10/05/2021
Pays de Galles : l'UKIP perd ses 7 députés.
Royaume-Uni. Pays de Galles. Lors des élections du 6 mai 2021 pour l’assemblée du Pays de Galles, qui compte 60 sièges, l’UKIP tombe à 0,77 % et perd ses 7 sièges. Reform UK (autrefois, Brexit Party) obtient 1,57 %.
(https://www.bbc.com/news/topics/cqwn14k92zwt/welsh-parlia...)
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08/05/2021
"76 ans de la fin de la guerre"
Luxembourg.
"76 ans de la fin de la guerre. Pour l'amitié entre les nations. Plus jamais de guerre. Plus jamais de national-socialisme."
17:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/05/2021
Législative partielle à Hartlepool : le Brexit party s'effondre.
Royaume-Uni. Lors de l’élection législative partielle à Hartlepool ce 6 mai 2021, le Brexit party, renommé depuis janvier 2021 Reform UK, recule de 24,6 points et tombe à 1,2 %.
23:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Saxe : PEGIDA classé comme extrémiste par l’office de Saxe de protection de la Constitution.
Allemagne. Saxe. L’office de Saxe de protection de la Constitution classe PEGIDA comme étant extrémiste. Le dirigeant de PEGIDA Lutz Bachmann annonce qu’un recours sera introduit contre cette décision.
21:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini ouvre de nouveaux fronts au sein du gouvernement."
Italie. Revue de presse.
Sur Twitter, le hashtag #Tajani, en référence aux déclarations polémiques de Antonio Tajani, chef de file de Forza Italia, selon lesquelles une famille ‘n’existe pas sans enfants’’ et ‘’les femmes se réalisent pleinement dans la maternité’’, domine et entraine des vagues de commentaires indignés.
SONDAGES, La Stampa, données d’Euromedia Research « Le plan de relance et la vaccination redonnent confiance aux Italiens. Le taux d’opinions favorables sur le Premier ministre remonte » : « L’espoir suscité par Draghi ne repose plus seulement sur ses succès à la BCE. 60% des interrogés considèrent en revanche que les partis sont un frein. 41,3% des Italiens est à ce jour convaincu que Mario Draghi parviendra à opérer les changements nécessaires pour la sortie de crise de l’Italie, toutefois l’électorat de Fratelli d’Italia reste sceptique (42, 4%) et davantage encore les électeurs du Mouvement 5 Etoiles (45,9%). 60,2% pensent que le chef du gouvernement obtiendra des résultats importants, « malgré les partis », l’électorat national étant assez compact sur la question, avec une légère réserve parmi les électeurs du M5S. Après avoir connu une baisse de confiance entre février et avril 2021, passant de 63,8 à 51,8%, l’indice de confiance du Président du Conseil remonte, actuellement à 56,5%. Ce changement de tendance a été amorcé suite à une accélération sur la campagne vaccinale et à la présentation du Plan de relance. Ce dernier bénéficie de l’avis positif d’un Italien sur deux. L’emploi et à la relance des territoires ainsi que la santé apparaissent comme des sujets décisifs pour obtenir le consensus en vue des réformes. Ils semblent être une priorité des citoyens, devant le climat, la transition écologique, le numérique, la justice et l’école, qui restent tout de même des thèmes jugés centraux. Concernant les intentions de vote, le trio de tête est composé de la Ligue (21,3%), du Parti démocrate (19%), de Fratelli d’Italia (17,5%), bien que tous trois connaissent une légère baisse. »
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Senesi « Salvini ouvre de nouveaux fronts au sein du gouvernement » : «Matteo Salvini a identifié les nouveaux champs de bataille léguistes : tout d’abord le couvre-feu, mais aussi la responsabilité civile des magistrats. Sur ce dernier point, c’est une contrée inexplorée dans laquelle le dirigeant de la Ligue invite ses compagnons de voyage à s’aventurer. ‘’Ce Parlement, avec le PD et le M5S, ne réalisera jamais une réforme de la justice. Voilà pourquoi nous sommes en train de monter une pétition avec le parti Radical pour des référendums. Si la réforme n’est pas faite par le Parlement, ce sera aux citoyens de la réaliser : engagement de la responsabilité des juges qui commettent des erreurs, séparation des carrières pour éviter les conflits d’intérêt et l’abrogation de la loi Severino’’. Et sur le couvre-feu, il annonce qu’‘’après un mois d’amélioration constante des données sur la pandémie, les ministres de la Ligue demanderont lors du prochain Conseil des ministres le retour à la normalité, l’élimination du couvre-feu et faire confiance au bon sens des Italiens’’. Cette nouvelle stratégie arrive au lendemain de la décision de G. Albertini de ne pas se porter candidat pour le centre-droit au scrutin municipal à Milan. La Ligue n’a pas de doute sur ce point : la décision de l’ancien maire s’explique par l’accueil froid des autres alliés, notamment de Fratelli d’Italia. ‘’Ce qui me chagrine, c’est que pendant que quelqu’un travaille pour à solutions et pour l’unité du centre droit, d’autres s’emploient à tout déconstruire’’.»
