17/10/2021
Municipales en Estonie : l'EKRE obtient 13,2 %.
Estonie. Lors des élections municipales, les nationalistes de l’EKRE (Eesti Konservatiivne Rahvaerakond) obtiennent 13,2 % (soit + 6,5 points) :
23:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview de Marko Litre, par Alvaro Peñas, à propos de la récolte de signatures en Croatie en vue d'un référendum sur l'euro.
Par Alvaro Peñas.
Marko Litre : « Nous ne voulons pas d’Euroslavia, mais des nations souveraines qui écoutent la volonté de leurs peuples. »
Marko Litre
Entretien avec Marko Milanović Litre, député des souverainistes croates (Hrvatski Suverenisti) et président de l’Initiative citoyenne pour le référendum sur l’euro. Les souverainistes croates ont participé aux élections législatives de 2020 en coalition avec le Mouvement de la Patrie et ont remporté 12% des voix et 16 sièges au Sabor, le Parlement croate.
Il y a deux semaines, le 3 octobre 2021, les deux partis se sont joints aux Indépendants pour la Croatie (Neovisni za Hrvatsku), qui disposent de 3 députés, et à Génération Rénovation (Generacija Obnove). La nouvelle organisation, sous le nom de Souverainistes croates, constitue la troisième force politique du pays.
Vous présidez une initiative citoyenne pour appeler à un référendum contre l’introduction par le gouvernement de l’euro, en tant que monnaie unique en Croatie. En quoi consiste cette initiative?
Le gouvernement veut imposer l’euro sans qu’il n’y ait de débat, ni dans les médias, ni dans la société. Notre intention, avec cette initiative, est de faire en sorte que la monnaie croate, la kuna, soit protégée par un article de la Constitution et, bien sûr, qu’il y ait un référendum pour que le peuple croate décide s’il veut adopter l’euro. Et c’est aussi une question de démocratie, parce que nous ne voulons pas d’un gouvernement qui n’écoute pas son peuple. Notre position, en tant que parti, est claire : l’entrée de la Croatie dans la zone euro est une nouvelle étape vers une plus grande fédéralisation de l’Europe et la participation de notre pays à cela.
En Espagne, l’introduction de l’euro a entraîné une hausse considérable des prix et une perte de valeur des salaires, bien que notre gouvernement de l’époque nous ait assuré que cela n’allait pas avoir lieu. Craignez-vous que la même chose se produise en Croatie ?
Oui, dans les pays où cela a été fait, le résultat a toujours été une chute du pouvoir d’achat. La perte pour l’économie globale est peut-être plus faible, comme cela s’est produit en Italie où elle était de 1%, mais lorsque vous descendez vers les consommateurs, le pourcentage est beaucoup plus élevé. Nous avons payé un sondage pour connaître l’opinion des Croates sur l’entrée dans la zone euro, et 70% ont déclaré qu’il n’y avait pas eu assez de débats et seulement 22% se sont exprimés en faveur de la mesure.
En 2018, plus de 400 000 signatures ont été soumises pour un appel à référendum sur la signature de la Convention d’Istanbul, mais le gouvernement a empêché le référendum d’avoir lieu. Quelque chose de similaire pourrait-il se reproduire dans ce cas?
Le nombre de signatures nécessaires pour appeler à un référendum est de 10% des électeurs, soit à l’époque environ 380 000 signatures. Mais le gouvernement a annulé plus de 40 000 signatures parce qu’il y avait des erreurs dans les données présentées, de sorte que le nombre n’a pas atteint les 10 % nécessaires. Cette fois, nous allons être très prudents pour que cela ne se reproduise plus. Nous commencerons à recueillir des signatures le 24 octobre et nous avons quinze jours, jusqu’au 7 novembre, pour recueillir entre 250 000 et 300 000 signatures. Ce seront deux semaines intenses, mais je suis convaincu que nous aurons le soutien de nombreux Croates.
Les Souverainistes croates, le nouveau parti, est-il la patrie commune des patriotes et des conservateurs ?
Oui, bien que la fusion officielle ne sera pas achevée avant l’année prochaine en raison de problèmes bureaucratiques, mais sinon, nos structures se rassemblent et créent de nouveaux organes de travail locaux. Cette union était très nécessaire pour la Croatie parce que le centre-droit et la droite ont toujours été très divisés, ce qui a été très utile pour le gouvernement HDZ (le HDZ Parti populaire européen). Ce n’était pas facile, mais nous avons compris que c’était la meilleure chose pour la Croatie et pour les valeurs que nos partis défendent.
