23/02/2022
Permanence de Leefbaar Rotterdam pour les municipales.
Pays-Bas. Rotterdam.
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"Pensez-vous que le Parti Populaire devrait former une coalition gouvernementale avec Vox ?"
Espagne. Sondage DYM : « Pensez-vous que le Parti Populaire devrait former une coalition gouvernementale avec Vox ? »
Ensemble des électeurs :
Oui : 28,4 %
Non : 55,8 %
Électeurs du Parti Populaire :
Oui : 59, 8 %
Électeurs de Vox :
Oui : 89,5 %
14:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Votez Forum voor Democratie, le 16 mars."
Pays-Bas. Campagne pour les municipales :
"Votez Forum voor Democratie, le 16 mars."
14:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini et Meloni divisés sur les sanctions : la Ligue est favorable à des sanctions légères."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur les sanctions décidées par l’UE et les Etats-Unis contre la Russie après la reconnaissance par Vladimir Poutine de l’indépendance des régions séparatistes de Donetsk et de Louhansk.
Draghi craint une crise énergétique et économique ; Salvini et Meloni divisés sur les sanctions : la Ligue est favorable à des sanctions légères (Il Giornale).
PREMIER PLAN, La Repubblica, « "Condamnation ferme sur le Donbass" Et Draghi cherche toujours le dialogue », par Tommaso Ciriaco : « Le voyage de Mario Draghi en Russie est reporté sine die. Après douze heures de silence – aussi par prudence sur les conséquences possibles d'une crise énergétique qui finirait par frapper durement l'Italie -, le Premier ministre est intervenu pour exprimer sa "ferme condamnation" de la reconnaissance du Donbass. "Il s'agit d'une violation inacceptable de la souveraineté démocratique et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a-t-il déclaré, assurant qu'il était "en contact permanent avec les alliés pour trouver une solution pacifique et éviter une guerre au cœur de l'Europe". Le fait que les premières "punitions" décidées par les pays membres soient légères, à vrai dire, ne peut déplaire à Rome. La diplomatie italienne n'a même pas eu à se battre trop fort pour cet objectif, soutenu pour l'instant par la France et l'Allemagne. Le problème est plutôt le risque d'une nouvelle escalade de la part de Moscou, qui aurait un double effet : renforcer les sanctions et placer l'Italie encore plus dans le collimateur du chantage énergétique de Poutine. Un scénario qui inquiète l'exécutif. Bien sûr, le printemps arrive à grands pas : le temps chaud réduira les besoins énergétiques de l'Italie et le coût de ses factures. Mais ce raisonnement ne s'applique guère aux entreprises. Et puis, un problème demeure : face à une véritable guerre déclenchée par la Russie, quelles marges aurait le gouvernement ? Aucune, ou presque. Cela ressort clairement des propos de Luigi Di Maio, qui fera son rapport au Parlement aujourd'hui : " La reconnaissance du Donbass est inacceptable. L'Italie est absolument convaincue de poursuivre sur la voie des sanctions. Une ligne inévitable, bien que tempérée par un travail diplomatique pour éviter le pire“. Matteo Salvini, en revanche, a su se montrer tendre avec Moscou. Le leader de la Ligue a toujours été pro-Poutine, et il ne l'a pas nié : "Je suis un partisan de la paix et du dialogue. Si nous sommes membres d'une alliance qui fait un choix, nous la soutenons. Mais que l'Italie ne soit pas l'agneau sacrifié. J'espère qu'il n'y a pas besoin de sanctions, aussi parce qu'on les appelle des contre-sanctions". La diplomatie italienne devra évoluer le long de cette crête subtile. Certainement pas dans le souci de plaire à Salvini, mais plutôt pour éviter le risque d'un choc énergétique. C'est un équilibre délicat : l'attaque du Wall Street Journal, qui dénonce les hésitations de Rome face aux sanctions liées au spectre d'une crise énergétique, à quoi il faut ajouter la prudence en matière d'énergie, qui n'aura certainement pas enthousiasmé nos partenaires anglo-saxons et certains pays de l'UE. Et, enfin, l'attitude distante avec laquelle le Premier ministre a agi pendant les heures les plus dures de la crise, alors que Washington, Londres, Paris et Berlin étaient engagés dans une tournée diplomatique intense. Toutefois, il est possible que ce soit précisément la position moins exposée du premier ministre - à côté d'un ADN indubitablement atlantiste - qui puisse débloquer la mission à Moscou pour le début du mois de mars. Avec une condition préalable - un accord avec Biden - et un objectif : une médiation entre les deux superpuissances. Pour autant que les conditions sur le terrain le permettent. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, « Le réseau pro-russe au sein du gouvernement » par Stefano Folli : « L’attaque acerbe du Wall Street Journal contre le gouvernement italien, et contre le Premier ministre Draghi en particulier, laisse perplexe. L'accusation selon laquelle Rome est le maillon faible de l'alliance occidentale ressemble plus à un procès d'intention qu'à autre chose. Ou peut-être s'agit-il d'un réflexe conditionné qui se déclenche lorsque l'Italie est mentionnée dans une crise internationale. Draghi n'a en fait rien fait pour mériter cette critique. La visite en Russie ne s'est pas concrétisée et serait de toute façon intervenue après les voyages de Macron et de la chancelière allemande. Hier, le Premier ministre a publié une déclaration dans laquelle la position italienne, aux côtés de l'Union européenne et dans le cadre de l'OTAN, est réaffirmée sans ambiguïté : en effet, sans même certains "distinguos" sémantiques dans lesquels, en d'autres occasions et avec d'autres gouvernements, se cachait la tentation du double jeu. D'où vient donc la suspicion du journal économique ? En premier lieu, la dépendance énergétique de l'Italie : un pays politiquement faible, en état d'urgence semi-permanent et privé de gaz, semble le candidat idéal pour la pression de Poutine. Mais il semble que ce ne soit pas le cas : Rome se prépare à soutenir loyalement les sanctions. Deuxièmement, la méfiance croissante à l'égard d'un important pays de l'OTAN est due aux voix discordantes au sein de la majorité. Et cela a été encore plus évident dans la saison de l'exécutif Conte-1. En gros, il y a un parti pro-russe, ou plutôt pro-Poutine, qui était déjà très fort à l'époque de l'alliance Cinq étoiles et Ligue. Mais aujourd'hui, Conte, allié du Parti démocrate, veille à ne pas faire de faux pas et sa sympathie pour l'autocrate de Moscou a été dictée par le simple opportunisme. Matteo Salvini, en revanche, maintient une ligne peu orthodoxe en ce qui concerne la gravité de la crise. Il l'a souligné hier, en minimisant la nécessité de sanctions et en attribuant à Poutine une bonne volonté que personne d'autre n'a remarquée. Le chef de la Ligue est, en somme, le représentant le plus autorisé de ce réseau pro-russe que les poutinites ont patiemment construit en Europe occidentale, par des moyens légaux et peut-être illégaux. Il s'agit d'un réseau qui comprend des groupes d'extrême droite aux côtés de groupes d'extrême gauche équilibrés : l'idéologie qui les unit à Moscou, comme nous le savons, est une forme plutôt confuse et pragmatique de nationalisme populiste. Aujourd'hui, Salvini occupe une place de choix dans cette pyramide, ayant signé il y a quelques années un pacte d'amitié avec la formation politique qui se réfère à l'autocrate. Mais Salvini lui-même est un personnage clé de la coalition pro-Draghi, donc à l'étranger, ils peuvent supposer qu'il est capable de l'influencer. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/02/2022
Thierry Baudet estime que les Pays-Bas doivent préserver la paix.
