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06/12/2021

Le programme de l'Atreju 2021.

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Italie. Le programme de l'Atreju 2021 :

https://www.atreju.tv/atreju/

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Giorgia Meloni

Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet atteint les 50.000 membres.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet atteint les 50.000 membres. Il était déjà le premier parti du pays en nombre de membres.

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"Salvini est irrité par la stratégie de Forza Italia. Les convoitises sur le Quirinal divisent les alliés."

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Italie. Revue de presse. 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de R. Frignani, « Des transports aux restaurants, des unités spéciales chargées des contrôles. »

PREMIER PLAN, Repubblica, de M. Bocci, « Le pass sanitaire monte dans les bus et les métros. Des agents mobilisés pour le contrôle. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Savelli, « La campagne de vaccination connait une accélération portée par l’administration des doses de rappel, ‘il y a des stocks encore pour deux semaines’.» 

ARTICLE, La Repubblica, E. La « Salvini est irrité par la stratégie de Forza Italia. Les convoitises sur le Quirinal divisent les alliés » : « Le dirigeant de la Ligue préfère ne pas commenter les déclarations du vice-président de Forza Italia, A. Tajani [‘’Seul Draghi peut maintenir l’unité du gouvernement, il doit poursuivre son mandat jusqu’en 2023’’]. Et s’il ne veut pas commenter, c’est en raison de ce qui se profile derrière ces propos : une tentative de favoriser l’élection de Berlusconi au Quirinal. Salvini a déjà promis son soutien à la candidature du « Cavaliere », mais veut aussi jouer un rôle central dans les négociations. De manière officielle, Salvini veut préserver l’unité de la droite mais il sait aussi que pour élire un Président de la République, il faut un consensus large. C’est pourquoi il ne partage pas l’idée de Forza Italia de barrer la route à une élection de Draghi au Quirinal. Salvini, tout comme Letta, Conte et Renzi, sait que le nom de l’ancien banquier de la BCE est le plus populaire aujourd’hui. Le problème est que pour faire élire Draghi, il faut d’abord assurer aux députés et aux sénateurs qu’il n’y aura pas d’élections anticipées le lendemain de ce scrutin. Même si pour le dirigeant de la Ligue, l’idée n’est pas en elle-même si mauvaise. Autrement, il n’est pas impossible que la Ligue rejoigne Fratelli d’Italia dans l’opposition si Franco ou Cartabia devaient remplacer Draghi au Palais Chigi. Le risque d’une impasse institutionnelle demeure élevé. Giorgia Meloni veut elle aussi jouer un rôle central et a lancé un meeting de Fratelli d’Italia qui durera sept jours et qui recevra environ une centaine d’invités dont plusieurs ministres et dirigeants de parti ».

ENTRETIEN, La Repubblica, d’Antonio Tajani, vice-président de Forza Italia « Seul Draghi peut préserver l’unité du gouvernement » : « ‘Sur Draghi, je pense que personne d’autre n’a le prestige et la capacité de négociation nécessaires pour diriger un gouvernement d’unité nationale. Il s’agit d’une majorité hétérogène qui s’est formée avec l’objectif principal de vaincre la pandémie et préparer le plan de relance. Seule une personnalité comme Draghi peut faire travailler ensemble Salvini, Letta, Renzi et Bersani. Et cela d’autant plus qu’à l’approche de la fin naturelle de la mandature, chaque parti voudra marquer sa propre identité. Nous devons arriver jusqu’en 2023 car l’urgence n’est pas terminée et nous ne pouvons pas renoncer à Draghi. Je dis cela indépendamment de celui qui ira au Quirinal. Vous savez ce que je pense : outre Draghi, Berlusconi est le seul en mesure d’être élu Chef de l’Etat. Ce sont les sondages qui le disent. Il y a de plus en plus de gens qui considèrent Berlusconi en tant que personnalité impartiale qui travaille pour l’intérêt national, un entrepreneur et un homme de sport. Par ailleurs, à ce stade Berlusconi n’a fait que sourire à ceux qui ont proposé cette solution [sa candidature ; ndt.]. Il est encore trop tôt pour en parler mais nous souhaitons une candidature soutenue par l’ensemble du centre droit. »

ARTICLE, La Repubblica, de G. Vitale « A la Chambre, Conte en lice sur le siège de Gualtieri, avec la bénédiction du Parti démocrate » : « Il ne s’agit pour le moment que de rumeurs mais l’annonce officielle ne devrait pas tarder : Giuseppe Conte pourrait bien être le candidat représentant le centre-gauche aux élections partielles à Rome, prévues le 16 janvier, historiquement considérée comme une forteresse démocrate. Il s’agit d’une candidature pensée afin de renforcer l’alliance entre les démocrates et le Mouvement 5 Etoiles, notamment en vue de la désignation du Président de la République. Mais Carlo Calenda est prêt à défier l’ancien Président du Conseil Giuseppe Conte dans sa conquête du siège laissé vacant par le nouveau maire de Rome Roberto Gualtieri. L’idée viendrait du PD et les principaux membres du parti y seraient tous favorables, Letta, Zingaretti, Franceschini, et naturellement Gualtieri, mais aussi Speranza de LeU. Giuseppe Conte a demandé du temps avant de se prononcer publiquement et, en attendant, le Mouvement ne fait aucun commentaire. Le défi n’est pas évident, surtout sans l’approbation de l’ancien démocrate et leader d’Azione, Calenda, qui refuse catégoriquement d’apporter son soutien et devrait donc annoncer le candidat de son parti dans les prochaines heures. Il dénonce une ‘’soumission du PD vis-à-vis du Mouvement 5 Etoiles’’. Ses proches affirment qu’il est prêt à défier personnellement Conte. Une possibilité qui pourrait remettre en cause la décision des 5 Etoiles, lesquels semblent désormais hésiter. Il semblerait que le parti de Renzi ne soit pas particulièrement favorable non plus, certains demandant une ‘’candidature réformiste afin d’empêcher la droite de gagner. »

