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23/05/2010

Carinthie : le FPK veut supprimer le poste de vice-conseiller des écoles du Land.

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Autriche. Carinthie. Le FPK, qui dirige la Carinthie avec le Parti conservateur (ÖVP), veut faire des économies et supprimer le poste de vice-conseiller des écoles du Land. Le FPK estime que cette fonction est superflue. Ce poste est dévolu au Parti social-démocrate (SPÖ).

 

Deux i-pads et un ministre nationaliste.

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Autriche. Carinthie. Un des dirigeants du Parti social-démocrate de Carinthie, Peter Kaiser, dénonce l’action d’Uwe Scheuch (le chef de file du FPK) en tant que ministre de Carinthie dans le domaine de la formation. Une affiche qui est apposée dans les écoles offre aux étudiants la possibilité de gagner deux i-Pads, le nouvel ordinateur qui n’est pas encore en vente sur le marché autrichien. Uwe Scheuch considère que cette action est normale et qu’elle envoit le message suivant aux jeunes « les politiciens comprennent pourquoi les jeunes sont ouverts aux nouvelles technologies». Il estime qu’il exerce son rôle normal en tant que ministre de la formation de Carinthie.
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Les sociaux-démocrates qui sont dans l'opposition ne trouvent finalement pas grand chose à critiquer de l'action du gouvernement national (FPK) - conservateur (ÖVP) qui dirige la Carinthie.
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Le social-démocrate (SPÖ) Peter Kaiser tient l'affiche en question en main.

Le chef de file du FPK réclame une interdiction du port de la burqa.

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Autriche. Le chef de file du FPK, Uwe Scheuch, a réclamé, suite aux débats qui ont lieu au sein de différents pays européens sur le sujet, l’interdiction du port de la burqa.

Le PVV lance la campagne « Henk et Ingrid ».

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Pays-Bas. Geert Wilders lance le slogan « Á la recherche de Henk et Ingrid ». Il s’agit de la représentation du couple de Néerlandais moyens trahis par la classe politique.

22/05/2010

Une autre affiche de HC Strache pour les élections municipales à Vienne.

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Voici une autre affiche de Heinz-Christian Strache pour la campagne en vue des élections municipales à Vienne.
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"Il veut ce que nous voulons. Enfin la justice. Dis oui à HC Strache."

Première rencontre du groupe "Nouvelle Patrie Suisse" proche de l'UDC.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :
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Plus de 60 personnes se sont réunies aujourd'hui à Berne pour le première rencontre du groupe "Nouvelle Patrie Suisse" proche de l'UDC. Dirigé par la conseillère nationale Yvette Estermann, ce groupe a été salué par le conseiller national Toni Brunner, président UDC Suisse. Ses membres, essentiellement des étrangères et des étrangers ainsi que de personnes naturalisées, entendent s'engager pour la Suisse. Des nouvelles séances de travail sont prévues et, en cas de besoin, des sous-groupes régionaux seront formés. Le groupe organisera début 2011 une manifestation nationale.

 

Il existe en Suisse un grand nombre d'étrangers parfaitement intégrés et de personnes naturalisées qui s'engagent tous les jours pour notre pays, pour sa sécurité, pour son indépendance et pour des impôts modérés. Ils veulent une baisse des impôts pour tous, l'expulsion des étrangers criminels et la sauvegarde de l'indépendance de la Suisse. L'UDC se réjouit de pouvoir renforcer ses échanges avec ces étrangers et personnes naturalisées.

 

A l'invitation de l'UDC, plus de 60 personnes se sont rendues à Berne pour une première rencontre dont le thème central était le suivant: comment les étrangères et les étrangers ainsi que les personnes naturalisées peuvent-ils œuvrer en faveur de la Suisse et un groupe "Nouvelle Patrie Suisse" proche de l'UDC répond-il a une nécessité? C'est à l'unanimité que l'assistance a approuvé la constitution d'un tel groupe informel et, le cas échéant, de le compléter par des sous-groupes régionaux. Le nouveau groupe de travail est dirigé par la conseillère nationale Yvette Estermann. Il s'est engagé à défendre les principes suivants:

- Nous nous engageons pour la Suisse.

