Berlusconi accuse son propre parti.

« Berlusconi accuse le Peuple de la Liberté (son propre parti) : ‘les électeurs sont déçus à cause de vous’ » (Fabrizio Rizzi, Il Messaggero) : « ‘Si pendant ces deux derniers mois notre coalition n’a pas donné d’elle une image très enthousiasmante, ce n’est pas la faute du gouvernement mais de certaines erreurs commises par le parti’. Voici le message que Berlusconi a adressé depuis Moscou, à l’occasion du congrès ‘La démocratie chrétienne dans le PdL’. Après l’embarras des coordinateurs La Russa, Bondi et Verdini, Bonaiuti, porte-parole du Président du Conseil, a tenu à préciser que ces propos étaient surtout adressés aux finiens, tout en soulignant la volonté d’une participation plus forte des coordinateurs provinciaux et régionaux au sein du parti. Selon Gasparri, ministre des Communications, il s’agit d’une saine autocritique. A son retour à Rome – interrompant sa visite au Président russe afin d’accueillir les corps des quatre soldats morts en Afghanistan – Berlusconi a expliqué : ‘le gouvernement a bien travaillé et il a l’approbation constante des Italiens, voilà pourquoi il ira de l’avant jusqu’à la fin de la législature’. ‘Le PdL doit donner sa contribution, surtout au niveau territorial’ a-t-il lancé en se référant aux ‘teams de la liberté’ pour les sections électorales. ‘Le gouvernement accélèrera sur le fédéralisme, la justice, le fisc et entamera une révolution libérale : une série de mesures pour la natalité et les familles’ a-t-il conclu. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)