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06/06/2021

Allemagne : les écologistes se dégonflent dans les sondages.

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Allemagne. Les écologistes retombent dans les sondages.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

04/06/2021

Flandre : le Vlaams Belang donné à 26,1 % et la N-VA à 21,8 %.

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Belgique. Flandre. Le Grand Baromètre, réalisé par Ipsos, donne les nationalistes du Vlaams Belang premiers à 26,1 % et les nationalistes de la N-VA deuxièmes à 21,8 %.

(https://www.lesoir.be/376229/article/2021-06-04/grand-bar...)

Saxe-Anhalt : un autre sondage donne aussi l'AfD à 1 point de la CDU.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Un autre sondage, cette fois réalisé par Civey pour le Spiegel, donne aussi l'AfD à 1 point de la CDU pour les élections de ce dimanche pour le Parlement de Saxe-Anhalt.

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

Saxe-Anhalt : l'AfD donnée à 1 point de la CDU à 2 jours du scrutin.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Un sondage INSA donne l'AfD à 1 point de la CDU pour les élections de dimanche pour le Parlement de Saxe-Anhalt.

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Freie Wähler : électeurs libres

Sonstige : autres

"Meloni rencontre Draghi  : "Je suis satisfaite, il m'a écoutée.""

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Italie. Revue de presse.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’E. Marro « Plan de Relance, accord sur le recrutement » : « Hier le Président du Conseil Mario Draghi a de nouveau dû jouer les médiateurs pour parvenir à un accord, cette fois sur la question du recrutement et des fonds européens. Il a convoqué la task-force au Palais Chigi afin d’examiner le décret ‘Recrutement’, compromis par les tentatives des différents ministères d’y ajouter de nouveaux postes et ressources n’étant pas directement liés à la mise en œuvre du Plan de Relance. Tout devrait être rentré dans l’ordre et le décret devrait être approuvé aujourd’hui en Conseil des ministres, pour venir s’ajouter aux deux premiers décrets sur la gouvernance et sur la simplification de l’administration et des procédures. Cette série de mesures doit permettre à l’Italie de déployer efficacement les fonds européens qui lui ont été attribués, 200 milliards étalés jusqu’en 2026, et de réaliser les 300 programmes d’investissement dans les domaines les plus variés. Pour cela en effet, il va falloir embaucher de nombreux agents mais il faut surtout les recruter rapidement. Le décret prévoit ainsi des concours complètement en ligne qui ne devront pas durer plus de 100 jours au total et un portail unique qui s’inspire largement du secteur privé. Ces nouveaux agents seront chargés des procédures juridiques (et notamment de gérer l’énorme retard accumulé), de réaliser les différents projets à l’échelle locale, de suivre le bon déroulement des programmes, du suivi des investissements et de rendre compte de l’avancement des chantiers pour faire le point régulièrement avec Bruxelles. Le salaire de tous ces agents pour la bonne mise en œuvre du Plan de relance devrait être couvert par les fonds du Plan lui-même. Une rétribution bonus basée sur le mérite est également prévue. Une fois les décrets pour le lancement du Plan de relance approuvés, le gouvernement attend que Bruxelles débloque une première tranche de 25 milliards qui devraient arriver cet été. Draghi est satisfait et hier il a même reçu les éloges de Salvini qui a réitéré son soutien total jusqu’à la fin de son mandat et s’est enthousiasmé pour ‘’l’énergie et l’espoir nouveaux’’ insufflés à l’Italie. »

ENTRETIEN, Il Giornale, de Matteo Salvini, dirigent de la Ligue « Voici ma proposition : un centre droit uni d’ici la fin du mois et ensuite des candidats communs » : « ‘’Nous comptons arriver à la fin de la législature, en mars 2023, avec Mario Draghi. Le Quirinal ? Ce n’est pas la Ligue qui décide de l’avenir de Draghi. Pour l’instant, j’espère qu’il continue en tant que Président du Conseil car il est en train de faire un bon travail. Puis, s’il devait se porter candidat pour la Présidence de la République, je serais le premier à le soutenir. Mais il s’agit là de discussions prématurées. Pour les élections municipales, nous allons de l’avant et nous déciderons d’ici quelques jours. J’estime et j’espère arriver d’ici la fin du mois à la fédération des partis de centre droit, du moins de ceux qui soutiennent le gouvernement Draghi. Nous sommes tous sur le même plan mais nous devons faire un pas en avant, en créant par exemple des groupes parlementaires uniques au Sénat comme à la Chambre. Ou encore, avec un travail de coordination, avec des conférences de presse communes, avec des initiatives législatives dans le signe de l’unité. Il y a plusieurs façons de renforcer l’unité du centre droit. Sur Fratelli d’Italia, j’estime difficile de pouvoir fédérer les partis de majorité et d’opposition. Nous avons toutefois le devoir de créer des listes communes en 2023. Tous ensembles dans le système majoritaire, en choisissant des candidats en commun et puis chacun fera sa partie au système proportionnel où il sera possible d’exprimer sa propre identité. Je suis en train de préparer un projet de loi sur la taxation des grandes multinationales. J’espère que les partis de gauche nous donneront un coup de main dans cette bataille au lieu d’évoquer des taxes sur les successions, le droit du sol ou encore du décret de loi Zan sur contre l’homophobie. Les Italiens paient déjà trop d’impôts’’ »