- Nous respectons les règles de l'Etat de droit.

- Nous nous engageons pour la souveraineté et l'indépendance de la Suisse. Une adhésion à l'UE est hors de question pour nous.

- Nous nous engageons pour une Suisse libre qui maintient les impôts à un niveau modéré pour tous, qui limite les contraintes administratives étatiques au strict minimum nécessaire et qui respecte la responsabilité individuelle.

- Nous voulons que les étrangers qui ne respectent pas les règles de ce pays per-dent leur droit de séjour. Ce principe vaut aussi pour les parents qui n'assument pas leurs responsabilités éducatives

- Nous demandons des peines plus rapides et plus dures ainsi qu'une exécution pénale plus rigoureuse. Les peines doivent avoir un caractère dissuasif.

- Que nous soyons étrangères et étrangers ou personnes naturalisées, nous savons que nous devons faire un effort d'intégration.

- Nous sommes pour une Suisse ouverte au monde qui entretient des contacts avec tous les pays et défend ses intérêts économiques.

- Nous nous engageons pour une Suisse qui sauvegarde sa neutralité permanente et armée. Si les parties impliquées dans un conflit le lui demandent, la Suisse offre des services de médiation impartiaux.

- La Suisse offre de l'aide humanitaire dans des cas de détresse grave. Elle soutient à cet effet le CICR et entretient un corps d'aide en cas de catastrophe non armé, bien formé et mobilisable rapidement pour intervenir dans toutes les régions du monde.

Haidermania.

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Autriche. Le maire FPK de Großkirchheim a installé le 26 janvier 2010, date à laquelle Joerg Haider aurait du avoir soixante ans, un panneau  de souvenir à la mémoire de Joerg Haider sur le sommet du Großglockner. Le chef de section du club alpin a enlevé le panneau, ce qui  a engendré des tensions entre les deux hommes.
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Au musée de la montagne à Klagenfurt, le livre au sein duquel les invités de l’exposition consacrée à Joerg Haider peuvent apposer une signature a disparu. L’exposition se poursuit jusqu’au mois d’octobre 2010.

L'UDC demande un débat urgent sur la participation de la Suisse au sauvetage de l'euro via le FMI.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29 % :
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Le groupe parlementaire UDC a examiné aujourd'hui les objets inscrits à l'ordre du jour de la session d'été des Chambres fédérales. Il prévoit notamment de déposer une intervention urgente concernant la participation de la Suisse au sauvetage de l'euro via le Fonds monétaire international (FMI). Pour l'UDC, il est inquiétant de voir le FMI soutenir une union monétaire qui s'est mise pas sa propre faute dans une situation inextricable. De surcroît, les Etats-Unis, principal bailleur de fonds du FMI, refusent de participer à ce financement. Le risque est donc grand de voir augmenter la quote-part de la Suisse. L'aide promise dépasse les moyens financiers du FMI et ne résout pas les problèmes structurels des pays de la zone euro. Le groupe s'est aussi clairement opposé à toute autre participation financière de la Suisse à la débâcle UE (par exemple, via des paiements de cohésion supplémentaires). Enfin, l'UDC est critique à l'égard des achats massifs d'euros par la Banque nationale suisse, car cet engagement menace la stabilité et l'indépendance de cette institution.

 

Le groupe UDC a par ailleurs décidé de refuser l'entrée en matière sur la révision de la loi sur le CO2. Ce projet est nocif pour l'économie et irréaliste. Il est intolérable de voir la Suisse détériorer elle-même ses conditions-cadres économiques et sa compétitivité par de nouveaux impôts et des contraintes légales insensées.

 

Le groupe UDC salue en revanche la procédure choisie par la commission préparatoire du Conseil des Etats dans le dossier de l'initiative "contre les rémunérations abusives" et la révision du droit des sociétés anonymes. Il est juste d'examiner également un contreprojet indirect à l'initiative sous la forme d'un durcissement du droit des sociétés anonymes. Voilà d'ailleurs la voie la plus directe et la plus rapide pour mettre fin aux rémunérations abusives des organes de sociétés cotées en bourse.