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Les convulsions qui viennent clore la dernière saison des 5 étoiles» : « Plus qu’un règlement de comptes entre les différents courants du Mouvement, nous assistons à une sorte de guerre entre tribus avec des risques de suicide politique collectif. Nous sommes tentés de nous demander comment on en est arrivés à ce point. Plusieurs facteurs ont conduit cette situation : un contexte d’improvisation, de présomption et d’incompétence, outre l’ambiguïté des relations avec la plateforme « Rousseau » de Gianroberto Casaleggio. Tant que les 5 Etoiles ont eu l’illusion d’avoir du pouvoir, avec un ancien Président du Conseil nommé par eux et capable de passer d’une coalition M5S-Ligue à une alliance M5S-PD, la crise avait été contenue. Elle couvait mais ne pouvait pas encore éclater. Le pouvoir étant passé dans d’autres mains, la guerre interne est devenue inévitable et ouverte. Le nouveau dirigeant désigné, G. Conte, malgré sa popularité, a du mal à imposer une paix partagée. Le contentieux judiciaire entre David Casaleggio et le M5S n’est que l’énième indice que nous allons revoir le générique du même film. Du moins du film que l’on connaissait jusque-là. Il faut se préparer à une autre situation, avec un Mouvement divisé entre un « esprit 5 étoiles » bourgeois voire juste un peu fâché, et un post-5 étoiles encore plus radical et certainement moins influent. Le danger est que les troupes 5 Etoiles deviennent une masse parlementaire non indifférente aux intérêts qui dans un passé récent auraient été diabolisés».
ARTICLE, Il Messaggero, d’A. Gentili et G. Scarpa « La realpolitik de Draghi l’emporte sur la guerre des crevettes rouges » : « Il n’existe aucun parti, allant du PD à Fratelli d’Italia, de la Ligue à Forza Italia, qui n’ait pas demandé au gouvernement d’intervenir immédiatement et de mettre fin à la chasse des Libyens aux bateaux de pêche italiens. Or, le gouvernement de Draghi se trouve dans l’embarras, alors que ce dernier s’était rendu en visite en Libye le 7 avril dernier. Selon des sources au ministère de la Défense et aux Affaires Etrangères, les trois bateaux italiens naviguaient dans une zone interdite, une portion de mer reconnue comme relevant de Tripoli et implicitement aussi par la Commission Européenne depuis 2012. Les pêcheurs de Mazara avaient été prévenus plusieurs fois qu’il ne fallait pas dépasser les frontières, aussi par les autorités italiennes. Malgré cela, l’utilisation d’armes contre les pêcheurs siciliens a été fortement condamnée au sein du gouvernement. L’exécutif exercera dans les prochains jours un travail de « persuasion morale » auprès des armateurs siciliens afin d’éviter d’autres incidents. Le ministre des Affaires Etrangères, L. Di Maio, entamera des négociations avec Tripoli pour ‘’résoudre ce problème qui dure depuis des années par le biais d’un accord ou d’une convention bilatérale’’. D’autres sources au gouvernement font savoir que ‘’invoquer l’intervention du gouvernement contre la Libye est tout à fait hors de question : les pêcheurs avaient tort. Toutefois, personne ne peut justifier l’utilisation des armes contre eux. Cela dure depuis des années : neuf fois sur dix, ils s'en sortent, il ne se passe rien, et quand ça va mal, la saisie est décidée. Le problème est que, cette fois-ci, les Libyens ont tiré des coups en l’air et il a été blessé. Nous menons notre enquête pour comprendre pourquoi le commandant a été blessé. C'était peut-être un effet de ricochet. D'après ce que nous savons, les Libyens ne voulaient pas le blesser...’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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06/05/2021
19e anniversaire de l'assassinat de Pim Fortuyn.
Pays-Bas. Les amis et admirateurs de Pim Fortuyn ont rendu hommage à Pim Fortuyn, à Rotterdam, près du lieu où se trouve sa statue. Fortuyn a été assassiné il y a 19 ans par un activiste de gauche.
23:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni sort un livre.
Italie.
"Je suis Giorgia. Mes racines, mes idées."
(https://www.libreriarizzoli.it/Io-sono-Giorgia-Giorgia-Me...)
17:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
"’Assouplissement progressif des restrictions."
Italie. Revue de presse.
L’assouplissement progressif des restrictions et mesures sanitaires à venir ainsi que le nouveau plan de vaccination font la une des principaux quotidiens italiens. « En septembre, tous en classe » (La Repubblica), « Vers un couvre-feu à minuit » (La Stampa), « Vaccins, le nouveau plan » (Il Corriere della Sera), « Des doses pour tout le monde, même à la montagne » (Il Messaggero).
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/05/2021
Alice Weidel et Tino Chrupalla sont candidats au fait de conduire ensemble la campagne de l'AfD.
Allemagne. Alice Weidel et Tino Chrupalla sont candidats au fait de conduire ensemble la campagne de l'AfD lors des législatives. Weidel est proche de l'aile libérale et Chrupalla de l'aile nationaliste.
"Votre duo de tête pour les élections législatives de 2021 ! Allemagne. Mais normal. AfD."
18:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le dirigeant de Podemos, Pablo Iglesias, met fin à sa carrière politique.
Espagne. Le dirigeant de Podemos (populisme de gauche), Pablo Iglesias, met fin à sa carrière politique :
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/05/p...
16:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Région de Madrid : Vox augmente légèrement son score.
