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18/11/2022

"Du Covid à Macron, l’action de la Présidence de la République au cours du premier mois du gouvernement Meloni."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur les nouvelles mesures économiques du gouvernement Meloni en vue de l’adoption de la loi de finances : « Loi de finances, négociations sur 30 milliards » - Energie, fiscalité et retraites, le problème des recettes. Meloni convoque les chefs de groupe. Le plafonnement à 5000 euros pour le paiement en liquide ne figure plus dans le décret sur les aides (Corriere della Sera), « Un régionalisme souverainiste » - Le projet de réforme de Calderoli sur l’autonomie régionale suscite la colère des présidents des régions du Sud, qui déplorent une « réforme à la carte ». Le Quirinal prévient le gouvernement sur le plafonnement pour les paiements en argent liquide (La Repubblica), « Plafonnement pour les paiements en argent liquide : le Quirinal s’oppose » (la Stampa), « Loi de finances : 1,8 milliards seront destinés au secteur sanitaire » (Sole 24 Ore), « Le plafonnement pour les paiements en liquide a été reporté » - La limite à hauteur de 5 000 € figurera uniquement dans la loi de finances et pas dans le décret » (Il Messaggero). Le meurtre de trois personnes hier à Rome est aussi cité en Une « Rome, le cauchemar d’un tueur en série » (La Stampa, Il Messaggero).

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Marro « Meloni impose la ligne du réalisme : les dépenses identitaires seront couvertes » : « L’impair sur les paiements en liquide a été oublié rapidement par le gouvernement en évoquant un problème technique. L’affaire a été minimisée par G. Meloni à son retour du G20. Elle a convoqué pour aujourd’hui une réunion avec les chefs de groupe de la majorité pour resserrer les rangs et concentrant les efforts sur la loi de finances à hauteur de 30 voire 35 milliards et qui sera évaluée lors du Conseil des ministres de lundi. Ce sera une loi à travers laquelle, outre le nouveau plafond pour les paiements en liquide à 5 000€ (que l’exécutif a dû éliminer du décret sur les aides économiques à la suite des indications du Quirinal) d’autres mesures identitaires de la coalition de droite seront lancées. Mais seulement une partie, car les ressources sont limitées, si l’on considère que les 2/3 de la loi de finances seront absorbés par les mesures contre la hausse des prix de l’énergie. Il y aura ainsi le moratoire fiscal, mais certainement pas la « Flat tax » progressive souhaitée par Fratelli d’Italia et qui sera sans doute reportée à l’année prochaine. Il sera possible de partir à la retraite plus tôt, comme demandé par la Ligue, mais avec une limite d’âge (62 ans) en vue d’une réforme qui sera adoptée en un deuxième temps. La baisse des charges salariales de deux points – comme déjà prévue par le gouvernement Draghi en 2022 – sera sans doute reconduite mais il est difficile qu’elle aille au-delà de la fin de l’année car elle coûterait trop cher. Pour Meloni et son ministre de l’Economie Giorgetti, l’important est de donner les bons signaux à ses électeurs. Déjà sur la baisse des impôts qui, même si inférieure aux attentes, tout comme le tarif unique (« cedolare secca ») pour les contrats de location des locaux commerciaux. Des signaux qui seront lancés aussi sur le plan international, c’est-à-dire à la Commission et les marchés, en gardant un profil « prudent et réaliste » pour la loi de finances. Des 21 milliards repérés en augmentant le déficit, le reste des mesures devra avoir des couvertures réelles, c’est-à-dire une réduction des dépenses ou une augmentation des recettes. Le pari se jouera entièrement sur le match des extra-profits, qui seront revus afin de récupérer une bonne partie des 10 milliards prévus. La réforme du revenu de citoyenneté s’avère, elle, plus difficile. Même en revoyant les paramètres pour y accéder, les économies qui en découlent seront vraiment exiguës. La coalition de droite, malgré sa campagne électorale, s’est rendue compte aussi que priver des centaines de milliers de familles du revenu de citoyenneté serait un pari risqué. Les réformes seront faites plus tard, l’horizon étant toute la mandature, grâce aussi au succès de la mission au G20 de Bali. »    