 

Il va de soi que le groupe UDC soutient totalement l'initiative pour le renvoi des criminels étrangers et qu'il rejette avec autant de détermination le contreprojet inapte proposé au Parlement. L'unique but de ce contreprojet est d'empêcher par tous les moyens l'expulsion d'étrangers qui se sont rendus coupables de graves délits. Et il est tout aussi inacceptable de profiter de cette occasion pour tenter de faire entrer sournoisement un article sur l'intégration dans la Constitution fédérale.

 

Enfin, l'UDC a confirmé son refus des dix accords de double imposition qui contiennent la nouvelle règlementation de l'OCDE sur l'échange d'informations.

Le FPÖ veut modifier sa ligne et présenter plus de thèmes positifs.

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Autriche. Norbert Hofer est le président adjoint du FPÖ. Il déclare : « le personnel politique du FPÖ ne passe dans les médias que lorsqu’il tient des propos excitants». Le FPÖ va tenter dans l’avenir d’élargir le débat et d’apporter des thèmes positifs. Selon lui, lorsqu’un homme ou une femme politique du FPÖ ammène une idée positive sur un sujet intéressant, il éprouve de grandes difficultés à passer dans les médias.

Il déclare que le FPÖ a trois pieds : un libéral (moins d’étatisme et de réglementation), un patriotique et un social.

Selon Hofer, un immigrant qui s’intègre et qui crée est le bienvenu en Autriche. Par contre, celui qui refuse de s’intégrer ou décide de vivre de prestations sociales n’est pas le bienvenu.

Lors de la campagne actuelle pour les élections de Vienne, le slogan « Daham statt Islam » (Á la maison plutôt que l' islam) n’es pas utilisé et ne le sera plus. Le chef de file du FPÖ, Heinz-Christian Strache, mène sa campagne à Vienne en utilisant les slogans « Enfin la justice » et « Enfin du respect ».

Au cours des années 80, le FPÖ devait briser la coalition en place (entre les sociaux-démocrates et les conservateurs). Les temps ont changé et le FPÖ doit apporter des solutions et argumenter.

Le FPÖ doit se préparer à une participation gouvernementale. Á tout moment, le gouvernement en place (social-démocrate et conservateur) peut tomber.

Hofer est de l’avis que la participation du FPÖ au gouvernement avec les conservateurs en l’an 2000 a été une erreur stratégique.

Les sept personnes de la direction du FPÖ qui sont dorénavant mise au premier plan le sont afin de les faire connaître plus largement auprès du public et de préparer la participation du FPÖ au gouvernement national autrichien.

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Norbert Hofer, né en 1971, est depuis 2005 l’adjoint du président du FPÖ et du chef de la fraction parlementaire du FPÖ. Il s’occupe des thèmes de l’environnement, de l’énergie, des personnes handicapées, des voyages aériens et spatiaux. Hofer vit à Pinkafeld au Burgenland, est marié et a quatre enfants.

Site internet de Norbert Hofer : http://www.norberthofer.at/

21/05/2010

L'UDC empêche une imposition supplémentaire des entreprises et veut prévenir des erreurs comme l'accord avec les Etats-Unis.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :
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Le groupe parlementaire UDC a décidé de s'opposer à un nouvel impôt sur les entreprises (ledit "impôt sur les bonus") et exige qu'à l'avenir il ne soit plus possible de conclure des conventions de droit public sans l'aval du Parlement. La loi fédérale sur l'organisation du gouvernement et de l'administration (LOGA) devra donc être modifiée pour empêcher le Conseil fédéral de conclure des accords illégaux comme ce fut le cas avec les Etats-Unis dans l'affaire UBS. Ce n'est qu'à cette condition que l'UDC acceptera de ne pas rejeter l'accord passé avec les Etats-Unis.

