27/04/2021
Geert Wilders souhaite un agréable Jour du Roi.
Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders souhaite un agréable Jour du Roi.
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"Le défi aux échecs avec les partis."
Italie. Revue de presse.
La présentation du Plan de relance devant les Chambres par le Président du Conseil Mario Draghi, qui se poursuit aujourd'hui, fait les gros titres des médias italiens. Le passage en zone jaune de la plupart des régions de l'Italie est aussi commenté. Les observateurs soulignent notamment l’appel à l’unité du chef du gouvernement pour mettre rapidement en place le plan avec lequel ‘’se joue le destin du pays’’. « Appel de Draghi : c’est le destin de l’Italie qui est en jeu » - Le chef du gouvernement s’adresse à la Chambre. Un plan à hauteur de 248 milliards et des aides pour les jeunes (Corriere della Sera), « Draghi : reconstruisons l’Italie » - Draghi prévient : si les visions des partis devaient prévaloir, le temps serait compté. Covid, premier jours de semi-liberté (La Repubblica), « Le destin de l’Italie entre les mains du Plan de relance » - Draghi s’adresse aux partis : il faut de l’honnêteté et se tourner vers l'avenir (La Stampa), « Draghi : le goût de l'avenir l’emportera sur la corruption, la stupidité et les intérêts individualistes » (Sole 24 Ore), « Draghi aux partis : mettons fin à la myopie ambiante » - Le chef du gouvernement présente le Plan de relance au Parlement et prévient : c’est l’avenir de l’Italie qui est en jeu (Il Messaggero), « Le Plan est là mais personne ne le voit » - Les partis ignorent toujours les contenus du plan (Fatto Quotidiano), « La dernière chance » - Le Président du Conseil présente son Plan de relance au Parlement (Il Giornale).
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco « Un appel à l’unité auquel n’ont pas répondu les alliés » : « Le discours aux accents rassembleurs et solennels, à la De Gasperi, prononcé hier par Mario Draghi devant la Chambre, n’a pas suffi à mettre un terme à la confrontation entre le Pd et la Ligue. Le chef du gouvernement sait bien qu’il a à faire à une majorité en ébullition, susceptible d’aller à l’encontre du principe d’unité qu’il invoquait hier. Les pressions sur la Ligue de Matteo Salvini pour mettre fin à ce bras-de-fer s’accentuent. A l’irritation ouverte d’Enrico Letta s’est ajoutée l’intervention via les réseaux sociaux de Giuseppe Conte, ce qui devrait apparaître comme une confirmation de l’alliance entre PD et M5S, ou au moins entre certains d’entre eux. Toutefois, Letta reste dur vis-à-vis des populismes, de leur comportement vis-à-vis de l’UE et, parfois, de Draghi lui-même. Matteo Salvini quant à lui ne semble pas pour autant avoir l’intention de changer de registre : ‘’la Ligue est dans l’exécutif et elle y reste’’ avertit-il. Cette position contradictoire s’explique notamment par la crainte de renforcer la droite restée à l’opposition, celle de Giorgia Meloni. Mais il risque de bientôt se retrouver immobilisé, pris en tenaille entre ces deux adversaires. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli « Le défi aux échecs avec les partis» : «Où Draghi trouvera-t-il la force politique dont il a besoin, même à l'égard de sa fragile coalition ? Sur le fait qu’il représente la dernière carte que l'Italie peut jouer. Il est dans l'intérêt de l'Europe que ce plan de relance réussisse, comme en témoignent les analyses des grands journaux (Financial Times et Le Figaro). En outre, le Président du Conseil peut compter sur la relation privilégiée avec la Maison Blanche, en phase avec la vision euro-atlantique selon laquelle l'Union est d'autant plus forte que la relation avec Washington est forte. Tout cela ne suffira peut-être pas à vaincre les résistances internes, mais c'est la seule voie possible. Le président du Conseil sera amené dans les prochains mois à ajouter à la prise de décision un travail constant de persuasion et de médiation au sein de sa majorité. Conscient que derrière lui, il y a un jeu qui est tout sauf anodin. La droite - allant de Salvini juqu’à Giorgia Meloni, est divisée mais partage une stratégie électorale, visant à accumuler des consensus en vue des prochaines élections (en 2022 ou 2023). Le centre-gauche, lié aux 5S de Conte, raisonne en termes plus sophistiqués. Enrico Letta fait son possible pour pousser Salvini hors de l'exécutif : il ne réussira peut-être pas, mais la raison est claire. Au second semestre, le jeu politique tournera autour du Quirinal. Du coup, le sort du gouvernement et l'avenir en Europe du Président du Conseil lui-même se croisent avec l'issue du débat sur le Quirinal, auquel se confie le faible système politique. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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26/04/2021
"Letta-Salvini, la tension monte."
Italie. Revue de presse.
Les tensions au sein du gouvernement sur le couvre-feu, au moment où la plupart des régions passe en zone jaune, font les gros titres des médias italiens. La présentation du Plan de Relance (Pnnr) au Parlement par le Président du Conseil Mario Draghi, prévue ce lundi, et mardi au Sénat est également largement commentée. « Letta-Salvini, la tension monte » - Le leader du PD déplore l'attitude de la Ligue, Salvini critique le couvre-feu. Draghi adresse le Pnrr aux Chambres (Corriere della Sera), « Carfagna : 750 000 nouveaux emplois » - Voici ce que le Pnrr prévoit dans les 4 prochaines années. Entretien avec la ministre pour le Sud (La Repubblica), « Fiscalité et justice, Les partis aux aguets » - Salvini lance une pétition en ligne contre le couvre-feu, Letta l'invite à sortir de la majorité (La Stampa), « Couvre-feu, le haut-là de l'Intérieur » - Le vice-ministre Sibillia répond à sa collègue Gelmini : impossible de rester au restaurant au-delà de 22 heures (Il Messaggero), « Trop tôt pour les réouvertures, nous risquons une 4e vague » - Exclusif : voici le rapport ignoré par le gouvernement (Il Fatto Quotidiano), « Coup de froid sur le couvre-feu » - Le centre droit demande à éviter les sanctions et à revoir l'horaire mais le secrétaire d'Etat à l'Intérieur ne prévoit pas de dérogations (Il Giornale).
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, par P. Mieli « Le retour d’Ursula » : «Ursula von der Leyen est à nouveau parmi nous. Non pas à cause du coup de fil avec Mario Draghi qui a débloqué le plan de relance, mais parce que son nom évoque un pacte politique entre le Pd, le M5S et Forza Italia, c'est-à-dire les trois partis qui l’ont soutenue lors des élections de juillet 2019 pour la présidence de la Commission européenne. Pacte auquel pensent Enrico Letta et Dario Franceschini, contraints de renforcer l'accord affaibli avec les Cinq Étoiles, en allant chercher un accord avec ce qui reste du parti de Silvio Berlusconi. Un accord qui aurait, à leurs yeux, le mérite d'élargir la base de départ pour l'élection du chef de l'État. Une telle perspective a été mise en lumière (involontairement, on le suppose) par Matteo Salvini et l’abstention sur le décret concernant l’horaire du couvre-feu. De cette façon, le leader de la Ligue a déjà poussé Forza Italia vers le "camp Ursula". Désormais, Enrico Letta fera pression sur Salvini pour l’amener à faire un pas supplémentaire, comme pour le couvre-feu, puis un autre, jusqu’à ce que le dirigeant de la Ligue se retrouve - sans même s'en rendre compte - au bord de la rupture avec Mario Draghi. Si Salvini entre en conflit avec Draghi, le secrétaire du PD obtiendra que la voie s'ouvre largement pour la reconquête, au nom d'Ursula, du cœur de Berlusconi. Berlusconi - désormais ancien ennemi public numéro un pour le PD - pourrait miraculeusement avoir la chance d'être désigné, par toute la gauche, comme le nouveau point de référence de toutes les forces progressistes. »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Mara Carfagna, ministre pour la Cohésion territoriale, « Plus de 200 milliards destinés au Sud ; une occasion unique de réunir l’Italie » : « ‘’Pour la première fois, les conditions d’une réunification sociale et économique du pays sont réellement réunies. Le Plan de relance prévoit l’investissement de 82 milliards d’euros sur 5 ans pour le sud de la Péninsule. S’ils sont utilisés selon les modalités et les délais prévus, la convergence entre Sud et Nord s’enclenchera enfin pour la première fois : le PIB des régions méridionales augmentera de 24% contre une moyenne nationale de 16%. C’est un défi qui demandera un effort collectif conséquent. D’autres fonds seront destinés au Sud, pour un total de 200 milliards. Avec Draghi, les choses ont changé par rapport au gouvernement Conte, il renvoie à l’étranger une image plus forte de l’Italie et, au sein du pays, la solidarité nationale aussi est plus forte. Ce sont là deux éléments qui ont été des atouts dans le dialogue avec les institutions européennes autour du Plan de relance. Mais l’UE doit abandonner son approche bureaucratique dans son examen des plans nationaux, sinon elle donne raison aux souverainistes. A l’échelle nationale, c’est donc l’intérêt du pays qui doit primer et nous devons renforcer en Europe l’idée d’une Italie stable et influente. Nous ne pouvons pas mettre en jeu le futur de l’Italie pour quelques likes en plus sur les réseaux. Un concours éclair a permis de recruter 2800 experts en soutien aux administrations méridionales, devant améliorer la capacité à réaliser les interventions. C’est l’occasion de se débarrasser de certains préjugés sur les dépenses du Sud. Une fiscalité spécifique pour les régions en question est également envisagée. La Ligue ne peut pas protester ou proposer une reprise à deux vitesses, qui ne concernerait que le Nord et abandonnerait le Sud. Contrairement à certains, nous n’avons pas eu à revoir nos positions pour faire partie de la majorité gouvernée par Draghi. Nous travaillons avec le centre-droit pour des accords en vue des municipales, mais une fois cette échéance passée, la compétition entre forces distinctes reprendra’’.»