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, « Meloni rencontre Draghi  : " Je suis satisfaite, il m'a écoutée " : « À la fin de la réunion, Giorgia Meloni était plus que satisfaite. Le face-à-face avec le Premier ministre a duré environ une heure et lui a donné l'occasion de revenir sur ses chevaux de bataille : le Covid et les réouvertures, mais aussi la protection des impôts et du crédit. En attendant (la semaine prochaine) le nouveau sommet avec les alliés pour décider qui nommer comme candidat aux municipales. Mais Mario Draghi s'est contenté de l'écouter. Mais il n'est pas exclu qu'au cours de cette rencontre "longue et fructueuse", comme on l'a définie au Palazzo Chigi, certaines de ses propositions soient bien retenues par Draghi. Ne serait-ce que parce que - comme l'a ironiquement observé Meloni - "sur 100 choses qui sont dites, statistiquement il doit y en avoir une d’intelligente...". "Nous continuons à parler du blocage des licenciements", a-t-elle déclaré, "mais nous ne posons pas le problème des millions de travailleurs exclus de toute forme de protection : tout le milieu des indépendants, des travailleurs atypiques", "le blocage des licenciements n'est pas nécessaire", il faudrait plutôt "récompenser fiscalement et bureaucratiquement les entreprises qui maintiennent le taux d'emploi". Le chapitre sur le crédit est tout aussi décisif. "Avec la nouvelle réglementation européenne sur les découverts bancaires, des milliers d'entrepreneurs vont finir par être signalés au risque central et Draghi le sait bien. Pour Meloni, il "ne faut pas être pris au dépourvu à l'automne" comme cela s'est produit l'année dernière. "Nous avons demandé le renforcement des transports publics, qui ont été les principaux foyers de contagion, et de veiller sur l'école" car "il n'est pas possible d'imaginer une autre année à la maison". La leader de Fratelli espère que ces rendez-vous avec le premier ministre se répéteront selon une "cadence" précise. On se demande ce que Matteo Salvini en pense. Invité à commenter la rencontre entre Meloni et le Premier ministre, le leader de la Ligue a répondu sans ambages : "Eh bien, je pense que c'est bon et juste.“ Mais surtout, pour la première fois, Salvini a dit espérer que le gouvernement aille de l'avant "dans la mesure du possible" et a garanti que la Ligue était prête à le soutenir "jusqu'à la fin de la législature" ».

ARTICLE, Corriere della Sera, de P. Salom « ‘’Les violences sur les Ouïgours ? Un sensationnalisme anti-chinois’’ Le dérapage de Grillo sur son blog » : « Un ‘’rapport indépendant’’ sur la situation des Ouïgours dans la région du Xinjiang en Chine a été publié sur le blog du fondateur du Mouvement 5 Etoiles, Beppe Grillo, remettant en cause les persécutions subies par la population en question et les accusations de l’Occident visant uniquement à ‘’s’en prendre à la République Populaire’’. Le rapport a été signé par des chercheurs, des journalistes et des experts italiens et étrangers dont certains formés en partie en Chine. Il met en avant la ‘’complexité’’ et la très ancienne histoire de la région, et notamment les mouvements insurrectionnels des populations turcophones et de confession musulmane ainsi que des « actes terroristes » qui seraient dirigés contre Pékin et le régime. Les sanctions prononcées par l’UE vis-à-vis de la Chine sont considérées comme partiales et le fruit d’une vision déformée par la différence culturelle. Le Sénateur 5 Etoiles Vito Petrocelli, président de la commission Affaires étrangères, est lui aussi parmi les signataires et a soutenu l’initiative sur les réseaux sociaux. »

ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin : « Migrants, le non de Paris et de Berlin à la redistribution » : « L’appel à la solidarité du gouvernement italien adressée à ses partenaires européens en matière de gestion de l'immigration continue de se heurter au mur du "non". Paris et Berlin sont réticents car ils n'ont pas l'intention d'accepter un système automatique de transfert des migrants arrivés en Italie. Ils veulent pouvoir "sélectionner" les demandeurs d'asile, en accueillant sur leur territoire uniquement ceux qui ont droit à une protection internationale. Exactement comme ils l'ont fait avec l'accord de Malte. Et ce n'est pas tout : les deux pays ont fait savoir qu'aucune aide n'arrivera de leur part tant que Rome n'aura pas levé ses réserves sur les points les plus critiques de la réforme de Dublin, actuellement bloquée par des vetos de plusieurs pays. "Après tout, explique un diplomate, ces derniers mois, le nombre d'arrivées en France et en Allemagne a été plus élevé qu'en Italie. Pourquoi devraient-ils aider Rome s'il n'y a pas d'urgence ?". La question risque d’échauffer les esprits lors du Conseil européen de fin juin, où la question de l'immigration sera officiellement à l'ordre du jour. Les négociations sont toutefois au point mort. ‘’Nous avons soulevé la question", a déclaré Enzo Amendola, secrétaire d’Etat aux affaires européennes, "mais les négociations sont lentes’’. Les gouvernements ont proposé de séparer les différents chapitres de la réforme, afin de progresser sur les parties les moins conflictuelles. Mais l'Italie s'y oppose car elle craint de se retrouver dos au mur. Aujourd'hui, cependant, le gouvernement de Rome est prêt à changer de stratégie : donner son feu vert aux points séparés, mais à condition qu'ils n'entrent en vigueur que lorsqu'il y aura un accord sur tous les parties de la réforme.».

