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05/10/2021

L'Institut pour la politique d’État est désormais classifié en tant que "groupement garanti d’extrême-droite".

Allemagne. Le think tank de la Nouvelle Droite de Götz Kubitschek, Institut für Staatspolitik (IfS - Institut pour la politique d’État), situé à Schnellroda, est désormais classifié en tant que « groupement garanti d’extrême-droite » par l’Office de protection de la Constitution de Saxe-Anhalt qui le considère comme ayant un vision « raciste et biologiste », ce qui va à l’encontre de l’ordre fondamental démocratique libéral.

En 2020, l’IfS avait été classifié en tant que « cas suspect ».

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Götz Kubitschek est proche de la figure de proue de l'aile nationaliste de l'AfD Björn Höcke.

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Götz Kubitschek

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/06/15/les...)

(https://www.breizh-info.com/2020/09/28/151142/gotz-kubits...)

"Les résultats du premier tour des élections municipales, largement favorables notamment aux partis de centre gauche pour les grandes villes et marqués par une faible participation."

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Italie. Revue de presse.

Les résultats du premier tour des élections municipales, largement favorables notamment aux partis de centre gauche pour les grandes villes et marqués par une faible participation, font la Une de la presse italienne. Dans l’ensemble, les observateurs relèvent la chute des partis populistes (Ligue et M5S) qui avaient remporté les dernières élections législatives, et le renforcement conséquent du gouvernement de Mario Draghi « Les villes récompensent le centre gauche » - Milan, Bologne et Naples remportées par le centre gauche dès le premier tour. Rome et Turin auront un second tour. Salvini déplore les querelles au sein du centre droit (Corriere della Sera), « La chute des souverainistes » - Le M5S enregistre son record négatif le plus bas. Les candidats de la Ligue et de FdI battus à Milan et Naples. Le taux de participation s’écroule, seul un électeur sur deux a voté (La Repubblica), « L’échec des souverainistes et la revanche du PD » - Les démocrates s’emparent dès le premier tour de Milan, Bologne et Naples. Letta : « Draghi est maintenant plus fort. » Salvini fait son autocritique : « les candidats ont été choisis trop tard » (La Stampa), « Municipales : le centre gauche s’impose, le M5S s’écroule et le centre droit n’obtient que la région Calabre » (Sole 24 Ore), « Rome : ce sera un duel Michetti-Gualtieri » - Les candidats de FdI et du PD ne sont séparés que de quelques points (Il Messaggero), « Quand ils sont unis, le PD et le M5S gagnent » - Les partis de droite réunis essuient une défaite (Fatto Quotidiano).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Caccia, « Le centre-gauche l’emporte à Milan, Naples et Bologne ; à Rome, Michetti arrive en tête » : « L’abstentionnisme est sans aucun doute le grand gagnant de ces élections : seuls 54,7% des citoyens se sont rendus aux urnes, un taux historiquement bas. A Rome ou à Milan la participation n’atteint même pas les 50%. Le centre-gauche l’emporte largement. Beppe Sala à Milan a obtenu un résultat historique, reconfirmé pour un second mandat avec 57,7% des voix, alors que le candidat de la Ligue n’a fait que 10,9%. Matteo Lepore l’emporte à Bologne avec plus de 62% et Gaetano Manfredi à Naples (63,2%). Les trois candidats du centre-gauche ont été élus dès le premier tour. Le dialogue entre PD et M5S a été décisif dans ces deux dernières villes. A Rome et à Turin, où les routes des deux forces politiques se sont séparées, c’est le M5S qui a perdu. Enrico Michetti (centre-droit, 30,4%) s’opposera à Roberto Gualtieri (centre-gauche, 27%) à Rome au second tour, Stefano Lo Russo (centre-droit, 43,7%) contre Paolo Damilano (centre-gauche, 38,9%) à Turin. Le centre-droit se console seulement en Calabre avec la victoire du candidat de Forza Italia Roberto Occhiuto (54,4%). »

COMMENTAIRE, La Repubblica, de Maurizio Molinari, « La géographie du réformisme » : « Le vote de plus de 12 millions d'Italiens aux élections locales récompense les modérés et punit ce qu’il reste des souverainistes-populistes, dessinant un pays qui, surtout dans les grandes zones urbaines, reflète l'approche pragmatique du gouvernement qui s'impose après la pandémie. Le succès des modérés a surtout les couleurs du centre-gauche car c'est le PD d'Enrico Letta qui a présenté des candidats capables d'être inclusifs et ouverts au changement, incarnant la saison de la relance après la pandémie. À Bologne, Naples et Milan, la nette victoire du premier tour est le résultat de ce choix et offre au centre-gauche autant de nouveaux éléments sur lesquels s'appuyer dans les mois à venir : Lepore représente un modèle de large coalition, Manfredi interprète le désir de rédemption de la mauvaise gouvernance et Sala incarne la volonté de faire de l'environnement une priorité. Mais attention car ce n'est pas tout : la vague modérée explique aussi à Turin un second tour entre deux candidats - Lo Russo de centre-gauche et Damilano de centre-droit - capables de se disputer n'importe quel morceau de la ville, ainsi qu'à Rome l'affirmation de Gualtieri et aussi le bon résultat de Carlo Calenda. Sans compter en Calabre le succès d'un centre-droit désigné par Forza Italia. Le perdant, en revanche, est ce qui reste de la formation populiste-souverainiste qui, il y a cinq ans, a gagné Rome et Turin avec le M5S, et il y a trois ans, a remporté massivement les élections générales, donnant naissance au gouvernement vert-jaune. Le M5S est sévèrement battu presque partout car sa recette de décroissance heureuse a appauvri les villes qu'il a gouvernées, dégradant la qualité de vie des citoyens, à commencer par les banlieues qu'il voulait récompenser. Et le centre-droit avec sa traction souverainiste, mené par le tandem Salvini-Meloni, a été humilié à Milan - un bastion historique dans le Nord - qui doit maintenant faire face à un délicat second tour à Rome dans un cadre de résultats, à partir de Naples, si faibles qu'ils décrivent la désertion d'une grande partie de son électorat traditionnel. A y regarder de plus près, la seule vraie surprise du centre-droit est Damilano à Turin, candidat choisi par Giorgetti et interprète d'une version modérée du centre-droit qui est l'exact opposé de ceux qui, dans la Ligue comme dans Fratelli d'Italia, luttent contre le Passeport Vert, flirtent avec le No Vax, rêvent d'une renaissance ethnico-nationale, entravent l'intégration des migrants et comptent dans leurs rangs des individus qui font référence au pire de notre histoire nationale. S'il est vrai que la politique vient du territoire, il ne fait aucun doute que dans l'Italie qui a souffert de la pandémie, ce qui prévaut est le désir de redémarrer avec l'économie et donc l'appréciation de la bonne administration, la compétence des candidats, le pragmatisme des programmes. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco, «Un double signal venu des villes : non aux pulsions populistes » : « La vague populiste est en train de s’affaiblir et de refluer. Il souffle aujourd’hui un vent bien différent des dernières élections de 2016 et 2018. L’effondrement du Mouvement 5 Etoiles était assez attendu. Celui de la droite souverainiste, non, pas autant et pas à Milan. Le résultat dans les urnes montre combien la lutte entre Matteo Salvini et Giorgia Meloni pour le leadership du centre-droit a été contreproductive et relance plusieurs questions comme celle du rapport avec l’Europe. Le PD a l’avantage et pourra insister sur l’axe avec le M5S, même si l’idée que Giuseppe Conte d’être ‘’un point de repère de la gauche’’ semble désormais dépassée. L’ex-Premier ministre se raccroche à la victoire commune à Naples et à Bologne et évoque des ‘’signes encourageants’’. Mais l’ensemble des forces politiques est traversé par une inquiétude liée aux symptômes d’un désintérêt pour la politique, nuancé par le choix de candidats au profil modéré. C’est en fait la loyauté envers le gouvernement de Mario Draghi qui semble l’avoir emportée auprès d’un électorat qui commence à apprécier la stabilité et la compétence. Chose qu’accepte difficilement la maire sortante de Rome qui avait fait de la ville une vitrine du M5S au gouvernement. Virginia Raggi a été soutenue par l’aile la plus irréductible et anti-Draghi du Mouvement qui s’oriente vers un déclin rapide. Le M5S tentera de mobiliser ce qu’il reste de ses appuis pour soutenir le PD au second tour, à commencer par Rome. Si Raggi annonce déjà qu’elle ne donnera pas de consignes de vote, Conte exclut toute convergence avec la droite. Letta tente d’élargir le dialogue au plus grand nombre, même si Calenda n’y semble pas tellement disposé. D’ici deux semaines, le centre-droit pourrait récupérer du terrain si Berlusconi parvient à convaincre Salvini et Meloni de se montrer plus unis. Mais la droite comme le M5S ont pêché par excès de confiance, sous-évaluant l’effet négatif d’un populisme divisé entre opposition et gouvernement. Sans compter la nouvelle phase inaugurée par l’arrivée de Draghi à la tête du gouvernement. »