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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24/04/2021
Article d'Andrej Sekulović : culpabilité blanche et ethnomasochisme.
Culpabilité blanche et ethnomasochisme.
Par Andrej Sekulović
Le XXe siècle a été un siècle de grands changements. Outre les innovations technologiques, les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale ont été marquées par de nombreux changements sociaux, principalement dus à l'hégémonie culturelle de gauche qui s'est finalement consolidée dans les sociétés occidentales au cours de cette période. En conséquence, la nouvelle gauche, qui préférait se concentrer sur les droits des groupes marginalisés, y compris diverses minorités ethniques et sexuelles, plutôt que sur les droits des travailleurs et les inégalités de classe, a commencé à redéfinir les termes et concepts communément acceptés, puis à inventer de nouveaux vocabulaires pour répondre à ses besoins idéologiques.
La culpabilité des Blancs comme stratégie de gauche
C'est ainsi que sont apparus des termes tels que la xénophobie et, plus tard, l'islamophobie. Ces termes ont une connotation péjorative et sont utilisés par la gauche, lorsque cela est nécessaire, dans la guerre culturelle contre ses adversaires idéologiques. Parce que la gauche a établi une hégémonie culturelle, elle a pu introduire ces termes dans le discours public, de sorte qu'ils ont été largement acceptés et sont désormais utilisés dans les médias grand public, les discours politiques et les universités. Cependant, toute personne étiquetée comme souffrant de l'une de ces "phobies" peut rencontrer des problèmes dans sa vie professionnelle et publique. C'est le but de ces termes : discréditer les arguments de leurs adversaires. Une phobie est un type de trouble qui provoque souvent une peur infondée. Les gauchistes modernes utilisent donc ces termes pour affirmer que les personnes qui s'opposent à l'ouverture des frontières sont en fait des personnes déséquilibrées qui éprouvent une peur infondée des migrants musulmans et qui ont simplement peur du changement social. Tous leurs arguments devraient donc être fondés sur cette peur irrationnelle. Ce n'est évidemment pas le cas, car ces arguments sont étayés par des statistiques démographiques et criminelles. Néanmoins, les marxistes culturels contrôlent désormais les médias grand public et les institutions éducatives où ils tentent de convaincre les gens qu'il s'agit simplement d'une peur irrationnelle du changement. Ils utilisent également leur position dans les médias et les universités pour promouvoir l'idée que les Européens blancs devraient avoir honte de leur passé et des prétendus péchés de leurs ancêtres, qui auraient commis toute une série de crimes contre les autres peuples de la planète. Tout comme de nouveaux termes sont apparus dans les rangs de la gauche, dans les cercles de droite, le terme "culpabilité blanche" en est venu à désigner cette imposition d'un sentiment collectif de culpabilité à tous les Blancs. Ce terme représente la culpabilité générale des Blancs à l'égard de l'esclavage, du colonialisme, de la discrimination raciale et des divers crimes que les Européens sont censés avoir commis contre le reste de la population mondiale. Ce terme, bien sûr, a une connotation négative parmi ceux qui sont immunisés contre le politiquement correct car, outre sa définition, il désigne une stratégie par laquelle les élites libérales tentent de convaincre les Blancs qu'il est immoral de s'associer et de s'unir sur la base de leur race, c'est-à-dire en tant qu'Européens blancs, ou d'agir en faveur de leurs intérêts raciaux collectifs. Pour toute la misère qu'ils ont soi-disant causée, les Blancs d'aujourd'hui, en tant que descendants de criminels, doivent céder pacifiquement leurs terres aux migrants qui sont soi-disant les descendants des victimes de l'impérialisme européen. La culpabilité blanche a donc commencé à se répandre spécifiquement parmi les anciens peuples coloniaux. Aujourd'hui, cependant, le terme englobe tous les peuples blancs, y compris ceux qui n'ont jamais eu de colonies mais qui étaient eux-mêmes souvent soumis à des empires et des États plus puissants.
La duplicité de la gauche moderne
Le fait qu'il s'agisse d'une stratégie destinée à protéger les intérêts des élites libérales internationales et des démagogues de gauche est particulièrement évident dans leur interprétation unilatérale et trompeuse de l'histoire. Tous les peuples indigènes des territoires conquis par la suite par les Blancs sont censés avoir vécu dans des sociétés harmonieuses jusqu'à ce que les Européens arrivent et commencent par les dépouiller, puis les assassinent dans le sang. Mais nous n'entendons jamais parler des massacres et des génocides sanglants que les tribus indiennes ont perpétrés les unes contre les autres, ni des conditions de vie brutales des tribus maories en Nouvelle-Zélande, qui sont devenues si intolérables que les Maoris ont, pour la plupart, accepté volontairement et pacifiquement la domination britannique au XIXe siècle. Les Africains se massacraient et se réduisaient en esclavage bien avant l'arrivée des colons blancs. Dès la fin de l'ère du colonialisme européen, le continent noir a replongé dans le chaos, les guerres civiles et les nettoyages ethniques. Au XXe siècle, 10 millions de personnes auraient été tuées dans des génocides en Afrique centrale ; pas une seule d'entre elles n'a été tuée par un homme blanc. Lors du génocide rwandais de 1994, 800 000 Tutsis ont été tués par des Hutus en seulement 100 jours. La gauche, cependant, est réticente à parler de ces choses parce qu'elles ne correspondent pas à sa vision d'un monde dans lequel les Européens, en particulier, sont capables de massacres et d'autres actes brutaux, tandis que les autres races agissent principalement en tant que victimes ou spectateurs innocents. Le fait est que toutes les races de ce monde ont pratiqué l'esclavage à certaines époques, que tous les peuples ont eu un appétit de guerre et de conquête, et que tous les peuples sont capables d'actes sanglants. Cependant, les marxistes culturels déforment le tableau à cet égard en se concentrant uniquement sur les injustices prétendument causées par les Européens. Dans le même temps, ils gardent le silence sur toutes les réalisations des Européens qui ont enrichi l'ensemble de l'humanité. Un autre exemple de la duplicité de la mise en avant constante des crimes passés présumés des Blancs en tant que programme est celui de l'esclavage. La gauche affirme que les descendants d'esclaves méritent des réparations, indépendamment de tous les avantages dont bénéficient les Noirs aux États-Unis grâce à la soi-disant "discrimination positive". La gauche estime également que tous les anciens pays coloniaux devraient payer des réparations aux pays africains pour les avoir réduits en esclavage. Ce qu'ils ne vous disent pas, en revanche, c'est que les marchands d'esclaves, qui étaient souvent des Arabes et des Juifs, achetaient les esclaves noirs aux Africains eux-mêmes, qui les vendaient comme prisonniers de guerre à des tribus rivales, et ne les revendaient qu'ensuite aux Européens. Aujourd'hui, le rôle des commerçants arabes et juifs dans la vente d'esclaves est rarement mentionné. Les gauchistes préfèrent brosser le tableau de méchants Blancs enlevant de paisibles Noirs en Afrique. Et ce, malgré le fait que les Européens ont presque exclusivement acheté des esclaves à des commerçants arabes, juifs ou noirs. Un autre fait dont on entend rarement parler dans les grands médias de gauche est que ce sont les Européens qui ont été les premiers à interdire l'esclavage aux XVIIIe et XIXe siècle, alors qu'il existe encore aujourd'hui dans d'autres parties du monde. Personne à gauche n'exige non plus que la Turquie verse une compensation pour tous les Slaves et autres Européens qui ont été emmenés comme esclaves dans l'Empire ottoman.
