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12/10/2021

"Débat politique autour de la dissolution du mouvement Forza Nuova."

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Italie. Revue de presse.

Le débat politique autour de la dissolution du mouvement d’extrême droite Forza Nuova, après l'attaque du siège du syndicat CGIL et les violences à l’hôpital romain « Umberto I » lors d’une manifestation anti-pass sanitaire, fait la Une de la presse italienne. Les quotidiens rapportent notamment la solidarité exprimée par le Président du Conseil envers le syndicat de gauche et de son dirigeant M. Landini « Draghi : aucune tolérance ne sera accordée » - Le Président du Conseil rend visite à M. Landini (CGIL) et songe à un décret pouvant dissoudre Forza Nuova. Tensions entre le PD et FdI [Frères d’Italie] sur la motion (Corriere della Sera), « Forza Nuova, le gouvernement étudie la possibilité d'une dissolution » - D’après les enquêteurs, une cinquantaine de personnes auraient organisé l’assaut. Le Parlement figurait parmi les objectifs possibles (La Repubblica), « Enrico Letta : Draghi doit dissoudre Forza Nuova » - Entretien du dirigeant du PD. Le Président Mattarella souligne : nous sommes bouleversés mais pas inquiets » (La Stampa), « La gauche veut « dissoudre » Meloni » - Le PD présente une motion pour dissoudre Forza Nuova mais le vrai objectif est Fratelli d’Italia qui serait « hors du périmètre démocratique » (Il Giornale), « Confindustria contre les anti-pass sanitaire » - Les entrepreneurs prêts à sanctionner les employeurs pouvant nuire à l’activité professionnelle (Sole 24 Ore).

Les JT couvrent essentiellement le débat politique autour de la dissolution du mouvement d’extrême droite Forza Nuova, les propos du Président Mattarella en visite à Berlin et l’entrée en vigueur imminente de l’obligation du pass sanitaire pour accéder aux lieux de travail, prévue pour le 15 octobre.

Sur Twitter, le hashtag #CGIL, en référence à l’attaque contre le siège romain du principal syndicat national de la part d’opposants au pass sanitaire, domine.

COULISSES, Corriere della sera, de M. Guerzoni, « Le président du conseil réfléchit à la dissolution de Forza Nuova par décret. La Ligue dit ‘Non’ » : « Hier, lors de la rencontre entre le président du conseil Mario Draghi et le secrétaire de la CGIL Maurizio Landini, ce dernier a anticipé qu’il demandera ‘des mesures pour la dissolution des forces politiques qui se revendiquent du fascisme’. Draghi le rassure. Au Palais Chigi les discussions ont déjà commencé dimanche et l’on réfléchit à la dissolution de FN par décret. Cette décision puiserait ses racines dans la Constitution qui autorise le gouvernement, « en cas de situation exceptionnelle » d’agir par décret-loi si un groupe utilise la violence « comme méthode de lutte politique » ou « dénigre la démocratie, ses institutions et les valeurs de la Résistance ». Draghi est face à une situation délicate : dans l’histoire de la République italienne aucun parti n’a jamais été dissout par un décret-loi du gouvernement. Si la magistrature établit que les mouvements néofascistes ont porté atteinte aux institutions et qu’ils peuvent réitérer leur action, le décret en question serait la voie à entreprendre. Salvini a déclaré être contre le décret mais il sera difficile pour les ministres léguistes de s’y opposer si la démocratie est en danger. Palais Chigi doit également composer avec les doutes du Viminal : le risque est que les places s’enflamment si le décret tombe alors que les personnes arrêtées se trouvent encore en prison. ».

