23/08/2022
Interview de Christian Bouchet, éditeur et ami d'Alexandre Douguine, par Lionel Baland.
L'interview que j'ai réalisée de Christian Bouchet, qui est l'ami et l'éditeur d'Alexandre Douguine – et aussi mon éditeur : « Contrairement à ce que je peux lire ici et là, Alexandre Douguine n’est pas un nationaliste russe, bien au contraire. » :
https://www.breizh-info.com/2022/08/23/207031/christian-b...
Christian Bouchet
Les ouvrages en français d'Alexandre Douguine édités par Christian Bouchet.
05:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/08/2022
Vladimir Poutine présente ses condoléances aux parents de Daria Douguine.
Russie. Le président Vladimir Poutine présente ses condoléances aux parents de Daria Douguine.
(http://www.kremlin.ru/events/president/letters/69196?fbcl...)
20:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Selon la Russie, l'agent ukrainien qui a réalisé l'attentat est Natalia Vovk.
Russie et Ukraine. L'enquête des services russes conclut que Daria Douguine a été tuée par les services secrets ukrainiens : l'agent Natalia Vovk, née en 1979, et sa fille Sofia Shaban avaient loué un appartement dans le bâtiment où vivait Daria. Elles ont utilisé une Mini Cooper, en changeant trois fois de numéro de plaque, afin d'espionner Daria. Elles se sont rendues à la fête de la Tradition, ont réalisé l'attentat, puis ont fui via Pskov vers l'Estonie.
Alexandre Douguine était la cible
Un témoin qui connaît les Douguine : « Le jour de la tragédie, nous avons quitté Daria et son père à 21h25, juste après le festival Tradition. Alexandre s'est assis dans la voiture de Daria, et Daria dans la sienne. »
(https://www.lepoint.fr/monde/la-russie-accuse-l-ukraine-d...)
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"Défier Poutine, pourquoi Dugina est morte."
Italie. Revue de presse.
Les élections législatives de septembre continuent de faire la une de la presse italienne, aujourd’hui étant la date limite de dépôt des listes électorales, ce qui suscite des débats au sein des partis devant faire les ultimes choix entre candidats : « Les listes sont prêtes, tensions finales : à Forza Italia, mécontentement sur les collèges non sécurisés » (Il Corriere della Sera), « Chaos dans les listes, le retour du diktat des partis » (La Stampa), « Voici les listes : la droite fait ses ultimes arbitrages, la colère des exclus. Au centre gauche, le malaise des territoires » (Il Messaggero), « La farce électorale : l’instrumentalisation des investitures comme un écran de fumée, les listes ferment aujourd'hui » (Il Fatto Quotidiano). Sur le plan intérieur le débat sur le droit à la naturalisation pour les enfants d’immigrés est mentionné « Avec le Ius scholae nous construisons notre avenir » (La Repubblica). Sur le volet international les positions du Parti Démocrate sur Israël sont analysées, notamment après les propos polémiques tenus par un candidat du Parti démocrate qui lui a valu l’exclusion des investitures : « Les progressistes et le virus anti-israélien » (La Repubblica), « La gauche et l'antisionisme » (La Stampa). L’attentat en Russie ayant entraîné la mort de la fille de l’idéologue de Vladimir Poutine Alexandre Dougine occupe aussi les Unes de la presse italienne : « Les Russes accusent Kiev d'être responsable de l'attentat contre Douguine » (Il Corriere della Sera), « Une bombe pour Poutine, un signal politique pour le Tsar » (La Repubblica), « Défier Poutine, pourquoi Dugina est morte » (La Stampa), « Derrière l'attentat à la voiture piégée une taupe 007 » (Il Messaggero). Dans le même temps, plusieurs journaux s’interrogent sur les liens entre l’idéologue proche du Kremlin et certains partis en Italie : « Délires, théories et liens avec l'Italie » (Il Corriere della Sera), « La Ligue pro-russe et les complots de Moscou » (La Stampa).
Alexandre et Daria Douguine, juste avant l'attentat
Les JT couvrent essentiellement les dernières tractations avant l’échéance pour le dépôt, ce soir, des listes électorales en vue des élections législatives fin septembre, l’explosion à Moscou de la voiture dans laquelle voyageait la fille d’Alexander Dougine et l’alerte météo maintenue en Calabre et en Sicile.
Sur Twitter, le hashtag #stupro (« viol ») domine, suite à la publication sur les réseaux sociaux par la dirigeante de Fratelli d’Italia Giorgia Meloni d’un post sur un viol à Piacenza.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « A Forza Italia, la colère des exclus. Des réunions à l’hôtel pour éviter d’être assaillis [par les prétendants à un siège] » par Paola Di Caro : « Les terribles choix à faire ce week-end au sein de Forza Italia se sont passés dans le silence presque total de la direction du parti : Tajani, Ronzulli, Bernini et Barelli se sont d'abord retrouvés pendant trois jours en Sardaigne chez Berlusconi, puis secrètement dans une chambre d'hôtel à Rome pour éviter d’être harcelés par les nombreux prétendants à l’investiture par le parti pour les élections. Antonio Tajani assure qu’une méthode guidait les choix : "Méritocratie, capacité de travail, engagement, paiement de la cotisation au parti et nombre de mandats". Et d'ajouter : "Il est toujours pénible de ne pas pouvoir satisfaire tout le monde, mais cette fois-ci, c'était encore plus difficile ". Et les mécontents sont nombreux au sein de FI, certains prêts à claquer la porte, d'autres déjà partis, ou ceux qui voient les choix comme un manque de respect, comme la présidente du Sénat Casellati qui s'attendait à se présenter dans sa circonscription de Vénétie, finalement confiée à Bernini sur ordre de Fratelli. D'autre part, ceux qui sont presque sûrs d'être réélus passent de 123 sortants à 50/70 selon les prévisions plus ou moins optimistes. Selon une source proche de la direction, « le groupe de personnalités les plus proches de Gianni Letta, ayant été ministre ou non, a été presque anéanti". Certaines exclusions font du bruit. C'est le cas de parlementaires historiques comme Simone Baldelli, Giuseppe Moles (évincé par Casellati dans sa région de Basilicate), Renata Polverini et Andrea Ruggeri. Et puis les « mal servis » : Annagrazia Calabria n'a obtenu qu'une circonscription au Sénat à Rome, ou Sestino Giacomoni, troisième place sur la liste dans le Latium à la représentation proportionnelle après Barelli et Maria Spena. Si Deborah Bergamini a obtenu la première place de la liste en Toscane, considérée comme sûre, Gregorio Fontana, forziste historique, devrait être tête de liste dans une circonscription de Vénétie, à moins que son collègue Flavio Tosi soit choisi. Pas d’investiture uninominale pour Valentino Valentini, conseiller politique étrangère et interprète historique de Berlusconi. Il sera peut-être candidat en Emilie-Romagne. »