L'ethnomasochisme comme conséquence
La conséquence de la culpabilité blanche est l'ethnomasochisme. Ce terme a été popularisé par le penseur identitaire français Guillaume Faye, qui a écrit dans son livre Pourquoi nous combattons – Manifeste de la Résistance européenne (2001) que l'ethnomasochisme est une conséquence de la haine de soi et de la honte, du racisme contre sa propre race et de la tendance à blâmer et à déprécier son propre peuple. Malheureusement, grâce aux marxistes culturels, l'ethnomasochisme est très présent chez les Blancs aujourd'hui. Cela est dû à l'ignorance de leur propre histoire et de leur culture, à l'absence d'un sentiment d'appartenance nationale et de patriotisme, et à l'endoctrinement constant par les médias et les institutions éducatives désormais aux mains de ceux qui souhaitent soumettre et détruire les peuples européens. Cependant, la meilleure défense contre l'ethnomasochisme réside dans l'éducation sur sa propre culture et l'histoire de son propre peuple, dans la capacité à penser de manière critique et indépendante, et dans la fidélité à la vérité, qu'elle soit ou non conforme aux tendances politiquement correctes actuelles.
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Nouveau siège de Vox à Madrid.
Espagne. Vox ouvre un nouveau siège à Madrid.
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23/04/2021
"L’objectif des présidents de régions et de la Ligue."
Italie. Revue de presse.
Le Plan de Relance national, qui sera adopté aujourd’hui en conseil des ministres, et les polémiques autour des nouvelles règles sur les réouvertures progressives des commerces, restaurants et autres activités, font les gros titres des médias italiens. Les observateurs reviennent sur la « fracture » au sein du gouvernement, provoquée par la Ligue et certaines régions, et commentent le plan italien de relance, axé sur un « tournant vert » de l’économie : « Le plan vert de Draghi : voilà comment l’Italie va croitre » - Le projet sur les aides communautaires sera adopté en conseil des ministres. Draghi convoque Giorgetti (Ligue) : il y en a assez des oukases de la Ligue, il faut de la crédibilité (La Repubblica), « Plan de relance, plus de fonds pour l’école et la recherche » (Sole 24 Ore), « Plan de relance, des coupes sur le super-bonus et moins de chantiers pour le centre de l’Italie » - Le fonds pour réhabiliter les immeubles ne sera pas prorogé en 2023. Dans les projets, la ligne Tyrrhénienne-adriatique disparait (Il Messaggero), « Plan de Relance, le Super-bonus amoindri. Les ports du Sud sans financements » (Il Mattino), « Ouvertures, les régions à l’attaque » - Tensions au sein de la majorité après la fracture provoquée par Salvini. Les régions demandent à revoir les mesures sur les écoles et le couvre-feu (La Repubblica) , « Draghi : à partir du 17 mai, le couvre-feu sera fixé à 23 heures » - Les régions critiquent Draghi sur les mesures. Ecoles, feu vert pour 50% en présentiel (La Stampa), « Etes-vous sûrs de rouvrir ? » - La J. Hopkins University lance l’alerte : dans le Nord de l’Italie, les victimes de la Covid représentent le double de la moyenne européenne (Fatto Quotidiano).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni « L’objectif des présidents de régions et de la Ligue : un décret pour de nouvelles ouvertures d’ici 15 jours » : « La bataille des régions contre le gouvernement visant à obtenir quelques assouplissements supplémentaires a laissé leurs présidents amers et déçus de la ‘’rigidité’’ de Mario Draghi. La ministre des Affaires régionales, Maria Stella Gelmini (FI) s’est également attirée les foudres des présidents de régions de centre-droit pour ne pas avoir assez plaidé en faveur d’un couvre-feu à 23h. Elle avait pourtant cherché la médiation et promu le compromis sur l’école, permettant certaines dérogations pour des réouvertures même là où les conditions ne seraient pas réunies. Mais pour les partisans de la Ligue, ce n’est qu’une caresse dans le sens du poil au M5S. La situation ne devrait pas s’apaiser rapidement car à cette confrontation gouvernement/régions s’ajoutent les soupçons autour de Salvini et de sa volonté de quitter la majorité. Le Palais Chigi considère pourtant que l’incident est clos. Quoi qu’il en soit, Draghi n’aurait lui-même pas l’intention de maintenir l’actuel couvre-feu jusqu’au 31 juillet : ‘’nous assouplirons les mesures dès lors que les données sanitaires le permettront’’ a déclaré le Président du Conseil dans le but de rassurer la droite. L’ambiance au sein de la majorité reste glaciale, que ce soit au sein de Forza Italia, au sein de la Ligue, au sein du centre-droit et entre gauche et droite. Massimiliano Fedriga (Lega), représentant des présidents de région, se défend : ‘’nous ne cherchons pas à semer l’agitation mais les gens sont en colère’’, ils craignent que les tensions n’explosent. Pour Salvini, c’est bien la ligne en faveur des fermetures promues par Speranza, le Pd et le M5S qui l’a emportée, et vu le contexte, Enrico Letta demande une trêve, un ‘pacte’ permettant la concertation et la prise de responsabilité, afin de mener à bien les réformes que l’Europe attend de l’Italie. Mais en réalité, l’irritation est bien présente des deux côtés. Si la Ligue demande à Draghi ‘’plus de courage’’ c’est qu’elle espère le passage d’un nouveau décret abolissant le couvre-feu et permettant l’accès aux bars et restaurants d’ici intérieur d’ici deux semaines. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Mara Carfagna (Forza Italia), ministre pour le Sud « Arrêtons les querelles sur chaque mesure adoptée, il faut reconstruire un pays » : « ‘’Ma préoccupation est que ce duel sur un point pourtant important [l’horaire du couvre-feu, ndt.], finisse par mettre dans l’ombre le travail énorme que nous sommes en train de faire et le sens même de la présence du Centre droit au sein de l’Exécutif. Je ne lis pas dans la tête de Salvini, mais l’énorme responsabilité que nous avons devant l’Italie doit nous convaincre tous à renoncer à une partie de nos intérêts pour l’intérêt général. Le Sud recevra 40% des fonds du Plan de Relance, ce qui se traduit en 82 milliards d’euros sur 5 ans. Auxquels il faut ajouter les fonds structurels européens de 2021-2027 et le fonds de développement et de cohésion, plus les 8,4 milliards du React-EU, pour un total de 13,5 milliards. Raison pour laquelle la réforme de l’Administration, à laquelle est en train de travailler le ministre Brunetta, est très importante pour dépenser au mieux cet argent.’’»
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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22/04/2021
Campagne de l'UKIP au Pays de Galles.
Royaume-Uni. Pays de Galles.
20:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Décision de la Ligue de s’abstenir lors du vote sur le décret instaurant de nouvelles règles pour les réouvertures graduelles."
Italie. Revue de presse.
La décision de la Ligue de s’abstenir lors du vote sur le décret instaurant de nouvelles règles pour les réouvertures graduelles, en raison de son désaccord sur le refus de repousser le couvre-feu au-delà de 22h et sur l'interdiction de réouverture pour les restaurants sans terrasse extérieure, fait les gros titres des médias italiens. Les commentateurs relèvent notamment la première « crise » au sein de la majorité : « Couvre-feu, la fracture de la Ligue » - La limite à 22 heures demeure, Salvini ne vote pas pour le décret qui entrera en vigueur lundi prochain. Draghi : j'ai du mal à comprendre (Corriere della Sera), « Draghi, les 2 non à Salvini » - L'assouplissement du couvre-feu et la réouverture des restaurants sans terrasse extérieure ont été rejetés. La Ligue ne vote pas pour le décret anti-Covid (La Repubblica), « La fracture Salvini » - Bras-de-fer sur les réouvertures, la Ligue décide de s'abstenir (La Stampa), « Plan de Relance, voici les chiffres de Draghi » (Sole 24 Ore), « Couvre-feu, la fracture de la Ligue » - Colère de Draghi. Ecoles : 70% en présentiel pour les lycées (Il Messaggero), « Draghi a découvert le vrai visage de Salvini » - Malgré les 364 victimes, Salvini veut tout rouvrir (Il Fatto Quotidiano), « Crise Salvini-Draghi » - Climat sous haute tension, la colère de Draghi (Il Giornale).