Espagne. Lors des élections pour la région de Madrid du 4 mai 2021, Vox augmente légèrement son score et obtient 13 députés (soit +1) :
https://resultados2021.comunidad.madrid/Resultados/Comuni...
« Le Parti Populaire devra nouer une alliance avec Vox » :
https://www.lepoint.fr/monde/la-droite-triomphe-aux-regio...
La FE de las Jons obtient 0,03 %.
15:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Débat politique entre le Pd et la Ligue sur la proposition de loi Zan contre l’homophobie."
Italie. Revue de presse.
Les JT ouvrent sur l’annonce de Mario Draghi de l’adoption d’un pass touristique pour les voyages en Italie, le débat politique entre le Pd et la Ligue sur la proposition de loi Zan contre l’homophobie, la baisse des cas de Covid 19, les disparités constatées entre régions dans les statistiques de vaccination, la victoire du centre-droit aux élections municipales à Madrid et le bicentenaire de la mort de Napoléon.
ARTICLE, La Repubblica, « Les M5S et le PD s'unissent sur la loi Zan pour sortir de l'impasse » : « Matteo Salvini et la Ligue sont passés de "ce n’est pas la priorité" à "nous proposons une loi contre l'homophobie". Le chef de la Ligue au Sénat Massimiliano Romeo soutient qu'il est possible d'augmenter les peines pour les crimes haineux contre les homosexuels, mais avec un texte différent de celui approuvé à la Chambre. En bref, il s'agit peut-être d'une tactique du centre-droit. Mais elle part d'un postulat : la question mobilise beaucoup dans le pays. Acteurs, chanteurs, militants, associations se sont fait entendre, et même là où la résistance est la plus forte, ils ont amené les parlementaires à admettre qu'une loi contre l’homophobie est nécessaire. Elle représentera une avancée des droits dont le pays a besoin. Toutefois, l’intention de la Ligue et de Fratelli d'Italia, avec le soutien d'une partie de Forza Italia, est clairement de faire échouer la loi en prétendant en vouloir une autre, ou une meilleure. "Il ne doit pas y avoir de question de « genre » dans les écoles –c’est-à-dire pas de possibilité de faire de la propagande pour la gestation pour autrui". Autant d'arguments qui n'ont rien à voir avec le projet de loi Zan. Ce qui existe, c'est le crime d'incitation à la haine fondée sur le genre, l'identité de genre, l'orientation sexuelle ou le handicap. Mais nulle part dans la loi il n'est fait référence à la gestation pour autrui, qui est illégale en Italie. Hier, le Mouvement 5 étoiles a annoncé qu'il avait recueilli suffisamment de signatures pour que la loi soit présentée sans rapporteur. Mais c'est un raccourci qui ne peut pas fonctionner, car – comme l’explique la sénatrice Monica Cirinnà - "nous devons d'abord nous assurer que le Zan est votée par la commission de la justice comme un texte de base. Ce n'est qu'alors que nous pourrons essayer d'accélérer. Parce qu'arriver avec cinq lois différentes ferait quand même tout exploser". Il faudra donc compter sur ces 13 voix contre 11 qui ont déjà réussi à inscrire la discussion en commission. Le chemin à parcourir est le même que celui qui a conduit à l'approbation des unions civiles. À ce moment-là, le chef du groupe a imposé la présentation du texte sans le rapporteur et la loi est passée, sans toutefois la possibilité d'adopter l'enfant du partenaire dans les couples de même sexe. A cette époque, il y avait une convergence entre une partie du centre-gauche et du centre-droit au Parlement. Aujourd'hui, cependant, le débat a inquiété quelques féministes et une partie du monde gay (dont If not now when free, Arcilesbica, Equality Italy Aurelio Mancuso), qui n'ont pas pris le dessus sur les groupes parlementaires. La question porte avant tout sur le libellé "identité de genre" et sur l'écart qui - selon les détracteurs - ouvre la possibilité de choisir librement le genre auquel on appartient. Qui pourrait conduire à une sorte d' »annulation » du féminin, au moment où les femmes s’affirment. Mais ils ne constituent pas, selon le centre-gauche au Parlement, une raison suffisante pour bloquer une loi qui, si elle n'est pas adoptée maintenant, risque d'être condamnée à l'oubli. La semaine dernière, le chef de groupe d'Italie Viva David Faraone avait ouvert la porte à des changements, mais son propre parti à la Chambre l’a freiné : le projet de loi est bien tel qu'il est. Au moins jusqu'à preuve du contraire. »
ARTICLE, Corriere della Sera, d’A Baccaro, « 183 candidats en lice au Sénat et 132 à la Chambre ; l’armée de candidats pour le Conseil d’administration de la RAI » : « Quatre sièges sont à pourvoir au sein du Conseil d’administration de la Rai. Les candidats, plus ou moins connus du grand public, sont nombreux et présentent des parcours variés : journalistes, politiques, avocats, chanteurs ou encore entrepreneur du secteur agro-alimentaire. Au total, 183 candidats ont été recensés par le Sénat et 132 par le Parlement, c’est beaucoup moins que la fois précédente. On y trouve certains noms de la Ligue et de Fratelli d’Italia mais aussi des candidats soutenus par le Parti démocrate, on compte également les Giovanni Minoli et Paola Severini ou encore Stefano Menichini (ancien chef de la communication de la Chambre puis du ministre Gualtieri). Les candidats issus de la concurrence ne manquent pas, venant de Mediaset ou de Sky (notamment l’ancien manager Tullio Camiglieri). Le débat sur la présence politique au sein de la Rai qui fait suite à l’affaire Fedez se poursuit. Matteo Salvini propose le recrutement des futurs dirigeants sur concours alors que Matteo Renzi accuse Giuseppe Conte et le M5S de s’être divisés et d’avoir accaparé le groupe de chaines de télévision italien. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/05/2021
"Réguler l'immigration."