SONDAGE, Repubblica, d’I. Diamanti, « Des alliances plus difficiles à gauche. Dans le panorama politique, la droite est plus reconnaissable. » : « Concernant les élections du président de la République, un récent sondage Demos révèle que Draghi est le candidat favori des Italiens, mais qu’il n’est préféré que par une minorité. On est bien loin de la première République, lorsqu’au gouvernement centriste de la DC s’opposait le PCI devenu imprésentable à la suite de la chute du mur de Berlin. Berlusconi aussi avait recréé une opposition similaire, entre les siens et les ‘’héritiers du PCI’’, comme il définissait le centre-gauche. Mais ce mur aussi est tombé, et depuis, le panorama politique italien apparaît instable et orphelin de références politiques. Ainsi, depuis un an, le pays est gouverné par un Président du Conseil sans parti ou orientation politique, soutenu par une majorité quasi-unanime. Un gouvernement de presque tous mais privé de centre. Aujourd’hui, moins de 10 % des électeurs se reconnaît dans le centre. Les sondés préfèrent se situer à droite ou à gauche, mais surtout ‘’en dehors’’. Ce n’est pas un hasard si, depuis une dizaine d’années, on a vu s’imposer des leaders et des partis qui se présentent comme « anti-politiques ». Et voilà donc qu’au sein de l’espace politique, ce n’est qu’au centre-droit que se distinguent des références précises. Ainsi, la candidature de Berlusconi apparait comme une stratégie vouée à souder des rapports instables. Quant à la gauche, engagée dans un projet de refondation du PD, elle apparaît moins unie : chez les électeurs de ce dernier parti, la sympathie envers le M5S reste assez limitée. Quant au parti de Matteo Renzi, Italia Viva, sa position reste floue. Proche du centre, il regarde avec attention du côté de FI pour construire une base moins précaire et limitée que son ‘’parti personnel’’ actuel. Il peut cependant profiter d’un système politique fragmenté et instable et il l’a déjà fait lorsqu’il a provoqué la crise de gouvernement qui a mené à la fin du précédent gouvernement et à la formation de l’actuel.»

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/12/2021

Début de l'Atreju 2021.

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Italie.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/07/13/l-a...)

Robert Simons, tête de liste de Leefbaar Rotterdam.

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Pays-Bas. Rotterdam. Le chef de file des élus de Leefbaar Rotterdam au sein du Conseil municipal Robert Simons sera tête de liste du parti lors des élections municipales de 2022.

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Marine Le Pen rencontre le dirigeant du PIS Jarosław Kaczyński et le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki.

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France, Pologne et UE. Dans le cadre du sommet de Varsovie, Marine Le Pen rencontre le dirigeant du PIS Jarosław Kaczyński et le Premier ministre PiS Mateusz Morawiecki.

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Photo : Tom Van Grieken et Viktor Orbán.

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Hongrie, Belgique et UE. Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken et le Premier ministre hongrois Viktor Orbán lors du congrès de Varsovie.

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La photo du sommet de Varsovie.

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Action électorale des Polonais en Lituanie - Alliance des familles chrétiennes.png

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Pologne et UE.

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Laura Huhtasaari, Les Finlandais, Finlande / Santiago Abascal, Vox, Espagne / Jarosław Kaczyński, PiS, Pologne / Viktor Orbán, Fidesz, Hongrie / Mateusz Morawiecki, PiS, Pologne / Marine Le Pen, Rassemblement national, France / Marlene Svazek, FPÖ, Autriche / Tom Van Grieken, Vlaams Belang, Belgique / Martin Helme, EKRE, Estonie / Valdemar Tomaševski, Lituanie, Action électorale polonaise de Lituanie / Cristian Terheş, PNT-CD, Roumanie.

04/12/2021

Hongrie : les autorités ont arrêté en 2021 112.000 personnes qui ont traversé illégalement la frontière ou ont tenté de le faire.

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Hongrie. Les autorités ont arrêté en 2021 112.000 personnes qui ont traversé illégalement la frontière - ou ont tenté de le faire - et 1500 passeurs. Dans la plupart des cas, il s'agit de groupes violents et les passeurs induisent en erreur les migrants avec de fausses infos.

Article du Point sur le rassemblement de partis patriotiques à Varsovie.

UE et Pologne. Article du Point sur le rassemblement de partis patriotiques à Varsovie :

https://www.lepoint.fr/politique/a-varsovie-l-extreme-dro...

03/12/2021

Marine Le Pen à Varsovie.

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Pologne et France. Marine Le Pen à Varsovie.

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Au Mémorial des victimes du ghetto de Varsovie

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Marine Le Pen devant le monument consacré aux victimes du massacre de Katyn.

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Marine Le Pen et le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki

Luxembourg : progression de l'ADR.

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Luxembourg. Un sondage  TNS-Ilres donne l’ADR à 11,3 % (soit une augmentation de 3 points par rapport aux législatives de 2018) et déi Konservativ à 0,5 %.

"Que se passera-t-il dans la deuxième quinzaine de janvier, lorsque le vote pour le Président de la République aura lieu ?"

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Italie. Revue de presse. 

La presse italienne titre largement sur les nouvelles mesures pour contrer la pandémie qui entreront en vigueur le 6 décembre ainsi que celles adoptées dans les autres pays de l’UE : « Hôpitaux, la pression monte » - Les admissions en soins intensifs augmentent. Record de vaccins injectés. La campagne vaccinale pour les enfants commencera le 16 décembre. Toute l’Europe est en zone rouge sauf l’Italie et l’Espagne (Corriere della Sera), « L’Europe des vaccins obligatoires » - Après l’Autriche, l’Allemagne aussi imposera le vaccin. Pour le Palais Chigi, la question se posera pour les travailleurs à partir du mois de janvier. Les nouveaux cas positifs augmentent : environ 17 000 en 24 heures (La Repubblica), « Zaia : nos agences sanitaires locales n’effectueront pas de test de dépistage pour les antivax » - Le président de la Région Vénétie choisit la ligne dure mais s’oppose à l’introduction de l’obligation vaccinale (La Stampa), « Covid, l’Allemagne impose le confinement pour les antivax » (Sole 24 Ore), « Bus et locaux publics, voici le plan pour les contrôles » - Les vigiles et les forces de l’ordre seront déployés. Le président du premier syndicat patronal demande que le pass sanitaire différencié soit étendu à tous les travailleurs (Il Messaggero), « Merkel fait l’éloge de l’Italie sur sa gestion de la pandémie » - Pass sanitaire différencié : voici les nouvelles règles pour les contrôles (Il Giornale). Enfin, le quotidien romain Il Messaggero publie en Une l’entretien du commissaire européen pour l’Economie Paolo Gentiloni « Le Pacte de stabilité sera moins rigide ».