COULISSES, La Repubblica, d’E. Lauria, « Du Covid à Macron, l’action de la Présidence de la République au cours du premier mois du gouvernement Meloni » : «Bien qu’il n’y ait aucune consigne formelle ou censure de la part du Quirinal, la force de persuasion morale de la Présidence italienne, exprimée de manière indirecte, a contraint le gouvernement de Giorgia Meloni à au moins quatre réajustements de parcours en un mois. La dernière intervention de la Présidence de la République porte sur un thème cher à la droite, celui du plafonnement pour les paiements en liquide, qui devait être relevé dans le prochain décret d’aides. Le Quirinal avait en effet poliment fait remarquer que, d’un point de vue constitutionnel, il aurait été plus opportun d’intégrer la mesure à la loi de Finances plutôt qu’à travers un décret. Le gouvernement a accueilli le ‘’conseil’’ sans sourciller. En matière de Santé, dans un discours du 28 octobre dernier, le Président de la République italienne a tenu à rappeler que la pandémie n’était pas derrière nous, qu’il restait nécessaire de faire preuve de ‘’responsabilité et de précaution’’, insistant sur la valeur de la science et l’important du système de santé publique. Tout cela alors que dans son discours de politique générale, Giorgia Meloni n’avait même pas parlé de campagne vaccinale et à peine de Covid. Suite aux propos de Mattarella, le gouvernement a renoncé à l’abolition du port du masque obligatoire dans les hôpitaux et la suppression des sanctions contre les personnes refusant la vaccination. Ensuite, il y a eu la très contestée norme anti-rave party, critiquée au sein de la majorité par Forza Italia et qui a déchaîné l’opposition. Peu de gens savent que la version finalement approuvée en Conseil des ministres est auparavant passée entre les mains sévères du Quirinal qui n’a pas hésité à couper dans le texte. Enfin, l’intervention la plus significative et à l’impact médiatique majeur : l’appel entre Sergio Mattarella et Emmanuel Macron suite à l’incident politico-diplomatique sur les migrants. L’escalade des tensions autour de l’affaire de l’Ocean Viking a induit un risque d’isolement de l’Italie sur la scène européenne et poussé le Quirinal à communiquer sur la conversation entre les deux chefs d’Etat. Dans un langage institutionnel, il s’agissait d’une exhortation à poursuivre ensemble, au sein d’une Union Européenne dans laquelle ‘’cela n’a pas de sens’’ que l’Italie et la France soient divisées, en particulier sur des thèmes aussi délicats. Après cette conversation, un autre appel du Quirinal a été destiné à la Présidence du Conseil qui avait qualifié ‘’d’agressive, incompréhensible et injustifiée’’ le comportement du gouvernement français. Le ton du gouvernement et de la majorité est finalement retombé après cela. La crise avec l’allié français n’est pas résolue mais la voie du dialogue s’est rouverte. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de G. Casadio, « La Ligue accélère sur la question de l’autonomie [des régions] et le Sud s’insurge : ‘’c’est anticonstitutionnel’’ » : « Le risque est que la nouvelle Italie tracée par la Ligue soit complètement morcelée et que les régions qui sont déjà riches seront dotées des meilleures services alors que celles qui ont plus de retard ne le rattraperont pas. Le ‘’fédéralisme à la carte’’ que le ministre des Affaires régionales, Roberto Calderoli, a présenté hier aux présidents de régions a été bloqué par les représentants du Sud. Les réactions les plus enflammées sont celles des présidents de régions et membres du PD et plus soft de la part de Forza Italia. Pour le parti ‘’nationaliste’’ de Giorgia Meloni c’est plus difficile à digérer : Fratelli d’Italia n’engage pas sa responsabilité sur ce projet. Une réunion de la majorité est prévue aujourd’hui à 13h sur le sujet, à laquelle participera la Présidente du Conseil. Cette ‘’autonomie différenciée’’ est une des mesures-phares de la Ligue, elle contient ce qui reste de l’ADN sécessionniste des origines du parti. Roberto Calderoli se définit lui-même comme un ‘’bulldozer’’ prêt au tout pour le tout pour mener à bien cette décentralisation des compétences vers les régions, de l’école (qui pourra avoir ces propres règles pour la sélection des enseignants et leurs rétributions), aux grands réseaux de transports, l’énergie et la coordination des finances publiques. 23 domaines sont potentiellement concernés au total et qui pourraient être gérés directement par les Régions. Cette possibilité est d’ailleurs prévue par la Constitution, ce que ne manque pas de souligner Calderoli dans son projet de loi. La Vénétie, la Lombardie, le Frioul Vénétie Julienne ont déjà signifié leur intention de récupérer tous ces domaines de compétence. Il y a cinq ans, la Lombardie et la Vénétie avaient demandé le fédéralisme à travers un référendum. L’Emilie-Romagne aussi, du reste. Stefano Bonaccini, le président de la région et membre du Parti démocrate explique que la proposition de Calderoli, en l’état, ‘’ne convient pas’’. Il définit au moins trois conditions de base : que des ‘’niveaux essentiels de prestation’’ communs à toutes les régions soient définis, que le débat soit mené à l’intérieur d’une loi-cadre, que le Parlement soit impliqué. Pour lui, le domaine fiscal doit être exclu des discussions, de même qu’il n’est pas possible d’avoir ‘’20 écoles différentes’’ au sein du pays. Il exclut également des inégalités de prestations