EDITORIAL, Il Messaggero, P. Pombeni « Le choix des Italiens qui cherchent de la stabilité » : « Il faudrait se demander si nous ne sommes pas devenus à la fois Américains et Allemands : les premiers pour la hausse continue de l’abstentionnisme qui touche désormais la moitié des électeurs. Quant à l’Allemagne, les valeurs identitaires ont de moins en moins de poids et c’est surtout la compétence des candidats qui compte. Le PD semble avoir mieux saisi cette transformation sociale induite par l’expérience traumatique de la pandémie et de ses retombées. »  

EDITORIAL, Il Foglio, de C. Cerasa, « Les villes révoltées contre le bla-bla de Salvini et Meloni » : «C’est un revers pour la Ligue de Salvini, un croche-pied pour les cousins d’Orban, le parti de Meloni, une claque au vieux M5S et une caresse pour le PD de Letta. Les environ douze millions d’Italiens qui sont allés voter dimanche et lundi pour des villes importantes telles Rome, Naples, Milan, Turin, Bologne, Trieste et des régions importantes comme la Calabre, ont envoyé un signal intéressant. Nous avons assisté à une grande révolte, sincère et bruyante, contre le populisme. Les candidats de droite proches de Meloni et Salvini perdent et c’est la fin de la révolution 5 Etoiles. En revanche, les candidats les plus éloignés des deux leaders de droite s’imposent et à gauche se sont les candidats les plus à leur aise avec le PD de Letta (qui est élu au collège de Sienne) qui remportent le scrutin. Une saison où l'alliance rouge-jaune (Manfredi et Gualtieri sont deux anciens ministres de Conte) aura un avenir à condition que le PD parvienne à construire un nouveau rapport de force avec les M5 visant à enlever aux alliés la "part d'or" de la coalition. L’électorat de droite a pour sa part lancé un message de détresse à sa classe dirigeante : ils n’ont aucune envie de mourir populistes. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Walter Veltroni, « Comment la politique des ‘likes’ a épuisé la participation » : « L’issue du scrutin est incontestablement favorable au centre-gauche. Mais toutes les forces politiques italiennes devraient réfléchir à un phénomène qui devrait être alarmant pour tous : l’abstentionnisme. Dans aucune ville, excepté à Bologne, la participation n’a dépassé les 50%. Sur 5 ans, la baisse a été significative dans la plupart des grandes villes. Une part de l’électorat a certainement fait ce choix pour des raisons politiques. Les fanfaronnades sur le dépassement de la droite et de la gauche ont fini par démotiver des millions d’électeurs et les faire participer à la politique comme des spectateurs plutôt qu’en citoyens actifs. La politique des pouces vers le haut ou vers le bas, des ‘likes’, des insultes réciproques, du paraître comme fin en soi. Le populisme a épuisé, certainement pas régénéré, la participation. Cette fanfare a été l’alibi d’un spectacle gênant dont cette législature a été le théâtre. Toujours contre quelqu’un, jamais pour quelque chose. Le retour vers la bipolarisation de l’échiquier politique pour inverser la tendance. La politique doit prendre la question au sérieux. »

COMMENTAIRE, Il Giornale, de M. Zucchetti « Vétos et méchancetés croisés, les souverainistes marquent contre leur propre camp » : « Les mauvais résultats de l’alliance de droite sont aussi le fruit d’une sélection difficile de leurs candidats, arrivée trop tard et entravée par les piques, les oppositions croisées et les antipathies des deux âmes souverainistes de la coalition, en lutte fratricide pour la primauté à droite. Le tout a fini par dégoûter l’électorat. Il faut juste espérer que cette petite étape dans la course puisse servir de leçon en vue du « Giro » des élections législatives pour lesquelles il faudra une toute autre approche.»

ARTICLE, Corriere della Sera, T. Labate « Rome : Michetti reste prudent et Gualtieri espère un exploit » : « Nous voici vers la longue marche du second tour, dans un retour soudain du bipolarisme. D’un côté le centre droit, de l’autre le centre gauche. Michetti, conscient du fait que le populisme pourrait lui nuire, se présente en tant qu’homme d’action et pas d’idéologie. Pour sa part, Gualtieri, ancien ministre de l’Economie et médiateur dans les négociations du Plan de relance, sait qu’il peut compter sur son ancien Président du Conseil, Giuseppe Conte. Ce dernier lui aurait déjà assuré un soutien concret. Beppe Grillo aussi semble lancer un message aux démocrates ‘’nous avons fait l’impossible, maintenant nous devons faire le nécessaire’’ ».