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La convention conclue avec les Etats-Unis était et restera illégale. L'UDC ne peut comprendre comment le Conseil fédéral a pu signer un tel accord sans y formuler la réserve d'une décision parlementaire ou judiciaire. Quant aux Etats-Unis, ils considèrent cet accord comme légal puisqu'il est signé par le Conseil fédéral. La Suisse se retrouve ainsi dans une situation inextricable: approuver le contrat, c'est violer le droit suisse, le refuser, c'est brusquer le partenaire contractuel. Le Conseil fédéral ne reculant devant aucune concession pour obtenir le soutien du Parlement à cette violation de la loi, il a même cédé au chantage du PS en proposant un nouvel impôt sur les entreprises (ledit "impôt sur les bonus"). Le choix est donc désormais le suivant: approuver le contrat avec cet impôt nuisible pour l'économie ou l'approuver sans ce nouvel impôt.

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Le groupe parlementaire a adopté la position suivante: il ne rejettera pas l'accord avec les Etats-Unis si - de un - le Parlement refuse un nouvel impôt sur les entreprises et - de deux - s'il adopte une réforme légale afin que la violation de la loi commise par le Conseil fédéral reste un cas unique et que des affaires de ce genre ne puissent pas se répéter. Le groupe UDC choisit ainsi le moindre mal.

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Détail réjouissant: la commission de l'économie du Conseil national a décidé de renoncer à un nouvel impôt sur les entreprises. Pour des raisons incompréhensibles, elle a toutefois refusé de soutenir des mesures empêchant le Conseil fédéral de conclure à l'avenir des accords de ce type. Dans ces conditions, l'UDC ne pourra pas apporter son soutien au contrat.

Le FPÖ présente un nouveau livre.

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Dans le cadre de la campagne électorale en vue de l'élection du Parlement du Burgenland, le FPÖ a présenté un livre sur l’histoire du Burgenland et du FPÖ : « La patrie du Burgenland née de l’esprit de liberté ». Selon cette présentation, les ancêtres politiques du FPÖ ont contribué à l’édification du Burgenland. L’auteur du livre est l’historien Michael Floiger.

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"La patrie du Burgenland née de l’esprit de liberté."

Italie : envoyer le signal de la volonté politique du gouvernement de mettre les finances publiques sous contrôle.

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« Accélération du collectif budgétaire : vers un ‘oui’ mardi » (Dino Pesole, Il Sole 24 Ore) :

« Les tensions qui affectent les marchés poussent le gouvernement à précipiter les choses : la loi de finances rectificative biennale portant sur 25-26 Md€ serait adoptée en Conseil des ministres dès mardi, avec présentation lundi soir aux partenaires sociaux – telles sont les dernières nouvelles, après le dernier Conseil des ministres en grande partie dédié au ‘fédéralisme domanial’. Juste après, Silvio Berlusconi a rencontré G. Tremonti, avec Umberto Bossi et R. Calderoli. Dans la soirée, le ministre de l’Economie s’est rendu au Quirinal pour en présenter les grandes lignes à G. Napolitano qui partira dimanche soir aux Etats-Unis, après quoi a à nouveau eu lieu au Palais Chigi une réunion au sommet. Si tel est le nouveau calendrier, il n’est pas exclu qu’au bout du compte il faudra quelques jours de plus pour parachever le texte ; mais l’intention est claire : accélérer le tempo au maximum pour envoyer aux marchés et à Bruxelles le signal de la volonté politique du gouvernement de mettre les finances publiques sous contrôle. Le collectif bugétaire, qui pourrait monter jusqu’à 27-28 Md€, consistera en un décret-loi assorti d’un projet de loi ad hoc, le tout pour ramener le déficit de 5 % en 2010 à 3,9 % en 2011 et à 2,7 % en 2012 – impact sur 2011 : 12,8 Md€. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Changement au sein de la direction de pro NRW à Leverkusen.

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Sandra Kruse remplace Manfred Rouhs à son poste de direction au sein du groupe d’élus de pro NRW à Leverkusen.
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Le parti va travailler le terrain à Leverkusen en publiant un organe de presse qui informera la population de Leverkusen du travail fourni par les élus de pro NRW. Cela afin de contrer la presse locale qui n’informe pas les citoyens sur le sujet.

