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27/04/2010

Tensions internes au sein du FPÖ sur la ligne à suivre.

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Autriche. Le FPÖ, suite aux résultats des élections présidentielles, est, à nouveau, l’objet de tensions internes par rapport à la ligne politique qu’il doit adopter.

 

Le chef du FPÖ de Haute-Autriche, Manfred Haimbuchner, veut que le FPÖ suive une ligne politique libérale, orientée vers la performance économique. Le chef de file du FPÖ au niveau national, Heinz-Christian Strache, ne veut pas en entendre parler.

 

D’autres cadres du parti ont également critiqué la voie patriotique empruntée par le FPÖ.

 

Le FPÖ est un parti qui se situe dans la lignée du « Troisième camp » qui est une famille politique nationale-libérale issue de la révolution allemande de 1848. Les libéraux de 1848 avaient pour objectif de réunir l’ensemble des germanophones en un État. Ils s’opposaient au système de l'Europe des monarques et à l’influence de l’Église catholique dans les affaires de l’État.

 

Si en Allemagne la tendance nationale a disparu au sein du Parti libéral (en tout cas pour le moment), cette tendance a survécu en Autriche. L’histoire du FPÖ est marquée par une lutte, pour la conquête du parti, entre les libéraux et les nationalistes (grand-allemands ou autrichiens).

 

Si Manfred Haimbuchner réclame un changement de direction politique vers le libéralisme, il reste un patriote et ne peut pas être assimilé à un libéral pur. Rappelons que l’autre parti patriotique, le BZÖ, a pris un tournant libéral.

1 million d’exemplaires du prospectus contenant le programme de pro NRW a été distribué.

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Á Cologne (Köln), Leverkusen, Solingen, Wuppertal, Duisburg et Gelsenkirchen 1 million d’exemplaires du prospectus contenant le programme de pro NRW ont été distribués. La pose des affiches se poursuit et des stands d’information sont tenus. Une série de 20 manifestations est prévue la dernière semaine avant les élections.

Voir le tract électoral de pro NRW: http://www.pro-nrw.net/wp-content/uploads/programm-rgb.pdf

La campagne électorale de pro NRW est attaquée physiquement par des extrémistes (extrême-gauche, nationaux-socialistes, islamistes, ...) qui s'en prennent aux affiches du parti mais également à ses militants.

Le BNP organise une fin de semaine d'action.

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En tant que parti avec des ressources limitées qui n’est pas soutenu par des syndicats ou de gros business, le BNP se trouve dans la situation de devoir concentrer ses ressources et efforts sur les endroits où une percée est possible. Grâce à cette méthode, le BNP a une chance d’atteindre le niveau de développement suivant.

Le BNP organise samedi et dimanche de cette semaine une fin de semaine d’action à Barking et Dagenham, un endroit où le BNP a des chances de percer.

Geert Wilders : « Les Pays-Bas ont besoin d’un PVV fort qui remet de l’ordre dans les affaires».

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Pays-Bas. Rotterdam. Geert Wilders, le chef de file du PVV, a déclaré : « Nous plantons ici notre drapeau et débutons la reconquête des Pays-Bas». C’est le message qu’il a émis lors de la réunion électorale qui a eu lieu ce lundi soir en vue de lancer la campagne du PVV pour les élections législatives du 9 juin 2010. Il a choisit consciemment la ville de Rotterdam, qui est la ville de Pim Fortuyn, « L’homme qui a payé de sa vie son idéal ».

 

Geert Wilders veut gouverner les Pays-Bas et déclare « Les Pays-Bas ont besoin d’un PVV fort qui remet de l’ordre dans les affaires».

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Geert Wilders, le chef de file du PVV, lors de la soirée de lancement de la campagne électorale du PVV.

26/04/2010

Le chef de file du FPK, Uwe Scheuch, commente le résultat des élections présidentielles obtenus en Carinthie.

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Le FPK, ancien BZÖ de Carinthie qui a fait sécession et s’est associé au FPK, a commenté le résultat des élections présidentielles autrichiennes. Uwe Scheuch, le chef de file du FPK, a déclaré que l’objectif de Barbara Rosenkranz, avec 20% des voix en Carinthie, était « étroitement » atteint.

Uwe Scheuch a analysé : nous avons 20 à 25% d’électeurs fidèles. Il y a 10% d’électeurs qui ont des affinités avec le FPK-FPÖ, mais à qui l’offre doit correspondre. Cela permet d’atteindre, au total, 35% quand souffle un vent favorable. L’électorat au dessus des 35% que peut capter le FPK-FPÖ dépend de la situation, des candidats et contre-candidats.

