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02/04/2022

Zoetermeer : la LHN se maintient à 5 sièges.

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Pays-Bas. Province de Hollande du sud. Zoetermeer. La Liste Hilbrand Nawijn (LHN), du nom de l’ancien ministre de la Lijst Pim Fortuyn Hilbrand Nawijn, se maintient à 5 sièges lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, en passant de 11,98 % à 11,8 %. Le Forum voor Démocratie obtient 1 siège avec 3,7 %.

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"Merci pour vos voix et votre confiance. Nous allons à nouveau à l'ouvrage avec un cœur pour Zoetermeer !" 

(https://www.zoetermeer.nl/uitslagen)

01/04/2022

Noordoostpolder : ONS Noordoostpolder progresse lors des municipales.

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Pays-Bas. Province de Flevoland. Noordoostpolder. Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, ONS Noordoostpolder obtient 13, 5 % (soit + 3,7 points) et 4 sièges (soit + 1).

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"Merci pour votre voix."

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/27/ons...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2014/03/24/ons...)

TV Libertés : Zoom : Ferenc Almassy : Hongrie : Orban, vers une nouvelle victoire ?

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Hongrie. Zoom TV Libertés sur les élections législatives en Hongrie :


Maëstricht : 3 partis patriotiques au Conseil municipal.

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Pays-Bas. Limbourg. Maëstricht (Maastricht). Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, le parti Veilig Maastricht (Parti Maëstricht Sûre) a obtenu 7,56 % et 3 sièges (=) au sein du conseil municipal, le PVV 2,73 % et 1 siège (soit -1), le Forum voor Democratie 2,14 % et 1 siège (soit +1).

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/24/le-...)

"Mattarella désirait obtenir des explications au sujet des intentions réelles de Conte."

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Italie. Revue de presse.

La menace du Kremlin d’interrompre la fourniture de gaz aux « pays hostiles » en cas de paiement avec une autre devise que le rouble, fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs évoquent une « guerre du gaz » ainsi que l’unité de l’UE dans son souhait de continuer à payer en euros ou en dollars, malgré les inquiétudes sur les conséquences en termes de stock d’énergie. Le corridor humanitaire prévu pour ce matin à Marioupol et la reprise des pourparlers russo-ukrainiens sont aussi cités : « Poutine et l’Europe, le défi sur le gaz » La France et l’Allemagne s’opposent au « chantage », Draghi annonce que l’Italie continuera de payer en euros (Corriere della Sera), « Le chantage du gaz » - Le Kremlin impose de se faire payer les fournitures de gaz en rouble, alerte en Italie et en Europe. Biden fait appel aux réserves de brut. Les troupes russes se replient vers le Donbass (La Repubblica), « Poutine ouvre la guerre du gaz » - Draghi appelle Scholz et relance sur la nécessité de prévoir un prix-plafond pour les hydrocarbures. Moscou interdit l’entrée sur son territoire des dirigeants de l’UE (La Stampa), « 90% des énergies renouvelables sont bloquées » - Poutine hausse le ton sur le gaz (Sole 24 Ore), « Russie-UE, le défi du gaz » (Il Messaggero), « Le chantage sur le gaz » - Draghi, pris de court, cherche une entente avec Berlin. Moscou veut diviser l’Europe (Il Giornale). La fin de l’état d’urgence sanitaire et l’assouplissement des règles antiCovid sont évoqués dans les pages intérieures de tous les quotidiens. 

Sur Twitter, le hashtag #Santoro, - en référence aux déclarations du journaliste Michele Santoro lors de l’émission Piazza Pulita de La7 selon lesquelles « L’UE et l’Ukraine veulent la paix, mais les Etats-Unis veulent la guerre. Les Russes sont trop forts, il faut leur proposer un accord » - domine. Les internautes se divisent mais la tendance est plutôt critique sur les propos du journaliste.

ARTICLE, Corriere della Sera, « Le retrait « stratégique » russe : se replier pour combler les failles » : « Ce que les Russes appellent une « réduction des activités » est en train d’apparaitre de plus en plus clairement comme une pause pour réorganiser les troupes dans le Nord de l’Ukraine, accompagnée de tirs de missiles de longue distance. C’est un schéma classique de l’armée russe adopté brutalement en Tchétchénie et répété maintenant en Ukraine. En frappant une population civile sans défense, Moscou veut à la fois la terroriser et forcer la main de Kiev sur les négociations. Toutefois, malgré son grand nombre de bataillons, l’armée russe a besoin de fournir à chaque soldat environ 200 kilos de ravitaillement, allant de la nourriture au carburant, en passant par les munitions et le matériel médical. Quant aux blindés T80 russes, leur visibilité à l’intérieur est très réduite et les parois devant isoler les munitions sont peu épaisses : par conséquent, quand un tank est frappé par une première explosion, il s’ensuit une autre plus dévastatrice. Ce qui explique le succès des Javelins dont disposent les Ukrainiens. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Le niveau d’alerte augmente au palais Chigi fasse à une possible coupure du robinet du gaz ; [Draghi] appelle à ‘’fixer dès maintenant un plafond européen aux prix du gaz’’. »

ARTICLE, Il Sole 24 ore, L. Palmerini : « Le Quirinal “rassuré” par le “non” à la crise gouvernementale et la politique extérieure » : « Le fait que le Quirinal ait qualifié le tête-à-tête entre Mattarella et Conte d’hier de « détendu et constructif » indique que le Président a obtenu des garanties rassurantes en ce qui concerne l’éventualité d’une crise politique gouvernementale. Si le Président n’avait aucune intention de déclarer un vainqueur au bras de fer entre Draghi et Conte, il entendait que soient confirmés la stabilité et l’appui [du M5S] à la politique extérieure du pays, dans un contexte où il est crucial que l’Italie tienne solidement sa place dans l’UE et dans l’Alliance atlantique. Mattarella désirait obtenir des explications au sujet des intentions réelles de Conte, savoir jusqu’où il se serait aventuré et déterminer quelle était la perspective du M5S – un éclaircissement au bénéfice du PD et entre les groupes parlementaires dont la priorité reste de terminer leur mandat. Cela étant dit, le Quirinal sait bien que la majorité tient uniquement à cause de la guerre et que les élections municipales de juin ouvriront une phase périlleuse pour Draghi. Non seulement parce que le compte-à-rebours des élections 2023 commencera, mais surtout parce que l’économie sera dans une phase de ralentissement, que l’on aura une inflation à 6.7%, des usines qui souffrent de l’augmentation des prix des matières premières, un chômage en hausse et une marge de manœuvre réduite pour intervenir au niveau de la dette. C’est cette situation qui inquiète le Quirinal, particulièrement quand les manœuvres tactiques des partis l’exacerbent. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

31/03/2022

"Tensions entre Letta et Conte autour des dépenses militaires avant de trouver un accord : les 2% seront atteints sur 6 ans."