Pays-Bas. Le président du Forum voor Democratie Thierry Baudet estime que le rapprochement de l’Ukraine avec l’Union Européenne et l’OTAN pressurise la Russie. Il estime que les Pays-Bas ne doivent pas prendre part au cadre de guerre antirusse, mais préserver la paix.
23:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders s'oppose aux sanctions contre la Russie.
Pays-Bas, Russie et Ukraine. Le dirigeant du PVV Geert Wilders condamne le fait que la Russie a porté atteinte à la souveraineté de l’Ukraine. Il estime que les sanctions contre la Russie vont toucher les Pays-Bas et s’y oppose. Il désire que l’Ukraine n’entre pas dans l’OTAN et soit un État tampon entre l’Union Européenne et la Russie. Geert Wilders demande une initiative diplomatique afin d’éviter une escalade du conflit.
18:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Décision de la Ligue de voter un amendement de Fratelli d’Italia."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur la reconnaissance par Vladimir Poutine de l’indépendance des régions séparatistes de Donetsk et de Louhansk. Les journaux rapportent les réactions de l’Occident et en soulignent les divisions sur les sanctions à prendre. Les commentaires et éditoriaux évoquent la gravité de la crise et parlent d’un « tsar voulant réécrire l’histoire au nom de la Grande Russie et de l’équilibre des forces». « Le défi de Poutine, les troupes envahissent » - Le Kremlin reconnait l’indépendance du Donbass et les troupes russes commencent à entrer sur le territoire. L’Europe et les Etats-Unis condamnent fermement les faits et annoncent des sanctions (Corriere della Sera), « Poutine brise l’Ukraine » - Après un long discours à la télévision, le président russe signe la reconnaissance des républiques séparatistes. Biden appelle Macron et Scholz pour des sanctions immédiates (La Repubblica), «Poutine fait main basse sur le Donbass » (La Stampa), « Ukraine, Poutine envoie ses troupes dans le Donbass » (Sole 24 Ore), « Poutine et le défi sur le Donbass » (Il Messaggero), « Poutine joue au tsar » - en reconnaissant l’indépendance du Donbass, il défie le monde entier (Il Giornale). Sur le plan interne, la décision de la Ligue de voter un amendement de Fratelli d’Italia contre le prolongement du pass sanitaire renforcé après le 31 mars, malgré l’avis défavorable du gouvernement, est aussi citée dans les pages intérieures.
ARTICLE, Corriere della Sera, V. Piccolillo « Rome fait pression pour maintenir la voie de la diplomatie : Draghi n’annule pas sa mission à Moscou » : « Une condamnation de la décision de V. Poutine de reconnaître le Donbass sans fermer pour autant la porte aux négociations pour éviter la guerre : voici la ligne suivie du gouvernement et des partis politiques à l'annonce choc du président russe. Le Président du Conseil Mario Draghi, qui attendait de définir la date et les détails d'une visite à Moscou après l'invitation lancée par le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio à son homologue russe, ne l'a pas annulée. Son attention, selon ce que laisse filtrer le Palais Chigi, se concentre désormais sur le suivi constant des événements, les contacts permanents avec les partenaires européens et l'évaluation des sanctions. "Le gouvernement est prêt à faire un rapport à la Chambre", a annoncé le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio. Et il affirme ouvertement que "la décision des autorités russes de reconnaître les républiques séparatistes de Lougansk et de Donetsk doit être condamnée". Di Maio explique que le choix de Poutine est "contraire aux accords de Minsk et constitue un sérieux obstacle à la recherche d'une solution diplomatique". Et il confirme que "l'Italie continue de soutenir l'intégrité et la pleine souveraineté de l'Ukraine à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues". Mais il a ensuite lancé "un appel à toutes les parties pour qu'elles reviennent à l’instance de concertation", convaincu que "les initiatives unilatérales rendent plus difficiles la stabilité et la sécurité dans la région". Pour le ministre, "il est juste de discuter des sanctions à appliquer à la Russie. Sans hésitation, les partenaires européens et atlantiques doivent agir de manière unie".»
ARTICLE, Sole 24 Ore, R.R. « Draghi demeure silencieux et suit l’évolution de la situation. »
COMMENTAIRE, Corriere della sera, de Massimo Franco, « Les fissures symétriques de deux camps essoufflés. » : « Si à gauche le PD continue d’œuvrer pour construire une coalition de très large entente, à droite, on ambitionne de restaurer l’unité perdue. Or, les deux opérations semblent avancer avec difficulté et ce pour des raisons différentes. Le leader du PD, Enrico Letta continue de défendre l’axe avec le M5S, car le ‘’ciment se fabrique dans les moments difficiles.’’. Or, cette alliance est soumise à de nombreuses inconnues telles que le chaos éternel des 5 étoiles ou encore leur hostilité à une éventuelle inclusion des forces centristes au sein de la coalition. De plus, les élections du Quirinal n’ont pas été une démonstration de grande loyauté. L’autre objectif du centre-gauche est de diviser le camp adverse : le PD est opposé à l’abolition de la loi Severino, rejoignant ainsi Giorgia Meloni, elle aussi contre. Encore une fois, en matière de justice, le centre-droit apparaît fortement divisé. Le panorama politique est en train de s’effriter. Et bientôt, dans une phase où l’incertitude ne fait que s’accroitre, on comprendra que l’on ne peut plus rien faire. »
SONDAGES, La Stampa, d’A. Ghisleri, « L’emploi et les factures d’énergie, les nouvelles peurs des Italiens » : « Cela peut sembler étrange au vu de son engagement sur le terrain, en lien notamment avec la mise en œuvre du PNRR, et de ses efforts dans cette période de transition après deux ans de pandémie mais, au cours des 20 derniers jours, la côte de popularité de Draghi a baissé 4,3%, passant de 52,1% à 47,8%. Il ressort par ailleurs que les citoyens attendent du gouvernement qu’il agisse en priorité sur le travail et l’emploi (20% des réponses) ainsi que sur la hausse des prix de l’énergie et des factures des ménages (15,2% des réponses). Il s’agit d’une préoccupation nouvelle des Italiens mais qui se retrouve directement en deuxième position. Si l’on y ajoute le pourcentage de citoyens qui se disent inquiets de l’inflation générale (7,6%) et de la vie chère (4,7%), le coût de la vie passe en tête des préoccupations. Tous les autres sujets évoqués, y compris les questions sanitaires, ne dépassent pas les 8%. Il semble donc que les chiffres encourageants de la pandémie aient déplacé l’attention sur les questions économiques et que l’épidémie de Covid fasse moins peur. En revanche, les attentes vis-à-vis des politiques pour mettre sur pied l’Italie post-Covid sont grandes. Le nouveau Parlement sera composé de 400 députés et de 200 sénateurs. Si les élections avaient lieu demain, que ce soit avec l’actuelle loi électorale (seuil de 3%) ou selon le système proportionnel avec un seuil fixé à 4%, le centre-droit aurait un avantage net, d’au moins 9,2 points sur le centre-gauche. Avec le système actuel, 8 formations politiques pourraient obtenir des sièges. Le centre-droit pourrait véritablement défier la majorité, bénéficiant de 199 sièges à la Chambre et 99 au Sénat. Alors que le Pd allié au M5S, à MDP-Articolo 1 et à la Sinistra Italiana obtiendrait 164 sièges à la Chambre et 82 au Sénat. En revanche, avec le système proportionnel et le seuil des 4%, seuls 6 partis seraient représentés au Parlement ; les 3 partis du centre-droit cumuleraient 216 sièges à la Chambre et 108 au Sénat. Dans les intentions de vote, on note toutefois que le Parti démocrate est en légère hausse et passe en première position devant Fratelli d’Italia, avec respectivement 21,2% et 21,0% des intentions exprimées. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/02/2022
Frères d'Italie se maintient en première position du sondage et la Ligue est donnée troisième, en recul.
