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12/09/2021

Mariages.

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France, Italie et Suisse. Ce week-end, Marion Maréchal (France) a épousé le député européen de Frères d'Italie Vincenzo Sofo (Italie) et Céline Amaudruz de l'UDC (Suisse) Michael Andersen de l'UDC (Suisse).

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Marion Maréchal et Vincenzo Sofo

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Michael Andersen et Céline Amaudruz

Viktor Orbán demande au Pape de "ne pas laisser périr la Hongrie chrétienne".

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Hongrie et Vatican. Le Pape, se rendant en Hongrie au 52e Congrès eucharistique international, a rencontré Viktor Orbán, qui lui a demandé de « ne pas laisser périr la Hongrie chrétienne ». Les 2 hommes sont en désaccord sur la politique migratoire.

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11/09/2021

Article de Breizh-Info : "Le Vlaams Belang appelle à la mise à l’index des "profs gauchistes"."

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Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang appelle à la mise à l’index des "profs gauchistes :

https://www.breizh-info.com/2021/09/05/169953/balancetonw...

10/09/2021

Viktor Orbán : "La Hongrie et la Serbie défendront les frontières européennes face aux migrations, même si aucune reconnaissance de l'UE n'est à attendre."

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Hongrie et Serbie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré, à l'issue d'une réunion conjointe des gouvernements des deux pays à Budapest, que la Hongrie et la Serbie défendront les frontières européennes face aux migrations, même si aucune reconnaissance de l'UE n'est à attendre.

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Le Premier ministre serbe Ana Brnabić et Viktor Orbán

Danemark : le gouvernement social-démocrate homogène désire obliger des migrants à travailler pour obtenir des allocations.

Danemark. Le gouvernement social-démocrate homogène désire obliger des migrants à travailler pour obtenir des allocations :

https://www.infomigrants.net/fr/post/34911/danemark--les-...

Article Remix News : Le ministre hongrois de la Justice déclare que son pays épuisera tous les moyens légaux pour intervenir du côté de la Pologne dans son différend avec l'UE.

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Article Remix News

Le gouvernement hongrois publiera une résolution de soutien à la Pologne, qui a été attaquée par la Commission européenne d'une "manière sans précédent", a déclaré mercredi la ministre de la Justice hongrois Judit Varga.

"Avec sa décision d'hier, la Commission européenne a lancé une attaque brutale contre la Pologne, s'ingérant de manière sans précédent dans le processus judiciaire et législatif d'un État membre souverain", a-t-elle déclaré. Cette procédure est non seulement scandaleuse mais aussi totalement inacceptable", a écrit Mme Varga sur sa page Facebook.

M. Varga fait référence à la décision de la Commission européenne d'imposer des sanctions financières à la Pologne pour assurer le respect d'un arrêt de la Cour de justice européenne de juillet dernier ordonnant la fin de la chambre disciplinaire de la Cour suprême en Pologne.

Le ministre polonais de la justice, Zbigniew Ziobro, a accusé l'UE de "guerre juridique hybride" et a fait remarquer que l'Espagne, qui possède le même système juridique que la Pologne, ne fait face à aucune conséquence ou amende de la part de l'Union européenne.

"Le problème est que le mécanisme que nous utilisons en Pologne est une copie du mécanisme utilisé en Espagne depuis des années. C'est un modèle qui n'a pas été remis en question par la Commission européenne ou la Cour de justice européenne, même si les juges qui en sont membres sont élus à la majorité simple au Parlement", a déclaré M. Ziobro. "Il n'y a pas d'autre explication à cela que l'hypocrisie et la motivation politique et non la loi".

La Pologne et la Hongrie sont toutes deux confrontées à une nouvelle menace de la part de l'UE, qui semble s'orienter de plus en plus vers un modèle dans lequel les deux pays sont pénalisés financièrement pour avoir mis en œuvre des politiques conservatrices en matière de migration et de questions LGBT. Dans le même temps, l'UE tente d'exercer un contrôle accru sur le système judiciaire polonais et le paysage médiatique hongrois.

La Hongrie considère l'amende envers la Pologne comme une menace pour le processus démocratique et une tentative de Bruxelles de contrôler les institutions des États-nations dans une mesure qui met sérieusement en danger la souveraineté nationale.

"Varsovie a informé de bonne foi la Commission de son intention d'abroger la disposition incriminée relative au fonctionnement du conseil disciplinaire de la Cour suprême polonaise, conformément à l'arrêt rendu cet été par la Cour de justice des Communautés européennes, mais a déjà engagé l'imposition d'une astreinte, malgré l'engagement pris par la Pologne."

M. Varga a écrit qu'"avec cette mesure scandaleuse et arrogante, la Commission a franchi une ligne que nous pensions auparavant impensable".

"Nous sommes pleinement du côté de la Pologne et sommes solidaires de nos amis polonais, nous allons donc explorer les possibilités d'une représentation hongroise de Varsovie dans une affaire de justice européenne", a-t-elle écrit. "Dans aucun État membre, la justice nationale ne doit être victime de l'empire de Bruxelles !". Le gouvernement a décidé, lors de la réunion d'aujourd'hui, de défendre la Pologne dans une résolution condamnant l’attaque indécente de Bruxelles !"

Source : Remix News 

(https://rmx.news/poland/hungary-stands-by-poland-amid-unp...)

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Judit Varga

Matteo Salvini : "Je me battrai pour défendre la réforme des retraites "quota 100" et pour le nucléaire."

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Italie. Revue de presse.

L’adoption en conseil des ministres du décret sur l’extension de l’obligation de présentation du pass sanitaire dans les écoles, les universités et les EHPAD fait la Une des quotidiens italiens. Les observateurs soulignent la « stratégie par étapes » du gouvernement dans le renforcement de cette mesure qui concernera bientôt toutes les personnes travaillant dans le secteur public. « Ecoles, les parents devront présenter le pass sanitaire » - Obligation de présentation du certificat pour toute personne entrant dans un établissement scolaire. Draghi : ce n’est qu’un début (Corriere della Sera), « Speranza : le pass sanitaire sera étendu » - le décret a été adopté en Conseil des ministres. L’ensemble du personnel travaillant dans les EHPAD devra présenter le pass. Le certificat sera aussi nécessaire pour les parents d’élèves devant entrer dans les écoles. Des sanctions allant jusqu’à 1 000€ (La Stampa), « Pass sanitaire pour l’école et les services publics » - Le QR code nécessaire pour les parents devant rencontrer les enseignants. Les élèves sont dispensés. Jeudi prochain, ce sera le tour des fonctionnaires. Suspension du salaire pour ceux qui n’auront pas le certificat (Il Messaggero), « Les paradoxes du pass sanitaire » - Le gouvernement étend (mais peu) le passeport vaccinal. Les contradictions demeurent dans les restaurants et les trains (Il Giornale), « Gouvernement des « meilleurs » : l’extension du pass sanitaire reportée. La ligue se divise. Draghi : c’est un problème (Fatto Quotidiano).

La vaste opération de perquisition de domiciles de « no vax » violents dans plusieurs villes (Rome, Milan, Bergame, Reggio Emilia, Venise et Padoue) est aussi citée. « No vax, le réseau violent » - L’unité antiterroriste lance l’alerte sur le risque d’une alliance avec l’extrême droite. Des perquisitions dans 6 villes. Les militants violents prêts à viser des journalistes et des hommes politiques (La Repubblica), « Le plan violent des no vax déjoué » (Il Messaggero).

COULISSES, La Repubblica de T. Ciriaco et E. Lauria, « La stratégie de Draghi. Un pas à la fois mais la voie est déjà tracée » : « Malgré les pressions de la Ligue, cela fait une semaine que le gouvernement travaille à l’extension de l’obligation vaccinale pour les employés dans les EPHAD. ‘Nous procédons graduellement pour bien rédiger les normes et éviter les problèmes à venir’ aurait dit Draghi selon ce que rapportent des ministres. La stratégie de Draghi, sur la base de chiffres de contaminations très contenus, consiste également à ‘laisser le temps à Salvini de digérer les nouveautés’. Finalement, le leader de la ligue ne frappe pas lors des moments décisifs comme hier lorsque son parti – malgré l’absence de deux députés sur trois lors du vote – s’est exprimé favorablement à l’extension du pass sanitaire pour les restaurants et les salles de sport. La semaine prochaine, le Palais Chigi discutera de la possibilité d’étendre le pass sanitaire à tous les agents publics. Interrogé à ce propos, Salvini n’assume pas de position définie : ‘nous n’avons aucun préjugé, cela dépendra de la proposition et nous attendons plus de détails.’. Or avec la rentrée des classes lundi prochain, on prévoit une reprise des contaminations qui pourrait appeler à une accélération dans la prise de décisions. Draghi devra donc d’autant plus ‘faire les comptes avec l’allié le plus capricieux’ 

