17/09/2021
L'AfD donnée à 15 % pour les élections du Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale du 26.09.
Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. L'AfD donnée à 15 % pour les élections du Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale du 26.09.
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
écologistes
FDP : libéraux
Sonstige : autres
19:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 10 % lors des élections du 26.09 pour le Parlement de l'État de Berlin.
Allemagne. État de Berlin. L'AfD donnée à 10 % lors des élections du 26.09 pour le Parlement de l'État de Berlin.
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
écologistes
AfD : patriotes
FDP : libéraux
Parti de la protection des animaux
Sonstige : autres
19:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Flandre : les nationalistes donnés ensemble à 45 %.
Belgique. Flandre. Les nationalistes du Vlaams Belang sont donnés premiers à 23,6 % et ceux de la N-VA deuxièmes à 21,2 %, au sein du sondage Het Laatste Nieuws, VTM Nieuws, RTL et Le Soir.
19:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
En Saxe, l'AfD est donnée première, à 26 %, pour les élections législatives du 26 septembre.
AfD : patriotes
CDU : démocrates-chrétiennes
die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
écologistes
Sonstige : autres
18:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le site de recrutement Stepstone place des publicités payantes, sur de grands panneaux, faisant l’apologie d’Angela Merkel, à la vielle des élections législatives.
Allemagne. Le site de recrutement Stepstone place des publicités payantes sur de grands panneaux faisant l’apologie d’Angela Merkel, à la vielle des élections législatives.
(Vu ce jour à Aix-La-Chapelle) : "Jobs. Mère de la nation. Merci pour 16 ans de dur travail. Ne pas oublier que le 26 septembre est une journée électorale. Les jobs sont notre job."
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" L'extension du pass obligatoire est passée du statut de pomme de discorde au sein de la majorité à celui de choix partagé."
Italie. Revue de presse.
Les journaux télévisés couvrent essentiellement le vote à l’unanimité de l’extension du pass sanitaire obligatoire aux employés de tous les secteurs, public et privé ; l’entrée en vigueur de l’obligation au 15 octobre notamment pour les aides à domicile indépendants et la prévision de sanctions en cas de non-respect des règles ; les réactions politiques suite à l’adoption de cette mesure et notamment l’appel à la gratuité des tests de la part de la Ligue et de Fratelli d’Italia ; l’augmentation des tarifs du gaz et de l’électricité annoncés pour cet automne, ainsi que les dégâts causés par les intempéries dans le nord de l’Italie, y compris à Milan.
OPINION, Corriere della Sera, « Une décision de bon sens qui désarme les extrémistes », de Massimo Franco : « L'épilogue attendu a été atteint. Et soudain, la résistance et les objections se sont évaporées. L'extension du pass obligatoire est passée du statut de pomme de discorde au sein de la majorité à celui de choix partagé. La décision unanime prise hier au Palazzo Chigi est un pas de plus vers une obligation générale de vaccination contre le Covid, vers laquelle le gouvernement s'oriente progressivement. Le fait que la mesure semble être une victoire pour le Premier ministre Mario Draghi est principalement dû aux "non" émis ces derniers mois par le leader de la Lega Nord Matteo Salvini. Sans ces refus constants d'accepter la stratégie anti-pandémique du gouvernement, pour ensuite la démentir, la décision d'hier serait apparue trivialement comme l'aboutissement d'une stratégie commune dictée par le bon sens. Il n'y aurait pas eu de gagnants ou de perdants, ni d'accusations, notamment à l'encontre des léghistes, de céder aux arguments des mouvements anti-vaccins en défendant un principe singulier de liberté. L'équilibre politique revient à un Salvini affaibli non pas tant par la malice des alliés du gouvernement que par la concurrence de l'aile droite de Giorgia Meloni. Son problème semble être devenu la Ligue elle-même. Le recul inexorable auquel il a été contraint, non pas tant par Draghi, mais par son propre parti, révèle une faiblesse sans précédent ; et, ce qui est peut-être plus grave, un certain éloignement des orientations de l'électorat. Il n'y aura pas de rupture interne, comme ils l'espèrent au PD, ni de complots pour mettre Salvini en défaut. L'attrition, cependant, est dans les faits. Le fossé entre lui et des ministres comme Giancarlo Giorgetti et les gouverneurs du nord de la Lombardie, de la Vénétie et du Frioul-Vénétie Julienne, qui sont favorables à la mesure prise par Draghi, est manifeste. D'autant que derrière les silhouettes du leghisme gouvernemental, on peut entrevoir celles d'électeurs et d'administrés déconcertés par le " non " de Salvini, et convaincus qu'avec le pass, non seulement on pourra vivre plus en sécurité, mais l'économie pourra redémarrer sans risquer de nouveaux ralentissements, voire une fermeture. C'est cette déconnexion de la base qui représente une difficulté nouvelle et imprévisible pour Salvini il y a encore quelques mois. Il ne suffit plus de marteler les thèmes de l'immigration et de la sécurité, même s'ils restent présents et en partie payants dans la stratégie de la Ligue ».
ENTRETIEN, La Repubblica, de Luigi Di Maio (M5S), ministre des Affaires Etrangères italien : « Il faut urgemment une défense européenne. Le G20 sur l’Afghanistan aura lieu. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
17:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2021
Les Premiers ministres patriotes hongrois et slovènes.