Que représentent les Souverainistes croates ?
Notre nation a dû payer un prix élevé pour gagner la liberté et nous voulons préserver cette liberté, d’où l’importance de défendre notre souveraineté. Nous voulons également une véritable démocratie impliquant le peuple croate, et le cas de l’euro en est un bon exemple. En ce qui concerne l’UE, nous sommes favorables à la coopération européenne, mais nous sommes préoccupés par sa dérive idéologique et nous voulons la réformer, revenir à ce qu’elle était à sa naissance et retrouver ses valeurs chrétiennes.
Votre parti a d’excellentes relations avec le Parti droit et justice (PiS) polonais et vous venez de rentrer de ce pays après avoir rencontré divers représentants du gouvernement et du PiS. Considérez-vous le gouvernement polonais comme un modèle à suivre ?
Oui. Le gouvernement polonais a pu utiliser les avantages de l’Union européenne pour développer la Pologne et faire prospérer le pays. C’est drôle, parce que quand vous parlez à un Croate plus âgé de la Pologne, par exemple à mes parents, ils pensent que c’est un pays du tiers monde parce que c’était la situation il y a quarante ans. Aujourd’hui, la Pologne est un pays prospère en termes économiques et dans tout le reste, et je pense qu’ils ont complètement éliminé la mentalité communiste qu’ils ont subie derrière le Rideau de fer. Cela ne s’est pas produit en Croatie. Nous avons encore des professeurs d’économie qui ont enseigné les plans quinquennaux en Yougoslavie et qui enseignent maintenant le capitalisme. Je compare toujours cette situation à Moïse et aux quarante années dans le désert. Il n’était pas perdu, il s’agissait de changer la mentalité de son peuple, qu’une génération viendra avec de nouvelles idées. Je pense que cela arrive en Croatie et notre objectif est de pousser cet état d’esprit à être établi le plus rapidement possible.
Connaissez-vous le travail de VOX en Espagne ?
Je le connais. Nous partageons les mêmes valeurs que VOX et faisons partie du même groupe européen, ECR. En fait, notre eurodéputé Ladislav Ilčić a assisté au grand événement Viva 21 à Madrid et a été impressionné par l’organisation de l’événement. Selon lui, c’est un exemple de la force des valeurs conservatrices et patriotiques en Espagne et en Europe. Nous ne voulons pas d’un super-État dans l’Union européenne, mais d’États membres souverains qui écoutent la volonté de leurs peuples et non les bureaucrates de Bruxelles ou de Strasbourg.
Des bureaucrates qui semblent obsédés par l’attaque de la Hongrie et de la Pologne.
Les Polonais et les Hongrois tentent de ramener l’Union européenne à son origine, à une coopération entre nations souveraines, pas à une coopération dans laquelle on nous dit comment nous devons gouverner notre pays. Ce que fait la Commission européenne est très grave, faisant chanter le gouvernement polonais et le menaçant de retirer des fonds parce que sa Cour constitutionnelle a décidé que le droit polonais est supérieur à celui de l’UE. Si l’UE continue sur cette voie, il n’y aura plus de nations souveraines.
Les États-Unis d’Europe ?
Nous aimons l’appeler Euroslavia.
Que pensez-vous du nouveau groupe européen parrainé, entre autres, par Viktor Orbán ?
Je crois ou que c’est un grand pas en avant, même si je pense que la formation de ce groupe ne sera pas immédiate et que cela prendra beaucoup de temps. Idéologiquement, nous soutenons le gouvernement hongrois, mais il est vrai que nous avons quelques divergences concernant l’intégration de pays comme la Serbie et le Monténégro dans l’UE, parce que nous sommes préoccupés par l’influence russe là-bas.
Je voudrais vous interroger sur la mémoire des victimes de Tito. En Slovénie, il y a encore beaucoup de plaies ouvertes et les héritiers politiques des bourreaux ne veulent pas de réconciliation, est-ce la même chose en Croatie?