ENTRETIEN, La Repubblica, de Enrico Letta, chef du Parti démocrate et vainqueur à Sienne : « "Quelle revanche sur ceux qui ont critiqué le PD ! En 2023, ce sera notre tour" ». : « "En mars, je n'aurais jamais imaginé une journée aussi extraordinaire. Nous avons la preuve que la droite peut être battue et que nous gagnons si nous nous rassemblons. Nous sommes de retour, partout, en phase avec le pays. Aujourd'hui, une nouvelle saison politique peut naître : un centre-gauche moderne et même radical, dans son comportement et dans ses thèmes. La démonstration qu'il n'y a pas d'opposition entre les droits sociaux et les droits civils : la personne ne fait qu'un et se réalise dans le travail comme dans son identité propre. La clé a été d’avoir privilégié l'unité : tout d'abord, l'unité interne au PD, qui nous a permis de dépasser les divisions du passé ; ensuite, l'unité du centre-gauche, que nous avons réussi à obtenir dans presque toutes les municipalités où le vote a eu lieu, alors qu'en 2016, la situation était inverse et nous n'avons pu remporter aucune ville au premier tour. Et puis l'unité du pays, qui a traversé une période très difficile : notre victoire renforce l'Italie car elle renforce le gouvernement Draghi." "Après le vote d'aujourd'hui, l'Italie est encore plus européenne car elle a récompensé une formation progressiste, qui a son point de référence en Europe et son centre de gravité dans le Parti démocrate. Dès l'année prochaine, nous devrons nous conformer à des règles budgétaires plus strictes et faire des choix compliqués : seule une coalition unie et cohérente pourra prendre la relève de Draghi en 2023. Mon modèle est celui de Scholz avec Merkel : garantir la continuité du gouvernement dans un parcours complexe. Je lance donc un appel aux alliés : pendant ces six mois d'unité, nous avons capitalisé un patrimoine, ne le dispersons pas". "Le centre-droit a fait un mauvais choix de candidats à la mairie, en choisissant des candidats de deuxième ou troisième ligne, et ce n'est pas moi qui le dis, mais les leaders de cette coalition. Mais se tromper de candidats dans les grandes villes n'est pas un détail : c'est la preuve que le centre-droit n'est pas fiable et que sans Berlusconi - qui était le fédérateur et a prononcé des paroles terribles - il est plus faible. Nous l'avons fait de nombreuses fois en nous réfugiant dans des excuses mesquines pour justifier une défaite. Même en Calabre, le taux de participation était faible et pourtant ils ont gagné, malheureusement. "Ce résultat montre que l'on gagne si l'on élargit la coalition au-delà du PD. »

PREMIER PLAN, Corriere, de E. Buzzi, « L’effondrement du M5S dans le Nord. Conte :  Au second tour, jamais nous n’appellerons à voter pour la droite’ » : « Par rapport aux dernières élections de 2016, les chiffres enregistrés par le M5S sont effrayants, avec de lourdes pertes : -25% à Rome, -20% à Turin et -13% à Bologne. Giuseppe Conte avait toutefois déjà prévenu le coup : ‘nous n’avons jamais eu un fort ancrage territorial mais nous commençons à entamer des discussions’. Quant au second tour : ‘À propos des second tours, j’ai toujours dit que les citoyens ne peuvent pas être pris pour des colis postaux, il est évident que notre programme n’a pas d’affinités avec le centre-droit’. Une lecture des données met en évidence que le M5S avance à deux vitesses : dans le Nord, le M5S a du mal à atteindre des scores à deux chiffres mais de Rome vers le sud, le M5S continue d’enregistrer des scores dignes. Entre l’amertume de ceux qui espéraient quelques points de plus et une certaine confiance dans le souffle national que continue d’avoir le parti, d’autres doutent de la coalition avec le centre-gauche : « nous sommes en train de nous désintégrer et je ne veux me réduire à être un spectateur » confie un député 5 étoiles. C’est également la figure de Conte qui fait débat au sein du M5S : Sodano, député pro Raggi accuse Conte de vouloir transformer le M5S en « junior  partner» du Pd. Pendant ce temps, à Villorba dans la province de Trévise, a lieu le premier affrontement entre les pro Casaleggio et le M5S avec 86 voix pour les premiers et 183 pour le second. ».

COULISSES, La Stampa, d’A. Barbera « Draghi va de l’avant sur les réformes : le gouvernement est maintenant plus fort » : « Aucun commentaire ne filtre depuis le Palais Chigi. Pour comprendre ce à quoi est en train de penser Mario Draghi, il suffit d’observer les signes concrets : premièrement, aujourd’hui, la majorité se réunit pour approuver la délégation de la réforme fiscale et l’adopter en Conseil des Ministres. Deuxièmement, c’est le parti le plus fidèle, le moins turbulent et le plus européiste qui sort victorieux de ces élections municipales : le PD d’E. Letta. Encore une fois, ce seront les faits qui nous diront si l’échec de la Ligue et du M5S renforcera l’action du gouvernement. Aujourd’hui seront adoptées les lignes générales. Il y aura des solutions qui seront saluées par l’électorat de la Ligue, comme la révision des taux de l’impôt pour les entreprises (Irap) et de la TVA. Il y aura aussi des mesures qui seront appréciées à gauche, comme le renforcement des instruments pour contrer l’évasion fiscale. Une chose est certaine : la chute du M5S rendra plus difficile le choix du candidat pour le Quirinal. Le parti qui exprime toujours le groupe parlementaire le plus large n’existe plus mais chacun de ses députés et sénateurs aura un poids dans le choix du nouveau résident du Quirinal. Si le second tour confirme la tendance du premier, ce sera la garantie d’un automne sans secousses pour le Palais Chigi. »

COULISSES, Corriere, de F. Verderani, « Un vote qui n’effleure pas le gouvernement. Le vrai match se jouera au Quirinal » : « Le président du conseil a commenté les municipales en convoquant un conseil des ministres aujourd’hui au sujet de la délégation fiscale. Un représentant du gouvernement explique qu’il s’agit ainsi ‘d’envoyer des signaux à la majorité. Draghi avait déjà son texte prêt. S’il a accepté de renvoyer la réforme à après les élections, maintenant il dit aux partis : nous avons des engagements à respecter’. Personne n’a la force de toucher au gouvernement. Si l’abstention est, comme le dit Meloni, le témoignage d’une ‘crise de la démocratie’, c’est également le signe d’une désaffection de l’opinion publique envers les modalités d’action des partis. La débâcle du centre-droit met en évidence l’absence de leader capable de faire la synthèse au sein de la coalition qui aujourd’hui en possède deux en perpétuelle compétition.  De l’autre côté, le Pd s’impose sur les ruines des 5 étoiles. C’est aussi la confiance dans le gouvernement qui ressort de ces élections : conscient que sa rhétorique l’a mené à la défaite, Salvini commence à abandonner ses provocations classiques, même lorsqu’il critique fermement l’hypothèse d’une réforme du cadastre. De l’autre côté, en l’espace de six mois, la rhétorique du Pd au sujet du gouvernement de grande coalition a complètement changé. Alors qu’au début elle était vécue comme un ‘danger’, Letta a affirmé que ‘grâce à notre victoire le gouvernement en sort plus fort’. Mais l’affrontement des partis ne fait que commencer et se déplace vers les élections au Quirinal : Meloni défie Letta en déclarant qu’elle votera pour Draghi à condition que cela suppose des élections anticipées dans la foulée. Mais c’est surtout à Salvini qu’elle s’adresse. Encore une fois, le centre-droit pourrait en sortir encore plus divisé en laissant le Pd décider de l’avenir du Quirinal. Or, le centre-gauche aussi est divisé sur ce sujet : Conte n’a pas de prise sur les groupes parlementaires et le Pd possède trop de candidats. Une énième crise des partis pourrait éclater au sujet du Quirinal. ».