 

PREMIER PLAN, Il Messaggero, de M. Evangelisti, “Il y aura davantage de contrôles : plus d’agents dans les bus, les transports et les restaurants. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, de Stefano Folli, « Une voie rationnelle pour un nouveau mandat de Mattarella » : «  Un épisode mineur, sauf pour les personnes directement concernées, s'est déroulé hier au Sénat, confirmant le climat peu serein dans les rangs de la majorité. Le jeu des "franc tireurs" a empêché le président de la Lazio, Lotito, d'obtenir justice pour le siège auquel il aspire depuis longtemps. Toutefois, lors du vote à bulletin secret, les décisions prises par le comité chargé des désignations ont été annulées et l'affaire est devenue houleuse. Or, au-delà des raisons et des torts, le fait est que les relations entre le PD et Italia Viva, alliés dans la majorité qui soutient Draghi, sont usées au point de ne plus tenir, même sur une question aussi mineure.  La question est inévitable : que se passera-t-il dans la deuxième quinzaine de janvier, lorsque le vote pour le Président de la République aura lieu ?A présent, on a perdu l'ancienne discipline dans les partis. Il est vrai que les parlementaires n'ont, comme on le sait, aucune envie d'être renvoyés chez eux en cas de dissolution anticipée des chambres. Tout comme il est vrai - et ici Enrico Letta a raison - que le législateur aurait peu de chances de survivre à l'effondrement de la grande majorité qui soutient Draghi.  Imaginer un grand accord de type Ciampi semble pour l'instant un exercice louable mais futile tant les inconnues sont nombreuses sur le M5S, le PD, le jeu d’Italia Viva. Berlusconi ne renoncera certainement pas à jouer un rôle de premier plan dans ce qui pourrait être la dernière étape importante de sa vie politique. Garder le centre-droit attaché à sa candidature ne le mènera pas au Quirinal - il le sait au fond de lui - mais cela lui permettra d’être l'interlocuteur du centre-gauche pour toute solution réaliste. Il faudra passer par lui, plus que par Salvini ou peut-être Giorgia Meloni. La voie à suivre ne serait pas un renouvellement pur et simple du mandat de Mattarella, auquel le président est opposé, mais un accord sur le projet de révision constitutionnelle qui supprimerait le semestre blanc et interdirait en même temps la réélection du président en exercice. S'il y a un accord de principe sur le projet de loi qui est déjà au Sénat, Mattarella pourrait rester en fonction jusqu'à la fin du processus, qui coïncide plus ou moins avec la fin de la législature en 23. La modification de la Constitution sur ce point précis justifierait sa démission. »

ARTICLE, Corriere della Sera, « Renzi et Toti tissent leur toile en vue de l’élection au Quirinal » : Matteo Renzi, amateur de vitesse et de tactique parlementaire, veut s’occuper du vote à la présidentielle. Les rencontres entre Italia viva et Coraggio Italia, la formation dirigée par le gouverneur de la Ligurie Giovanni Toti et le maire de Venise Luigi Brugnaro, se succèdent. L'ancien premier ministre est en bons termes non seulement avec le premier citoyen de la capitale vénitienne, mais aussi avec le maire de Gênes, Marco Bucci, qui est lié à Toti. Les trois sont en contact et se consultent mutuellement. Davide Faraone et Gaetano Quagliariello, au Palazzo Madama, Maria Elena Boschi et le président des députés de Coraggio Italia Marco Marin, à Montecitorio, travaillent sur l'idée d'une fédération entre leurs groupes respectifs. Une fédération qui n'a pas (encore) de valeur politique, mais qui devrait naître en fonction de l'élection du successeur de Sergio Mattarella : elle regrouperait de plus de soixante-dix grands électeurs. Un groupe parlementaire pas indifférent, au cas où, en janvier, pour choisir le nouveau président de la République, on procéderait au quatrième tour de vote, c'est-à-dire celui où la majorité des deux tiers exigée par la Constitution n'est plus nécessaire et où plus de soixante-dix voix pourraient faire la différence. Pour Renzi, "le centre existe déjà. Quelqu'un la représentera. J'aimerais qu'il s'agisse d'un centre pluriel, comme l'a fait Macron en France. Mais cet espace existe déjà et sera déterminant lors de la prochaine législature. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/12/2021

L’ancien chancelier conservateur autrichien Sebastian Kurz annonce son retrait de la vie politique.

Autriche. L’ancien chancelier conservateur Sebastian Kurz (ÖVP) annonce son retrait de la vie politique.

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Les questions du référendum hongrois sur la protection de l’enfance.

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Hongrie. Les questions du référendum hongrois sur la protection de l’enfance :

https://visegradpost.com/fr/2021/12/02/protection-de-lenf...

"Salvini attaque Meloni et suspend le projet de groupe unique de la droite européenne."

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Italie. Revue de presse. 

La presse italienne titre largement sur l’avis favorable de l’agence italienne du médicament (AIFA) à la vaccination pour les enfants de 5 à 11 ans et l’appel de la Commission Européenne à débattre sur l’obligation de vaccination au vu du nombre élevé de personnes non vaccinées dans l’UE: « Feu vert pour la vaccination des enfants » - L’AIFA autorise le vaccin. Le nombre de cas positifs augmente, hier le seuil des 100 victimes par jour a été franchi. L’armée sera mobilisée devant les écoles pour les tests de dépistage. Von der Leyen favorable à l’obligation vaccinale dans l’UE (Corriere della Sera), « Il faut que l’Europe débatte sur l’obligation vaccinale » - Von der Leyen lance un appel pour en discuter. L’AIFA donne son feu vert à la vaccination pour les enfants, les premières injections commenceront avant Noël (La Stampa), « Covid, plus de 100 victimes » - Vaccins, c’est le tour des enfants (Fatto Quotidiano). Les prévisions de croissance de l’OCDE et la hausse du coût de l’énergie sont également citées « Reprise économique, l’Italie est la locomotive » - L’économie italienne connait une croissance à +6,3%, grâce à la poussée de l’industrie et à l’augmentation de la consommation. Mais l’inflation et la pandémie mettent en danger la reprise (La Repubblica), « Noël, les achats marqués par l’inflation » - Flambée des prix pour les familles. Le gouvernement cherche 2 milliards pour faire baisser le coût de l’énergie (Il Messaggero).

Les JT couvrent essentiellement l’avis favorable de l’agence italienne du médicament (AIFA) à la vaccination pour les enfants de 5 à 11 ans, les déclarations de l’OMS sur le variant Omicron, l’appel de la Commission Européenne à débattre sur l’obligation vaccinale et la confirmation de la part du gouvernement du projet d’abonder le fonds pour aider les familles les plus démunies face à la flambée des prix de l’énergie.