ARTICLE, La Repubblica, « Mediaset-Vivendi : l'UE prépare la procédure d'infraction pour l'Italie » : « La Commission européenne rouvre le dossier Mediaset-Vivendi. Les bureaux de Bruxelles, en particulier la direction Connect, sont sur le point de lancer et de transmettre au gouvernement italien une procédure sur l'amendement dit "de sauvetage-Mediaset". Ainsi, alors que les deux entreprises sont sur le point de signer leur accord, tout pourrait être remis en question. Cet amendement avait été présenté par le gouvernement de Giuseppe Conte et approuvé au Parlement en décembre. Et cela a essentiellement protégé la société de Berlusconi de l'assaut des Français qui raflaient des actions dans le but d'en prendre le contrôle. La réaction du gouvernement découle de la sentence de la Cour européenne de justice qui a rejeté la loi Gasparri dans la partie qui interdisait le rachat par le géant transalpin. La mesure votée fin 2020, ensuite, a transféré à l'Agcom - l'Autorité des communications - la tâche d'évaluer si le rachat de Vivendi - ou des cas similaires - pourrait fausser le marché. Une démarche qui a ensuite bloqué les opérations du groupe de Puyfontaine. Cela a pesé dans la bataille entre les deux groupes de médias. En décembre dernier déjà, la Commission avait fait savoir dans une lettre que la règle était susceptible d'être incompatible avec la législation européenne pour possible violation de la liberté d'établissement garantie par les traités de l'UE et une intervention disproportionnée, tout en pointant l’absence de notification de la nouvelle norme à la Commission. L'acte que la Commission s'apprête à notifier - comme tous les Eu-Pilot - contient en son sein la possibilité de clarifier ou de résoudre le problème avant l'émission d'une sanction. En d'autres termes, tout sera caduc si les autorités italiennes apportent une clarification ou une solution législative. Mais l'accord de paix conclu il y a un mois entre Mediaset et Vivendi n'a pas encore été officiellement signé, et il est prévu pour le 22 juillet prochain. Dans ce pacte, il est prévu que les Français vendent en cinq ans la part de Mediaset égale à 19,19 % actuellement entre les mains de Simon Fiduciaria. Que Fininvest achète ensuite les autres 5 % détenus dans l'État directement par Vivendi. Mais on n'a jamais manqué de craindre que le groupe transalpin ait en tête d'autres coups. Et qui maintenant, à la lumière de la décision européenne, il pourrait évoluer de manière différente vu que le contrat ne sera formellement exécutoire que dans 50 jours. Dans ces cas, rares sont ceux qui s'appuient sur la devise latine "pacta sunt servanda". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

03/06/2021

"Sauver le monde ? Commençons par l'Allemagne."

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Allemagne.

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"Sauver le monde ? Commençons par l'Allemagne. Allemagne. Mais normal. AfD."

Le Danemark pourra envoyer ses demandeurs d'asile hors d'Europe.

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Danemark. Le Danemark pourra envoyer ses demandeurs d'asile hors d'Europe :

https://www.7sur7.be/monde/le-danemark-pourra-envoyer-ses...

Article d'Álvaro Peñas : le tournant de l'Alternative pour l'Allemagne vers la droite nationale.

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Article d'Álvaro Peñas

Alice Weidel, chef du groupe parlementaire, et Tino Chrupalla, co-président, ont été élus par les militants de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) pour diriger le parti au cours de la prochaine campagne électorale pour le Bundestag. Leur élection n'a pas été une surprise, puisqu'ils étaient les favoris, mais l'écart de voix avec les deux autres candidats, Joana Cotar, députée de Hesse, et Joachim Wundrak, ancien général de la Bundeswehr en Basse-Saxe, a été une surprise. Un peu plus de 15 000 membres de l'AfD ont pris part au vote, soit près de la moitié des 32 000 membres du parti. Le duo Weidel/Chrupalla, représentant la faction nationale-conservatrice, a obtenu 71 % des voix, contre 27 % pour leurs rivaux, les candidats promus par le coprésident du parti, Jörg Meuthen, représentant la faction plus modérée et économiquement libérale de l'organisation.

Cette différence remarquable de soutien est un signe que le militantisme de l'AfD a opté pour la ligne plus patriotique et pour mettre fin aux divisions internes qui ont été sur le point de provoquer un schisme dans le parti. Lors du dernier congrès de l'AfD en novembre dernier, le parti n'a pas pu résoudre une division qui a eu un impact négatif sur l'organisation lors des dernières élections. Lors des élections régionales en Rhénanie-Palatinat et dans le Bade-Wurtemberg, le parti n'a pas réussi à obtenir plus de 10 % des voix, comme il l'avait fait lors des élections précédentes. Dans une interview accordée par Steffen Kotré, ce député a déclaré que le parti était encore plus divisé. La victoire écrasante des conservateurs nationaux, qui ont été soutenus par l'"aile" dissoute, la faction la plus dure du parti autour de Björn Höcke, pourrait mettre fin, au moins temporairement, à ce clivage. Weidel a déclaré qu'il s'agissait maintenant "d'entrer ensemble dans la campagne électorale", tandis que Chrupalla a parlé de resserrer les rangs et que le vote avait clairement montré la volonté des membres de mettre fin au débat interne du parti, "ce résultat parle de lui-même". Meuthen a félicité les gagnants et leur a souhaité de réussir à "représenter l'AfD". Les deux partis vaincus ont également montré leur volonté d'unir le parti. "Je suis impatient de pouvoir les soutenir activement tous les deux dans les mois à venir. Parfois on gagne, parfois on perd, l'important est d'aller de l'avant. Ensemble pour notre AfD et pour notre pays", a déclaré Cotar. Pour sa part, M. Wundrak a déclaré que l'élection s'était déroulée "avec décence et respect mutuel" et qu'il était temps de se tourner vers l'avenir "pour mener une campagne électorale réussie pour l'AfD et pour les intérêts de l'Allemagne et du peuple allemand".

