renforcé grâce à notre victoire. Les priorités : Etat fédéral et beaucoup de compétences aux régions. Nous ferons approuver les réformes par les deux tiers du Parlement. Pour nous le PD est un interlocuteur indispensable. Nous avons déjà mené à bien les réformes des retraites et du social, Bossi et Calderoli vont faire le reste. Je suis convaincu qu’il faut arriver à une véritable séparation des carrières, en sauvegardant l’autonomie de la justice. Mais il faut réformer une justice malade de lenteur. Bossi est candidat à la mairie de Milan. Nous n’écartons pas totalement l’idée d’un candidat léghiste à Naples, peut-être qu’alors les choses commenceront à fonctionner… »
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Entretien avec I. La Russa, ministre de la Défense et coordinateur du PdL, dans le Corriere della Sera de dimanche – « Milan et l’Agriculture sont à nous, Bossi le sait » :
« La Ligue n’a plus besoin, aujourd’hui, de jouer à la fois les partis de lutte et de gouvernement, elle doit se comporter de manière responsable, en prenant conscience que les choses se décident ensemble. Il n’y a pas à discuter le fait que le candidat à la mairie de Milan doit être l’expression du PdL, quant à l’agriculture, il y a un pacte à respecter : il était prévu qu’en cas de double victoire en Vénétie et dans le Piémont, la Ligue aurait laissé le ministère. Il est vrai qu’elle a bien mené sa campagne électorale, mais elle n’a eu à couvrir que 3 régions et nous, 21, et nous sommes bien plus présents dans les grandes villes. Le PdL doit équiper le parti différemment selon le territoire : il doit bien choisir ses thèmes politiques, comme la sécurité et la lutte contre l’immigration clandestine dans le nord, par exemple. Nous pourrions envisager de créer trois groupes de coordination, pour le nord, le centre et le sud. Les réformes consensuelles peuvent se faire, mais si nous pouvons céder 25% de nos positions, l’opposition doit le faire à hauteur de 50%. Je suis pour un présidentialisme à l’américaine, mais l’important est que le processus soit guidé par Berlusconi, Bossi et les présidents des chambres. »
(Traduction: ambassade de France à Rome)
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André Glucksmann : « Allemagne, le coin que Poutine enfonce en Europe ».
![Russie unie.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/01/317179875.jpg)
« L’Union européenne se trouve aujourd’hui en plein chaos. L’époque du fameux ‘couple franco-allemand’ est dépassée. Désormais, ‘la locomotive’ fait des embardées si elle ne déraille pas complètement. Les gouvernements allemand et français acceptent que s’instaure entre eux une concurrence coûteuse et acharnée. L’Allemagne ne limite pas ses ambitions aux frontières de l’Euroland, elle nourrit de plus vastes desseins. Il ne faut pas attribuer uniquement le tropisme russe à la cupidité du socialiste Schröder qui, en trente jours, s’est vu propulsé de la Chancellerie allemande au conseil d’administration poutinien de Gazprom. L’austère Angela Merkel n’a pas voulu, ou pas pu, empêcher l’entente toujours plus étroite entre Moscou et Berlin. Les industriels allemands ont le regard vissé sur le lucratif ‘Far East’ où s’annonce une gigantesque modernisation, de Kaliningrad à Vladivostok. Les manières fortes de Poutine ne suscitent pas la même réprobation chez les allemands que la guerre de Bush en Irak. La Russie bénéficie en Allemagne d’une extraordinaire extraterritorialité morale en partie due aux complexes de culpabilité et de remords post-hitlériens et pour l’autre, par respect de la force et du souvenir cuisant de l’échec de Stalingrad. Adieu Paris, bonjour Moscou. A Berlin l’intendance, à Paris les beaux discours vains. Les experts russes qui n’ont jamais cru possible une ‘communauté européenne’ crient victoire. »
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(Traduction : ambassade de France à Rome)
20:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
UDC Suisse : "Schengen: fermer les yeux et refouler".