Bien sûr, c’est devenu un problème et, dans tout débat, tout est extrémisé et ramené aux combats entre les oustachis (fascistes) et les partisans (communistes). En Croatie, nous n’avons pas fait comme en Pologne et les anciens communistes ont encore beaucoup d’influence dans notre société, dans les facultés, partout. Tito n’était rien de plus qu’un boucher de son propre peuple, tout comme Staline l’était pour les Géorgiens. Les gens ont une image romantique de Tito parce qu’il n’était pas aligné sur les régimes se trouvant derrière le Rideau de fer, mais il n’était pas meilleur que les autres dictateurs communistes. La destruction de la nation et de l’identité croates est bien connue, mais il n’y a pas d’accord sur le fait qu’il était un criminel. Chaque fois que cette question est discutée, les médias croates sortent la carte de l’extrémisme de droite. Je crois que cette génération de changement est nécessaire pour que la Croatie retrouve ses valeurs occidentales et chrétiennes.
(https://elcorreodeespana.com/politica/578227764/Marko--Mi...)
Cet article est apparu en premier sur El Correo de España, notre partenaire de l’EUROPEAN MEDIA COOPERATION.
16:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Immigration : le bras de fer entre Boris Johnson et le patronat anglais.
Royaume-Uni. Immigration : le bras de fer entre Boris Johnson et le patronat anglais :
https://gavrochemedia.fr/royaume-uni-boris-johnson-defend...
15:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article de Lionel Baland : Varsovie : la revanche de la ville-phœnix.
Pologne. Varsovie : la revanche de la ville-phœnix :
https://www.breizh-info.com/2021/10/14/172364/pologne-var...
04:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/10/2021
La Slovénie est attaquée par la commission LIBE.
Slovénie et UE.
La Slovénie sous le feu de la commission LIBE : cette fois, Sophie in 't Veld critique le discours politique en Slovénie.
La gauche du Parlement européen veut criminaliser les gouvernements de centre-droit, explique Milan Zver à Magyar Hírlap.
Une délégation de la commission des droits fondamentaux du Parlement européen s'est rendue à Ljubljana. Milan Zver (SDS), député européen du parti au pouvoir en Slovénie, a déclaré au quotidien hongrois Magyar Hírlap qu'il ne s'attendait pas à une évaluation équilibrée.
Une délégation de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) et de la Commission du contrôle budgétaire (CONT) du Parlement européen, conduite par la libérale néerlandaise Sophie in 't Veld (D66, parti libéral de gauche), a passé ces derniers jours à examiner l'État de droit en Slovénie. La délégation n'a pas été reçue par le Premier ministre Janez Jansa (SDS), qui a provoqué des remous à Bruxelles en traitant certains députés européens, dont Sophie in 't Veld, de marionnettes de Soros.
Lors d'une conférence de presse tenue hier à Ljubljana, la femme politique néerlandaise a déclaré que les institutions de l'État fonctionnent bien, mais a critiqué la nature hostile et agressive du discours politique, qui, selon lui, mine la confiance dans les institutions. Sophie in 't Veld a déclaré que la politique a divisé la Slovénie en deux camps et qu'un dialogue de sourds a lieu. Plusieurs journalistes ont demandé à la femme politique néerlandaise pourquoi les discussions se déroulaient principalement avec des gauchistes, mais M. in 't Veld a insisté sur le fait que le programme était équilibré.
Milan Zver, député européen du parti démocratique slovène (SDS) au pouvoir, a déclaré à notre journal qu'il n'avait aucun espoir que la visite de LIBE soit utile à qui que ce soit. Il a rappelé qu'il était clair dès le début qu'ils ne voulaient pas enquêter objectivement sur la situation des médias slovènes, mais causer des dommages politiques au gouvernement slovène.
L'eurodéputé s'attend à un rapport très unilatéral qui n'aura pas d'impact significatif sur la politique intérieure slovène, mais qui pourrait être un pas de plus vers la "criminalisation des gouvernements de centre-droit dans l'UE", ce qui est un objectif de la gauche du PE depuis des années. Il a déclaré qu'il n'avait personnellement rien contre des enquêtes objectives et approfondies sur la situation des médias slovènes. En fait, de telles analyses montreraient que plus de 80 % des médias slovènes sont détenus par des structures de gauche, qu'il existe une asymétrie considérable et que la propriété est illégalement concentrée entre les mains de certains magnats de la presse de gauche.