Italie. Frères d'Italie se maintient en première position du sondage et la Ligue est donnée troisième, en recul.
Frères d'Italie : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
Ligue : patriotes
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
Azione + Europa : libéraux
22:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Berlusconi prévient Draghi, "les actes du gouvernement ne sont pas intouchables"."
Italie. Revue de presse.
Le Président russe et E. Macron ont parlé pendant deux heures lors d’un entretien téléphonique afin d’éviter l’escalade en Ukraine. 30 000 soldats sont encore déployés en Biélorussie (La Stampa).
ARTICLE, La Repubblica, d’E. Lauria, « Berlusconi prévient Draghi, ‘’les actes du gouvernement ne sont pas intouchables’’ » : « Forza Italia invoque ‘’la dialectique normale entre les deux Chambres’’ et appelle à ‘’ne pas dramatiser les événements de ces derniers jours au Parlement’’, rappelant la possibilité de modifier les mesures prises par la Présidence du Conseil. C’est la réponse de Silvio Berlusconi à Mario Draghi après que ce dernier a rappelé à l’ordre et accusé les partis d’obstructionnisme. La conversation téléphonique, un mois après la dernière à la veille de l’élection présidentielle, marque un dégel entre les deux hommes après des relations un peu difficiles. La reprise d’un dialogue de confiance s’accompagne donc d’un rappel : ‘’l’apport de Forza Italia à l’action du gouvernement a toujours été et restera constructif et loyal, tenant compte du besoin de stabilité et de continuité du pays ; il faut toutefois maintenir la dialectique normale dans les deux Chambres avec une majorité composite qui a pour horizon la fin de la législature et retournera, d’ici un an, à la dialectique normale entre centre-droit et centre-gauche’’. Sans pour autant remettre en cause ‘’le nécessaire concours de toutes les forces politiques, au-delà de leurs profondes différences, dans un moment encore très délicat’’. Une façon de défendre la nécessité de possibles interventions parlementaires sur des actes délibérés par le gouvernement. Et cela ne vaut pas seulement pour la réforme de la justice, mais aussi sur la réforme fiscale et la concurrence, deux batailles portées par Forza Italia, et que Darghi pourrait chercher à graver dans le marbre après les derniers incidents qui lui ont fait perdre patience. Salvini fait quant à lui savoir qu’il rencontrera Draghi. Il évoque sa satisfaction sur les aides pour les factures d’énergie mais considère qu’il ne s’agit que d’un début, demandant d’autres ‘’ressources et interventions structurelles’’. Il garantit ensuite la ‘’collaboration’’ de la Ligue sur la réforme de la justice pour un ‘’usage efficace des fonds européens’’ mais le chef de la Ligue finit tout de même par soulever la question de l’immigration et attaquer la ministre Lamorgese : ‘’l’absence du ministre de l’Intérieur se traduit par une augmentation des arrivées et un alerte générale de sécurité’’. Des propos qui reflètent encore une fois la compétition avec Giorgia Meloni. Draghi, qui demande à pouvoir manœuvrer sereinement afin de mener à bien les réformes et continuer à recevoir les fonds du PNRR, a été quelque peu rassuré par les leaders des partis, mais les tensions, au sein et en dehors de la majorité, se poursuivent. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/02/2022
Un sondage Data10 donne Vox deuxième à 22 %
Espagne. Un sondage Data10 donne Vox deuxième à 22 %, derrière les socialistes et devant les conservateurs.
02:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/02/2022
"Aujourd'hui, Pim Fortuyn aurait eu 74 ans. Il nous manque encore toujours."
Pays-Bas.
"
"Aujourd'hui, Pim Fortuyn aurait eu 74 ans. Il nous manque encore toujours."
14:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pim Fortuyn aurait eu 74 ans.
Pays-Bas. Rotterdam. La tête de liste de Leefbaar Rotterdam pour les municipales Robert Simons a déposé des fleurs sur la statue de Pim Fortuyn qui aurait eu ce jour 74 ans.
14:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2022
"Mario Draghi contraint les partis de sa majorité à se prononcer sur leur fidélité au gouvernement : soit ils restent, soit ils sortent."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur les tensions au sein du gouvernement autour du vote des réformes nécessaires dans le cadre du PNRR, après que le texte adopté en conseil des ministres ait été mis en minorité à 4 reprises lors du vote des amendements sur le décret dit « Milleproroghe » (mille prorogations) à la Chambre des députés. Cette situation a suscité un recadrage par Mario Draghi, ce dernier rappelant sa majorité au devoir d’unité : « Draghi prévient les partis de majorité » - Le Président du Conseil demande de la cohérence aux partis soutenant son gouvernement (Corriere della Sera), « Gouvernement, la colère de Draghi » - L’Exécutif a été battu 4 fois en commission sur les textes portant sur Ilva, le plafond pour les paiements en liquide, l’école et les tests sur les animaux (La Repubblica), « La colère de Draghi : il est impossible d’aller de l’avant si on fonctionne ainsi » (La Stampa), « Draghi dit stop aux partis » (Il Messaggero).