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Italie. Revue de presse. 

L’appel téléphonique d’hier entre M. Draghi et V. Poutine, sous fond de reprise des bombardements russes après une trêve apparente, fait les gros titres de la presse italienne : « Coup de froid de Moscou sur la trêve » - Le Kremlin dément tout tournant dans les négociations et reprend les bombardements sur plusieurs villes. Draghi appelle Poutine. Les réfugiés sont désormais 4 millions (Corriere della Sera), « La médiation de Draghi » - Une heure d’entretien téléphonique avec Poutine, Draghi propose l’Italie comme garant pour la paix (La Repubblica), « Sans la paix » - Nouveau coup d’arrêt sur les négociations ; Moscou propose une trêve pour Marioupol (La Stampa), « Draghi appelle Poutine : Je vous appelle pour parler de paix (Sole 24 Ore), « L’appel de la paix » - Draghi demande à Poutine d’interrompre la guerre. Le paiement du gaz en roubles est reporté (Il Messaggero), « Le grand bluff » - Poutine fait marche arrière sur son chantage sur le paiement du gaz en roubles et sur le retrait de ses troupes (Il Giornale). Le débat interne sur la hausse des dépenses militaires est aussi cité, le Pd ayant proposé de reporter l’objectif de 2% du PIB à 2028, comme souhaité par le M5S « Le gouvernement accepte plus de gradualité sur l’augmentation  du budget de la défense » - 60% des Italiens s’opposent à une hausse des dépenses militaires », « Baissons les armes » - Les ¾ des Italiens se disent opposés à la hausse des dépenses militaires (Fatto Quotidiano). 

ARTICLE, Corriere della Sera, de Monica Guerzoni, « Tensions entre Letta et Conte autour des dépenses militaires avant de trouver un accord : les 2% seront atteints sur 6 ans » : « La confrontation sur l’augmentation des dépenses militaires a fait monter la tension au sein du gouvernement bien au-delà de ce qu’il en fait pour faire tomber la majorité. C’est grâce à Sergio Mattarella, à Lorenzo Guerini et à Enrico Letta que les choses sont rentrées dans l’ordre. Aujourd’hui, les sénateurs 5 Etoiles voteront la confiance sur le décret sur l’Ukraine. C’est le secrétaire du Parti démocrate qui avait le plus à perdre dans cette opposition de Conte face au gouvernement. La médiation a notamment permis d’introduire des échéances progressives dans l’augmentation des dépenses. L’Italie respectera ainsi son engagement vis-à-vis de l’OTAN et les investissements pour la Défense atteindront les 2% de PIB en 2028 et non en 2024. Les partisans de Conte revendiquent une victoire et Lorenzo Guerini se félicite que les dépenses augmentent, préservant ainsi la crédibilité de l’Italie sur la scène internationale et permettant la modernisation de l’arsenal militaire. Malgré tout, les relations entre Giuseppe Conte et Mario Draghi restent très mauvaises et l’alliance entre le Pd et le M5S est également remise en cause. Lors de la médiation, Letta a exprimé son plein soutien à Draghi, souligné son ‘’indignation quant aux méthodes de Conte’’ et invité à la prudence. ‘’Nous devons faire attention, si la majorité n’est pas unie, nous risquons de faire une faveur à Poutine, comme en France où Marine Le Pen a gagné 6 points en 10 jours en insistant sur le pouvoir d’achat des citoyens’’ insiste-t-il. Malgré son indignation, l’important est d’avoir pu trouver un compromis car ‘’une crise du gouvernement aurait créé l’incompréhension du reste du monde’’. Et si la guerre de Conte contre Draghi n’était qu’à ses débuts ? »

SONDAGE, La Stampa, A. Ghisleri : « 6 Italiens sur 10 contre l’augmentation des dépenses militaires » : « Sondage d’Euromedia Research du 28.03.2022. A la question « Êtes-vous favorable à l’augmentation des dépenses militaires ? Est-ce le bon choix à l’heure actuelle ? », 61.4 % des sondés se disent défavorables, 27.3% favorables et 11.3% ne se prononcent pas. 37.6% des sondés pensent qu’augmenter la dépense militaire reviendrait à détourner les investissements des secteurs qui en auraient besoin prioritairement ; 30.6% pensent que cela reviendrait à augmenter les investissements en équipements militaires ; 10.3% pensent que cela reviendrait à augmenter les investissements en équipements technologiques ; 6.3% pensent que cela reviendrait à augmenter la présence des militaires ; 4.8% pensent que cela reviendrait à augmenter les investissements dans les universités de mathématiques, sciences, physique, technologie et ingénierie. A la question « Êtes-vous pour ou contre l’augmentation des dépenses militaires, sachant qu’elle permettra de plus grands investissements dans la recherche et les technologies ? », 40% se disent favorables et 47.3% défavorables, 12.7% ne se prononcent pas. L’enjeu véritable n’est pas de déterminer le montant de la dépense mais plutôt de déterminer dans quels secteurs investir de manière responsable et utile pour le pays. En sachant que l’augmentation des dépenses militaires permettrait d’investir dans le champ de la recherche et dans les Universités scientifiques, le nombre de favorables passe de 27.3% à 40.%. Réussir à garder nos étudiants en Italie en dynamisant le marché des recherches et en rappelant du personnel de l’étranger serait un rêve qui nous permettrait de promouvoir l’excellence de notre recherche de base et appliquée. Les résultats seraient en grande partie d’employer un patrimoine au bénéfice de la société tout entière, en impliquant les secteurs privé et public. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

30/03/2022

Le Forum voor Democratie dénonce l’invitation faite au président ukrainien Volodymyr Zelensky de parler virtuellement à la Chambre des députés.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet dénonce l’invitation faite au président ukrainien Volodymyr Zelensky de parler virtuellement à la Chambre des députés des Pays-Bas. Le groupe parlementaire du Forum voor Democratie sera absent durant l’allocution et le débat suivant cette dernière.