Slovénie et Hongrie. Le Premier ministre patriote hongrois Viktor Orbán (Fidesz) et le Premier ministre patriote slovène Janez Janša (SDS) à Celje en Slovénie :
19:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Attaque leghiste contre Lamorgese à la Chambre."
Italie. Revue de presse.
Le conseil des ministres prévu aujourd'hui, au cours duquel devrait être adopté le décret introduisant l’obligation de présentation du pass sanitaire pour tous les employés du public et du privé à compter du 15 octobre, fait la Une de la presse italienne : « On ne pourra aller au travail qu'avec le pass sanitaire » - Le décret sera adopté aujourd’hui. Des sanctions seront prévues pour ceux qui n’auront pas le certificat. Bras-de-fer sur la gratuité des tests (Corriere della Sera), « Pass sanitaire, la bataille sur les tests gratuits » - Le décret devant rendre obligatoire le pass sanitaire pour les fonctionnaires et les employés du secteur privé prévu pour aujourd’hui. Les syndicats demandent que le coût des tests ne retombe pas sur les travailleurs. Pour Draghi, c'est une demande qui n'est pas fondée (La Repubblica), « Obligation de pass sanitaire pour travailler » - Les syndicats obtiennent l’interdiction de licenciement mais à partir du 5e jour l’absence sera jugée injustifiée et le salaire sera suspendu (La Stampa), « Le pass sanitaire également dans les entreprises » - Les travailleurs du secteur privé sans pass ne pourront pas demander à passer en télétravail (Il Messaggero), « Télétravail, un contrat individuel » - Un décret définira une sorte de contrat entre l’employeur et le travailleur pour le télétravail (Sole 24 Ore), « Les syndicats ont cédé » - Les no vax n'ont plus de solution, le pass sanitaire devient obligatoire. Objectif : 3 millions de vaccinés (Il Giornale).
PREMIER PLAN, Corriere della sera, de M. Guerzoni et F. Sarzanini, « Pass sanitaire, obligation sur le lieu de travail. Sanctions pour qui ne l’aura pas » : « Mario Draghi n’a pas peur ‘de faire plus que le nécessaire’. Ainsi, à partir du 15 octobre, l’Italie deviendra le premier pays européen à étendre l’obligation de pass sanitaire à tous les employés des secteurs public et privé. À 10h30 se tiendra une réunion restreinte avec les chefs de délégation des partis et à 16h aura lieu le Conseil des ministres qui devrait approuver le nouveau décret. Concernant les syndicats, ces derniers ont obtenu que le décret précise que les travailleurs sans pass sanitaire ne peuvent pas être licenciés. Le décret prévoit toutefois des sanctions pour qui ne présentera pas de pass sanitaire. À l’inverse, une autre demande des syndicats, à savoir la gratuité des tests, a été écartée par Draghi. Le président du Conseil explique ainsi son choix : ‘les dépenses des tests seront à la charge de ceux qui ne veulent pas se vacciner et certainement pas de la collectivité’. Le gouvernement promet cependant d’encourager les pharmacies à limiter le coût des tests. Le ministre Brunetta propose de solliciter les organismes bilatéraux, comptant donc sur la collaboration entre employeurs et employés. »
ARTICLE, Corriere della sera, de P. Di Caro, « Attaque leghiste contre Lamorgese à la Chambre : ‘ça ne va pas’. Défense du Pd et du M5S » : « C’est dans le chaos que s’est déroulée hier l’audition parlementaire concernant la « rave party » non autorisée de Viterbe en août. Les plus véhéments ont été les députés de la Ligue et de Fratelli d’Italia, ces derniers ayant même réclamé la démission de la ministre. Lamorgese, quant à elle, continue de défendre sa ligne: les participants à la rave party n’ont pas été « escortés » par les forces de police mais « contrôlés ». Quant au non recours aux canons à eau et gaz lacrymogènes – que regrettent les députés des Fdi et de la Ligue – Lamorgese a expliqué que son choix avait été déterminé par le nombre de participants et par la présence d’enfants. Forza Italia regrette les choix de la ministre mais refuse d’employer le ton véhément de ses alliés. Malgré le climat de tension, Lamorgese a reçu le soutien du Pd, Leu, Italia Viva et du M5S ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Affiche électorale du vice-maire FPÖ de Graz :"Graz n'est pas votre patrie."
Autriche. Styrie. Graz.
"Graz n'est pas votre patrie. Garanti ! Le 26 septembre, votez FPÖ. Mario Eustacchio, vice-maire."
04:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2021
"Info Obs - Eric Zemmour et Marion Maréchal invités en Hongrie."
France et Hongrie. Éric Zemmour et Marion Maréchal invités en Hongrie :
https://www.nouvelobs.com/election-presidentielle-2022/20...
23:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Mario Draghi a laissé à Matteo Salvini le temps de se repositionner."
Italie. Revue de presse.