PREMIER PLAN, Il Messaggero, F. Malfetano, « Ces candidats qui sont déjà sûrs d’avoir gagné avant même le vote » : « Selon les simulations effectuées par les analystes et les sondeurs sur les listes proportionnelles, pour être compétitif en Calabre, il faut dépasser 10-15%, pour le Frioul, la Ligurie, les Marches et la Sardaigne entre 15 et 20%, et plus de 20% pour l'Ombrie et le Basilicate. À moins de performances inattendues dans la quasi-totalité de ces régions « particulières », le Mouvement 5 étoiles et le troisième pôle seront laissés de côté. La partie se jouerait donc exclusivement entre la coalition de centre-droit et la liste menée par le PD. Ainsi, par exemple (en prenant pour acquis les derniers noms confirmés), pour les trois sièges disponibles au Sénat dans la région des Marches, la confirmation du léghiste Mauro Lucentini, tête de liste dans la circonscription de Fermo, est pratiquement certaine. Le deuxième siège reviendrait au candidat de Fratelli d'Italia (pas encore confirmé), et le troisième au parti démocrate. En d'autres termes, le commissaire régional démocrate, Alberto Losacco, sera élu au Parlement. « Un schéma, celui de 2 sièges proportionnels au centre-droit et un au centre-gauche, qui est assez certain pour tous les territoires qui en élisent trois », explique Giovanni Forti, sondeur et analyste politique chez YouTrend : c'est-à-dire la Ligurie, le Frioul-Vénétie Julienne, la Sardaigne et les Abruzzes. Ainsi, pour les démocrates, il y aura Marco Meloni et Michele Fina, tandis que pour le centre-droit, Antonella Zedda et Marco Dreosto. « Il y a une inconnue liée à un éventuel bon résultat du Mouvement 5 Etoiles ou du troisième pôle dans les territoires où ils sont les plus forts », poursuit le sondeur. « Prenons la Sardaigne, si le M5S dépasse les 20%, il a une excellente chance d'arracher l'un des sièges proportionnels au Sénat ». Dans ce cas, les sièges sardes seraient donc répartis équitablement : un pour le centre-droit, un au PD et un au M5S. Idem pour les petites régions de la Basilicate et de l'Ombrie. »
ARTICLE, Corriere della Sera, « Les grands duels entre les poids lourds : De Zingaretti-Meloni à Sgarbi-Casini » par Adriana Logroscino : « A Rome, deux têtes d’affiche de Fratelli et du PD vont s’affronter, respectivement Giorgia Meloni et Nicola Zingaretti (ancien SG du PD et président de la région Latium) à la Chambre des députés. A Bologne, le centre-gauche, favori dans les sondages, présente à nouveau Pier Ferdinando Casini, comme il y a cinq ans, face au critique Vittorio Sgarbi et donne le ton : "Bienvenue à Sgarbi à Bologne. En plus de 40 ans de vie publique, je n'ai jamais insulté personne et j'ai toujours respecté tout le monde : ce que je ferai également à l'avenir ». À Milan, en revanche, c'est un affrontement entre deux lignes économiques : Carlo Cottarelli, l'homme de la révision des dépenses, tête de liste PD pour le Sénat, face à l'ancien ministre de Berlusconi, Giulio Tremonti (chambre, uninominal). Tous les leaders sont en compétition les uns avec les autres en Lombardie. Enrico Letta, Matteo Salvini et Giuseppe Conte, tous trois à la Chambre des députés, et Matteo Renzi et Silvio Berlusconi (également candidat dans la circonscription uninominale de Monza) au Sénat, sont candidats en tant que tête de liste pour leurs partis respectifs. Derrière Renzi, on retrouve Mariastella Gelmini, ministre sortante, pendant des années très proche de Berlusconi, qui a quitté Forza Italia pour Azione après la chute du gouvernement Draghi. À Sesto San Giovanni, en revanche, deux histoires, y compris familiales, se disputent l'électorat : Isabella Rauti de Fratelli, une vie à droite, depuis l'époque du MSI, parti dont son père, Pino, était secrétaire, et Emanuele Fiano, membre du PD, juif, fils de Nedo, qui a survécu à la déportation à Auschwitz. À Rome, un autre affrontement direct oppose d'anciens alliés : Carlo Calenda se présente pour remporter la circonscription (Sénat) pour laquelle la coalition de centre-gauche présente Emma Bonino, leader de +Europa. Naples et la Campanie connaissent également une importante brochette de leaders : de Conte (Liste pour la chambre) à Luigi Di Maio (circonscription de Naples centre), de Dario Franceschini (liste, Sénat) à Roberto Speranza (liste, chambre) et Mara Carfagna (liste, chambre). Dans le Basilicate, où l’actuelle présidente du Sénat Casellatti sera parachutée, deux anciens présidents de région s’affronteront : Vito De Filippo (PD) face à Marcello Pittella qui, ayant quitté ce parti, conduira la liste Azione. En Calabre, Maria Elena Boschi, cofondatrice d'Italia viva, est tête de liste pour la Chambre des députés, face à Nico Stumpo : lui aussi est un ancien PD, qui, toutefois, en réaction à Matteo Renzi, a viré à gauche et a fondé Articolo 1. »
TRIBUNE, La Stampa, M. Giannini « Les fascistes de Predappio et les menaces contre La Stampa » : « Lors d’une des étapes de l’enquête lancée par notre journal dans les lieux symboliques de notre pays, Niccolo Zancan s’est arrêté à Predappio, où repose la dépouille de Benito Mussolini. Chroniqueur objectif, il a raconté tout ce qu’il a vu et entendu, à savoir le nombre important de personnes qui, chaque jour, arrive de toute l’Italie pour voir le tombeau du Duce et pleure, exprime sa gratitude, s’agenouille. Zancan, sans caricatures ni exagérations, a livré une description du musée « Ô Rome, ô mort, à un siècle de la Marche » qui a pour responsable l’avocat Francesco Minutillo, ancien secrétaire départemental de Fratelli d’Italia, qui avait donné sa démission, il y a deux ans, après avoir publié sur Facebook un post dans lequel il appelait à de « nouvelles lois raciales contre les islamistes et les noirs » et maudissait notre « Constitution dégoûtante écrite par ces porcs de Résistants ». Zancan a parlé avec le gardien du musée, Hermes Fantuzzi, qui lui a fait lire le livre d’or signé par les visiteurs : « Honneur à Mussolini », « Dux », « A nous ». Il a parlé à nombre d’entre eux qui lui ont répété « C’est enfin à notre tour », « Cette fois, on remportera les élections haut la main, ce sera un triomphe pour Giorgia ». Le reportage a été publié hier. Tout de suite après, Zancan a reçu le coup de téléphone « sympathique » d’une personne qui, en hurlant et en le menaçant, lui a dit : « Je voulais te remercier, ne t’inquiète pas, reste tranquille, je vais venir t’embrasser en personne, on se voit très vite… » Que cela soit dit : ces intimidations ne nous effraient pas et ne nous arrêtent pas. Cet épisode, cependant, confirme une fois de plus qu’il existe, en Italie, un « fascisme éternel » (U. Eco) qui se sent maintenant légitimé et destiné à guider le pays. Nous ne demandons pas à Meloni de faire montre de solidarité mais seulement d’avoir le courage de dire aux Italiens ce qu’elle pense, hic et nunc, du fascisme et des néo-fascistes. »