La campagne s'annonce très compliquée pour l'AfD, qui est actuellement la troisième force politique au Bundestag, car selon des sondages, les Verts sont actuellement le premier parti en Allemagne. De plus, le cordon sanitaire imposé par tous les autres partis politiques empêche l'AfD d'avoir la moindre chance d'accéder au pouvoir et, par conséquent, il pourrait être victime du duel entre la CDU/CSU et les Verts, puisque ses électeurs pourraient modifier leur bulletin de vote pour empêcher Annalena Baerbock de devenir chancelière. Dans les sondages nationaux, le parti se maintient à environ douze pour cent, c'est-à-dire très près de ses résultats électoraux de 2017, mais il n'a pas réussi jusqu'à présent à tirer parti de l'énorme mécontentement suscité par les mesures employées par le gouvernement pour gérer la crise du coronavirus. L'inclusion dans le programme du parti d'une possible sortie de l'UE risque de miner son soutien, surtout en Allemagne de l'Ouest, même s'il est vrai que l'organisation fait bien campagne pour dénoncer l'agenda mondialiste.

Mais en plus de la situation politique compliquée, l'AfD fait face à un harcèlement systématique. D'en haut par l'Office pour la protection de la Constitution, et d'en bas par la violence contre son siège et ses militants de la part des groupes antifas (l'AfD subit plus d'agressions que tous les autres partis politiques allemands réunis). Un jour avant l'annonce des résultats du vote interne du parti, le parquet de Mühlhausen, en Thuringe, a confirmé que la maison du président régional de l'AfD, Björn Höcke, avait été perquisitionnée par les autorités en raison d'un prétendu "discours de haine" sur les médias sociaux à l'encontre de la militante d’une ONG Carola Rackete, que M. Höcke a accusée de travailler avec des réseaux de trafic d'êtres humains.

Plus tôt cette année, les autorités allemandes ont qualifié l'ensemble de l'AfD de menace et de groupe politique extrémiste, ce qui leur permet de surveiller toutes les communications des membres du parti, y compris les courriels et les appels téléphoniques, même s'ils ne sont pas liés à la politique. On pourrait croire qu'il s'agit du film "La vie des autres" sur l'espionnage des Allemands de l'Est par la Stasi, mais il est bien réel et vise le troisième parti politique d'Allemagne, le seul qui s'oppose à l'agenda mondialiste. Cette décision est actuellement en suspens dans l'attente d'une décision des tribunaux, bien que plusieurs États, comme la Thuringe, continuent de surveiller les membres de l'AfD. Il est intéressant de noter que l'extrême surveillance des membres et des activités de l'AfD n'empêche pas les actes de violence contre le parti et ne conduit pas à l'arrestation de ses agresseurs d'extrême gauche. L'Allemagne, comme l'Union européenne, s'éloigne de plus en plus des valeurs de démocratie et de liberté d'expression qu'elle prétend défendre. 

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Alice Weidel et Tino Chrupalla

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Frank Magnitz, député AfD, brutalement agressé par trois hommes cagoulés en janvier 2019. Aucune arrestation n'a été effectuée.

(https://elcorreodeespana.com/politica/320968471/El-giro-a...)

"Une coalition qui grandit mais qui risque de marquer contre son propre camp."

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Italie. Revue de presse.

PREMIER PLAN, La Stampa, d’U. Magri « Loin du conflit politique, le Quirinal montre la voie pour le successeur de Mattarella » : « Mattarella a évoqué le contexte politique du moment dans ses quelques 3 000 prononcés à l’occasion de la 75e anniversaire de la République. La tentation était forte d’en parler davantage, sans doute, mais il a su y résister. Dans deux mois commencera le « semestre blanc », c’est-à-dire la période pendant laquelle il ne pourra plus garder un ascendant sur les partis et les dirigeants politiques en étant privé de sa véritable arme: la menace de pouvoir dissoudre les Chambres. Animé du sens des réalités, Mattarella sait que la prochaine phase politique verra apparaitre de nouveaux acteurs, à commencer par le Président du Conseil qu’il a lui-même appelé pour sortir de l’enlisement et que Salvini et Meloni verraient volontiers au Quirinal pour ouvrir la voie aux élections anticipées. Dans son discours, Mattarella a fait la liste des vraies valeurs républicaines, regroupées dans la Constitution. Avec un discours de haut niveau, Mattarella a adressé son discours aux défaitistes. Il a exhorté à regarder vers l’avenir et à affronter avec courage les nouveaux défis pour se projeter ensemble dans l’après. Mattarella a fixé un standard éthique que même son successeur devra respecter.»

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, Massimo Franco « Une coalition qui grandit mais qui risque de marquer contre son propre camp» : « Le parti de Giorgia Meloni commence à penser que Matteo Salvini et Silvio Berlusconi cherchent à perdre les prochaines élections municipales pour freiner l’ascension de Fratelli d’Italia. C’est juste une hypothèse mais cela souligne toutefois une tension et une conflictualité que l’on a pu observer lors des négociations avec la Ligue et Forza Italia pour choisir les candidats pour les villes de Rome, Milan et Naples. Il est assez singulier qu’après des semaines de latence, on en arrive à une réunion qui s’est achevée sans aucun accord. Meloni a indiqué comme date butoir celle de mardi prochain, mais ses alliés lui ont répondu qu’il fallait plus de temps. A part le fantasme d’une rupture, c’est l’incapacité à trouver une classe dirigeante qui pose un vrai problème. Ce phénomène touche tous les partis, mais le centre droit montre plus que jamais cette incapacité, malgré des sondages le donnant comme gagnant. C’est un phénomène masochiste difficile à expliquer au-delà de la simple compétition pour le leadership entre Meloni et Salvini. L’usure progressive du berlusconisme et la permanence de Fratelli d’Italia dans l’opposition ne justifient pas des positions aussi divergentes. Leur coalition se renforce du point de vue électoral mais s’affaiblit politiquement car elle semble hésiter à utiliser la saison du gouvernement Draghi pour changer de peau, de référents et d’identité. Les frictions sur les candidats et la perspective d’un accord au rabais dévoilent une incapacité de synthèse et de vision communes. Le conflit interne et l’impossibilité de passer d’un euroscepticisme culturel – avant même que politique – à une adhésion claire aux valeurs européennes représente une inconnue encore plus inquiétante. Si l’accord entre Salvini et Meloni devait se jouer sur des mots d’ordre et des schémas du passé, cela pourra les aider à remporter les élections mais pas à gouverner : ni dans les villes, ni au Palais Chigi et encore moins en Europe, centre vital aussi pour la politique italienne ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/06/2021

"Soutenons le made in Italy."

