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07/05/2010

Berlusconi préoccupé recherche la trêve avec Fini.

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« Berlusconi préoccupé recherche la trêve avec Fini » (Ugo Magri, La Stampa) :
« Le Cavaliere a réuni l’équipe dirigeante du ministère de l’Economie et l’a assurée qu’il resterait le temps juste nécessaire pour consulter ses alliés et choisir un remplaçant. Il aimerait bien, pourtant, rester dans ce ministère qui s’occupe de développement économique, d’entreprises, de business alors qu’au Palais Chigi on est toujours sur des charbons ardents. Il minimise ses déclarations contre les juges mais craint l’émulation entre parquets, après leur succès dans l’affaire Scajola. Si la situation empirait, il aurait besoin de sa majorité unie, or tel n’est pas le cas. Berlusconi a envoyé deux ambassadeurs à Fini, Letta et Verdini, pour comprendre si le président de la Chambre veut l’effondrement berlusconien (et prendre ses distances pour sauver sa peau) ou s’il veut prêter main forte. Quoique pour l’heure Fini envoie des signaux contradictoires, Silvio insiste. Cela l’inquiète au point qu’il a proposé à un groupe de finiens modérés une ‘zone franche’ où discuter au sein du parti, l’‘Espace ouvert’ auquel adhèreraient des parlementaires de FI – façon de faire baisser la tension. Augello, Vespoli et Moffa, ex AN passés de son côté, l’ont mis en garde : s’il créait des ‘zones grises’, bon nombre s’y réfugieraient. Alemanno conseille de traiter directement avec Fini, de faire une ultime tentative. Les ambassadeurs lui offriront ‘dialogue et écoute’. Cela suffira-t-il ? »
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« Tension autour du mini remaniement. Le PdL veut contenir la Ligue » (Amedeo La Mattina, La Stampa) :

« Deux ministres berlusconiens, peu enclins à toujours s’incliner devant l’axe Bossi-Tremonti, acceptent de parler sous réserve d’incognito. Comment endiguer la Ligue et le super-ministre de l’économie qui réclament le Développement économique ? Tremonti voudrait Romani, plus malléable que Scajola, lequel avait engagé une bataille contre les coupes budgétaires et était le point de référence de tous ceux qui cherchaient désespérément un contrepoids à l’axe Tremonti-Bossi. Scajola n’est plus là et, si Berlusconi mettait une personnalité faible, ce serait le signe qu’il est ‘otage’ de la Ligue. L’équilibre Nord-Sud serait compromis, ce qui donnerait raison à Fini. Nos deux ministres craignent que Berlusconi, aux prises avec des ennuis judiciaires, n’ait qu’une idée en tête : sauver l’alliance avec Bossi. Le Cavaliere avait pensé à Montezemolo, mais Tremonti l’a refusé, estimant que cela créerait un autre problème au gouvernement, qui a déjà celui de Fini. Mais la Ligue est résolue à tirer bénéfice du remplacement de Scajola, ce qui inquiète Fini et les berlusconiens anti-Ligue. L’idée d’un technicien paraît écartée, quoique certains y croient encore. Tout comme paraît peu probable le choix d’A. Urso, fût-ce sur l’autel d’une paix avec Fini. Selon des sources du Palais Chigi, ce serait Romani avec un sous-secrétaire léghiste – G. Fava, de la commission des Activités productives. Mais ‘on en parlera aujourd’hui au Conseil des ministres’, a dit Bossi. Bon nombre pensent qu’au bout du compte Tremonti aura le dessus. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Le BNP n'obtient pas de député.

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Royaume-Uni. Le BNP augmente son nombre de voix mais n’obtient pas de siège au Parlement. Le parti récolte plus de 500.000 voix. Le chef de file du parti, Nick Griffin, s’est retrouvé en troisième position dans la circonscription de Barking où il se présentait. Il a déclaré à l’issue des premiers résultats : « Je dirais ceci aux habitants de Grande-Bretagne : il est en train de devenir trop tard pour Barking, mais il n’est pas trop tard pour la Grande-Bretagne. »

06/05/2010

Une délégation du FPÖ se rend en visite à Moscou.

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En réponse à l’invitation du Président adjoint de la Douma (le Parlement russe) Oleg Morozov, les mandataires du FPÖ (Autriche) Andreas Karlsböck (Député national) et Johann Gudenus (Député de Land) se sont rendus à Moscou. De nombreux entretiens de travail ont eu lieu avec des députés du parti « Russie Unie » du Président Vladimir  Poutine.
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Les deux mandataires du FPÖ devant le sigle du parti "Russie Unie" de Vladimir  Poutine.
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Les deux mandataires du FPÖ rencontrent des personnalités russes.