Les JT couvrent essentiellement les déclarations du Président du Conseil Mario Draghi dans le cadre du Forum interreligieux du G20 qualifiant de ‘’devoir moral’’ l’aide de l’Europe envers les réfugiés afghans, l’approbation des régions quant à l’extension du pass sanitaire à toutes les catégories professionnelles, la poursuite du débat politique autour de l’extension du pass sanitaire obligatoire.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Draghi est bien décidé à émettre tout de suite un signal clair et ne craint pas de susciter le mécontentement » : « Sur le plan technique, la mesure est complexe et plusieurs points doivent encore être résolus. En revanche, sur le plan politique, les négociations en vue de l’extension du pass sanitaire se poursuivent et Mario Draghi compte bien obtenir l’aval du Conseil des ministres. Tout devrait se dérouler sans difficultés particulières. Bien que la Ligue reste divisée, après plusieurs jours, le parti s’est finalement remobilisé autour de la ligne des présidents de région, des autres partis de la majorité (Pd, LeU, Forza Italia…) et du Président du Conseil. Mario Draghi a pour cela laissé à Matteo Salvini le temps de se repositionner. Des proches du parti affirment qu’il n’y aura pas de remous cette fois. Le coup de frein du palais Chigi a donc bien été utile sur le plan politique, tout en poursuivant le travail en coulisse. Draghi souhaite mettre en place le plus rapidement possible un pass sanitaire le plus étendu possible. Si malgré tous les efforts, toutes les difficultés ne devaient pas être surmontées d’ici demain, le volet concernant le secteur privé serait repoussé à plus tard afin de se concentrer les autres secteurs, notamment sur les services publics où l’on ne sait pas encore exactement à quelles catégories d’employés l’obligation devra être appliquée. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Recul de l’AfD lors des élections locales en Basse Saxe.
Allemagne. Basse-Saxe. Lors des élections locales de ce 12 septembre 2021, les résultats de l’AfD sont les suivants :
Circonscriptions
Les patriotes de l’AfD obtiennent 4,6 % (soit -3,3 points par rapport à 2016). L’AfD décroche 113 sièges au sein des assemblées, soit - 64 par rapport à 2016.
Les écologistes progressent de 5 points et arrivent à 15,9 %. Les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD reculent légèrement, mais restent très dominants.
(https://www.aktuelle-wahlen-niedersachsen.de/KW2021/KW/00...)
Municipalités
L’AfD obtient 2,2 %, soit -0,7 point et 202 sièges de conseillers municipaux, soit -5 par rapport à 2016.
(https://www.aktuelle-wahlen-niedersachsen.de/KW2021/GW/00...)
(L'AfD décroche 4,3 % à Hanovre. Les Verts sont le premier parti de la ville avec 27,8 %.)
Région de Hanovre
Lors de l’élection du président de région, le candidat de l’AfD obtient 5,46 %. Pour l’assemblée de la région, l’AfD décroche 5,14 %.
(https://wahlergebnisse.region-hannover.de/20210301/032410...)
Conseils de quartier à Hanovre
L’AfD obtient 3,5 %, soit -1,7 point, et une poignée d’élus.
00:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2021
Série de la ZDF : "Que pourrait-il se passer si soudainement un parti populiste de droite prenait le pouvoir en Allemagne ?"
Allemagne. La télévision publique allemande ZDF avait produit une mini-série en quatre parties : "Que pourrait-il se passer si soudainement un parti populiste de droite prenait le pouvoir en Allemagne ?" La série est désormais disponible en ligne. (Les élections législatives ont lieu le 26 septembre 2021).
18:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
La voiture du candidat AfD aux élections pour le Parlement de l’État de Berlin Vadim Derksen incendiée.
Allemagne. Berlin. La voiture de la famille du candidat AfD aux élections pour le Parlement de l’État de Berlin Vadim Derksen et le véhicule de la voisine ont été incendiés durant la nuit. Les dommages sont au minimum fixés à 10.000 euros.
"Être Libre, plutôt que voter à gauche. Le seul rouge en moi est ma barbe."
16:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le Nord qui sépare les deux Ligues."
Italie. Revue de presse.
La presse retient toujours en une l’adoption jeudi prochain en conseil des ministres du décret permettant l’extension du pass sanitaire et la présentation de la réforme de la fiscalité : « Fiscalité, voici la réforme de Draghi » - Le Président du Conseil souhaite l’adopter dès jeudi pour une réduction du coût du travail pour la classe moyenne. Pass sanitaire, Giorgetti (Ligue) prend ses distances avec Salvini (La Stampa), « Salvini isolé » - Giorgetti favorable à l’obligation de pass sanitaire pour tous les travailleurs. Sondages, Sala pourrait se reconfirmer à Milan dès le premier tour, Fratelli d’Italia entrevoit de prendre le leadership à droite (La Repubblica), « Le Pass sanitaire pour tous les travailleurs. Un quart des fonctionnaires n’est pas vacciné » - Le ministre Giorgetti s’exprime pour une ultérieure extension du certificat sanitaire. Environ 300 000 fonctionnaires ne sont pas immunisés (Il Messaggero).