COULISSES, Corriere della Sera, de Monica Guerzoni, « L’irritation du Président du Conseil ; le Palais Chigi opte pour la ligne dure » : « Mario Draghi contraint les partis de sa majorité à se prononcer sur leur fidélité au gouvernement : soit ils restent, soit ils sortent. Car, à la longue, toutes les tensions entre forces politiques risquent d’aboutir à des élections anticipées et les milliards du plan de relance risquent de partir en fumée. Cet ultimatum fait notamment suite à l’action de sabotage du gouvernement à la Chambre mercredi soir dernier. A quatre reprises les forces de la majorité se sont déchirées, votant contre des mesures gouvernementales. Face à l’ambiguïté et à l’incohérence des partis, la Présidence du Conseil, en accord avec la Présidence de la République, a choisi d’opter pour la ligne dure. Draghi a ainsi quitté plus tôt que prévu le sommet à Bruxelles pour aller ‘’passer un savon’’ à son exécutif, réunissant les ministres Giorgetti, Orlando, Gelmini, Speranza, Patuanelli et Bonetti. Il se serait montré très ferme, coupant court aux justifications des différents chefs de groupes parlementaires et rappelant que ni lui ni Mattarella n’avaient formé ce gouvernement pour perdre leur temps. Le message est que ce n’est pas son genre de jeter l’éponge ; s’il s’est engagé devant les Italiens, il veut toutefois poursuivre sa mission à ses conditions et ne permettra pas aux partis de gâcher une année de travail. Il qualifie d’injustifiables ces contradictions internes au gouvernement, de la réforme de la magistrature à la question des concessions balnéaires, d’autant plus ‘’avec une crise internationale à nos portes’’. Il réfute également l’idée selon laquelle l’exécutif ne dialoguerait pas assez avec le Parlement. Au nom du Parti démocrate, Orlando affirme que le PD reviendra sur ses positions et soutiendra pleinement le gouvernement sur la question d’ILVA. Giorgetti souligne pour sa part que, soit les chefs de groupes ont perdu le contrôle des parlementaires, soit tous ces incidents à la Chambre sont voulus et dans ce cas le problème est encore plus grave. Pour le ministre léghiste ‘’il faut éviter que tout cela ne dégénère sinon il vaudra mieux mettre fin à ce gouvernement tout de suite’’. Aujourd’hui c’est le décret sur les factures d’énergie qui sera examiné ; les partis sont prévenus. »
PREMIER PLAN, Corriere della sera, d’A. Arachi, « Fin de vie, après le rejet de la cour constitutionnelle, la loi poursuit (pour l’instant) son chemin. Le vote pour la bloquer n’est pas passé » : « Hier, la Chambre s’est remise au travail pour élaborer un nouveau texte pour une législation sur la fin de vie. La Ligue et Forza Italia ont présenté un amendement ‘’suppressif ’’ pour entériner les travaux en cours, mais la Chambre s’y est largement opposée. ‘’C’est un premier pas positif. Nous espérons que ce nouveau texte équilibré et qui correspondra aux principes indiqués par la Cour constitutionnelle puisse avancer sans trop d’obstacles’’, commente Debora Serracchiani, chef des groupes parlementaires du PD à la Chambre. La voie parlementaire – la proposition de référendum ayant été rejetée – reste la seule voie pour une loi sur l’euthanasie. Les défenseurs des deux référendums rejetés – l’un sur l’euthanasie, l’autre sur la légalisation du cannabis – assurent qu’ils poursuivront leur bataille malgré la défaite et ont assuré qu’ils poursuivront leur activité de désobéissance civile.»
ARTICLE, Sole 24 Ore, G. Pelosi « Draghi se rendra chez Poutine pour une médiation sur Kiev » : « L'Italie pourrait être en mesure de réaliser le "miracle diplomatique" que ni le président français Emmanuel Macron ni le chancelier allemand Olaf Scholz n'ont réussi à accomplir jusqu'à présent, à savoir amener le président russe V. Poutine et le président ukrainien V. Zelensky à s'asseoir à la même table pour une discussion en tête-à-tête. C'est pourquoi le Président du Conseil italien Mario Draghi se rendra dans les prochains jours à Moscou à l'invitation du président russe, comme l'a confirmé hier Draghi lui-même immédiatement après un sommet européen informel sur l'Ukraine et comme l'avait également annoncé le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio qui a rencontré hier à Moscou le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. L'Italie fait tout son possible pour soutenir une solution diplomatique, même si le vent de guerre est loin d'être retombé, comme en témoigne l'attaque d'hier contre une école maternelle dans le Donbass. Lors de la conférence de presse avec son collègue russe Lavrov, le chef du ministère des Affaires étrangères a exprimé le souhait que les tensions diminuent "le plus rapidement possible" afin de pouvoir reprendre le dialogue entre l'UE et la Russie au sein du Conseil OTAN-Russie et les relations bilatérales entre Rome et Moscou, qui "doivent être remises en marche". C'est précisément le Conseil OTAN-Russie, "pleinement opérationnel et respecté par toutes les parties", a ajouté M. Di Maio, qui peut être l'un des "forums fondamentaux pour surmonter la crise". »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de Marco Galluzzo, « Draghi se rendra bientôt en Russie ; la tentative de médiation pour un face à face entre Poutine et Zelensky » : « Kiev et Moscou semblent s’accorder au moins sur un point : l’Italie peut jouer un rôle de médiation efficace entre leurs deux positions. Une intervention de Mario Draghi pourrait faciliter un rapprochement entre les deux parties et même favoriser une rencontre entre les deux chefs d’Etat. ‘’L’Italie fait son possible pour que cette rencontre advienne’’ affirme Draghi. D’après des sources diplomatiques italiennes, le Kremlin aurait lui-même sollicité une intervention italienne alors que Zelensky aurait demandé de l’aide à l’Italie – ainsi qu’à d’autres leaders européens - afin d’organiser un face à face avec Poutine. Quoiqu’il en soit, Draghi se rendra à Moscou dans les prochains jours afin de rencontrer le président russe après s’être entretenu sur le sujet avec le président ukrainien par téléphone. Le ministère des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov a quant à lui reçu son homologue italien, Luigi Di Maio, hier à Moscou, et a loué la traditionnelle capacité de dialogue de l’Italie, évoquant même une prise de position opposée à d’éventuelles sanctions, ce qui ‘’suffirait à tout bloquer’’ a souligné Lavrov. Pour le Président du Conseil italien, ‘’ la situation est à peu près la même qu’il y a quelques jours, les épisodes qui semblaient préfigurer une désescalade ne sont pas pris au sérieux pour le moment’’, il faut donc ‘’se tenir prêt à toute éventualité’’. Il prône une stratégie basée d’une part sur ‘’la réaffirmation de notre unité’’, qu’il juge être un point clef de la stratégie occidentale face à la Russie, et sur l’éventuelle réaction que l’Occident pourrait mettre en place, or dans ce cas Draghi exclue que l’Italie conserve sa position de médiatrice et se dit déterminé à ‘’maintenir une stratégie de dissuasion ferme et à ne montrer aucune faiblesse’’. Il tient par ailleurs à rappeler clairement à la Russie que [l’Occident] ne peut renoncer aux principes fondateurs de l’OTAN et, en parallèle de cela, il appelle à un ‘’dialogue le plus ouvert possible’’. C’est bien ce qu’il s’apprête à faire en se rendant à Moscou. Si l’Italie parvenait à faire ce que ni le président français ni le chancelier allemand n’ont réussi à faire, ce serait un succès d’une énorme portée. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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17/02/2022
"Cinq des six référendums validés."