Silvio Berlusconi assure l’intérim du ministère du développement économique.

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« L’intérim ne suffit pas. Le PDL apparaît isolé sur la thèse d’une conjuration » (Massimo Franco, Corriere della Sera) :

« Ayant besoin de temps pour trouver un candidat qui plaise à toute la majorité, Berlusconi assure l’intérim du ministère du développement économique. Mais si cela devait durer, on pourrait l’accuser de conflit d’intérêts, comme l’a déjà fait l’opposition. La nouvelle attaque, hier, du président de la Chambre contre l’axe Berlusconi-Bossi montre que la guérilla au sein de la majorité n’est pas près de se calmer. Et l’évocation d’un autre conflit d’intérêt de Berlusconi, comme propriétaire d’Il Giornale, confirme un affrontement sans trêve. Quant au rejet par Fini de la thèse ‘conjuration et acharnement des juges’ contre le gouvernement, défendue par certains berlusconiens, cette position n’est pas isolée au sein du centre droit. Bossi lui-même admet que ‘les magistrats font leur travail’. Encore n’est-ce là que la partie émergée de ce qui oppose Fini au Palais Chigi : Berlusconi et la Ligue suivent une stratégie que Fini conteste et combat désormais ouvertement ; tout en défendant son impartialité dans la conduite des travaux de la Chambre, il revendique ‘le droit d’avoir des opinions politiques’. Les célébrations du 150e anniversaire de l’Unité sont un autre motif de polémique au sein du centre droit ; hier, à Quarto, d’où partit l’expédition des Mille de Garibaldi, les Léghistes n’étaient pas là, symptôme de la résistance du parti de Bossi aux célébrations. Les propos du chef lombard sur le Nord ‘qui ne voulait pas l’Unité’ répondent aux critiques contre ‘l’axe padanien’ Berlusconi-Tremonti-Bossi et finissent par légitimer les perplexités de Fini sur la réforme fédéraliste. Les échéances parlementaires sur la justice, sur fond d’enquête G8, promettent de nouveaux affrontements. »

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(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Huitième anniversaire de l'assassinat de Pim Fortuyn.

Pays-Bas. Rotterdam. Pim Fortuyn a été assassiné il y a huit ans. Une cérémonie rassemblant 25 personnes a été organisée. Une minute de silence et un dépôt de couronne ont eu lieu. Un bus au sein duquel les participants ont pris place a roulé entre l’ancienne maison de Pim Fortuyn et l’endroit où il a été assassiné.

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Cérémonie devant la statue de Pim Fortuyn.

Le bus de pro NRW poursuit sa route à travers la Rhénanie du Nord - Westphalie.

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Patrik Brinkmann en action.

Nouveau secrétaire général du BZÖ.

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Autriche. Josef Bucher, le président du BZÖ, a présenté sa nouvelle équipe fédérale. Le nouveau secrétaire général sera Christian Ebner (40 ans). Le coordinateur fédéral reste Markus Fauland, qui est également le directeur de l’Académie du futur (le centre de formation de cadres du BZÖ).

Christian Ebner se décrit lui-même en tant que libéral de droite. Il a été membre du Parti conservateur (ÖVP). Il remplace au poste de secrétaire général Stefan Petzner, qui a quitté cette fonction pour ce concentrer sur le BZÖ de Carinthie.

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La nouvelle équipe dirigeante du BZÖ : Christian Ebner, Josef Bucher et Markus Fauland.

05/05/2010

Geert Wilders exige un débat sur l'aide néerlandaise à la Grèce.

 

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Le chef de file du PVV, Geert Wilders, veut que la Deuxième chambre (Chambre des députés) débatte de l’aide européenne à la Grèce. Les Pays-Bas vont prêter 4,7 milliards d’euros à la Grèce. Le SP (Parti socialo-communiste) et le VVD (Parti libéral) soutiennent la demande du PVV.

BZÖ : cession particulière du Parlement.

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Autriche. L’aide financière à la Grèce planifiée par l’Autriche a amené le BZÖ à demander l’organisation d’une session supplémentaire du Parlement, qui a eu lieu ce matin.

Le convoi de pro NRW poursuit sa route à travers la Rhénanie du Nord - Westphalie.