ARTICLE, Corriere della Sera, d’A. Logroscino «’’Fratelli d’Italia antidémocratique’’ : le cas des propos du démocrate Provenzano » : « La motion du PD pour que le gouvernement puisse dissoudre ‘’Forza Nuova et tous les mouvements d’inspiration fasciste’’ a été déposée au Parlement et la manifestation lancée par le syndicat CGIL est prévue pour samedi prochain. Or, un tweet du vice-secrétaire du PD Peppe Provenzano a fini par diviser le front et changer la donne : ‘’l’ambigüité de G. Meloni la situe hors du périmètre démocratique et républicain’’. Il s’agit d’une attaque – qui a par ailleurs été remodelée en ‘’je n’ai jamais parlé de dissoudre FdI’’. Le tweet du démocrate a suscité la colère de G. Meloni et ressoudé le centre droit. Après un appel téléphonique, les trois leaders (FdI, FI, Ligue) se sont entendus sur ‘’une motion pour dissoudre toutes les formations antidémocratiques, pas uniquement celles identifiées par la gauche’’. Des sources du PD proches d’Enrico Letta font savoir que ‘’Meloni joue la carte de la victimisation mais nous ne lui permettrons pas de fausser la réalité, le moment est grave. Le PD n’a jamais demandé de dissoudre Fratelli d’Italia’’.»

PREMIER PLAN, Repubblica, d’A. Ziniti, « Dossier sur les erreurs commises durant les manifestations. Le Copasir appelle Lamorgese et les Services » : « La ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, attend un rapport détaillé des responsables de la sécurité publique sur le déroulé de la manifestation de samedi ainsi que des propositions concrètes sur les nouvelles modalités de gestions des contestations en prévision des prochaines manifestations annoncées. Elle devra ensuite en référer au Parlement ainsi qu’au Copasir (Comité parlementaire pour la sécurité de la République). Ce dernier veut en effet y voir clair sur la réalité du phénomène anti-pass et anti-vax et c’est pour cela que jeudi sera convoqué le directeur de l’Aisi (Agenzia Informazioni e Sicurezza Interna), Mario Parente pour connaitre les scénarios qu’envisagent les Services secrets pour les prochains jours. Ce qui inquiète c’est la capacité des services de monitorer efficacement les franges violentes qui samedi se sont retrouvées à Rome sous l’égide de FN et que l’on n’avait pas intercepté. Et pourtant, les Services secrets avaient justement signalé « l’usage de messageries et réseaux sociaux pour l’organisation de protestation et désordres de plus en plus difficiles à contrôler’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

11/10/2021

Frères d'Italie devance largement la Ligue dans un sondage.

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Italie. Frères d'Italie, de Giorgia Meloni, devance largement la Ligue, de Matteo Salvini. Les deux partis patriotiques sont donnés ensemble à 40 %.

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Frères d'Italie : patriotes

Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : antisystème

Forza Italia : conservateurs

Deuxième tour de l'élection des maires en Haute-Autriche : 14 maires FPÖ au total.

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Autriche. Haute-Autriche. Lors  de l'élection des maires, ce 26 septembre et 10 octobre 2021, le FPÖ obtient 14 maires :

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(https://wahl.land-oberoesterreich.gv.at/BBGM1.htm)

(Contre 12 maires FPÖ en 2015 et 9 en 2009)

Forza Nuova attaque le siège de la principale confédération syndicale, Meloni et Salvini sont embarrassés.

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Italie. Revue de presse.

Rome : des membres du groupuscule d'ultradroite Forza Nuova arrêtés après des manifestations violentes :

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/italie-arrestations-da...

Les affrontements entre un groupe d’extrême droite (Forza Nuova) et les forces de l’ordre lors des cortèges contre le pass sanitaire de samedi dernier à Rome et à Milan font encore la Une de la presse italienne. Les observateurs soulignent notamment l’indignation du monde politique et la ligne dure adoptée par le gouvernement contre le mouvement d’extrême droite Forza Nuova qui a attaqué d’abord le siège du syndicat CGIL et ensuite l’hôpital romain « Umberto I » : « Cortèges, le tour de vis contre les violents » - Draghi demande plus de contrôles sur la sécurité. Une douzaine de personnes ont été arrêtées (Corriere della Sera), « Un plan noir contre les villes » - Après le raid néofasciste à Rome, les dirigeants de Forza Nuova – qui avaient organisé une série d’attaques - ont été arrêtés. Le Palais Chigi était lui-aussi visé (La Repubblica), « Le leader de CGIL lance l’appel : il faut dissoudre les mouvements néofascistes » - Maurizio Landini répond à l’attaque de samedi ; Meloni : j’ignore la matrice [des violences]. Le PD critique le comportement flou de la dirigeante de Fratelli d’Italia (La Stampa), « Le tour de vis du gouvernement sur les cortèges. Les dirigeants de Forza Nuova ont été arrêtés » - Des violences ont eu lieu à l’hôpital « Umberto I » après l’hospitalisation d’un antivax. Le monde de la politique exprime sa solidarité à la CGIL (Il Messaggero), « Attaques fascistes, le gouvernement pris de court » - Le ministère de l’Intérieur sur la sellette. 4 millions de travailleurs, dépourvus du pass sanitaire, se trouveront sans salaire à partir de Vendredi (Fatto Quotidiano), « Lamorgese sur la sellette » - La ministre de l’Intérieur critiquée en vertu du fait que des extrémistes connus par les forces de l’ordre ont été laissés libres d’enflammer la Capitale (Il Giornale).

