24/09/2010
Italie : le gouvernement vit au jour le jour.
« Les tensions entre le président du Conseil et Fini effleurent les organes de l’Etat » (Massimo Franco, Il Corriere della Sera) : « Hier, la tension Berlusconi-Fini a atteint son comble. Les effets de l’histoire du logement de Monte-Carlo risquent d’être délétères à tous les niveaux, touchant même les secteurs les plus sensibles de l’Etat. Les hommes du président de la Chambre parlent d’‘état d’urgence démocratique’ pour ‘montage de dossiers’ dans le but de nuire. Le Palais Chigi réplique par un communiqué où la présidence du Conseil taxe quiconque évoque une ‘activité présumée de montage de dossier’ de ‘totale irresponsabilité’ : il s’agirait de rumeurs ‘fausses, diffamatoires et infondées’. La crainte est que les services et la Guardia di Finanza ne puissent être impliqués, même indirectement, dans une affaire peu claire liée au conflit, politique et personnel, Berlusconi-Fini. M. D’Alema (PD), président de la commission parlementaire de contrôle des services, promet la ‘vigilance sur l’action des services afin que soit écartée tout soupçon d’activité illégale’. Le PdL a apprécié, mais tout cela semble voué à empirer jusqu’à légitimer des alliances transversales en cas de rupture et d’élections. Il faut voir si, au-delà des chiffres, le centre droit réussira à gérer des relations aussi dégradées. Bossi a félicité Berlusconi d’avoir ‘vu juste’ sur la majorité qui a rejeté l’usage des écoutes dans l’affaire Cosentino. Mais il avoue lui-même que l’on ‘vit au jour le jour’, le centre droit devant sans cesse faire ses comptes à la Chambre. La vérité de Bossi est que ‘personne n’est prêt pour les élections’ – sauf lui, mais il se garde bien de le dire. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
17:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.