La délégation comprenait également Nicolaus Fest d'Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui nous a dit qu'aucune violation systématique de l'État de droit n'avait été constatée au cours du voyage, bien qu'il y ait des déficits dans le système judiciaire, dans la lutte contre la corruption et dans la protection des données, ainsi qu'une société très divisée et un faible niveau de discours sur Twitter. Il a ajouté que les sanctions n'étaient pas justifiées tant que les institutions européennes ne voulaient pas jouer les "nounous supranationales".
Cet article est apparu en premier sur MAGYAR HÍRLAP, notre partenaire de l’EUROPEAN MEDIA COOPERATION.
17:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : les conservateurs chutent lourdement dans un sondage.
Autriche. Le FPÖ est donné à 19 %, alors que les conservateurs de l'ÖVP chutent lourdement suite à la démission du Premier ministre ÖVP Sebastian Kurz.
ÖVP : sociaux-chrétiens
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
Grüne : écologistes
NEOS : libéraux
MFG : anti-vaccin
16:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Angela Merkel, qui a importé des millions de migrants en Europe, est décorée par la Belgique.
Belgique et Allemagne. La chancelière allemande sortante Angela Merkel, qui a importé des millions de migrants en Europe, est décorée par la Belgique :
https://lameuse.sudinfo.be/851738/article/2021-10-15/ange...
03:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/10/2021
Le Premier ministre patriote slovène Janez Janša fait face à des critiques.
Slovénie et UE. Le Premier ministre patriote Janez Janša fait face à des critiques :
https://www.fdesouche.com/2021/10/15/le-premier-ministre-...
19:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'UDC reste le premier parti de Suisse.
Suisse. Un sondage Sotomo confirme que l'UDC reste le premier parti du pays, à 27 %. Les socialistes sont donnés deuxièmes à 16 %.
18:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : lors des élections législatives de 2021, 47,3 % des électeurs ont voté par correspondance.
Allemagne. Lors des élections législatives de 2021, 47,3 % des électeurs ont voté par correspondance.
Évolution dans le temps du pourcentage d’électeurs ayant voté par correspondance lors des législatives :
15:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Des bateaux remplis de migrants débarquent en Calabre et en Sicile."
Italie. Revue de presse.
L’entrée en vigueur aujourd’hui de l’obligation de contrôle du pass sanitaire sur les lieux de travail, dans un climat de tension et de blocages annoncés, fait la Une de la presse italienne « Pass sanitaire, Draghi va de l’avant » - Le secteur portuaire demande un report mais le gouvernement maintient la ligne. Record des premières vaccinations sur la journée d’hier. Blocages et protestations : l’Intérieur lance l’alerte d’un risque de violences (Corriere della Sera), « Antivax, le jour de vérité » - L’entrée en vigueur de la mesure est prévue pour aujourd’hui, des manifestations et des grèves sont annoncées (La Repubblica), « Le pass sanitaire au banc d’essai » - Le gouvernement ne prévoit aucun report de la mesure (Sole 24 Ore), « Franceschini : le gouvernement n’autorisera jamais des tests de dépistage gratuits » - Le ministre de la Culture explique la ligne dure du gouvernement. Des effectifs de police déployés massivement, l’attention est rivée sur Trieste (La Stampa), « Orlando : le pass sanitaire avec des tests de dépistage moins coûteux » - Le ministre du travail se dit ouvert à la demande des syndicats. Le préfet de Trieste prévient le secteur portuaire (Il Messaggero), « Les ajustements de dernière minute » - Le « gouvernement des meilleurs » finit par prévoir des dérogations et des réductions pour les tests de dépistage (Fatto Quotidiano), « Draghi ne cède pas » - La grève est prévue pour aujourd’hui dans tout le pays. La police lance l’alerte : il y a un risque concret de violences (Il Giornale).