Les JT couvrent les nouvelles règles pour les réouvertures progressives des activités, la décision de la Ligue de s’abstenir sur le décret sur les mesures de réouverture en conseil des ministres.
ARTICLE, La Repubblica, « Draghi opte pour la fermeté "Un précédent grave" - La crainte de voir Salvini suivre sa propre voie » : « Dans la salle du Conseil des ministres, Mario Draghi clôt la première véritable crise politique du gouvernement en rejetant l'abstention de la Ligue avec quelques paroles rancunières : "C'est un précédent grave". Pause. "Nous prenons note, c'est très sérieux". Le premier ministre a choisi la fermeté. Il ne peut accepter que les décisions prises lors d'un sommet auquel la Ligue a également participé soient rejetées. Les ministres sont assis à ses côtés, et maintenant ils paradent. Il est également inacceptable de piétiner des pactes par un SMS, comme a choisi de le faire l'ancien ministre de l'intérieur, "sinon vous niez une certaine façon de procéder et de partager les décisions“. La fermeté pour faire comprendre l'importance de l'enjeu. Et parce qu'il est clair que ce n'est certainement pas Giancarlo Giorgetti, un ministre à qui il reconnaît de travailler "très bien" et de gérer des dossiers décisifs, le moteur d'une crise imposée par Salvini. Au contraire, c'est précisément le désaveu public du chef du développement économique qui permet de soupçonner le début d'une escalade contre l'exécutif. Tout se passe très vite, au Conseil des ministres. Et même un peu par surprise, compte tenu de ce qui s'est passé peu avant lors de la réunion restreinte entre le Premier ministre et les chefs de délégation. Draghi a écouté les arguments opposés de la LIgue et de Roberto Speranza. Le ministre de la Santé rappelle que le couvre-feu à 22 heures est un pilier du nouveau texte, qui vise à équilibrer les réouvertures et à amortir les risques sanitaires. "Nous avons décidé ensemble". Giancarlo Giorgetti insiste. A ce moment-là, le chef du gouvernement arrête le débat. "Les accords doivent être respectés. Nous avons eu un accord unanime, sinon la méthode devient inacceptable. Nous avons déjà fait beaucoup, nous avons assumé nos responsabilités avec ces mesures. Si on touche au système, on ne trouve plus d'équilibre. Nous porterons ce texte au Conseil, sans modifications".
TRIBUNE, Corriere della Sera, d’Enrico Letta, secrétaire du Parti démocrate, « Nous avons besoin d’un grand pacte pour surmonter la crise, comme celui de Ciampi en 1993 » : « Dernièrement, on use et on abuse du mot ‘’réouverture’’mais il est également temps de placer au centre du débat public le mot ‘’reconstruction’’. Il faut aller au-delà des aides de l’Etat débloquées semaine après semaine. Bien sûr, elles sont fondamentales dans l’immédiat et nous avons d’ailleurs demandé au gouvernement un décret ‘’entreprises, travail et professions’’ pour soutenir les secteurs les plus durement touchés. Mais il n’est plus suffisant de réparer, amortir, compenser. Il faut maintenant penser, partager et mettre en œuvre un vaste Pacte pour la reconstruction de notre pays. Notre modèle est celui de Ciampi en 1993 et de son grand pacte social qui fut décisif pour l’économie et la relance du pays, bien que la crise actuelle soit différente et aussi plus invasive vis-à-vis de la totalité de notre société et de notre façon de produire, travailler, consommer. Y a-t-il l’esprit nécessaire pour accomplir cette transition historique en dépassant les particularismes de chacun et en se retroussant les manches en faveur de l’intérêt général ? Les signaux sont contradictoires mais je reste optimiste. La Ligue de Salvini en particulier devra choisir son camp. Les tensions qui ont caractérisé le Conseil des ministres d’hier étaient en partie dues au volteface peu sérieux de la Ligue. La trêve et la collaboration entre forces politiques qui se sont construites autour de Draghi sont une véritable opportunité afin de mieux dialoguer et porter nos responsabilités ensemble. Notre horizon est celui du développement durable. Notre objectif est de fournir les outils aux entreprises et aux travailleurs qui leur permettront de faire face au monde post-pandémique. Notre méthode est celle des réformes; une transformation radicale en commençant par le fisc, l’administration, les amortisseurs sociaux, les politiques pour l’emploi. Sans cette base, nous risquons de passer à côté du Plan Next Generation UE. Un Pacte pour la Reconstruction, élaboré par le gouvernement avec tous les partenaires sociaux, en impliquant concrètement les territoires et avec le soutien désintéressé des forces politiques pourrait être un véritable tournant. L’objectif principal devrait être la création d’emploi. Il devrait aussi permettre aux PMI de s’insérer dans les complexes transitions écologiques et numériques. Enfin, il faudrait aller jusqu’à redéfinir ensemble le système des relations industrielles et réécrire le paradigme-même de la démocratie économique, notamment vers une participation accrue des travailleurs au chiffre d'affaires et à la gestion des entreprises. Il faut saisir le potentiel de transformation qu’offre cette période pour une Italie tournée vers l’avenir avec confiance et espoir. »
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, par L. Palmerini « Les risques pour Salvini de faire monter la pression avec Draghi» : « L’insistance de Salvini sur la demande de déplacer le début du couvre-feu de 22 à 23 heures semblait faire planer un risque de crise sur le gouvernement. Giorgetti, divisé entre la stratégie du dirigeant léguiste et sa fidélité envers Draghi, avait même songé à présenter sa démission. Bref, pendant toute l’après-midi d’hier, il y a eu un crescendo jusqu’à l’appel téléphonique entre le Président du Conseil et l’ancien ministre de l’Intérieur pour trouver le compromis de l’abstention. Il s’agit d’un mauvais message politique de la part d’un Exécutif qui est né il y a juste deux mois. Il est aussi utile de réfléchir sur le sujet qui a provoqué la crise (déplacer d’une heure le début du couvre-feu) : c’est sans doute un aspect important pour les restaurateurs afin de pouvoir effectuer un deuxième service de dîners et de récupérer les pertes. Toutefois, cela affaiblit ce ‘’risque calculé’’ sur lequel Draghi mise sa stratégie des réouvertures. Draghi a été très clair avec le dirigeant léguiste : il faut de la progressivité, comme le dit aussi le communiqué du Comité technique et scientifique. Le chef du gouvernement avait déjà dû céder sur la réouverture des écoles, qui ne sera pas 100% en présentiel, comme annoncé initialement. Cette fois-ci, donc, le bras-de-fer n’a pas eu lieu avec le ministre de la Santé Speranza mais directement avec Draghi, qui a gardé sa position. Il faudra voir si la stratégie de Salvini paiera en terme de popularité. Il est vrai que les voix des commerçants auront un poids lors des élections municipales, mais Salvini profite aussi de la faiblesse des adversaires. Les 5 Etoiles sont de plus en plus désorientés après la vidéo diffusée par Grillo, en défense de son fils. Et le PD est lui aussi déboussolé car il comprend que le M5S ne parvient toujours pas à trouver une issue entre Casaleggio, Grillo et Conte. Ce sont là des circonstances qui représentent une opportunité pour l’ancien ministre léghiste. Toutefois, il n’est pas dit que l’opinion publique le suivra en oubliant le principe de prudence et en acceptant son attitude ambiguë envers Draghi »
ENTRETIEN, Il Giornale, de Matteo Salvini, chef de file de la Ligue, « ‘’C’est l’idéologie qui l’a emporté, nous ne voulons pas voter à huis clos’’ ; La Ligue réaffirme son soutien à l’exécutif ‘’Nous sommes résolument dans ce gouvernement pour le bien du pays » : « La journée d’hier a été longue : 5 coups de téléphone à Draghi, pour lui signifier que je ne voterai pas pour le décret sur les réouvertures dans ces conditions. Ce n’était pas polémique, toutes les régions sans exception demandaient à revoir certaines règles, notamment sur le couvre-feu. Nous avons demandé 5 assouplissements supplémentaires, aucun n’a été accordé. Je pense que ce sont des critères idéologiques et non scientifiques qui ont prévalu car ces dispositions sont sans logique. Draghi a joué les médiateurs, mais c’est la ligne de la gauche, des 5 Etoiles et de Speranza, qui l’a emporté, et même pas celle de la sécurité : Zaia (président Léghiste) avait proposé un protocole extrêmement rigoureux pour l’intérieur des bars et restaurants pour sa région. Certains partis manquent de familiarité avec la réalité de terrain, le secteur privé… Toutefois, je peux vous assurer que nous n’avons aucune intention de quitter le gouvernement, nous nous battons pour le bien du pays. J’ai voté le décret qui a débloqué 40 milliards d’aides de l’Etat aux entreprises et j’en suis fier. Nous devons aussi penser aux grands chantiers et réformer la bureaucratie en la matière pour favoriser la relance d’un pays à genoux. Il faut aussi redonner leur liberté aux Italiens, je suis pour le passeport basé sur les résultats de tests pris en charge par l’Etat pour permettre les départs en vacances. De même que pour les vaccins, je sais que nous pouvons acheter au moins 10 millions de doses à l’étranger et je dis que si l’Europe dort, nous devons nous débrouiller par nous-mêmes. Concernant les municipales, j’espère qu’Alberti acceptera de se présenter face à Sala à Milan. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Un migrant mineur coûte 4600€ / mois, ta mamie touche 462€ de pension / mois.”