ENTRETIEN, La Stampa, de Roberto Speranza, ministre de la Santé, « La Ligue ne nous arrête pas, nous allons bien vers l’extension du pass ; le vaccin obligatoire est une hypothèse concrète » : « Le décret introduisant l’obligation de pass sanitaire pour tous les personnels des EHPAD y compris les prestataires externes a été approuvé hier en Conseil des ministres. La ligne du gouvernement est claire et nous poursuivrons dans cette direction : le pass sanitaire sera bien étendu à d’autres secteurs, le plus tôt possible. Notre but est de sécuriser les lieux de travail et d’encourager la vaccination, les dynamiques politiques et la Ligue ne nous influencent pas. J’ai pu dialoguer avec les principaux syndicats, qui font selon moi preuve de responsabilité, je suis certain que la discussion pourra se poursuivre également avec les entreprises. Nous devons aussi écouter ceux qui ont des doutes sincères, en revanche je suis pour la plus grande fermeté vis-à-vis de ceux qui ont recours à la violence. Du reste, nous n’excluons pas l’obligation vaccinale qui ne va pas à l’encontre de la Constitution. Pour le moment, la campagne vaccinale se poursuit comme prévue, nous devrions atteindre l’objectif des 80% pour la fin du mois. Il faut dire la vérité : la seule alternative à la vaccination, ce sont les fermetures. Toutefois, la force de notre service sanitaire repose sur son universalité et ce principe ne peut être mis en discussion, ceux qui refusent de se faire vacciner doivent être soignés au même titre que les autres. Suite au feu vert de l’Agence italienne du médicament, nous commençons à préparer l’administration de la troisième dose de vaccin aux catégories prioritaires (personnes immuno-déprimées et particulièrement fragiles). De façon générale, il est possible que pendant un certain temps, des rappels vaccinaux périodiques soient nécessaires pour l’ensemble de la population. En tous cas, même si la bataille est encore en cours, nous sommes bien mieux armés contre le virus qu’il y a un an. » 

ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue « ‘’Je me battrai pour défendre la réforme des retraites « quota 100 » et pour le nucléaire’’ » : « Avant cette expérience de gouvernement, je n’avais jamais rencontré Mario Draghi. Je dois dire que nos relations sont positives. Nous nous appelons et échangeons des messages souvent et nous nous parlons chaque fois qu’il y a un problème. J’ai l’impression que les choses marchent bien. Les réfugiés afghans ? Bien sûr, il faut les aider. C’est une évidence que la vie en Afghanistan est en danger, quoi que Letta et Conte en disent. Mais, à l’instar de la France et de la Grande-Bretagne, nous devons faire attention aux infiltrations. Personnellement, je n’aurais pas fermé l’ambassade italienne à Kaboul. Je dis non à ceux qui proviennent des pays qui ne sont pas en guerre, je pense notamment à la Tunisie ou au Maroc. Draghi défend la ministre de l’Intérieur Lamorgese ? Moi, avec des chiffres à l’appui, je pense différemment. Avec Draghi nous trouvons souvent des solutions communes sur les sujets sanitaires. J’espère pouvoir trouver en Draghi un allié également au sujet du nucléaire. Nous sommes le seul pays du G8 à ne pas utiliser cette technologie. Mais aussi à propos de la réforme du revenu de citoyenneté, qui nous coûte 8 milliards. Et sur le [maintien] du système des retraites « quota 100 ». Cette mesure est encore valable, elle ne coûte que 400 millions et je ferai en sorte qu’elle soit maintenue aussi en 2022. Il suffit de penser à la digitalisation dans l’Administration : vous préférez avoir un jeune de 25 ans qui sait tout sur les ordinateurs ou un homme sur la soixantaine fatigué et démotivé ? J’ai reçu aujourd’hui ma deuxième dose de vaccin. Avec 73% de la population vaccinée, cela me parait difficile de dire que les Italiens n’ont pas compris comment se comporter. Plutôt que d’imposer le pass, il faut convaincre les personnes différemment. Les obligations poussent les gens à la fuite, alors que les raisonnements favorisent les bons choix. C’est simple. Les no vax ? Je suis pour la paix, mais je ne voudrais pas que l’on ne finisse par surestimer certains groupuscules. En tout cas, toute forme de violence doit être neutralisée sans exception. On me reproche de voter huit fois avec Fratelli d’Italia ? Mais je vote aussi les amendements du PD et des 5 Etoiles sur des sujets que je partage… »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Janez Janša reçoit le prix de la personnalité d'Europe centrale et orientale de l'année 2020, lors du 30e Forum économique en Pologne.

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Pologne et Slovénie. Le Premier ministre slovène Janez Janša – un proche du Premier ministre hongrois Viktor Orbán – a reçu le prix de la personnalité d'Europe centrale et orientale de l'année 2020, lors du 30e Forum économique en Pologne.

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Photo : le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki remet le prix à Janez Janša

 

Le discours tenu par Janez Janša à cette occasion :

"Merci beaucoup pour votre invitation. C'est un grand plaisir pour moi d'être avec vous aujourd'hui dans la belle ville de Karpacz.
 
Chers amis, Excellences,
 
C'est un grand honneur pour moi de recevoir ce prix, car la Pologne a été notre modèle dès le début, il y a près de quarante ans, alors que la Slovénie était encore plongée dans la Yougoslavie communiste, dans notre lutte pour la liberté et la démocratie en Slovénie et, bien sûr, pour les autres pays d'Europe centrale et orientale.
 
Le mouvement Solidarność et le pape Jean-Paul II ont inspiré tous ceux d'entre nous qui ressentaient le poids des chaînes des régimes totalitaires de l'époque par leur courage et leur vision de la liberté. J'accepte humblement ce prix et considère comme une obligation et une responsabilité d'œuvrer à la réalisation de notre objectif historique : une Europe entière et libre, en paix avec elle-même. Une Europe unie et forte parce que tous ses États membres sont forts et libres. Une Europe où les Européens vivent et partagent les valeurs de la civilisation européenne ; une Europe où les peuples européens vivent librement, fièrement et souverainement. Parce que nous sommes Européens, parce que nous sommes Polonais, Slovènes, Français, Hongrois, Tchèques, Serbes, Ukrainiens, etc.
 
L'Europe centrale est façonnée par le christianisme. Dans cette région, les principes de subsidiarité et de solidarité de l'enseignement social catholique sont devenus les idées centrales de l'intégration européenne. En outre, les Européens centraux ont défendu le mode de vie européen tout au long de l'histoire. Il suffit de penser à la bataille de Vienne en 1683, lorsque les troupes de la Communauté polono-lituanienne ont vaincu l'Empire ottoman et sauvé le Saint Empire romain germanique des Habsbourg. C'était la solidarité européenne à son meilleur.
 
Des siècles plus tard, l'Europe centrale est malheureusement toujours sujette aux conflits et aux divisions entre les grandes puissances. Pendant de nombreuses décennies, elle a souffert d'un régime totalitaire. Mais la culture façonnée par le christianisme a inspiré les combattants de la liberté malgré l'oppression et le contrôle des autorités totalitaires. Contre le pouvoir brut de l'oppression se dressait le pouvoir de la vérité, qui a fini par triompher.
 
Nous avons été inspirés par le mouvement Solidarność et sa devise : Nie ma wolności bez solidarności - "Il n'y a pas de liberté sans solidarité". Le fait qu'un mouvement portant ce même nom ait ouvert la voie à la liberté et au retour de la Pologne et de tous les pays d'Europe centrale dans l'espace souverain de liberté est d'une grande importance et doit être pris en considération aujourd'hui. La solidarité est un lien entre les membres d'une communauté qui vise à garantir que tous partagent le bien commun auquel ils aspirent et qui ne peut être atteint qu'ensemble. Cela doit également être l'objectif ou la devise éternelle de l'intégration européenne.
 
En 1988, alors que je venais d'être libéré d'une prison communiste, le pape Jean-Paul II a déclaré que l'Europe ne pourrait respirer à nouveau que lorsqu'elle respirerait avec ses deux poumons. C'est essentiellement ce qui s'est passé en 2004 (entrée de la Slovénie et de la Pologne, ainsi que d'autres pays de l'Est dans l'UE), mais notre travail n'est pas encore terminé. L'Europe n'est pas encore entière et libre. Nous avons du travail à faire tant dans le voisinage oriental que dans les Balkans occidentaux. Et aussi chez nous, dans l'Union européenne.
 
Car il semble que l'Europe ait pris froid en période de prospérité, et espérons que cela ne se transforme pas en asthme. L'Union européenne, dans les débats politiques et, dans une certaine mesure, dans le comportement de certaines institutions, s'est trop éloignée des principes fondamentaux de l'intégration européenne, à savoir la recherche du consensus et du respect mutuel, la subsidiarité et la solidarité.
 
Permettez-moi de conclure en disant qu'il n'y a pas d'Union européenne forte sans une Europe centrale forte. En effet, il n'y a pas de véritable Union européenne sans les pays d'Europe centrale. L'Europe centrale devient de plus en plus ce que le nom de notre partie du continent indique. C'est quelque chose de central, tant en termes économiques qu'en termes de valeurs.
 
Rappelons une fois de plus que les principes sur lesquels les pères fondateurs de l'Union européenne, dont la grande majorité étaient des démocrates-chrétiens, ont fondé l'Union européenne remontent au célèbre commandement de Saint Augustin. Et ce commandement est : unité dans les nécessités, liberté dans les choses non négociables, miséricorde en toutes choses. Ce n'est que sur cette base que nous pourrons construire un édifice européen solide.
 
Je vous remercie de défendre tout cela, dans ce forum et ailleurs, en tant que cœur de l'Europe centrale. C'est ainsi que nous apprenons les uns des autres, et c'est la seule façon de réussir en Europe - en se respectant et en apprenant les uns des autres.
 