Italie. Revue de presse.
La décision de la Cour Constitutionnelle de rejeter la tenue de référendums sur la fin de vie et sur le cannabis, et d’accepter à l’inverse ceux sur la réforme de la justice, fait les gros titres des quotidiens italiens. Les observateurs rapportent les réactions du monde politique et l’exhortation du Président de la Cour, G. Amato, à ce que le Parlement adopte rapidement les réformes : « Justice : 5 référendums ont été acceptés » - Il sera possible de se prononcer sur les carrières des juges, sur le CSM et sur la Loi Severino mais pas sur la responsabilité civile des magistrats (Corriere della Sera) « Les deux sorts des référendums » - La Cour rejette ceux sur le cannabis et sur la fin de vie et son Président, G. Amato, critique le Parlement et les promoteurs des référendums (La Repubblica), « Le séisme des référendums » - Amato explique la mauvaise formulation du référendum sur le cannabis et incite le Parlement à faire les réformes (La Stampa), « Cannabis, la loi ne sera pas modifiable » (Il Messaggero).
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco, « Le risque de conflit entre des partis minoritaires extrêmes » : « Maintenant que cinq des six référendums proposés pour réformer la justice ont été validés par la Cour constitutionnelle, la question de leur portée politique se pose. Permettre à l’opinion publique de s’exprimer sur des questions aussi délicates est une bonne chose, compte tenu notamment de l’inertie du Parlement ou encore des retards et des hésitations de la magistrature. On peut toutefois s’interroger sur la tournure que prendra la consultation dans l’actuel contexte pré-électoral. Par définition, la logique du référendum polarise les positions. Et effectivement, la satisfaction de la Ligue qui a plaidé pour ces consultations aux côtés des radicaux tranche avec l’insatisfaction du M5S et les réticences du Parti démocrate. La campagne pour l’abrogation de certaines règles pourrait dévier sur un règlement de compte entre sphère politique et sphère judiciaire et accentuer les divisions entre forces politiques au gouvernement et avec l’opposition. Mais surtout, le débat autour du référendum pourrait donner lieu à une guerre entre les minorités extrémistes qui ont une influence bien réelle en politique et parmi la magistrature. Cela ne ferait qu’envenimer davantage les rapports entre les différents pouvoirs d’Etat, déjà compliqués par le fait que chacun tente de prendre le dessus sur l’autre. Le referendum pourrait être dévoyé en un bras de fer entre politiques et magistrats. Certaines règles soumises à la consultation concernent par exemple la séparation des carrières des procureurs et de juge ou alors la déchéance d’un parlementaire suite à une condamnation définitive. Autant de questions qui ont toujours divisé, par exemple dans le cas de la loi Severino qui avait poussé Silvio Berlusconi vers la sortie du Parlement. La loi qu’il s’agit d’abroger prévoit aussi que les présidents de régions et autres élus locaux soient démis de leurs fonctions même sans condamnation définitive. Tout cela promet de faire ressurgir à un autre niveau et encore plus prononcées les divisions et les polémiques qui avaient déjà émergé lors de l’élection présidentielle. Sauf que cette fois, il n’y aura pas de solution de secours consensuelle possible. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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16/02/2022
La Cour de Justice de l'Union européenne a rejeté les recours de la Pologne et de la Hongrie.
UE, Pologne et Hongrie. La Cour de Justice de l'Union européenne a rejeté les recours de la Pologne et de la Hongrie :
https://www.7sur7.be/monde/la-justice-europeenne-conforte...
21:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Recul de l'UDC lors des municipales à Zurich.
Suisse Canton de Zurich. Zurich. Lors des élections municipales de ce 13 février 2022, l’UDC (SVP en allemand) subit un recul. L’UDC obtient 11,46 % et 14 sièges sur 125.
(L’UDC (SVP) obtient sont plus mauvais résultat depuis 1990 :
https://de.wikipedia.org/wiki/Ergebnisse_der_Kommunalwahl...)
(https://www.stadt-zuerich.ch/portal/de/index/politik_u_re...)
14:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marianne Lienhard de l’UDC est réélue au sein de l'exécutif du canton de Glaris.
Suisse. Canton de Glaris. Lors de l’élection de l’exécutif du canton ce 13 février 2022, les membres sortants sont réélus, parmi lesquels Marianne Lienhard de l’UDC (SVP en allemand).
(https://www.srf.ch/news/abstimmungen-13-februar-2022/wahl...)
13:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Cour rejette le référendum sur l’euthanasie."
Italie. Revue de presse.
La décision de la Cour Constitutionnelle de rejeter la tenue d’un référendum sur la fin de vie fait les gros titres des quotidiens italiens. Les observateurs rapportent les motivations des juges ''afin de protéger les droits constitutionnels des plus fragiles'' et la déception des promoteurs du référendum : « Suicide assisté, la Cour dit non » - Les juges constitutionnels bloquent le référendum sur la fin de vie. L’initiateur de la démarche, M. Cappato, appelle à la désobéissance civile ; les catholiques exultent (La Repubblica) « Le choix de la Cour Constitutionnelle : le non au référendum sur la fin de vie » (La Stampa), « Suicide assisté, non au référendum» (Il Messaggero).