Espagne. Madrid.
"Un migrant mineur coûte 4600€ / mois, ta mamie touche 462€ de pension / mois.”
10:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/04/2021
"Un futur sûr pour nos enfants."
Allemagne.
"Un futur sûr pour nos enfants. Allemagne. Mais normal. AfD."
21:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Peter Gammons désire engager 8.000 policiers supplémentaires.
Royaume-Uni. Le candidat de l’UKIP à la mairie de Londres Peter Gammons désire engager 8.000 policiers supplémentaires.
Peter Gammons
17:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Ligue tentera également d’obtenir le report du couvre-feu."
Italie. Revue de presse.
Les prévisions de nouvelles règles de limitations aux déplacements et les réouvertures graduelles prévues dans le prochain décret font les gros titres des quotidiens italiens. Les observateurs relèvent notamment le pas en arrière de l’exécutif sur la réouverture à 100% en présentiel dans les lycées et établissements d’enseignement supérieur après les pressions des régions, des communes et des syndicats. « La carte verte pour voyager » - Dans le projet, les régions passent en zone jaune, bras-de-fer sur le couvre-feu. Ecole : 60% en présentiel. Oui au vaccin J&J pour les plus de 60 ans. (Corriere della Sera), « L’école rouvre à moitié » - Les régions parviennent à convaincre Draghi : pénurie de salles de classe et de moyens de transport. Une carte verte pour sortir de sa région (La Repubblica), « Ecole, le gouvernement cède, seulement 60% de cours en présentiel » - Gelmini : les syndicats nous ont bloqués (La Stampa), « La carte verte pour passer d’une région à l’autre. Le vaccin J&J pour les plus de 60 ans » (Sole 24 Ore), « Le couvre-feu à 23 heures. Ecole : enseignement à distance même pour les régions en zone jaune » - Le décret sur les réouvertures prévu pour aujourd’hui (Il Messaggero), « C’était une plaisanterie : finalement, les écoles n’ouvriront qu’à moitié » (Fatto Quotidiano).
Le débat autour de la Superligue de football et les polémiques autour des déclarations de Beppe Grillo, cofondateur du M5S, pour défendre son fils accusé de violences sexuelles, sont toujours évoqués en Une. « Violences sexuelles, Grillo devient un problème pour le M5S » (La Repubblica), « Conte lâche Grillo » - Le nouveau dirigeant du M5S contraint de prendre ses distances avec le cofondateur du mouvement après ses propos sexistes (Il Giornale).
Les JT couvrent essentiellement les nouvelles règles de limitations aux déplacements et les réouvertures graduelles, l’avis favorable de l’EMA au vaccin J&J, le recul de plusieurs clubs sur la Superligue de football et l’affaire des déclarations de Beppe Grillo sur les accusations de viol pesant sur son fils.
ARTICLE, La Repubblica, « Rentrée lundi au lycée pour 6 élèves sur 10 » : « Le compromis sur l'école arrive au terme d’un bataille serrée avec les régions : au final, dans le décret-loi qui sera probablement publié ce soir, le pourcentage d'élèves présents dans les lycées passe des 100 % annoncé par le Premier ministre Draghi à un minimum de 60 %. Mais un autre obstacle se profile sur la route menant aux réouvertures : Matteo Salvini tente le dernier assaut et fait savoir que la Ligue demandera de déclencher dès début mai (et non à partir de début juin) l'activité des restaurants en intérieur. Ce n'est pas tout : la Ligue tentera également d’obtenir le report du couvre-feu de 22 à 23h. La position de Draghi, et de la plupart de l'exécutif, est d’être très prudent sur ces points. Peut-être, raisonne-t-on dans les milieux gouvernementaux, pourrait-on déplacer l'heure de retour dans les foyers à 23h ou même à minuit à partir de juin, puis, à la fin de l'été, supprimer toute limite. La seule certitude est que les mesures seront valables plus longtemps que prévu : l'échéance est fixée au 31 juillet. Le changement le plus important concerne, en fait, l'école. Le "signal de retour à la normale" voulu par Draghi a été compliqué par deux problèmes : celui des transports publics, avec la capacité des bus limitée à 50% et le manque de véhicules nécessaires aux nouveaux besoins, et l'impossibilité - soulignée par les chefs d'établissement - de garantir les distances de sécurité dans les salles de classe. Cinq ministres - Bianchi, Gelmini, Giovannini, Lamorgese et Speranza - ont tenu une vidéoconférence de plus de deux heures et demie avec les gouverneurs, qui leur ont présenté une demande claire : du présentiel au maximum à 50 %. Aujourd'hui, après le Conseil des ministres, on connaitra les nouvelles mesures ».
ENTRETIEN, Il Foglio, de Mariastella Gelmini, ministre des Affaires régionales et des autonomies, « Un enseignement en présentiel à hauteur de 70% dès maintenant » : « Le gouvernement Draghi a souhaité faire de l’école une priorité absolue. Nous travaillons main dans la main avec les régions, les communes et les administrations locales en vue de leur réouverture. Le but est que 60 à 70% des lycéens puissent retourner en classe dès à présent. Là où ce sera possible, nous devons même viser la totalité des élèves. Sur la question des transports, une réunion est prête à se tenir avec les ministres concernés - Instruction, Transports, Intérieur et Affaires régionales - et, évidemment, les représentants locaux. Avec le gouvernement, nous avons déjà mobilisé 300 millions d’euros pour le renforcement des transports publics. Mais la limite de 50% d’affluence dans les transports ne devrait pas être modifiée dans l’immédiat. Sur tout le reste, nous laisserons aux régions les marges de manœuvre et la flexibilité qu’ils nous ont demandées. Ainsi, la coordination reposera davantage sur les préfets et les présidents de région. Je pense que le système par zones de couleurs nous a évité de devoir imposer un confinement national, mais ce qui est important c’est que les réouvertures qui commenceront lundi seront progressives, y compris en zone jaune. Le couvre-feu sera repoussé dès lors que les conditions sanitaires le permettront. Je n’aime pas parler d’anarchie à l’égard de certaines régions ; après quelques protestations initiales et le rappel des compétences du gouvernement en la matière, il me semble que c’est désormais la volonté d’avancer tous ensemble qui prévaut. Concernant le plan de Relance, le gouvernement Draghi a introduit une profonde rupture par rapport au précédent, notamment en convoquant très régulièrement des réunions avec les représentants des régions, des communes et des provinces afin de les consulter sur le Plan. Ils seront aussi impliqués sur la gouvernance et la réalisation des projets. Je respecte le choix de Giorgia Meloni mais ne le partage pas : nous, nous avons voulu nous retrousser les manches et gouverner aux côtés de nos adversaires historiques. Pour les élections municipales, ce sera à toute la coalition de centre-droit de s’exprimer sur les candidats, pas seulement à Forza italia. »
ARTICLE, La Repubblica, « L'embarras du PD "Maintenant, il faut que l'ancien premier ministre prenne la direction du Mouvement" : « Giuseppe Conte a essayé de se mettre à l'écart. Mais maintenant, ce que les alliés du Parti démocrate, et le Mouvement 5 étoiles lui-même, lui demandent, c’est d'accélérer. La vidéo dans laquelle Beppe Grillo tente de défendre son fils Ciro de toute accusation d'agression sexuelle en réunion, à l’opposé des années de batailles pour la défense des droits des femmes, met l'ancien Premier ministre dans un profond embarras. C'est le cofondateur du M5S qui l'a investi de la responsabilité de refonder les 5 étoiles. Mais c'est de lui qu'hier Conte a dû - par la force des choses – se démarquer : reconnaître la douleur et les droits de la victime présumée et de sa famille et rappeler deux principes fondamentaux, à savoir l'autonomie du pouvoir judiciaire et l’intransigeance contre les violences faites aux femmes. Ce que le Mouvement 5 étoiles a approuvé et revendiqué à plusieurs reprises, bien que venant d'une culture - celle du blog - qui n'avait rien manqué en matière de sexisme et de vulgarité. Enrico Letta et le député Peppe Provenzano avaient fait pression sur Twitter en demandant aux 5 étoiles d'embrasser "avec le leadership de Conte les garanties et les principes de l'État de droit". La sortie de Conte a fait pousser un soupir de soulagement au PD, où l’on oscillait entre l'agacement et la gêne face au silence de Conte. L'aphonie de Conte pouvait être vue comme un signe de complicité avec Grillo qui rendrait impraticable tout pacte entre le centre-gauche et les 5S. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2021
La CDU-CSU donnée au plus bas, à 21 %, au sein d'un sondage Forsa.