 

Manfred Rouhs quitte son poste afin de se consacrer à ses nouvelles activités politiques à Berlin. Rappelons que lorsque j’ai interviewé Patrik Brinkmann à Düsseldorf le 8 mai 2010, il m’a bien confirmé qu’il allait aller à Berlin développer le parti.

Initiatives de l'UDC Suisse sur le renvoi des criminels.

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Voici un article du Nouvelliste.ch qui explique comment les autres partis tentent de barrer la route à l'initiative de l'UDC, premier parti de Suisse - 29% des voix, qui après avoir introduit une initiative victorieuse sur l'interdiction de construction de minarets en Suisse, veuut une consultation du peuple sur le renvoi des criminels venant d'autres pays :
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Un casse-tête politique

 

Faire barrage à l'initiative UDC sur le renvoi des étrangers criminels: la commission du National tente, à son tour, de lui opposer un contre-projet direct détaillé.

 

Après le succès de l'initiative sur les minarets, le Parlement ne parie plus sur l'échec de celle sur le renvoi des étrangers criminels. En mars, le Conseil des Etats a adopté un contre-projet direct (constitutionnel) qui reformule de manière plus cohérente les motifs de renvoi prévus par l'initiative. Mais en rappelant que la priorité va à l'intégration des étrangers et au respect du droit international.

 

En vue du débat au Conseil national (2 juin), sa commission préparatoire a suivi la même voie. Mais, au lieu de s'en tenir à une seule phrase sur l'objectif de la politique d'intégration, elle la détaille en six paragraphes: cohésion nationale, respect de la législation suisse, égalité des chances, obligations de la Confédération, des cantons et des communes, soutien fédéral ou rappel à l'ordre possibles.

 

Quant aux motifs de renvoi, la commission a repris le modèle du Conseil des Etats. Sauf qu'elle part de l'article actuel sur l'«expulsion des étrangers qui menacent l'ordre public» pour, ensuite, dresser la liste des motifs: assassinat, meurtre, viol, lésions corporelles graves, brigandage qualifié, prise d'otage, traite d'êtres humains, infraction grave à la loi sur les stupéfiants.

 

Dans cette catégorie, il doit s'agir de délits ayant entraîné une condamnation à un an de prison au moins. L'escroquerie aux assurances sociales est également un motif d'expulsion, si elle a donné lieu à une con-damnation à dix-huit mois. Et, finalement, tout autre délit sanctionné par deux ans de prison. En son temps, le Conseil fédéral avait déjà proposé une telle liste, pour un contre-projet indirect.

 

La commission a également suivi le Conseil des Etats en ajoutant que toute décision d'expulsion doit être prise «dans le respect des droits fondamentaux et des principes de base de la Constitution fédérale et du droit international». Au final, la commission a voté ce contre-projet par 13 voix contre 11 et deux abstentions. Les voix opposées sont celles de l'UDC et d'une partie de la gauche.

 

Explications

 

Le président de la commission, Yvan Perrin, est sorti brièvement de son rôle, hier, pour l'expliquer. Son parti, l'UDC, ne retirera pas l'initiative au profit d'un contre-projet qui contiendrait une réserve sur le respect du droit international. En commission, le refus du contre-projet vient donc de ce parti, mais aussi, pour des raisons inverses, d'une partie de la gauche qui rejette l'initiative et le contre-projet.

 

D'autres députés de gauche se sont joints au centre-droit, estimant qu'«entre deux maux, il fallait choisir le moindre» (c'est-à-dire le contre-projet), selon l'expression d'Yvan Perrin. Le centre-droit, lui, accepte un renforcement des dispositions sur l'expulsion, mais tient à préciser que toute décision dans ce domaine soit conforme aux droits fondamentaux, suisses et internationaux.

 

Le libéral-radical argovien Philipp Müller a rappelé que le droit actuel avait permis l'expulsion d'environ 700 étrangers en 2008. Ce chiffre pourrait doubler avec l'initiative et se situer entre deux avec le contre-projet.