Les JT couvrent essentiellement l’arrestation des dirigeants du mouvement d’extrême droite Forza Nuova, la manifestation organisée à Rome par les syndicats comme réponse à l’attaque de samedi dernier aux institutions démocratiques du pays, l’augmentation à partir d’aujourd’hui de la jauge maximale pour les cinémas, les théâtres et les stades.

PREMIER PLAN, Repubblica, d’E. Lauria, « L’embarras de Meloni et Salvini qui relancent en attaquant Lamorgese » : « Depuis Madrid, où elle s’est rendue pour la convention de Vox – parti d’extrême droite espagnol – Giorgia Meloni déclare qu’elle ‘ne connait pas la matrice des violences’. Avec les ballotages aux portes, FdI envoie certains de ses membres, dont Francesco Lollobrigida et Franco Rampelli, rendre visite à Maurizio Landini, secrétaire de la Cgil. Les déclarations de Meloni apparaissent encore plus malvenues à la lumière du tout récent scandale de la ‘lobby noire’ qui a explosé la semaine dernière. Le média en ligne Fanpage a documenté la présence de néofascistes proches de membres assez influents au sein de FdI, dont Carlo Fidanza. L’enquête a également révélé des affaires de recyclages et de financements au noir durant les campagnes de FdI. Quant à Salvini, qui pour la énième fois accuse la Ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese, il s’interroge : ‘À qui convenait-il que la manifestation dégénère ?’. Au sein de la Ligue elle-même, on souligne que parmi les arrêtés figure Biagio Passaro, leader de l’association ‘IoApro’, dont Salvini avait épousé les instances de désobéissance civile en début d’année. Cristiano Fazzini, lui aussi membre de ‘IoApro’, écrivait sur Telegram des slogans contre Luca Zaia, gouverneur de la Vénétie et représentant de l’aile modérée de la Ligue. La galaxie souverainiste a été frappée. La semaine du second tour des élections municipales s’annonce cauchemardesque »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de P. Berizzi « Le pacte scélérat entre Forza Nuova et la zone grise des antivax » : « Eux aussi disent ‘’les gens comme nous ne lâchent pas la prise’’. Ils l’ont écrit sur leurs t-shirts. Eux aussi parlent depuis des mois de ‘’peuple et liberté’’, devenu ce réservoir, un des nombreux, de la galaxie multiforme et très ambiguë des antivax et des opposants au pass sanitaire. Eux aussi utilisent le slogan ‘’stop à la dictature’’ qui est, de fait, le nom d’un qroupe Telegram qui comptait 43 000 abonnés. Le compte a été fermé il y a quinze jours par les opérateurs du service de messagerie parce qu'il était devenu le réceptacle préféré des ennemis du vaccin et du pass sanitaire, des conspirationnistes et des négationnistes. Ces derniers se sont tous transférés vers un autre groupe Telegram « No Green Pass », caractérisé par le symbole de la croix gammée, où l'on parlait d ' "esclavage du passeport" et de "dictature anti-covid". La folle comparaison avec le nazisme et le ‘régime’ est une constante. La communication via Telegram se révèle un instrument utile pour de plus en plus rapprocher, voire pour les superposer, la zone grise des antivax à la zone noire des fascistes.  Après des mois de clins d'œil d'abord et de répétitions générales ensuite, le populisme rebelle a atteint de la manière la plus dangereuse, le résultat qui, depuis un an et demi, est aussi sa raison sociale : assiéger les gouvernements en place et attaquer le palais du pouvoir en accueillant et en logeant dans son ventre l'extrémisme violent de FN et d'autres mouvements néo-fascistes. Ce n'est pas la première fois que les membres du « No Green Pass » ont montré leur agressivité : lors d'autres manifestations, ils s'en étaient pris aux journalistes, les accusant d'être des "vendus au service du pouvoir" et des "ennemis du peuple". Il a suffi au leader romain de FN Castellino de crier ‘’les criminels, ce sont les syndicalistes’’ pour déclencher l’attaque d’une partie du cortège au siège de la CGIL. »