Allemagne. La CDU-CSU donnée au plus bas, à 21 %, au sein d'un sondage Forsa. Les écologistes donnés premiers à 28 % :
https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm
CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD: patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sontige : autres
19:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Markus Söder jette le gant.
Allemagne. Markus Söder (CSU) ne briguera pas la succession d’Angela Merkel. Il déclare : « Les dés sont jetés : Armin Laschet (CDU) est le candidat de l’Union [CDU-CSU] à la chancellerie » :
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/20/e...
Markus Söder (CSU) et Armin Laschet (CDU)
17:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Nous avons à nous occuper des vrais problèmes de l'Allemagne !"
Allemagne.
"Nous avons à nous occuper des vrais problèmes de l'Allemagne ! Tino Chrupalla. Co-président. Allemagne. Mais normal. AfD."
16:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni : "Je note que le gouvernement se penche sur les problématiques que nous soulevons."
Italie. Revue de presse.
La polémique autour de la naissance de la ''superligue'' des clubs de football, le débat sur la réouverture des écoles à 100% en présentiel et la polémique après la diffusion d'une vidéo de Beppe Grillo, cofondateur du mouvement des 5 étoiles, défendant son fils accusé de violences sexuelles, font les gros titres des médias italiens. « Le suicide de Grillo » - Il défend son fils, critique les enquêteurs et insulte la jeune fille victime d'abus sexuels, provoquant l'indignation de toute la classe politique, y compris des 5 Etoiles (Il Giornale).
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, par L. Palmerini « Le risque de Draghi et des partis sur les réouvertures » : «Hier, Draghi a participé à sa deuxième rencontre avec les partis sur le Plan de Relance européen, en présence aussi de Renzi et de Meloni. il ne fait aucun doute que les vraies préoccupations immédiates concernent surtout les réouvertures, où il sera facilement possible de voir si son ‘’risque calculé’’ est basé sur une évaluation erronée ou pas. Plusieurs éléments favorisent le risque. Tout d’abord la campagne de vaccination qui procède à deux vitesses, selon les régions. Et puis il y a la non homogénéité avec laquelle les mesures seront respectées, même si ces dernières seront graduellement assouplies. Ce qui a manqué pendant cette phase, (mais aussi après) ce sont justement les contrôles. C’est bien ce que faisait remarquer, hier, le président de l’Ordre des médecins de Rome. Bref, on a la sensation que ‘’l’esprit de responsabilité’’ des individus auquel Draghi fait souvent appel ne soit pas suffisant. On risque de faire passer aux citoyens un message selon lequel l’attention aux restrictions ne serait qu’un aspect purement politique et non crucial pour que le pari lancé par le Président Draghi puisse réussir. A en juger par la manière dont les Italiens se sont comportés sur les vaccinations ces derniers temps ( à commencer par ceux qui ne respectent pas les priorités fixées selon l’âge et l’attitude des corporations), il serait préférable de ne pas trop leur faire confiance. Que se passerait-il du point de vue politique si le pari ne devait pas réussir, et si Draghi devait se voir obligé à tout refermer ? A part une défaite personnelle du Président du Conseil, qui paierait le prix d’une perte de popularité, cet échec déclencherait inévitablement l’affrontement entre Salvini et l’aile gauche du gouvernement (PD, 5 Etoiles, LeU). Ce serait alors le début du déclin de l’unité sur laquelle est né cet exécutif.»
ARTICLE, Sole 24 Ore, « Draghi accélère sur le Plan de Relance national.
ENTRETIEN, Corriere della Sera, De Giorgia Meloni, cheffe de file du parti Fratelli d’Italia, « Je note que le gouvernement se penche sur les problématiques que nous soulevons, mais le Premier ministre doit nous laisser le temps d’examiner ses nouveaux projets » : « Concernant les restrictions, il faut changer de paradigme : il y en a assez de ce couvre-feu qui porte atteinte à la liberté de circulation des citoyens. La ligne actuelle sur les réouvertures est plus rigide encore que celle de Giuseppe Conte. En revanche, à la différence du précédent gouvernement, nous notons de l’intérêt et de l’attention à l’égard de nos positions, comme par exemple sur la question du cashback, au sujet duquel nous nous réjouissons qu’il ait été abandonné. C’est un pas en avant que nous apprécions. Toutefois, nous souhaiterions être davantage au courant des propositions du gouvernement. J’ai eu la nette impression que Draghi avait l’intention de présenter le plan de Relance dès le 30 avril, même si en théorie il y avait plus de temps. Si c’est bien le cas, cela m’inquiète : il doit laisser du temps pour que les projets soient examinés au Parlement. Nous continuons à solliciter le gouvernement concernant les aides de l’Etat destinées aux secteurs les plus touchés par la crise. S’il n’intervient pas, le problème risque de devenir une véritable bombe alimentant des conflits entre citoyens. Pour ma part, je joue mon rôle en tant qu’opposition, il ne s’agit pas d’attaquer personnellement Salvini ou la Ligue. Il reste notre allié, ensemble, nous pouvons être une alternative à la gauche. Mais aujourd’hui nos positions divergent sur plusieurs questions, notamment sur les restrictions justement, ou encore sur la présidence du Copasir. Il y a donc plusieurs points à clarifier et nous devons nous rencontrer.
Nous ne sommes pas en retard, mais le moment est venu de nous consulter entre alliés de centre-droit en vue des élections municipales. Pour le moment, il n’y a pas eu de listes formelles de candidats, donc il n’y a pas lieu de se prononcer pour ou contre.
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2021
Italie : les deux partis patriotiques donnés ensemble à 39,2 %.
Italie. Les deux partis patriotiques donnés ensemble à 39,2 % : 21,2 % pour la Ligue et 18 % pour Frères d'Italie.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
22:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Fidesz rejoint le groupe des conservateurs au sein du Conseil de l'Europe.
Hongrie et Conseil de l'Europe. Le Fidesz rejoint le groupe des conservateurs au sein du Conseil de l'Europe.
17:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nouveau procès en vue pour Matteo Salvini.
Italie. Nouveau procès en vue pour Matteo Salvini :
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/italie-matteo-salvini-...
17:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Strache désire revenir au FPÖ.
Autriche. L’ancien dirigeant du FPÖ Heinz-Christian Strache désire revenir au FPÖ et se place derrière le président du groupe des députés Herbert Kickl et contre le président du parti Norbert Hofer.
HC Strache
17:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Alitalia et l'UE, la double stratégie de Giorgetti."
Italie. Revue de presse.