Uwe Scheuch croit en la fusion future du FPK et du FPÖ de Carinthie.

Élections présidentielles autrichiennes : les électeurs FPÖ sont restés à la maison.

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Autriche. 63 % des électeurs qui ont voté lors des élections législatives de 2008 pour le FPÖ ne sont pas allés voter lors des élections présidentielles de ce dimanche. Cela alors que le taux de participation au scrutin est de 49,2 %.

H-C Strache félicite le Président autrichien.

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Le chef de file du FPÖ, Heinz-Christian Strache a félicité le Président autrichien Heinz Fischer pour sa réélection, bien qu’il ne se rejouisse pas de cette réélection.

L’UDC entre au gouvernement uranais.

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Voici une partie d'un article de Tsrinfo :

 

L'UDC fait son entrée au gouvernement uranais. Beat Arnold a devancé dimanche Annlise Russi (Verts), son unique rivale, lors d'une élection complémentaire consécutive au retrait du directeur des Finances Markus Stadler. Beat Arnold, un ingénieur en génie civil de 32 ans, a obtenu 5013 voix contre 4426 à la candidate écologiste, une ethnologue et enseignante de 54 ans. Le gouvernement uranais compte désormais trois PDC, deux PLR, un PS et un UDC. Dans le même temps, le ministre démissionnaire Markus Stadler, sans parti, a été élu au Conseil des Etats. Il succède ainsi à Hansruedi Stadler (PDC).

Analyse de l’élection présidentielle autrichienne.

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Autriche. Le grand « vainqueur » des élections présidentielles est l’absentéisme. Le taux de participation au scrutin est de 49,2%.

 

Une analyse compare le choix des électeurs lors des élections législatives de 2008 et lors de l’élection présidentielle de ce dimanche.

 

Le Parti conservateur / social-chrétien (ÖVP) ne présentant pas de candidat, il est intéressant de voir pour qui les électeurs de l’ÖVP en 2008 ont voté lors des élections de ce dimanche.

 

Électeurs ÖVP en 2008 :

 

n’ont pas voté ce dimanche: 46%

 

ont voté ce dimanche pour le social-démocrate Fischer : 44%

 

ont voté ce dimanche pour la candidate du FPÖ Barbara Rosenkranz : 4%

 

ont voté ce dimanche  pour le candidat des chrétiens Rudolf Gehring : 6%

 

Électeurs BZÖ en 2008 :

 

n’ont pas voté ce dimanche : 60%

 

ont voté ce dimanche pour la candidate du FPÖ Barbara Rosenkranz : 17%

 

ont voté ce dimanche pour le social-démocrate Fischer : 17%

 

ont voté ce dimanche  pour le candidat des chrétiens Rudolf Gehring : 6%

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"Répartition des électeurs en pourcentage par rapport au comportement électoral lors des élections pour le Parlement national en 2008. (Nicht-Wähler = personnes qui n'ont pas voté).

Fini : "je représente la droite moderne".

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« Appel de Berlusconi : ‘unis pour changer la Constitution’ » (Marco Galluzzo, Corriere della Sera) :
« La journée de dimanche a été positive pour le Cavaliere : même Fini lui a fait ses compliments pour le discours télévisé ‘haut et noble’ ; ses propos sur les réformes à mener en harmonie ont plu au Quirinal et la visite semi-privée de son ami Poutine a bien commencé. Fini, d’autre part, s’est montré très conciliant déclarant lors d’un entretien télévisé que l’affrontement avec le président du Conseil était désormais ‘dépassé’. Dans un message télévisé, à l’occasion de la fête de la Libération, le président du Conseil a adressé un appel, d’un ton réellement convaincu, à toutes les forces politiques, pour que l’occasion de rénover ensemble la Constitution ne soit pas perdue. Une nouveauté supplémentaire : la garantie implicite que les principes de la première partie de la Constitution ne sont pas remis en cause. Un autre appel à l’opposition : l’œuvre de modernisation de l’Etat doit être menée avec toutes les forces politiques ‘qui s’inquiètent de l’avenir des nouvelles générations et travaillent pour le bien des Italiens’. »
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« L’orgueil de Fini à la télévision : ‘je représente la droite moderne’ » (Fabio Martini, La Stampa) :