PREMIER PLAN, La Stampa, de Paolo Griseri, « Le pass sanitaire n’a rien à voir. Il s’agit d’une attaque pour frapper les syndicats et la démocratie. » : « Ce n’est pas qu’une attaque à la Cgil mais à tout le monde du travail qui se doit de réagir. La solidarité est la bienvenue mais elle ne suffit pas. Il faut passer à des actions concrètes » a déclaré le Maurizio Landini, secrétaire du syndicat Cgil. ‘Il faut que s’applique la Constitution et déclarer illégales les organisations fascistes’. Landini se presse de faire des évènements de samedi le symptôme d’un malaise social profond : ‘Cette pandémie est destinée à augmenter et non pas à réduire les inégalités sociales. L’assaut n’a rien à voir avec les polémiques à propos du pass sanitaire. Ce n’est pas une attaque envers la Cgil en tant que telle mais contre ce que nous représentons parce que les syndicats sont un rempart de la démocratie. Nous avons mis 3 minutes à nous organiser avec la Cisl et la Uil, [ les deux autres principaux syndicats italiens ] pour organiser le cortège unitaire de samedi prochain.’. Landini demande au gouvernement d’accélérer les réformes et d’impliquer davantage les syndicats dans la préparation des mesures financées par le Pnrr. Pour Landini, le pass sanitaire n’est qu’un prétexte, et ce d’autant plus que la Cgil a jusqu’à la fin essayé d’éviter que le pass sanitaire devienne ‘un instrument qui divise les travailleurs.’. Landini pense notamment à une fiscalité qui ne pèse pas sur les épaules des travailleurs et à un système d’amortisseurs sociaux qui protège surtout durant la période de reconstruction qui va débuter. ‘Le malaise social existe, nous devons le combattre à coups de réformes. En 2021, il n’est pas possible que les fascistes l’instrumentalisent’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le co-président fédéral de l’AfD Jörg Meuthen ne sera pas candidat à sa succession.

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Allemagne. Le co-président fédéral de l’AfD Jörg Meuthen ne sera pas candidat à sa succession en décembre 2021. Il est un tenant de l’aile libérale-conservatrice et est en opposition avec l’aile nationaliste du parti dont Björn Höcke, le co-président de l’AfD de Thuringe, est la figure de proue.

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Jörg Meuthen

Mateusz Morawiecki et Viktor Orbán ont envoyé un message de soutien à Vox dans le cadre de la fête Viva 21 de ce parti.

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Espagne, Pologne et Hongrie. Les Premiers ministres polonais et hongrois, Mateusz Morawiecki (PiS) et Viktor Orbán (Fidesz), ont envoyé, chacun, un message de soutien à Vox dans le cadre de la fête Viva 21 de ce parti.

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10/10/2021

13ème anniversaire du décès de Jörg Haider.

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Autriche. La figure de proue du nationalisme en Autriche, Jörg Haider, décédait il y a 13 ans.
 
Revoir le reportage de TV Libertés réalisé à partir de mon ouvrage : https://vimeo.com/294580283
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Fête Viva 21 de Vox.

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Espagne, Italie, Portugal. Vox a organisé ce samedi 10 et vendredi 11 octobre 2021 à Madrid la fête Viva 21, en présence de son leader Santiago Abascal, de Giorgia Meloni (Frères d'Italie) et d'André Ventura (Chega-Portugal). Le thème de ce rassemblement était le tour d'Espagne à travers ses différentes régions. Vox a présenté, au cours de cette fête, son Agenda pour l'Espagne.

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Le dirigeant de Vox Santiago Abascal parle.

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"L'Espagne à pieds"

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André Ventura, le dirigeant de Chega, prend la parole

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Giorgia Meloni et Santiago Abascal

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Giorgia Meloni s'exprime

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09/10/2021

Autriche : le vice-chancelier écologiste dit que son parti poursuivra son alliance gouvernementale avec les conservateurs.