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Allemagne. Le convoi électoral de pro NRW poursuit sa route à travers la Rhénanie du Nord - Westphalie.

Voir la vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=a1HKNobS_gU&feature=pl...

Italie : le Ministre Scajola a jetté l'éponge.

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« Le rébus de la succession » (Marcello Sorgi, La Stampa) :
« La succession de Scajola paraît plus difficile que prévue. Il ne pensait pas devoir démissionner si vite. Berlusconi avait pensé à trois noms pour le remplacer : L. di Montezemolo, à qui Berlusconi pense toujours même si le président de Ferrari n’est pas disponible, Romani et Galan en qui il a une confiance totale. Mais dès que ces noms ont commencé à circuler, il y a eu des réactions en série : la Ligue a contesté le fait qu’un ministre PdL soit automatiquement remplacé par un ministre du même parti. La marge de manœuvre de Berlusconi est étroite au sein d’un parti aux prises avec de nouveaux courants. Il y a aussi un autre aspect, dont on n’a pas encore parlé, mais qui pourrait avoir des conséquences dans l’hypothèse d’un choix trop hâtif. Scajola était du PdL mais il venait de la DC et était un des rares croyants au sein d’un gouvernement qui n’a ni l’appui de l’UDC ni de catholiques ‘reconnus’ par le Vatican. Un problème évident. Et voilà pourquoi après la démission éclair, la succession se complique. »
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(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Sites Facebook du BNP hackés.

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Royaume-Uni. Les sites Facebook de cinq candidats du BNP aux prochaines élections législatives ont été hackés par des pirates informatiques et des textes insultants y ont été placés.

Une autre affiche de H-C Strache.

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Voici une autre affiche de Heinz-Christian Strache, le chef de file du FPÖ, en vue des élections à Vienne.
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Il veut ce que nous voulons. Enfin de l'avenir. Dis "Oui" à Strache.

04/05/2010

Pro NRW : un car et ... un avion.

 

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Allemagne. Pendant que le convoi électoral mis en place par Patrik Brickman poursuit sa route à travers la Rhénanie du Nord – Westphalie, un avion tire une banderole de pro NRW dans le ciel. 150.000 personnes/heure voient la banderole.
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L'avion de pro NRW sera en action permanente durant la dernière semaine avant le scrutin. "Stopper la tendance de gauche. Voter pro NRW."

Strache exige l’expulsion de la Grèce de la zone euro.

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Autriche. Heinz-Christian Strache, le chef de file du FPÖ, exige l’expulsion de la Grèce de la zone euro et la réintroduction de l’ancienne monnaie grecque.

Défi de Fini : il lance les cercles de Generazione Italia.

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« Deux semaines d’attente avant des éclaircissements, c’est un peu trop » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « C. Scajola compte donc aller devant les juges comme témoin puis se rendre au Parlement pour fournir les éclaircissements réclamés par l’opposition et une partie de la majorité sur les conditions d’acquisition de son appartement romain et ses rapports avec l’entrepreneur Anemone. Scajola a pris la bonne décision, mais malheureusement il l’a prise trop tard. Dans les heures qui ont suivi les révélations de la presse, et lors des interviews de samedi dernier, il avait exclu d’aller devant le Parlement – ligne peu réaliste qu’il a dû abandonner. Trop tard, car son rendez-vous chez les juges a été fixé au 14 mai. Les chambres devront donc attendre deux semaines avant de l’entendre. Deux semaines pendant lesquelles l’assaut médiatique ne se calmera pas. Pourquoi a-t-il tant attendu ? Sans doute espérait-il que ça se tasserait. Une illusion. Il y a beaucoup de preuves contre lui, mais il en existe aussi en sa faveur. Il devrait donc accélérer le tempo au lieu de le ralentir. Dans ce climat de tension, deux semaines c’est trop, tant pour le gouvernement de Berlusconi que pour la majorité – qui qui n’a pas vraiment fait preuve de solidarité envers lui. Inutile aussi d’accuser les procès médiatiques quand on attend trop longtemps pour les transférer dans leur siège institutionnel : ce n’est pas un signe de force mais de faiblesse, et même de peur. S’il veut s’en sortir avant qu’il ne soit trop tard, il a intérêt à agir en respectant le Parlement et l’opinion publique. »

« Berlusconi ‘préoccupé’. Il pense déjà à l’après Scajola – On parle de Romani, mais Galan et la Ligue sont sur les rangs » (Virginia Piccolillo, Corriere della Sera) :