Les JT couvrent essentiellement la crise ukrainienne avec les déclarations de V. Poutine et de J. Biden, la réunion des ministres de la défense qui se tiendra aujourd’hui à Bruxelles, l’entretien téléphonique de M. Draghi et V. Zelensky et le déplacement de L. Di Maio à Moscou, les affaires intérieures avec la décision de la Cour constitutionnelle de rejeter la tenue d’un référendum sur la légalisation de l’euthanasie, le conseil des ministres qui a reporté à 2024 le lancement des appels d’offres pour les concessions balnéaires, et la situation sanitaire avec la baisse des contaminations ainsi que l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale pour les travailleurs de plus de 50 ans depuis hier.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de Claudia Voltattorni, « Le plan concernant les établissements balnéaires est approuvé : à partir de 2024 la gestion des plages sera attribuée sur appels d’offre – un bonus est prévu pour les gérants actuels, versé par leurs successeurs » : « La mesure gouvernementale a été validée à l’unanimité en Conseil des ministres : les concessions pour la gestion des plages vaudront jusqu’en 2023 après quoi, en 2024, les plages seront à nouveau confiées à l’Etat et leur gestion sera réattribuée à travers des appels d’offre ouverts à tous. C’est l’une des mesures examinées par le gouvernement dans le cadre de la loi sur la Concurrence. Les gérants actuels recevront une forme d’indemnité de la part de ceux qui leur succèderont. Le loyer des établissements balnéaires seront réévalués et réajustés et l’exécutif s’engage à réformer le secteur pour simplifier le système des concessions. Malgré le vote à l’unanimité lors du conseil des ministres, le centre-droit annonce déjà son intention de revenir sur le texte à la Chambre. Le leader de la Ligue, Matteo Salvini, rencontrera dès aujourd’hui plusieurs représentants du secteur afin ‘’d’améliorer la proposition initiale’’. Le Parti démocrate a vivement réagi en dénonçant durement le manque de fiabilité ainsi que le ‘double-jeu’ mené par la Ligue. Forza Italia entend également améliorer le texte et donner le dernier mot au Parlement sur la question. Toutefois la ministre Forza Italia aux Affaires régionales, Mariastella Gelmini, tient à rappeler que le gouvernement est ‘’intervenu afin d’assurer une concurrence juste mais également pour protéger les professionnels eux-mêmes’’. Les associations du secteur, elles, sont sur le pied de guerre et promettent des manifestations et des blocus. La fédération demande à rencontrer en urgence le gouvernement et les régions. »
ANALYSE, Corriere della sera, de G. Bianconi, « Réforme et référendum, l’empêtrement sur la justice. Et Cartabia prévient : ‘’L’Europe nous observe’’. » : « ‘’C’est maintenant au tour du Parlement’’ a déclaré la ministre Cartabia à l’issue du Conseil des ministres d’hier qui a approuvé la réforme de la justice. Et même si la réforme n’est pas directement soumise aux financements européens, la ministre rappelle que l’Italie fait l’objet d’un ‘’très grand intérêt de la part de la Commission européenne’’. Le Parlement reste évidemment autonome et inconditionné, mais les décisions qui seront prises auront des répercussions plus importantes que ce peuvent imaginer les partis. La Ligue et Forza Italia insistent pour un tirage au sort ‘’tempéré’’ des candidats : un panel d’éligibles choisis au hasard à soumettre au vote des tribunaux. Cette proposition a été rejetée par la Ministre, car jugée inconstitutionnelle, mais l’axe de centre-droit de la majorité continue de la défendre. Italia Viva pourrait se joindre à eux comme le témoigne le soutien que Matteo Renzi a apporté cet été aux différents référendums léguistes et radicaux. On a déjà assisté à la formation d’une majorité alternative à celle de gouvernement en matière de justice : le centre-droit tout entier avec Italia Viva contre une minorité formée par le PD, LEU et le M5S. C’est donc aussi pour cela que la ministre Cartabia a rappelé que ‘’c’est désormais au tour du Parlement’’ mais que ‘’le gouvernement et la Ministre suivront attentivement tout ce qui sera fait.’’ »
PREMIER PLAN, Corriere della sera, d’A. Arachi, « La Cour rejette le référendum sur l’euthanasie. Ses défenseurs : nous insisterons. » : « Hier, les quinze juges de la Cour constitutionnelle se sont prononcés au sujet de la tenue d’un référendum sur la légalisation de l’euthanasie et ils ont établi que celui-ci ne pourra pas voir le jour car il ne présente pas ‘’la protection minimale constitutionnellement nécessaire de la vie humaine’’. La réaction de l’association ‘’Luca Coscioni’’ n’a pas tardé à arriver : ‘’c’est une terrible nouvelle pour les personnes qui subissent une situation insupportable, mais c’est également une terrible nouvelle pour notre démocratie.’’ a commenté Marco Cappato, à l’initiative du référendum pour lequel 1, 24 millions de signatures avaient été récoltées. Enrico Letta, Giuseppe Conte et Matteo Salvini ont déploré la décision de la cour constitutionnelle. ‘’Le rejet d’un référendum n’est jamais une bonne nouvelle’’ a commenté Matteo Salvini, actuellement engagé dans six référendum au sujet de la réforme de la justice. Aujourd’hui, la Cour examinera ces propositions de référendum ainsi que celui sur la légalisation du cannabis. Meloni, quant à elle, se range du côté des associations pro-vie et de la conférence épiscopale qui ont salué la décision prise par la Cour constitutionnelle. ».
ARTICLE, Sole 24 Ore, G. Pelosi « Le soutien de Draghi à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. »
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Battistini « Draghi appelle Zelensky et Di Maio se rend à Kiev : L’Italie fera sa part dans l’action de dissuasion » : « Dans les négociations en cours sur la crise, les Français et les Allemands ont joué leur carte avec les missions de Macron et de Scholz. L’Italie non. Après quelques jours d’attente, le Président du Conseil M. Draghi a appelé le président Zelensky pour lui confirmer la position de l’Italie, avec le ‘’soutien ferme à l’intégrité territoriale de l’Ukraine et à sa souveraineté’’. Pendant ce temps, le chef de la diplomatie italienne Di Maio se rendait à Kiev pour rencontrer son homologue pour lui rappeler que l’Italie ‘’participera aux mécanismes de dissuasion décidés en coordination étroite avec les alliés de l’UE et de l’Otan’’. Les tensions entre le président ukrainien et Joe Biden sont montées d'un cran après la décision américaine de transférer son ambassade à Lviv, plus rassurante. Toutefois, les Européens n’ont pas suivi les Etats-Unis dans leur choix de déplacer leur ambassade à Lviv. Par ailleurs, Di Maio a déposé une gerbe au Mémorial de l’Holodomor, qui rend hommage aux victimes de la famine provoquée par Staline que le Parlement Européen considère comme un crime contre l’Humanité, mais pas les Américains. Le chef de la diplomatie ukrainienne a ainsi salué son homologue Di Maio : "Nous espérons que l'Italie sera en mesure de convaincre la Russie de résoudre la situation de manière pacifique", conclut le ministre ukrainien en regardant son ami italien : "Un ami qui est là pour vous lorsque vous êtes en difficulté, comme le font les vrais amis et les vrais alliés...". Ou plutôt un ami qui vous dit la vérité. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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15/02/2022
La Douma d'État vote en faveur de l'envoi d'une demande au président Poutine pour qu'il reconnaisse officiellement la DNR (Donetsk) et la LNR (Lougansk).
Russie (et Ukraine). La Douma d'État vote en faveur de l'envoi d'une demande au président Poutine pour qu'il reconnaisse officiellement la DNR (Donetsk) et la LNR (Lougansk).