Autriche. Le vice-chancelier écologiste dit que son parti poursuivra son alliance gouvernementale avec les conservateurs de l'ÖVP, malgré le retrait du chancelier Kurz.

Tchéquie : Andrej Babiš perd les élections législatives.

Tchéquie. Le parti eurosceptique ANO du Premier ministre Andrej Babiš perd les élections législatives :

https://www.lefigaro.fr/international/republique-tcheque-...

Le leader de la coalition de droite « Ensemble », Petr Fiala, arrivé tout juste en tête devrait devenir premier ministre en s’alliant avec la coalition de centre-gauche, arrivée troisième.

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Les patriotes du SPD reculent de 1 point, passant de 10,6 % à 9,6 %.

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Herbert Kickl à propos de la démission du chancelier Kurz.

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Autriche. Le président du FPÖ (patriotes) Herbert Kickl estime que le chancelier conservateur Sebastian Kurz (ÖVP) se réfugie dans l'immunité parlementaire, suite à sa décision de quitter ses fonctions et de diriger le groupe ÖVP à la Chambre. Kurz est suspecté dans une affaire.

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Herbert Kickl

Autriche : le chancelier conservateur Sebastian Kurz démissionne.

Autriche. Le chancelier conservateur Sebastian Kurz (ÖVP), soupçonné dans une affaire de corruption, quitte ses fonctions. Il dirigera le groupe ÖVP à la Chambre des députés et sera remplacé au poste de Premier ministre par l'actuel ministre des Affaires étrangères Alexander Schallenberg (ÖVP).

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En Italie, le poids du passé n'est pas le même.

Italie. Deux éléments importants peuvent expliquer pourquoi les deux partis nationalistes atteignent ensemble 40 % dans les sondages  :

1/ Le système politique ancien a été balayé après la fin de la Guerre froide par la Justice.

2/ Le passé d'avant et de pendant la Seconde Guerre mondiale est perçu moins négativement que dans d'autres pays.

Sondage auprès des 16 à 25 ans :

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"Le régime fasciste de Benito Mussolini en Italie était :

- une dictature à condamner mais qui a apporté aussi des avantages :

- une dictature à condamner complètement et qui a laissé des blessures terribles

- une forme positive de gouvernement, qui a maintenu l'ordre et apporté du bien-être

Judit Varga indique que son pays reste aux côtés de la Pologne, suite à la décision de la Cour constitutionnelle polonaise.

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Hongrie, Pologne et UE. Le ministre hongrois de la Justice Judit Varga indique que son pays reste aux côtés de la Pologne, suite à la décision de la Cour constitutionnelle polonaise, car le moment est venu, selon elle, de bloquer le transfert furtif de pouvoirs vers l'UE !

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Judit Varga

Victor Orban a signé la résolution gouvernementale qui soutient la décision de la Cour constitutionnelle polonaise.

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Hongrie, Pologne et UE. Le Premier ministre hongrois Victor Orban a signé la résolution gouvernementale qui soutient la décision de la Cour constitutionnelle polonaise sur la primauté du droit national et appelle les institutions européennes à respecter la souveraineté nationale.

08/10/2021

Olivier Bault explique ce qu'il en est de la décision du Tribunal constitutionnel en Pologne.

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Pologne et UE. Olivier Bault explique ce qu'il en est de la décision du Tribunal constitutionnel en Pologne :

https://visegradpost.com/fr/2021/10/08/le-tribunal-consti...

"Contre la pression de l'UE : la courageuse Pologne se défend contre le vol de souveraineté !"

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Allemagne et Pologne.

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"Contre la pression de l'UE : la courageuse Pologne se défend contre le vol de souveraineté ! Allemagne. Mais normal. AfD."

"Un choix obligatoire pour un dirigeant affaibli."

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Italie. Revue de presse.

Les JT couvrent essentiellement l’assouplissement des mesures restrictives anti-Covid dans les lieux rassemblant du public, la visite de la Chancelière A. Merkel au Palais Chigi et la « prière pour la Paix » en présence 40 autorités religieuses qui s’est tenue à Rome.