« Dimanche, le président du Conseil reconnaissait être très préoccupé, mais se croyait encore assez solide pour pouvoir affronter un scandale de plus. Hier, Berlusconi était beaucoup plus inquiet. L’affaire a pris de telles proportions qu’elle a dépassé la cote d’alerte : la gestion politique en est trop risquée. On ne peut pas attendre le 14 mai pour une explication et la démission de Scajola paraît inéluctable. Berlusconi a déjà pensé à sa succession : il aurait lancé en plaisantant le nom de L. di Montezemolo ; plus sérieusement, il pense à Romani, n°2 de Scajola. Mais G. Galan, à peine nommé ministre de l’Agriculture, a posé sa candidature, comme l’état-major de la Ligue. Hier un ministre de premier plan déclarait ‘les accusations contre Scajola sont incroyables, mais ses propres déclarations le sont tout autant ; notre parti ne peut accepter une affaire de corruption sans explications’ – et la majorité lui a fait écho. Aujourd’hui Berlusconi doit rencontrer son ministre pour des éclaircissements et, selon certains, ce pourrait être leur dernier entretien comme collègues au sein du gouvernement. »

 

« Défi de Fini : il lance les cercles de Generazione Italia » (Corriere Della Sera) :

« GF Fini soutient l’association d’I. Bocchino qui déclare ‘Berlusconi a les ‘cercles des promoteurs de la liberté’, Fini a maintenant les ‘cercles de Génération Italie’. Dans une vidéo de 2 minutes 30, Fini explique que ‘l’objectif principal est de garantir sur tout le territoire national la présence de nombreux cercles composés de volontaires’, auxquels il invite tout le monde à participer. L’initiative, qui reste dans le contexte du PdL, vise à ‘trouver quelques bonnes idées à mettre au service d’une bonne politique.’ Y ont déjà adhéré 500 élus locaux – on en prévoit 1000 – en vue d’un grand congrès à Rome. Selon Fini lui-même son projet est ‘de construire, non de détruire’. Les choses bougent : au Sénat, on envisage une association-fondation pour plus de dialogue avec le PdL ‘loyaliste’ ; à la Chambre, avec le plein appui de Fini, c’est sur des thèmes essentiels qu’on se concentre : Bocchino et Granata envisagent de demander une procédure accélérée pour débattre tout de suite, avant ou en même temps que le projet de loi sur les écoutes, le texte anticorruption qui vient de recevoir l’aval du Quirinal. »

 

Entretien avec Umberto Bossi, ministre des Réformes, dans La Repubblica, - « Des célébrations inutiles ; j’irai si le Président me le demande » :

« Après Roberto Calderoli, ministre léghiste de la Simplification, U. Bossi rêve lui aussi d’avoir le fédéralisme en place avant d’assister aux 150 ans de l’Unité. Selon lui, ce serait la seule façon de sauver le pays et de lui éviter de finir comme la Grèce , mais aussi de tenir la promesse de Cavour que le roi n’a pas tenue : les Lombards n’auraient jamais accepté d’être assujettis au Piémont, mais le roi a trahi Cavour et imposé le centralisme. ‘Il est temps de reprendre le cours de l’Histoire. Avec le fédéralisme nous aurons finalement des règles. Ce qui fera du bien au Nord et au Sud. Parce qu’après la crise le Nord ne pourra plus donner d’agent au Sud et le Sud ne pourra plus se permettre de gaspiller. Il faudrait réécrire l’Histoire, qui a deux faces : d’un côté, il y a le peuple et, de l’autre, la classe dirigeante qui domine ; d’un côté ceux qui dépensent, de l’autre ceux qui payent. Je ne sais pas encore si j’assisterai aux cérémonies de l’Unité d’Italie, cela me semble un peu inutile. Mais je dois encore y réfléchir. Et si Napolitano me demande d’y assister … vous savez bien que le Président m’a toujours été sympathique.’ »

 

Entretien avec Gianfranco Fini, président de la Chambre, dans La Stampa – « Mais pourquoi le PDL reste-t-il à regarder ? » :