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Italie.

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"Excellence, qualité, tradition. Soutenons le made in Italy."

01/06/2021

Jürgen Conings était membre du Vlaams Belang en 2020.

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Belgique. Jürgen Conings était membre du Vlaams Belang en 2020 :

https://plus.lesoir.be/375511/article/2021-06-01/jurgen-c...

Norbert Hofer démissionne de son poste de président du FPÖ.

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Autriche. Norbert Hofer démissionne de son poste de président du FPÖ.

(Le chef de file des députés FPÖ Herbert Kickl l'attaque sans cesse car ce dernier désire devenir président du FPÖ. Hofer reste 3ème président de la Chambre des députés. Peut-être Norbert Hofer sera-t-il candidat à la présidence de la République à l'automne 2022 ?)

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Norbert Hofer

 Giorgia Meloni : "Pour nous, pas de fusion avec la Ligue."

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Italie. Revue de presse.

Les JT ouvrent sur la situation sanitaire en Italie, la réouverture des bars et restaurants en intérieur, et la reprise du tourisme, les propos de Sergio Mattarella sur l’égalité femmes-hommes à la veille de la fête nationale italienne, la sentence prononcée à l’issue du procès des anciens dirigeants de l’usine sidérurgique de Tarente, les annonces du gouverneur de Bankitalia sur la reprise économique du pays, le débat politique sur l’interdiction de licenciement et la remise en liberté de l’ancien chef mafieux Giovanni Brusca.

Sur Twitter, on relève parmi les tendances qui dominent les hashtag #Brusca et #Falcone, en référence à la remise en liberté du chef mafieux ayant participé à l’attentat contre le juge Giovanni Falcone. 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Basso « Voyages, les recommandations de l’Ue aux pays membres : pas de test pour les personnes vaccinées depuis plus de 14 jours » : « La Commission européenne a présenté hier une série de recommandations pour la levée progressive des restrictions de circulation au sein de l’UE et la plateforme communautaire du pass sanitaire sera opérationnelle dès aujourd’hui. Le pass pourra attester de la vaccination (avec une ou deux doses), d’un test négatif, ou de la guérison depuis moins de 180 jours. Les personnes ayant reçu les deux doses du vaccin depuis plus de 2 semaines ne devront plus se soumettre à la quarantaine ni aux tests de dépistage. Le résultat d’un test PCR aura une validité de 72h contre 48h pour un test antigénique rapide, propose la Commission. Le certificat Covid doit garantir une égalité de traitement et de conditions pour tous les citoyens européens circulant d’un pays à l’autre. Les mesures concernant les touristes venus d’autres pays varieront en fonction du pays de provenance sur la base de la carte divisée en zones de couleurs publiée chaque semaine le centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies. Les recommandations ne sont pas contraignantes, comme l’a rappelé le Commissaire européen à la Justice. La présidente de la Commission européenne a pour objectif l’immunisation de 70% de la population adulte de l’UE d’ici juillet.»

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, présidente de Fratelli d’Italia, « Pour nous, pas de fusion avec la Ligue. Je rencontre Draghi jeudi, je ne veux plus de limitations aux libertés des personnes » : « C’est un moment important pour elle : FdI est proche du PD comme second parti dans les sondages, son livre marche très bien, et elle aura peut-être pour Rome le candidat qu’elle souhaite pour le centre droit, E. Michetti. ‘’Il ne suffit pas de bloquer les licenciements pour sauver les emplois, 40% des entreprises risquent de fermer. Il faut se concentrer sur la tenue des entreprises et leur continuité’’. ‘’En tant que présidente des Conservateurs européens, mon objectif est d’agrandir cette maison avec ceux qui, au sein du PPE, se sentent subalternes face au poids du PSE, et ceux qui, dans les groupes de droite, souhaitent sortir de certaines velléités anti-européennes et contribuer à la création d’une Europe plus forte et plus concrète’’. ‘’J’exclus qu’une fédération ou union entre la Ligue et FdI puisse naître pour isoler Forza Italia qui, sans nous, se perdrait, les chiffres le disent’’. »