ARTICLE, La Repubblica, M. Bocci « L’administration des vaccins pour les enfants commencera le 13 décembre dans des centres spécialisés. L’AIFA rassure : les vaccins sont sûrs » : « L’agence italienne pour le médicament a donné son feu vert. En Italie aussi il sera enfin possible d’utiliser le vaccin Pfizer pour les enfants âgés de 5 à 11 ans. La campagne peut ainsi commencer mais il faudra attendre que le producteur livre à l’Italie les doses. Von der Leyen a annoncé qu’elles arriveront en Europe le 13 décembre, ce qui veut dire que la campagne en Italie pourrait commencer vers le 23 décembre. Le ministère de la Santé commencera sa campagne de communication pour convaincre les parents de faire vacciner leurs enfants, avec la participation des pédiatres. Certaines régions, comme le Latium, ont déjà prévu des centres de vaccinations dédiés exclusivement aux enfants. Le rappel sera fait après trois semaines. La vaccination des enfants sera faite sur la base du volontariat et il n’y aura pas de pass sanitaire. Matteo Salvini, pour sa part, a déjà répété que ‘’ce sont les parents qui décideront’’. Hier le seuil des 15 000 contagions a été franchi, chiffre qui n’avait pas été atteint depuis le 22 mai. On a comptabilisé 103 décès, un triste record qui n’avait pas été atteint depuis le 28 mai. »

ARTICLE, La Repubblica, « Les confidences de Di Maio sur la transition vers un duo Draghi-Franco » : « Selon des sources diplomatiques, lors d'un sommet international, le ministre des Affaires étrangère, Luigi Di Maio, s'est laissé aller à une confidence avec certains interlocuteurs, eux-mêmes diplomates : Mario Draghi travaillerait à une transition avec Daniele Franco. L'actuel Premier ministre irait au Quirinal, le ministre de l'Économie s'installerait au Palais Chigi. Selon les confidences des diplomates, l'objectif du chef du Trésor serait de permettre au gouvernement de tenir au moins jusqu'en septembre 2022. Un objectif minimal, étant donné que la législature expire au printemps de l'année suivante. Aujourd'hui, en attendant, Franco sera à Strasbourg pour la commémoration de Valéry Giscard d'Estaing. C'est Emmanuel Macron qui a invité les chefs d'État et de gouvernement. Ursula von der Leyen, Charles Michel et David Sassoli seront présents pour les institutions européennes. Pour l'Italie, le ministre sera là pour démontrer le lien de confiance qui le lie au Premier ministre. Le scénario confié par Di Maio reste une option qui n'est pas sans inconnues. Il y en a trois en particulier : c'est un schéma qui risque de mettre en cage le Pd dans un accord d'unité nationale dont Salvini pourrait se défaire peu après, en revenant s'allier à Giorgia Meloni en vue des élections législatives. Et encore : le M5S, qui se sont publiquement prononcés en faveur du maintien du Premier ministre au Palais Chigi, soutiendront-ils cette hypothèse ? Et enfin : le ministre du Trésor aurait-il la force de gérer une majorité qui va de la Ligue au Parti démocrate, et que Draghi lui-même a parfois du mal à contenir ? »

COULISSE, Corriere della Sera, M.T. Meli « Quirinal, la nouvelle stratégie de Letta après les doutes sur la solidité des 5 Etoiles » : « Enrico Letta avait assuré ne pas vouloir évoquer le sujet du Quirinal avant janvier et il avait invité les autres dirigeants à faire de même. Mais hier, pendant l’émission télévisée Carta Bianca (Rai Tre), il a fini par comprendre qu’un silence prolongé pourrait avoir des effets négatifs. Il a déclaré que ‘’si l’on n’arrive pas à trouver une majorité large pour s’entendre sur le nom du futur président de la République, le gouvernement risque de tomber’’. Ce qui signifie une ouverture du PD au scénario prévoyant l’arrivée de Mario Draghi au Quirinal si ce dernier se portait candidat. L’avis de Letta pourrait être lourd de conséquences. Tout d’abord, il s’agit de la fin de l’hypothèse d’une majorité Ursula (PD, M5S et FI) désignant le futur président. Letta a compris qu’il ne pouvait pas faire pleinement confiance au M5S et il sait que les voix d’Italia Viva de Renzi restent indispensables. Mieux vaut alors laisser le temps à Giuseppe Conte de renforcer son leadership auprès des 5 Etoiles. Mais au sein du PD, tout le monde n’est pas du même avis, à commencer par Goffredo Bettini. »

ARTICLE, La Repubblica, « "Il y a trop d'égoïsme de la part des partis" : Salvini attaque Meloni et suspend le projet de groupe unique de la droite européenne » : « Matteo Salvini, en fin de compte, prend acte que son projet ne décolle pas : le groupe unique de la droite européenne a été gelé, celui qui aurait permis - selon les intentions du leader - la participation de la Ligue et de Fratelli d'Italia avec, entre autres, les formations de Marine Le Pen et Viktor Orban. "Il est nécessaire que les solutions mûrissent et que les égoïsmes et les peurs, tant partisans que nationaux, soient dépassés", rapporte un communiqué de la Ligue. Il s'agit d'une attaque claire contre les "cousins" de Giorgia Meloni, qui se sont opposés aux plans de Salvini dès la première minute, travaillant main dans la main avec les Polonais pour que le groupe conservateur (ECR) ne soit pas dissous. En fin de compte, ces travaux ont abouti à un signal clair de la part des Polonais du Pis, le parti au pouvoir à Varsovie, qui souhaitaient conserver un rôle central au sein de l'ECR. Dans la perspective des élections de mi-mandat, toutes les délégations nationales du groupe se sont accordées sur la décision de nommer l'eurodéputé polonais Kosma Zlotowski comme candidat du groupe à la présidence du Parlement européen, confirmant les vice-présidents Ryszard Antoni Legutko, également membre éminent du PIS, et Raffaele Fitto de Fratelli d'Italia. Les conservateurs se protègent donc et, avec la confirmation que les représentants du Pis conservent les plus hauts postes, ils envoient un message clair à Salvini, Orban et Le Pen : le groupe Ecr n'est pas en cause, pas de groupe unique. Pour les conservateurs, cependant, il y aura des formes possibles de collaboration avec d'autres partis et mouvements de la droite européenne. Salvini marque le pas : il n'ira pas au sommet de Varsovie organisé par le parti du Premier ministre Morawiecki (qui aurait dû valider la naissance d'un groupe unique). Toutefois il n'abandonne pas le projet mais marque une pause : "La Ligue - dit le communiqué - continue à travailler pour un centre-droit gagnant et une alternative à la gauche en Italie et en Europe". Dès que les conditions seront réunies, Matteo Salvini effectuera une tournée de quelques capitales européennes. Même si le coordinateur de Forza Italia, Antonio Tajani, profite de l'impasse pour lui tendre la main : "Si quelqu'un, je pense à la Ligue, décide à l'avenir de vouloir se rapprocher du PPE, nous ferons tout notre possible pour aider cette démarche. Mais jusqu'à présent, dit l'ancien président du Parlement européen, on ne nous l'a pas demandé. »