Tyrol du Sud ou Haut-Adige : les Freiheitlichen sont la deuxième force politique au sein des municipalités.

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Le décompte total des voix au Tyrol du Sud ou Haut-Adige est terminé. Les Freiheitlichen obtiennent 131 conseillers municipaux (110 hommes et 21 femmes. 36 ont 30 ans ou moins) au sein de 56 municipalités. Il y a cinq ans, le parti obtenait 20 conseillers municipaux au sein de 13 municipalités. 
 

Á Vintl, le parti obtient 33% des voix, à Gais 28,9% (dont 38% dans la section de Uttenheim), à Mühlbach et Vahrn 26%, à Marling 24,5%, à Rodeneck 24%, à Tscherms 22%, à Glurns et Terenten 20%.

 

(Rappelons qu’au sein de 3 municipalités le deuxième tour doit avoir lieu dans 10 jours)

Annonce du FPÖ à propos de l'euro.

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"Le FPÖ est le seul parti qui a averti de l'échec de l'euro."

20/05/2010

Conférence de presse de Filip Dewinter et de l’ALCEC : « l’immigration illégale est mortelle ».

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Afin d’endiguer le courant de demandeurs d’asile, à côté d’une politique d’obstruction des campagnes de dissuasions doivent être menées dans les pays d’origine des illégaux. Étant donné l’absence des autorités dans ce domaine, le Vlaams Belang prend lui-même les choses en main.
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Vous vous souvenez sans aucun doute de Émile Bomba, le président de l’organisation camerounaise ALCEC (Association de Lutte Contre l’Emigration Clandestine).

 

En 2008, le Vlaams Belang a organisé en collaboration avec l’ALCEC une campagne en Flandre au sein de laquelle les illégaux sont encouragés à retourner dans leur pays d’origine. Á la fin de l’année dernière, une délégation du Vlaams Belang conduite par Filip Dewinter et Jan Penris s’est rendue au Cameroun, où l’ALCEC élabore des initiatives afin de s’opposer à l’immigration de masse.

 

Cet après-midi, le Vlaams Belang a présenté, lors d’une conférence de presse en présence Emile Bomba, une campagne qui sera menée au Cameroun, Congo, Gabon et en République d’Afrique centrale et intitulée « L’immigration illégale tue ». C’est un appel clair aux Africains disant que leur avenir se trouve pas en Europe mais dans le développement de leur pays.

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Filip Dewinter et le Président de l’organisation camerounaise Association de Lutte Contre l’Emigration Clandestine Émile Bomba.

Cologne : pro NRW demande un recomptage des voix.

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En raison des erreurs massives de comptage de voix au détriment de pro NRW au sein de plusieurs locaux de vote de Cologne, pro NRW exige un recomptage complet des voix à Cologne. Le Secrétaire général de pro NRW Markus Wiener déclare que de nombreuses voix accordées par les électeurs de Cologne à pro NRW ont été déclarées, d’une manière frauduleuse, non valables.
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Markus Wiener, secrétaire général de pro NRW.

Le Cavaliere chevauche aussi la crise.