Allemagne.
"Réguler l'immigration. Allemagne. Mais normal. AfD."
23:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le gouvernement vise à remplacer les dirigeants de la Rai et la Ligue oppose déjà son véto."
Italie. Revue de presse.
L’accord à l’amiable entre Mediaset (Berlusconi) et Vivendi, après un long contentieux, est aussi cité : « Mediaset et Vivendi trouvent un accord » - Les Français vers la sortie ne seront plus présents au conseil d’administration (Sole 24 Ore), « Accord Mediaset-Vivendi, fin de la guerre » (Il Giornale).
PREMIER PLAN, Repubblica, de G. Vitale « Le gouvernement vise à remplacer les dirigeants de la Rai et la Ligue oppose déjà son véto» : «Malgré les appels du président de la Chambre des députés Roberto Fico et de l'ancien Président du Conseil Giuseppe Conte à engager au plus vite une réforme de la gouvernance de la RAI mettant enfin "les partis à la porte", le ministère de l'Économie exclut que le projet d'une fondation à laquelle confier le contrôle de la télévision d'État puisse voir le jour d’ici la fin de la législature. D'autant plus que le centre-droit ne milite certainement pas pour une révision des règles, qui semble au contraire importante aux yeux du PD et du M5S, sortis enfin de leur hibernation après l'affaire Fedez. L'incertitude quant aux critères que le Président du Conseil souhaite adopter pour identifier le système de désignation des dirigeants demeure. S'agira-t-il, par exemple, de cadres internes, de cadres externes, ou d'un mélange ? Cela ne facilite pas la discussion entre les partis. Le vrai jeu, avec l'affrontement inévitable entre les partis, se jouera sur la figure de l’Administrateur Délégué. Une lutte acharnée a commencé. Dans ce scénario, le nom d’Eleonora Andreatta, ancienne cheffe de Rai Fiction et partie chez Netflix, a été cité. Le PD voudrait la revoir à la télévision publique. Toutefois, la Ligue a déjà mis son veto car Mme Adreatta est considérée comme trop proche de Letta.»
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/05/2021
"La démocratie a besoin d'une autre opinion."
Allemagne.
"Semaine de la liberté d'expression. La démocratie a besoin d'une autre opinion. Allemagne. Mais normal."
21:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Frères d'Italie augmente encore son score au détriment de la Ligue.
Italie.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
Frères d'Italie : patriotes
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
21:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini modère ses propos par crainte d’une réaction sur les réseaux sociaux."
Italie. Revue de presse.
Les JT couvrent la situation pandémique et le nouveau plan de vaccination annoncé par le commissaire spécial F. Figliuolo, le changement de couleurs en fonction du niveau de restrictions pour plusieurs régions italiennes, la disparition de migrants dans les eaux territoriales libyenne et l’affaire Fedez-Salvini.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de P. Di Caro « L’affaire Fedez agite les partis et on accuse la Rai [de censure] - Chaos au sein de la RAI suite aux propos de Fedez, le Parti démocrate et le M5S s’en prennent à la direction » : « Samedi soir, lors du traditionnel concert du 1er mai rediffusé en direct à la télévision par la RAI, le chanteur Fedez prend la parole pour défendre le projet de loi ‘Zan’ contre l’homophobie, mais il met également en lumière la tentative de censure de la part la chaîne de télévision. En effet, Matteo Salvini, qui s’oppose à cette loi, aurait protesté et menacé de réagir contre cette intervention, que la RAI aurait donc tenté de censurer en amont. L’un des directeurs de la RAI, Fabrizio Salini nie les faits mais, plus tard dans la soirée, le chanteur publie l’enregistrement de sa conversation avec la société de production s’occupant du concert et avec la directrice adjointe de RAI 3, Ilaria Capitani. La polémique a immédiatement suscité la réaction des partis politiques : si Matteo Salvini s’est finalement ‘’défilé’’, le Parti démocrate, le Mouvement 5 Etoiles et LeU prennent parti pour Fedez : du ministre du Travail, Andrea Orlando, à Enrico Letta qui remercie le chanteur d’avoir brisé le tabou sur les droits [des homosexuels] ; de Luigi Di Maio à Giuseppe Conte, qui propose une grande réforme de la RAI afin de la soustraire aux ingérences politiques. A l’inverse, Giorgia Meloni prend ses distances vis-à-vis des propos de Fedez et Forza Italia exclut qu’il y ait eu une censure de la part de la RAI. Le directeur Salini déclare quant à lui qu’il y aura une enquête interne. L’énième division au sein de la majorité ne s’arrête donc pas là. »