Le Forum voor Democratie est opposé au fait que des dirigeants d’autres pays s’expriment à la Chambre des députés et aux influences étrangères en cet endroit.

"Giuseppe Conte a été reconfirmé à la tête du M5S."

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Italie. Revue de presse. 

La perspective d’une avancée vers un accord de paix dans les discussions entre Russes et Ukrainiens à Istanbul fait les gros titres des quotidiens italiens. Un optimisme prudent prévaut dans les commentaires, qui relèvent un "espoir" de désescalade après les déclarations du Kremlin annonçant un retrait de Kiev, malgré l'intensification des frappes sur d'autres villes. Les doutes exprimés par les Etats-Unis, avec les propos du Secrétaire d'Etat Blinken, sont aussi mis en exergue  : « Test pour une trêve sous les missiles » - Moscou serait disposée à se retirer de Kiev, malgré les doutes des Européens et des Américains et le massacre de la ville de Mykolaiv (Corriere della Sera), « La trêve promise » - Des espoirs lors des pourparlers d'Istanbul, mais la question du Donbass demeure (La Repubblica), « Le retrait russe » - Les troupes de Poutine se retirent de Kiev mais le siège à Mykolaiv s'intensifie (La Stampa),« Ukraine, un espoir pour une entente  » - Les Bourses repartent, malgré les doutes de l'UE et des Etats-Unis (Sole 24 Ore), « Des premiers signaux de trêve »  (Il Messaggero), « Poutine déménage au Sud » - Et Biden jette un coup de froid sur les négociations (Fatto Quotidiano). La rencontre entre le Président du Conseil M. Draghi et le dirigeant du M5S G. Conte après la polémique autour de la hausse du budget de la défense est elle aussi citée : « Dépenses militaires : frictions entre Draghi et Conte » - puis le président du Conseil se rend au Quirinal (Corriere, Repubblica, Stampa).

Sur Twitter, les hashtags #Orsini et #Berlinguer, autour des récentes déclarations du sociologue Alessandro Orsini lors de l’émission CartaBianca de Rai Tre, critiquant "les politiques expansives'' de l’Otan et l’UE qui auraient selon lui poussé à une agression par la Russie, dominent.

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco, « La régression du Mouvement 5 Etoiles peut étioler la majorité » : « Giuseppe Conte a été reconfirmé à la tête du M5S. On peut donc s’attendre à ce qu’il poursuive sa stratégie de prise de distance vis-à-vis de Mario Draghi. La polémique autour de l’augmentation des dépenses militaires dénote avant tout sa volonté de mettre en difficulté le chef de l’exécutif. La rencontre d’hier avec Draghi avait été judicieusement programmée après le résultat du vote qui devait accroître sa légitimité. Conte ne s’attendait probablement pas au défi lancé par le Président du Conseil : en cas d’opposition à l’augmentation des dépenses, le pacte de la majorité sera invalidé. Draghi sait que malgré l’image d’entente qu’ils veulent donner, une guerre implicite se joue entre Conte et le ministre Di Maio, portant entre autres deux visions opposées de l’appartenance à l’OTAN. Le fait que leur allié, le Parti démocrate, leur ait demandé hier de ne pas ‘’mettre le gouvernement en difficulté’’ est significatif. L’alliance-même entre PD et M5S est actuellement remise en cause, trahissant une forme de régression du Mouvement qui pourrait aller jusqu’à une crise du gouvernement. Draghi a su déjouer la petite manœuvre en s’appropriant l’ordre du jour proposé par Fratelli d’Italia et en demandant une motion de confiance, mais les manigances du M5S font craindre des développements imprévisibles. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

29/03/2022

La dirigeante du parti des Finlandais annonce qu'elle soutient l'adhésion de la Finlande à l'OTAN.

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Finlande. La dirigeante du parti des (vrais) Finlandais Riikka Purra annonce qu'elle soutient l'adhésion de la Finlande à l'OTAN. L'ancien chef de parti, Jussi Halla-aho, est également d'accord.

"Conte : "Nous nous opposerons de toutes nos forces à l’augmentation des dépenses militaires.""

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Italie. Revue de presse.

Le « repli » des forces armées russes est en une de la plupart des journaux aujourd’hui. On souligne notamment les mouvements vers la Biélorussie et le Donbass, ainsi qu’un possible renoncement à Kiev, dont la banlieue d’Irpin est présentée comme ayant été libérée. La reprise des discussions entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, ainsi que l’appel téléphonique d’hier entre M. Draghi et le président V. Zelensky font les gros titres des quotidiens italiens. L’optimisme prévaut dans les commentaires, qui estiment que le statut de neutralité de Kiev pourrait être accepté par les deux parties : « Négociations, le mystère du poison » - Abramovich aurait eu des symptômes d’un possible empoissonnement après la rencontre de début mars. Les pourparlers reprennent aujourd’hui en Turquie. La ville d’Irpin a été libérée (Corriere della Sera), « La marche arrière russe » - L’armée de Poutine commence à se retirer de Kiev, la ville d’Irpin désormais libérée. Nouveaux pourparlers : Moscou ne serait pas opposé à l’entrée de Kiev dans l’UE (La Repubblica), « Poison sur les processus de paix » - Abramovich aurait été intoxiqué pendant les négociations. L’appel téléphonique entre Zelensky et Draghi, « l’Italie parmi les pays garants de la paix ». Biden confirme ses propos sur Poutine (La Stampa), « Le soutien de l’Italie » - Zelensky appelle Draghi et demande à l’Italie d’assurer leur sécurité. Le Président du Conseil promet 900 euros pour chaque réfugié (Il Messaggero), « Ukraine, un espoir de paix » (Fatto Quotidiano). 