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« Une réforme-symbole qui tend à renforcer le rôle de la Ligue » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « L’adoption du texte sur le ‘fédéralisme domanial’ tend à démontrer la centralité du parti de Bossi, sa capacité à unifier le centre droit et à diviser le centre gauche : l’opposition se retrouve en effet divisée en 3 – ‘oui’ PdL-Ligue-IdV, abstention du PD et ‘non’ UdC-API. Berlusconi et Tremonti crient victoire avec la Ligue et Di Pietro – qui se dit ‘passé à droite de ses alliés’ par ‘sens des responsabilités’, accusant le PD d’être sans identité. La Ligue, elle, peut dire aux électeurs qu’elle ‘tient ses promesses’ même si Tremonti s’est hâté de dire que le texte a surtout une ‘valeur symbolique élevée’ et ‘une portée économique neutre ou presque’ – pour faire taire les critiques. La crise ne permet pas de baisser les impôts, dit Berlusconi, mais leur réduction viendra comme ‘dividende’ du fédéralisme fiscal – façon habile de présenter ce sur quoi Bossi n’entend rien céder. Dans ce contexte, la conférence de presse conjointe Di Pietro-Calderoli a été un vrai coup de théâtre, comme la quasi-bénédiction de la conférence épiscopale – ‘il faut une analyse du rapport coût-bénéfice’, dit L. Diotallevi, organisateur des ‘semaines sociales’ de la CEI, ajoutant que l’Eglise catholique est ‘porteuse d’un droit des communautés locales à s’auto-gouverner’. Confirmation d’un dialogue entre les évêques et la Ligue, freiné mais non interrompu par leurs dissensions sur l’immigration. »
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« Le Cavaliere chevauche aussi la crise » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « A en croire les premiers échos, le livre à paraître du journaliste Bruno Vespa devrait donner de Berlusconi une image différente de celle à laquelle nous sommes habitués : de longues discussions avec le Cavaliere, l’auteur retire l’impression d’une inflexion stratégique vers plus de réalisme et d’une moindre propension aux promesses, difficiles à tenir dans la situation actuelle –comme la réduction des impôts, remise à l’après-crise. C’est justement sur la bataille contre la très difficile conjoncture européenne que Berlusconi entend jouer les trois années restantes de la législature, sans rien cacher de la gravité de la situation, mais en y ajoutant de l’optimisme, l’Italie ne s’en étant jusqu’ici pas si mal tirée. Il sait que l’énorme dette publique italienne, qui requiert de placer en moyenne, chaque jour, 1 Md€ de titres d’Etat, ne permet pas de dormir tranquille, mais il est convaincu que la crédibilité de la politique économique préservera l’Italie du danger d’être prise pour cible par la spéculation. Certes, il faudra lire tout le fil du raisonnement, mais voici ce qu’on peut déjà déduire de cette nouvelle stratégie. Berlusconi voit dans la crise une occasion de renforcer son gouvernement. Il prévoit qu’au Parlement, comme hier sur le fédéralisme, l’opposition se divisera et il n’est pas dit que la gauche ait à gagner à contrer frontalement Tremonti au sujet du collectif budgétaire – vraiment inquiète, l’opinion demande qu’on trouve une voie de sortie de crise, sans obstruction. Dans ce contexte, le renforcement de la majorité et le remplacement du ministre ou d’autres visés par les enquêtes judiciaires pourraient se révéler moins difficiles. Autrement dit, si Casini ne veut pas finir à la remorque de la gauche et si Bossi veut vraiment voir aboutir le fédéralisme, le président du Conseil pense qu’ils devront mettre de l’eau dans leur vin. »
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(Traduction : ambassade de France à Rome)

Listes du VB pour BHV et pour Leuven.

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Liste du Vlaams Belang pour l'arrondissement électoral de Bruxelles Halle Vilvoorde : http://www.vlaamsbelang2010.org/8/kamer/bhv/
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Liste du Vlaams Belang pour l'arrondissement électoral de Leuven : http://www.vlaamsbelang2010.org/8/kamer/leuven/

19/05/2010

Autriche : le FPÖ et le BZÖ s'opposent à l'aide à la Grèce.

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Autriche. Le chef de file du FPÖ Heinz-Christian Strache rejette les mesures d'aide à la Grèce : « Cela me rappelle un peu le Titanic, sur lequel les politiciens rouges (sociaux-démocrates) et noirs (conservateurs) dansent sur le pont supérieur et se laissent fêter en tant que sauveur pendant que l’orchestre des médias joue des mélodies rapides, mais en dessous les passagers sont debouts avec de l’eau jusqu’au cou ». HC Strache a ajouté qu’il s’agit d’une autre aide financière à la Grèce dont elle ne profitera pas. Il a exigé de nouveau l’instauration d’une union monétaire des pays de la Méditerranée.

 

Le chef de file du BZÖ, Josef Bucher, s’oppose également à l’aide à la Grèce.

Italie : le décret sur le "fédéralisme domanial" est en voie d’adoption.

