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02/11/2010

Vers un soutien du Jobbik à l’entrée de la Turquie au sein de l’Union européenne ?

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Un débat a lieu en ce moment au sein du Jobbik, le parti nationaliste hongrois, afin de décider de la position à adopter vis-à-vis de la Turquie. Une partie des membres du Jobbik désire soutenir l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Le Jobbik n’a pas encore pris de décision officielle. Le Président du parti, Gábor Vona, veut cependant qu’un référendum sur la question soit organisé en même temps que les élections européennes.

Le président du Jobbik estime que l’immigration doit être régulée afin que la Hongrie ne devienne pas comme l’Allemagne. Mais par delà cette question, l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne ne pose pas de problèmes au Jobbik. Gábor Vona estime au contraire que la Hongrie peut gagner un allié clé dans la lutte contre certains groupes sous l’influence du lobby israélo-américain : « Une chose semble certaine : la Turquie peut être un allié important pour la Hongrie. La question de l’appartenance de la Turquie à l’Union européenne est secondaire. Le principal danger est le Traité de Lisbonne. »  

La Chine  

Le président du Jobbik voit de grandes opportunités dans les relations avec la Chine, comme avec la Russie, l’Asie centrale, l’Arabie, l’Iran, l’Inde.  Il désire protéger les entreprises hongroises par rapport à des pratiques inéquitables. Gábor Vona voit dans le marché chinois une opportunité pour les entreprises hongroises.  

Relations avec les autres partis nationalistes en Europe

Le président du Jobbik pense qu’il est important de garder de bonnes relations avec les autres partis nationalistes européens. Cela ne signifie pas que le Jobbik ne peut pas avoir, pour des raisons géopolitiques, des différences de vue sur certains sujets.   

Selon le président du Jobbik, le fait que des partis patriotiques d'Europe occidentale joignent leurs forces à des groupes pro-sionistes quand ils sont confrontés à l’islam est une erreur. Avoir peur face à un problème ne doit pas avoir pour conséquence de courir vers un autre problème.

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Gábor Vona, le président du Jobbik.

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