Merci de votre attention."
 

09/09/2021

"Draghi poursuit son plan pour éviter la rupture et négocie avec Salvini sur l’approbation [du pass]."

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Italie. Revue de presse.

Le débat autour du décret visant à étendre l’obligation de pass sanitaire pour certaines activités professionnelles fait toujours la Une des quotidiens italiens. Les commentateurs évoquent notamment l’échange entre le Président du Conseil M. Draghi et le dirigeant de la Ligue M. Salvini afin de clarifier la ligne des députés léguistes votant en faveur d’amendements à la mesure, aux côtés de l’opposition : « Draghi négocie avec Salvini, le pass sanitaire étendu sera adopté » - Frictions dans la majorité, les léguistes votent encore avec Fratelli d’Italia et menacent de s’abstenir à la Chambre. Au prochain conseil des ministres, la mesure présentée prévoira un pass sanitaire uniquement pour les cantines scolaires et pour les maisons de retraite (La Repubblica), « Le pass sanitaire pour les personnels des écoles et des maisons de retraite. Dans une semaine, ce sera le tour des bars et des restaurants » (Corriere della Sera), « A l’école uniquement avec le pass sanitaire » - Le ministre Bianchi : les leçons à distance sont terminées (La Stampa), « Un pass sanitaire amoindri » - La majorité se divise, la Ligue vote contre pour la huitième fois (Fatto Quotidiano), « Pass sanitaire à petits pas, report pour le secteur public et les restaurateurs » (Il Giornale).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de Monica Guerzoni, « Draghi poursuit son plan pour éviter la rupture et négocie avec Salvini sur l’approbation [du pass] » : « Si la réunion gouvernementale autour de l’extension du pass sanitaire obligatoire ne se tiendra finalement pas aujourd’hui, c’est parce qu’il a fallu ‘’mettre à jour l’agenda’’ explique la Présidence du Conseil, et non à cause des revirements de Salvini. Même si le chef de la Ligue lui-même a tenté de revendiquer ce coup de frein et a démenti les propos de Draghi en affirmant ‘’avoir parlé avec [lui]“et qu’“aucune extension du pass aux secteurs public et privé n’est prévue’’. Le report d’un décret que Draghi estime décisif dans la lutte contre la Covid en dit long sur le niveau de tension au sein du gouvernement. L’extension du pass sanitaire aux employés du secteur public et des entreprises privées ainsi que des différents secteurs où le pass est déjà obligatoire pour les clients (bars et restaurants, salles de sport et de spectacle…) s’avère particulièrement épineuse sur les plans politique et technique. Une question que le Président du Conseil veut pourtant résoudre d’ici la semaine prochaine. Ainsi, la machine ralentit sans toutefois s’arrêter et devra marquer plusieurs étapes supplémentaires. Mario Draghi veut avancer progressivement mais maintient le cap, c’est pourquoi il veut donner le temps à Salvini de s’éloigner des anti-vaccins tout en prenant lui-même le temps de ‘’construire des solutions’’. Le dialogue avec la Confindustria et les autres partenaires sociaux sera notamment essentiel. Certaines questions pratiques restent en suspens, par exemple, dans les services publics, l’obligation vaudra seulement pour les personnes aux guichets et directement en contact avec le public ou également dans les bureaux ? La réunion gouvernementale devrait avoir lieu la semaine prochaine, mais en période de campagne électorale, les rapports entre les partis sont houleux. Certains voient dans le ralentissement de Draghi une main tendue à Salvini qui irrite le Parti démocrate et les 5 Etoiles. Mais le Palais Chigi est confiant sur le fait que la Ligue finira par se rallier au reste du gouvernement en votant en faveur du pass et s’éloignera ainsi de Giorgia Meloni. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco, « Pour les leaders politiques, la stabilité est un chemin semée d’embûches » : « En apparence, les dirigeants des principaux partis semblent stables et inattaquables ; de Giuseppe Conte qui vient d’arriver à la tête du Mouvement 5 Etoiles, à Matteo Salvini incontesté au sein de la Ligue malgré la concurrence insidieuse avec Giorgia Meloni à droite. Idem pour Enrico Letta, appelé à la suite de Zingaretti à occuper la fonction secrétaire du Parti démocrate. A première vue, les élections partielles prévues début octobre n’auront pas de conséquences majeures sur la direction des forces politiques appuyant le gouvernement Draghi. Et pourtant, un climat sous-jacent de tension, d’incertitude voire de précarité est palpable au sein des partis. Ce climat qui use les chefs politiques va de pair avec la volatilité de l’électorat. La cohésion forcée face à la crise sanitaire donne une apparence de stabilité alors qu’au fond, les partis en pleine transformation peinent à exprimer leur identité. Plusieurs mois de recherche de nouveaux équilibres et d’alliances se profilent et la tension sera sûrement à son comble au moment de l’élection Présidentielle. Si l’on sent quelques crispations entre Giuseppe Conte et Luigi Di Maio au sein du M5S, c’est surtout la montrée de Fratelli d’Italia qui, si elle se confirme, risque bien d’assombrir l’horizon aussi bien de la Ligue que du Parti démocrate. Face à ce risque, la gauche se crispe elle aussi, entre LeU, Pd et anciens communistes. Autant d’équilibres figés mais précaires qui risquent de s’écrouler à l’arrivée d’un nouveau chef de l’Etat, en particulier si elle donne lieu à des élections anticipées. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/09/2021

Article d’Álvaro Peñas : Là où se trouvent les activistes, il y a Soros.

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Article d’Álvaro Peñas.

La pression migratoire exercée depuis la Biélorussie contre la Lettonie, la Lituanie et la Pologne a fait que, pour la première fois depuis la chute du régime communiste, le Parlement polonais a déclaré l’état d’urgence dans la zone frontalière, notamment dans les provinces de Podlachie et de Lublin. Le Parlement polonais a approuvé le 2 septembre 2021 l’état d’urgence par 247 voix contre 168 et a rejeté lundi dernier une motion de l’opposition en vue de sa levée. Le Premier ministre polonais Mateusz Moraviecki n’a pas hésité à blâmer les services publics bélarussiens pour cette vague migratoire et a dénoncé le fait que « chaque jour, à la frontière avec la Biélorussie, nous voyons des centaines de provocations. Rien qu’en août, il y a eu 4 000 tentatives de franchissement illégal de notre frontière.» Selon lui, l’attitude du gouvernement du président Alexandre Loukachenko justifie l’adoption de l’état d’urgence et il a donc demandé le soutien de l’opposition pour faire face à cette crise.

Toutefois, l’opposition polonaise, dont le principal représentant est la Plateforme civique (PO), ne semble pas être pour la défense des frontières nationales. Dans une mise en scène frôlant le ridicule, les députés du PO, Franciszek Sterczewski (détenu sur la photo ici en bas) et Klaudia Jachira, se sont rendus à la frontière pour aider et apporter de la nourriture aux migrants du côté biélorusse et, sous les caméras des photographes, ont affronté les gardes-frontières stupéfaits. Après avoir obtenu l’effet médiatique souhaité, ces gens ont quitté la frontière pour être remplacés par des militants de gauche. Les gardes-frontières ont signalé des dommages à divers points de la clôture frontalière.

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L’une de ces attaques contre la clôture s’est terminée par l’arrestation de 13 gauchistes, soit douze Polonais et un Néerlandais. Un des détenus est l’activiste Bartosz Kramek, président du conseil d’administration de l’Open Dialogue Foundation. Le 23 juin, Kramek a été arrêté et mis à la disposition du tribunal. Suite à la demande de l’accusation de ne pas obtenir la liberté jusqu’au procès, cent « personnalités » dirigées par Lech Walesa ont publié une lettre de soutien à l’activiste dans le journal de gauche Gazette Wyborcza. En ce qui concerne l’Open Dialogue Foundation, malgré le fait que son nom ne laisse pas de place à beaucoup de doutes, cette ONG nie les affirmations des médias polonais la liant à l’Open Society bien que son président, Lyudmetla Kozlovskà, épouse de Kramek, entretienne une amitié personnelle avec George Soros. Sur son site web, l’ONG affirme que ses donateurs privés n’appartiennent pas au réseau du magnat américain, mais reconnaît sa collaboration avec l’Open Society en faveur d’Euromaïdan en Ukraine et juge positivement le travail de Soros. Créée en 2009 et basée à Varsovie et à Bruxelles, l’ODF défend les « droits de l’homme » en Europe de l’Est, sert de conseiller aux organismes supranationaux tels que l’UE et l’ONU, et est particulièrement agressive contre le gouvernement polonais qu’elle accuse d’être dictatorial. Exactement le même « modus operandi » que le réseau de Soros.