COMMENTAIRE, la Repubblica, de Tommaso Ciriaco, « Draghi en est convaincu : le gouvernement peut repartir avec plus de force » : « A l’annonce des résultats, Mario Draghi réagit de la seule manière possible : en accélérant le programme du gouvernement. Aujourd'hui, en l'espace de trois heures, il demandera le feu vert du Conseil des ministres sur la nouvelle réforme fiscale. Il prévoit également de présenter le texte à la presse. Le message est clair : celui qui veut s’opposer le fera sur les réformes, car la ligne du Palais Chigi ne change pas. C'est justement la nouveauté de ces élections municipales : les souverainistes ont perdu. Les "extrêmes" de la majorité ont subi des dommages importants dans les sondages. Et Draghi profite de la victoire du "bloc institutionnel", dirigé par le PD et soutenu par les gouverneurs de Forza Italia, M5S et Ligue. Le Premier ministre peut interpréter le vote comme la confirmation d'un vent de stabilité qui souffle sur le pays. Le Premier ministre, qui avait investi beaucoup d'énergie pour maintenir la cohésion du gouvernement de centre-droit, doit gérer une nouvelle phase. Les effets ne sont pas encore prévisibles. La première réaction du leader de la Ligue a été de rappeler sa loyauté à la majorité d'unité nationale. Sincérité ou tactique ? Il est clair, cependant, que la défaite de Salvini pèsera dans la course au Quirinal. Le vote de la Ligue, qui a toujours été considéré comme fondamental pour assurer l'unanimité du centre-droit dans le choix du nouveau chef d'État, ne peut être considéré comme sûr. Il est vrai aussi que Giorgia Meloni lance un défi au PD : élisons Draghi au Quirinal et allons voter. Cependant, même dans ce cas, Draghi ne peut pas prévoir le résultat et doit procéder en se concentrant sur l'action du gouvernement. La faction gouvernementale - celle de Giancarlo Giorgetti, Luca Zaia et Max Fedriga - pourrait aller jusqu'à renverser la table. Mettre Salvini en minorité. Reconstruire un centre-droit différent, modéré, plus éloigné de Fratelli d'Italia. Mais comme il n'y a pas de fin pré-écrite, Draghi préfère pousser les réformes et consolider un nouveau cadre politique. Dans lequel la faction souverainiste n'a jamais été aussi éloignée. »

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, de Lina Palmerini, « Une première étape qui renforce l'unité nationale de Draghi » : « Au final, même si sur des épreuves décisives comme celle de Rome, il faut attendre le second tour, il y a un vainqueur provisoire. Pour Letta, le match ne s'est pas terminé hier, mais dans cette première mi-temps, il peut dire qu'il est en tête et qu'il a remis le PD dans le jeu. Aujourd'hui, le parti 5 étoiles dirigé par Conte vise ouvertement une coalition avec le parti démocrate, mais l'équilibre des forces entre les deux partis s'est inversé et le sceptre est de nouveau entre les mains des démocrates. Ainsi, nous nous dirigeons vers une clarification et un point ferme peut être mis à partir du deuxième tour dans le capital. Conte et Raggi seront-ils capables de prendre parti dans une bataille aussi cruciale entre les candidats de droite et de gauche ? Ce qui nous amène au centre-droit où, à part les confirmations en Calabre et à Trieste, tout se joue à Rome et, dans une moindre mesure, à Turin. Salvini lui-même témoigne avec beaucoup de réalisme du fait que le résultat n'est pas satisfaisant, disant qu'il doit faire son "autocritique" avant tout en ce qui concerne le taux de participation. Cependant, il considère également que le choix des candidats est "tardif". En bref, le leader de la Ligue des démocrates italiens a pris acte d'un résultat qu'il a manifestement jugé décevant. Il est clair que son analyse est différente de celle de Meloni, qui a toujours Michetti dans la course et vise la victoire. Mais dès les premiers mots de Salvini, il y a un premier pas vers le carrefour qui l'attend : choisir de quel côté se placer. Que ce soit avec Giorgetti qui appelle à une ligne plus gouvernementale et modérée ou que ce soit pour continuer à contenir l'opposition de Meloni. Hier, cependant, il semblait avoir fait un choix : "Personne ne devrait utiliser le vote pour faire tomber le gouvernement", a-t-il déclaré. Et il est significatif que dans sa première déclaration en tant que vainqueur, Letta ait dit la même chose : "C'est un résultat qui renforce Draghi". En résumé, le signal pour le premier ministre est une stabilisation de l'unité nationale. Et même si d'ici janvier il y a des manifestations dans la capitale et une série de choix économiques cruciaux avec la loi budgétaire, ce qui ressort, c'est que le jeu du Quirinal se jouera avec un objectif : ne pas aller à des élections anticipées. »        

EDITORIAL, Domani, de S. Feltri, directeur « Le meilleur des résultats pour Draghi » : « Quand Sergio Mattarella a chargé Mario Draghi de former un gouvernement, il a entamé un processus d’évolution du système des partis dont les fruits commencent à se voir à l’occasion de ces élections municipales. Le projet souverainiste de Salvini a disparu de manière définitive. Le dirigeant de la Ligue n’a pas réussi à forger un centre droit à son image. La perte de vitesse de Salvini semble inévitable et Meloni ne semble pas en mesure d’intercepter son électorat ou encore à prête à le remplacer. Pour le PD, les 5 Etoiles sont encore utiles. Mais au sein du Mouvement, plusieurs n’ont pas apprécié la posture de Conte. Il est clair qu’il ne sera jamais le candidat de la coalition mais uniquement l’administrateur du déclin du M5S. Ces élections ont déclenché des secousses telluriques au sien des partis mais il s’agit de « répliques » vers la stabilité. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Richard de Mos est désigné tête de liste de Hart voor Den Haag pour les municipales.

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Pays-Bas. La Haye (Den Haag). Richard de Mos est désigné tête de liste de Hart voor Den Haag pour les élections municipales du 16 mars 2022.

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Richard de Mos

04/10/2021

Législative partielle à Sienne : le président du Parti Démocrate Enrico Letta l'emporte.

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Italie. Lors de l'élection partielle pour la Chambre des députés à Sienne, le candidat de centre-gauche (Parti Démocrate) Enrico Letta l'emporte avec 49,9 % et est élu. Le candidat du centre-droit (Ligue)Tommaso Marrocchesi Marzi décroche 37,8 %.