ANALYSE, Corriere della Sera, de G. Buccini « Le (non) vote des banlieues : un silence qu’il faut analyser » : « A l’occasion du premier tour des élections municipales des 4 et 5 octobre, le monde des « oubliés » a répondu en s’abstenant. Le populisme ne semble lui non plus faire prise sur cette partie de la population où le taux de chômage est élevé, tout comme le décrochage scolaire et où encore il faut attendre un temps fou juste pour faire réparer un ascenseur d’un HLM. Cette partie des électeurs a paru désabusée face aux élections municipales de Rome, Milan, Turin et Naples, ainsi que de Bologne. Il semble risqué d’affirmer, comme le fait la gauche réformiste, que si 6 électeurs sur 10 ne votent pas, c’est que cela représente un échec pour le populisme et une victoire du rationalisme démocratique. Peut-on vraiment être tranquilles face à une indifférence aussi claire de ceux qui ne parviennent pas à faire entendre leur voix ? Bientôt, nos villes obtiendront les fonds du Plan de Relance. Les maires auront ainsi un rôle fondamental pour remodeler l’avenir. Il faudra alors les dépenser avec bons sens.»

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco « Un choix obligatoire pour un dirigeant affaibli » : « Une chose est certaine : ce ne sont pas les mots rassurants sur la fiscalité prononcés par Draghi qui ont poussé Salvini à une approche plus sereine et calme au sujet de la réforme en cours. L’impression est que c’est surtout la pression venant de la Ligue qui a poussé son dirigeant à juger « satisfaisante » la rencontre avec le Président du Conseil. Les doutes au sein du parti sur la stratégie en dents-de-scie de Salvini sont nombreux et connus. Les élections municipales ont été un autre facteur, encore plus déterminant dans le bref bras-de-fer entre Salvini et Draghi. L’échec électoral, vexant pour lui, a provoqué une prise de distance de Salvini à l’égard du gouvernement, et alors qu’il est tancé par l’extrême-droite d’opposition de G. Meloni. C’est pourquoi il a fini par accepter la réforme fiscale car une rupture avec l’exécutif aurait été comme s’il jouait contre son propre camp. C’est un geste de réalisme et de responsabilité, car il n’y avait pas d’alternatives. Cela vaut aussi pour le M5S. ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le tribunal constitutionnel polonais juge une partie des traités européens incompatible avec la Constitution.

Pologne et UE. Le tribunal constitutionnel polonais juge une partie des traités européens incompatible avec la Constitution :

https://www.fdesouche.com/2021/10/07/pologne-la-plus-haut...

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07/10/2021

Les ministres hongrois et polonais de la Justice ont mis leur veto aux conclusions du Conseil Justice et Affaires intérieures des Etats de l'UE.

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Hongrie, Pologne et UE. Les ministres hongrois et polonais de la Justice ont mis leur veto aux conclusions du Conseil Justice et Affaires intérieures des Etats de l'UE sur la stratégie de la Commission européenne en matière de droits de l'enfant, pour protéger ces derniers de la propagande LGBT.

Péter Szijjártó rencontre Santiago Abascal.

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Espagne et Hongrie. « L'exemple de l'Espagne montre que l'immigration illégale doit être stoppée, non seulement par terre, mais aussi par mer » a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó (Fidesz) lors d'une rencontre à Madrid avec Santiago Abascal, le dirigeant de Vox.

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Péter Szijjártó et Santiago Abascal

Municipales à Rome : la petite-fille de Mussolini obtient le plus de voix.

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Italie. Municipales à Rome : la petite-fille de Mussolini, Rachele Mussolini, obtient le plus de voix :

https://www.parismatch.com/Actu/International/Municipales...

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"Le climat est tendu autour de Salvini."

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Italie. Revue de presse.

