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12/10/2010

Le parti de Fini s'implante en Padanie.

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« Le ‘front lombard’ creuse le fossé entre le Cavaliere et les finiens » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Le parti quasiment constitué de G. Fini essaye de se fixer en terre padane. Mais la pénétration de FLI en Lombardie s’annonce bien aventureuse. Le feu de barrage mis en place par le PdL dit que dans la place forte de l’ ‘axe du Nord’, l’accueil sera glacial, à la limite du boycottage. Fini le sait. Il voit son passage du 25 octobre à Milan comme un voyage en territoire hostile. La tension montre que les finiens estiment que des élections auront probablement lieu au printemps. Ils jouent donc une course contre la montre. En outre, le mouvement paye une image ‘méridionale’ qui limite sa projection nationale. C’est un profil à nuancer, pour ne pas apparaître comme anti-Berlusconi et anti-Ligue. La réaction du PdL lombard peut être interprétée selon une double lecture. Elle reflète la présence résiduelle du FLI au centre-droit. Mais elle signale aussi l’obscure crainte d’une concurrence qui pourrait peser dans le calcul final des votes entre Berlusconi et la Ligue d’Umberto Bossi. La rencontre du 25 octobre semble donc destinée à se transformer en une autre date empoisonnée pour la majorité et à contribuer non pas à instaurer la stabilité mais à augmenter la conflictualité. On a vu ce qui s’est produit en Sicile, où les finiens, le MpA de Lombardo et le centre gauche ont fait basculer le PdL dans l’opposition. Un scénario de ce type est impensable en Lombardie mais le danger d’une ‘guerre des organigrammes’ existe et peut faire émerger un berlusconisme peu structuré et exposé des incursions alliées. La nostalgie de 1994, année de la première victoire, attribuée au président du Conseil, est là, mais plus que souligner les beaux moments enfuis, elle met en évidence les regrets de ce qui n’a pas été fait entre 2008 et aujourd’hui. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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