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Tommaso Marrocchesi Marzi n'est pas élu.

Judit Varga et Marija Pejčinović Burić.

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Hongrie et Conseil de l’Europe. Le ministre de la Justice hongrois Judit Varga (Fidesz) a rencontré le Secrétaire général du Conseil de l’Europe Marija Pejčinović Burić lors de la Conférence européenne des  ministres de la Justice qui se tient à Budapest en Hongrie.

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Judit Varga et Marija Pejčinović Burić

Thuringe : l'AfD donnée première à 24 %.

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Allemagne. Thuringe. L'AfD est donnée première à 24 % en vue des élections pour le Parlement de Thuringe de l'automne 2024.

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die Linke : post-communiste

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

"Combien pèse la course aux municipales sur les leaders ?"

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Italie. Revue de presse.

Le premier tour des élections municipales des 3 et 4 octobre, marqué par une première journée de faible affluence, fait la Une de la presse italienne : « Élections des maires :  inquiétude sur le taux de participation » - Les grandes villes enregistrent une affluence en dessous de la barre des 40%, les bureaux de vote seront ouverts aujourd’hui jusqu’à 15h (Corriere della Sera), « La baisse de l’affluence pourrait avoir des conséquences sur les villes » - « Baisse de l’affluence, c’est la chasse aux indécis » - Berlusconi critique les alliés sur le choix des candidats, Meloni déplore pour sa part un lynchage médiatique (La Stampa), « L’Italie vote mais sans enthousiasme »  - Le silence pré-électoral n’a pas été respecté par les partis (Il Messaggero).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de Roberto Gressi, « Combien pèse la course aux municipales sur les leaders ; un double piège pour les partis » : « C’est certain, l’enjeu est grand pour les principaux partis – la Ligue, Fratelli d’Italia, Forza Italia, le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles – lors de ces élections municipales dans les plus grandes villes d’Italie. Avec le suffrage direct, les maires sont plus puissants mais aussi plus exposés : une position à double tranchant. En témoignent les nombreux exemples, ces trente dernières années, de victoires éphémères et de durs échecs qui ont pu être décisifs pour les partis. A l’issue de ce premier tour, la plupart des villes resteront probablement dans le flou et le second tour sera nécessaire pour désigner le véritable vainqueur. Si ce sont Michetti (centre-droit) et Gualtieri (PD) qui s’affrontent à Rome, Giorgia Meloni devra prouver que son candidat est capable de conquérir le cœur des Romains au-delà de l’alliance de droite, alors que pour Letta ce sera l’épreuve ultime pour comprendre si le tandem avec le M5S fonctionne réellement dans les urnes. Si c’est Carlo Calenda qui arrive au second tour, pour le PD alors la défaite est assurée, alors que si c’est Virginia Raggi, le PD devra soutenir la maire sortante 5 Etoiles non sans amertume. Giuseppe Conte pourra se réjouir, tout en gardant un œil sur la moitié de son parti qui ne lui fait pas confiance. A Milan, si le maire sortant et candidat de gauche Giuseppe Sala remporte le scrutin, le M5S aurait la preuve qu’au moins pour cette ville, l’alliance avec le PD n’était pas utile. Situation similaire à Turin, où le M5S est marginal et le candidat de gauche affiche clairement son scepticisme quant à l’alliance PD-M5S alors que le candidat soutenu par la droite se dit indépendant, surtout à l’égard de Salvini et Meloni. A Naples, tout est beaucoup plus flou et à Bologne le Parti démocrate devrait l’emporter sans trop de difficultés. »

PREMIER PLAN, Repubblica, de A. Cuzzocrea, « À Rome et à Turin, le second tour sera un test national » : « Les élections municipales en cours ne laissent place qu’à une certitude : au second tour, il sera difficile de parvenir à des alliances formelles entre PD et 5 étoiles. Il est plus probable que l’on assiste à des appels informels visant l’électorat de l’autre camp au nom d’une entente future, bien qu’il y existe au sein du M5S une aile favorable à une alliance M5S-Pd en cas de défaite au premier tour.  Cela signifierait obtenir plus de sièges au conseil municipal et renforcer l’alliance avec les démocrates, objectif qui devrait intéresser le nouveau leader des 5 Etoiles, Giuseppe Conte. Or, ce dernier estime que si une alliance est possible, voire souhaitable, elle ne passera pas par une alliance au second tour. Quant aux démocrates, ils continuent d’affirmer que le Pd s’en tient à ce qu’a déclaré l’ancien président du conseil : « Là où le Pd et les 5S se présentent sur des listes distinctes, ils sont ‘concurrents’, mais l’adversaire, l’ennemi, ça reste la droite ». Ainsi, on attend, a minima, un soutien officiel de Conte à Gualtieri (candidat Pd pour Rome) en cas de second tour sans Raggi. À Turin, le favori est Damilano, candidat du centre-droit, qui, par son profil modéré, pourrait recueillir les voix de l’électorat Pd déçu mais aussi des 5 Etoiles particulièrement mécontents à l’égard du candidat du Pd, Stefano Lo Russo. Ce dernier a en effet défini toute sa campagne en excluant le M5S, pourtant allié du Pd sur le plan national. Si la candidate 5 Etoiles, Valentina Sganga, dépasse les attentes et que le Pd atteint un résultat à peine suffisant, une alliance M5S-Pd serait plus que nécessaire. Or, pour les 5 Etoiles, cela signifierait oublier des années de rancunes et d’attaques personnelles. Comme pour Rome, il faudrait donc une intervention de Giuseppe Conte. Or, s’il est tenté de s’exprimer en faveur de Gualtieri, un engagement de sa part pour Lo Russo demandera plus d’efforts. ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Journée d'étude du Vlaams Belang consacrée au bien-être des animaux.

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Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang a organisé ce 4 octobre 2021 une journée d'étude consacrée au bien-être des animaux.

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03/10/2021

Leefbaar Rotterdam en campagne pour les municipales.

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Pays-Bas. Rotterdam. Leefbaar Rotterdam est en campagne pour les municipales du 16 mars 2022.LR.jpg

02/10/2021

Allemagne : des places de parking pour la "diversité".

Allemagne. Hesse. Hanau. Un parking souterrain municipal de Hanau contient des places pour la « diversité », réservées aux minorités. Elles sont surveillées par des caméras censées protéger les LGBTQ et les migrants contre les attaques.

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Norvège : les immigrés ont reçu 58 % de l'ensemble des aides sociales, alors qu'ils représentent 17 % de la population.

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Norvège. Les immigrés ont reçu 58 % de l'ensemble des aides sociales, alors qu'ils représentent 17 % de la population :

https://www.fdesouche.com/2021/10/01/norvege-les-migrants...

01/10/2021

Focus : "Tuons les cochons" : des extrémistes de gauche publient un appel au meurtre contre des politiciens de l'AfD.