 TRIBUNE, Repubblica, de Luigi Di Maio, ministre des affaires étrangères, « La Méditerranée doit redevenir un espace de dialogue » : «  Du 3 au 4 décembre, Rome accueillera la septième édition des Med-Dialogues, une initiative promue par le ministère des Affaires étrangères et par l'Ispi, qui s'est désormais imposée comme le principal événement international consacré à la Méditerranée élargie, une zone d'une extraordinaire importance géopolitique allant du Sahel aux Balkans, de l'Afrique du Nord au Golfe Persique, et où notre pays occupe une position centrale. La Conférence représente le point culminant d'un parcours qui nous accompagne tout au long de l'année, visant à développer et à maintenir vivante la réflexion sur les principaux défis auxquels la région est confrontée, dans la conscience que la complexité des dynamiques en cours et le haut degré d'interconnexion mutuelle exigent un effort continu d'étude et de dialogue. L'édition de cette année s'intitule « Leveraging Transitions » : un titre né de la nécessité de tirer parti des différentes transitions que nous traversons sur les plans politique, social, économique, énergétique et numérique. Pensez à la transition verte et à la manière dont elle accroît la centralité de la Méditerranée pour la sécurité énergétique ; ou à la transition numérique, catalyseur de modernisation, d'intégration et de compétitivité des deux côtés. La gestion des transitions dans un monde interdépendant exige un effort collectif et un renforcement de la coopération. La Méditerranée est historiquement un espace de dialogue et d'échange. Nous souhaitons la construction d'un "Agenda positif", qui considère la Méditerranée non pas comme un épicentre de crise, mais reconnaît son extraordinaire potentiel, avant tout comme une plateforme matérielle et idéale pour relier l'Europe, l'Afrique et l'Asie, unies dans un seul macro-continent. Les rivalités idéologiques, la concurrence pour le contrôle des ressources et l'émergence de nouvelles crises en plus de celles qui sont depuis longtemps non résolues ne doivent pas limiter nos efforts, mais plutôt les renforcer afin de contrer les dynamiques négatives. Dans cette optique, ces dialogues  constituent une pièce importante de la mosaïque plus large de l'action de l'Italie pour l'avenir de la région méditerranéenne, fondée sur la volonté de protéger et de gérer, de manière partagée, les "biens communs méditerranéens" : environnement, mer (économie bleue), recherche et innovation numérique, diplomatie scientifique et culturelle, mobilité, santé. Ce sont ces mêmes questions qui sont au cœur du "Nouvel agenda pour la Méditerranée" de l'Union européenne, que l'Italie a inspiré et soutenu avec conviction, afin de relancer le partenariat entre l'UE et son voisinage méridional en stimulant une relance verte, numérique, résiliente et équitable. Enfin, avec les Dialogues, l'Italie revient au centre de la Méditerranée, la "mer entre les terres", en promouvant un programme positif pour contribuer, dans un esprit de partenariat, à surmonter les nombreux problèmes qui affectent encore la région, en s'appuyant sur le dialogue et la coopération. Cette approche est l'héritière d'une importante tradition diplomatique italienne, promue depuis la Seconde Guerre mondiale par de nombreuses personnalités de tout l'arc constitutionnel et redevable de la précieuse contribution - unique et internationalement appréciée - des réflexions de nos universités et centres de recherche, qui sont également à l'avant-garde dans la transformation de la Méditerranée en une zone de prospérité partagée. » 

(Traduction : ambassade de F<rance à Rome)

01/12/2021

Le Vlaams Belang lance la campagne "Fort Europe".

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Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang lance la campagne « Fort Europe » : « Un mur doit être érigé autour de l’Europe, juridiquement et, à quelques endroits, physiquement. » Selon le président du parti, Tom Van Grieken, nous sommes proches d’une « nouvelle catastrophe migratoire », comme en 2015.

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"Accélération de la campagne de vaccination."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur le variant « Omicron » et notamment sur la décision du gouvernement, contrairement à ce qui était annoncé hier, de ne pas faire passer une classe en enseignement à distance si un cas se révèle positif : « Le vaccin obligatoire se répand en Europe» - L'Allemagne et la Grèce suivent l'exemple de l'Autriche. Draghi décide d'annuler la circulaire du ministère de l'éducation (Corriere della Sera), « Bras-de-fer sur les cours à distance » - Draghi demande aux ministres Bianchi et Speranza le retrait de la circulaire imposant le passage aux cours en ligne dès le premier cas positif dans une classe (La Repubblica), « Draghi ordonne de faire marche arrière sur les cours à distance » - L'Allemagne et l'Autriche sanctionnent les non vaccinés (La Stampa), « Le télétravail en demi-teinte » - Les jours en présentiel augmentent mais l'ordinateur sera fourni par l'employeur. Un roulement sera prévu entre les employés (Il Messaggero), « Omicron, polémique sur les vaccins » - Selon Israël, les trois doses suffisent (Il Giornale). L'augmentation du fonds prévu par le gouvernement pour contrer la hausse des prix de l'énergie est aussi citée en Une par certains quotidiens: « Draghi annonce de nouvelles mesures contre la hausse du coût de l'énergie (Corriere della Sera,  Repubblica, Sole 24 Ore). 

Sur Twitter, le hashtag #Mediaset, en référence à la décision de la famille Berlusconi d’interrompre les programmes télévisés jugés trop ouvertement favorables aux positions anti-vaccin, domine. 

ARTICLE, Corriere della sera, « Un tournant pour le M5S, oui au mode de financement ‘2x1000’. Mais peu de monde a voté. » : «72% des inscrits au M5S a voté en faveur de l’inscription du Mouvement au registre des partis qui bénéficient du financement par le système ‘2 pour 1000’. Pour Conte, ce résultat est un signe positif pour poursuivre sa refondation du parti. Mais au sein du Mouvement, certains font remarquer que les ¾ des inscrits n’ont pas participé au vote. Pour le secrétaire du parti, le taux d’affluence n’est pas spécialement différents des précédents votes. La décision continue toutefois de faire polémique. Pour le sénateur Vincenzo Presuto, un principe clé du Mouvement, et qui a assuré son succès, vient d’être violé. Pour Primo de Nicola, un « débat plus approfondi » aurait été nécessaire. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Interview du co-président de l'AUR Claudiu Târziu par Álvaro Peñas.