PREMIER PLAN, La Repubblica, G. Di Feo : « La retraite tactique de Moscou pour limiter les pertes et être plus forts dans le Donbass » : « Il ne s’agit pas d’une fuite mais d’un repli « tactique » : réduire les lignes de front pour éviter que les brigades russes les plus éprouvées se retrouvent piégées puis anéanties et, au même moment, transférer certains bataillons spécialisés sur des positions où ils pourront donner de meilleurs résultats. C’est le cas des Tchétchènes, déplacés de la banlieue de Kiev aux routes de Mariopol. Le Kremlin a dû se rendre à l’évidence face à l’épreuve de la réalité sur le terrain : la résistance ukrainienne et les erreurs de commandement rendent impossible la conquête du pays tout entier. En ce moment, l’offensive ne semble se poursuivre que dans le Donbass pour occuper les villages revendiqués par les Républiques séparatistes de Luhansk et Donetsk. Les séparatistes combattent également avec les Tchétchènes à Marioupol : dans cette bataille, la Russie se limite à fournir des commandos et des chars armés. La pression reste forte à Kharkhiv, Soumy et Chernihiv. Pour limiter les mouvements des Ukrainiens, les Russes créent de grands champs de mines. A signaler également les incursions des forces russes à l’embouchure du Danube, à deux pas de la frontière roumaine, où des plongeurs russes auraient fait sauter un navire du renseignement ukrainien. En dépit des difficultés, l’armée de Poutine n’a donc aucune intention de se retirer. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, C. Tito : « L’UE unie sur la question des réfugiés : “oui” au plan d’aides. Des fonds seront directement alloués aux réfugiés » : « Les Ministres de l’Intérieur de l’UE ont approuvé hier des mesures pour faire face à l’urgence migratoire tandis que la Commission européenne évalue des « propositions additionnelles » aux 3.5 milliards déjà débloqués, afin de renforcer le soutien financier accordé aux 27. Pour l’heure, 3.8 millions de réfugiés ont été accueillis au sein de l’UE, dont presque 2 millions en Pologne. En Ukraine, on compte au moins 7 millions de déplacés dont une partie pourrait décider de rejoindre l’UE. Le flux migratoire a diminué : il n’y a « que » 50 000 Ukrainiens par jour à passer la frontière. La Commission européenne définira un indice pour déterminer à quels Etats membres seront destinées les ressources les plus importantes. Varsovie a fait savoir que la Pologne a déjà employé plus de deux milliards d’euros pour accueillir les réfugiés. La Roumanie, la Hongrie et la Slovaquie se trouvent également dans une situation critique ; tout comme la Moldavie, qui ne fait pas partie de l’UE mais qui devrait également recevoir une aide. Si la Protection temporaire empêche toute redistribution, le plan d’aides prévoit la gratuité des transports pour faciliter le déplacement des réfugiés : une sorte d’incitation à la répartition volontaire. Chaque gouvernement évalue, de son côté, quelles mesures de soutien adopter. La question de traite d’êtres humains fera l’objet de mesures ad hoc. La demande d’aide de la Pologne rouvre le débat sur les politiques migratoires : pour les pays méditerranéens (Italie, Grèce, Espagne), la main tendue de l’Europe doit conduire le groupe de Višegrad à adopter le nouveau Pacte Asile Immigration, bloqué par ses vétos depuis un an et demi. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de Giovanna Vitale, « La médiation a échoué pour le nouveau décret sur l’Ukraine ; les espoirs reposent sur l’entretien entre Draghi et Conte » : « Aucun accord n’a été trouvé pour le nouveau décret sur l’Ukraine à l’issue de la réunion des chefs des partis de la majorité qui s’est tenue hier soir. Les espoirs reposent désormais sur la rencontre entre Draghi et Conte prévue cet après-midi et durant laquelle le Président du Conseil tentera de convaincre le chef du M5S de ne pas briser la majorité sur la question de dépenses militaires, risquant notamment de faire perdre à l’Italie sa crédibilité sur le plan international. Autrement, le gouvernement pourrait devoir recourir au vote d’une motion de confiance. Mais il se pourrait également qu’il décide d’accepter l’ordre du jour présenté par Fratelli d’Italia sur l’augmentation à 2% du PIB les dépenses militaires italiennes. Un décalage pourrait se créer avec le Parlement, où la proposition a été approuvée la semaine dernière y compris par les 5 Etoiles. Le moment de la confrontation pourrait aussi être repoussé d’une dizaine de jours, lorsque le document de programmation économique, qui comprend l’augmentation des dépenses militaires, sera examiné au Parlement. Ou alors, cette étape pourrait être évitée en intégrant l’augmentation directement à la Loi de Finances à l’automne prochaine, ce qui laisserait plus de temps pour raisonner chacun. Le M5S et LeU accusent Fratelli d’Italia d’instrumentaliser cette mesure pour diviser la majorité. Malgré ses efforts, le Pd a échoué dans ses tentatives de médiations afin d’établir un nouvel ordre du jour en mesure de préserver l’unité nationale. Le concept de gradualité de l’augmentation des dépenses a notamment été introduit, permettant d’assouplir les positions de Forza Italia, Italia Viva et même de la Ligue, mais pas du M5S qui reste fermement opposé. Le controversé Président de la Commission Affaires étrangères au Sénat, Vito Petrocelli, a quant à lui déserté la réunion. »

ENTRETIEN, Avvenire, de Giuseppe Conte, leader du M5S : « Conte : ‘’Nous nous opposerons de toutes nos forces à l’augmentation des dépenses militaires’’ » : « Nous disons un « non » ferme au réarmement : le M5S s’opposera de toute ses forces parlementaires à l’augmentation inconsidérée des dépenses militaires. Demander un effort financier de 10-15 milliards sur une période d’un peu moins de deux ans revient à détourner les ressources des objectifs – prioritaires, eux – de la transition énergétique et des aides sociales. Il ne devrait pas y avoir de dogmes, vue la situation que nous vivons : il faut discuter des critères de calcul et des délais. C’est du bon sens, pas du manque de responsabilité. Si le gouvernement prend sur lui de ne pas nous écouter, il doit également prendre la responsabilité d’une instabilité parlementaire dont le pays pourrait franchement se passer. Il ne s’agit pas de remettre en discussion l’accord de 2014, mais de faire comprendre à nos alliés que l’Italie et l’Europe ont été bouleversées par une très grave pandémie sanitaire et énergétique. Nous sommes pour une Défense européenne commune et pour la rationalisation des ressources déjà disponibles ; nous sommes pour la sécurité des Italiens et pour l’autodétermination des peuples. Nous affirmons, cependant, que ce n’est pas le moment d’investir des ressources extraordinaires sur le front militaire. C’est la position unanime du M5S. Nous ne pouvons pas renoncer à notre identité et aux intérêts des citoyens par opportunisme politique’’. »