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Allemagne. 53 politiciens de l'AfD ont reçu des menaces de mort sur Internet, selon un article du magazine d'information Focus :

"Tuons les cochons de l'AfD au moyen d'explosifs", peut-on lire dans un appel incendiaire publié le 13 septembre sur un site web d'extrême gauche surveillé par l'Office de protection de la Constitution. Une annexe au pamphlet contenait toutes les adresses des politiciens ainsi que des instructions précises de plusieurs pages sur la façon de fabriquer de dangereux engins explosifs.

L'Office fédéral de la police criminelle (BKA) a confirmé à FOCUS qu'au cours de la deuxième semaine de septembre, plusieurs messages ont été publiés sur Internet appelant à la violence contre des membres de l'AfD. La BKA de Berlin, qui est chargée de la protection personnelle des hommes politiques, et le service de sécurité de l'État de la police ont été alertés. En outre, deux bureaux d'enquête criminelle de l'État enquêtent sur les auteurs inconnus, qui proviendraient des rangs de l'organisation d'extrême gauche "Antifa", selon FOCUS.

Parmi les hommes politiques de l'AfD menacés figurent le directeur du groupe parlementaire de l'AfD au Bundestag, Bernd Baumann, et Björn Höcke, un député du Land de Thuringe qui suscite la controverse dans l'opinion publique. "Le moment est venu de prendre des mesures énergiques. Höcke est l'un d'entre eux qui doit être abattu", peut-on lire dans l'un des appels. Ses gardes du corps n'ont pas besoin d'être protégés, disent les auteurs de la liste des morts.

(https://www.focus.de/politik/deutschland/focus-exklusiv-t...)

Berlin : la fraude électorale comme à la pire époque de la RDA, voici les preuves !, par Jürgen Elsässer.

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Allemagne. Article de Jürgen Elsässer, rédacteur en chef de Compact : 

"L'élection truquée !": lisez la grande analyse dans le numéro d'octobre du magazine COMPACT.

 "L'élection truquée !" est le titre de mon éditorial dans le numéro actuel du magazine COMPACT ("L'élection de l'horreur. L'Allemagne se suicide") :

La manipulation du décompte des voix, cela n'arrive que dans des États voyous comme le Belarus et le Venezuela, et autrefois en RDA, pense le consommateur de médias du système.

En fait, il s'est avéré que Berlin, dimanche dernier, ressemblait beaucoup plus à un "État en faillite" que les États susmentionnés. Il était "heureux que Poutine n'ait pas envoyé d'observateurs électoraux à Berlin", a déclaré un fonctionnaire à Die Welt.

Le dimanche même de l'élection, la catastrophe organisée ( !) s'annonçait déjà : de longues files d'attente devant les bureaux de vote, des bulletins de vote manquants, souvent les gens votaient encore après 18 heures. Beaucoup de ceux qui attendaient étaient tellement frustrés qu'ils sont rentrés chez eux sans avoir rien fait - un cas évident d'obstruction électorale !

En parlant de bulletins de vote manquants : dans la cour de l'hôtel de ville de Berlin-Pankow, une journaliste du Bild a fait une découverte choquante : dans une poubelle, elle a trouvé des bulletins de vote vierges pour le second vote pour la Chambre des représentants déchirés en deux. Les bulletins de vote n'étaient pas simplement manquants - ils avaient manifestement été trafiqués...

Comme la fausse élection présidentielle américaine

Entre-temps, il est devenu évident que tout était bien pire. Un tel degré de manipulation n'a pas été observé en Allemagne depuis les élections locales truquées de la RDA en mai 1989. Comme lors de l'élection présidentielle américaine Trump vs Biden en novembre 2020, des bulletins ont été retrouvés dans les poubelles, des masses de bulletins correctement remplis ont été comptabilisés comme nuls - et dans certains cas, il y avait plus de votes que d'électeurs éligibles.

Mon message est clair : cette élection doit être déclarée invalide et répétée. C'est illégal. Les responsables doivent être traduits en justice !

Plus de votes que d'électeurs éligibles

Le Tagesspiegel a trouvé dans une analyse de données :

Dans la circonscription 124J de Reinickendorf, environ 1 382 personnes ont le droit de vote, mais lors du référendum, 2 146 personnes ont voté, soit un taux de participation de 150 %. La situation est similaire à Tempelhof-Schöneberg, où 126 % des électeurs éligibles auraient voté pour les élections à la Chambre des représentants et le référendum.

Jusqu'à 69 % des votes déclarés non valides

Dans au moins 99 circonscriptions de la capitale, un nombre impressionnant de votes ont été déclarés nuls, affectant au moins 13 120 votes sur l'ensemble des bulletins.

Die Welt juge :

Des proportions aussi élevées de votes non valides dans 99 circonscriptions indiquent des erreurs systématiques.

Il y avait au moins 18 bureaux de vote où, la dernière fois, aucun vote non valide ou seulement un ou deux pour cent étaient enregistrés - mais cette fois-ci plus de dix, dans six cas plus de 20 et même dans un cas plus de 36 pour cent de votes non valides !

Les choses ont été encore plus dramatiques lors du référendum simultané à Berlin ("Expropriate Deutsche Wohnen") portant sur l’expropriation de logements appartenant à de grosses sociétés privées de logement : dans certaines circonscriptions, plus de la moitié des bulletins de vote ont été comptés comme nuls ! Folie : dans la circonscription 08324, dans l'école primaire Hermann Sander de Neukölln, le taux a même dépassé 69 %. Au total, pas moins de 85 000 votes du référendum ont été comptabilisés comme nuls, soit 4,6 % !

Estimation des résultats des élections au lieu du dépouillement

À Charlottenburg-Wilmersdorf, une estimation du vote des électeurs lors du référendum a été réalisée. La fraude a été découverte parce que le district avait donné exactement les mêmes parts de voix pour tous les partis pour 22 bureaux de vote. Un travailleur électoral a déclaré que le comptage n'a pas fonctionné parce que les travailleurs électoraux étaient tous jeunes, débutants et peu formés. "Les chiffres ne collaient pas du tout."

Les lycéens falsifient au détriment de l'AfD

Des agents électoraux trop jeunes - et avec un zèle de falsification politique de gauche ? Comme lors des élections du Land de Brême en 2015, où l'AfD a d'abord échoué avec 4,97 % à Bremerhaven - puis il s'est avéré que les agents recenseurs mandatés par le gouvernement rouge-vert, des lycéens de 16 à 18 ans, avaient manipulé les résultats à leur guise ?

Cet article est paru en premier sur Compact, notre partenaire de la COOPÉRATION MÉDIA EUROPÉENNE.

(https://www.compact-online.de/berlin-wahlfaelschung-wie-i...)

Primaire de l'opposition hongroise : Péter Jakab est arrivé quatrième avec 14,1%.

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Hongrie. Lors du premier tour des primaires de l’opposition, le candidat du Jobbik, parti ex-nationaliste ayant réalisé un ravalement de façade centriste, Péter Jakab est arrivé quatrième avec 86.909 voix, soit 14,1% :

https://visegradpost.com/fr/2021/10/01/klara-dobrev-en-te...