« Je désapprouve l’attitude du ministre Calderoli qui snobe les 150 ans de l’Unité de l’Italie. Dans le fond, la Ligue n’est pas un parti national. Je m’étais permis de demander pour quelle raison un grand parti national comme le nôtre n’avait pas présenté un seul projet pour célébrer dignement cet anniversaire. Etait-ce, avais-je demandé, parce que les amis de la Ligue excluaient qu’il y eût quoi que ce fût à célébrer ? Les institutions sont en première ligne, particulièrement depuis la forte impulsion donnée par le président Napolitano. Nous travaillons à l’idée de réunir les deux Chambres devant lesquelles le chef de l’Etat prendrait la parole. Ayant contribué à la fondation du PdL, je pense qu’il est très grave que le parti ne prenne pas d’initiatives pour célébrer l’Unité. L’anniversaire est l’occasion de s’interroger de façon très sérieuse sur ce que veut dire être italien aujourd’hui et non hier. La célébration doit permettre de porter le regard vers l’avant, en mettant en avant les défis de demain, les réformes structurelles dont nous avons besoin, en tentant de réconcilier la politique et la société. Si nous voulons un avenir partagé, il faut avoir mémoire partagée, et de là identifier ce qui nous rassemblet. Les 35 M€ que le gouvernement a budgétés sont une bagatelle, la preuve de sa myopie. Le fédéralisme n’est pas un instrument d’unité ; c’est une façon de rendre plus efficace le fonctionnement de l’Etat. En ce qui concerne le fédéralisme fiscal, nous sommes encore dans la phase de recueil de donnée, nous avons besoin de comprendre ce que cela comporte en termes de coûts et de cohésion sociale. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Filip Dewinter désigné pour mener la liste du Vlaams Belang au Sénat.

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Belgique. La direction du Vlaams Belang a décidé de placer Filip Dewinter en tête de la liste du Vlaams Belang pour le Sénat lors des prochaines élections législatives qui auront lieu en juin 2010. L’ensemble des électeurs de Flandre et de Bruxelles auront la possibilité de voter pour cette liste.
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"FDW tire la liste au Sénat"

03/05/2010

Magazine à Barking et Dagenham.

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Le Parti travailliste se voit attaquer à Barking et Dagenham, où le BNP a des chances de l’emporter, au sein d'une publication qui n'est pas publiée directement par le BNP, mais par des personnes indépendantes. Un magazine de 12 pages est distribué. Le député, du Parti travailliste, de la circonscription est le sujet de cette revue intitulée : Barking and Dagenham Sentinel.

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Le magazine explique que cette dame était une gauchiste qui avait le buste de Lénine sur son bureau. Le sexe, l’argent et les personnalités sont également abordées. La fortune de ce député travailliste est estimée à 50 millions de livres sterling.

Voir le magazine : http://margarethodge.files.wordpress.com/2010/05/sentinel...

La Russa lance ‘Notre droite’ mais ce n’est pas un courant

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« La guérilla des finiens ne se calme pas » (Ugo Magri, La Stampa) :

« Berlusconi est peut-être génial, mais s’être débarrassé d’I. Bocchino n’a sans doute pas été une très brillante idée. L’ex n°2 du groupe PdL à la Chambre, n’ayant plus rien à perdre, passe son temps en embuscade, toujours prêt à intervenir dans les médias pour critiquer Berlusconi, qui n’arrive pas à le faire taire. Bocchino est insaisissable, il en rajoute et compromet les réformes. Au stade où on en est, le choix est entre chasser Bocchino du PdL, en en faisant un martyr de la résistance anti-berlusconienne, ou le supporter, ainsi que Granata voire Briguglio, qui a adhéré à la proposition de Bersani sur la réforme des partis – avec pour effet de porter devant les tribunaux tous les litiges internes. On peut imaginer la joie de Berlusconi – une vraie guerre civile. Et les Berlusconiens loyaux se mettent en marche : La Russa avec ‘Notre droite’, Gasparri en demandant au président du Conseil de remettre de l’ordre en Sicile où les anti-Alfano se sont alliés au PD pour soutenir Lombardo. Heureusement, il y a la Ligue qui soutient le Cavaliere bec et ongles : ‘si Berlusconi tombe, on va aux urnes’ – simple menace, l’objectif de la Ligue étant d’utiliser les 3 ans à venir pour faire le fédéralisme fiscal. »

« La Russa lance ‘Notre droite’ mais ce n’est pas un courant » (Giannino della Frattina, Il Giornale) :