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"Di Maio se rend à Moscou."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, La Repubblica T. Ciriaco et V. Nigro « Draghi à Paris, une réunion à trois et Di Maio (M5S) se rend à Moscou » : « Le gouvernement italien, après des jours d'attente, s'apprête lui aussi à sonder directement les protagonistes de la crise et à chercher des moyens d'éviter une guerre totale entre la Russie et l'Ukraine. La première action est confiée au ministre des affaires étrangères Luigi Di Maio : il sera à Kiev aujourd’hui et à Moscou jeudi. Mais cela ne suffit pas. Demain soir, Mario Draghi se rendra à Paris. Il s’agit d’une mission éclair pour discuter avec Emmanuel Macron du Sahel, d'où les Français s'apprêtent à retirer leurs troupes. Mais aussi, inévitablement, pour renforcer la triangulation diplomatique sur l'Ukraine avec le président français et le Chancelier allemand Olaf Scholz (l'Espagnol Pedro Sánchez est également présent). Les pourparlers pourraient culminer dans ces mêmes heures par un sommet de la "quintessence de l'OTAN", le groupe informel réunissant les trois pays de l'UE, les États-Unis et le Royaume-Uni. Le dîner de travail à Paris, ouvert à un certain nombre de dirigeants africains, aura pour thème "Consultations et perspectives d'engagement au Sahel". Mais cette réunion, ainsi que le Conseil européen sur l'Afrique de jeudi à Bruxelles, ne peuvent ignorer la crise orientale. Une chose est sure, les chancelleries feront leur possible pour favoriser la désescalade et renforcer le rôle de l’Europe, tandis que les Etats-Unis haussent le niveau d’alerte. C’est dans ce cadre que s’inscrit la double mission de L. Di Maio – décidée avec Draghi – à Kiev et à Moscou. En revanche, depuis des semaines, la diplomatie italienne est constamment informée de l'état des tentatives de négociation de Paris et de Berlin. ‘’Le concept est celui d'une course de relais", expliquent les ambassadeurs à la Farnesina, "tant qu'un canal et une méthode de négociation forte n'émergeront pas, nous, pays de l'UE, nous nous alternerons les uns après les autres auprès de Kiev et de Moscou pour essayer de garder la porte de la négociation ouverte, même en la défonçant. L'alternative est une guerre mortelle’’. En prévision de son voyage en Orient, M. Di Maio a rencontré hier matin le ministre des affaires étrangères du Qatar, Mohammed al Thani. Ils ont certainement abordé la question du gaz que Doha pourrait offrir, malgré les nombreuses difficultés techniques et les longs délais. »
ARTICLE, La Stampa, A. Barbera « La toile tissée par l’Europe et par l’Italie afin d’éviter un conflit » : « La ligne italienne peut se résumer ainsi : que l’on fasse chaque effort afin d’éviter le conflit, sans mettre pour autant en discussion les décisions de l’Otan. Etant donné le moment très délicat, Draghi a demandé aux leaders de sa majorité d’éviter de faire des déclarations. Le communiqué de vendredi de Draghi indiquait ainsi la ligne italienne : si Moscou devait envahir l’Ukraine, des ‘’sanctions graves’’ seraient alors adoptées. L. Di Maio, qui se rend aujourd’hui à Kiev, rappellera que l’Italie défend la souveraineté de l’Ukraine mais ne veut pas non plus « fermer la porte » aux Russes. L’Europe ne veut pas d’une guerre. Dans la perspective de la réunion de jeudi des ministres des affaires étrangères de l’Otan, le ministre de la Défense, L. Guerini s’est dit favorable à déployer quelques 250 000 soldats en Hongrie. Si lors de la réunion à Bruxelles une demande devait être faite dans cette direction, le ministre italien devra alors demander l’autorisation au Parlement pour l’envoi des troupes. Une source du gouvernement reconnait que : ‘’nous vivons au jour le jour’’ ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, M. Franco, « Une course électorale qui se joue aussi bien au sein du gouvernement qu’en dehors » : « Difficile de ne pas voir derrière les débats sur le green pass, les concessions balnéaires ou encore les prix de l’énergie, les signaux d’un début de course électorale. Différents partis se disputent souvent le même électorat, ce qui radicalise le débat, et les pressions de plusieurs forces du gouvernement finissent par peser sur Draghi qui semble avoir du mal à assurer la médiation. Les sondages témoignent d’ailleurs d’une attention croissante pour le coût de l’énergie et pour le chômage alors que l’intérêt pour la situation sanitaire décroit, comme le montre l’échec de la manifestation anti-pass sanitaire hier à Rome. Les forces politiques en campagne absorbent ces tendants et amplifient les humeurs de l’opinion publique selon leurs sujets de prédilection. Au point que parfois, comme sur la question des concessions balnéaires, de nombreuses forces au gouvernement se retrouvent à surenchérir face à la contestation d’opposition de Giorgia Meloni. La Ligue quant à elle se concentre sur la question des factures d’énergie mettant de l’huile sur le feu pour récupérer les voix perdues et tenter de rabibocher le centre-droit. Un tel climat a pour effet de souligner la fragmentation de la majorité et risque surtout de ralentir l’agenda serré des réformes dont dépendent les fonds européens. La question est de savoir jusqu’où les partis alliés sont prêts à aller pour se disputer leur électorat, allant parfois jusqu’à se rapprocher de l’opposition, sans toutefois porter préjudice à la stabilité du gouvernement. Et combien Draghi est-il disposé et a-t-il les moyens de laisser cours à ces remous de la coalition. »
ENTRETIEN, Repubblica, de Dario Franceschini, ministre de la Culture et ténor du Parti Démocrate « Je ne vois pas de retour du Centre. Mais une Ligue modérée peut représenter un tournant. » : « Entre la mise en acte du PNRR, la crise ukrainienne, l’augmentation des factures ou encore la sortie de la pandémie, 2022 sera certainement une année difficile, mais elle pourrait aussi être une année tournant pour notre système politique : dans tous les pays européens, l’alternance des forces politiques au pouvoir ne remet pas en cause les règles communes ou la position à assumer sur le plan international. En Italie, pendant de nombreuses années, il y n’y a pas eu une alternative ‘’au sein’’ du système, mais ‘’de’’ système. Concernant le centre-droit, je ne peux qu’espérer que les forces se rééquilibrent. Cela conviendrait à tous que la Ligue se rapproche d’un centre plus modéré. Je vois que Salvini s’interroge de façon très positive quant à l’avenir de la Ligue. Après cette phase d’unité nationale, nous < le centre-gauche > serons toujours des adversaires de la Ligue mais nous pouvons partager le même système de valeurs, à commencer par l’européisme et l’atlantisme. Je pense que l’adoption d’une loi électorale proportionnelle pourrait favoriser la formation d’une aire conservatrice modérée au sein du centre-droit, car il ne serait plus nécessaire de former des coalitions forcées avant le vote. Mais je pense que cela pourrait se produire même sans réformer la loi électorale. Je ne crois pas dans la naissance d’un Grand centre transversal. J’estime que le centre se trouve à l’intérieur des deux pôles. Nous < le PD > avons toujours confiance en Conte. Les élections du Président de la République ont été difficiles, mais pas au point de compromettre nos rapports avec le M5S. Chaque parti a ses dynamiques propres et il est normal qu’il y ait du débat. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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14/02/2022
La Haye : Saint-Valentin du groupe de Mos / Hart voor den Haag.
Pays-Bas. La Haye (Den Haag).