TRIBUNE, La Stampa, A. Neumann Dayan : « Faire sa campagne électorale sur le dos d’une femme qui vient d’être violée » : « Hier, à six heures du matin, une femme ukrainienne de 55 ans a été violée, en plein jour, en plein centre de Piacenza, par un demandeur d’asile en provenance de Guinée. Un homme qui habitait au même endroit a entendu des hurlements et immédiatement appelé la police qui a arrêté l’homme. Le viol a été filmé par téléphone depuis une fenêtre. Outre le viol de cette femme, quelque chose d’autre s’est produit : Matteo Salvini a publié, hier, sur son profil Instagram une photographie floue du viol, reprise d’un article de journal. Il a mis pour légende : « ‘’Demandeur d’asile’’ et violeur. Assez ! Défendre les frontières et les Italiens sera pour moi un devoir, non pas un droit. Je me rendrai bientôt à Piacenza afin de réitérer l’engagement de la Ligue à restaurer la sécurité dans notre pays : 10 000 policiers et gendarmes de plus en 2023, plus de caméras et le blocus des embarcations clandestines. Vouloir, c’est pouvoir ». Un quotidien, hier, a décidé de publier la vidéo du viol sur son site en la floutant. Giorgia Meloni, en soirée, décide de la republier sur Twitter : « Il est impossible de rester silencieux face à épisode atroce de violence sexuelle subi par une femme ukrainienne et infligé, de jour, à Piacenza, par un demandeur d’asile. Une accolade à cette femme. Je ferai tout mon possible pour restaurer la sécurité de nos rues ». C’est vrai : on ne peut ni on ne doit se taire, tout comme on ne peut ni on ne doit publier la vidéo d’un viol pour récupérer deux voix et quelques approbations. »
Daria Douguine
COULISSES, La Repubblica, R. Castelletti « Ligue, anti-vax et complotistes : la galaxie italienne pro-Dugin » : « Néofascistes, complotistes, anti-vax et souverainistes : c’est une véritable galaxie de désinformation et complotisme qui s’inspire, en Italie, d’Aleksandr Dugin. Elle va d’Alessandro Fiore, fils du leader historique de Forza Nuova, Roberto Fiore, à Gianluca Savoini, ancien collaborateur de Matteo Salvini. La thèse d’une Russie tête de proue de l’Eurasie et de la rançon de l’Europe a trouvé, en Italie, un terrain particulièrement favorable. Si, en France, Dugin mise sur le Rassemblement national de Marine Le Pen, en Italie, il investit sur Matteo Salvini qu’il a interviewé dans ses studios de Tsargrad TV. Sa connexion avec Salvini passe par Savoini, fondateur de l’association de Lombardia-Russia, qui fait aujourd’hui d’une enquête du parquet de Milan pour corruption internationale. Il aurait, en effet, discuté avec trois Russes, le 18 octobre 2018, à l’Hôtel Metropol de Moscou, d’un financement de 65 millions de dollars destiné à Ligue. L’éminence grise de cette opération aurait été Dugin lui-même. Après la fin du gouvernement M5S-Ligue qu’il soutenait, Dugin a porté son attention sur Giorgia Meloni en raison de ses « critiques sur les mesures anti-Covid » et de sa « prise de distance des politiques délétères du globaliste et libéral Draghi » : « J’ai un pressentiment, elle a de l’avenir », a déclaré l’idéologue en mai dernier. Bien que Dugin professe une « Quatrième théorie politique », ni de droite, ni de gauche et qu’il ait fondé, dans le passé, avec l’écrivain Eduard Limonov, le Parti national-bolchévique, ses sympathisants italiens sont beaucoup plus du côté du fascisme que du communisme. On relève, en effet, feu Carlo Terracciano, le néofasciste milanais Maurizio Murelli et Rainaldo Graziano. Sa tournée promue par REuropa, groupe néofasciste, en 2019 en a fait un pilier du souverainisme italien : étaient présents à ses côtés, Murelli, Graziani, Savoini, Diego Fusaro, l’acteur Edoardo Sylos Labini (ancien gendre de Paolo Berlusconi) ainsi que l’avocat Francesco Maria Toscano, créateur du canal complotiste Visione TV et du parti Ancora Italia. Toscano se présente aux élections législatives au sein de l’alliance Italia Sovrana Popolare, soutenue, il y a peu, par Daria Dugina sur le site United World International. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Entretien de Lionel Baland avec le politologue italien Marco Tarchi : les partis patriotiques pourront-ils appliquer leur programme ?
Italie. L’interview du politologue et écrivain de la Nouvelle Droite italienne Marco Tarchi à propos de l’avènement de deux partis patriotiques en Italie au sein du centre-droit. Une fois au pouvoir, ils seront confrontés à l’UE, au président de la République, aux juges, mais également à la composante ‘’modérée’’ de la coalition, qui feront barrage aux tentatives d’arrêter l’immigration :
https://www.breizh-info.com/2022/08/22/206913/marco-tarch...
Marco Tarchi
Matteo Salvini et Giorgia Meloni
12:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Christoph Blocher qualifie la Suisse de partie belligérante.
Suisse. Dans une chronique parue dans des journaux régionaux, Christoph Blocher accuse son pays d’avoir « rompu la neutralité » et de contribuer à la mort de jeunes soldats russes. L’ancien conseiller fédéral [ministre] est en train de lancer une initiative pour préserver la neutralité du pays.
Christoph Blocher
00:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/08/2022
Herbert Kickl réclame une consultation de peuple à propos des sanctions visant la Russie.
Autriche.
Herbert Kickl, président du FPÖ : "Une consultation populaire à propos des sanctions russes est nécessaire rapidement."
19:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders qualifie les "Pays-Bas de Corée du Nord à la mer du Nord".
Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders estime que plus personne n’a confiance dans le gouvernement. Il pense que, dans un pays normal, une motion de défiance envers le gouvernement pourrait aboutir. Or, ce n’est pas le cas, selon lui, car les Pays-Bas sont devenus une « petite dictature des partis du cartel » : « la Corée du Nord à la mer du Nord ».
16:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Daria Douguine a été tuée.
Russie. Daria Douguine, la fille d’Alexandre Douguine, le théoricien politique nationaliste russe influent à Moscou, a été tuée suite à l’explosion de sa voiture sur une autoroute près de Moscou.
Daria Douguine
04:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/08/2022
"Le 25 septembre, je vote Giorgia."
Italie.
"Le 25 septembre, je vote Giorgia."
22:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Álvaro Peñas à l’université d’été du parti AUR.
Roumanie. Álvaro Peñas, de la Coopération de médias européens, s'est rendu en Roumanie, à l’université d’été du parti AUR, où il a pris la parole en tant qu'invité. Il a interrogé les deux co-présidents du parti George Simion et Claudiu Târziu :
https://www.breizh-info.com/2022/08/20/206863/roumanie-vo...
Álvaro Peñas parle
George Simion et Claudiu Târziu
22:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Basse-Saxe : affiches de l'AfD.
Allemagne. Basse-Saxe. Affiches de l'AfD pour les élections du Parlement de Basse-Saxe du 9 octobre 2022 :
"Des écoles qui enseignent l'idéologie ? Il y a une alternative.", "Des villes non-sûres ? Il y a une alternative.", "Après le plein, directement aux restos du cœur ? Il y a une alternative.", "Déçus de la politique ? Il y a une alternative."
16:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Fraude à l'asile ? Directement hors du pays !"
Belgique.
"
"La moitié des demandeurs d'asile afghans n'ont pas droit à de la protection. Fraude à l'asile ? Directement hors du pays !"
14:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/08/2022
Björn Höcke interviewé par la MDR.
Allemagne. Thuringe. Le chef de file de l’AfD de Thuringe Björn Höcke a été interrogé durant 30 minutes par la chaîne de télévision MDR. Il s’est prononcé en faveur de l'ouverture du gazoduc Nord Stream 2 dans la mer Baltique et a évoqué la fiabilité à long terme du fournisseur d'énergie russe, même autrefois durant les pires moments de la guerre froide. Höcke est certain que les sanctions économiques sont soutenues par les États-Unis, qui veulent empêcher la coopération économique entre l'Allemagne et la Russie pour des raisons géostratégiques. L'AfD veut prendre part aux protestations naissantes à partir de septembre 2022. Höcke est opposé aux livraisons d'armes à l'Ukraine, car, selon lui, cela ne fait que prolonger la guerre. En plus de la crise énergétique, il voit des problèmes majeurs dans le cadre de la politique monétaire de la Banque centrale européenne et de celui de l’immigration massive.
Björn Höcke
18:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Frères d'Italie donné à 24 % et la Ligue à 13,6 %.
Italie. Frères d'Italie donné à 24 % et la Ligue à 13,6 %.
Pardi Démocrate : centre-gauche
Frères d'Italie : patriotes
Ligue : patriotes
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
Italia Viva / Azione : troisième pôle (centriste)
Verdi / Sinistra italiana : gauche
Italexit : souverainistes
18:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Frères d'Italie donné à 24,3 % et la Ligue à 12,9 %.
Italie. Sondage Tecnè :
Proportionnelle
Frères d'Italie : patriotes
Ligue : patriotes
Forza Italia : conservateurs
Noi con l'Italia / Italia al centro : centre / centre-droit
Pardi Démocrate : centre-gauche
Verdi / Sinistra italiana : gauche
+ Europa : libéraux
M5S : anti-système
Italia Viva / Azione : troisième pôle (centriste)
Italexit : souverainistes
Autres partis
Uninominal
Centre-droit
Centre-gauche
M5S
Troisième pôle
Autres
15:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
John Laughland, directeur du Forum for Democracy International.
Pays-Bas et International. Le Forum for Democracy International, la branche internationale du Forum voor Democratie de Thierry Baudet, a, désormais, pour directeur l’écrivain conservateur et eurosceptique britannique John Laughland.
14:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Pas d'amnistie pour les migrants illégaux."
Royaume-Uni.
UKIP : "Pas d'amnistie pour les migrants illégaux. D'accord ? Rejoignez-nous !"
14:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L’Allemagne a besoin de travailleurs. Le Pakistan a un surplus de jeunes."
Allemagne et Pakistan. Selon un article de Welt.de, « Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Bilawal Bhutto Zardari entamera sa visite officielle en Europe en Allemagne, centre politique et économique de l'Union européenne, à l'invitation de son homologue allemand, le ministre [écologiste] des Affaires étrangères Annalena Baerbock.
[...]
Nous nous efforçons également de combler la pénurie urgente de main-d'œuvre qualifiée en Allemagne et l'énorme excédent de jeunes au Pakistan grâce à un mécanisme de mobilité de la main-d'œuvre qui permettra aux travailleurs pakistanais qualifiés et semi-qualifiés d'accéder facilement au marché du travail allemand. Le développement des programmes d'études, leur reconnaissance et leur vérification selon les normes européennes sont des aspects importants de nos efforts. »
"L’Allemagne a besoin de travailleurs. Le Pakistan a un surplus de jeunes."
(https://www.welt.de/debatte/kommentare/article240547077/I...)
13:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Nous disons non au droit de vote des étrangers !"
Autriche.
Herbert Kickl, président du FPÖ : "Nous disons non au droit de vote des étrangers !"
13:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Russie agite le vote italien, les dirigeants s'affrontent."
Italie. Revue de presse.
Les propos de Medvedev appelant les Européens « à punir leurs dirigeants » occupent les Unes de la presse italienne, des mots pris comme un avertissement direct à l’Italie en vue des élections du 25 septembre : « La Russie agite le vote italien, les dirigeants s'affrontent » (Il Corriere della Sera), « L’ingérence russe : L'ex-président Medvedev aux Européens : « Punissez les gouvernements idiots dans les urnes » » (La Repubblica), « Le chantage russe, un risque pour l'Italie » (La Stampa), « Moscou, ingérence dans le vote : Medvedev attaque : « punissez votre gouvernement »,« Medvedev dans la campagne électorale » (Il Sole 24 Ore), « Medvedev s'immisce dans le vote italien » (Il Foglio), « L’ingérence russe dans les élections » (Avvenire). Les réactions des dirigeants politiques sont également largement reprises sur fond de campagne électorale, les partis de gauche et du centre appelant à une « réaction du centre-droit » : « Letta : cette ingérence est grave et la droite se tait » (La Repubblica), « Di Maio répond à Medvedev qui appelle tous les électeurs à punir leurs gouvernements « idiots » » (La Stampa), « Tension entre le Parti Démocrate et la Ligue » (Il Messaggero). Les morts et dégâts causés par les intempéries en Vénétie et Toscane occupent également les unes : « Vent et rafales : deux morts en Toscane ; dégâts à San Marco » (Il Corriere della Sera), « Tempêtes en août, le climat malade » (la Repubblica), « L’Italie dévastée par les ouragans » (Il Messaggero), « le climat tue, un ouragan frappe la Ligurie et la Toscane, destruction et deux morts » (La Stampa), « Orages et tornades dans le Nord : état d'urgence en Vénétie et en Toscane » (Il Sole 24 Ore), « Après la sécheresse, des pluies dévastatrices » (Il Fatto Quotidiano), « Des tempêtes frappent le Nord : deux morts » ( Avvenire), Les enjeux liés à la hausse des prix du gaz restent aussi très présents, et notamment la crainte d’un ralentissement induit de l’économie : « Gaz, prix record. Et les souverainistes italiens font un clin d'œil au Kremlin » (La Repubblica), « Des factures d'électricité élevées, les industries au tapis » (Il Sole 24 Ore). Sur le volet international, la réunion Zelensky-Guterres-Erdogan fait aussi la Une : « Erdogan occupe le terrain et voit Zelensky : Je suis avec Kiev » (Il Corriere della Sera), « Turquie-Ukraine, nous parlons affaires » (Il Fatto Quotidiano).