![UDC.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/00/00/1637914501.19.jpg)
Sous le titre technique de "les détentrices et détenteurs d'un visa D peuvent désormais voyager dans tout l'espace UE", le Conseil fédéral a accepté la semaine dernière sans coup férir nouveau un développement du droit Schengen. Le nouveau régime facilite l'entrée des étrangers en Suisse et réduit encore une fois les moyens de la Suisse de contrôler la migration. Ce que le Conseil fédéral ne dit pas, c'est que depuis son adhésion à Schengen il y a un an et demi la Suisse a dû reprendre plus de 100 développements du droit Schengen. Le Conseil fédéral préfère ignorer cet aspect, tout comme il tait soigneusement les coûts énormes que l'accord de Schengen a déjà entraîné pour la Suisse. Le dossier Schengen est marqué par des dissimulations et cachotteries systématiques.
Dans ses explications de vote avant le scrutin sur Schengen, le Conseil fédéral avait promis davantage de sécurité et des économies substantielles. De plus, cet accord protégerait la souveraineté et la démocratie directe. La réalité est une fois de plus très différente. Depuis la fin 2008, la Suisse a été contrainte de reprendre plus de 100 développements du droit Schengen. C'est dire la perte de souveraineté qu'elle a subie. Des décisions prises autrefois par le peuple ont passé aux oubliettes, tout comme les instruments qui permettaient de contrôler la migration, notamment en provenance des pays balkaniques. Quant à la sécurité accrue que nous apporterait prétendument Schengen, elle se lit dans la statistique policière criminelle: 14% des délinquants arrêtés en Suisse sont desdits touristes criminels. Les régions frontalières souffrent de plus en plus de la suppression des contrôles aux frontières. En 2008 déjà, le Conseil fédéral a été contraint d'admettre qu'au lieu des coûts annuels de 7,4 millions de francs devisés pour l'application de l'accord de Schengen, il fallait compter quelque 50 millions. En réalité, le coût total des diverses adaptations dépasse sans doute largement cette somme. Le Conseil fédéral préfère ne pas en parler. Sa politique est de passer systématiquement sous silence les conséquences déplaisantes de l'accord de Schengen.
Voie libre pour les requérants d'asile?
Un exemple illustrant la tactique de dissimulation du Conseil fédéral: l'adaptation du 20 janvier 2010. Sous le titre de "L'ordonnance sur l'établissement de documents de voyage pour des personnes étrangères entre en vigueur le 1er mars 2010", le Conseil fédéral a en réalité annoncé l'adaptation des bases légales pour l'introduction des données biométriques dans les passeports et documents d'identité conformément à l'accord de Schengen. Dans son communiqué de presse rédigé en termes très techniques, le Conseil fédéral passe sous silence qu'il assouplit simultanément les restrictions de déplacement pour les personnes dont la demande d'asile est pendante et pour les personnes admises provisoirement. Ces assouplissements dépassent les exigences de Schengen. Pourquoi des personnes admises provisoirement, donc des requérants d'asile dont la demande a été refusée parce que non motivée, mais qui ne peuvent pas être renvoyées dans leur pays d'origine, pourraient-elles voyager librement à l'étranger sans avoir à indiquer la raison de leur déplacement? Pourquoi des requérants d'asile auraient-ils tout à coup le droit de participer à des manifestations sportives et culturelles à l'étranger? Et pourquoi le Conseil fédéral ne dit-il pas que ces adaptations augmentent nettement l'attractivité de la Suisse comme pays d'asile? Il fallait comparer dans les détails l'ancien texte de l'ordonnance à la version modifiée pour se rendre compte de ces modifications (Ordonnance sur l'établissement de documents de voyage pour des personnes étrangères).
La politique de migration de la Suisse devient de plus en plus une politique de dissimulation.
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Union valdôtaine : après les élections régionales.
Voici un communiqué d'Ego Perron, le président de l'Union valdôtaine :
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Après les élections régionales
Je ne veux pas faire à travers les pages de « Le Peuple Valdôtain » de longs commentaires sur les élections régionales italiennes qui viennent de se terminer. Je pense qu’audelà de certaines analyses un peu forcées, les données sont claires et sans équivoque pour tout le monde.
La géographie politique italienne au niveau des Régions a radicalement changé. Si en plus nous ajoutons que, il y a quelque temps, on a voté dans la région du Frioul et en Sardaigne, où les Gouvernements de centre-gauche ont été battus, la situation est encore plus évidente : le centre-droite s’affirme dans tout le Pays. L’Union Valdôtaine prend acte de ce résultat et regarde de l’avant.