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Photo : Lyudmetla Kozlovskà et George Soros

Mais l'« ONG » qui attaque le plus le gouvernement polonais sur la crise à la frontière biélorusse, accusant la Pologne d’accorder un traitement inhumain aux migrants, est un réseau d’organisations de gauche appelé « Abolish Frontex » (Abolir Frontex), en référence à l’agence des frontières de l’UE. Avec une rhétorique similaire à Black Lives Matter, définissant l’Europe comme le pivot du mal, du colonialisme, de l’exploitation et de l’esclavage, Abolish Frontex prône la disparition des frontières et des « papiers pour tous ». Le même objectif est déclaré par l’activiste Kramek dans une récente interview : « Allons-y et jetons symboliquement les barbelés. Nous devons protester activement et résolument. Les frontières ne sont que dans nos têtes. »

Parmi la liste des organisations qui font partie d’Abolish Frontex se trouvent un grand nombre de groupements d’extrême gauche, dont certains sont espagnols, et même « Open Arms », et nous y voyons une ONG - basée en Pologne - bien connue du réseau Soros, la Fundacja Ocalenie (Fondation salvatrice). Créée dans les années 90 pour venir en aide aux réfugiés de la guerre en Tchétchénie, cette fondation a commencé à recevoir un financement de l’Open Society en 2006, avec Piotr Bystrianin, qui a parrainé en 2019 un projet promu par l’UE pour accueillir des familles de réfugiés en Pologne, « Refugees Welcome Poland ». Dès lors, la fondation a élargi son champ d’action et a commencé à travailler avec les groupes LGBT et les partisans de l’avortement, également financés par Soros. Aujourd’hui, avec la crise provoquée par l’arrivée de réfugiés en provenance du Belarus, la fondation a lancé une nouvelle campagne contre le gouvernement polonais dans laquelle elle dénonce son « manque d’humanité » envers les migrants. Une campagne qui, avant tout, est diffusée par les médias internationaux.

Ces actions se sont déjà terminées par une condamnation du gouvernement polonais par les institutions de l’UE, des menaces de retrait de fonds européens et une campagne en faveur des militants des droits de l’homme élevés au rang de « héros ». Nous l’avons vu avec l’avortement et la grève nationale des femmes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Manifestations_de_la_gr%C3%...). Cependant, cette fois, les laquais de Soros ont plus de mal. La Lettonie et la Lituanie ont fermé leurs frontières et de plus en plus de pays soutiennent la position de la Hongrie et de la Pologne, contrairement à 2015. Viktor Orbán écrivait en décembre dernier que le moment était venu de mettre fin au joyeux voyage européen de Soros. Le fait est que la fin de ce voyage semble encore lointaine, mais, pour la première fois, elle pourrait devenir réalité.

Cet article paraît demain dans El Correo de España, notre partenaire de la coopération média européenne.

(https://elcorreodeespana.com/politica/919014210/Donde-est...)

"La paix entre Salvini et Meloni à la Chambre est un pacte pour aller aux élections."

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Italie. Revue de presse.

Le débat politique autour du décret étendant l’obligation de pass sanitaire en Italie fait toujours la une. Ce matin, la presse souligne les contradictions de la Ligue, membre de la majorité gouvernementale, lors du vote à la chambre : après avoir retiré ses 900 amendements au texte pour éviter un vote de confiance, les élus de ce parti ont soutenu les amendements du parti post-fascite Fratelli d’Italia contre l’obligation de pass dans les restaurants. Sans mettre en échec le décret, cet épisode suscite de nombreuses critiques des membres de la coalition gouvernementale.  « Haute tension sur le pass sanitaire » - Salvini : aucune ambiguïté de notre part. Le PD : ces alliés ne sont pas fiables (Corriere della Sera), « Pass sanitaire, Salvini vote contre Draghi » - La Ligue retire ses amendements mais vote avec Fratelli d’Italia. Colère de Letta (La Stampa), « La farce du gouvernement « des meilleurs » » - Salvini vote avec FdI mais Draghi fait semblant de n’avoir rien vu (Fatto Quotidiano).

COULISSES, Corriere della Sera, de M. Guerzoni « Entre tensions et négociations, la réunion gouvernementale sur le pass sanitaire risque d’être reportée » : « Mario Draghi ne reviendra pas en arrière ; il poursuivra l’extension progressive de l’obligation de pass sanitaire. Mais suite à la tempête qui s’est abattue au Parlement et dont la Ligue a été l’acteur principal, le processus ralentit. ‘’C’est la faute de Salvini’’ dénonce un membre du gouvernement, inquiet d’un probable report de la réunion du gouvernement consacrée au pass sanitaire. Il n’est plus certain que la version extensive du pass sanitaire puisse voir le jour d’ici la fin de la semaine, bien que d’autres membres du gouvernement tentent de dédramatiser tout en admettant qu’il reste en effet des problèmes de nature technique à élucider. Les autres partis de la majorité ont même imaginé un hypothétique accord secret entre Mario Draghi et Matteo Salvini pour que la Ligue renonce finalement aux amendements présentés sur le décret pass sanitaire tandis que le Président du Conseil renoncerait en retour à engager la confiance du gouvernement sur le texte, voire renonce à l’obligation vaccinale. Mais le Palais Chigi rejette catégoriquement ces spéculations. Renato Brunetta, ministre en charge de l’administration, prépare le terrain depuis des semaines et le dialogue avec les syndicats est engagé aussi bien dans le secteur public que privé. Pourtant le gouvernement soutient que tout n’est pas prêt et qu’il n’y a encore aucun accord. Mario Draghi reste très secret et certains ministres s’agacent du manque d’informations. Pour la palais Chigi, ce qui compte c’est que Salvini semble revenir sur ses pas mais il a besoin de temps, la moitié de son parti et la majorité de ses électeurs étant opposés à l’extension du pass. Les partisans des mesures sanitaires strictes, comme Roberto Speranza, demandent quant à eux de faire vite. Mario Draghi devra décider aujourd’hui s’il reporte la réunion. Hier, il a suscité la déception de Carlo Bonomi en lui annonçant que le coût des tests ne serait pas pris en charge par l’Etat, hormis pour les personnes fragiles. Reste que 2 millions de travailleurs de plus de 50 ans ne sont pas encore vaccinés. »

COULISSES, La Repubblica, E. Lauria « La paix entre Salvini et Meloni à la Chambre est un pacte pour aller aux élections » : « Hier à la Chambre, M. Salvini et G. Meloni ont signé leur union politique grâce au  « non » au pass sanitaire. Ce n’est pas un hasard si la Ligue a ouvert cette brèche dans la majorité pour se retrouver sur les mêmes barricades de Fratelli d’Italia. Derrière les selfies souriants entre les deux se cachait un accord pour resserrer les rangs dans la perspective d’élections anticipées, que les deux leaders considèrent proches. Le pacte consiste à tenter de soutenir la candidature de Mario Draghi pour la course au Quirinal, pour ensuite arriver à la fin anticipée de la mandature. Tout dépendra aussi des intentions, encore non dévoilées, du président du Conseil. C’est une stratégie sur plusieurs niveaux. 1) réduire les frictions entre les ténors et qui ont caractérisé l’histoire récente [du centre droit] ; 2) ne pas se diviser sur des thématiques telles la lutte contre l’immigration clandestine et l’opposition aux restrictions pour lutter contre le Covid ; 3) trouver chez d’autres partis politiques ce soutien pour tenter de conduire Draghi au Quirinal. Cette idée se heurte au souhait de tous ceux, de tout bord, qui voudraient garder Draghi au Palais Chigi jusqu’à la fin de la mandature ou qu’il soit élu Président de la République sans modifier la date des législatives, qui resterait fixée à 2023. Par ailleurs, Meloni et Salvini savent bien qu’ils ont un problème interne qui s’appelle Forza Italia, dont ses représentants de gouvernement sont des partisans de la pérennité de l’exécutif. Le but de Salvini et Meloni est aussi de se mettre à l’abri des polémiques sur les élections municipales ».

ARTICLE/SONDAGE La Stampa, C. Bertini « Les élections municipales par ville » : « Par une sorte de réflexe naturel identifiant les 5 Etoiles comme alliés du PD, on considère ces élections municipales comme un match entre le centre droit et le centre gauche, comme pendant la période 1993-2013. Du coup, même les sondages reflètent une impression de bipolarisme. Mais à quelques nuances près. Le Consortium Opinio, regroupant l’Instituto Piepoli, EMG et Notosondaggi, nous présente les préférences des électeurs à un mois du rendez-vous électoral. Le centre droit est donné gagnant à Turin avec le candidat Paolo Damilano, crédite de 42 à 46% des intentions de vote. Le centre gauche, lui, est donné gagnant à Naples (G. Manfredi 42-46%, soutenu aussi par le M5S) et à Bologne (M. Lepore, 56-60%, lui aussi soutenu également par les 5 Etoiles). Pour Rome, le paysage est plus incertain. Le candidat de centre droit E. Michetti demeure en tête (29-33%) mais est en perte de vitesse (-2 points), suivi par celui du PD R. Gualtieri (22-26% ; -1 pts), du M5S V. Raggi (19-23% ; +2 points) et celui d’Azione-IV C. Calenda (15-19%). A Milan, le candidat du centre gauche B. Sala (44-48%) devance celui de centre droit L. Bernardo (38-42%). Pour ces deux villes, le comportement des électeurs du M5S sera déterminant puisque leurs candidats, qui se sont présentés seuls, ne sont pas certains de pouvoir passer le premier tour ».