Le plan du gouvernement prévoyant la création d'un certificat sanitaire pour les déplacements entre régions afin de relancer le tourisme tout en assurant la maîtrise de la circulation du virus fait les gros titres des quotidiens italiens. Le certificat est ouvert aux personnes vaccinées, ayant été contaminées dans les six mois ou ayant un test négatif de moins de 48h. La baisse du nombre des contagions, l'arrivée de millions de vaccins depuis l'UE et le débat autour du retour à l'école 100% en présentiel, malgré les difficultés soulevées par les directeurs d'école et les syndicats, sont également abordés. « Un pass pour un été en sécurité » - Le gouvernement évalue trois hypothèses pour le laissez-passer (Corriere della Sera), « Des millions de tests pour les écoles » - Le comité d'experts propose un test obligatoire par semaine pour chaque élève. Le gouvernement évalue la possibilité d'entrées échelonnées (La Repubblica), « 54 millions de vaccins livrés par l'Europe. Interruption du vaccin AstraZeneca à partir de juin » (La Stampa), « Crise de la consommation. Les dépenses des familles en chute libre» - L’épargne et les aides seront les leviers de la reprise (Sole 24 Ore), « Pour les restaurants avec terrasse extérieure, la réouverture est proche » - Dans les plans du gouvernement, des réouvertures possibles à partir de la mi-mai (Il Messaggero), « Salvini demande une [commission d'enquête sur Speranza» - En accord avec Italia Viva, les léguistes veulent une enquête sur la gestion de la première vague de la pandémie (Il Fatto Quotidiano), « Speranza savait » - voici les preuves : un email du chef européen de l'OMS contredit le ministre de la Santé (Il Giornale).
Les JT couvrent l'arrivée en Italie des millions de vaccins annoncée par l'UE, le dépassement du seuil des 15 millions d’injections effectuées, l'hypothèse de la création d'un certificat sanitaire pour les déplacements entre régions et l’état de santé de l’opposant russe Navalny.
ARTICLE, L’Economia, Corriere della Sera, « Alitalia et l'UE, la double stratégie de Giorgetti (Ligue) » : « Toutes les fois qu'il a parlé d'Alitalia, le ministre du Développement économique, Giancarlo Giorgetti, a dit qu'il ne fallait pas donner de l'argent public à des entreprises en déclin, un peu "souverainiste", expliquant que l'Europe nous maltraite au moment où elle devrait assouplir sa position sur les aides d'État. La dernière tactique, mise en œuvre en pleine crise avec la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, a été de viser un changement de la législation européenne sur les aides d'État. Ce qui, dans l'état d'urgence actuel causé par la Covid, a été temporairement et partiellement suspendu. Mais pas au point de permettre à une compagnie comme Alitalia, qui n'était pas en bonne forme avant la pandémie, de profiter de la suspension elle-même. En fait, Giorgetti n'avait pas grand-chose à dire sur ce point lorsqu'il s'est exprimé en commission à la Chambre des députés jeudi dernier : "Malheureusement, la situation juridique d'Alitalia est différente de celle des autres transporteurs, elle est sous administration spéciale. » Giorgetti a esquissé une hypothèse de changement dans la discipline qui régit les aides d'État avec un raisonnement qui ressemblait plus ou moins à ceci : d'accord pour la transition écologique, d'accord pour la transformation numérique, mais tout ce changement mettra-t-il ensuite les entreprises européennes en position de résister à la concurrence, qui sera peut-être déloyale dans le reste du monde ? Il a donné un exemple : "Le plan de sauvetage d'Ilva est basé sur le fait qu'aujourd'hui, l'Europe ferme les yeux sur les aides d'État pour l'acier s'il est produit de manière écologique. Mais demain, quand il y aura de la concurrence, si nous produisons propre et que d'autres continuent à le faire avec du charbon, il faudra des subventions. Même argument pour la mobilité durable : d'accord pour convertir tout ce qui est possible, mais si ces nouveaux véhicules ne sont pas compétitifs par rapport aux pollueurs ? Giorgetti propose des règles pour protéger nos produits contre la concurrence déloyale. "Sinon, dit-il, nous ferons la fortune des systèmes industriels à l'extérieur de nos frontières. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Législatif du Canton de Neuchâtel : recul de l'UDC.
Suisse. Canton de Neuchâtel. Lors des élections pour le législatif du Canton de ce 18 avril 2021, l’UDC obtient 8 sièges sur 100 (soit -1).
(https://syvotepub.ne.ch/ne-wabsys-public/fr/proporz/2021/...)
00:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/04/2021
Article de Bogdan Sajovic : des dizaines de millions d'euros du budget de l'UE pour les ONG de Soros.
Par Bogdan Sajovic
L'Union européenne finance imprudemment les ONG de Soros avec des dizaines de millions d'euros du budget commun. L'UE finance également des organisations liées au terrorisme islamique. Les ONG de droite et conservatrices, en revanche, ne reçoivent pas un seul centime du budget de l'UE.
L'eurodéputé allemand Joachim Kuhs, élu sur la liste de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), a vivement critiqué le financement budgétaire des ONG de gauche. Selon les chiffres officiels, l'ONG "Open Society" de Soros a reçu 34 millions d'euros du budget général européen pour la seule année 2019. M. Kuhs estime que ce chiffre n'est même pas total, car les ONG sont financées de diverses manières qui ne sont pas des plus transparentes, et il pense que ce chiffre est en réalité beaucoup plus élevé. En ce qui concerne le montant du financement provenant du budget européen, M. Kuhs a déclaré qu'il ne pense même plus que l'étiquette "ONG" soit appropriée, mais qu'il serait plus approprié d'appeler ces organisations "organisations quasi-gouvernementales".
Seules les ONG de gauche sont financées
L'Open Society de Soros n'est pas la seule "ONG" de gauche à recevoir de l'argent du budget européen. Kuhs s'interroge sur la rationalité du financement de ces organisations, dont le seul but est un activisme subversif visant à détruire la société européenne telle que nous la connaissons, à l'heure de la crise économique provoquée par une nouvelle pandémie de coronavirus. "Compte tenu de la crise économique provoquée par la pandémie de COVID-19, il est difficile d'expliquer aux contribuables pourquoi l'UE dépense notre argent pour des ONG de gauche qui défendent le programme radical "No Borders", mènent des campagnes de "guerre juridique" contre des gouvernements démocratiquement élus et attaquent des dirigeants conservateurs comme Matteo Salvini et Viktor Orbán", a déclaré M. Kuhs. Il a ajouté qu'il ne pouvait pas trouver un seul exemple d'une ONG de droite conservatrice financée par le budget européen.
Financement des terroristes islamistes
Les organisations liées au terrorisme islamiste, en revanche, sont fortement financées par des budgets. Par exemple, l'"Autorité palestinienne" a reçu la somme astronomique de 257 millions d'euros du budget européen au cours des vingt-cinq dernières années, bien qu'elle soit contrôlée par le Hamas et l'OLP, qui figurent tous deux sur la liste des organisations terroristes islamistes. Treize millions sont allés à l'organisation "Réfugiés palestiniens au Moyen-Orient", qui entretient des liens étroits avec les organisations terroristes Fatah et Hamas, un bon million au "Réseau européen contre le racisme", qui est dirigé par un ancien membre des Frères musulmans, et un demi-million à une organisation de soutien islamiste en Allemagne, qui entretient des liens avec les organisations terroristes Frères musulmans, Hamas et Hezbollah. Ces organisations ne se contentent pas de financer des actes terroristes, mais versent également une aide aux proches des terroristes qui ont été tués ou emprisonnés. Il est donc absurde que le budget européen finance des bandes meurtrières qui veulent nous détruire et, en plus, les pensions des familles des terroristes. En 2019, 34 millions d'euros provenant du seul budget européen iront à l'Open Society de Soros, qui finance également des organisations ayant des liens étroits avec les terroristes islamistes.
Ce texte est paru pour la première fois sur DEMOKRACIJA.SI, notre partenaire de la COOPÉRATION MÉDIA EUROPÉENNE.
05:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/04/2021
Article de Tamás Fricz : Un nouveau départ pour l'UE ?
Par Tamás Fricz
L'Union européenne est en crise et à la croisée des chemins. Peut-être en réponse à cela, l'élite bruxelloise a décidé d'organiser cette année une série de conférences sur l'avenir de l'Union. La question est donc : quelle sera la prochaine étape ?