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ARTICLE, La Repubblica, « Accord Macron-Merkel pour des quotas de migrants. "Mais ceux venant d'Italie seront renvoyés". » : « C'était le dernier conseil des ministres franco-allemand d'Angela Merkel. Mais à l'issue, la dirigeante allemande a souligné hier que "ce ne sera pas le dernier défi" qu'elle devra relever avec le président français Emmanuel Macron. Le plus difficile reste peut-être le dossier de l'immigration, qui a fait l'objet de discussions serrées avec l'Italie ces dernières semaines. Le couple franco-allemand souhaiterait parvenir à un accord avant l'été. La campagne électorale bat son plein en Allemagne et la chancelière ne veut pas que le débat sur les migrants, qui va s'intensifier durant les mois d'été, soit un moteur pour la droite radicale de l'Afd. Mais M. Macron craint également que la question qui divise l'Europe depuis six ans ne s'enflamme à l'automne, lorsque commencera la course à la présidence française et la bataille directe avec Marine Le Pen. Paris et Berlin convergent vers une relance des accords de Malte, le mécanisme organisé en septembre 2019 pour redistribuer les migrants débarqués. "Avec la reprise attendue des traversées de la Méditerranée, qui a déjà commencé, il y a une volonté de réactiver ce mécanisme de transfert des personnes secourues", explique une source à l'Élysée. Avant la réunion du Conseil de l'UE du 24 juin, la France et l'Allemagne seraient prêtes à accepter chacune un quota de 30 % de migrants, tandis que 30 % supplémentaires resteraient en Italie, selon des sources allemandes et françaises. Les 10 % restants seraient redistribués entre d'autres partenaires "volontaires". La proposition reprend en partie la demande de solidarité européenne formulée par le gouvernement Draghi, mais il n'est pas encore certain que le Conseil européen puisse la valider. Aussi parce qu'en échange de ces quotas, Macron fait notamment pression pour remettre sur la table le principe du renvoi des migrants dans les pays de première arrivée, comme le prévoient les accords de Dublin que la France voudrait réformer sur la base de la dernière proposition de la Commission européenne. Dans le plan franco-allemand qui a commencé à circuler, il est fait explicitement référence à d'éventuels renvois vers l'Italie, avec la demande de nouveaux aéroports et de nouveaux horaires pour accueillir les "dublinés", les migrants enregistrés sur les côtes italiennes et retrouvés ensuite dans d'autres pays de l'UE. L'Elysée voudrait obtenir un frein aux "mouvements secondaires" : c'est le seul passage sur l'immigration explicité hier dans le document de la réunion bilatérale. La France et l'Allemagne accueillent à elles seules près des deux tiers des Dublinés dans l'UE. Macron a rappelé dimanche dans une interview que beaucoup de migrants débarquant en Italie et en Espagne "continuent leur chemin vers la France parce qu'ils sont francophones". "Je n'accepterai plus cela", a-t-il ajouté, même si les autorités françaises ont jusqu'à présent organisé peu de renvois de migrants vers les pays de l'UE. Sur les 28 000 demandeurs d'asile qui ont traversé les Alpes, un tiers a été enregistré à son arrivée dans un autre pays européen. Depuis le début de l'année, il y a eu environ 3 000 immigrants en provenance d'Italie, principalement des Nigérians et des Bengalis. En Allemagne, le ministre de l'Intérieur Horst Seehofer pousse également dans la même direction que Macron, convaincu que le renvoi des Dublinés dans leurs pays d'arrivée en Europe pourrait être une bonne publicité électorale contre l'Afd. Mme Merkel, en revanche, craint le rejet de l'opinion publique et adopte une position plus axée sur le dialogue. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

31/05/2021

Frères d'Italie atteint les 20 %.

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Italie. Frères d'Italie donné à 20 % et la Ligue à 21,7 %.

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Ligue : patriotes

Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Matteo Salvini à Fatima.

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Italie et Portugal. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini s'est rendu à Fatima.

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Matteo Salvini et André Ventura

Salvini : "Il faut prolonger le moratoire sur les licenciements. Je suis prêt à discuter avec Letta."

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Italie (et Portugal). Revue de presse.

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, « Il faut prolonger le moratoire sur les licenciements. Je suis prêt à discuter avec Letta" : « Je travaille sur une alliance entre l'Europe et l'Afrique, entre les pays qui bordent la Méditerranée. Je rencontre des ambassadeurs et je discute avec des premiers ministres, le but est d'éviter que dans les mois à venir les arrivées soient de l'ordre de centaines de milliers...". Matteo Salvini n'a pas encore quitté Coimbra, au Portugal, où il a participé au congrès du parti de droite Chega!. « Sur Letta [qui se dit prêt à discuter avec Salvini, ndlr], c'est l'esprit avec lequel je suis entré dans le gouvernement Draghi. Il a probablement compris que continuer à insulter la Ligue au quotidien n'est pas ce dont l'Italie a besoin. Si nous arrêtons avec le droit du sol, nous pourrons nous consacrer au grand problème du moment au lieu de nous disputer : le travail. Par exemple, sur la possibilité de prolonger le gel des licenciements. Nous sommes convaincus que cela peut être fait. Je rencontre demain le président de Confindustria et j'entends tous les jours des entrepreneurs. Ils demandent à pouvoir reprendre le travail sur un pied d'égalité avec des concurrents qui sont souvent étrangers. Si l'État aide les travailleurs en prolongeant les fonds de licenciement et met enfin des règles au commerce en ligne et fait payer des impôts à Amazon, Google et toutes les autres multinationales, je pense que la possibilité d'éviter les licenciements est là. Cela vous semble-t-il normal que, pendant le Covid, des millions aient été donnés à des géants comme Disney ou Warner ? Des millions. Aux sociétés qui valent des milliards de dollars. Je crois que Draghi pourrait prendre une mesure qui mettrait des règles plus claires sur la concurrence, il aurait la force de le faire avec l'Europe. Ce serait bien que l'Italie soit le pays qui corrige le cours d'une Europe qui, jusqu'à présent, a été forte avec les faibles et faible avec les forts. Sur la constitution d'un groupe unique de droite européenne, s'il y a une chose que Covid m'a apprise, c'est que la politique doit être différente. C'est le moment de l'union. Si jusqu'à hier il pouvait y avoir mille partis et mille divisions, aujourd’hui nous avons besoin d'unité. Dans l'UE, les groupes dits de centre-droit sont divisés en trois. En rassemblant les meilleures énergies, nous pouvons devenir beaucoup plus forts. Sinon, les socialistes continueront à décider. Et il en va de même en Italie. Je ne pense pas aux partis uniques ou au forcing. Cependant, au Parlement, un petit groupe naît chaque semaine. Ce n'est pas utile. Meloni n'est pas mon adversaire, mais si tout le centre-droit gagne en popularité, je suis heureux. »