PREMIER PLAN La Repubblica de Rosaria Amato, « Le revenu de citoyenneté pour 3,5 millions d’Italiens et la moitié des pauvres ne le touche pas » : « Mesure qui a débuté en avril 2019, le revenu de citoyenneté est à nouveau au cœur des débats depuis quelques jours suite aux critiques virulentes exprimées par Fratelli d’Italia, la Ligue et Italia Viva de Matteo Salvini. Alors que le président de l’ISTAT (Institut national de statistiques) la qualifie de succès, le dernier rapport annuel de Caritas relève que le revenu n’atteint pas 56% des ayant-droits. Si la qualification de Giorgia Meloni de ‘méthadone de l’Etat’ a fait couler beaucoup d’encres ces derniers jours, cela fait déjà quelques mois que le comité scientifique pour l’évaluation du revenu de citoyenneté travaille à une réforme. Les chiffres s’expliquent, selon Chiara Saraceno, présidente du comité scientifique, par les critères d’accès qui pénalisent les familles nombreuses et les étrangers. L’une des principales critiques exprimées par les détracteurs du revenu est que celui-ci ‘détournerait du travail’. En effet, l’OCDE observe que le nombre de personnes qui le touchent et qui trouvent ensuite un emploi est très bas’. Or, Cristiano Gori, responsable scientifique de l’Alliance contre la pauvreté, estime que cette difficile insertion professionnelle s’explique par la norme selon laquelle ‘ si les entrées du bénéficiaire augmentent de 100 grâce à un emploi, le Revenu baisse de 80’. Exception italienne, Gori souligne que dans les autres pays il est possible, du moins durant les premiers mois, de cumuler les deux. Outre une plus grande promotion des formations des bénéficiaires souvent peu qualifiés, Saraceno remarque enfin qu’une réforme de la mesure risquerait de la fragiliser en baissant les incitations à la consommation. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

07/09/2021

Reportage à Francfort-sur-l'Oder : affiches électorales pour les législatives de 2021.

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Allemagne. Brandebourg. Francfort sur l'Oder.

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Frontière germano-polonaise

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AfD : "Limitation de vitesse pour les interdictions vertes."

Verts : "Il n'y a pas de solution en dehors de l'objectif climatique."

Verts : "Trains, écoles, Internet : un pays qui simplement fonctionne."

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Verts : "Tout simple : même travail, même salaire (homme-femme)."

Post-communistes : "Le courage pour l'Est fait du bien."

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die Basis (parti qui désire que les décisions soient prises à l'échelon démocratique le plus bas possible) : "De nouveau voir les enfants rires."

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Post-communistes : "Notre plus petit local électoral. Le vote par correspondance : maintenant !"

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AfD : "Donnez encore une fois votre voix à l'Allemagne."

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AfD : "L'Allemagne a seulement besoin de l'AfD. Allez voter !"

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Verts : "Santé pour tous, plutôt que profit pour quelques-uns."

die Basis (parti qui désire que les décisions soient prises à l'échelon démocratique le plus bas possible) : "Pour le référendum. Trouver avec les autres la meilleure voie. "

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Sociaux-démocrates : "Mathias Papendieck. Engagé pour la justice."

Les patriotes italiens sont donnés ensemble à 41,4 % !

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Italie. Frères d'Italie donné premier à 21 % et la Ligue deuxième à 20,4 %.

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Giorgia Meloni de Frères d'Italie

 

Frères d'Italie : patriotes

Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Azione : centre-gauche

Italia Viva : centre

"Le risque de ‘’revers’’ pour Salvini et les doutes des ténors."

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Italie. Revue de presse.

PREMIER PLAN, La Repubblica, « Le pass sanitaire est désormais valable 12 mois »  

ARTICLE, La Repubblica, « Draghi étend le pass sanitaire à tous les lieux de travail. La Ligue est de plus en plus divisée » : « Il a rencontré Maurizio Landini (chef de la CGIL, l’un des principaux syndicats italiensndlr) cet après-midi et il verra aussi Matteo Salvini très bientôt. Mario Draghi entend s’attaquer au problème politique et social posé par l’extension du pass sanitaire. Tout d'abord, pour mieux expliquer le décret d'août, auquel s'oppose l'aile No Vax de la Ligue. Deuxièmement, convoquer les partenaires sociaux pour signer un accord. Troisièmement : réfléchir à la possibilité (et l'utilité) d'inclure toute la galaxie des entreprises privées, sans se limiter aux seuls employés de l'administration publique et aux secteurs dans lesquels elle est au contact des usagers (bars, restaurants, gymnases, trains et avions). Le comité de pilotage sur l’extension du pass qui devait se réunir cette semaine sera donc probablement repoussé à la semaine prochaine. Dans le même temps, la question agite au sein de la Ligue, car Matteo Salvini est harcelé par une minorité bruyante qui continue de s'opposer au Pass tandis que d’autres y sont favorables, et on demande à éviter un vote de confiance sur le décret d'août, vote dont même Salvini ne veut pas, mais il risque dans la manœuvre de perdre une dizaine d’élus hostiles au pass, dont Borghi. L'exécutif ne veut pas d'incidents parlementaires, et ne peut pas non plus accepter une nouvelle défaite des accords de la majorité. Les présidents de région et les ministres léghistes sont plutôt favorables à une extension du pass, notamment Giorgetti, qui parle pour la Ligue au sein du gouvernement, alors que le dirigeant du parti, Salvini, a du mal à digérer la mesure. »

ARTICLE, La Repubblica, « Duel sur le revenu de citoyenneté. L'OCDE aussi avertit qu’il faudrait le réduire » : «   Comme souvent lorsque les fanfaronnades de Matteo Salvini menacent de faire voler en éclats la majorité, c'est à Giancarlo Giorgetti (Ligue) de recoller les morceaux. Même au prix de contredire son chef. Une sorte de jeu à deux faces, dont on ne sait pas dans quelle mesure il a été voulu, dans lequel l'un incarne la lutte et l'autre le gouvernement. Sur la suppression du revenu de citoyenneté qui divise la Ligue, on retrouve d’un côté Salvini qui souhaite le supprimer pour mettre fin à un totem des 5 étoiles, alors que Draghi s’est dit favorable à son maintien. De l’autre, Giorgetti, fidèle au premier ministre, a parlé de « transformer le revenu de citoyenneté en travail de citoyenneté ». Soit introduire une part d’heures travaillées en échange du revenu. L’OCDE certifie que l'introduction du revenu "a contribué à réduire le niveau de pauvreté des couches les plus pauvres de la population" italienne et a été efficace pour lutter contre la pandémie - "En 2020, les transferts publics ont limité la baisse du revenu disponible des ménages à 2,6 % en termes réels" - mais pas aussi efficace sur le front de l'emploi : "Le nombre de bénéficiaires ayant effectivement trouvé un emploi est faible". D'où l'appel à le réduire "pour encourager les bénéficiaires à chercher du travail". Le président des M5S à la Chambre, Roberto Fico, rappelle que son parti le défendra. L'ancien Premier ministre, Giuseppe Conte, a parlé d'une "campagne honteuse" et a attaqué : "Je trouve lâche et insensé que des politiciens, avec un statut économique privilégié, demandent d'abroger une mesure de civilisation que tous les autres pays ont". Il a averti que son annulation "serait la rupture d'un pacte de loyauté et d'une logique de soutien et de collaboration", convaincu que Draghi ne le ferait pas et que le soutien au gouvernement ne serait donc pas perdu. Cette irritation est partagée par le PD, selon lequel Salvini dit une chose un jour et une autre le lendemain. "Giorgetti a essayé de concilier l'inconciliable, c'est-à-dire de rendre compatible la position de son chef avec les paroles de Draghi, qui a dit ce que le Parti démocrate dit depuis des mois : le revenu est un instrument partageable qui doit être amélioré ».

COULISSES, Il Messaggero, E. Pucci « Le risque de ‘’revers’’ pour Salvini et les doutes des ténors » : « Malgré les tensions sur les normes en cours de discussion, allant de l'extension du pass sanitaire (avec le ministre Giorgetti (Ligue) et les présidents des régions qui y sont favorables) aux attaques sur la réforme des retraites, sans oublier l'immigration et le revenu de citoyenneté, la priorité de Salvini est de resserrer les rangs du parti en vue des élections municipales des 3 et 4 octobre. Car si le court-circuit avec les présidents des régions a été réparé grâce à un discours plus mesuré sur le pass sanitaire et de négociations sur les amendements avec l’exécutif, restent toutefois les craintes d’un revers électoral. Dans les grandes villes, on mise juste sur une victoire à Turin avec un possible exploit à Novara et peut-être à Varese. Tout est bien plus difficile pour Rome, Bologne, Milan et les autres villes importantes. D’où la pression des ténors pour miser sur l’unité des voix du parti afin d’éviter que Fratelli d’Italia fasse un meilleur score, dépassant la Ligue. Voire éviter une érosion de voix pouvant même provoquer une crise. Les critiques internes à l’encontre de Salvini sont pourtant réelles, même si son leadership n’est pas remis en question. Ceux qui misent sur Fedriga ou Zaia comme alternative reconnaissent que ces derniers, ainsi que Giorgetti, n’oseraient pas défier le leader en vue des élections législatives. Toutefois, les léguistes mécontents demandent à Salvini de partager la ligne politique avec les autres barons, de donner plus d’autonomie à ceux qui l’entourent et exigent plus de clarté sur la stratégie à suivre. Par ailleurs, la majorité de la Ligue ne suit pas les positions extrémistes de ceux qui ont manifesté avec les no vax. ‘’Cela a été une erreur, même le Chef de l’Etat nous a critiqués’’, déplore un représentant qui suit la ligne de Draghi ».  