ARTICLE, Il Messaggero « Aide aux réfugiés : jusqu'à 900 euros par famille » : « La ministre de l’Intérieur L. Lamorgese a déclaré à l’issue des discussions à Bruxelles que « l’Italie fera sa part ». Concernant le soutien financier de l’Union européenne, l’Italie a déjà alloué des moyens à l’accueil des réfugiés. Des ordonnances de la Protection civile sont en préparation et pourraient prévoir une contribution pour les réfugiés qui trouvent une solution de logement autonome entre 300 et 350 euros par adulte bénéficiaire de la protection temporaire et de 150 euros par enfant, pour un maximum de 60 000 personnes et pour 90 jours. Un montant de 30 euros par jour et par personne serait alloué aux associations ou aux familles qui prennent en charge des réfugiés. 152M€ ont été alloués au Régions pour l’accès des réfugiés au système national de santé pour un maximum de 100 000 personnes. Parmi les mesures discutées à Bruxelles figure une plateforme commune de solidarité pour l'enregistrement des réfugiés, qui pourrait inclure l’ensemble des réfugiés, et non les seules personnes venues d’Ukraine, ce qui pourrait aider l’Italie et les pays méditerranéens. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/03/2022

"Une révolution de la solidarité en Europe : "Mille euros par réfugié et la gratuité des transports.""

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Italie. Revue de presse. 

La prise de distance des alliés sur les propos du Président J. Biden à l’égard du Président V. Poutine, fait les gros titres des quotidiens italiens. La reprise des discussions autour d’un cessez-le-feu et le plan européen pour l’accueil des réfugiés sont également cités. 

PREMIER PLAN, La Repubblica, C. Tito : « Une révolution de la solidarité en Europe : ‘’Mille euros par réfugié et la gratuité des transports’’ » : « C’est une véritable révolution : la proposition des ministres de l’Intérieur allemand et polonais au sujet de l’accueil des réfugiés remet en discussion les politiques migratoires adoptées jusqu’à présent par l’UE. Le Conseil des ministres de l’Intérieur de l’UE, réuni aujourd’hui à Bruxelles, devra examiner ces propositions, qui concernent 1 000 euros « forfaitaires » tous les six mois pour chaque refugié hébergé (considérant que l’on compte déjà 4 millions de réfugiés et autant de déplacés, les 3.5 milliards prévus par l’UE semblent insuffisants), introduire une formule permettant aux réfugiés de se rendre dans le pays de l’Union de leur choix et faire en sorte de leur assurer la gratuité des transports afin de faciliter la répartition des flux (toute « redistribution » étant juridiquement inapplicable). Le troisième point, implicite, est celui de l’allocation des fonds du plan de relance à la Pologne : le gel des fonds du Pnrr pour la Pologne est-il encore tenable ? La mesure avait été prise pour punir la Pologne de ses manquements à l’Etat de droit mais, au vu de la situation, il sera difficile de ne pas débloquer ces fonds. En sera-t-il de même pour la Hongrie ? »

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Ziniti « En Italie, pour l’aide aux familles qui accueillent des réfugiés : jusqu'à 30 euros par jour et par réfugié » : « L'ordonnance de la protection civile qui prévoit des contributions pour les associations, les communes et les régions devrait être adoptée aujourd’hui. Les familles qui accueillent des réfugiés pourraient recevoir une contribution de 25 à 30 euros par jour et par réfugié versée par le biais des associations, pour faire face aux frais supplémentaires. Si les flux d’arrivées diminuent (1500 personnes par jour), plus de deux tiers des 72 000 réfugiés d’Ukraine arrivés en Italie sont hébergés chez des particuliers. Les réfugiés se logeant par leurs propres moyens pourraient aussi recevoir un chèque de 5000 à 6 000 euros pour 90 jours. Sont aussi envisagées l’augmentation de 10 euros par jour et par personne du financement des centres d’accueil et une contribution unique pour les services sociaux des communes. Le recensement des mineurs non accompagnés en Italie s’avère, enfin, plus difficile que prévu. On en compte actuellement 300, soit une part infime des 28 000 enfants arrivés. La loi italienne ne reconnait pas comme tuteur légal certaines personnes accompagnant les enfants (voisin, éducateur, parent éloigné…), et désigne alors un tuteur, ce qui pourrait créer des conflits avec les autorités ukrainiennes. Du côté de l’Union européenne, les Ministres de l’Intérieur des 27 doivent trouver un accord sur les fonds à dédier à l’accueil des migrants. La ministre L. Lamorgese portera le principe de solidarité qu’elle fait valoir pour l’Italie dans le cadre des négociations sur le Pacte Asile et Migration, face aux demandes de la Pologne, qui menait précédemment l’opposition du groupe de Visegrad. »  