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Péter Jakab

Un ancien maire italien de gauche condamné pour aide à la migration clandestine.

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Italie. Revue de presse.

La condamnation en première instance de Domenico Lucano, ancien maire de Riace (Calabre)accusé d’aide à la migration clandestine, fait la Une de la presse italienne. Les observateurs relèvent la remise en question du « modèle d’intégration de Riace » par la justice ainsi que les différentes réactions politiques : « Une condamnation qui secoue les partis » - Le PD défend l’ancien maire calabrais, la Ligue l’attaque (Corriere della Sera), « Treize ans de réclusion réclamés pour le maire des migrants » - Un bras-de-fer politique sur la sentence des juges (La Repubblica), « Lucano déplore avoir « été traité comme un mafieux » (La Stampa), « La main de fer » - Le père du modèle d’accueil de Riace condamné à 13 ans de réclusion. Le monde politique se divise (Avvenire). La campagne électorale pour les municipales, et notamment les frictions au sein de la coalition de centre droit, est aussi citée : « La crise de nerfs de la droite » - A Milan, Salvini abandonne le meeting en raison du retard de Meloni (La Repubblica), « Rome, le dernier défi dans la rue » - Au dernier jour de campagne électorale, la tension au sein du centre droit monte d’un cran (Il Messaggero), « Tout le monde évite Salvini » - Berlusconi se moque de lui et Meloni le snobe (Fatto Quotidiano).

ANALYSE, Corriere della sera, de M. Franco, « Les élections marquent une nouvelle phase pour les partis » : « La Ligue, FdI et FI se sentent obligés de souligner à quel point ils sont unis est compréhensible : ils veulent limiter l’impact que les divisions au sein de la droite auront dans les urnes dimanche. De l’autre côté, M5S et Pd parlent d’alliance alors qu’ils sont divisés dans quasiment toutes les grandes villes. Mais c’est surtout dans l’aire du centre-droit que la situation : hier, la leader de FdI s’est présentée en retard à la rencontre avec Salvini, lequel, s’impatientant, était déjà parti lorsqu’elle est arrivée. Il est évident que Pd et M5S profitent des divergences de l’autre camp mais dans tous les cas, même si le centre-droit n’était pas aussi divisé, il reste fortement pénalisé par des candidats faibles qui ne parviendront pas à capter le vote des électeurs 5 étoiles déçus. Tout le monde le sait, le vote de dimanche ne fait qu’ouvrir les débats sur les alliances et les conflits internes. Et ces mêmes alliances seront déterminantes au moment d’élire le successeur de Sergio Mattarella en janvier 2022. Depuis le Palais Chigi, Draghi observe les convulsions des partis et se demande jusqu’à quand elles épargneront son gouvernement ».

COMMENTAIRE, La Stampa, de L. Manconi, « Une justice déconnectée de la réalité qui fait de l’accueil un délit » : « ‘Responsable d’une organisation criminelle destinée à encourager l’immigration clandestine’. Telle est l’accusation qui vise Mimmo Lucano, condamné à une peine de treize ans et deux mois. Soulignons toutefois que l’intégrité morale de Lucano n’a pas été entachée par le verdict. On ne lui a imputé aucun intérêt économique ou personnel. De même que le « crédit politique » qu’il aurait cherché à obtenir par cette entreprise ne lui est pas reproché. Il est donc difficile de ne pas y voir un acharnement judiciaire disproportionné et ce d’autant plus qu’a été prononcée une peine deux fois plus lourde par rapport à ce qui avait été demandé par le procureur. Pour mieux comprendre ce verdict anormal, il faut remonter aux origines de l’affaire. Signalé comme modèle d’intégration et d’accueil au niveau européen, Riace a su gérer un phénomène par essence ingérable. Sa gestion mesurée [des migrants] a démontré la possibilité d’une intégration, mettant en valeurs les qualités des habitants de sa localité, tandis que les arrivants ont contribué au repeuplement et à la renaissance de bourgades promises au déclin. Il est évident qu’une telle entreprise s’accompagne de limites et d’erreurs. Il s’agit bien d’un laboratoire social. Ainsi, une justice incapable de comprendre la vie réelle, ses difficultés et ses contradictions, animée par des préjugés et des suspicions a transformé des initiatives civiques en délits, résumant ce qui est en réalité de la solidarité entre cultures à une organisation criminelle. Rappelons que pour les juristes libéraux, il s’agit d’un ‘délit de suspicion’, c’est-à-dire que le danger n’est que purement abstrait. Or, je pense que même le respect le plus acharné des textes règlementaires n’aurait pu voir dans l’activité de Lucano une organisation criminelle. Cette affaire laisse craindre ce qu’il existe de pire : derrière cette sentence se cache une posture idéologique qui a pour but de sanctionner les politiques d’accueil. C’est avec regret que je le dis, mais cette sentence fait écho à ce que Cesare Beccaria qualifiait de ‘procès offensif’, où le juge devient l’ennemi de l’accusé. ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

30/09/2021

Le FPÖ donné à 15 %.

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Autriche.

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ÖVP : sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

MFG : antivaccin et laïque

KPÖ : communistes

Sahra Wagenknecht refuse de considérer les électeurs de l’AfD comme des racistes.

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Allemagne. Le député post-communiste de die Linke Sahra Wagenknecht refuse de considérer les électeurs de l’AfD comme des racistes : « Les électeurs qui sont passés de chez nous à l’AfD ne sont pas des racistes. Ce sont des gens qui se sentent laissés en plan, et aussi visiblement par mon parti, et qui à cause de cela s’en vont, car ils ne peuvent exprimer leur protestation qu’en votant pour l’AfD. »

Sahra Wagenknecht reproche à son parti, die Linke, d’avoir perdu de vue les simples citoyens.

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Sahra Wagenknecht

Alice Weidel et Tino Chrupalla dirigeront le groupe des élus AfD à la Chambre des députés.

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Allemagne. Alice Weidel et Tino Chrupalla dirigeront le groupe des élus AfD à la Chambre des députés.

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Alice Weidel et Tino Chrupalla

Lituanie et Lettonie : la construction d'une clôture en fil de fer barbelé à la frontière bélarusse a débuté.

Lituanie et Lettonie. La construction d'une clôture en fil de fer barbelé à la frontière bélarusse, pour lutter contre l'immigration illégale, a commencé.

La Lituanie avait espéré obtenir un soutien financier de l'Union européenne, mais Bruxelles a clairement indiqué qu'elle ne s'impliquerait pas dans la construction de barrières et de clôtures frontalières.
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YouTube barre l'accès de manière durable à la version en allemand de la chaîne russe RT !

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Allemagne.

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"YouTube barre l'accès de manière durable à la version en allemand de la chaîne russe RT ! Seule l'AfD défend la liberté d'expression dans toutes les directions ! Allemagne. Mais normal."