« L’entretien télévisé de GF Fini, chez L. Annunziata, a démontré une chose : il ne rompt pas avec Berlusconi mais campe sur ses positions. Et il le fait à travers deux messages forts et clairs : l’un pour Berlusconi, l’autre pour Bossi. D’abord, sur les décrets de mise en œuvre du fédéralisme, le président de la Chambre a déclaré : ‘je conteste ceux qui disent vouloir le fédéralisme fiscal à tout prix’ car ‘la cohésion nationale ne peut être détruite’ et il faudra ‘des coûts compatibles avec les comptes publics’. Pour ce qui est de la justice, qui tient particulièrement à cœur à Berlusconi, Fini met des barrières précises, montrant la continuité existant entre le nouveau et l’ancien Fini : ‘la magistrature n’est pas un cancer’, que ‘personne ne demande que les magistrats dépendent de l’exécutif’, et surtout ‘ceux qui se reconnaissent dans ce que je dis, demanderont de discuter sur ce que signifient la réforme de la justice et celle du Conseil supérieur de la magistrature’. Fini, au cours de l’entretien, a alterné réponses diplomatiques et messages politiques : ‘je n’ai aucune intention de fonder un nouveau parti politique’. La bagarre en direct avec Berlusconi a été un geste autodestructeur ? ‘Il n’y a aucune raison d’évoquer là un suicide. J’ai levé le voile de l’hypocrisie’. La pression pour qu’il se démette de la présidence de la Chambre ? ‘Berlusconi a dit une chose car j’ai exprimé une opinion différente de celle du président du Conseil qui est le leader reconnu, par moi aussi, du PdL’. Sur sa relation personnelle avec Berlusconi, Fini a mis une dose de calmant supplémentaire : ‘je n’ai jamais remis en cause son leadership, il a le droit de gouverner et, le 25 avril, il a fait un discours haut et noble’. Sur d’éventuelles élections anticipées, il devient moins diplomate : ‘ce serait irresponsable’. Et sur son avenir : ‘j’entends représenter une droite moderne au sein du PdL, qui n’insulte personne et cherche le dialogue avec l’adversaire’. Fini s’est montré amer suite à la démission de son bras-droit I. Bocchino (qui l’a accompagné à la RAI hier), vice président du groupe PdL à la Chambre. »

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(Traduction : ambassade de France à Rome.)

 

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Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés.

1 mai du Vlaams Belang à Vilvoorde.

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Belgique. Le Vlaams Belang organise une réunion politique à Vilvoorde le 1 mai 2010. Le parti mettra en avant au cours de cette manifestation son programme social.
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Filip De Man et le Président du parti Bruno Valkeniers tiendront un discours.

25/04/2010

Deuxième tour des élections législatives en Hongrie.

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Le deuxième tour des élections législatives avait lieu ce dimanche en Hongrie. Le vote d'aujourd'hui ne portait que sur la partie majoritaire du scrutin (l'autre partie ayant eu lieu il y a deux semaines).

 

Le Fidesz, parti de droite conservatrice, décroche 174 des 176 circonscriptions individuelles.

 

Un des sièges restant est attribué à un candidat socialiste.

 

L’autre siège va à un candidat indépendant, Oskar Molnar, qui a été exclu du fidesz pour des propos défavorables aux Tsiganes. Il a pu être élu grâce au retrait du candidat du Jobbik de la circonscription électorale en question.

 

Nombre total de députés :

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Le Jobbik emporte, au total des différents modes de scrutin et à l'issue des deux tours, 47 sièges. Le Fidesz emporte la majorité des 2/3.

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Fidesz : Parti conservateur

MSZP : Parti socialiste

Jobbik : nationalistes

LMP : écologistes

Függetien : indépendant

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(Sources : http://www.valasztas.hu/hu/parval2010/index.html )

Barbara Rosenkranz obtient 15,62 % des voix.

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Autriche. Résultats des élections présidentielles.
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Résultats dans l'ensemble de l'Autriche :
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Résultats en Carinthie :
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Heinz Fischer est le président social-démocrate (SPÖ) sortant. Il est réélu.

Barbara Rosenkranz est la candidate du FPÖ. Elle a déclaré à l'issue des résultats: "Je ne suis pas heureuse, mais satisfaite."

Rudolf Gehring veut représenter les chrétiens.