ARTICLE, Sole 24 Ore, de B. Fiammeri, « Green Pass, Giorgetti (Ligue) pousse en faveur de l’extension aux entreprises » : « Le déroulé reste inchangé : une nouvelle extension du pass sanitaire concernant le secteur public et les structures où le pass est déjà demandé aux clients sera confirmée mercredi ou jeudi suite à une réunion gouvernementale, ratifiée par les régions, puis inscrite noire sur blanc le jour même en Conseil des ministres. Mais l’hypothèse plus drastique d’une extension immédiate à tous les travailleurs semble de plus en plus probable. Une hypothèse confirmée hier par le ministre du développement économique et chef de la délégation de la Ligue au gouvernement, Giancarlo Giorgetti. ‘’C’est une hypothèse en cours de discussion. Les entreprises doivent pouvoir assurer la sécurité de ceux qui travaillent. Je pense donc que nous allons vers une extension sans que personne ne soit discriminé’’ a-t-il déclaré en invoquant le ‘’pragmatisme’’ face à la situation, afin d’éviter des mesures ‘’bien plus douloureuses’’. Pour lui, l’obligation vaccinale ne peut d’ailleurs pas être écartée tant que 90% de la population ne sera pas vaccinée. Et ce au risque de déplaire à certains, ‘’cela fait partie du jeu’’ et de la responsabilité de ceux qui gouvernent, juge le ministre. Le hasard a voulu qu’au même moment, son parti, la Ligue, accueillait au Sénat le ‘’Premier Congrès mondial sur les thérapies précoces pour la Covid-19’’ faisant notamment la propagande de l’hydroxychloroquine et de l’ivermectine. C’est ainsi l’énième confirmation d’une fracture au sein de la Ligue, bien que minimisée par Salvini et démentie par Giorgetti. Dans les faits, la Ligue a pour le moment laissé entendre qu’elle ne présentera pas d’amendements au premier décret sur le green pass, qui sera examiné aujourd’hui au Sénat, après l’obstructionnisme dont le parti avait fait preuve lors du passage au Parlement. Cela n’exclue toutefois pas le recours à la motion de confiance. Une procédure différente pourrait être envisagée pour accélérer l’entrée en vigueur du décret qui doit être validé cette semaine bien qu’il reste peu probable que son application puisse être immédiate. En effet, deux à quatre semaines devraient être laissées aux travailleurs pour laisser à ceux qui le voudraient la possibilité de se faire vacciner. »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi « Covid, l’affaire de la conférence au Sénat. La Ligue critiquée, Salvini assure : je n’y suis pour rien » : « À la veille du scrutin au Sénat sur le pass sanitaire, la Ligue ne cesse de surprendre. La sénatrice Roberta Ferrero a organisé une conférence au Palais Madama expliquant pourquoi ‘’la Covid est une maladie tout à fait soignable’’ avec une ‘’ bonne approche thérapeutique’’. C’est du moins ce qu’affirme l’association ‘’Ippocrateorg, dont l’ « approche » se fonde sur l’utilisation de médicaments controversés tels l’hydroxychloroquine et l’Ivermectine. Le paradoxe : plusieurs participants ont dû rapidement effectuer un test à l’infirmerie du Sénat car dépourvus de pass sanitaire. Après les polémiques soulevées par la chef de groupe du PD, Simona Malpezzi, la Ligue a fait savoir que Salvini n’avait ‘’rien à voir’’ avec la conférence et qu’il s’agissait d’une ‘’initiative personnelle d’une seule parlementaire’’. Mais le séisme le plus important a été remarqué au sein même de la Ligue. La nouvelle a suscité la colère de plusieurs léguistes, persuadés que les dernières initiatives au sujet du virus ne font que se retordre contre le parti, et ce notamment dans la perspective des élections municipales d’octobre. On déplore que ce soit ‘’la ligne de Claudio Borghi’’ qui s’impose. G. Giorgetti, de son côté, s’exprime sur le pass sanitaire, rappelant qu’il s’agit ‘’d’un choix très délicat’’ mais que ‘’faire partie du gouvernement implique s’assumer la responsabilité et prendre des décisions même si certains ne sont pas contents’’ ».
ENTRETIEN, La Stampa, de Giovanni Toti, président de la Région Ligurie, « Il faut une extension du pass sanitaire ou nous risquons d’avoir d’autres confinements » : « ‘’La situation actuelle est limitée et liée à la campagne de vaccination. Il est clair que pour la sécurité du pays et pour son économie, il est fondamental d’élargir l’obligation du pass sanitaire à toutes ces catégories de personnes travaillant dans le public. Salvini ? Il est poussé à s’opposer à cette extension car talonné par Meloni. Toutefois, les présidents des régions dirigées par la Ligue sont contre sa ligne. C’est un problème que Salvini doit résoudre à l’intérieur de son parti. J’ai l’impression que les présidents des régions sont tous favorables à l’idée de cette extension. Nous sommes en pleine reprise économique et nous ne pouvons pas prendre le risque de tout refermer’’ »