ANALYSE, La Repubblica, « Salvini & Bettini : l'idée de porter Draghi au Quirinal pour aller directement au vote ensuite » : « Une certitude semble claire dans les spéculations sur la course au Quirinal : si Mario Draghi n'était pas Premier ministre, il n'y aurait aucun autre nom crédible en lice pour succéder à Sergio Mattarella. Le seul obstacle à son ascension est que, dès le lendemain de l'élection, la législature serait effectivement terminée. Les engagements de Draghi envers l'Europe vivent de sa crédibilité internationale. Les entreprises réunies à Cernobbio, en sa froide absence, lui demandent de rester là où il est. Il y a un monde en dehors de l'Italie, et pas seulement en Italie, qui croit que les prochaines années - celles qui sont cruciales pour les investissements et la mise en œuvre du plan national de relance et – ont besoin de son leadership.  Matteo Salvini le souhaite pourtant au Quirinal, de même que Goffredo Bettini, éminence grise du PD et démocrate le plus proche du président du M5S, Giuseppe Conte, avec qui il discute et à qui il semble souhaiter un retour prochain au Palais Chigi avec l'aide du PD. Pour eux, Draghi est la ressource parfaite à envoyer au Quirinal, pour aller au vote tout de suite après. Si le leader de la Ligue italienne parvient à prendre le dessus sur les listes de Giorgia Meloni lors des élections municipales, il pourrait vouloir profiter de la loi électorale actuelle et des accords avec Forza Italia pour devenir la première force. Bettini pense de son côté que c’est le moment pour remettre Conte en selle au palais Chigi, craignant que sa popularité ne se dégonfle et ne disparaisse d'ici 2023. Les intérêts convergents du leader de la Ligue et du gourou PD de Conte sont donc presque considérés comme acquis. Ensuite il y a les aléas, qui peuvent tout faire éclater, comme on le voit souvent dans la politique italienne :  difficile de croire qu'il existe des députés et des sénateurs prêts à rejeter un nom comme celui de Draghi pour la présidence, mais les dernières élections des Présidents de la République, où des noms qui étaient certains d'être rejetés jusqu'à cinq minutes avant, nous ont appris que rien n'est impossible. » 

TRIBUNE, Il Messaggero, de Giancarlo Giorgetti (Ligue), ministre du développement économique, “La force des entreprises pour relancer le pays” : “Les scénarios concernant la croissance du PIB sont rassurants et absolument inédits. La pandémie a complètement chamboulé l’équilibre habituel de l’offre et de la demande, nous contraignant à nous poser davantage la question de l’offre alors qu’auparavant nous nous focalisions sur celle de la demande. A ce jour, le défaut de production, surtout dans le secteur tertiaire, et l’inefficacité administrative de l’Etat restent un héritage structurel que l’on ne peut ignorer. Le plus grave c’est que, durant toutes ces années, nous n’avons jamais décidé d’affronter tous ensemble la question et de faire d’un taux de croissance acceptable une priorité absolue. A la base des problèmes de notre pays il y a, certes, le faible taux de natalité et le vieillissement de la population. Une population plus âgée et donc plus réfractaire au changement, à l’innovation, à la prise de risque. Il y a évidemment un impact négatif aussi sur les finances publiques. Mais il y a aussi les effets de la mondialisation, de la concurrence souvent déloyale des pays dits ‘’émergents’’, des contraintes imposées au niveau européen sur les finances publics. Mais, en Italie le problème repose également sur l’incapacité de la classe dirigeante à évaluer et anticiper les impacts de ces facteurs. En Italie il y a malheureusement un préjugé négatif diffus vis-à-vis des entrepreneurs alors qu’il faudrait souvent louer leur courage voire leur héroïsme, or tout cela leur rend la tâche d’entreprendre encore plus difficile. Au ministère du développement économique, sous sommes convaincus que le système entrepreneurial est le pilier autour duquel construire les stratégies pour la croissance et la compétitivité. Nos initiatives iront dans ce sens. Notre ministère doit permettre aux entreprises de naître, pas les aider à mourir. Il y aura une profonde réforme du ministère qui accueillera désormais un organe dédié aux études et à l’analyse afin d’identifier les priorités. Ensuite, la refonte du système des primes et des bonus dans lequel il est devenu très difficile de se repérer, avec une attention particulière pour les PME et pour les jeunes entrepreneurs. De façon général nous nous trouvons dans une phase de transition très délicate qui pourrait causer de graves dommages y compris sur le plan géopolitique et international. Tout projet ou intervention dans le cadre du Plan de relance doit être précédé d’une attentive évaluation de l’impact potentiel sur le système productif national. Il faut notamment éviter de financer des projets que ne bénéficieront finalement qu’à des entreprises étrangères ou accélérer la crise du secteur secondaire. L’UE devrait quant à elle être attentive aux risques que peuvent comporter des transitions trop rapides pour les équilibres globaux. Je me demande notamment si quelqu’un se pose la question de l’impact d’un abandon précipité du gaz naturel comme source d’énergie en termes de déstabilisation de pays comme la Russie ou les pays arabes dont pourrait profiter les terroristes islamiques. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Hongrie : 91 % favorables au maintien de la barrière frontalière contre la migration illégale.

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Hongrie. Pensez-vous que le gouvernement hongrois doive maintenir la barrière frontalière contre la migration illégale ?

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80,8% - Oui

10,2% - Oui, mais avec des réserves

6,2% - Non

2,8% - Ne sais pas

06/09/2021

Allemagne : les sociaux-démocrates sont donnés largement premiers.

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Allemagne. Sondage en vue des élections législatives du 26 septembre 2021 : les sociaux-démocrates du SPD sont donnés largement premiers.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiennes / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

écologistes

Électeurs libres

Sonstige : autres

Matteo Salvini : "Le nucléaire est une énergie bien plus propre et moins dangereuse par rapport à d’autres."

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Italie. Revue de presse.

Le débat politique autour de l’obligation vaccinale, et notamment l’appel du Président de la République à se faire vacciner et condamnant les menaces proférées par des no-vax, fait les gros titres de la presse italienne : « Voici le pass sanitaire étendu » - D’ici un mois, le certificat sera nécessaire pour les travailleurs. Mattarella : celui qui ne se vaccine pas limite la liberté des autres (Corriere della Sera), « Mattarella, une attaque contre les no vax » - Le Chef de l’Etat demande des sanctions sévères suite aux violences. (La Repubblica), « Pass sanitaire à l’école : des contrôles en deux clics » (Sole 24 Ore), « L’électrochoc du Quirinal : ceux qui ne se vaccinent pas ne doivent pas invoquer la liberté » (Il Messaggero).

La réforme du revenu de citoyenneté est citée dans les pages intérieures et fait la Une du quotidien La Stampa : «  Voici comment sera modifié le revenu de citoyenneté » - Bras-de-fer sur les allocations. Meloni : c’est de la méthadone ; Conte : il s’agit d’une mesure de civilisation. (La Stampa).

Le débat autour du nucléaire de nouvelle génération afin d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre est encore très présent ce lundi, après avoir alimenté la presse ce week-end à la suite des propos du ministre pour la transition écologique R. Cingolani qui s’est dit favorable à une réflexion « sans tabou », et les critiques vives du M5S, dans un pays qui a rejeté le recours au nucléaire par deux référendum  : « Conte : Nous disons non au nucléaire » (Fatto Quotidiano), « Nucléaire vert, la Ligue défend Cingolani » (La Repubblica).