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Barbara Rosenkranz a voté ce matin à 9h. Elle s'est rendue à pied, sans son mari, au local de vote à Seebarn dans la municipalité de Harmannsdorf (district de Korneuburg).

24/04/2010

Le PVV a présenté son programme.

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Pays-Bas. Ce jeudi, Geert Wilders a présenté le programme de son parti en vue des élections législatives. Le programme s’intitule « Agenda van Hoop en Optimisme » (Agenda de l’espoir et de l’optimisme).

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"L'agenda de l'espoir et optimisme. Un temps pour changer. PVV 2010-2015"

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Video de la présentation du programme : http://nos.nl/video/152682-presentatie-pvvverkiezingsprog...

Barbara Rosenkranz sur le marché à Stockerau.

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Autriche. Barbara Rosenkranz, la candidate du FPÖ à l’élection présidentielle, a effectué un dernier petit tour auprès du public, avant les élections de dimanche. Elle s’est promenée sur le marché à Stockerau. Elle a serré la main de passants et à discuté avec des personnes.
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Au cours de la campagne, Barbara Rosenkranz a dû affronter de rudes attaques et manipulations de certains médias. Elle trouve que l’ambiance auprès des électeurs est bonne.

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 Barbara Rosenkranz sur le marché à Stockerau

23/04/2010

Meeting électoral de pro NRW.

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Allemagne. Dans une ambiance agréable, une réunion de pro NRW a eu lieu ce jeudi 22 avril 2010 à Leverkusen en Rhénanie du Nord – Westphalie. La réunion a été organisée de manière professionnelle avec du matériel adéquat.

Markus Beisicht a déclaré « ce que nous disons, la majorité du peuple le pense. »... « Á Leipzig, on a crié en ce temps là « Nous sommes le peuple» (Lors de manifestations qui ont conduit à la chute du communisme). Et cela nous le crions aussi dans toute la Rhénanie du Nord – Westphalie : « Nous sommes le peuple». ».

Voir la vidéo (en allemand) de la manifestation : http://www.pro-nrw.net/?p=847

Le MCG dénonce le voyage de 140 élus du peuple et fonctionnaires à Bordeaux.

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Suisse. Le MCG dénonce le voyage de 140 élus du peuple et fonctionnaires à Bordeaux, lors du voyage annuel de l’Association des communes genevoises (ACG). Le voyage de la plupart des participants est financé par des organismes publics.

Le magistrat MCG Thierry Cerutti sera cependant du voyage. Il déclare : «J’y vais en tant que maire de Vernier et je paie le séjour de ma poche».

"BHV est un symptôme, la Belgique une maladie et l'Etat flamand un remède."

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Filip Dewinter a déclaré lors de l'émission "Netwerk" sur la deuxième chaîne de télévision néerlandaise : " BHV est un symptôme, la Belgique une maladie et l'Etat flamand un remède." (BHV est le nom d'un arrondissement bilingue situé autour de Bruxelles que différents partis flamands veulent scinder).

Meeting de fin de campagne électorale de Barbara Rosenkranz à Vienne.

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La manifestation de fin de campagne électorale de la candidate du FPÖ à l’élection présidentielle autrichienne, Barbara Rosenkranz, a eu lieu ce vendredi à Vienne.
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Le meeting s'est tenu sur la Ballhausplatz. 700 sympathisants du FPÖ étaient présents. Le Président national du FPÖ, Heinz-Christian Strache, a débuté son discours par « pour moi, c’est un merveilleux jours ». Il y a cinq ans, Heinz-Christian Strache était élu président du FPÖ.

 

Heinz-Christian Strache s’en est pris à certains médias qui ont raconté n’importe quoi tout au long de la campagne. Barbara Rosenkranz a reçu un bouquet de fleurs de Heinz-Christian Strache. L’hymne national autrichien a clôturé la réunion.

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Barbara Rosenkranz et Heinz-Chrtistian Strache

Le BNP lance son programme pour les élections législatives 2010.

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Royaume-Uni. Le BNP lance son programme pour les élections législatives de 2010. Les problèmes qui doivent être solutionnés sont : le conflit en Afghanistan, l’invasion migratoire, la menace posée à la sécurité par l’islamisme et le danger que constitue  l’Union européenne pour la souveraineté du Royaume-Uni.

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Le BNP veut réaliser des économies réalistes afin de placer le budget de l’État sous contrôle tout en préservant les services offerts au publics par les services publics.