Il s’agit, malgré tout, d’un résultat auquel personnellement je tiens compte, comme je tiens compte d’un cadre politique national avec lequel, en tant que force politique qui agit et qui travaille pour les intérêts de la Vallée d’Aoste et des Valdôtains, nous sommes confrontés et nous devons dialoguer.
Un des mots qui circulent le plus dans les commentaires des leaders politiques nationaux est « maintenant, l’heure des réformes est arrivée ». Même le Président de la République Giorgio Napolitano souhaite que, dans les trois prochaines années pendant lesquelles il n’y aura pas d’élections, notre pays puisse trouver les convergences politiques pour affronter ce passage avec un climat de sérénité et de distension toujours dans la confrontation politique. L’une des prochaines réformes qui concernera les Régions, ce sera le fédéralisme fiscal, une expression qu’on emploie souvent et dont très peu de gens connaissent la vraie signification. Nous attendons de connaître les vrais contenus du fédéralisme fiscal, de connaître ce que cela signifiera pour notre Région, pour nos rapports financiers avec l’Etat, pour notre équilibre financier, en ce qui concerne même la possibilité de transférer des ressources aux Communes.
Et après, il y aura toutes les autres réformes, ce profond et radical processus qui, à ce qu’on dit, va redessiner radicalement la République italienne, les Régions, les organes constitutionnels, par exemple le fameux Sénat fédéral. A l’intérieur de ce processus nous prétendons, en tant que Vallée d’Aoste, d’être présents, de participer à la discussion, de nous asseoir à la table pour faire valoir nos raisons, de porter nos motivations et nos idées, d’y participer en tant que protagonistes et non pas de subir les décisions.
Pour une petite Région comme la nôtre, ce passage demande de la cohésion, demande d’unir toutes les forces qui veulent travailler dans cette direction. Les Parlementaires valdôtains devront travailler dans ce sens et être vigilants et engagés, le Gouvernement valdôtain et le Conseil de la Vallée auront le devoir d’être présents durant tous ces moments et à toutes les occasions de discussions pour faire valoir nos raisons et nos droits. Les forces politiques de la Vallée sont appelées à travailler, avec le sens des responsabilités, pour créer les conditions d’un dialogue et d’une confrontation qui puissent porter des bénéfices pour notre Autonomie.
L’Union Valdôtaine veut participer, dans l’intérêt de notre région, avec engagement et sens des responsabilités à ces processus, toujours dans l’intérêt supérieur de notre petite et merveilleuse communauté.
![1.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/00/02/1557692963.11.jpg)
14:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders n'estime pas que la demande d'interdiction du port du voile islamique au sein des administrations de Almere et Den Haag puisse constituer un blocage.
![PVV.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/00/712637630.17.jpg)
Il y a d’autres points importants du programme du PVV, qui peuvent servir de base à une négociation avec d’autres partis politiques, notament la sécurité, le combat de la criminalité et le rejet de l’islamisation de la société. Selon Geert Wilders, l’exigence du PVV à propos de l’interdiction du port du foulard islamique au sein des administrations des deux villes ne doit pas bloquer les négociations en vue de la formation de l’exécutif des deux villes.
14:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le BNP peut s’assurer de 12% des votes.
Royaume-Uni. Le quotidien The Independent a publié une analyse politique sur le BNP.
Une analyse réalisée au Royaume-Uni montre que le BNP peut s’assurer de 12% des votes et peut devenir une force permanente de la politique au Royaume-Uni. Le BNP touche les personnes qui n’ont plus d’espoir.
Les partis du système se sont aliénés la classe ouvrière blanche.
Les attaques des autres partis contre le BNP ne fonctionnent pas parce que ce qui est dit sur ce parti lors des attaques n’est pas conforme avec ce que les personnes voient du parti. Les membres du BNP se font connaître en balayant la neige, effaçant des graffitis, construisant une hutte de scouts,...
Le fait que le BNP soit exclu par les autres partis des médias (journaux, BBC,...) ne fonctionne plus, car le BNP mène une guérilla du marketing en utilisant l’internet.