sanitaires en fonction de là où les citoyens vivent, ou des ‘’réseaux de chemin de fer à grande vitesse en Lombardie contre des carrioles tirées par des chevaux en Calabre en fonction des moyens des différentes régions’’. Les niveaux essentiels de prestations font référence au fait que tous les citoyens italiens ont droit à des services de qualité égale. Un autre démocrate trouve intéressant que la Toscane puisse être autonome en matière de gestion du patrimoine et de géothermie. C’est la Campanie qui a la position la plus dure quant au projet alors que l’ancien ministre de la Santé Roberto Speranza s’inquiète d’un ‘’projet qui déchire l’Italie’’ et jugerait ‘’très grave’’ un ‘’système de santé géré exclusivement à l’échelle régionale’’. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « L’équilibre difficile entre des visions différentes » : « Le fait que Giorgia Meloni soit présentée comme la "garante" de la cohésion nationale et de l'équilibre entre le nord et le sud du pays montre bien à quel point certaines mesures de son gouvernement sont susceptibles de diviser. La première question est celle fortement défendue par la Ligue, concernant l'autonomie différenciée demandée par certaines régions comme la Lombardie, la Vénétie, le Frioul-Vénétie-Julie et l'Émilie-Romagne : un front " nordiste " qui effraie le reste de l'Italie en raison des inégalités redoutées en matière d'éducation, de santé et de fiscalité. Mais pour la Ligue de Matteo Salvini, c'est une question prioritaire. Notamment après avoir été dépassée par Fdi dans ses fiefs du Nord. Il faut donc ressortir la vieille bannière identitaire. L’enjeu pour Salvini est de garder la tête du parti et il est donc disposé à aller de l’avant à tout prix. Toutefois, quand FdI rappelle la nécessité d’un fédéralisme ‘’basé sur un cadre général de cohésion’’, elle souligne implicitement des réserves. La crainte est que la Ligue puisse approuver la réforme d’ici un an – afin de se présenter aux élections européennes de 2024 avec la possibilité de s’accréditer à nouveau auprès de son électorat – sans offrir toutes les garanties demandées par les régions du Sud. Le binôme de l'autonomie régionale et du présidentialisme, que Meloni a théorisé comme un processus parallèle à poursuivre, serait le prélude à une réforme de la Constitution qui serait pour le moins controversée. Mais à ce stade, la majorité tente de faire un clin d'œil à son électorat avec des mesures identitaires sans trop effrayer les marchés financiers. C’est là un exercice qui n’est pas facile. Les difficultés viennent des divisions et des différences culturelles à l’intérieur de la coalition même. Cela vaut aussi pour la politique étrangère. On assiste à une sorte d’agenda séparé de chaque allié, qui cherche au fur et à mesure à se concilier avec celui des autres. L’imbroglio sur le plafonnement du paiement en espèces est un exemple emblématique. »

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Valentino « Migrants, une semaine pour faire adopter le plan européen » - Le ministre Piantedosi cherche le soutien de Berlin et proposera à Bruxelles des canaux d’entrée réguliers et des corridors humanitaires : « Sur la question migratoire, l'Italie n'a pas l'intention de faire cavalier seul et est déterminée à agir en coopération avec ses partenaires, dans le cadre de l'Union européenne. Même si le chef de l’Intérieur Matteo Piantedosi nie qu’il a dû rassurer ses partenaires, c'est le message substantiel qu'il a porté au nom du gouvernement à la réunion des ministres de l'Intérieur du G7, sous présidence allemande. Si elle ne figurait pas à l’ordre du jour de la réunion, la question migratoire a néanmoins été au centre des colloques bilatéraux du ministre italien, notamment avec son homologue allemande Nancy Faeser et la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson. Piantedosi a exprimé sa satisfaction après ces deux rencontres, en soulignant ‘’une forte convergence’’. L’Allemagne confirme vouloir respecter le mécanisme de relocalisation des migrants du 22 juin dernier. Au G7, le ministre français Darmanin était absent, retenu à Paris officiellement en raison d’un engagement parlementaire. Selon des sources diplomatiques, il s’agirait d’un signal polémique. Toutefois, le ministre italien a assuré qu’il y aura rapidement d’autres occasions pour se parler. ‘’Avec la France nous n’avons pas eu de points de divergence et nous ne les avons jamais créés. Je suis sûr que nous aurons l’occasion de clarifier la situation dès que possible’’ a tenu à souligner Piantedosi. La Commission fait savoir vouloir travailler rapidement à l’élaboration d’un plan sur les migrants, en réponse aussi aux tensions entre la France et l’Italie. Elle sera examinée lors d’un conseil des affaires intérieures extraordinaire, prévu pour le 25 novembre. L’Italie proposera la création de canaux d'entrée réguliers, en renforçant " certaines de nos grandes expériences qui existent depuis longtemps en Europe, comme les corridors humanitaires ". Dans le même temps, elle "rendra les mécanismes de rapatriement plus efficaces et renforcera la lutte contre l'immigration clandestine". » 