ENTRETIEN, La Repubblica, Antonio Tajani : "Sans Berlusconi, Toti et Brugnaro finiront comme Alfano" : “Je suis désolé que certains députés [de Forza Italia] nous aient quittés. Et désolé pour ceux qui n'ont pas compris que le moment est venu de nous unir et non de nous diviser. Mais je ne suis pas particulièrement inquiet : ces divisions faites au Palais n'apportent historiquement pas de résultats. Il suffit de penser à Renzi, Alfano, Verdini. Nous ne nous sommes pas attaqués au principal problème du pays : la guerre contre le Covid n'est pas encore gagnée, il y a des Italiens qui meurent et des entreprises à un pas de la faillite. Et il y a un décret de simplification à améliorer : inclure parmi les bénéficiaires du superbonus de 110 % les propriétaires de piscines, de gymnases et d'hôtels. Ne perdons pas de vue l'objectif. Mardi, Forez Italia participera à la réunion du centredroit, nous parlerons avec Salvini et Meloni. Et il y aura aussi des représentants des petites forces, dont Toti qui, en tant que responsable de "Cambiamo!", était déjà là auparavant. Ce sont les électeurs qui jugeront. Mais sans Berlusconi, il n'y a pas d'aile modérée du centre-droit. Berlusconi a eu des problèmes de santé, résultant du Covid et du vaccin : maintenant il s'améliore lentement. Bientôt, aidé des médecins, il pourra recommencer à être un protagoniste de la vie politique. Il est le leader le plus crédible au niveau international. Et du 20 au 25 septembre, il doit participer à un grand événement du PPE à Rome. Je suis très attentif aux besoins de tous les parlementaires. Et j'ai réitéré le choix de tenir des congrès municipaux et provinciaux, signe d'ouverture du parti. Mais je regarde aussi les électeurs, je lis les sondages qui nous donnent plus de 9% et je dis que je ne vois pas ce glissement de terrain. Forza Italia s'identifie à Berlusconi. Je n'ai jamais vu un souverainiste dans Forza Italia. Je n'ai pas non plus entendu parler de quelqu'un qui veut rompre avec le centre-droit. Sur l’initiative européenne de Salvini, je dis oui à une force alternative à la gauche, composée de libéraux, de populaires et de conservateurs. Mais je ne ferai pas d'alliance avec l'Afd ou Marine Le Pen, aussi parce qu'ils ont eu des attitudes punitives envers l'Italie. Salvini, en rejoignant le gouvernement Draghi, a entamé un parcours pro-européen qui n'est pas celui des autres membres d'Id, le groupe auquel appartient la Ligue. Pour les municipales, nous souhaitons un candidat de la société civile, comme Maresca à Naples et Damilano à Turin, qui est bien connu dans la ville. Sinon, nous parions sur un homme politique : c'est Maurizio Gasparri".

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article de John Cody : la criminalisation de l'expression sur Internet par l'UE pourrait constituer une menace sérieuse pour les conservateurs et les critiques de l'immigration de masse.

La volonté de l'UE de restreindre la liberté d'expression intervient au moment où l'Allemagne s'en prend aux discours de l'opposition politique en ligne.

L'Union européenne s'apprête à étendre sa liste de délits d'expression pour y inclure les discours de haine qui se propagent sur diverses plateformes internet, mais ce que l'UE définit effectivement comme discours de haine pourrait conduire à criminaliser les déclarations critiquant l'immigration massive et le multiculturalisme.

Le commissaire européen à la justice, Didier Reynders, a annoncé cette semaine que la Commission présenterait bientôt une proposition visant à unifier la législation sur le harcèlement et la haine en ligne dans l'ensemble de l'Union. Jusqu'à présent, ces questions relevaient de la responsabilité des États individuels.

Comme la commission l'a déclaré l'année dernière, la loi devrait prévoir des sanctions pour tous les messages prétendument haineux sur le web, non seulement ceux qui soutiennent le terrorisme, mais aussi les déclarations liées à la race, à la religion ou à l'orientation sexuelle.

Les responsables politiques de l'UE estiment que cette mesure permettra de désintoxiquer l'environnement des discussions sur Internet et de protéger les minorités "vulnérables".

Les critiques, cependant, s'inquiètent de la liberté d'expression, en particulier tant que l'on ne sait pas qui sera l'arbitre pour déterminer si les messages sont nuisibles. Alors que les eurocrates prétendent que la liberté d'expression restera sacro-sainte, compte tenu de l'approche de l'agence de police européenne Europol consistant à arrêter de simples citoyens pour des commentaires qu'ils ont faits en ligne et qui n'étaient pas du tout menaçants, on craint que l'UE n'abuse de son énorme pouvoir.

La démocratie pourrait également être menacée par la nouvelle pression en faveur de la réglementation linguistique, car elle pourrait servir d'outil majeur contre les partis politiques européens qui critiquent l'immigration et le multiculturalisme. Des États membres comme l'Allemagne ont déjà mis en place une surveillance massive des membres du parti Alternative pour l'Allemagne (AfD) et perquisitionné le domicile de l'un de ses dirigeants pour avoir fait des commentaires critiques sur l'immigration en ligne.

De telles actions, courantes dans les États totalitaires du monde entier, pourraient également devenir courantes dans l'UE, qui cherche à criminaliser les discours. Alors que l'AfD est le plus grand parti d'opposition en Allemagne et que les élections fédérales approchent à grands pas, les critiques craignent que l'Allemagne ne développe un ensemble de mesures autoritaires qui pourraient à leur tour devenir un modèle pour le reste de l'UE en ce qui concerne les partis de droite.

Qu'est-ce qu'un discours de haine ?