Les personnes qui pensent voter pour le BNP sont celles qui ont été touchées durement par la globalisation. Celle-ci a été positive pour une partie de la population, mais un désastre pour ceux dont les emplois ont été délocalisés vers d’autres pays.
12:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2010
Le BZÖ ne participera pas aux élections pour le Parlement du Burgenland.
![BZÖ.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/01/1186920100.16.jpg)
Lors des même élections en 2005, le BZÖ n’était pas présent. Le BZÖ était alors un nouveau parti qui existait depuis six mois. Lors des élections municipales au Burgenland en octobre 2007, le BZÖ n’était également pas présent.
Le BZÖ a par contre été présent au Burgenland lors des élections législatives de 2008.
13:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Parti libéral allemand accusé de dérive populiste.
Le Président du DGB (Deutscher Gewerkschaftsbund / Fédération des syndicats allemands) Michael Sommer a mis en garde face à la tendance populiste de droite qui, selon lui, se développe au sein du FDP, le Parti libéral (centriste) allemand. Il a déclaré qu’en Autriche un Parti libéral a connu la même dérive (le FPÖ sous Joerg Haider).
Le danger que le FDP prenne, selon lui, une direction populiste est grande. Sous l’influence de l’ancien vice-chancelier allemand Jürgen Möllemann, le FDP a déjà, dans le passé, émis des idées populistes.
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(page Wikipedia sur Jürgen Möllemann : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%BCrgen_M%C3%B6llemann)
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03/04/2010
Salutations de Martin Graf en Bosnie.
![new FPO.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/02/1005425526.23.jpg)
![1.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/00/1557692963.7.jpg)
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Heinz-Christian Strache rencontre le maire adjoint de Moscou.
![new FPO.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/00/00/1005425526.28.jpg)
![1.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/02/1557692963.7.jpg)
![1.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/01/1557692963.12.jpg)
![1.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/01/1557692963.13.jpg)
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Représentants du FPÖ à Skopje.
![new FPO.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/00/01/1005425526.20.jpg)
![1.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/00/1557692963.7.jpg)
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02/04/2010
Heinz-Christian Strache rencontre Gogi Topadse.
Autriche. Le 5 mars 2010, le chef du FPÖ Heinz-Christian Strache et le Président du parti d’opposition géorgien Mretsveloba Gadaarchens Sak'art'velos (მრეწველობა გადაარჩენს საქართველოს / Industry save Georgia / Industrie sauve la Géorgie) Gogi Topadse ont donné une conférence de presse commune.
Heinz-Christian Strache et Gogi Topadse sont candidats à un poste de maire. Gogi Topadse en mai 2010 à Tbilissi et Heinz-Christian Strache à Vienne. Topadse a rendu hommage à la position du FPÖ (neutralité) lors de la crise ossète.
Le thème de la conférence de presse a été : « Partenariat entre Vienne et Tbilissi pour une collaboration possible après des élections au sein des deux villes».
Gogi Topadse et Heinz-Christian Strache donnent un conférence de presse à Vienne.
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Ligue du Nord et Peuple de la Liberté.