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Roumanie. Interview du président de l'AUR Claudiu Târziu par Álvaro Peñas :

https://www.breizh-info.com/2021/12/01/175274/roumanie-cl...

HC Strache sollicite, à nouveau, une aide financière sur Facebook.

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Autriche. L’ancien vice-chancelier et ex-président du FPÖ Heinz-Christian Strache, qui est au bord de la ruine financière, sollicite, une nouvelle fois, sur Facebook, un soutien financier afin de pouvoir assumer les frais d’avocats dans le combat qu’il mène afin de défendre sa réputation entachée par le scandale d’Ibiza

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/11/24/heinz-christian-strache-lance-un-appel-a-l-aide-financiere-6351260.html)

HC Strache et Philippa sur le point de se séparer.

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Autriche. Selon plusieurs médias, l’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache et sa femme Phippa, qui ne vivent plus ensemble depuis plusieurs semaines, seraient sur le point de se séparer. Ils ont un fils en commun.

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30/11/2021

Hongrie : le Parlement a décidé qu'un référendum sur la protection de l'enfance sera organisé.

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Hongrie. Le Parlement a décidé qu'un référendum sur la protection de l'enfance sera organisé. #LGBT

"Le gouvernement se divise autour de la question des migrants ; les entreprises affirment qu’il en faut davantage."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur le variant « Omicron » et sur la réunion du G7 sur la Santé qui s'est tenue hier en visioconférence. : « Variant, c'est la course contre la montre pour le vaccin » -  Le commissaire pour la pandémie Figliuolo fixe l'objectif de vaccinations en Italie à 400 000 doses par jour. Le G7 décide de mettre en place des mesures rapides pour contrer le variant Omicron (Corriere della Sera), « Les Etats-Unis et l'UE sont d'accord : il faut éviter la panique » - De Washington à Bruxelles, un rempart pour sauver la reprise économique (La Repubblica), « Ecoles, des cours à distance même avec un seul cas positif » - Le G7 de la Santé lance l’alerte sur le variant Omicron (La Stampa), « La région Latium va vers la zone jaune à Noël » - Les cas positifs et les hospitalisations augmentent. La Lombardie et la Vénétie pourraient elles aussi changer de couleur. Il y aura plus de forces de l'ordre déployées pour contrôler les pass sanitaires (Il Messaggero), « Figliuolo annonce l'objectif de 400 000 injections par jour » - Biden lance un appel afin d'éviter les fermetures, les cours en bourse s'envolent (Sole 24 Ore). 

ARTICLE, IL Messaggero, « Augmentation du nombre d'agents pour les contrôles de green pass. Des amendes pouvant aller jusqu'à 1 000 euros. »

ARTICLE, La Repubblica, « A l'école, changement de doctrine : mise en quarantaine pour tous si un cas positif est détecté. »

ARTICLE, La Repubblica, « Draghi serait prêt à rester premier ministre jusqu'en 2023. Pour Salvini : "Il travaille bien" » : «  Seul Matteo Salvini manquait à la liste. Hier, le chef de file de la Ligue s'est joint à ceux qui espèrent (et pas seulement attendent) que Draghi "restera longtemps à la tête du gouvernement" et en tout cas jusqu'en 2023. Une position qui suit celle exprimée ces derniers jours par Luigi Di Maio, Enrico Letta (bien que de manière plus sibylline), Carlo Calenda et surtout Silvio Berlusconi. Si l'on tient compte des positions en faveur du maintien de Mario Draghi à Chigi également tenues par Renzi et Leu, le tableau est presque complet : la majorité entière ne considère pas l’élection de Draghi à la présidence de la République comme la solution préférée. Ce n'est pas rien, c'est même la première fois - depuis que l'exécutif actuel est en place - qu'une telle situation se présente. Cette circonstance, d'une part, sanctionne une nouvelle scission du centre-droit : Giorgia Meloni, en effet, a toujours exprimé son soutien à l'accession de Draghi au Quirinal et à un vote anticipé immédiatement après. Mais la présidente de Fratelli d'Italia n’a fait aucun communiqué officiel sur le sujet, et il est aussi presque certain que Salvini n'ira pas au sommet de Varsovie les 3 et 4 décembre, durant lequel aurait dû naître le nouveau groupe unique de la droite européenne avec Orban, Le Pen et les Polonais du Pis de Kacsynski et Morawiecki. L'incertitude quant aux choix de cette dernière force politique, qui reste pour l'instant liée à l'IED au sein du groupe conservateur, a poussé Salvini à annuler le voyage, sauf changement de dernière minute. Pour le groupe unique de la droite - auquel s'oppose Meloni -, c’est un revers. Le match le plus important reste celui du Quirinal : Draghi se tait parce qu'il estime qu'il ne faut rien dire d'une hypothèse qu'il n'a jamais émise. Le président du Conseil, devant la montée des contagions et la nécessité de dépenser les fonds du PNRR, acceptera de poursuivre son mandat à Chigi mais à une condition, bien que non explicite jusqu'à présent : que tout autre choix pour le Quirinal ne mette pas en péril sa majorité. Il ne tolérerait pas de secousses plus importantes que celles dont il a souffert jusqu'à présent. C'est pourquoi, comme l'a dit hier Romano Prodi, il sera difficile d'arriver à une candidature d'un parti imposée aux autres (c’est pourquoi Prodi a exclu son propre nom et celui de Berlusconi). Beaucoup à présent espèrent un accord large (avec Letta et Salvini comme principaux acteurs) qui pourrait promouvoir une candidature largement partagée. Sinon, lancer un appel pour un Mattarella-bis. Autrement, le nom de Draghi reviendra inévitablement sur la table ». 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giuseppe Conte, leader du Mouvement 5 Etoiles et précédent Président du Conseil, « Pour l’élection présidentielle, il est juste de dialoguer aussi avec la droite ; il faut voter en 2023 [au terme du mandat de Mario Draghi] » : « C’est l’intérêt général qui doit prévaloir, la volonté de faire avancer la société et le pays. Le Mouvement 5 Etoiles traverse actuellement une phase de refondation, il a besoin de temps. Mais nous nous remobiliserons autour des valeurs et de l’action politique, il y a chez la plupart une forte volonté de faire de la politique ensemble. Nous ne deviendrons pas un parti, les partis sont en crise et ce sont eux qui tendent à se transformer en mouvement. Concernant l’élection du prochain Président de la République, la méthode la plus juste passe par des concertations entre toutes les forces politiques, aussi bien progressistes que de droite. Cet effort est nécessaire afin de choisir la figure qui garantira l’unité du pays et représentera tous les Italiens. Quant aux discussions autour de Mario Draghi, je le laisserais plutôt continuer à travailler en tant que Président du Conseil. Le gouvernement en place doit encore faire face à l’épidémie, mener à bien le Plan de Relance, dépasser les anciennes politiques d’austérité à l’échelle européenne… L’alliance avec le Parti démocrate a déjà fait ses preuves par le passé et nous menons un dialogue privilégié. J’estime qu’il n’y a pas lieu de parler d’un rapport de subordination, ni dans un sens ni dans l’autre. Nous sommes différents et c’est bien pour cela que nous pouvons enrichir le camp progressiste, dans le respect de l’autonomie de chacun. Il ne faut pas non plus trop élargir l’entente, à Renzi, LeU ou Calenda, autrement on risque de compromettre l’objectif et l’efficacité. C’est d’ailleurs ce que nous expérimentons aujourd’hui, le périmètre de l’exécutif actuel est tel que l’unité autour des objectifs communs est parfois complexe à trouver. Nous souhaitons modifier la loi électorale, vers un système proportionnel avec un seuil de 5%. Le Mouvement 5 Etoiles se mobilisera pour que le mandat de Draghi arrive à son terme naturel en 2023. Nous sommes pour la stabilité, il n’est pas normal que les gouvernements durent si peu. »