COMMENTAIRE, La Repubblica, de F. Bei « Le Nord qui sépare les deux Ligues » : « Dans l’état de suspension apparent de la politique, provoquée par la naissance du gouvernement Draghi, les processus sous-jacents sont destinés, tôt au tard, à ressurgir. En effet, Salvini apparait de plus en plus en difficulté, pas vraiment à cause de ses adversaires mais plutôt par les ténors de son parti, qui remettent en discussion son leadership. Tous les jours, les deux visages de la Ligue font surface. D’un côté nous avons un leader isolé et de l’autre les personnalités politiques qui administrent des territoires peuplés de millions de personnes, c’est-à-dire la partie la plus productive du pays. Cela s’est surtout vu à l’occasion du meeting de Cerbobbio. Le ministre Giorgetti se déplaçait à son aise, comme une mariée, sa présence demandée à chaque table, serrant la main à une file d’entrepreneurs. En revanche, Salvini était isolé, assis à table avec le souverainiste Wilders, c’est-à-dire celui qui souhaiterait brûler le Next generation UE, l’euro et toutes les institutions communautaires. Comment est-il possible que le secrétaire du parti qui était jadis celui du Nord, soit maintenant accueilli froidement par « sa » Padanie et que les présidents de région Zaia, Fedriga et Fontana aient eu le courage de s’exprimer différemment ? La vérité est que Salvini a sous-estimé de manière dramatique le facteur politique le plus important de ces dernières décennies : le virus de la Covid. Il n’a pas compris qu’un parti de droite tel que la Ligue aurait dû tout d’abord donner des réponses crédibles à deux questions : la sécurité et l’économie. Massimo Fedriga, qui incarne parfaitement cette deuxième Ligue et qui semble irrésistiblement monter en visibilité, l’a dit hier clairement ‘’de nouveaux confinements seraient insoutenables pour l’Italie. Le pass sanitaire est un instrument pour que tout reste ouvert’’. L’erreur stratégique de Salvini est d’avoir laissé la bannière de la sécurité, celle contre la pandémie, à ses adversaires, se laissant écraser à droite par le rhétorique antisystème pour talonner Fratelli d’ Italia de Meloni. Certes, il est difficile de faire tomber un chef qui a fait passer la Ligue de 4 à 35% des voix. Toutefois, les prochaines élections municipales pourraient représenter un vrai tournant »
PREMIER PLAN, La Repubblica d’A. Gallione, « Milan, Sala vers le bis dès le premier tour. Fratelli d’Italia à trois points de la Ligue » : « Le sort de Milan semble déjà certain. Le sondage réalisé par Youtrend laisse présager une deuxième victoire dès le premier tour avec 51,4% des voix favorables. Les sondages mettent également en lumière l’écart entre le maire sortant et son principal adversaire, le léghiste Luca Bernardo, qui ne dépasserait pas les 37,2%. À Milan, la dernière à avoir remporté une victoire dès le premier tour, fut Letizia Moratti en 2006. Mais c’était un ‘autre Milan’, qui portait encore l’héritage des vingt ans du centre-droit et où le ‘troisième pôle’ représenté par le M5S n’existait pas encore. À partir de Giuliano Pisapia la tendance s’est inversée, mais le Milan bastion du centre-gauche allait systématiquement au deuxième tour. Pour le directeur de Youtrend, le scénario d’une victoire dès le premier tour est tout à fait envisageable d’une part parce que son premier mandat est perçu positivement et de l’autre car son principal adversaire ‘est arrivé tard, avec pleins d’incertitudes et dans un contexte où il semblait que personne ne voulait prendre cette responsabilité.’ Quant au M5S, la candidate choisie par Conte, Layla Pavone ne dépasserait pas les 4,6% malgré la popularité de l’ancien président du conseil. Le sondage mesure également la composante qui est indirectement favorable à Beppe Sala. Ce dernier a en effet réussi à installer une large alliance qui va de ‘Azione’ aux Verts. Enfin, du côté du centre-droit, la Ligue (14,1%) reste devant Fratelli d’Italia (11,3%) qui enregistre un important bond en avant. En 2016, lors des dernières élections municipales, le parti de Giorgia Meloni était à 2,4%. Quant à Forza Italia, il passe de 20% à 7,9% en cinq ans ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview d'Olivier Bault par Lionel Baland : Que se passe-t-il avec la Biélorussie, aux frontières de l’Union Européenne ?
Belarus, Pologne, Lituanie, Lettonie. Que se passe-t-il avec la Biélorussie, aux frontières de l’Union Européenne ? :
https://www.breizh-info.com/2021/09/14/170527/immigration...
Olivier Bault
Frontière polonaise, en face du Belarus
12:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Norvège : le Parti du Progrès chute de 3,5 points et tombe à 11,7 %.
Norvège. Le Parti du Progrès chute de 3,5 points et tombe à 11,7 % lors des élections de ce lundi 13 septembre 2021 :
https://valgresultat.no/?type=st&year=2021
La gauche l'emporte :
https://www.msn.com/fr-be/actualite/politique/au-tour-de-...
Sylvi Listhaug dirige le Parti du Progrès
(Le Parti du progrès s'était retiré du gouvernement, en janvier 2020, en raison du rapatriement d'une femme détenue en Syrie et le gouvernement était devenu, en conséquence, minoritaire.)
12:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/09/2021
L'AfD opposée à la suppression de l'OTAN.
Allemagne. Les post-communistes de die Linke désirent la suppression de l'OTAN. Les patriotes de l'AfD, par contre, ne le veulent pas.
Die Linke : post-communistes
FDP : libéraux
CSU : sociaux-chrétiens bavarois
AfD : patriotes
22:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Slogans muraux.
Espagne et Slovaquie. Vus à Torrejón de la Calzada et à Bratislava :
16:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une élue de l'AfD attaquée, un membre de l'AfD frappé.
Allemagne. Hambourg. Des extrémistes de gauche ont, une nouvelle fois, attaqué l’AfD. Une vingtaine de gauchistes ont voulu s’en prendre physiquement au député du Parlement de l’État de Hambourg Madame Olga Petersen. Un membre du parti, qui a tenté de protéger cette dernière, a été blessé. Cette victime a subi un traumatisme crânien et a été hospitalisée pour suspicion de commotion cérébrale, mais a quitté l’établissement de soins le soir même.
Des extrémistes de gauche avaient attaqué le domicile privé de la candidate AfD de liste Nicole Jordan à la mi-août.