![Ligue du Nord.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/02/1174603390.15.jpg)
Entretien avec R. Calderoli, ministre pour la Simplification, dans Il Giornale – « La Ligue ? Avec les hauts et les bas du PdL, c’est la bouée de sauvetage du président du Conseil » :
« C’est l’entente parfaite entre le Cavaliere et U. Bossi, un tandem très réussi : Berlusconi a annoncé qu’il quittera la politique le jour où Bossi se retirera. Il faut profiter du fait que nous avons devant nous 3 ans sans élections pour établir une feuille de route ensemble, Gianfranco Fini compris, bien sûr. C’est aussi une occasion pour le PD de sortir de l’ombre, Bersani est intelligent et je suis certain qu’il répondra positivement. Le présidentialisme à la française est ce qu’il y a de mieux pour l’Italie. Elire le président au suffrage universel, c’est la vraie démocratie. Tremonti travaille depuis longtemps à la réforme fiscale et les projets en chantier verront bientôt le jour – le 1er en mai, avec le décret sur le fédéralisme domanial, ce qui signifie des dizaines de milliards de rentrées pour les collectivités locales, sans aggraver la pression fiscale. »
« De la pilule aux valeurs, Zaia en fait plus que Cota : ‘je veux suivre le Pape’ » (Il Foglio) :
« Le nouveau président de la région Vénétie explique la nouvelle entente de la Ligue avec le Vatican. ‘Nous sommes mieux placés que les autres pour interpréter la sensibilité des catholiques. En tant que catholique, je vais tout faire pour empêcher que la pilule abortive Ru486 n’arrive dans les hôpitaux. Je pense que le Pape dit des paroles sages en se prononçant contre l’avortement et en demandant de continuer à lutter en faveur de la vie, même au détriment d’une loi en vigueur. La Ligue incarne les valeurs chrétiennes qui ont fait notre histoire, notre territoire. La défense de la vie en fait partie et, s’il le faut, nous nous battrons. Je veux agir selon ma conscience et suivre le Pape’. Piémont, Lombardie et Vénétie, Cota, Formigoni, Zaia : l’axe du Nord est un axe de plus en plus en accord avec le Vatican. ‘En Vénétie, le résultat des élections nous montrent qu’une partie de l’électorat modéré et catholique nous a choisi’. »
« Le PdL choisit la ligne de la prudence » (Maria Corbi, La Stampa) :
« R. Polverini, nouvelle présidente du Latium, qui a eu l’appui de l’Eglise pendant la campagne électorale, contre E. Bonino ‘l’hérétique’, coupable d’avoir été active dans la lutte pour le droit à l’avortement, a choisi la voie de la prudence : ‘je ferai mon possible pour défendre la vie dans le respect des lois’, a-t-elle dit. Un choix bien différent de celui des nouveaux présidents léghistes, Cota et Zaia. Les présidents de régions PdL s’alignent plutôt sur le choix de R. Polverini. R. Formigoni rappelle qu’il a toujours défendu la vie, tout en respectant la santé des femmes et la loi 194. F. Cicchitto, chef de groupe PdL à la Chambre, avertit les nouveaux présidents : ‘il faut maintenir la ligne de conduite qui avait été décidée, sur la gestion hospitalière de la pilule du lendemain dans le respect de la loi 194’. Le sens des responsabilités implique de trouver des solutions qui ne soient pas source de division pour notre société’. »
« Premier problème pour Berlusconi : démontrer que le meneur de jeu n’est pas la Ligue » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) :
« Silvio Berlusconi se retrouve face à un problème important : il doit démontrer aux Italiens que c’est lui, le président du Conseil, qui mène le jeu dans le pacte qui le lie à Bossi. Il ne peut se permettre de laisser le sceptre du parti le plus réformateur à la Ligue – à part sur le fédéralisme. Ce ne sera pas facile mais l’alliance compétitive avec les léghistes l’impose, d’autant qu’un premier signal arrive des deux nouveaux gouverneurs du Piémont et de Vénétie, Cota et Zaia, qui ont pris une position intransigeante sur la pilule abortive, annonçant qu’ils ne la mettront pas en vente : c’est sans doute une ligne qui plaît à l’Eglise mais elle va à l’encontre des normes de l’Etat – notamment la loi 194 régulant l’avortement. En Lombardie par exemple, le catholique Formigoni a prévu que cette pilule soit administrée sous contrôle médical dans un hôpital. Les deux néophytes ont changé les choses sans en parler avec leur allié Berlusconi et sans crainte des conséquences mais démontrant toutefois combien la Ligue va à son propre rythme et suit sa propre logique. Voilà pourquoi Berlusconi tente de récupérer tout le mérite de la ‘grande réforme’ : un triptyque ambitieux comprenant la réforme de l’Etat (fédéralisme et présidentialisme), justice et fiscalité. Nous verrons qui mènera concrètement le jeu. La Ligue voudra probablement avant tout vérifier l’orientation du centre gauche. Pour le moment, Bersani laisse la porte ouverte, tout en demandant une discussion au Parlement. Le PD devra aller au-delà de ce jeu tactique. Au moment où Berlusconi s’empare de ‘Facebook’ pour communiquer, les démocrates doivent apparaître moins conservateurs et moins bridés. Plus qu’une ‘agressivité’ plus importante – comme le voudrait Veltroni – une capacité réelle de se mesurer au centre droit sur le terrain des réformes, y compris en tenant compte de toutes les conséquences du fédéralisme léghiste, serait nécessaire. »
(Traduction : ambassade de France à Rome.)