"Le Président du Conseil prévient les partis : "Le gouvernement ne peut pas être paralysé".

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Italie. Revue de presse.

Les JT couvrent essentiellement la conférence de presse du Président du Conseil Mario Draghi sur les prévisions de croissance et la note de mise à jour de la loi de finances, l’annonce d’une réunion spéciale du G20 consacrée à l’Afghanistan, le débat politique autour des incidents de travail, l’ouverture du Youth4climate à Milan et la nomination de la nouvelle Première ministre tunisienne Najla Bouden.

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Le Président du Conseil prévient les partis : ‘’le gouvernement ne peut pas être paralysé’,’ et il évacue le débat sur la Présidence de la République » : « Pour Mario Draghi, la question de la présidence de la République ne se pose pas, pas avant d’avoir démontré sa capacité à bien gouverner un pays. Toutefois, Draghi fait passer le message à la presse : en quelques mois, le pays a été mis en sécurité. Les chiffres dépassent les prévisions et rassurent. Voilà donc une première étape pour ‘’bien gouverner’’. Mais sa candidature à la tête de l’Etat appuyée par plusieurs ministres, dont Giorgetti (Ligue) qui prend ainsi ses distances vis-à-vis de Salvini, le met en réalité dans l’embarras et il cherche à désamorcer le débat. Le Président du Conseil a préparé un agenda très serré pour le gouvernement, presque un marathon, et souhaite s’y consacrer exclusivement jusqu’au terme de son mandat. On verra plus tard, en janvier. Mais la crainte est que, face à ce programme très chargé et les élections municipales d’octobre certains partis, et en particulier Salvini, tentent de bloquer les réformes. Il avertit donc clairement sur ce point : ‘’Aucun retard n’est envisageable sur les dossiers et réformes à mener. Le gouvernement ne doit en aucun cas perdre en efficacité’’, pas même dans l’attente des élections présidentielles. Mais les derniers signaux émis par le leader de la Ligue ne sont pas très positifs. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Silvio Berlusconi, dirigeant de Forza Italia et ancien Président du Conseil « Il y a une pénurie de dirigeants politiques, je veux revenir dans l’arène » : « ‘’Il n’y a pas que le centre droit qui est en difficulté, c’est toute la politique italienne qui est dans une confusion totale. Tout comme la politique internationale. Regardez ce qui est en train de se passer en Europe, notamment en Allemagne ou personne n’a gagné et Scholz prétend vouloir former son nouveau gouvernement. Je le connais bien, Scholz, il a un profil trop modeste pour pouvoir diriger un grand pays comme l’Allemagne. Je vais vous raconter quelque chose : Vladimir Poutine vient de m’appeler pour me souhaiter un joyeux anniversaire. Je lui ai dit ‘’tu sais Vladi ? Tu es désormais le seul grand leader qui reste’’. Cela l’a fait rigoler mais ma phrase n’était pas une boutade, c’est la vérité. Je reconnais que Forza Italia a des soucis et c’est justement pour cela que je veux redescendre dans l’arène politique au plus vite. Là aussi, il y a une pénurie de dirigeants… Dans les démocraties anglo-saxonnes, les idées de centre et de droite sont représentées par un seul parti, comme les Républicains aux Etats-Unis et les Conservateurs au Royaume-Uni. Il s’agit de partis où cohabitent des âmes différentes et où il y a une compétition vertueuse à l’intérieur. J’estime que ce n’est pas un rêve impossible à réaliser en Italie aussi’’. Berlusconi parle peu volontiers de la succession de Mattarella au Quirinal, sans doute car il est quotidiennement occupé à compter les possibles voix des grands électeurs. Mais il dit pourtant une chose : ‘’Draghi doit durer. Et puis, s’il devait aller au Quirinal, à qui confierait-il la charge de former un nouvel exécutif ? A Salvini ? A Meloni ? Allez, soyons sérieux !’’ »

ARTICLE, Sole 24 ore, de B. Romano, « Migrants, durcissement des mesures de Bruxelles sur les visas pour les fonctionnaires biélorusses » : « Hier, de nouvelles propositions pour le contrôle de l’immigration clandestine ont été présentées à Bruxelles. Une des propositions prévoit des mesures visant à durcir l’octroi des visas pour les fonctionnaires biélorusses. La commissaire aux politiques internes, Ylva Johansson a expliqué que ce durcissement ne concernera pas les autres citoyens biélorusses et elle a imputé cette décision à la dérive autoritaire du pays. En effet, la Commission européenne accuse la Biélorussie d’instrumentaliser les migrants qui arrivent du Proche-Orient en les accueillant pour ensuite leur faire traverser les frontières avec la Lituanie, la Lettonie ou la Pologne, provoquant ainsi des tensions entre les pays ou avec l’UE. Il y a quelques jours, Varsovie a confirmé que des migrants arrivés en Pologne étaient des extrémistes islamistes. « Nous ne devons pas être naïfs. Aleksandre Loukachenko offre de possibles portes d’entrée en Europe à des terroristes ou à d’autres criminels » a déclaré Johansson. La Commission européenne souhaite promouvoir le dialogue entre les Etats membres et renforcer la surveillance du texte législatif au niveau national. Question délicate, les propositions d’hier arrivent alors que le Conseil et le Parlement négocient une réforme sur le droit d’asile. Proposée l’an dernier par la Commission européenne et qui peine à avancer, elle provoque de nombreuses tensions entre les pays ainsi qu’au sein des pays eux-mêmes. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

7,2 % des députés AfD sont issus de l’immigration.

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Allemagne. Selon des recherches du service de médias Integration, 7,2 % des députés AfD sont issus de l’immigration. Au sein du parti libéral FDP, ils sont 5,4 % et 4,6 % chez les conservateurs de la CDU/CDU. Le plus grand nombre de députés issus de l’immigration se trouve chez les post-communistes de die Linke et chez les écologistes.

29/09/2021

Robert Simons tête de liste de Leefbaar Rotterdam pour les municipales.

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Pays-Bas. Les membres de Leefbaar Rotterdam ont désigné Robert Simons tête de liste pour les élections municipales de mars 2022. Robert Simons est ainsi le successeur de Joost Eerdmans, Marco Pastors et Pim Fortuyn.

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Robert Simons

Portugal : Chega décroche des élus lors des élections locales.

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Portugal. Lors des élections municipales du 26 septembre 2021, Chega a obtenu 4,16 % et 19 adjoints au maire. Le parti n’a pas de maire. Chega décroche 173 conseillers municipaux avec 4,43 %. Lors de l’élection des assemblées paroissiales, Chega obtient 205 élus avec 3,12 %.

(https://www.autarquicas2021.mai.gov.pt/resultados/territo...)

Interview du sous-secrétaire d’État polonais à la Justice par Álvaro Peñas.

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Pologne. Le sous-secrétaire d’État à la Justice Marcin Romanowski est interrogé par Álvaro Peñas :

https://www.breizh-info.com/2021/09/29/171536/pologne-mar...