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« Le pacte Bossi-Tremonti pour l’austérité et ses inconnues » (Stefano Folli, Il Sole 24 ore) :

« Les inconnues se font plus nombreuses, qu’il s’agisse du fédéralisme – alors que le décret sur le ‘fédéralisme domanial’ est en voie d’adoption – et du détail de la loi de finances à laquelle travaille Tremonti – avec de premiers signes d’affrontement au sein de la majorité (par exemple : Fazio parle de coupes budgétaires pour la santé ; Formigoni s’insurge au nom de la Lombardie). Le téléscopage fédéralisme-loi de finances n’est pas voulu, le hasard en a décidé ainsi. La crise grecque a changé la donne, d’où l’angoisse de Bossi. Malgré son insistance, il sait pertinemment qu’il n’est pas temps de mener une réforme aussi ambitieuse et radicale – même graduellement. Assurément, l’Italie va vers une expérience inédite : d’une part, elle veut transformer un Etat centralisé en Etat semi-fédéral ; de l’autre, elle veut le faire à un moment critique où il faut rassembler, au nom de l’Europe, un montant d’environ 30 Md€ - comme une sorte de ‘saut de la mort’. Fini, à la suite de Napolitano, a de nouveau fait appel à la ‘cohésion nationale’ à défendre coûte que coûte. Pour Bossi, la relation avec Tremonti est essentielle : tenant les cordons de la bourse, il peut rendre compatibles une part de fédéralisme et la maîtrise des comptes publics. Tremonti et les responsables léghistes sont aussi d’accord sur la nécessité de couper dans la rémunération des parlementaires : un ‘apéritif’ censé servir à créer un climat propice dans l’opinion. On marche sur le fil du rasoir, les chiffres en jeu étant énormes, mais Tremonti aura la Ligue pour allié principal dans son objectif de ‘réduire la main publique’. Avec un risque de court-circuit : l’impossibilité à gouverner les contradictions politiques que la crise de l’euro a fait éclater. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Génève : taxis et MCG.

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Suisse. Genève. Les chauffeurs de taxi du service privé se réunissent devant l’Hôtel de Ville afin de s’opposer à l'augmentation de la taxe pour devenir taxi public. Les membres de la section ville du Mouvement des Citoyens Genevois mènent le mouvement.

Eric Oulevey du MCG est élu à la vice présidence du bureau du Conseil municipal d’Onex.

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Voici un article de La Tribune de Genève :

 

Suisse. Il est près de 23 h, mardi soir, lorsque le Municipal d’Onex arrive au point 18 de son ordre du jour, intitulé «élection du bureau du Conseil municipal pour 2010-2011». Cette désignation, qui passe généralement pour une simple formalité dans 44 communes du canton, vire à la fanfaronade à Onex depuis 2009. L’an dernier, en effet, les élus avaient déjà refusé la Présidence au député trublion du MCG, Eric Stauffer.

 

Mardi, le MCG remet ça en présentant cette fois un de ses élus, plus discret, Eric Oulevey. De son côté, le groupe libéral radical présente François Mumenthaler, dissident radical passé chez les libéraux en 2008.

 

Le MCG Christian Muller et le libéral Yvan Zweifel font les louanges de leur collègue avant le passage de l’urne.

 

Le socialiste Ivan Schmidt ironise en demandant aux deux candidats s’ils sont prêts à exiger que certains élus ne s’attaquent plus au buffet dans le dos de leurs collègues et à instaurer un principe de pauses régulières durant les (trop) longues séances.

 

Le verdict de l’urne est sans appel: François Mumenthaler obtient 15 voix, le MCG Eric Oulevey 7. Les regards questionnent l’assemblée: qui, à droite ou à gauche a voté MCG?

 

Eric Oulevey est ensuite élu à la vice présidence à une très large majorité.

En Belgique, la campagne électorale en vue des élections du 13 juin 2010 se poursuit.

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Filp Dewinter qui est tête de liste du Vlaams Belang pour le Sénat utilise Twitter et Facebook afin de mener sa campagne électorale sur internet. Il est également présent sur le terrain, notamment grâce à l’affichage électoral.

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