SONDAGE, La Repubblica, I. Diamanti : « Popularité des leaders étrangers : première place pour Von der Leyen, Poutine s’effrondre, Biden chute » : « Un récent sondage Démos a s’est intéressé à la popularité des leaders étrangers. En première position, Ursula Von der Leyen voit sa popularité augmenter avec 58% d’opinions favorables en mars 2022, contre 47% en mars 2021 ; en seconde position, Volodymyr Zelensky avec 53% d’opinions favorables en mars 2022 (aucune donnée pour mars 2021) suivi d’Emmanuel Macron dont la popularité augmente, avec 42% d’opinions favorables en mars 2022, contre 40% en mars 2021. Vient ensuite Joe Biden avec 36% d’opinions favorables, soit une très forte chute en comparaison de mars 2021 où le président américain était fort de 58% d’opinions favorables. La popularité de Boris Johnson baisse également : elle passe de 38% en mars 2021 à 31% en mars 2022. Le chancelier allemand, Olaf Scholz, n’est pas très populaire auprès des Italiens : 29% en 2022 (aucune donnée en 2021 puisqu’il n’était pas aux affaires). Vladimir Poutine arrive en dernière position et enregistre une chute vertigineuse, passant de 42% d’opinions favorables en mars 2021 à 8% aujourd’hui.  Auprès des partis, les côtes de popularité sont les suivantes : Von der Leyen remporte 84% d’opinions favorables au Pd, 66% auprès de Forza Italia, 51% à la Lega, 47% chez Fratelli d’Italia, 52% au M5S. V. Zelensky : 69% au Pd, 57% chez FI, 44% auprès de la Lega, 50% chez FdI, 56% au M5S. Emmanuel Macron : 71% au Pd, 47% chez FI, 38% à la Lega, 30% chez FdI, 39% au M5S. Joe Biden : 54% au Pd, 31% chez FI, 40% à la Lega, 31% chez FdI, 32% au M5S. Boris Johnson : 33% au Pd, 52% chez FI, 37% à la Lega, 29% chez FdI, 28% au M5S. Olaf Scholz : 48% au Pd, 36% chez FI, 25% à la Lega, 25% chez FdI, 28% au M5S. Quant à Vladimir Poutine, en mars 2022, il remporte 13% d’opinions favorables auprès de la Lega contre 65% en mars 2021 ; 9% chez FdI contre 67% en mars 2021 ; 9% au M5S contre 38% en mars 2021 ; 8% au Pd contre 29% en mars 2021 ; 7% chez FI contre 55% en mars 2021. En 2021, Poutine arrivait en tête des préférences pour les électeurs de Fratelli d’Italia, Lega, FI et M5S.  Il est intéressant de noter comment Von der Leyen s’impose « au-dessus de tous les autres » : cette donnée vient confirmer l’importance, pour les Italiens, de l’Union Européenne. L’idéal des pères fondateurs de l’Europe était de mettre fin aux guerres sur le continent : il n’est pas encore réalisé. Aujourd’hui plus que jamais, nous n’avons pas le droit de nous résigner. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Paolo Mieli, « L’Ukraine, la guerre, les armes : une comédie risquée » : « Le débat autour de l’augmentation des dépenses militaires et la décision de consacrer 2% du PIB de l’Italie à la défense se superpose, chez les 5 Etoiles, à une échéance propre au Mouvement. Il s’agit des élections internes du M5S, pour lesquelles Giuseppe Conte est le seul candidat mais dont il espère bien obtenir une consécration lui permettant de mettre à l’écart Luigi Di Maio, qui n’est pourtant pas officiellement un adversaire. Il n’était toutefois peut-être pas nécessaire de récupérer dans le cadre d’une telle élection la guerre en Ukraine ou les engagements de l’Italie en tant que membre de l’OTAN. Du reste, on ne peut pas dire que les autres forces politiques se soient particulièrement montrées à la hauteur des heures que nous sommes en train de vivre. Si les dirigeants des principales formations politiques de gauche et de droite ont su prendre des positions nettes, rares sont ceux qui, au sein de leurs rangs, leur ont prêté main forte. A l’inverse, le Président de la Commission affaires étrangères du Sénat, le chef de la Gauche Italienne et le secrétaire du syndicat Cgil ont exprimé clairement leur hostilité à l’OTAN et aux Etats-Unis. On peut avoir l’impression que les opinions sont très largement favorables à la cause plaidée par Zelensky, mais ce n’est pas ainsi. Beaucoup ont éprouvé le besoin de nuancer leur prise de position officielle. La scène politique italienne a offert de bonnes et de moins bonnes surprises. A gauche, certains comme Pier Luigi Bersani ont expliqué combien il était inopportun de suggérer aux Ukrainiens de se rendre. Curieusement, un mois après le début de la crise, Matteo Renzi plaide en faveur d’une médiation de Romano Prodi et Angela Merkel. Carlo Calenda a jugé que le moment était venu d’exprimer son désaccord quant à l’entrée de l’Ukraine dans l’UE et Matteo Salvini a jugé que c’était le bon moment pour annoncer son allergie aux armes. Silvio Berlusconi a jugé prudent de ne pas s’intéresser au comportement actuel de son ‘’ami Poutine’’, probablement parce qu’il espère être appelé à jouer les médiateurs. Ajoutons à cela que le Parlement est pratiquement paralysé, que les fameux objectifs du Plan de Relance ont disparu de l’horizon et qu’on envisage déjà d’en élaborer un nouveau. Il ne reste qu’un élément irrévocable, à savoir les élections qui se tiendront dans un an. Si nous les abordons de la même façon, cela pourrait être très risqué. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/03/2022

Canton de Berne : 2 élus à l'exécutif pour l'UDC.

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Suisse. Canton de Berne. Lors des élections pour l’exécutif du canton, l’UDC (SVP en allemand) obtient 2 élus sur 7.

(https://www.bewas.sites.be.ch/navigation-de.html?content...

Parlement du canton de Berne : l'UDC reste le premier parti.

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Suisse. Canton de Berne. Lors des élections pour le Parlement du canton de ce 17 mars 2022, l’UDC reste le premier parti avec 44 sièges (soit -2) sur 160 et 25,8 % :

https://www.rjb.ch/rjb/Actualite/Region/20220327-Les-Vert...

Parlement du Jura bernois : l’UDC reste le parti le plus représenté.

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Suisse. Canton de Berne. Jura Bernois. Lors des élections de ce 27 mars 2022 pour le Conseil du Jura bernois, l’UDC obtient 8 sièges (soit + 1), avec 28,6% des suffrages : 

Sarre : les patriotes de l'AfD se maintiennent au sein de l'assemblée.

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Allemagne. Sarre. Lors des élections pour le Parlement, les patriotes de l’AfD reculent très légèrement et se maintiennent au sein de l’assemblée (les écologistes étant juste en-dessous des 5 % nécessaires, les résultats définitifs se feront attendre) :

https://wahlergebnis.saarland.de/LTW/

Filip Dewinter à propos de Vladimir Poutine : "Je pensais qu'il était nationaliste, mais il est devenu impérialiste."