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Krisztina Morvai choisie parmi 3 dirigeants politiques hongrois.
![Jobbik.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/00/02/1601325144.2.jpg)
20:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Barbara Rosenkranz présente son programme en matière de sécurité.
![new FPO.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/01/1005425526.20.jpg)
19:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
pro NRW : 2.500 affiches placées en une heure.
![pro NRW.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/01/1001403756.6.jpg)
17:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Négociations entre le FPK et le FPÖ : deux à trois semaines de plus.
![FPK.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/02/1616831844.6.jpg)
![new FPO.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/02/1005425526.29.jpg)
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01/04/2010
Italie : la nouvelle géographie du vote.
« Berlusconi verrouille le PdL : ‘la Constitution doit être changée tout de suite’ » (Ugo Magri, La Stampa) :
« Berlusconi réunira tout au long d’avril toutes les instances du PdL, voulant unir le parti et éviter le ‘feu ami’. Ceux qui sont d’accord avec lui et les autres pourront s’exprimer librement, un festival de démocratie jamais vu de mémoire PdL. A la fin, un vote aura lieu sur les choses à faire dans les 3 ans qui viennent, de la fiscalité à la justice, du fédéralisme fiscal à la réforme de la Constitution. Tous jurent qu’il ne s’agit pas de mettre Fini dos au mur mais que ce sursaut démocrate est une main tendue pour que le cofondateur du PdL puisse participer pleinement à la décision. Pour la réforme de la Constitution, des marges de manœuvre devraient être données aux groupes parlementaires, à commencer par le Sénat où Gasparri tentera de tendre la perche à l’opposition. Berlusconi éviterait volontiers le dialogue mais il y a la Ligue et elle souhaite des réformes partagées. De son côté, le PD craint de se faire prendre à contrepied, notamment sur le présidentialisme, par le gouvernement. »
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« La nouvelle géographie du vote » (Luca Ricolfi, La Stampa) :
« Selon Berlusconi, les électeurs ont récompensé son gouvernement. Ce n’est pas exact puisque son parti a perdu des voix, en valeur absolue et en pourcentage, par rapport aux européennes et aux législatives. Et les pertes du PDL ne sont pas compensées par le succès de la Ligue : l’avance du centre droit sur le centre gauche s’est réduite de moitié par rapport à 2008-2009, passant de 5-6% à 2-3%. Bersani a-t-il raison, alors, de parler d’‘inversion de tendance’ ? Non. Une légère faiblesse de la majorité gouvernementale lors d’élections locales à mi-mandat est naturelle ; elle signifie seulement que les électeurs sont sortis de la lune de miel et réclament que le gouvernement honore ses engagements. Pour le PD, si on fait bien les comptes, on observe un nouvel affaiblissement. Le pouvoir d’attraction du PD ne s’accroît pas et le parti est à un minimum historique. Rien à voir, donc, avec une inversion de tendance. Mais il y a deux nouveautés remarquables : 1/ le triomphe du parti du mécontentement, aux dépens du bipartisme : le score cumulé des deux principaux partis dépasse à peine 50 % des voix exprimées – mais 29 % seulement des inscrits ; 2/ la répartition géographique du succès de la Ligue, dont le succès est étroitement lié au dynamisme économique des territoires : pénétration forte dans les régions les plus productives, moindre dans les régions bénéficiant de la solidarité nationale (dont la Ligurie, malgré l’idée léghiste du ‘quadrilatère du Nord’). Les régionales ébauchent une carte politique inédite : au Nord, les quatre grandes régions les plus productives, riveraines du Pô, où la Ligue perce – le Piémont vient d’entrer dans le club et l’Emilie-Romagne pourrait le rejoindre ; au centre, la classique zone rouge (qui inclut la Ligurie mais pourrait finir par perdre l’Emilie-Romagne) ; au Sud, le reste du pays, du Latium à la Sicile, où la Ligue ne peut s’enraciner car toutes ces régions produisent moins qu’elles ne consomment. »
(Traduction : ambassade de France.)
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