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Un parcours obligatoire pour ne pas céder aux minorités » : « Les pressions exercées sur la Présidence de la République pour qu’elle change en cours de route sa stratégie sur la vaccination sont vouées à l’échec. Malgré toutes les protestations et les menaces variées, ce serait un signe de faiblesse et en contradiction avec une politique qui a permis de remporter le pari sur la pandémie, mieux encore que ce que certains pensaient voire espéraient. Il ne s’agit pas de diaboliser les sceptiques ou les inquiets, mais de ne pas céder à ces peurs en revenant sur une décision déjà prise. Ne pas céder non plus à ceux qui ont instrumentalisé et exaspéré un mal-être diffus, le transformant parfois en extrémisme violent. Il est important de rappeler qu’il s’agit de minorités. D’après le leader de Fratelli d’ Italia, en refusant de subir le chantage de la rue, le gouvernement risque de faire augmenter la tension et aurait mieux fait de ‘’laisser plus de temps aux citoyens pour faire leurs choix’’. Mais il est peu probable qu’une ouverture de la part du gouvernement entraîne une ouverture de la part de ses critiques. La demande de la part de Fratelli d’Italia, de la Ligue et de certaines parties du Mouvement 5 Etoiles pour la gratuité des tests et le report de l’obligation de pass sanitaire vise plus à mettre en difficulté l’exécutif qu’à résoudre des conflits exaspérés artificiellement. Mais surtout, cela ouvrirait des failles avec d’autres parties de la majorité et de la société et renverrait une mauvaise image du gouvernement au niveau européen. »
ARTICLE, La Stampa, de F. Albanese « La route turque » - Des bateaux remplis de migrants débarquent en Calabre et en Sicile. La crise afghane rouvre la route de la Méditerranée orientale : « Ils arrivent d’Afghanistan, de Syrie, d’Irak et d’Iran. Cela faisait longtemps que l’on n’assistait pas à un débarquement « autonome » dans la région de Catane, même si la route d’où ils viennent est à nouveau très exploitée, notamment ces dernières semaines. En Calabre, la dernière arrivée de ce type a été enregistrée mercredi dernier : 114 personnes. Mardi, ils étaient 78, et lundi 80. Ce sont tous des voiliers, que l'on peut confondre de loin avec des bateaux de plaisance, mais qui sont remplis de migrants sous le pont, et tous sont partis de la même zone : la Turquie. Ils ont finalement été interceptés juste au large de Roccella Jonica par les garde-côtes ou par les douaniers et escortés jusqu'au port. Les données de Frontex confirment le fait que l’ancienne route de Méditerranée orientale est réactivée. En septembre, il y a eu 1590 arrivées, soit +18% par rapport au même mois de 2020. Concernant les nationalités sur cette route, les plus nombreux sont les Afghans : ils ont augmenté à partir du mois d’avril. D’abord 1067, puis 1336 en mais, puis 1454 en juin, 1326 en juillet, 1375 en août et 1372 en septembre. Pour un total de 10 043 personnes. En revanche, de Méditerranée centrale, ce sont des migrants d’autres pays qui arrivent : la Tunisie (13 610 migrants), le Bangladesh (6 226) et l’Egypte (5069).»
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
HC Strache parlera lors des 7 ans de PEGIDA.
Allemagne et Autriche. L'ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache (Autriche) prendra la parole, ce 17 octobre 2021, lors du rassemblement prévu à Dresde en Allemagne pour les 7 ans de PEGIDA.
"7 ans de PEGIDA. 7 ans de résistance."
02:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Pologne légalise le refoulement à ses frontières.
Pologne. La pays légalise le refoulement à ses frontières :
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-pologne-legalise-le...
00:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/10/2021
Parlement de Saxe-Anhalt : l'AfD n'a toujours pas de vice-président.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Dans le cadre de l’élection par le Parlement de ses vice-présidents, l’AfD n’a toujours pas obtenu, ce 14 octobre 2021, le poste de vice-président qui lui revient, après deux votes. L’AfD a demandé un troisième vote, mais les autres groupes ont refusé.
Lors de la prochaine session, en novembre 2021, l’AfD pourra présenter un nouveau candidat.
Deux autres candidats à ce même poste présentés par l’AfD n’avaient pas obtenu, la semaine dernière, le nombre de voix nécessaires.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/06/07/rec...)
22:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marine Le Pen rencontrera Viktor Orbán.
Hongrie et France. La dirigeante du Rassemblement national, Marine Le Pen, sera en Hongrie les 25 et 26 octobre 2021 pour rencontrer le Premier ministre Viktor Orbán :
https://www.francetvinfo.fr/politique/marine-le-pen/info-...
20:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le nouveau gouvernement de centre-gauche norvégien inclut deux survivants d’Utøya.