La réforme de la fiscalité, et notamment la réponse du Président du Conseil M. Draghi au leader de la Ligue M. Salvini réaffirmant qu’aucune nouvelle taxe ne se cachait derrière la réforme du cadastre, fait la Une de la presse italienne. Les observateurs relèvent en général les « difficultés » (Corriere) de la ligne populiste de la Ligue face au pragmatisme de l’exécutif sur les réformes promises à l’UE « Draghi affirme: il n’y aura aucun impôt sur la fortune » - Le Président du Conseil répond à la Ligue (Corriere della Sera), « Salvini se heurte à Draghi » - Le chef du gouvernement ne comprend pas le diktat de la Ligue (La Repubblica), « Draghi donne une claque à Salvini » - Le Président du Conseil souligne : il faut cesser les ambiguïtés, je ne me fonde pas sur l’agenda électoral mais sur celui planifié avec l’UE sur le plan de relance (La Stampa), « Tensions au sein de la Ligue, Draghi va de l’avant » - Salvini continue à s’opposer à la réforme du cadastre, provoquant un coup de froid avec son adjoint Giorgetti (Il Messaggero), « Draghi promet : il n’y aura aucune hausse des impôts » - La parole passe maintenant aux partis (Il Giornale). Le débat en Europe sur la crise du prix du gaz ainsi que sur le débat sur l’autonomie stratégique au sommet UE-Balkans de Brdo (en Slovénie) est aussi largement cité en Une et dans les pages intérieures. En une du Corriere della Sera : « Europa-Usa, l’Atlantique plus large » ; « Le président estonien dit que l’Europe est trop incertaine sur sa défense, et pourquoi Macron a besoin de l’Italie » (la Repubblica).

COULISSES, Repubblica, d’E. Lauria, « Le léguiste s’embrouille : ‘’Notre patience s’épuise’’. Mais il exclut ensuite toute rupture avec le gouvernement » : « Le climat est tendu autour de Salvini et on n’exclut toujours pas une possible sortie du gouvernement de sa part.  Il est cependant peu probable que cela arrive avant les élections au Quirinal, match dans lequel Salvini a l’intention de s’investir. Il sait que la pression de la ligue pourrait avoir pour effet collatéral l’épuisement du président du conseil, le poussant ainsi à se présenter pour la présidence de la République. Se produirait alors ce qu’espèrent Salvini et Meloni : le retour anticipé aux urnes. Le leader de la Ligue se dit rassuré par les déclarations du président du conseil, qui, hier, a redit qu’il n’y aura pas de nouvelles taxes. Cette fois-ci, par rapport au pass sanitaire, sujet épineux, Salvini a le soutien de ses ministres et présidents de région. Bien que décidés à le suivre sur le sujet de réforme fiscale, ils ne le soutiendront certainement pas dans une éventuelle crise de gouvernement. Pour l’instant, le principal résultat de la campagne solitaire de Salvini est d’avoir creusé la fracture entre la Ligue et FI. Très explicite, la Ministre Carfagna a déclaré : « Les équilibres du centre-droit sont perturbés par la concurrence entre Meloni et Salvini. Les résultats peu satisfaisants dans certaines villes montrent qu’il est temps d’en finir. ». Or, les deux leaders souverainistes s’entendent à merveille et se sont concertés hier pour organiser une réunion électorale au sujet de la réforme fiscale. Chez Salvini, la tentation d’une alliance en dehors de la majorité est très forte. Cependant, il sait que dans le cas de ce scénario, le gouvernement continuerait avec une majorité Ursula, qui irait des 5 étoiles à FI. Ce ne serait pas la fin de Draghi mais du centre-droit ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les Vrais Finlandais donnés à 18 %.

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Finlande. Les Vrais Finlandais sont donnés en troisième position à 18 % au sein d’un sondage Taloustutkimus.

06/10/2021

Le centre-droit emporte les élections en Calabre.

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Italie. Calabre. Roberto Occhiuto de Forza Italia est élu, lors des élections de ce 3 et 4 octobre 2021, président de la Calabre. Les partis le soutenant ont obtenu, au sein de l'assemblée, respectivement :

Forza Italia : 17,31 % et 7 sièges

Fratelli d'Italia : 8,70 % et 4 sièges

Lega - Salvini Calabria : 8,33 % et 4 sièges

Forza Azzurri - Occhiuto Presidente : 8,11 % et 2 sièges

Coraggio Italia : 5,66 % et 2 sièges

Unione di Centro : 4,58 % et 1 siège

Noi con l'Italia :  3,04 %  et 0 siège

Soit, au total, 20 sièges sur 30

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Le M5S, qui soutenait, aux côtés de partis de gauche, le candidat arrivé deuxième, obtient 6,48 % et 2 élus.