Les JT couvrent essentiellement les morts et dégâts causés par les intempéries en Vénétie et Toscane alors que l’alerte mauvais temps au centre-nord subsiste et qu’au sud les pics de chaleur se maintiennent. La publication des listes des candidats investis par le Mouvement 5 Etoiles en vue des élections du 25 septembre prochain, la constitution des listes par le centre-droit ainsi que le risque élevé d’incident dans la centrale nucléaire de Zaporijjia sont également commentés.
PREMIER PLAN, La Repubblica, R. Castelletti, « La prise de position de Medvedev sur les élections italiennes : « il faut punir les politiciens idiots » » : « Dans ses dernières déclarations, Dmitry Medvedev s'introduit de force dans la campagne électorale italienne. L'ancien Premier ministre et ex-Président russe, aujourd'hui numéro deux du puissant Conseil de sécurité, ne s'est cette fois pas limité à des allusions, mais a émis sur son canal Telegram une longue tirade contre la « politique des idiots », celle des « gouvernements européens », qui fait entrer « le froid dans les maisons et les rayons vides dans les réfrigérateurs » en raison de « leur volonté de rompre toutes les relations avec la Russie » et du renoncement consécutif au gaz et au pétrole russe. « Nous aimerions les voir exprimer leur mécontentement à l'égard des actions des élites dans un avenir proche ». Une victoire en Italie de l'alliance de centre-droit répondrait aux souhaits du Kremlin en remplaçant le gouvernement Draghi, pro-européen et atlantiste, et en ouvrant des brèches à Bruxelles. Moscou en particulier pourrait compter sur deux alliés de confiance : Silvio Berlusconi et Matteo Salvini. Mais même si un gouvernement de centre-gauche devait être formé, les faucons russes espèrent toujours de prendre avantage des effets de l’hiver : « Avec la Russie, il fait beaucoup plus chaud et ce sera plus confortable que dans un isolement avec la cuisinière à gaz éteinte et la batterie à plat. »
ENTRETIEN, La Stampa, de L. Di Maio, ministre des Affaires étrangères, par A. Cuzzocrea : « Di Maio : “Moscou nous fait chanter et la droite se tait : la sécurité nationale est en danger” » : « Les propos de Medvedev ne sont pas seulement un message, mais un chantage inacceptable. Souvenons-nous que, ces jours-ci, ces messieurs [Poutine et Medvedev, ndlr] menacent l’Europe d’interrompre totalement les fournitures de gaz. Nous sommes en dehors de toutes les règles de la démocratie. Et vous savez ce qui est effrayant ? Le silence de nombreux responsables politiques italiens. Les responsables de la chute de Draghi ne sont pas encore intervenus pour repousser une ingérence comme celle-ci. Je crois qu’il faut enquêter sur les rapports entre les responsables politiques et les hommes d’affaires russes. Des choses inimaginables se sont produites. Razov [Ambassadeur russe en Italie, ndlr] a soutenu publiquement la résolution de Conte sur l’Ukraine. C’est la raison pour laquelle nous avons quitté le parti, parce que nous avons assisté – lors des derniers mois du gouvernement Draghi – à des dynamiques qui sont étrangères à toute dialectique politique. [Répondant à la question suivante : « Selon vous, ceux qui ont fait tomber le gouvernement Draghi ont-ils fait intentionnellement une faveur à Poutine ? »] La boucle est bouclée. Il y a une autre preuve : aucun de ces partis ne s’est joint à nous dans la bataille européenne pour imposer un plafond au prix du gaz, une mesure qui résoudrait un problème énorme pour les entreprises italiennes. »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Stefania Craxi, Présidente de la Commission des Affaires étrangères au Sénat, par S. Baldolini : « Craxi : “Medvedev divague. Salvini a été naïf vis-à-vis de la Russie. Les sanctions ? Elles ne sont pas toutes efficaces” » : « Medvedev a proféré des accusations inacceptables. Mais j’ai la sensation que c’est un monsieur qui est un peu dérangé, qui manque d’équilibre. Pourquoi dit-on du centre-droit que nous sommes « les amis de Poutine » ? Pour créer la polémique ? Nous avons condamné l’invasion en Ukraine de manière irrévocable. Berlusconi l’a fait dès le début. On fait de la polémique pour quelques phrases maladroites. Mais qui a fait des affaires avec la Chine ? Cela n’a pas été le gouvernement M5S-PD-IV qui a laissé entrer Pékin en Italie ? Qui vend du vin à la Chine ? Je ne crois pas que ce soit Salvini. Le comportement de Salvini n’est pas opaque. Si des délits ont été commis, il faut les prouver. A-t-il été naïf ? Probablement, mais davantage par naïveté politique. La question des aides militaires à l’Ukraine n’est pas sur la table pour l’instant, y compris parce que les Etats-Unis en ont déjà envoyé beaucoup. Sur les sanctions, il faut faire un travail sérieux d’analyse : voir celles qui sont efficaces, car certaines d’entre elles ne servent pas à grand-chose. »
INTERVIEW, Corriere della Sera, de Antonio Tajani, coordinateur de Forza Italia, « Les mots [de Medvedev] ne pèseront pas sur le vote. Nous sommes du bon côté dans nos positionnements internationaux", par Paola Di Caro : « C’est au PD de clarifier sa position, pas nous, car il a formé une alliance électorale avec les forces politiques qui ont voté contre l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN. Le centre-droit a été uni à chaque étape. Nous sommes pro-occidentaux, fidèles à l'OTAN, nous n'avons pas d'alliés qui votent et se dressent contre l'Alliance atlantique. Nous n'avons pas de racines dans un passé, celui du PCI, qui avait des relations avec Moscou. Quand j’étais tout petit, j'étais dans les bras de mon père lorsque nous vivions à Paris avec des soldats américains. L’Italie (sous Berlusconi) a eu des liens avec la Russie quand elle était un interlocuteur pour tout le monde. Berlusconi a tenté, et réussi à Pratica di Mare, à mettre fin à la guerre froide. C'était une politique d'apaisement. Et avec Poutine, tous les chefs d'État et de gouvernement ont eu des photos de réunions et de relations normales. Il est clair que nous devons rester sur nos gardes, il existe des preuves du soutien que les Russes ont apporté aux Catalans au moment du référendum sur l'indépendance. Mais cela ne fonctionnera pas en Italie. Nous n'avons pas peur et nous ne nous sentons pas le moins du monde menacés. En ce qui nous concerne, je le répète, il n'y a aucune ambiguïté d'aucune sorte. Cela ne signifie pas que nous ne devons pas œuvrer pour la paix, qui est ce que chacun devrait désirer. Et que tout le monde souhaite dans le monde, sans que cela signifie une quelconque cession". »