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Belgique et Russie. Filip Dewinter, dans De Zondag : « Je suis un enfant de la guerre froide. J'ai servi comme officier à la frontière Est-allemande avec l'Union soviétique. Après la chute du rideau de fer, nous étions enthousiasmés par la lutte pour la liberté des États-nations d'Europe de l'Est, dont l'Ukraine. Nous rêvions d'un espace européen fort, auquel appartenait aussi la Russie : de Vladivostok à Londres. Poutine semblait le vouloir aussi. Je pensais qu'il était nationaliste, mais il est devenu impérialiste. J'avais donc tort. La guerre d'agression qu'il mène en Ukraine ne peut en aucune façon être excusée. »

Filip Dewinter à Barcelone pour la publication de la traduction de son ouvrage "Guide de survie dans une société islamique".

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Espagne (Catalogne) et Belgique (Flandre). Filip Dewinter du Vlaams Belang s'est rendu en Catalogne à Barcelone à l'occasion de la parution de la traduction d'un de ses ouvrages : Guide de survie dans une société islamique.

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Enric Ravello, auteur de la préface de l'ouvrage, et Filip Dewinter

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Manuel Quesada, l'éditeur, et Filip Dewinter

(https://editorialeas.com/producto/guia-de-supervivencia-e...)

(https://editorialeas.com/)

26/03/2022

Michael Stürzenberger condamné à 7 mois de prison avec sursis pour avoir critiqué l'islam politique.

Allemagne. Bavière. Augsbourg. Le militant anti-islamisation allemand Michael Stürzenberger a été condamné à 7 mois de prison avec sursis pour avoir critiqué l'islam politique. Selon la magistrature, lorsqu’il parle des attentats terroristes, meurtres, actes de violence, coups de couteau et viols et affirme que l'idéologie de l'islam politique est l'une des causes de ces crimes, cela déclenche des « émotions négatives » envers les musulmans, qui adhèrent à l'islam politique et sont ainsi associés à ces crimes.

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Michael Stürzenberger

L’écrivain anti-islamisation allemand Michael Mannheimer est parti.

L’écrivain anti-islamisation allemand Michael Mannheimer est décédé en ce mois de mars 2022. Il comptait, aux côtés de la grande amie de Sophie Scholl, Susanne Zeller-Hirzel, parmi les refondateurs, avec le militant anti-islamisation Michael Stürzenberger, en 2012, de la Rose blanche, le mouvement patriotique estudiantin de résistance au national-socialisme dont les membres Sophie Scholl, Hans Scholl et Christoph Probst ont été exécutés le 22 février 1943 à Munich-Stadelheim.

Michael Mannheimer était le pseudonyme utilisé par Karl-Michael Merkle lors de la publication de ses articles sur le site patriotique allemand et critique à l’égard de l’islam PI-News.

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Susanne Zeller-Hirzel, décédée en 2012, avait été active au sein du parti nationaliste allemand die Republikaner et impliquée dans le mouvement citoyen Pax Europa (BPE) ayant pour objet de lutter contre l’islamisation de l'Allemagne. Son frère, Hans Hirzel, aussi membre de la Rose blanche et décédé en 2006, avait été cadre de die Republikaner et le candidat de ce parti, en 1994, au poste de président de la République fédérale allemande. Auparavant, Hans Hirzel avait travaillé comme assistant personnel d'Adorno et de Horkheimer à l'Institut de recherche sociale de Francfort (École de Francfort).

(https://www.breizh-info.com/2016/03/07/40020/mannheimer-j...)

25/03/2022

Le FPÖ donné à 19 %.

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Autriche.

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ÖVP : sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

MFG : antivaccin

Sonstige : autres

"Si la guerre porte atteinte à l’idée d’une "large coalition"."

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Italie. Revue de presse.

Les trois sommets de l’Otan, du G7 et du Conseil Européen hier à Bruxelles font les gros titres des quotidiens italiens. Les observateurs relèvent en général la « cohésion » des alliés sur la posture à adopter face à l’agression russe.  L’offre de Washington de livrer à l’Europe davantage de gaz est également citée.  Le débat interne italien sur les dépenses militaires est aussi largement commenté : « Biden et l’UE annoncent plus d’armes à Kiev » - De nouvelles sanctions contre la Russie ont été annoncées. L’ONU se prononce pour un cessez-le-feu mais la Chine s’abstient (Corriere della Sera), « Unis contre Poutine » - Biden assure qu’en cas d’attaque chimique, il y aura une réponse des alliés et veut l’exclusion de la Russie du G20. Conte défie Draghi sur l’augmentation des dépenses militaires mais le Président du Conseil maintient le cap (La Repubblica), « Biden défie Poutine : nous réagirons en cas d’attaque chimique » - Lors des trois sommets à Bruxelles, les alliés ont confirmé l’unité occidentale sur la ligne dure. Pas de zone d’exclusion aérienne (La Stampa), « Sanctions, l’or de Moscou est bloqué » - Le plan américain prévoit une fourniture de gaz plus importante à l’UE (Sole 24 Ore), « Le haut-là à Poutine sur les armes chimiques » (Il Messaggero) « L’Otan et Draghi annoncent plus d’armes ; le Pape leur répond : vous êtes fous » (Il Fatto Quotidiano), « La guerre des deux mondes » - L’UE, le G7 et l’Otan s’arment à l’Est et préviennent Moscou. Mais la Chine reste aux côtés de la Russie (Il Giornale).