« Hier I. La Russa, ministre de la Défense, a organisé un séminaire ‘Notre droite dans le PdL’, pour lancer un nouvel ensemble propre à endiguer le pouvoir de la Ligue au sein de la majorité. La Russa insiste ‘il ne s’agit pas d’un courant, nous voulons renforcer le PdL et soutenir notre culture politique. Il n’y aura pas de scission, il s’agit d’une tendance politique et culturelle avec des idées claires qui travaillera à la croissance du PdL’. Il est évident que la droite craint d’être écrasée entre le charisme de S. Berlusconi et les slogans populistes, mais terriblement efficaces, d’une Ligue devenue un panzer. Dans un an, Milan élira un nouveau maire ; à l’évidence, la bataille se jouera au sein du centre droit. ‘Il est juste qu’au PdL il y ait une droite forte, comme il y a une tendance socialiste, catholique et même radicale. Nous devons être plus présents sur le territoire. Nous devons beaucoup à GF Fini, mais nous ne lui devons pas tout. Et s’il y en a qui lui doivent tout, ils sont parmi les 11, à la direction du PdL, qui ont voté pour lui. Qui a raison et qui a tort ne nous intéresse pas, mais personnellement, j’avoue avoir dû admettre, au prix d’un sacrifice et de beaucoup d’amertume, qu’il fallait suivre une autre voie : rester dans le PdL’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le BZÖ de Carinthie sort une chanson.

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Le BZÖ de Carinthie sort une chanson intitulée « Aufbruch für Kärnten » (Départ pour la Carinthie). La chanson sera disponible en CD et sur Internet.

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Stefan Petzner, l'ancien fils spirituel de Joerg Haider dirige le BZÖ de Carinthie.

Le MCG veut envoyer l'armée aux frontières de la Suisse.

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Voici un communiqué de l'AFP :

Suisse. Le Mouvement citoyen genevois (MCG), qui siège au parlement cantonal de Genève, a déposé une résolution devant le parlement pour demander au gouvernement l’assistance de l’armée afin d’effectuer des rondes de nuit aux postes frontières du canton de Genève, selon un communiqué.

"La Confédération ne donne plus les moyens suffisants au Corps des gardes-frontière qui n'est plus en mesure d'assurer ses nombreuses tâches", explique-t-il, précisant que seulement "60 à 70" douaniers effectuent un service 24h/24 tout au long de l’année.

Pour le MCG, qui dénonce régulièrement la venue en Suisse de travailleurs frontaliers français, "la justice pénale française a été durcie pour la petite criminalité poussant les malfrats à venir en Suisse".

Face au manque d’effectifs sur la frontière helvétique et les peines "laxistes" en vigueur dans le canton de Genève, le MCG a réclamé l’aide de l’armée pour au moins six mois.

Le convoi électoral de pro NRW attaqué à Bielefeld.

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Le convoi électoral de pro NRW a été encerclé et des vitres du bus ont été brisées par des assaillants. Ulrich Manes, un élu local de pro NRW, a été attaqué par plusieurs douzaines d’antidémocrates et n’a pu quitter Bielefeld que sous une protection policière massive.

 

Il semblerait qu’une partie de ces excités ait été amenée dans un bus affrété par le Parti social-démocrate (SPD).

L'Autriche et l'aide à la Grèce.

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Le Député européen du FPÖ Andreas Mölzer réclame le retour à la situation existante avant la création de l’Euro qui voulait que l’Autriche ou les Pays-Bas voient leur monnaie respective liée à la monnaie allemande. Il s’agissait d’une sorte de noyau dur de la zone euro. Selon Andreas Mölzer, un pays comme la Grèce, l’Espagne ou le Portugal doit suivre sa propre voie monétaire.

 

Le chef du FPK, Uwe Scheuch, exige une consultation populaire sur l’aide que l’Autriche doit apporter à la Grèce.

 

Le BZÖ se prononce également en faveur d’une consultation populaire.

Le chef de file du PVV demande que les Pays-Bas examinent la possibilité de quitter l'Eurozone.

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Le chef de file du PVV, Geert Wilders, estime que le temps est venu pour les Pays-Bas de penser à quitter la zone Euro. Il appelle le gouvernement à examiner la question.

 

Geert Wilders réagit au problème de la dette grecque « La Grèce a fait une faute. Cela va nous coûter beaucoup d’argent. La question est de savoir si nous le reverrons un jour». Selon lui, les chances de voir l’Espagne et le Portugal suivre sont grandes.

Interview de l'auteur du livre "La nouvelle Europe : Paris, Berlin, Moscou."

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Marc Rousset est l'auteur du livre : "La nouvelle Europe : Paris, Berlin, Moscou" (Editions Godefroy de Bouillon, 2009, 538 pages). Il publie des articles dans la revue Synthèse nationale. Il répond aux questions de Franck Abed.