Norvège. Le social-démocrate Jonas Gahr Støre devient le Premier ministre d’un gouvernement réunissant son parti et le Parti du centre, eurosceptique et protectionniste. Son cabinet inclut une majorité de femmes (10 sur 19) et deux survivants de l'attaque d’Utøya.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/09/14/nor...)
Utøya
16:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni attaque la ministre de l’Intérieur sur les violences et Salvini rencontre Draghi."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre très largement sur l’introduction, à partir de vendredi 15 octobre de l’obligation de contrôle du pass sanitaire sur les lieux de travail. Les grèves annoncées par le personnel du secteur portuaire et du transport routier inquiètent l’exécutif : « Un pass sanitaire sous haute tension » - Possibilité de grèves dans les ports et le transport routier. G. Meloni (FdI) attaque la ministre de l’Intérieur sur les violences de samedi dernier. Salvini rencontre Draghi et demande une pacification (Corriere della Sera), « La menace des anti-pass sanitaire : nous bloquerons le pays » - L’obligation de présentation du pass sanitaire commencera à partir de demain, inquiétudes sur une possible paralysie du transport maritime et routier (La Repubblica), « Pass sanitaire, l’Italie craint une paralysie » - Plusieurs secteurs annoncent des manifestations (La Stampa), « La protestation des ports, des tirs éclatent mais le gouvernement va de l’avant » - L’import-export menacé, Mario Draghi résiste : nous ne paierons pas les tests de dépistage (Il Messaggero), « Pass sanitaire, alerte sur le transport routier » (Sole 24 Ore), « Les fanatiques du pass sanitaire vont droit vers un vendredi noir » (Fatto Quotidiano), « Risque d’un confinement à cause des grèves des antivax » - Les manifestations et grèves pourraient bloquer le pays alors que l’économie est en train de redémarrer (Il Giornale).
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco, « Pass sanitaire : une confrontation qui met en danger l’unité du gouvernement » : « La demande que Matteo Salvini a adressée à Mario Draghi de ‘’guider la pacification nationale’’ est habile, bien qu’il n’ait quasiment pas le choix. Jusqu’à présent, le Président du Conseil est parmi les seuls hommes politiques, avec le Chef de l’Etat Sergio Mattarella, à être considérés au-dessus des manœuvres des partis. Le problème est que pour le moment la ‘’pacification nationale’’ semble un mirage, au moins jusqu’au second tour ce dimanche, mais probablement encore après. Il ne sera pas évident d’éliminer tout le venin déversé en lien avec la guérilla de samedi dernier à Rome et la dispute entre l’aile droite et l’aile gauche du gouvernement qui s’en est suivie, radicalisant les positions de chacun. Les accusations de Giorgia Meloni à l’encontre de la ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese sur sa part de responsabilité souligne des erreurs et une sous-estimation du danger. Par ailleurs, ces raids de l’extrême droite finissent par porter préjudice à Fratelli d’Italia, d’où cette colère. Mattarella a réagi en se déclarant “troublé mais pas inquiet’’ suite à ces événements, souhaitant rétablir leur juste dimension. Mais les conflits entre gauche et droite ont provoqué un court-circuit, favorisé notamment par le contexte des élections. L’unité du gouvernement Draghi s’est enrayée, sur un thème particulièrement délicat et manipulable. Dans ce contexte, il est donc difficile pour Draghi de ‘’mettre fin à la délégitimation de la droite’’ qu’aurait demandée Salvini et de pacifier un système politique aussi faible qu’électrisé. Or ce climat envenime les décisions du gouvernement pour surmonter la crise sanitaire ou pour soutenir la relance économique. Un pays qui se déchire par intermittence entre fascisme et antifascisme témoigne d’une identité encore incertaine. Il faudra accomplir un miracle afin de rassembler une majorité parlementaire en mesure d’élire le prochain Président de la République en février prochain. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Ziniti, « Assaut sur la Cgil, la ligne de Lamorgese : ‘‘Il était trop dangereux de procéder à des arrestations préventives’’ » : «Mardi prochain, Luciana Lamorgese, Ministre de l’Intérieur, présentera un rapport détaillé du déroulé des évènements du 9 octobre au Parlement. Mais la séquence de questions au gouvernement d’hier a déjà été l’occasion de revenir sur la possible dissolution de Forza Nuova qui ‘‘est actuellement une préoccupation du gouvernement, lequel attend le rapport de la Magistrature et du Parlement’’ selon les mots de la Ministre. Lors de son audition à la Chambre, Lamorgese ne dit rien de nouveau : ‘’Arrêter Giuliano Castellino, leader de Forza Nuova aurait été trop dangereux.’’ Ces mots ont provoqué la colère de Giorgia Meloni qui réplique ainsi : ‘’Tout ce qui s’est produit a été permis et calculé, nous sommes revenus à la stratégie de la tension’’. Encore une fois, FdI et la Ligue demandent la démission de la ministre. Letta s’est empressé de prendre la défense de cette dernière : ‘‘l’attitude de Meloni est une façon de dissimuler ses propres responsabilités par rapport au fait qu’elle n’ait pas clairement reconnu et condamné le fondement fasciste de cet évènement. Je trouve que le ton qu’elle a employé aujourd’hui au Parlement est tout à fait incorrect.’’ »
ARTICLE, Avvenire, de Nello Scavo, « Affaires des migrants remis aux autorités libyennes : première condamnation en Italie » : « Le commandant du remorqueur qui opérait auprès de plateformes pétrolières et qui, en 2018, après avoir secouru 101 personnes, avait accepté de les remettre aux autorités de Tripoli, a été condamné à un an de réclusion. Les victimes pourront désormais demander réparation. Cette sentence du Tribunal de Naples crée un précédent : confier des migrants à la célèbre garde côtière libyenne est désormais un délit. C‘est une première en Europe et le verdict sanctionne le fait que la Libye ne peut être reconnue comme un port sûr. Les magistrats se sont entre autres appuyés sur des conversations radio enregistrées par le navire ‘Open Arms’. La société ENI, actionnaire de la société pétrolifère publique libyenne pour laquelle opérait le remorqueur, était intervenue le jour même pour démentir son implication dans les événements en question. Les motivations de la sentence doivent encore être présentées. On sait qu’un représentant de la garde côtière libyenne se trouvait à bord du navire italien lors du transfert des migrants vers les côtes. Pour le Parlementaire Nicola Fratoianni (Sinistra Italiana), qui était présent sur l‘Open Arms, le commandant du remorqueur semblait dans l’embarras, comme s’il avait été ‘’contraint de suivre des ordres reçus de beaucoup plus haut’’. Le procès n’a pas permis d’établir de qui de tels ordre auraient pu venir et le commandant et le seul à payer pour ces faits. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Slovénie : le SDS donné à 28 %.
Slovénie. Le parti patriotique SDS, du Premier ministre Janez Janša, est donné premier du pays à 28 %, au sein d’un sondage Mediana.
Les patriotes du SNS sont donnés à 1,1 %.
Urshka Bachovnik Janša et son mari le Premier ministre Janez Janša
00:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/10/2021
Les députés du parti libéral FDP ne désirent plus être placés, lors de la nouvelle législature, à côté des élus de l’AfD.
Allemagne. Les députés du parti libéral FDP ne désirent plus être placés, lors de la nouvelle législature, à côté des élus de l’AfD.
18:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
La chaîne de télévision allemande ZDF engage une islamiste comme auteur d'une série.
Yasmin Ayhan
14:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Grillo, la Ligue et FdI demandent la gratuité des tests sanitaires."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur le nouveau décret concernant les modalités mettant en place l’obligation de contrôle du pass sanitaire dans les lieux de travail « Pass sanitaire : voici les horaires et les contrôles » - Grillo, la Ligue et FdI demandent la gratuité des tests sanitaires; le PD s'y oppose (Corriere della Sera), « Pass sanitaire : le bras-de-fer sur les tests gratuits » - La préoccupation pour la course aux tests sanitaires monte en vue du 15 octobre mais le gouvernement maintient la ligne dure (La Repubblica), « Pass sanitaire, le décret est adopté mais l'autorité pour les entreprises privées pose ses conditions » (Sole 24 Ore), « Tests gratuits : premières ouvertures » - Le gouvernement invite les sociétés du secteur portuaire à payer les tests pour leurs employés afin d'éviter le chaos (Il Messaggero, Il Fatto Quotidiano).