Selon ses propres déclarations, l'AfD à Hambourg est obligée d'organiser des événements de campagne électorale en privé car il est difficile d'accéder aux espaces publics.
Olga Petersen, Allemande de Russie, vivant désormais à Hambourg en Allemagne : "Allemagne, mon chez-moi, ma patrie!"
14:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : "Seuls 17% de citoyens ne veulent pas du vaccin obligatoire."
Italie. Revue de presse.
Les journaux italiens s’intéressent à la rentrée scolaire qui concerne aujourd’hui une grande partie des régions italiennes, ainsi qu’au décret qui étendra l’obligation de Pass sanitaire à de nouveaux secteurs et devant être validé cette semaine. « Aujourd’hui, tout le monde en classe », « Voici comment le pass sanitaire sera étendu » (Corriere della Sera), « Giorgetti fait pression pour le pass sanitaire : ‘’il faut être pragmatique ´´», « Tous à l’école mais la présence ne suffit pas » (La Repubblica), « Tous en classe, risque de chaos lors du contrôle des pass sanitaires » (La Stampa), « Que manque-t-il pour un retour en classe sans risque ? » (Il Messaggero).
Les JT couvrent essentiellement la rentrée scolaire qui concerne aujourd’hui la moitié des régions italiennes, la décision du Président du Latium de lancer la vaccination avec la troisième dose de vaccin pour les personnes les plus fragiles dès la semaine prochaine, les déclarations d’Enrico Letta et de Matteo Salvini qui s’opposent sur la question du pass sanitaire et les attaques de leader de la Ligue à l’encontre de la ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, et enfin la visite du pape François en Hongrie.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni et F. Sarzanini, “Services publics, bars et activités sportives ; voici le décret sur l’extension du pass sanitaire” : “Le chemin est désormais tout tracé, d’ici la mi-octobre, plusieurs millions de travailleurs seront concernés par l’extension du pass sanitaire obligatoire. Seule la question des employés du privé n’a pas encore été tranchée. C’est donc la ligne des ministres de l’administration et de la Santé qui l’emporte, en accord avec Mario Draghi. Les résistances de Matteo Salvini perdurent malgré les propos du ministre léghiste Giancarlo Giorgetti selon lequel ‘’Il faut être pragmatique : le green pass est une mesure utile’’. Ainsi, lors du Conseil des ministres qui doit se tenir jeudi, les ministres de la Ligue devraient voter en faveur de la mesure. Le décret devrait entrer en vigueur le 10 octobre, comme celui qui concernait déjà les prestataires travaillant dans les EHPAD. Pour rappel, le pass est émis 15 jours après la première dose de vaccin, à ceux qui ont guéri de la covid dans les 9 mois qui ont précédé et, pour 48h, à ceux qui ont un résultat de test antigénique ou moléculaire négatif. Les présidents de région sont actuellement consultés mais le passage du décret est désormais donné pour acquis. L’objectif du chef du gouvernement est clair : éviter de recourir à l’obligation vaccinale mais aussi à des fermetures et autres mesures restrictives. Le ministre en charge de l’administration a en outre annoncé un plafond pour le télétravail avec un retour en présence de 85% des employés. De façon générale, le pass sera exigé pour tous les employés des services et structures où il est déjà exigé pour les clients, y compris pour les transports interrégionaux et de longue distance, ce qui n’était pas sûr initialement. Dans le secteur privé, les négociations avec le syndicat patronal Confindustria et autres syndicats sont encore en cours, notamment sur la prise en charge du coût des tests pour les employés qui ne seraient pas vaccinés. Il a déjà été exclu qu’il soit à la charge de l’Etat. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, « Premier jour d'école : c’est le début des tests salivaires. Giorgetti (Ligue) est favorable au pass sanitaire » : « Près de quatre millions d’élèves retournent à l’école aujourd'hui, soit la moitié des élèves en Italie dans neuf régions et une province autonome : Abruzzes, Basilicate, Émilie-Romagne, Latium, Lombardie, Piémont, Ombrie, Vénétie, Val d'Aoste et Trente. Un retour 100% en présentiel, pour lequel certaines régions commenceront immédiatement le dépistage par test salivaire. Des tests qui permettront d’obtenir le pass sanitaire également à partir du 23 septembre. Le numéro deux de la Ligue, le ministre du Développement économique Giancarlo Giorgetti, s’est dit favorable au pass sanitaire : «outil utile car nous devons être prudents et suivre les règles pendant un certain temps. Si nous les suivons tous, nous retrouverons la vraie liberté le plus rapidement possible". Sur ce point, Giorgetti semble adopter une position différente de celle de Matteo Salvini. Il a ajouté : "Nous devons regarder la réalité de manière pragmatique : si nous ne parvenons pas à contenir le phénomène, il y a malheureusement d'autres mesures que nous devons éviter". Sur l'école, le ministre Bianchi a été clair : " Plus jamais de cours à distance ", sauf pour des raisons sanitaires temporaires comme la mise en quarantaine d'une seule classe. En présentiel, il y aura encore le masque, le retour des bureaux d’écolier à deux places et le Pass pour les enseignants et les externes, première grande inconnue qui a conduit un syndicat, l'Anief, à annoncer une grève pour aujourd'hui. C'est également aujourd'hui que