ENTRETIEN, La Nazione, de Guido Crosetto, ministre de la Défense et cofondateur de Fratelli d’Italia « L’Italie, la guerre et les migrants » : « L’attaque russe contre l’Ukraine a changé de stratégie : maintenant, elle se concentre contre les populations civiles et vise à provoquer des exodes de masse à hauteur de millions de personnes qui devront décider si mourir de froid ou quitter leurs maisons. Détruire les infrastructures ukrainiennes et plonger les villes dans le noir signifie chercher à exporter la guerre en Europe, en nous envoyant des milliers de réfugiés pour nous punir d’avoir aidé Kiev. Q. Vous devriez rassurer les oppositions et parler devant le Parlement. Le gouvernement devra s’expliquer nécessairement devant le Parlement à l’occasion de la prorogation de l’autorisation pour l’envoi d’armes dont la date limite est la fin de l’année et il faut la reconduire pour 2023. C’est le gouvernement qui décidera de la ligne à suivre pour un éventuel sixième envoi d’armes, pas moi tout seul. Q. Vous avez dit que les tensions avec la France ont été surmontées. Vous ne simplifiez pas trop les choses ? La question migratoire n’est pas prête d’être résolue rapidement. On en reparlera encore pendant longtemps. Meloni a soulevé la question : elle veut des règles claires. Les migrants ne peuvent pas être un problème exclusivement italien. Ce sera en revanche un problème qui augmentera de manière exponentielle dans les dix prochaines années, quand nous aurons non pas des milliers de réfugiés qui fuiront en un an mais 70 000 chaque jour. Si nous ne faisons rien, ce sera un désastre. L’Afrique a été pillée pendant des siècles par les pays européens. Maintenant ce sont la Russie et la Chine qui le font. »

ENTRETIEN, La Stampa, d’Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères et coordinateur national de Forza Italia, « Les règles concernant les réfugiées sont dépassées, l’UE doit donner 100 milliards à l’Afrique » : « [Question : Monsieur le ministre, était-il nécessaire de faire éclater un incident diplomatique avec un allié stratégique tel que la France dans un moment aussi délicat ?] L’Italie n’a provoqué aucun incident diplomatique, ni avec l’Allemagne avant, ni avec la France ensuite. Nous avons soulevé un problème de respect des règles. L’immigration ne peut être résolue qu’à l’échelle européenne. Il y a deux fronts : les Balkans et l’Afrique du Nord. [Question : Le Président Mattarella et vous-même êtes au travail pour éteindre la polémique alimentée aussi par certains membres de la majorité ?] Chacun de nous joue son rôle, tout est dans la normale, et la question avec la France est close. […] Le Traité de Dublin est dépassé, il faut rapidement trouver de nouvelles règles pour conjuguer accueil et défense des frontières européennes. J’ai soulevé cette question stratégique auprès de mes collègues à Bruxelles. Alors que nous cherchons une solution au problème des 90 000 migrants arrivés en Italie, nous ne devons pas perdre de vue la question plus générale de la stabilité des Balkans et de l’Afrique. L’Europe doit créer un fonds d’au moins 100 milliards accompagné d’une stratégie. L’Italie a un rôle décisif à jouer pour renforcer notre présence en Afrique du Nord, dans les Balkans et en Amérique du Sud. L’Italie n’est pas isolée en Europe, comme le montrent nos rencontres à Bruxelles et aussi à Bali. Concernant la guerre en Ukraine, tout est entre les mains de la Russie, si elle décide d’enclencher la désescalade des tensions alors il sera possible d’inviter l’Ukraine à s’asseoir autour d’une table. Nous voulons tous la paix, mais il n’y a pas de paix sans justice. Telle est la ligne de l’Italie. Nous sommes encore loin de la paix, les Russes jettent de l’huile sur le feu. Quant aux rumeurs d’une visite de Silvio Berlusconi à Moscou, elles sont fausses. Avec Angela Merkel, ils auraient fait de bons médiateurs, mais ce n’est plus d’actualité. Pour ma part, j’œuvre pour que l’Italie soit davantage présente à Bruxelles, c’est là que l’on traite de questions décisives. Les autres pays le faisaient depuis longtemps, maintenant c’est à nous. Je suis un fédéraliste, je suis pour les Etats-Unis d’Europe. Ce gouvernement est bien parti, concentré sur les ménages et les entreprises, et Meloni ne décide pas tout toute seule. La semaine prochaine, en Serbie et au Kosovo nous voulons signifier par une présence physique le rôle pacificateur que peut jouer l’Italie. La stabilité est fondamentale. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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