PREMIERPLAN, Il Messaggero, de M.Conti et G. Franzese, « Le gouvernement se divise autour de la question des migrants ; les entreprises affirment qu’il en faut davantage » : « Le ‘décret flux’ a pour objectif de revoir à la hausse le seuil d’arrivées de migrants, actuellement limité à 30 000 personnes. Le ministre du Travail Andrea Orlando a réaffirmé cette volonté qui n’avait pu être réalisée en 2021. Le texte devrait être examiné en Conseil des ministres avant Noël, mais il suscite des tensions au sein de la majorité, notamment de la Ligue, à l’origine de ce plafond de 30 000 entrées d’étrangers. Le texte prévoit de lever cette limite afin de se baser sur les besoins en main-d’œuvre des différents secteurs économiques. La Ligue invoque quant à elle les 3 millions d’Italiens percevant le revenu de citoyenneté et qui sont censés se réinsérer dans le monde du travail. Les autres forces restent prudentes et disent attendre de lire le texte. Pendant que les politiques se divisent, la main-d’œuvre manque, risquant de devenir problématique surtout pour ces activités que les Italiens ne veulent plus faire. Le secteur agricole emploie par exemple 340 000 travailleurs étrangers à l’année, sans compter les saisonniers dont l’arrivée est justement encadrée par le ‘décret-flux’. Le secteur demande une accélération sur le texte, afin de ne pas entraver la forte croissance qu’il connait suite à la pandémie. Le même phénomène est observé chez les artisans qui disent rencontrer de sérieux problèmes de production alors qu’ils enregistrent une très bonne augmentation des commandes. Idem dans le domaine du bâtiment, un secteur fortement relancé par les projets du Plan de Relance et les bonus écologiques. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Interview de Nuno Afonso, cadre de Chega, par Breizh-info.

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Portugal. Interview de Nuno Afonso par Breizh-info :

https://www.breizh-info.com/2021/11/30/175268/nuno-alfons...

29/11/2021

"Draghi assalli par des pressions venues de toute la majorité l’invitant à rester Président du Conseil."

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Italie. Revue de presse.

Les JT couvrent essentiellement le variant Omicron et le G7 extraordinaire sur la Santé d’aujourd’hui, le plan de vaccination, qui connait une hausse des injections (+40%), le passage du Frioul-Vénétie-Julie en zone jaune et les tensions entre le Royaume-Uni et la France sur les flux migratoires dans la Manche.

ARTICLE, La Stampa, L. Mon. « Loi de finances, Draghi va de l’avant » - Le Président du Conseil entame les premiers pourparlers avec tous les partis afin d’éviter d’éventuelles surprises au Parlement : « Afin d’éviter la cacophonie, le Président du Conseil tente une nouvelle entente sur la loi de finances face à une majorité de plus en plus divisée, avec l’espoir de mettre le texte à l’abri d’un possible mouvement de dernière minute des partis réfractaires au moment du vote. C’est surtout le centre droit qui est en train de faire monter les enjeux. Berlusconi a annoncé que Forza Italia demandera l’extension du bonus pour les travaux de rénovation également pour les villas et les structures sportives outre un autre moratoire sur les avis d’impôts non payés. Matteo Salvini, pour sa part, provoque la colère du M5S en continuant à demander de déplacer une partie des fonds prévus pour le revenu de citoyenneté en faveur du fonds censé aider les familles face à la hausse du prix de l’énergie. Visiblement, Draghi écoutera les demandes des partis tout en répétant que les aides, à hauteur de 600 millions, ne seront pas pour autant augmentées. Le sénat devra se prononcer d’ici le 20 décembre pour permettre une adoption rapide à la Chambre avant la date butoir du 31 »

ENTRETIEN de Silvio Berlusconi, Corriere della sera, « ll faut continuer d’avancer avec ce gouvernement. Draghi est un atout. Un tournant pour l'environnement est nécessaire » : « Face à la pandémie, nous avons été les premiers à proposer un gouvernement ouvert à toutes les forces du pays. Pour une fois, les indicateurs sanitaires et économiques italiens sont meilleurs que ceux d’autres pays européens. Concernant le variant Omicron, il faut rigoureusement appliquer les instruments dont nous disposons et il est nécessaire d’accélérer sur la troisième dose. Je suis persuadé que ce gouvernement doit rester en place jusqu’en 2023. Draghi est une ressource pour la nation. Du reste, c’est moi ai voulu qu’il occupe la place de gouverneur de Bankitalia et ensuite de président de la BCE. Il est trop tôt pour parler de son avenir ainsi que du mien. Je comprends les réserves de mes alliés, au sujet du Traité du Quirinal mais il faut regarder vers l’avenir. C’est dans la logique des choses que deux pays fondateurs de l’UE renforcent leurs liens, surtout après le Brexit. La question environnementale est absolument centrale, et même des pays comme la Chine le reconnaissent. J’espère que l’engagement de mettre fin à la déforestation d’ici 2030 sera respecté. En tant que pays ‘’de transformation‘, nous ne pouvons pas accepter que notre système industriel ne soit pas intégré dans les logiques d’innovation orientées vers plus de durabilité. Évidemment, la transition doit être accompagnée des ressources et nous en disposons grâce à l’Europe. »