sera inaugurée la nouvelle application pour le contrôle du pass. Pourtant, certains directeurs d'école, comme Cristina Costarelli de l'école Newton de Rome, ont déjà annoncé : "Pour quelques jours, nous allons continuer avec l'ancienne application". Autre problème : la vérification du Pass des parents. Dans certains jardins d'enfants, les câlins avec les petits seront supprimés, mais Tuttoscuola a estimé que lorsque les parents doivent entrer ne serait-ce que dans la cour, le temps d'attente pourrait aller jusqu’à 100 minutes dans une école de 200 enfants. Et encore, le début de la nouvelle année a entraîné des entrées échelonnées à différents moments de la journée pour éviter les foules tant dans les bus, dont la capacité ne doit pas dépasser 80%, qu'à l'entrée et à la sortie. Et il y a aussi des écoles qui ont dû mettre en place des équipes doubles par manque de place. »
ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Un PD qui aurait l’ascendant dans l’alliance avec le M5S. Nous ferons voter la réforme du droit du sol et le décret Zan contre l’homophobie » : « ‘On ne sortira pas de cette pandémie par la droite mais par la gauche, du côté de la solidarité et des valeurs sociales, c’est-à-dire là où nous sommes. C’est à nous d’être à la hauteur de ce rendez-vous historique’. C’est ainsi qu’Enrico Letta a conclu la ‘Festa dell’Unità’ qui s’est tenue à Bologne, ville clef de l’alliance Pd-M5S. L’ancien président du conseil annonce les trois piliers qui guideront son engagement : le nouveau bipolarisme qui marquerait désormais la politique italienne, le vaccin comme liberté et un nouveau parti démocrate qui soit également un parti ‘des travailleurs’ et plus seulement ‘des entreprises’. Letta promet que ses batailles pour les droits civiques se concrétiseront par une nouvelle loi sur la citoyenneté et une approbation du ddl Zan contre l’homophobie. Quant à la question de l’alliance avec le M5S, Letta le répète à plusieurs reprises : ‘l’alternative à la droite se construira autour du Pd’. Une unité nécessaire car une position intermédiaire n’existe pas, les électeurs seront ‘ici ou là-bas’, fidèles au gouvernement Draghi ou ‘alliés avec les gouvernements polonais et hongrois’. Le secrétaire du Pd dit n’avoir aucun regret d’avoir quitté Paris pour Rome et pense que son ‘choc a servi, je devais éviter de faire correspondre le début du gouvernement Draghi avec une guérilla permanente au sein du Pd.’ Comme on pouvait s’y attendre, Franceschini et Orlando applaudissent l’agenda digital et environnemental du nouveau secrétaire démocrate. »
ARTICLE, La Repubblica, « Sondages : un probable duel Michetti-Gualtieri à Rome. Mais on compte encore 44% d'indécis » : « Enrico Michetti, le candidat de centre-droit, serait en tête avec 31% des intentions. Il serait suivi par Roberto Gualtieri, le candidat de centre-gauche, avec 27% des voix. Viennent ensuite Virginia Raggi (19,1%) et Carlo Calenda (18,9%). Les résultats du sondage commandé par le groupe Gedi à YouTrend pour les élections municipales des 3 et 4 octobre proposent aux Romains un scrutin sous la bannière du vieux bipolarisme : Fratelli d'Italia, Ligue et Forza Italia d'un côté, le PD et la gauche de l'autre. Le Mouvement 5 étoiles et le projet du leader d'Azione sont hors-jeu. Même si les exclus gardent espoir : 44,1% des 802 personnes interrogées expliquent qu'elles sont indécises, qu'elles ne savent pas encore pour qui elles vont voter, ou qu'elles ne veulent pas se rendre aux urnes. "Il y a une importante zone grise - explique Lorenzo Pregliasco, directeur de YouTrend - et généralement 10% des électeurs décident pour qui voter que le dernier jour. En tout cas, il est probable d’avoir un duel entre Michetti et Gualtieri. Et même dans ce cas, la performance de Michetti est décevante puisqu’il est 6 points en dessous du centre-droit au niveau national. Gualtieri est également 2,6 points en dessous du centre-gauche, qui atteint 29,6%. La différence se retrouve dans les voix qui iront à Raggi et Calenda. La maire sortante, pour le meilleur et pour le pire sous les feux de la rampe depuis cinq ans, avance plutôt plus vite que sa coalition : le Mouvement et les six listes d’arrondissement de Raggi se situent à 16%. Le leader d'Azione prend 6,7 points de plus que sa liste civique. Malgré cela, elle a peu de chances d’aller au second tour. Dans le cas d'une confrontation entre Gualtieri et Michetti, le député démocrate l'emporterait avec 58,5 % des voix. Et même Calenda battrait l'avocat de centre-droit avec 61,6% des voix. Pour le tribun de Giorgia Meloni, le seul défi à portée de main est celui avec Raggi, dont il sortirait vainqueur avec 53,9% des votants. Les Romains qui ont participé à l'enquête ont également été invités à indiquer le parti pour lequel ils voteraient. La première force à Rome est le PD avec 21,9% des voix. Ils sont suivis par Fratelli d'Italia (18,3%), M5S (13,4%), la liste de Calenda (12,2%), la Ligue (10,7%) et Forza Italia (4,9%). Les dirigeants locaux pâtissent d’une défiance à l’égard du politique, qui semble épargner seulement le Premier ministre Mario Draghi et le Président de la République, Sergio Mattarella, le premier recueille 62,2% d’avis favorables dans ce sondage romain, le second par 69,3%. Tous les autres sont bien en dessous de 50%. Giuseppe Conte ne recueille que 39,8% d’opinions favroable, suivi par Giorgia Meloni (32,5%), Enrico Letta à (29,5%) Matteo Salvini (22,8%). »