En explorant les alternatives possibles pour l'avenir, je veux revenir à l'essentiel et souligner d'emblée que l'idée de revenir à l'esprit des pères fondateurs de l'Union, comme cela est devenu presque courant aujourd'hui, est fondamentalement défectueuse d'un point de vue national et souverainiste.
Le fait est que les soi-disant pères fondateurs - avec des accents différents - ont généralement conçu la future Communauté européenne comme une fédération supranationale. En revanche, nous, souverainistes nationaux et conservateurs, envisageons l'Union comme une libre fédération de nations souveraines. Si nous devions prétendre que nous devons revenir aux Pères fondateurs et les suivre, nous parlerions contre nous-mêmes. Je suggère donc ici que nous abandonnions cette idée, car elle nous égare.
Je voudrais également étayer mon propos par quelques citations.
Aux yeux du public européen, Robert Schuman est considéré comme le père fondateur le plus éminent de la Communauté européenne, du Marché commun ou de l'Union européenne, aujourd'hui simplement Union, ne serait-ce que parce que c'est le ministre français des affaires étrangères qui, le 9 mai 1950, au nom du gouvernement français, a pris l'initiative de la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), qui peut être considérée comme le premier pas vers l'intégration européenne.
Né en Lorraine, Robert Schuman, homme politique, catholique fervent, aux identités française et allemande (cyniquement appelé "Boche" par Charles de Gaulle), a été une figure clé de l'idée de l'intégration européenne et a longtemps caressé la vision d'une unité européenne qui dépasserait les divisions entre les nations. Mais il faut ajouter rapidement qu'il avait deux aides très importantes : l'une était le secrétaire d'État américain Dean Acheson, qui, selon la volonté des États-Unis, exhortait le gouvernement français à faire quelque chose pour l'incorporation de l'Allemagne et l'unification des pays d'Europe (occidentale) - et il va probablement sans dire combien la voix de l'Amérique brutalement enrichie, qui avait remporté la victoire totale dans la guerre, avait de poids sur les dirigeants des États continentaux.
L'autre personne était le cosmopolite, à l'origine commerçant et banquier, Jean Monnet, qui, en tant que bras droit et conseiller de Schuman, avait dès le début envisagé un État unitaire européen, un État fédéraliste supranational ; il l'avait toutefois envisagé sous une forme beaucoup plus rapide et radicale que Schuman. Le plan de la CECA a été élaboré non pas par Schuman mais par Monnet, et Schuman l'a approuvé d'un signe de tête sans y apporter de changements significatifs, de sorte que la force motrice de cette constellation était en fait le mondialiste radical Monnet.
Mais laissez-nous le découvrir : Que pensait le premier père fondateur de l'avenir de l'Europe ?
Nous connaissons de Schuman l'adage issu de sa spiritualité catholique pieuse et profondément engagée : " L'Europe sera chrétienne ou ne sera pas. " Cette vérité est peut-être plus importante aujourd'hui qu'elle ne l'était à son époque. On cite moins souvent un autre dicton qui est également intemporel et d'actualité, à savoir que "la démocratie sera chrétienne ou ne sera pas". C'est une phrase qui a beaucoup de sens en ces temps où la "démocratie libérale" actuelle est à bout de souffle. Nous pouvons nous identifier à 100 % aux deux phrases, mais cela ne signifie pas que nous pouvons adopter une position similaire tant sur la vision politique concrète de l'intégration européenne que sur les vues de Schuman. Tout d'abord, que dit exactement la déclaration du 9 mai, que Schuman a présentée au gouvernement français et à l'opinion publique européenne ?
On y lit : " L'unification de la production du charbon et de l'acier, première étape de la fédération européenne, assurera directement l'établissement d'une base commune de développement économique et entraînera un changement dans la série des régions qui ont été longtemps mises au service de la production des moyens de guerre ".
"Cette proposition jettera les premières bases tangibles d'une fédération européenne, indispensable au maintien de la paix, par l'unification de la production de base et les institutions nouvellement créées de la Haute Autorité, dont les décisions uniront la France et l'Allemagne et les pays qui leur sont associés."
Il convient de noter ici que le premier président de la Haute Autorité de la CECA, créée en 1952, n'était autre que Jean Monnet lui-même, qui, en tant que fédéraliste et mondialiste convaincu, n'a pas caché un seul instant qu'il considérait la Haute Autorité (le prédécesseur de l'actuelle Commission) comme un gouvernement fédéral supranational. (Max Kohnstamm, secrétaire général de la Haute Autorité et compagnon d'armes de Monnet, l'a dit sans détour : Un État mondial doit être créé en abolissant les nations).
Mais revenons un peu en arrière et regardons ce dont Schuman a parlé lors de la conférence des ambassadeurs à Paris le 2 mars 1951. Il y a dit que la fragmentation de l'Europe était devenue obsolète, inutile, carrément absurde. Dans un monde de blocs, l'Europe doit s'unir. (René Lejeune, La politique et le caractère sacré de la vie, New Man, 2006) Il a ajouté : "Nous avons besoin d'une vision commune de la future cité-État européenne, une solution finale que j'ai constamment à l'esprit."
La vision est claire, sans équivoque.
La vision de Schuman est partagée par le principal intéressé, le chancelier allemand chrétien-démocrate Konrad Adenauer (1949-1963), qui reçoit l'idée de Schuman avec beaucoup d'enthousiasme et la partage avec lui lors d'une conversation personnelle. À cette époque, après la grave défaite de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne avait un intérêt vital à pouvoir réintégrer l'Europe dans le cadre de l'intégration européenne et à se rendre ainsi à nouveau présentable aux yeux des peuples d'Europe (occidentale). Pour Adenauer, ce noble objectif peut être atteint par l'abandon partiel ou complet de la souveraineté allemande et, dès janvier 1950, il propose de placer la production industrielle de la région de la Sarre sous surveillance internationale. En mars 1950, il va même jusqu'à proposer audacieusement une union complète entre l'Allemagne et la France.
Un autre point - sur lequel je ne m'étendrai pas - est que dans les années 1950, le grand plan, la grande vision Monnet-Schuman, a été brisé par la résurgence des désirs de souveraineté des États membres ; l'État fédéral n'a pas été mis en œuvre à l'époque, mais une confrontation et une ligne de fracture sont apparues entre les fédéralistes et les souverainistes au sein de l'Union, qui se poursuit aujourd'hui encore.
Cette fois, j'ai simplement voulu montrer que la solution ne se trouve pas dans l'opinion des pères fondateurs de l'Union européenne, car ce n'est pas la solution, mais la racine du problème et de la crise actuelle.
Même au sein du christianisme, il existe une ligne de fracture entre le mondialisme et le patriotisme, que nous pouvons également découvrir, par exemple, au niveau domestique. Ce n'est pas un problème, il peut être affronté dans un esprit de tolérance chrétienne : les vues de Schuman sur la foi et le rôle du christianisme en Europe sont éternelles, mais ses idées politiques-institutionnelles-constitutionnelles sont fondamentalement défectueuses - vues d'une perspective souverainiste et patriotique. Une approche nuancée est nécessaire.
En résumé, les causes de la crise actuelle de l'Union se trouvent dans ses racines. Cela conduit à la conclusion inverse : En laissant les racines derrière nous, nous devrions être en mesure de prendre un tout nouveau départ et de créer par le bas une fédération lâche d'États européens souverains. En d'autres termes, il ne s'agit pas de rapiécer l'ancien, mais de forger une nouvelle alliance.
Et permettez-moi de conclure en disant que l'Union sera soit une union économique et commerciale lâche d'États souverains, soit il n'y aura pas d'Union.
L'auteur est politologue et conseiller scientifique au Centre hongrois des droits fondamentaux.
(Source : Magyar Nemzet, https://magyarnemzet.hu/velemeny/az-ujrainditas-gomb-megn...)
Cet article a été publié en premier lieu par le Magyar Nemzet, notre partenaire de la COOPÉRATION MÉDIA EUROPÉENNE.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban lisant le Magyar Nemzet
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16/04/2021
"Me nomme-t-on "indépendant-solo" parce que l'État me laisse toujours seul ? Promouvoir l'entreprenariat."
Allemagne. Affiche de l'AfD pour les législatives :
"Me nomme-t-on "indépendant-solo" parce que l'État me laisse toujours seul ? Promouvoir l'entreprenariat. Allemagne. Mais normal. AfD."
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