Il est clair que la volonté de l'UE de réduire les discours de haine est un objectif de longue date de George Soros et de sa fondation Open Society. Il a prononcé des discours sur la nécessité de réglementer les discours de haine il y a près de dix ans, et son influence à Bruxelles est profonde.

Soros est un fervent opposant des gouvernements anti-immigration comme ceux de la Hongrie et de la Pologne, et a utilisé son influence pour remodeler les institutions européennes. Plus récemment, il a également appelé directement les plateformes de médias sociaux à réglementer davantage les propos des utilisateurs.

Toutefois, l'évaluation de ce qui est considéré comme ouvert à la discussion publique et de ce qui entre dans la catégorie des "discours de haine" varie également d'un pays de l'UE à l'autre. Si cela pose théoriquement un défi à la tentative de l'UE de parvenir à une définition commune, Bruxelles ne semble pas se soucier de la diversité des opinions sur le sujet.

Si certains pays ont adopté des réglementations claires contre certains types d'expression, comme l'affichage de symboles nazis, les mesures visant à poursuivre et à surveiller les internautes qui publient de tels contenus restent controversées.

L'année dernière, par exemple, l'Allemagne a réagi à un rapport faisant état d'une montée de l'antisémitisme et de l'hostilité envers les minorités en adoptant une loi obligeant les réseaux sociaux à signaler les commentaires haineux, les menaces de mort et la propagande nazie dans les 24 heures. Les opérateurs doivent également fournir l'adresse IP de l'appareil à partir duquel le message a été posté. Un débat houleux a eu lieu en Allemagne, soulignant les dangers potentiels qu'un tel "retour en arrière" pourrait entraîner, ouvrant la voie à une surveillance ciblée que les régimes nazis et communistes allemands de la Stasi n'ont jamais eu le pouvoir d'exercer, mais qu'ils auraient certainement enviés.

Selon le commissaire Reynders, il est toutefois nécessaire d'harmoniser la législation afin de créer une définition européenne de la criminalité. La vice-présidente de la Commission, Věra Jourová, a également déclaré il y a quelque temps que les États individuels ne devaient pas faire cavalier seul.

L'UE montre qu'elle pourrait censurer les critiques sur l'immigration

Un débat stimulant s'ensuivra certainement. L'adoption de la proposition requiert le consentement unanime des 27 États.

Selon une enquête de la Commission européenne, de nombreux postes problématiques concernent la crise migratoire. Deux cinquièmes de tous les discours de haine en ligne mentionnent les migrants ou les musulmans vivant en Europe. Un message sur dix est antisémite. L'enquête donne une idée des domaines dans lesquels l'UE pourrait concentrer sa censure.

Dans la lutte contre ce débat "toxique", Bruxelles tente également de contrôler les grandes entreprises de l'internet comme Facebook, Twitter et Google. Dès 2018, ces entreprises se sont engagées à lutter contre les contenus xénophobes ainsi que la désinformation, ce qui, selon les critiques, revient à une censure de masse. Sous couvert de lutter contre la haine, ces entreprises ont de plus en plus censuré les contenus conservateurs, y compris la censure massive de publications et de politiciens conservateurs en Pologne, en Hongrie, en Espagne, dans d'autres pays de l'UE et aux États-Unis.

Ces entreprises emploient désormais des armées entières de personnes chargées de supprimer les messages signalés comme inappropriés 24 heures sur 24. Et s'il existe des contenus véritablement préjudiciables, tels que la promotion du terrorisme et de la pédophilie, l'orientation idéologique de ces entreprises signifie que les conservateurs sont de plus en plus visés.

Selon Bruxelles, il est temps de passer de ces engagements volontaires à une application plus stricte et à des sanctions en cas de non-respect des règles. Bruxelles propose des amendes pouvant aller jusqu'à six pour cent du chiffre d'affaires des plateformes en cas de violation des règles.

Source : Remix News

(https://rmx.news/article/article/eu-move-to-criminalize-s...)

30/05/2021

Chypre : lors des législatives, les nationaux-conservateurs du Mouvement solidarité obtiennent 2,3 %.

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Chypre. Lors des législatives, les nationaux-conservateurs du Mouvement solidarité obtiennent 2,3 % (-2,9) et les nationalistes radicaux de l’ELAM 6.8% (+3.1).

Le Mouvement solidarité perd ses 3 sièges et l’ELAM passe de 2 à 4 sièges.

Matteo Salvini prend la parole lors du congrès du parti portugais Chega!

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Portugal et Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a pris la parole lors du congrès du parti portugais Chega!.

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Matteo Salvini

Matteo Salvini au Portugal.

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Europe. Matteo Salvini (Ligue-Italie) est au Portugal à une réunion du groupe ID. Il appelle à la construction d'un grand groupe au Parlement européen rassemblant les partis patriotiques.

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Gerolf Annemans et Matteo Salvini

"Résistance dans les urnes électorales ! Votez AfD."

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Allemagne. Saxe-Anhalt.

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"Résistance dans les urnes électorales ! Votez AfD. Nous sommes ta voix."

29/05/2021

Photos : Filip Dewinter lors de son service militaire.

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Belgique. Flandre. La figure de proue du Vlaams Belang Filip Dewinter lors de son service militaire au sein de l'armée belge, à l'époque de la guerre froide.

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Italie : évolution des intentions de vote depuis les européennes de 2019.

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Italie.

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Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Ligue : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Frères d'Italie : patriotes

Giorgia Meloni et Santiago Abascal reçus par le Premier ministre polonais.

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Pologne, Italie et Espagne. Hier soir, la présidente de Frères d’Italie Giorgia Meloni et le président de Vox Santiago Abascal étaient les invités du Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki (Pis).

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Giorgia Meloni,  Mateusz Morawiecki et Santiago Abascal

28/05/2021

"Non à la loi de gauche sur le CO2."

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Suisse.

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