 

Une politique intonatives afin de solutionner la crise du logement, la restauration de l’industrie britannique, la construction d’une infrastructure dans le domaine IT (Technologie de l’information) ainsi que des réformes constitutionnelles afin de garantir les libertés du peuple.

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Le manifeste du BNP : "Démocratie, liberté, culture et identité."

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Voir le manifeste en anglais : http://bnp.org.uk/pdf_files/BNP-Manifesto-2010-online.pdf

Fini entre en guérilla contre Berlusconi.

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« Adieu à l’ex ‘Parti de l’amour’ » (Mattia Feltri, La Stampa) :

« Dans son discours, lors de la réunion de direction du PdL, Fini, avant d’énoncer tout ce qui lui déplait, a commencé par faire l’éloge de l’excellent gouvernement et de son président du Conseil. Berlusconi ne paraissait pas d’excellente humeur et pendant que Fini parlait, il levait les bras au ciel. Rien de dramatique jusque là. Mais lorsque Fini a commencé à parler ‘d’impunité’, tout le monde a su que les choses tourneraient mal. Berlusconi s’est levé et a repris la parole en élevant la voix et Fini s’est à son tour levé pour protester. A partir de là, ça a été l’escalade, et dans l’assistance une vraie pagaille. Un spectacle incroyable. A la fin, tout le monde s’est retrouvé dehors en essayant de comprendre quel avenir attend le PdL… »

 

« Le prix de la guérilla » (Massimo Franco, Corriere Della Sera) :

« Le spectacle de Berlusconi et de Fini se disputant en public jette une ombre sur l’avenir de la majorité au gouvernement et même de la législature. A partir d’aujourd’hui, nous allons assister à une guéguerre quotidienne, même au Parlement, qui pourrait déstabiliser l’Italie. La rupture qui s’est consumée hier a été très violente : c’est le résultat de deux visions et de deux personnalités qui sont désormais aux antipodes l’une de l’autre, et non plus complémentaires. Berlusconi refuse l’idée d’un parti déchiré par des courants et Fini veut démontrer que Berlusconi n’est plus omnipotent. Il y réussira peut-être mais à quel prix ? Sa réaction, due à l’alliance avec la Ligue après les élections, est exagérée. L’irritation de Berlusconi fait comprendre que c’est un coup dur pour lui – surtout après les lourdes allusions du président de la Chambre sur la justice. Après une victoire électorale nette aux régionales, il lui est difficile de justifier cette rixe au sein de sa coalition victorieuse, et ce en pleine crise économique. Fini veut se démarquer du PdL au prix de lézarder l’image du Cavaliere, même si paradoxalement il renforcera ainsi la Ligue, alors qu’il voudrait la contenir. C’est le fruit d’un anti berlusconisme de droite qui pour le moment reste au sein du PdL mais qui peut difficilement durer. A ce stade, Fini n’a rien à perdre, Berlusconi et l’Italie beaucoup plus. »

 

« Derrière l’affrontement, le défi difficile de deux leaders pour deux droites » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) :

« Au sein du psychodrame dans lequel se débat le PdL, deux niveaux fortement imbriqués – l’un médiatique et l’autre politique – se côtoient. D’un point de vue médiatique, nous avons assisté hier à une rupture irréversible entre Berlusconi et Fini, et qui a vu les images de leur affrontement pense que deux partis opposés en sont nés, alors que le document final de la réunion certifie simplement la naissance d’une minorité finienne, ce qui était prévu. D’un point de vue politique, le fait nouveau, ce n’est pas la chasse au rebelle, c’est la naissance d’un PdL différent qui s’exprime pour la première fois ouvertement : une nouveauté qui paraît extraordinaire dans un parti qui repose depuis sa création sur le principe d’unanimité autour du leader. Désormais, le président de la Chambre représente le bouc émissaire idéal et le défi – transformer cette bataille défensive en opportunité – est lourd pour lui. Hier, son discours corrosif a touché tous les points sensibles de Berlusconi – de la loi ‘sur mesure’ au ‘procès bref’. Si l’enjeu concerne la cohabitation de deux droites, la journée d’hier n’augure rien de bon, avec Fini qui reste président de la Chambre et une minorité ‘organisée’ qui naît au cœur du parti. Il sera difficile d’annuler le débat lancé par ce dernier. Hier, le président du Conseil s’est limité à rappeler à tous qu’il est le monarque du PdL. Il a déjà été contesté, mais jamais encore par son propre parti. Il devra faire preuve de prudence afin de ne pas se retrouver, à la fin, face à face avec son dernier allié, le plus loyal mais aussi le plus difficile à gérer : U. Bossi. »