ANAYSE, Corriere della Sera, « Pourquoi le centre-droit n'aime pas la loi contre l’homophobie. La question des droits divise les partis » : « Depuis plus de vingt ans, le Parlement tente d'enrayer les discriminations et les violences fondées sur l'orientation sexuelle. La proposition de loi « Zan » contre l'homophobie et la transphobie n'est que la dernière de ces tentatives. Approuvée par la Chambre en novembre dernier, elle est restée bloquée en commission au Sénat en raison de l'obstructionnisme du rapporteur, le leghiste Ostellari. Dix articles pour renforcer la loi qui punit aujourd'hui les discriminations fondées sur la race ou la religion à celles fondées sur le sexe, le genre, l'orientation sexuelle, l'identité de genre ou le handicap. Elle prévoit des sanctions pour ceux qui incitent à la discrimination ou à la violence pour des motifs homophobes et ceux qui organisent ou participent à des associations incitant à la discrimination. Le centre-droit critique les définitions telles que l'"identité de genre" dans le texte et craint que la défense de la famille traditionnelle puisse être qualifiée comme une "discrimination". Toutefois, contrairement au racisme, répondent les partisans du texte, les règles relatives à l'homophobie ne s'appliquent pas au crime d’apologie, mais uniquement à l'incitation à la discrimination ou à la violence. L'article 7, également contesté, instaure une journée nationale contre l'homophobie et la transphobie et prévoit des initiatives pédagogiques dans les écoles. Mais d'autres sujets en discussion divisent également la majorité, à commencer par le droit du sol que le secrétaire du PD Enrico Letta a remis sur le devant de la scène après six ans d'impasse. Approuvé par la Chambre en 2015, le texte donne aux étrangers nés en Italie la possibilité d’obtenir la nationalité italienne lorsque même un seul parent se trouve légalement dans le pays avec un droit de séjour illimité ou avec un permis européen. Soutenue par le PD, la mesure est refusée par la FI et la Lega, tandis que le M5S s'est abstenu sur le texte de la Chambre. La loi se trouve maintenant au Sénat, où elle a été discutée pour la dernière fois en 2017. »
COMMENTAIRE, Il Messaggero, de M. Ajello « La méthode des réseaux sociaux face au ‘’vieux petit monde’’ de la télévision » : « Dans cet affrontement de pouvoirs, on retrouve la vieille Rai face aux réseaux sociaux qui incarnent triomphalement la modernité sans donner toutefois suffisamment d'attention aux règles et aux nuances. C'est le plus fort qui l'a remporté, cette fois-ci. La censure et l'autocensure ont toujours existé. Elles sont parfois bénéfiques et elles peuvent éviter des erreurs et des propos toxiques. Mais sur les réseaux sociaux, l'autocensure n'existe pas. Si tu demandes au roi de ce monde, Fedez, de participer à un événement télévisé à tes conditions, en pratiquant l’autocensure, la modération et le respect d’un service public et pluraliste - du moment où il y a un gouvernement d'unité nationale qui inclut aussi la Ligue (et qu'il ne faut pas offenser) -, tu fais alors une grave erreur. Nous avons assisté à un affrontement entre deux époques différentes de l’histoire.»
COULISSES, Corriere della Sera, de M. Cremonesi « Salvini modère ses propos par crainte d’une réaction sur les réseaux sociaux » : « Certains léghistes parlent d'un "piège qui ne pouvait pas être évité". Matteo Salvini tente de modérer ses propos. Mais il n'y a pas grand-chose à faire : à la force médiatique et perturbatrice de Fedez, samedi soir pour le concert du 1er mai, s'ajoute aussi celle de Barbara D'Urso hier. Ce qui inquiète les partisans de Salvini est surtout le retour très négatif de cette affaire qui vient des réseaux sociaux : les quelque 30 000 commentaires à son post de samedi soir sont enflammés, les supporters semblent être en difficulté et l'ère du hashtag très populaire "Matteo continue comme cela" semble être bien loin. Résultat : le secrétaire de la Ligue tente de baisser d’un ton, invite Fedez à prendre un café pour "parler de liberté et de droits" et écrit sur Facebook : "Pas de polémiques, je préfère les laisser au PD, nous n'avançons que des propositions et des solutions". La référence à la casquette affublant une marque célèbre portée l'autre soir par le rappeur, si elle est toujours présente sur sa page Instagram ("Tant pis pour l'interdiction de publicité sur la Rai..."), disparaît cependant de sa page Facebook. Le problème est que le dénommé "gouvernement de centre-droit" ne pourra probablement pas compter sur l’autre centre-droit (Fratelli d’Italia) lorsqu'il s'agit de la RAI, surtout quand certains des sièges qui devraient aller à l'opposition, et donc au parti de Giorgia Meloni (du comité de surveillance de la RAI à la commission pour la sécurité de la République Copasir) restent jalousement conservés par la majorité.»
