Le PdL s’adresse au Quirinal : "si la confiance n’est pas votée, aux urnes. Tout le reste est manœuvre politicienne."

« Le PdL s’adresse au Quirinal : si la confiance n’est pas votée, aux urnes – ‘Tout le reste est manœuvre politicienne’ » (Dino Martirano, Corriere della Sera) :

« ‘Personne n’essaie de forcer la main au chef de l’Etat, mais il n’y a aucun doute que dans notre système bipolaire les citoyens ont aussi sur leur bulletin de vote le nom du président du Conseil’. Au lendemain du rude avertissement de Napolitano, les chefs de groupe PdL Cicchitto et Gasparri expriment dans un communiqué conjoint ce qu’ils croient être la seule voie à prendre en cas de crise : les élections anticipées. Les finiens de FLI ne cachent pas leur mécontentement : ‘personne dans la majorité ne souhaite ‘culbuter’ le gouvernement issu des élections de 2008’, dit le finien Benedetto Della Vedova, ‘mais le gouvernement paraît vouloir culbuter et chasser du PdL et du Parlement une partie de sa majorité’. Les chefs du PdL s’en tiennent à la ligne dictée par Berlusconi, mais désamorcent la spirale de polémiques ouverte par l’interview du député Bianconi, évoquant ‘des polémiques sans fondement’. Mais même sous forme hypothétique, une éventuelle crise gouvernementale inquiète les dirigeants du PdL, qui invitent le chef de l’Etat à se conformer au ‘fait nouveau’ de l’élection quasi directe du président du Conseil. Face à cette approche qui s’éloigne de la lettre de la Constitution, le PD s’insurge : ‘toute interprétation s’écartant du texte constitutionnel est, à ce stade, clairement subversive’ ; l’opposition souligne le rôle du chef de l’Etat en cas de crise. Selon Prodi, ‘la Constitution est notre évangile, et le président en est le garant, le prêtre’ ».

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)