 

« La difficile question du Nord » (Michele Brambilla, La Stampa) :

« Parmi tout ce que Fini a reproché à Berlusconi, il y a le problème de l’hégémonie de la Ligue qui commande au Nord grâce aux voix qu’elle a prises au PdL Berlusconi lui a répondu que c’est aux anciens AN que les léghistes ont pris des voix, en reprenant leurs anciennes batailles sur la sécurité et la lutte contre l’immigration clandestine, alors que maintenant lorsque Fini parle d’immigration, il est plus applaudi par la gauche que par la droite. Tout cela est vrai. Et nombreux sont les anciens AN qui se sont sentis trahis par Fini. Mais la question du centre-droit dans le Nord est bien plus complexe. Il s’agit d’un pouvoir déséquilibré. La Ligue a obtenu 3 régions nordistes. Il reste au PdL la Lombardie avec Formigoni. Mais Formigoni est-il un homme de Berlusconi ? Franchement non, parce que son passé politique est antérieur à l’entrée en scène du Cavaliere et c’est pourquoi, après les élections, la Ligue s’est sentie tellement forte. En politique, tout peut changer. Mais dans le nord, l’avenir du PdL est plus ‘vert’ [couleur de la Ligue] que ‘bleu’ [couleur du PdL]. La Ligue est un parti mieux structuré, plus en contact avec les gens et avec un langage plus direct, mais surtout avec un projet politique pour le Nord qui va au-delà du charisme de son leader et qui lui survivra, ce que ne peut pas dire le PdL. Voilà pourquoi la question de Fini est juste. Et voilà pourquoi, dans le PdL, Fini n’est pas le seul à être inquiet. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Les députés du Vlaams Belang chantent l'hymne national flamand au Parlement belge.

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Ce jeudi, les élus du Vlaams Belang au Parlement national belge ont chanté le Vlaams Leeuw (Le lion des Flandres) qui est l’hymne national flamand et ont déployé une banderole  portant l’inscription « 1.100 jours de chaos belge – Temps de l’indépendance (de la Flandre) ».

 

Cette action  a été entreprise alors que l’hémicycle de la chambre était vide et que le Premier ministre portait la démission du gouvernement au Roi.

 

Le Vlaams Belang a mené cette action afin de dénoncer le non-vote du Parlement belge sur la question de la scission d’un arrondissement bilingue français-néerlandais qui se trouve près de Bruxelles. Le gouvernement belge est tombé sur cette question.

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Le Vlaams Belang est maintenu hors du jeu politique par les partis du système qui refusent toute participation du Vlaams Belang à un exécutif. Le Vlaams Belang est un parti qui défend les intérêts des Flamands.

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Les députés du Vlaams Belang au Parlement belge chantent l'hymne national flamand.

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"1.100 jours de chaos belge – Temps de l’indépendance (de la Flandre)."

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Voir la vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=55yvNXZrvOo&feature=pl...

Barbara Rosenkranz au Tyrol.

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Ce jeudi, Barbara Rosenkranz était en campagne électorale à Innsbruck au Tyrol. Elle a répondu aux questions des journalistes. Une forte présence policière devait prévenir les contre-manifestations, mais il n’y en a pas eu.
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Barbara Rosenkranz est intervenue en utilisant le slogan « Une femme forte pour l’Autriche ».

Le premier spécialiste doit être entendu ce lundi dans le cadre du procès contre Geert Wilders.

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Dans le cadre du procès contre Geert Wilders, le chef du PVV, trois spécialistes doivent être entendus. Le premier spécialiste, Simon Admiraal, sera entendu lundi. Simon Admiraal est un connaisseur de l’islam. Le second spécialiste, Hans Jansen, arabiste et spécialiste de l’islam sera entendu une semaine plus tard.

Le FPÖ du Burgenland en campagne électorale.

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Le FPÖ du Burgenland est en campagne. Son candidat de tête est le chef du FPÖ du Burgenland Johann Tschürtz. L’objectif du FPÖ est de décrocher un poste au sein du gouvernement du Land, ce qu’il est arrivé à faire en 1996 en décrochant cinq sièges au Parlement du Land.
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Le thème choisi est la patrie et la sécurité.

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"Protéger la patrie. Frontières épaisses. Le Burgenland t'appartient. Nous combattons pour cela."