ARTICLE/ La Repubblica de C. Vecchio, « Le soutien apporté à Draghi sur l’obligation vaccinale. Le chef de l’Etat n’a jamais été aussi ferme » : « Trois jours après l’annonce par Mario Draghi sur la possibilité de mettre en plae en Italie une obligation vaccinale, Mattarella, à l’occasion du 660ème anniversaire de l’Université de Pavie, a rappelé l’importance de la vaccination pour éviter de se retrouver dans le même scénario que l’an dernier, avec un hiver marqué par de lourdes restrictions. Le lancement de l’année universitaire a également été l’occasion pour le chef de l’Etat de souligner le rôle de la recherche scientifique pour répondre aux accusations d’atteinte à la liberté que professent les No Vax. ‘La liberté n’est pas le droit de contaminer les autres’ avait-il dit il y a désormais un an, en juillet 2020, lors de la cérémonie du Ventaglio. Le ton utilisé, mais surtout la possibilité d’une obligation vaccinale à venir, semblent faire de cette énième invitation du président de la République à se faire vacciner l’occasion d’exprimer son soutien aux orientations annoncées par Mario Draghi lors de la conférence de presse du jeudi 2 septembre. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue « ‘’Sur le nucléaire, je suis d’accord avec Cingolani. Et je suis favorable au pass sanitaire pour les travailleurs du secteur public’’ » : « ’’Le nucléaire est une énergie bien plus propre et moins dangereuse par rapport à d’autres’’. Matteo Salvini n’a pas de doutes sur ce point et prend le parti du ministre de la transition écologique Roberto Cingolani. ‘’Si quelqu’un s’oppose à l’idée de réfléchir à [d’autres solutions], il a l’esprit fermé. Hydrogène vert, bleu et énergie propre, pourquoi pas ? Je soutiens totalement l’idée du ministre Cingolani’’. ‘’Je n’ai pas pu rencontrer la ministre de l’Intérieur Lamorgese à Cernobbio, hélas. La rencontre ne se tiendra pas ici mais elle aura bientôt lieu. Si au lieu de 5 000 réfugiés, il en arrive 40 000, cela devient un double problème. Car ils arrivent tous des continents africain et asiatique, où la vaccination n’a atteint que 3% de la population. En 2019 nous étions en pleine crise libyenne. Maintenant il y a celle qui nous vient de Tunisie, certes, mais le Bangladesh est le deuxième pays par arrivées. Et il y a beaucoup d’Egyptiens qui arrivent car nous n’avons plus de relations avec le gouvernement du Caire. Il y a clairement un problème. Avant, en Libye, il y avait nous. Maintenant il y a les Turcs et les Russes. C’est un problème géopolitique, il ne s’agit pas de s’activer à Lampedusa. On doit le faire à Tunis, à Tripoli, hors des frontières’’. ‘’La rencontre à Cernobbio avec Giorgia Meloni s’est très bien passée. Nous gouvernerons ensemble. Qui de nous deux sera candidat pour le Palais Chigi ? Ce sont les Italiens qui en décideront. Celui qui prend le plus de voix prend la direction [de la coalition]. C’est la démocratie. Les élections anticipées ? Tout dépend de Draghi et s’il voudra ou pas revêtir le rôle de Président de la République. Un autre gouvernement s’il devient président ? Ce serait compliqué : quatre exécutifs en quatre ans. C’est Draghi qui décidera quoi faire à l’avenir et nous, nous soutiendrons sa décision. Au Parlement, s’il devait y avoir de nouvelles lois proposées, telles que celle sur le droit du sol, la loi Zan contre la transhomophobie ou l’obligation vaccinale, que nous ne voulons pas, nous voterons sans que cela mette en danger la survie du gouvernement. Le vote contre le pass sanitaire en commission affaires sociales ? La Ligue fait ce que son dirigeant décide. Cette décision a permis l’adoption de dix amendements allant des tests à certaines exemptions. Donc, notre travail au Parlement est utile. Le pass sanitaire obligatoire ? Pour ceux qui sont au contact avec le public, le pass sanitaire peut représenter une hypothèse. On en reparlera dans le cadre du comité de pilotage gouvernemental.»

ENTRETIEN, Libero, de Giogia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « Droite ou gauche ? Arrêtons les combines » : « ‘’Je suis optimiste au sujet des élections municipales : le centre-droit se présente partout uni malgré nos différences sur le gouvernement. La gauche, en revanche, qui est ensemble au Parlement par simple intérêt, se présente divisée dans les villes. Fratelli d’Italia est dans l’opposition car nous n’avons pas de plan B au-delà de celui prévoyant l’unité du centre-droit et j’espère que cela vaut aussi pour les autres alliés. En tout cas, pour renforcer la coalition, je suis prête à créer une coordination parlementaire commune. Il faut travailler pour aller vers un bipolarisme : d’un côté la droite, de l’autre la gauche. Le centre signifie trop souvent un jeu de combines. Je suis favorable à deux coalitions, chacune avec des nuances à son intérieur. Les particularités finissent par devenir une valeur commune. Quelles possibilités a Berlusconi de se faire élire au Quirinal ? Pas beaucoup. Mais le centre droit doit commencer dès maintenant à travailler pour identifier un candidat commun, en mesure de remporter des voix également du camp adverse. Je reproche au gouvernement Draghi une absence de rupture avec celui de Conte, notamment sur les entreprises et l’immigration. J’avais conseillé à Draghi de ne pas faire l’erreur de ne pas mettre le pays en sécurité. Ecoles, transports, bureaux : rien n’a été fait. Il n’y a que le dieu vaccin et la dictature du pass sanitaire. C’est une erreur en termes d’efficacité. Les vaccins sont utiles mais ils servent surtout à certaines catégories exposées, notamment les personnes âgées. Les vaccins, à eux seuls, ne freinent pas l’épidémie. Si Draghi dit que le pass sanitaire te rend libre et si le ministre de l’Education Bianchi dit que si on est vacciné, on peut rester en classe sans masque, on pousse alors les gens à des comportements erronés juste pour faire de la propagande pour la campagne vaccinale’’ »

ARTICLE/ SONDAGES : Corriere della sera, de Caludio Bozza, « Le centre-gauche en tête à Milan, Naples et Bologne. Rome reste la grande inconnue» : « À quelques semaines des élections municipales, les premiers sondages commencent à dessiner les probables scénarios. Concernant Milan, Naples et Bologne, la victoire du centre-gauche parait certaine. Dans la capitale de la Lombardie, six ans après l’Expo, la gratitude envers Sala est encore forte. À Naples, Manfredi gagnerait sûrement au second tour à moins qu’il ne s’impose dès le premier tour selon les prévisions de l’Institut « Noto ». À Bologne, la victoire de Lepore semble assurée. Mais c’est à Rome, où se sont présentés 22 candidats, que les prévisions restent les plus difficiles à établir. Michetti perd des voix passant de 40% à 30% dans les sondages alors que Raggi et Calenda remontent. Les prévisions de Noto imaginent un second tour où s’affronteraient le démocrate Gualtieri et Michetti et où les voix des électeurs 5 Etoiles seront décisives. Fabrizio Masia – de l’Institut « Emg Different » –estime que nationalement, le centre-droit aurait un large avantage. À Turin, où l’alliance Pd-M5S semble brisée, c’est le centre-droit de Damilano qui est favori. Ces élections seront l’occasion de mesurer la réalité du consensus recueilli par Fratelli d’Italia que proclament les sondages. Quant à la Ligue, qui baisse après le bon score des européennes, les résultats dans le Sud seront un élément-clef. Enfin, ‘le succès ou pas de l’alliance entre le Pd et le M5S aura des répercussions sur la solidité de Draghi et nous assisterons à la formation de blocs pour le Quirinal’ d’après Fabrizio Masia. Nicola Pieno s’accorde avec Noto par rapport aux prévisions pour Milan ainsi que pour Rome. Dans la capitale, les prévisions pourraient être complètement déjouées : ‘la visite d’un tel ou un fait divers dans tel ou tel quartier peuvent déplacer des milliers de voix’ estime Pieno ».

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso : « Di Maio, en mission au Qatar : ‘’L’ambassade de Kaboul sera transférée à Doha’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/09/2021

Iván Espinosa de los Monteros a pris part à l’Académie politique de Chega!

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Portugal et Espagne. Le chef de file des élus de Vox à la Chambre des députés (Espagne) Iván Espinosa de los Monteros a pris part à l’Académie politique de Chega! (Portugal). 

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Iván Espinosa de los Monteros et le dirigeant de Chega! André Ventura.

Matteo Salvini de la Ligue et Giorgia Meloni de Frères d'Italie au bord du lac de Côme.

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Italie. Les dirigeants des deux premiers partis du pays dans les sondages, Matteo Salvini de la Ligue et Giorgia Meloni de Frères d'Italie, au bord du lac de Côme.

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Article de Challenges : Copenhague assume son modèle anti-immigrés.

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Danemark. Copenhague assume son modèle anti-immigrés :

https://www.challenges.fr/monde/europe/copenhague-assume-...

Björn Höcke prendra la parole lors du rassemblement de PEGIDA, le 13 septembre 2021.

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Allemagne. Le lundi 13 septembre 2021, le nationaliste Björn Höcke de l'AfD prendra la parole lors du rassemblement de PEGIDA à Dresde en Saxe.

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"Ensemble pour l'Allemagne"

04/09/2021

Les Démocrates suédois donnés premiers du pays à 23,3 %.

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Suède. Les Démocrates suédois sont donnés premiers du pays à 23,3 % au sein d’un sondage Sentio.

03/09/2021

"Les nouvelles affiches électorales des Verts sont là !"

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Allemagne. Bavière.

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"Les nouvelles affiches électorales des Verts sont-là"

Giorgia Meloni : "Une armée européenne est inutile sans une politique étrangère commune."

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Italie. Revue de presse.

La conférence de presse du Président du Conseil, confirmant son intention d’étendre l’obligation de présentation du pass sanitaire obligatoire, voire l’obligation de vaccination pour tous, fait les gros titres des quotidiens italiens. La position du leader léguiste M. Salvini contre l’obligation de pass sanitaire, alors que son parti fait aussi partie de la majorité gouvernementale, est encore largement commentée : « L’accélération de Draghi sur les vaccins » - Le Président du Conseil annonce que le pass sanitaire sera étendu à d’autres secteurs. La Ligue proteste : nous ne sommes pas d’accord (Corriere della Sera), « Oui au vaccin obligatoire » - Le Président du Conseil prêt à prévoir l’immunisation pour tous après l’avis favorable de l’EMA et de l’association italienne AIFA. Extension du pass sanitaire et troisième dose. Le PD se félicite, Conte reste silencieux, la Ligue déplore : le vaccin n’est obligatoire nulle part en Europe  (La Repubblica), « Draghi : oui à l’obligation vaccinale » - Le gouvernement accélère sur les vaccins, la troisième dose et le pass sanitaire malgré la rupture de la Ligue (La Stampa), « Le pass sanitaire obligatoire pour travailler » - Le certificat sanitaire sera étendu aux fonctionnaires puis aux salariés du privé (Il Messaggero), « Le pass sanitaire obligatoire » - Draghi s’en prend aux rebelles no vax (Il Giornale).