ENTRETIEN, Il Messaggero, de Giorgia Meloni, dirigente de Fratelli d’Italia « De l’argent et des pouvoirs spéciaux pour Rome, mon appel à Draghi» : «’’Malgré les efforts de nos alliés, ils sont presque toujours marginalisés dans l'agenda de ce gouvernement. FdI se bat pour donner une voix aux entreprises, aux travailleurs, aux citoyens qui ne se sentent pas écoutés par la majorité actuelle. Encore une fois, le Concert du 1er mai a servi de prétexte à des batailles idéologiques, comme le projet de loi Zan, qui n'ont rien à voir avec le travail et les droits des travailleurs. Le tout aux dépens de la télévision publique et des Italiens. Dans ce contexte, il y a ceux qui utilisent cette occasion pour se faire de la publicité, afin de mieux s’implanter dans les cercles qui comptent. S'il y a quelqu'un qui est pénalisé par la Rai, et en particulier sur Rai3, ce n'est certainement pas la gauche et ses partisans - chanteurs et artistes du Concert du 1er mai inclus - mais l'opposition au gouvernement. [Au sujet de l’attention donnée par le gouvernement à Rome dans le Plan de Relance], les 500 millions d'euros alloués uniquement au patrimoine culturel sont une insulte, il n'y a pas de ressources pour le renforcement des métros ou pour résoudre la question désastreuse des déchets. En ce qui concerne Rome, je veux lancer un défi à Draghi et à la majorité : mettez immédiatement en œuvre le programme prévu et approuvé par la Chambre, qui prévoit le transfert de pouvoirs et de ressources spéciales pour Rome, comme c'est le cas pour les plus grandes capitales européennes. Il suffit d'avoir la volonté politique de le faire. La ville a déjà souffert de la mauvaise gestion de Raggi, elle mérite maintenant un peu de confiance’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/04/2021
Hans-Georg Maaßen sera candidat direct de la CDU en Thuringe pour les législatives.
Allemagne. L’ancien président de l’Office de protection de la Constitution Hans-Georg Maaßen sera candidat direct de la CDU en Thuringe pour les législatives.
Maaßen avait mis en doute, après la mort d’un Allemand à Chemnitz, une chasse aux étrangers.
Hans-Georg Maaßen
22:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Pour une enfance heureuse. Allemagne. Mais normale.''
Allemagne.
"Pour une enfance heureuse. Allemagne. Mais normale.''
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Frères d'Italie désire la suppression du couvre-feu.
Italie.
21:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Forum voor Democratie exige le retour des Syriens.
Pays-Bas et Danemark. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet demande que les Pays-Bas suivent l’exemple du Danemark et renvoient les demandeurs d’asile syriens vers leur pays d’origine.
17:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Décision de la justice française de de relâcher sous contrôle judiciaire les anciens brigadistes italiens."
Italie. Revue de presse.
Les JT couvrent essentiellement la bousculade géante faisant 44 morts lors d’un pèlerinage en Israël, l’adoption par le gouvernement italien de son plan de relance, la décision de la justice française de de relâcher sous contrôle judiciaire les anciens brigadistes italiens, et la situation sur la campagne de vaccination en Italie.
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2021
Saxe-Anhalt : l'AfD donnée à 24 %.
Allemagne. Saxe-Anhalt. L'AfD est donnée à 24 % en vue des élections pour le Parlement de Saxe-Anhalt de juin 2021.
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : patriotes
die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologiste
FDP : libéraux
Sonstige : autres
20:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni : "Nous ne provoquons pas la Ligue et Forza Italia, nous les aidons à se défendre de la gauche."
Italie. Revue de presse.
Les JT couvrent le discours du Président Joe Biden au Congrès américain, l’arrestation en France d'une dizaine d'anciens brigadistes rouges italiens, le rejet au Sénat de la motion de défiance contre le ministre de la Santé Roberto Speranza (Articolo Uno) présentée par Fratelli d’Italia et le chiffre record de 120 000 victimes de la Covid en Italie depuis le début de la pandémie.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « Satisfaction de tous les partis, la justice suit son cours» : «Pour une fois, tous les partis politiques sont tombés d’accord autour de l’arrestation des sept terroristes ‘’rouges’’ en France. Pour Enrico Letta, dirigeant du PD ‘’la justice doit suivre son cours dans le respect de la mémoire des vicitimes innocentes des périodes sombres de notre pays’’. Le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio (M5S) se trouve sur la même position : ‘’il faut le plus grand engagement dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme, il n’est pas possible de fuir ses responsabilités, la douleur causée et le mal généré’’. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini revendique le mérite de l’opération ‘’après avoir soulevé le problème alors que la Ligue se trouvait au gouvernement permettant l’arrestation de Battisti en Bolivie, voici l’autorité de notre pays rétablie. Cela nous permet de célébrer un autre succès’’. Pour sa part, Matteo Renzi, dirigeant d’Italia Viva écrit sur les réseaux sociaux ‘’Merci Monsieur le Président’’ en s’adressant à Emmanuel Macron, tout en évoquant ‘’une nouvelle page dans l’histoire de la collaboration européenne’’. Quant à Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia, elle met en avant ‘’la fin de la Doctrine Mitterrand. L’arrestation des 7 terroristes fugitifs représente un pas important permettant à la justice de suivre son cours’’. Antonio Tajani de Forza Italia commente ainsi la nouvelle ‘’La France arrête enfin les terroristes rouges, fugitifs depuis des années, grâce à l’initiative du gouvernement Draghi. Encore une fois, nous assistons à une rupture avec le passé : l’unité nationale donne de la crédibilité à notre pays’’.»