ARTICLE, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Draghi assalli par des pressions venues de toute la majorité l’invitant à rester Président du Conseil ; Letta refuse l’hypothèse d’un vote anticipé » : « De Berlusconi à Di Maio en passant par Calenda, tous affirment que Mario Draghi doit rester à son poste de Président du Conseil jusqu’en 2023. Il ne manquait plus que le spectre du vote anticipé pour compliquer davantage le grand jeu en vue de l’élection présidentielle. Il a suffi d’une phrase d’Enrico Letta pour déclencher la panique, à l’issue d’une rencontre avec le Président du Conseil : ‘’Lorsque Draghi aura achevé sa mission, nous aurons besoin d’un parti démocrate uni autour de ses choix’’. Ce que beaucoup ont interprété comme une manière de se préparer rapidement à un vote dès le printemps 2022. Tous affirment pourtant, au moins au sein de la ‘majorité Ursula’, ne pas vouloir voter avant le terme régulier du mandat en 2023. Cette possibilité semble être l’inconnue à éviter à tout prix. Les démocrates et les 5 Etoiles ont immédiatement démenti tenter d’utiliser l’élection présidentielle pour obtenir le vote anticipé. Les souverainistes restent toutefois plus flous. Mara Carfagna (Forza Italia) quant à elle, favorable à Draghi et à Gianni Letta, met en garde ceux qui voudraient aller au vote plus tôt en rappelant la mission de Draghi et le risque pour le Plan de Relance, invoquant le ‘sauvetage national’ qui est en jeu. Le secrétaire du PD ne dit pas explicitement que l’actuel Président du Conseil doit continuer à guider l’exécutif, il se limite à demander que le gouvernement d’unité nationale reste en place. Letta laisse donc la porte ouverte à l’autre possibilité : Draghi président de la République mais avec un accord qui reste large (étendu au moins jusqu’à Berlusconi, peut-être pas jusqu’à Salvini). Puisqu’on parle de Plan de Relance, certains pensent aussi à Gentiloni, mais ça semble compliqué puisque Berlusconi a des vues sur le Quirinal et répète, comme Matteo Renzi et Carlo Calenda, que Draghi doit rester au Palais Chigi jusqu’en 2023. Mais entre Meloni et Salvini, c’est la course à qui sera le plus radical pour demander les élections anticipées, quitte à soutenir la candidature de Draghi à la tête de la République. Même Giuseppe Conte dit aujourd’hui vouloir la continuité et la stabilité à travers Draghi. Pour Di Maio aussi, un changement d’exécutif ne ferait que ralentir tous les processus en cours et ‘’l’Italie ne peut se permettre de perdre Draghi’’. Les deux leaders 5 Etoiles pourraient en revanche se diviser sur le nouveau chef de l’Etat. »

ARTICLE, Corriere della sera, d’Emanuele Buzzi, « Di Maio se repent à propos des Gilets jaunes. « En France, je voterais pour Macron. Le M5S décide sur la question du 2x1000. » : « Invité à la fête du Foglio, Luigi Di Maio revient sur l’incident diplomatique qu’avait provoqué sa photo avec Christophe Chalençon. ‘’En France je voterais pour Macron. Je n’ai aucun problème à mettre noir sur blanc mes erreurs du passé. Le Traité du Quirinal est une très grande opportunité pour l’Italie et la France, mais aussi pour l’Europe, par exemple au sujet de la question migratoire. ‘’ Mais la vraie question de la journée est le vote pour faire inscrire le M5S dans le registre des partis qui ont accès au 2x1000. Cette question provoque d’importantes divisons au sein du parti. En plus de ce vote qui s’étendra sur les journées d’aujourd’hui et demain, les électeurs du M5S seront également appelés à voter pour la ratification des vice-présidents et des comités techniques proposés par Conte. ‘’Des défis difficiles nous attendent dans les semaines à venir. Ce que nous construisons aujourd’hui nous permettra d’être plus forts lorsque nous devrons affronter les autres forces politiques’’ commente un 5 étoiles. Mais avant ses parlementaires, ce sont d’abord ses militants que le M5S doit parvenir à convaincre. »

SONDAGE, Repubblica, d’Ilvo Diamanti, « Jeunesse sans espoir. La génération suspendue voit son futur à l’étranger. » : « Le sondage Demos effectué dans les dernières semaines restitue le résultat suivant : plus du 2/3 des sondés estime que ‘’dans le futur proche, la position sociale des jeunes se dégradera par rapport à celle qu’occupaient leurs parents.’’. Cela s’explique aussi bien par la pandémie que par la situation économique. Les jeunes ne voient leur avenir qu’à l’étranger. De nombreuses données expliquent et confortent ce sentiment général : l’ISTAT souligne depuis longtemps que l’Italie ‘’n’est pas un pays pour les jeunes’’ mais non plus un pays de jeunes : l’âge moyen est de 46 ans, et les plus de 65 ont atteint 14 %. Le nombre d’enfants par femme est descendu à 1,2 ce qui représente la moitié de ce qui est nécessaire pour maintenir l’équilibre démographique. La population vieillit depuis désormais une dizaine d’année parce que, malgré les flux migratoires, les départs de jeunes ne font qu’augmenter. Dans les dix dernières années, 350 000 jeunes ont quitté l’Italie. Il s’agit surtout de personnes ‘’qualifiées’’ qui partent pour ‘’perfectionner’’ leur parcours et qui, en général, ne reviennent pas. En somme, bien que la ‘’Next Generation’’ soit évoquée dans les plans de relance du gouvernement italien, on ne pense pas à l’avenir des jeunes. Avec la pandémie, la part de ceux qui ne travaillent pas ou n’étudient pas, a augmenté chez les moins de 29 ans. En Italie, elle a atteint les 2 millions, soit le 25 % selon les données Eurostat. La moyenne en Europe est aux alentours du 15 %. Ainsi, les jeunes s’inquiètent de l’avenir, et ce, d’autant plus après la pandémie. Si au début les jeunes étaient les plus optimistes ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les jeunes : une ‘’génération suspendue’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)