La rencontre entre le Président du Conseil Mario Draghi et le Président de la République Emmanuel Macron hier soir à Marseille est largement citée dans les pages intérieures, les journaux télévisés et dans les Unes de certains quotidiens. Dans l’ensemble, les observateurs soulignent « la relation privilégiée » (Corriere) entre les deux dirigeants ainsi qu’un « axe franco-italien » (Sole, Messaggero) sur l’avenir de l’Europe et la gestion de la crise afghane : « Aides aux réfugiés et défense européenne, un pacte entre l’Italie et la France » (Il Messaggero), « Le Président du Conseil chez Macron : même ligne pour les deux sur l’Afghanistan » (La Stampa).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Sarzanini, « Le pass sanitaire pour les travailleurs sera d’abord mis en place dans les restaurants et les salles de sport, ce sera ensuite au tour de l’administration et des services publics » : « Un groupe dédié au sein gouvernement devra évaluer à quels secteurs et quand étendre le pass sanitaire obligatoire aux différentes professions. On pense dans un premier temps le rendre obligatoire pour les employés des lieux clos où le pass est déjà obligatoire pour les clients, tels que les restaurants (serveurs, cuisiniers, gérants…), les salles de sport et de spectacles mais aussi les transports interrégionaux. L’obligation serait ensuite étendue, en deux temps, aux employés de l’administration et des services publics, puis des entreprises privées. Si le parcours semble déjà tracé, restent à définir les modalités et les dates d’entrée en vigueur, en accord notamment avec les partenaires sociaux. Le gouvernement voudrait aboutir à une première ébauche du texte dès la mi-septembre, à partir de laquelle les discussions seront engagées avec les parties. Concernant le secteur public, le ministre de la Santé et le ministre chargé de l’administration sont ouvertement favorables à cette obligation directement liée au retour en présentiel des employés. Les discussions avec les syndicats sont en cours. Dans le privé, de nombreuses entreprises avaient installée des pôles de vaccination sur leur site ou tout du moins facilité la vaccination de leur personnel. Tous les partis, à l’exception de la Ligue, y sont favorables, mais les rapports entre les syndicats est plus compliqué. Pour l’instant l’obligation ne vaut que pour les restaurants et cafétérias d’entreprises. »

COULISSES, Corriere della sera de M. Guerzoni, « Le signal clair du Président du Conseil sur la ‘direction à prendre’ » : « Lors de la conférence de presse de hier soir, Mario Draghi a annoncé les mesures à venir concernant la gestion de l’épidémie et des campagnes vaccinales. C’est notamment à la suite du vote de la Ligue (en commission affaires sociales) contre le pass sanitaire que le premier ministre s’est exprimé. Les prochaines mesures devraient prévoir l’extension du pass sanitaire pour les membres de l’administration publique ainsi que dans le secteur privé pour aller dans la direction d’une obligation vaccinale. Le Président du Conseil a également parlé de troisième dose pour les personnes les plus fragiles. La conférence de presse a également été l’occasion pour Draghi de condamner ’la violence odieuse et lâche ’ exprimée dans les milieux No vax et de s’adresser à Matteo Salvini. ‘La Ligue est une et elle a à sa tête un seul leader qui est Salvini’ a-t-il répondu lorsqu’on lui on a demandé s’il préférait la ligue d’opposition ou celle de gouvernement. S’il s’agit d’une légitimation flatteuse, c’est également une certaine responsabilité que Mario Draghi confie à Salvini. Le premier ministre estime, en effet, qu’aucun leader de sa majorité n’a intérêt à ‘se faire harakiri’. Si beaucoup espèrent ou craignent que le gouvernement tombe en février, lors de l’élection du nouveau chef de l’Etat, Draghi s’est montré confiant : ‘Je n’aperçois pas la fin de cette majorité’ a-t-il affirmé. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Gouvernement et partis, deux plans différents » : «Le gouvernement va de l’avant avec son agenda et les partis font leur métier, c’est-à-dire qu’ils ont leurs exigences à l’égard des électeurs : ils se disputent, ils cherchent de la visibilité, ils défendent leurs points de vue. Le Président du Conseil a été plutôt clair dans la distinction des deux domaines, à condition que les querelles n’entravent pas l’action du gouvernement. Du coup, la polémique sur le pass sanitaire (après le vote de la Ligue en commission contre son obligation) a été rapidement classée. Salvini voulait par ailleurs se limiter à adresser un message à cette zone grise de l’électorat de la Ligue et de Fratelli D’Italia qui se trouve à mi-chemin entre les no-vax et les no-green pass. Il sait bien qu’il ne peut pas entraver le chemin du gouvernement. C’est donc la solution de la « régie » qui s’étoffe : une caisse de compensation des différentes tensions politiques, conçue pour donner aux partis l’idée ou l’illusion de pouvoir avoir un rôle majeur par rapport à leur poids réel dans la stratégie générale du gouvernement. Draghi a évoqué cette possibilité car il sait bien que les partis ne s’y opposeront pas. Il l’a fait en définissant toutefois le cadre à l’intérieur duquel devra se faire le débat dans les prochains mois. Le pass sanitaire ne se discute pas. Même chose pour ce qui concerne la ministre de l’Intérieur Lamorgese, qui a été défendue sans ambiguïté. Ce qui veut dire que sur les problèmes d’immigration aucune rupture ne sera admise. Elle sera abordée dans cette caisse de compensation et Salvini pourra à cette occasion avancer ses requêtes. Il obtiendra sans doute quelque-chose, mais par la voie politique d’une médiation qui relèvera exclusivement du Président du Conseil. La même chose concernera les passages parlementaires sur la réforme de la justice Cartabia où c’est le parti de G. Conte, le M5S, qui fait valoir ses doutes. Bref, ce gouvernement apparait de moins en moins « technique » et de plus en plus inspiré par une vision politique. Les partis sont ainsi traités avec respect et Draghi ne donne pas l’impression de se laisser éclabousser par ces querelles. Des querelles destinées à s’estomper après les élections locales d’octobre mais qui reprendront en vue du règlement de compte pour le Quirinal. Une querelle que Draghi désamorcera à tout prix. C’est une situation destinée à favoriser, voire à rendre inévitable, la réélection de Mattarella.»

Corriere della Sera, de Stefano Montefiori, “Entente entre Draghi et Macron, “Il est juste d’accueillir les réfugiés de Kaboul ».

La Stampa, de Alessandro Barbera, « Draghi s'en prend à l'UE à propos des réfugiés "Mais comment ne pas les accueillir ?". » 

ENTRETIEN, La Stampa, de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « Une armée européenne est inutile sans une politique étrangère commune » : « ‘’Le vrai problème n’est pas l’armée européenne, c’est plutôt son intérêt sans une politique étrangère commune. Si l’Europe en avait une, elle aurait réfléchi depuis longtemps aux conséquences d’un séisme géopolitique comme le retrait de l’Afghanistan. Au lieu de cela, je n'entends parler que des réfugiés, ce qui est une question importante, mais pas la seule. Le modèle réalisable est une Europe confédérale, pas un super-État mais une Europe qui fait peu de choses importantes mais qui les fait bien. La politique étrangère, par exemple. Il semble que si vous n'êtes pas fédéraliste, vous devez être anti-européen. Tout comme le Parti conservateur européen dont je suis à la tête, je suis pour la troisième voie. L'Europe des patries n'est pas une hérésie, De Gaulle y croyait déjà. Je ne suis pas favorable au dialogue avec les fondamentalistes, mais l'Europe l'est souvent. Les talibans sont des fondamentalistes, mais de nombreux pays le sont aussi, à commencer par certaines monarchies du Golfe, sur lesquelles l'UE ferme les yeux. ll n'y a pas eu de politique européenne de la santé, il n'y a pas eu de gestion coordonnée des contaminations et des décès, et il n'y a pas eu de plan commun de lutte contre la pandémie, ce que j'ai demandé au Premier ministre de l'époque, M. Conte, dans les premiers jours du confinement. Sans parler des retards sur les vaccins. L’obligation vaccinale ? Je crois que Salvini a raison de défendre une position raisonnable qu'il partage avec nous et qui est partagée par la majorité des pays européens. J'ai tout de suite été favorable au Pass sanitaire tel qu'il a été imaginé en Europe et tel qu'il est utilisé partout sauf en Italie et en France. Le refus des pays de Visegrad à la redistribution des réfugiés afghans ? La question n’est pas que les pays de Visegrad s'y opposent, mais le fait que la France et l'Allemagne sont les premières à boycotter la redistribution de nos migrants. La lecture européenne est hypocrite. La Hongrie et la Pologne refusent d'accueillir nos migrants illégaux en tant que réfugiés, et elles ont raison de le faire, notamment parce qu'elles contrôlent leurs frontières et accueillent déjà ceux qui fuient la guerre, comme c'est le cas de nombreux Ukrainiens en Pologne. Je ne suis pas convaincue par l'idée d'accueillir des millions de personnes qui pensent pouvoir vivre mieux en Europe’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Atatürk aurait voté AfD."

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Allemagne. Berlin. Un candidat de l'AfD fait campagne pour les législatives en se référant à Atatürk et en utilisant la phrase « Atatürk aurait voté AfD. »

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