ENTRETIEN, La Repubblica, de Marta Cartabia, ministre de la Justice, « C’est la soif de justice et de réconciliation qui l’a emporté, pas la soif de vengeance » : « Après 40 années, la France a pleinement saisi l’ampleur de la blessure qu’a subi l’Italie durant les Années de plomb et, pour la première fois, elle a levé les obstacles de nature politique en transmettant nos demandes d’extradition aux autorités judiciaires françaises afin que justice soit faite. Il s’agit d’un acte de confiance important vis-à-vis des institutions italiennes. C’est sans aucun doute un moment de forte collaboration bilatérale entre deux pays amis depuis toujours. C’est la rencontre, le 8 avril dernier, avec le ministre de la justice Monsieur Dupont-Moretti et l’implication personnelle de ce dernier, ainsi que le dialogue entre Mario Draghi et Emmanuel Macron qui ont été décisifs. Il n’y a pas de réconciliation possible sans vérité, et une telle page de l’histoire italienne ne pouvait demeurer irrésolue. Sur la question du pardon, le plan de réformes prévoit un espace pour des parcours de reconstruction. La justice réparatrice est très importante. Je tiens à citer Paul Ricœur : ‘’Il faut prononcer une parole de justice. C’est là qu’une autre histoire commence’’, celle d’une réelle possibilité de réconciliation. »
ARTICLE, La Repubblica, de S. Folli « La double pente ascendante vers le Quirinal » : «Comme il fallait s'y attendre, la bataille autour du Quirinal est déjà en préparation, et cela depuis longtemps. Le fait que le cadre politique soit effectivement bloqué, puisqu'il n'y a pas d'alternative au gouvernement Draghi, accélère l'ouverture de cette sorte de second front, en vue de janvier 2022, lorsque les deux Chambres devront élire le successeur de Mattarella. En attendant, deux groupes transversaux se dessinent, aux contours encore flous mais destinés à occuper la scène dans les mois à venir. D'une part, il y a le parti, appelons-le ainsi, désireux de voir Draghi élu avec l'argument que, depuis le Quirinal, il pourrait offrir la meilleure garantie aux Européens et aux Américains sur la fiabilité des futurs gouvernements. En revanche, le parti qui considère indispensable que Draghi continue à gouverner prend forme : jusqu'en 2023, date à laquelle la législature se terminera avec les élections, et peut-être même après, si les circonstances le permettent. En simplifiant, on peut dire que le premier groupe est né avant tout au centre-droit. Et c'est compréhensible : c'est la droite, notamment de Salvini et Giorgia Meloni, qui sont crédités à eux seuls de 40% des intentions de vote, qui a le plus besoin d'un garant en Europe dans l'attente d'une victoire électorale. Au contraire, le groupe qui préfère Draghi à la tête du gouvernement a ses racines dans le camp du centre-gauche élargi aux 5S. Là aussi on peut comprendre : le Pd a de nombreux candidats pour le Quirinal (de Prodi à Gentiloni, de Franceschini à Veltroni et d'autres), il ne veut donc pas renoncer à l'opportunité de remporter le match. Pour l'instant, nous savons que Draghi est heureux d'être au Palazzo Chigi, ayant la possibilité de faire quelque chose pour son pays et, peut-être, demain, pour l'Europe. Il ne semble pas que le Quirinal soit au centre de ses pensées. Mais lui aussi devra faire face aux partis et à leurs équilibres. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia, « Nous ne provoquons pas la Ligue et Forza Italia, nous les aidons à se défendre de la gauche » : « ''Je suis disposée à aider la Ligue sur la Commission d’enquête concernant le ministre de la Santé Roberto Speranza et la gestion de la pandémie. Ce qui est étrange, c’est de voter en faveur d’un ministre alors qu’on considère qu’il doit être jugé. Si j’avais voulu provoquer la Ligue, j’aurais dirigé mon action contre des ministres de centre-droit. Mais je reste à la tête d’un parti d’opposition et nous pouvons obtenir des résultats concrets, pour l’ensemble du centre-droit. Par exemple, sur la réévaluation de l’horaire du couvre-feu au mois de mai, c’est nous qui avons soulevé la question auprès de la Chambre. La Ligue et Forza Italia auraient dû soutenir notre ordre du jour, car la motion avait une chance de passer. Ce n’est pas parce que certaines forces du centre-droit se sont alliées à la gauche que nous le sommes aussi. Ce n’est pas moi leur vrai problème, mais plutôt Draghi et la gauche. N’est-ce pas normal que nous nous opposions à des choix relevant de la folie imposés par la gauche ? Et Draghi les soutient amplement. Quant aux élections municipales, nous trouverons un accord sans difficulté, tout est monté par la presse : je n’ai rien contre mes alliés. Concernant les candidatures et la possibilité de proposer Bertolaso à Rome, j’attends de les rencontrer et j’en parlerai directement avec eux. Fratelli d’Italia mènera par ailleurs la bataille contre le décret sur l’homophobie. C’est une erreur de la part de Draghi d’avoir voulu porter des thèmes sur lesquels il savait que sa majorité se diviserait alors qu’ils n’ont aucun rapport avec son mandat. Mais c’est l’occasion de mener une grande bataille tous ensemble contre la gauche''. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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28/04/2021
"Draghi demande de la loyauté à Salvini."
Italie. Revue de presse.