COMMENTAIRE, La Repubblica, G. di Feo, « Moscou mise sur le 25 septembre » : « Pour le Kremlin, voir en Italie un gouvernement moins dur à l'égard de la Russie est plus qu'un souhait : cela représente un objectif fondamental, le seul moyen de renverser l'isolement créé par l'invasion de l'Ukraine. Pour la Russie, Draghi a été une surprise amère, prenant une direction atlantiste et la tête du soutien dur de l'Europe à Kiev. Le fait d'avoir un exécutif beaucoup moins hostile à Rome pourrait offrir à la Russie l'occasion d'ouvrir une brèche mortelle dans l’unité de l'UE et, aux yeux du Kremlin, la coalition de centre-droit représente cet espoir. Silvio Berlusconi reste la seule personne en Italie que Vladimir Poutine considère comme un ami personnel, condition préalable à toute relation politique. Malgré ses démarches, Salvini n'a jamais réussi à établir une discussion directe avec Poutine. Il est plus difficile pour Moscou de décrypter Giorgia Meloni, dont la vocation atlantiste semble authentique et déterminée, sans aucune tentation vers l’Est. Au Kremlin, on compte beaucoup sur l’automne, lorsque l'effet de la crise économique rendra plus difficile le respect des sanctions et que le prix du gaz aura un impact décisif sur le sort des gouvernements européens. La situation sur le champ de bataille ukrainien a convaincu Moscou qu'une victoire ne peut être obtenue sans ralentir le flux d'armes vers Kiev. Moscou concentre ses manœuvres sur l'Europe. L'Italie est au cœur de cette entreprise : disposer d'un référent fiable à Rome peut mettre entre les mains de Poutine la clé pour inverser le cours des choses en Ukraine. »
INTERVIEW, Il Foglio, De Silvio Berlusconi, leader de Forza Italia, par Claudio Cerasa : "Le souverainisme est une idée stupide. Draghi continuera à jouer un rôle pour l'Italie. Cingolani pourrait être utile dans le prochain gouvernement". "Nos alliés, je l'espère, prendront position en faveur du PPE". : « Le centre-droit est constitué d'un centre, nous, Forza Italia, allié à une droite démocratique. Le centre-droit en Italie est né avec mon arrivée, en 1994. Il a gagné et gouverné avec un profil libéral, chrétien et réformateur. Notre vocation pro-européenne et atlantique est une garantie pour nos amis et alliés. Je crois que beaucoup d'Italiens, bien plus que ceux qui votent déjà Forza Italia, se reconnaissent dans un centre alternatif à la gauche, le centre du Parti Populaire Européen, la plus grande famille politique de notre continent, que nous représentons fièrement en Italie et qui représente une Europe fondée sur les valeurs judéo-chrétiennes, sur le modèle libéral, sur la subsidiarité. Je suis certainement très favorable à l'élargissement de la zone PPE en Italie. Si nos alliés (Ligue et Fratelli) veulent s'engager dans une telle voie, nous les aiderons naturellement. Sous Draghi, de nombreux indicateurs économiques se sont améliorés au cours des derniers mois. Le gouvernement d'unité nationale a pu, également grâce aux demandes de Forza Italia, mettre en œuvre le PNRR et remettre le pays en marche après la très grave crise liée à la pandémie. C'est pourquoi j'aurais préféré qu'à un moment aussi délicat, le gouvernement continue à travailler jusqu'à la fin naturelle de la législature. C'est le comportement irresponsable des cinq étoiles qui a rendu cela impossible. Et le PD, pour "arrêter la droite", comme ils disent, étaient prêts à s'allier avec n'importe qui, des radicaux et autres libéraux autoproclamés à l'extrême gauche anti-OTAN. C'est moi qui ai voulu que Mario Draghi dirige la Bankitalia puis la BCE il y a de nombreuses années, en vainquant la résistance de Mme Merkel. C'est encore moi qui l'ai proposé pour diriger le gouvernement d'unité nationale. Bien sûr, je ne peux qu'être favorable à ce qu'il continue à jouer un rôle important pour l'Italie, même après les élections. Je ne critique pas Renzi et Calenda. Il s'agit de deux personnalités de la gauche modérée qui, après d'interminables contradictions, cherchent des voix à apporter à la gauche. Sur l’immigration, c'est un problème européen, nous devons donc demander à l'Europe d'être solidaire et clairvoyante, en acceptant la répartition des migrants en fonction des disponibilités économiques de chaque pays et par une politique commune à l'égard de l'Afrique. Le souverainisme n’a pas d’avenir : nous finirions comme Le Pen en France, qui a beaucoup de voix mais ne peut pas gouverner. Notre centre-droit n'a rien à voir avec les composantes d'extrême-droite qui existent dans d'autres pays. La présence de Forza - je le répète - est une garantie de la vocation démocratique, pro-européenne et atlantique de la coalition. La Russie a commencé la guerre, violant le droit international et la souveraineté d'un pays. Cela nous a conduits à être du côté de l'Ukraine, des politiques du gouvernement italien, de l'Europe, de l'OTAN, des États-Unis. Avant, j'avais espéré qu'il serait possible de construire une relation différente avec la Russie. Cependant, cet espoir appartient au passé, c'est pourquoi j'ai dit que j'étais déçu. Je continue à espérer, comme toute personne raisonnable, une paix négociée dès que possible, mais cela ne peut évidemment pas se faire au détriment de la liberté du peuple ukrainien. »
LETTRE, Il Messaggero, G. Meloni, « Le Plan national de relance et de résilience : un instrument précieux, voici pourquoi il serait utile de le réviser » : « Depuis des jours, on parle beaucoup de la proposition de Fratelli d'Italia pour une éventuelle révision du Plan national de relance et de résilience (Pnrr). Cette proposition, qui figure également dans le programme du centre-droit, a été évoquée tantôt de manière inexacte, tantôt de manière instrumentale, faisant planer le spectre que si elle se concrétisait, l'Italie perdrait même des ressources européennes. Des secteurs productifs et industriels italiens entiers, déjà éprouvés par le Covid, se sont soudain retrouvés dans une détresse encore plus grande et de nouvelles priorités sont apparues, de l'approvisionnement en énergie à l'urgence hydrique. D'où la nécessité d'une révision du Pnrr, faisant suite à une proposition qui a fait l'objet d'une réflexion dans le monde de l'entreprise et de la production et au sein du Collège des Commissaires européens. Malheureusement, nous sommes très en retard dans la mise en œuvre de certains objectifs. Ce n'est pas Fratelli d'Italia qui le dit, mais le ministre de l'économie lui-même, Franco, lors d'une audition parlementaire : sur les 15 milliards qui devaient être dépensés d'ici au 31 décembre 2021, seuls 5,1 milliards ont été dépensés, dont beaucoup pour des projets déjà en cours et refinancés (lignes ferroviaires, bonus de 110 % divers crédits d'impôt). La révision du Pnrr devra donc être une priorité du prochain gouvernement. Nous parlons d'une option permise par l'article 21 du règlement n° 2021/241 mettant en œuvre le Next Generation EU, qui prévoit qu'en présence de « circonstances objectives, l'État membre concerné peut adresser à la Commission une demande motivée de présentation d'une proposition visant à modifier ou à remplacer les décisions d'exécution du Conseil ». Si, le 25 septembre, les Italiens nous accordent leur confiance et le mandat de gouverner la nation, nous avons la ferme intention, dans le respect du règlement sur le Next Generation EU et en accord avec la Commission, de créer les conditions pour que les ressources du Pnrr favorisent concrètement la croissance, l'innovation et le développement de l'Italie. »
PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, M. Esposito « Calenda lance le programme du Troisième Pôle et s’en prend au PD : “il retournera avec le M5S” » : « “Aller de l’avant avec l’agenda Draghi, avec la méthode de Draghi et, si possible, avec Draghi comme Président du Conseil”: voilà le cœur du programme et des objectifs du Troisième Pôle présenté, hier, par Carlo Calenda, au Sénat. Pour Azione et Italia Viva, le mot d’ordre est “continuité” : “Nous voulons mettre en œuvre l’agenda Draghi – explique Calenda – en complétant le Pnrr, duquel 85% des objectifs ne sont pas encore réalisés : construire des crèches et des infrastructures, mettre en place le salaire minimum d’un côté et réviser le revenu de citoyenneté de l’autre. Nous avons proposé un pacte générationnel : chaque centime en plus du budget public sera alloué à la santé, à l’instruction et à la formation”. Calenda n’a pas résisté, en présentant son programme, à envoyer quelques piques. La première à Enrico Letta : “Il faut diminuer les taxes. Seule une personne qui ne comprend pas combien le pays a été éprouvé par les années de Covid, par la guerre, par l’inflation, peut proposer des impôts fonciers et ou des impôts de succession”. La seconde au centre-droit : “Nous promettons de ne pas faire de promesses intenables, comme les, retraites anticipées ou impôts à taux uniques. Les Italiens savent que ce ne sont que des fadaises”. Pour Calenda, nous sommes à un carrefour : “Soit nous faisons continuer Draghi avec un gouvernement soutenu par un pôle libéral et réformiste plus fort, qui puisse garantir que l’application de l’agenda Draghi se poursuive, en récupérant un morceau européiste à droite et le PD à gauche, soit c’en est fini de ce pays”. Calenda pense sinon que les coalitions tomberont rapidement. Gelmini, quant à elle, parle de la réforme du système présidentiel : “Nous ne pensons pas qu’un régime présidentiel nous fasse risquer une dérive autoritaire mais Mattarella est un point de référence pour le pays”. Le Troisième Pôle souhaite l’élection directe du Président du Conseil sur le modèle du “maire d’Italie”. »
ARTICLE, La Repubblica : « Meloni veut davantage de golden power : "Il faut que le réseau unique soit public", par Giovanni Pons : « Mario Draghi avait discrètement utilisé l'arme du golden power (permettant à l’Etat de bloquer un rachat ou une participation d’entreprise étrangère dans un secteur stratégique, ndlr) pour arrêter l'avancée des Chinois en Italie, notamment dans le domaine technologique. Mais Giorgia Meloni, leader de Fratelli d'Italia et candidate au poste de premier ministre, veut faire beaucoup plus. Le prochain gouvernement pourrait donc être beaucoup plus interventionniste que les précédents. "Et qu'on ne dise pas que nous sommes étatistes, nationalistes", a tonné Meloni. “Emmanuel Macron, quand Fincantieri a essayé de racheter le chantier naval de Saint-Nazaire, l'a nationalisé pour éviter qu'il ne finisse dans les mains d'une entreprise italienne. Les nations défendent normalement leurs infrastructures stratégiques, à la fois pour des raisons d'intérêt national et de sécurité. Comme d'autres le font, je pense que dans certains cas, l'Italie doit le faire aussi". Sur les télécommunications : "notre position est en faveur d'un réseau unique, comme cela se passe dans toutes les grandes démocraties occidentales, de propriété publique, non intégré verticalement. Il s'agit de savoir comment dissocier la propriété du réseau - qui, à mon avis, ne peut pas être privée pour des raisons de sécurité nationale et de protection de l'intérêt national - de la vente du service, qui doit se faire en libre concurrence entre tous les opérateurs. Depuis quelques mois, la nouvelle direction de la société TIM, détenue à 80 % par le Trésor public et candidate à la reprise du réseau, travaillent mais il n'y a toujours pas d'accord et le plan à l'étude a le défaut de saigner les coffres de Cdp et de remplir ceux du français Vivendi. L'entourage économique de Meloni a donc en tête un plan alternatif qui aboutirait au même résultat mais avec Cdp dans le rôle principal. »
ARTICLE, Corriere della Sera, « Le Mouvement 5 étoiles choisit les candidats. Conte se présente dans 5 circonscriptions », par Giulia Ricci : « Giuseppe Conte sera chef de file à la Chambre des députés dans pas moins de cinq circonscriptions du nord au sud : dans les deux circonscriptions de Lombardie, à Naples, dans les Pouilles et à Palerme. Le ministre de l'agriculture Stefano Patuanelli se présentera au Sénat dans son Frioul natal, mais aussi dans le Latium et en Campanie. La députée Alessandra Todde se présente en Sardaigne et en Lombardie (Chambre), comme l'ancien procureur Federico Cafiero de Raho en Calabre et en Emilie-Romagne, l'enseignant Livio De Santoli à Rome, l'ancien ministre Sergio Costa à Naples. Et puis l'ancienne maire Chiara Appendino dans les deux circonscriptions piémontaises ainsi que le député Riccardo Ricciardi dans les deux circonscriptions toscanes, le député Michele Gubitosa dans sa province de Campanie. Pour le Sénat, l'ancien procureur Roberto Scarpinato en Sicile et en Calabre, le chef de groupe Castellone à Naples, la candidate Barbara Floridia dans sa Sicile, Mario Turco dans les Pouilles et la Basilicate. Ce sont les positions de tête des quinze figures "choisies" par Conte dans sa liste « verrouillée » qu'il a soumise au vote des membres. En 2018, il était plus facile de constituer les listes : selon le statut du Mouvement, les candidats principaux dans chaque circonscription étaient ceux qui, tout simplement, avaient obtenu le plus fort score dans le vote des membres. La seule faille, qui a entraîné un certain décalage, était le respect de la parité de genre. Il fallait cette fois-ci en outre désigner une ou plusieurs circonscriptions pour les quinze choisis par Conte, en identifiant les sièges sûrs et les villes stratégiques où ses vice-présidents, ses anciens ministres et ses personnes de confiance pourraient se présenter ».