ARTICLE, La Stampa, de F. Grignetti «La vague noire sur Rome (et le G20) » : «L'agenda du ministère de l'Intérieur est comprend de nombreuses dates sensibles. Deux semaines bien difficiles s'annoncent. Tout d’abord le 15 octobre, lorsque le Pass sanitaire entrera en vigueur sur le lieu de travail. L'excitation est énorme dans les milieux antivax, qui ont le sentiment d'être mis désormais devant le fait accompli. Pour le samedi 16, ils prévoient une grande manifestation à Rome et sur une centaine d'autres places en Italie avec des intentions belliqueuses. Enfin, les 30 et 31 octobre, le G20 se tiendra à Rome, au quartier EUR. La ville sera totalement verrouillée. Une telle vitrine internationale, avec 20 chefs d'Etat et de gouvernement dans la capitale, avec des hôtels réservés en bloc, des voies d'accès prévues du centre à l'EUR, des ambassades lustrées, est en effet une trop belle opportunité pour ceux qui prévoient de tout casser. Des contre-mesures appropriées seront prises. Ce qui se profile à l'horizon est une ville entièrement déclarée zone rouge. Il y aura non seulement les interdictions de survol, les batteries anti-missiles et les forces spéciales antiterroristes, mais aussi un effort particulier de la police et des services de renseignement. Or, il est déjà possible d’entendre le battement de tambour de la protestation. Non seulement des militants d'extrême gauche, mais aussi d'extrême droite pourraient arriver de toute l'Italie et de l'étranger. Et ils pourraient rejoindre le mouvement No Vax. A Belgrade, les mouvements xénophobes se sont rencontrés : les Grecs d'Aube dorée, devenus Elasyn ; le Parti national-démocrate d'Allemagne ; la Phalange espagnole ; le mouvement identitaire français; le Parti national britannique. Tous se sont convertis à la lutte contre la "dictature sanitaire". En bref, le ministère de l'Intérieur craint une escalade. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tchéquie : répartition des sièges à la Chambre des députés.
Tchéquie. Lors des élections législatives du samedi 9 octobre 2021, la formation eurosceptique ANO 2011 du Premier ministre sortant Andrej Babiš, bien que deuxième en pourcentage, arrive première en nombre de sièges, mais le jeu des alliances devraient empêcher ce parti de gouverner.
Les patriotes du SPD perdent 2 sièges de député et tombent à 20 sur 200.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/10/09/tch...)
00:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2021
Les sociaux-démocrates allemands envisagent de porter à la présidence de la Chambre des députés Aydan Özoğuz.
Allemagne. Les sociaux-démocrates du SPD, vainqueurs des législatives, envisagent de porter à la présidence de la Chambre des députés Aydan Özoğuz, qui a été Commissaire du gouvernement fédéral pour la Migration, les Réfugiés et l'Intégration et qui est devenue célèbre pour avoir affirmé qu’une culture allemande spécifique n’est, hormis la langue, simplement pas identifiable.
Aydan Özoğuz
Beatrix von Storch de l’AfD indique :
« La position ouvertement pro-islamiste d'Özoguz est moins connue du public, que ce soit lorsqu'elle a participé à une manifestation antisémite du Hezbollah, à la lutte contre l'interdiction de la burqa ou lorsqu'elle a exprimé sa sympathie pour les salafistes qui se sont rendus en Syrie pour rejoindre l’État islamique. Il convient également de mentionner l'implication d'Özoguz dans le Centre islamique de Hambourg IZH, qui est surveillé par l’Office de protection de la Constitution en tant qu'« avant-poste » pour les mollahs terroristes iraniens. En 2011, Özoguz avait appelé les musulmans à boycotter la Conférence islamique parce que l'événement devrait se concentrer sur la sécurité et la déradicalisation.
En 2013, Özoguz a également mis en garde contre une interdiction générale des mariages d'enfants. Chaque année, plus de 22 000 filles dans le monde meurent de grossesses et d'accouchements prématurés. La raison : les mariages d'enfants, selon l'organisation non gouvernementale internationale « Save the Children » (11 octobre 2021). »
22:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pologne : 3.000 soldats gardent la frontière avec le Belarus.
Pologne. 3.000 soldats gardent la frontière avec le Belarus.
14:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni : "S'il impose le green pass obligatoire, l'État doit fournir gratuitement les tests."
Italie.
Giorgia Meloni : "S'il impose le green pass obligatoire, l'État doit fournir gratuitement les tests."
14:28 | Lien permanent | Commentaires (0)