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Geert Wilders : "Rendez le PVV grand. Votez PVV."
Pays-Bas.
Geert Wilders : "Rendez le PVV grand. Votez PVV."
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Castille-et-León : VOX triple son score et obtient 17,64 %.
Espagne. Castille-et-León. Lors des élections régionales de ce dimanche 13 février 2022, VOX triple son score et obtient 17,64 %. Le parti passe de 1 à 13 élus :
https://elecciones2022ccyl.es/resultados/0/castilla-y-leon
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Lorenzo Fontana : "Le dialogue avec la Russie n’est pas un signe de faiblesse, sauvegardons l’économie."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur la crise ukrainienne, et notamment sur la montée de la tension pendant le week-end et en faisant état de nouveaux mouvements de troupes à la frontière et des prochaines rencontres diplomatiques prévues dans l’agenda international : « Biden et l’UE cherchent à stopper Poutine » - On va vers une réunion des ministres de la défense de l’Otan. Les militaires italiens sont en alerte (Corriere della Sera), « La course pour armer Kiev » - Environ deux mille tonnes de munitions sont livrées par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Pologne, la Lituanie et l’Estonie. Scholz rencontre Zelensky aujourd’hui (La Repubblica), « Ukraine, dernières tentatives de dialogue » (La Stampa).
ARTICLE, Corriere della sera, de M. Borrillo, « Voici le plan des extractions pour lutter contre l’augmentation des factures : il faut doubler la production de gaz italien » : « La publication du Pitesai– le Plan pour la Transition Energétique Durable dans les Zones Pertinentes – n’est certainement qu’un premier pas, mais elle confirme bien que le gouvernement est en train d’entreprendre la voie de la transition écologique. De plus, le Pitesai est également présenté par le gouvernement comme un outil pour lutter contre l’augmentation des factures. La reprise des extractions pourrait permettre de doubler la production, pour parvenir à couvrir 10 % des besoins italiens. Davide Tabarelli, président de Nomisma Energia, explique cependant qu’avec les règles actuellement en vigueur, ce projet pourrait prendre des dizaines d’années. Le plan ne suscite pas seulement des divisions chez les experts mais aussi au sein de la classe politique. La plupart des élus qui contestent la mesure sont issus du M5S, historiquement opposés aux forages. ‘’C’est une catastrophe, mais également un nouveau pas en arrière pour la transition écologique. Les forages recommenceront à dévaster les mers et les territoires italiens, et plus particulièrement la région des Pouilles’’ commente Giovanni Vianello, député M5S et membre de la commission sur les activités productives. »
PREMIER PLAN, La Stampa, d’A. Barbera et F. Grignetti, « L’Italie en première ligne » : « Mario Draghi attend de connaitre la ligne de l’OTAN sur la crise en Ukraine. Il n’a pas l’intention de prêter une trop grande attention aux doutes ou aux avis divergents au sein de sa majorité, de la volonté de ‘’tout faire pour éviter le conflit’’ de Roberto Speranza à la réticence de la Ligue sur les sanctions à imposer à Moscou. Le communiqué de vendredi suite à l’échange entre Joe Biden et les reste des Occidentaux semble inaugurer une nouvelle phase de la politique étrangère. Draghi déclare ‘’être favorable à des sanctions lourdes, tout en continuant à espérer la poursuite du dialogue’’ : ce n’est désormais plus la diplomatie mais la fermeté qui prévaut. Si la situation n’empire pas d’ici là, l’Italie attend la réunion des ministres de la Défense prévue ce mercredi à Bruxelles. Le lendemain se tiendra également un sommet entre Union européenne et Union africaine auquel participera Draghi. Si nécessaire, il trouvera le temps de discuter de la situation avec ses principaux partenaires européens, en particulier Emmanuel Macron. Le président français à la tête du Conseil de l’UE pour ce semestre tente de combler le vide laissé par l’ancienne chancelière Angela Merkel en termes de leadership. Luigi Di Maio pourrait également se rendre à Kiev d’ici la fin de semaine. Le ministre de la Défense Lorenzo Guerini suit déjà la ligne de l’OTAN avec la mobilisation de 250 soldats qui pourraient être envoyés en Hongrie [l’aval du Parlement est toutefois nécessaire, comme l’a rappelé le ministre lors d’une audition à la Chambre, le 8 février dernier, ndlr.]. Cette possible mobilisation fait suite à une décision politique de poids mais jusqu’ici peu évoquée : la mission italienne de défense aérienne en Estonie s’est achevée en décembre dernier. Les pilotes italiens avaient une mission de contrôle de la frontière et non d’attaque. Une autre mission est déjà présente en Lettonie depuis 2016, ayant pour but premier de rassurer les alliés baltes. Le ministre de la défense italien exprime l’intention de montrer la cohésion de l’OTAN tout en soulignant l’importance de promouvoir un dialogue constructif avec Moscou. En plus de la mobilisation imminente en Hongrie, plus de 200 avions militaires se trouvent déjà en Roumanie pour surveiller l’espace aérien, aux côtés de l’aviation allemande. Une guerre de faible intensité a commencé avec Moscou bien avant l’emballement de ces derniers jours, et cela ne présage rien de bon. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Lorenzo Fontana, vice-président de la Ligue « Le dialogue avec la Russie n’est pas un signe de faiblesse, sauvegardons l’économie » : « ‘’A mon avis, personne ne veut la guerre. Malheureusement, du point de vue géopolitique, l’Europe n’existe pas. Nous devons en prendre acte : on a pu voir un rôle de Macron, on a pu constater à quel point Merkel manque à l’Allemagne, et l’Italie, à mon avis, est restée un peu trop silencieuse en raison des intérêts économiques qu’elle a : la totalité du gaz que nous utilisons passe par l’Ukraine. Il faut trouver une médiation. L’Italie doit utiliser son influence diplomatique afin d’éviter un conflit qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour nous. L’Atlantisme n’est pas remis en cause, mais nos relations commerciales avec la Russie sont importantes et nous avons par conséquent intérêt à jouer les médiateurs. Les Etats-Unis ont eux aussi intérêt à une entente, le vrai défi étant celui à l’égard de la Chine. Cette situation pousse la Russie dans les bras de la Chine. Avoir des relations avec la Russie ne signifie pas être faibles, mais agir afin d’éviter les conflits. Je tiens à rappeler que les sanctions précédentes contre la Russie avaient représenté un contrecoup important pour notre économie : l’Italie avait perdu environ un milliard par an, notamment les entreprises du Nord-Est. La présence des militaires italiens le long de la frontière orientale de l’UE ? Si cela est nécessaire, pourquoi pas. Mais il faut alors un débat parlementaire. Le Parlement devrait alors être consulté.’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Article de Lionel Baland : "De la gauche radicale à la Nouvelle droite : l’écrivain Günter Maschke est parti."
Allemagne. De la gauche radicale à la Nouvelle droite : l’écrivain Günter Maschke est parti :
Günter Maschke
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