L'adoption du Plan de Relance par le Parlement et l'accord de la majorité sur le couvre-feu, dont l'éventuel assouplissement sera étudié en mai, font les gros titres des médias italiens. « Le couvre-feu changera en mai » - Entente et réévaluation selon les chiffres des contagions. Le Plan de Relance adopté par le Parlement (Corriere della Sera), « Draghi demande de la loyauté à Salvini » - La majorité se divise sur le couvre-feu. L'horaire sera revu en mai (La Repubblica), « Trêve sur le couvre-feu. Salvini : je suis et reste dans le gouvernement » - La majorité trouve un accord après une journée de bras-de-fer (La Stampa), « Feu vert au Plan de Relance de Draghi » (Sole), « Le tabou du couvre-feu tombe» - victoire du centre droit, Draghi cède aux pressions (Il Giornale).
ARTICLE, Sole 24 Ore, de B. Fiammeri « Le oui des Chambres au Plan de Relance national» : «Le jour où le Plan de relance italien a obtenu à large majorité le feu vert de la Chambre et du Sénat, Mario Draghi le répète une fois de plus : la date limite du 30 avril "n'est pas une question médiatique. Sans doute le temps était-il compté, mais plus vite nous agissons, plus vite nous aurons accès aux fonds", insiste M. Draghi en s'adressant notamment à l'opposition, à savoir Fratelli d'Italia, qui s'est plaint du peu d'espace mis à la disposition des députés et des sénateurs pour examiner le plan. Et la démonstration est que les réformes "maintenant nous allons les faire" l'emportent sur cette "inertie institutionnelle" qui freine le pays depuis au moins 30 ans. C'est le "pari" sur une bonne dette, "sur la capacité à dépenser et à bien dépenser", a déclaré M. Draghi, soulignant que "nous serons responsables de la réussite ou de l’échecde ce pari". L'enjeu n'est pas seulement l'avenir de l'Italie, mais aussi celui de l'Europe, car en cas de défaite "il n'y aurait plus la possibilité de convaincre les Européens de faire une politique fiscale commune, de mettre de l'argent en commun." Ce qui attend le gouvernement et les Chambres est une tâche impressionnante (de la justice civile et pénale au Code des marchés publics), dont dépend la reprise durable sur laquelle le Président du Conseil veut tout miser. »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Massimo Garavaglia (Ligue), ministre pour le Tourisme « Les interdictions ne nous aideront pas. Avec l’arrivée des touristes il y aura une hausse du PIB et des emplois » : « ‘’Le chapitre tourisme du Plan de Relance national permettra une augmentation de 0,8% de la consommation interne, contribuera à un point de pourcentage de la croissance du PIB, favorisera une augmentation de 1,7% de l'investissement et augmentera le taux d'emploi de près d'un point de pourcentage. Au total, le secteur du tourisme recevra 2,4 milliards directs, dont un peu plus de 600 millions sous forme de subventions et près de 1800 millions sous forme de prêts. Le dernier décret contient les mesures nécessaires pour mettre en vigueur le “laissez-passer vert’’ et annuler la quarantaine obligatoire pour les touristes arrivant de l'étranger. La mesure prévoit qu'une circulaire du ministère de la santé établira quand et comment supprimer l'obligation de quarantaine pour les touristes européens et internationaux qui veulent venir en Italie. Les règles introduites sont les mêmes au niveau européen. C'est-à-dire : les personnes vaccinées avec les sérums reconnus au niveau communautaire, immunité pour avoir déjà contracté le Covid-19, tests dans les 48 heures. Je suis sûr que la Santé se chargera de publier la circulaire dès que possible. La campagne de vaccination se déroule à un rythme soutenu. Je suis confiant’’.»
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco “ Les compromis d’une alliance qui avance en ordre dispersé” : “Les conflits qui émergent presque systématiquement au sein du gouvernement, sur chaque question, apparaissent comme des batailles d’arrière-garde et mettent en lumière les contradictions des partis. Autour du couvre-feu, un compromis a finalement été trouvé, sauvant les apparences après une diatribe quelque peu lunaire et le gouvernement s’est engagé à réévaluer d’ici fin mai les restrictions en vigueur. Il s’agit de désamorcer l’opposition entre M5S et PD d’une part, et de la Ligue, à laquelle se sont ralliés Forza Italia et Italia Viva, d’autre part. Pendant ce temps, la droite de Giorgia Meloni observait, amusée, cette division de la majorité pour une heure de plus ou de moins de couvre-feu et sur la circulation au sein du pays. Il est vrai que la confusion est grande au sein de la coalition, au point que Mario Draghi a dû intervenir en médiateur et la Ligue et Forza Italia n’ont pas participé au vote sur le texte de Giorgia Meloni, rejeté par le Parlement. Mais dans la bataille, des convergences allant au-delà de l’appartenance à tel ou tel parti ont refait surface, notamment avec l’accointance entre la Ligue et Italia Viva en faveur de la réouverture des différents secteurs économiques, évitant l’isolement de Matteo Salvini. La majorité de Draghi n’est donc pas simplement composée de forces de gauche et de droites prêtes à se séparer dès que cela sera possible, on y distingue également de nouvelles dynamiques susceptibles de rebattre les cartes des alliances en vue des prochaines élections. Les axes naissants entre Pd-M5S et Ligue-Iv pourraient donc bien être catalysés par ces batailles en apparence futiles, une évolution qui concernera la plupart des formations présentes au Parlement et pourrait bien peser dans l’élection du Président l’année prochaine.»
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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