SONDAGE, Corriere della Sera, « Fratelli d’Italia et le M5S montent dans les sondages au mois d’août », par Cesare Zapperi : « La chute du gouvernement Draghi semble avoir profité à ceux qui se sont démarqués : Fratelli d'Italia à droite et le Mouvement 5 étoiles à gauche. Les sondages semblent le confirmer. Celui réalisé le 17 août par Noto Sondaggi nous montre que le parti de Giorgia Meloni oscillerait entre 24 et 25 %, gagnant quelques points avec la crise qui a conduit à la fin de l'exécutif d'union nationale. Le Mouvement 5 étoiles, à son tour, aussi, ou peut-être surtout, parce qu'il a été à l'origine de la chute du gouvernement : de 9-10 %, il est passé à 12-13 %. "Les électeurs de gauche, y compris ceux du PD, qui ne se reconnaissent pas dans l'agenda Draghi se dirigent vers les 5 étoiles", explique Antonio Noto. La radicalisation imposée par Giuseppe Conte, malgré la controverse interne sur les candidatures, porte ses fruits. Fratelli d'Italia est reconnu pour sa constance dans son opposition à Draghi, contrairement aux deux autres forces de la coalition (Ligue et Forza Italia) qui ont soutenu le gouvernement jusqu'à la mi-juillet. Le parti de Matteo Salvini, selon ce dernier sondage, a perdu un peu plus et se situerait entre 12 et 13 %, tandis que Forza Italia resterait stable entre 7 et 8 %. Les deux dernières semaines caractérisées par des ruptures (avec Calenda) et des controverses (sur les candidatures) ont pesé sur le PD, qui retomberait à 21-22 % (adieu la première place). Les trois "cartels" de centre-gauche restent très bas : Sinistra italiana- Verdi seraient entre 2 et 3 %, tandis que +Europa et Impegno civico à 1,5 %. Enfin, le " troisième pôle ", né de l'union d'Azione et d'Italia viva, commencerait la campagne électorale avec un prometteur 7-8 %. La dernière simulation de Noto, qui ne concerne que les circonscriptions uninominales, indique que le centre-droit l'emporte dans 80 à 90 % des cas. Avec la possibilité, grâce aux mécanismes du Rosatellum, de gagner entre 60 et 64 % des députés, un seuil très proche de celui des deux tiers qui permettrait de modifier la Constitution sans passer par le référendum. Les autres instituts de sondage donnent des résultats proches. Youtrend pour SkyTg24 place Fratelli en tête (24,2% contre 22,3% pour le PD) tandis que le Gdc note un léger avantage pour le PD : 23,6 contre 23,4 pour Fratelli. Les chiffres sont plus divergents en ce qui concerne la cote de popularité du couple Calenda-Renzi. Gdc les place à 5,1% tandis qu’Emg les place à 7%. L’abstention reste très haute dans les estimations, entre 30 et 40 % des électeurs. C'est dans cette réserve qu'il faut puiser les votes pour faire la différence. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, L. Pagni « Gaz : alerte à l’automne, première épreuve du feu du nouveau gouvernement » : « L’indice de référence sur le marché de gaz européen a atteint, hier, un nouveau record à hauteur de 240€/MgWh. Soit quatre fois plus qu’au premier janvier et une augmentation de 155% par rapport à début juin. Ce sera la première épreuve pour le nouveau gouvernement, quel qu’il soit. La flambée des prix se fera sentir sur les factures des entreprises et des familles et ce, y compris sur les factures d’électricité. Les factures pourraient doubler dès la fin septembre. En dépit des efforts de diversification des fournisseurs et des sources énergétiques ainsi que des mesures d’économie d’énergie (réduction des températures dans les édifices publics, réduction de l’éclairage public), l’Italie restera dépendante au gaz russe à hauteur de 10 milliards de mètres cubes. C’est la raison pour laquelle un plan de rationnement sera très probablement mis en place en cas de d’interruption totale des fournitures de Moscou. Il devrait toucher, en premier lieu, les entreprises. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Le chancelier Olaf Scholz chahuté par l'AfD.
Allemagne. Le chancelier social-démocrate (SPD) Olaf Scholz s’est rendu, ce mercredi 17 août 2022, à Neuruppin dans le Brandebourg [autrefois en Allemagne de l'Est] à un rassemblement organisé par son parti. Il désirait y expliquer sa politique et y promettre, une nouvelle fois, des mesures d’aide financière face à l’inflation et aux coûts énergétiques. Le parti post-communiste die Linke et le parti patriotique AfD ne l’entendaient pas de cette oreille et avaient appelé à une manifestation. 300 personnes ont pris part à celle-ci, la plupart semblant être des partisans de l’AfD. Ils ont criés : « Traitres au peuple ! », « Menteurs ! » et « Coupez ! ».
Olaf Scholz parle
Les contre-manifestants proches de l'AfD
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"La fin de l'immigration illégale n'est possible qu'avec la fin de ce gouvernement."
Autriche.
"La fin de l'immigration illégale n'est possible qu'avec la fin de ce gouvernement. Kurier : ''Asyl : déjà plus de réfugiés accueillis qu'en l'an 2015.""
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18/08/2022
Meloni : "Dix années de gouvernement de gauche ont rendu la vie impossible aux entrepreneurs."
Italie.
Giorgia Meloni : "Dix années de gouvernement de gauche ont rendu la vie impossible aux entrepreneurs."
21:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bus des Démocrates suédois.
21:16 | Lien permanent | Commentaires (0)