OPINION, La Repubblica, de Ezio-Mauro, « La graine de l'anti-système » : « Dans la campagne de Salvini et Meloni contre le Pass sanitaire pour faire un clin d'œil à la population No Vax et raviver la méfiance et la peur des vaccins, notamment quand Salvini dit que ‘les variants naissent d’une réaction au vaccin’, il y a une chasse aux voix. Et pourtant, le sentiment des Italiens à l'égard des vaccinations, du pass sanitaire et en général des mesures de lutte contre la pandémie est très clair et soutient largement l’impératif de protection plutôt que de méfiance no-vax. L'enquête réalisée il y a quelques jours dans La Repubblica par Ilvo Diamanti montre que seuls 17% de citoyens ne veulent pas du vaccin obligatoire, contre 64% qui y sont ouvertement favorables, avec une augmentation de 9 points i depuis mai. Mais en ce qui concerne le Pass, le pourcentage de ceux qui sont d'accord s'élève à 78%, et même 66% des électeurs probables de Fratelli d'Italia et 72% de la Ligue considèrent qu'il s'agit d'une mesure nécessaire, et non d'une limitation de la liberté et de la démocratie, comme le dit la propagande des deux partis. Avec ces tendances, il est évident que les leaders populistes qui courent après la troupe minoritaire des irréductibles risquent de mécontenter le grand nombre de ceux qui sont favorables, même au sein de leur propre famille. Il faut donc chercher une autre raison pour expliquer la position des souverainistes italiens, qui semble à première vue illogique en termes de bénéfices électoraux. L'explication réside dans la nature particulière de la rébellion contre le Vax. Le caractère extrême de l'épreuve pandémique, l'entrée dans le champ des catégories ultimes de la vie et de la mort, l'intimité personnelle de choix qui concernent des destins privés, ont dissous le lien social, libérant des pulsions et des instincts individuels. Ainsi, une énergie négative a été libérée, remettant en cause la valeur de chaque hypothèse scientifique, de tous les avis d'experts, et rejetant par conséquent les choix gouvernementaux qui en découlent. Aucune alternative n'est proposée, car il n'y en a pas : on choisit de rester dehors, comme si l'ailleurs était l'antidote, le rejet la solution et la norme la tromperie. Et ce sont précisément ces réflexes qui intéressent le populisme d'extrême droite : la dénonciation du savoir, une sorte de sécession culturelle qui se sépare de tout dépôt de connaissances ; l'altérité par rapport au sentiment collectif et aux choix partagés ; le rejet de la règle, ce qui signifie le désaveu de toute autorité et de l'action commune. C'est le terrain idéal pour l'avènement d'un extrémisme populiste qui, dans la configuration nationaliste et souverainiste actuelle, n'a pas d'histoire. Alors que les 5 étoiles font le mouvement inverse, en rentrant dans le rang, le populisme de droite cherche tous les moyens pour cultiver la défiance, le doute perpétuel. C’est ainsi que Salvini et Meloni se préparent à gouverner en faisant germer la graine de l’antisystème ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Marion Maréchal se rendra à Varsovie.
Pologne et France. Le Collegium Intermarium (en polonais : Wolny Uniwersytet Europy Środkowej Collegium Intermarium) est une université située à Varsovie, en Pologne, fondée en 2021 et qui a ouvert ses portes avec une conférence d'inauguration le 28 mai 2021. Elle commencera ses activités d'enseignement lors du début de l’année académique et organise une conférence internationale sur le thème « Collegium Intermarium : la place de la vérité en temps d'abolition culturelle », le 1 octobre 2021.
Des personnalité de différents pays, parmi lesquels Marion Maréchal, y prendront part.
La conférence vise à mettre en lumière les défis auxquels le monde universitaire est confronté à l'ère de la « Cancel culture », c'est-à-dire des attaques idéologiques contre la liberté de débat et d'expression universitaires.
L'objectif du Collegium Intermarium est de créer une plate-forme pour un débat académique fiable et une coopération entre les chercheurs, en particulier ceux d'Europe centrale et orientale. L'université s'efforce de revenir au concept classique d'une université. La réalisation de cette idée est entravée par des attaques idéologiques agressives qui excluent certaines personnes et certains systèmes de valeurs de l'espace public (y compris l'espace universitaire).
(https://ordoiuris.pl/edukacja/collegium-intermarium-miejs...)
Marion Maréchal
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Article d'Álvaro Peñas : interview du ministre de la Justice hongrois Judit Varga.
Hongrie. Interview du ministre de la Justice hongrois Judit Varga :
https://www.breizh-info.com/2021/09/13/170402/judit-varga...
Judit Varga
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Le FPÖ donné à 18 %.
Autriche.
ÖVP : conservateurs / sociaux-chrétiens
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
Grüne : écologistes
NEOS : libéraux
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12/09/2021
Article de Lionel baland : Viktor Orbán demande au pape François de ne pas laisser périr la Hongrie.
Hongrie. Viktor Orbán demande au pape François de ne pas laisser périr la Hongrie :
https://www.bvoltaire.fr/viktor-orban-demande-au-pape-fra...
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