COMMENTAIRE, La Repubblica, A. Bonanni « Poutine a uni l’Occident » : « Un mois après le début de la guerre en Ukraine, l’Occident affiche avec trois sommets simultanés à Bruxelles sa propre unité dans le soutien à Kiev, du point de vue politique et militaire. Le G7, l’Otan et l’UE confirment que l’alliance des démocraties a relevé le défi lancé par Poutine à leur propre existence, sans montrer aucun signe de fissure. Toutefois, les fantasmes demeurent : les 38 abstentions à la résolution de l’ONU sont encore trop nombreuses, c’est cette zone grise qui refuse de choisir de quel côté se placer. La grande énigme est toujours la Chine. Selon plusieurs chefs d’Etat, la solution pour mettre fin au conflit se trouve à Pékin. Sur ce point, Draghi et Macron sont d’accord. Du côté européen, il y a encore l’espoir que l’entente sino-russe puisse se briser en nom de l’intérêt que Pékin a à ne pas mettre en danger le processus de globalisation. Le communiqué diffusé hier par l’Otan n’est pas encore une menace mais un avertissement sur le fait que la prospérité et la globalisation ne peuvent plus être données pour acquises. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de Marco Galluzzo, « Draghi rencontre Biden et Erdogan, ‘’Le paiement du gaz en roubles constitue une violation des contrats’’. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Gaggi « Les urgences qu’il faut affronter en premier » : « En Italie, on parle d'économies d'énergie en prévision de la réduction des importations de gaz en provenance de Russie. L'Amérique s'inquiète des prix de l'essence et des denrées alimentaires, qui dépassent largement l'inflation officielle. Des problèmes graves, mais nous devons commencer à travailler sur les conséquences que la guerre en Ukraine aura loin de l'Europe : des pénuries alimentaires qui, après des décennies de progrès, risquent de doubler le nombre d'habitants sur Terre (276 millions) souffrant de malnutrition. La prévenir, c'est remplir un devoir humanitaire, mais aussi désamorcer des mines sociales qui peuvent exploser n'importe où : les guerres civiles et le terrorisme se propagent surtout parmi les populations appauvries, voire affamées. Il est juste que l'OTAN renforce les défenses de l'Europe, mais d'autres organismes, tels que la Banque mondiale et le Fonds monétaire, devraient également aborder ces urgences lors de leur réunion au sommet à la fin du mois de mars. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, « Un nouvel accueil est possible. Les réfugiés sans veto en Europe », par Goffredo Buccini : « Le massacre de civils en Ukraine a poussé sur les routes trois à quatre millions de réfugiés et les projections de l'UE prévoient jusqu'à sept millions, dont la grande majorité sont des femmes et des enfants : en un mois, 60 000 sont arrivés rien qu'en Italie, un nombre égal à tous les débarquements en Italie en 2021 qui avait poussé certains à crier à la reprise d'une "immigration incontrôlée". Mais la situation a aujourd'hui considérablement changé, la prise de conscience que les premières victimes des guerres sont les civils a conduit à accepter cet accueil, avec un changement considérable de la part des pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Slovaquie et République tchèque). Ils se seraient retrouvés dans des conditions bien pires que les nôtres si l'Union n'avait pas activé, pour la première fois la directive 2001/55 qui accorde aux Ukrainiens une protection : une mesure qui suspend effectivement les effets du règlement de Dublin à leur égard.  C'est donc le moment, comme le prévoit la résolution majoritaire approuvée au Parlement italien, de pousser à une réforme radicale, en obligeant les pays jusqu'ici hostiles à changer sur la répartition des réfugiés et des migrants selon des quotas/pays : cette crise créé une véritable opportunité pour nous, Européens. Mais pour vaincre la résistance de ces pays, le Conseil a laissé aux États membres le soin de décider de l'application de la directive ou des lois de protection nationales. Et, surtout, elle a limité le droit à la protection temporaire aux personnes ayant une "résidence permanente" en Ukraine, pays qui compte cinq millions d'étrangers présents sur place. Il existe un risque de création de deux catégories de réfugiés. Une grande partie de la droite oppose les "vrais" réfugiés (les Ukrainiens) aux "faux" (les Africains), oubliant qu'en Afrique, à l'heure actuelle, il existe une trentaine de conflits d'intensité variable, que les tyrans sont nombreux et que fuir la guerre civile de Tigré, les Shababs somaliens ou les camps libyens n'est pas si différent que de fuir les bombes de Poutine. »

NOTE, Il Corriere della Sera, M. Franco : « Le M5S se rend-il à l’extrémisme anti-OTAN ? » : « Le vote contre l’augmentation des dépenses militaires, confirmé par Conte hier, risque d’avoir des effets déstabilisants, d’autant qu’il intervient le jour du Sommet de l’OTAN à Bruxelles et au lendemain de l’intervention de Zelensky à la Chambre : l’annonce ravive toutes les suspicions quant à l’évolution atlantiste du Mouvement et aux liens qu’entretiennent certains membres de l’Exécutif avec la Russie. On en vient à se demander s’il s’agit seulement d’une manœuvre contre Draghi ou  d’une tentative de déstabilisation du Palazzo Chigi au beau milieu du conflit provoqué par Poutine. L’insistance de Conte a pour effet collatéral de montrer un ministre M5S des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, aligné avec Draghi, en porte-à-faux vis-à-vis de son parti et de distendre les rapports avec le PD. Résultat : Conte se retrouve, de fait, associé aux composantes extrémistes anti-OTAN et anti-Draghi du Mouvement, composantes qui, depuis des mois, appellent à quitter la majorité et à créer une crise. » 

ENTRETIEN, Il Fatto quotidiano, d’Adolfo Urso, président du comité pour la sécurité de la République, COPASIR : « La mission russe a relevé tout au plus de la propagande et non de l’espionnage » : « Il faut distinguer les intentions des résultats. L’effet de propagande de la mission russe était évident (y compris dans l’utilisation du hashtag #dallaRussiaconamore), mais la Russie n’est pas la seule à se servir des aides envoyées pour faire sa propagande : la Chine, source du virus, l’a fait aussi. Dans notre rapport, nous avons montré comment « la Chine et la Russie, dans leur compétition avec l’Occident, font un usage sans scrupules de l’espace informatique, mènent des campagnes de désinformation et de propagande » y compris pour manipuler « le débat politique intérieur des pays occidentaux dans le but d’influencer les équilibres géopolitiques internationaux, d’inciter au renversement de l’ordre social et de déstabiliser l’opinion publique sur la diffusion du Covid-19, des vaccins et des théories ». La mission russe était composée en grande partie de militaires qui, bien souvent, appartiennent au renseignement. En ce qui concerne les déclarations de l’ambassadeur Paramonov, si le COPASIR venait à entrer en possession de preuves de pressions de la part de la Russie sur l’Italie, il mettrait en œuvre les procédures de contrôle que prévoit la loi. Rien de tel pour l’heure. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

24/03/2022

Forza Haarlemermeer obtient 3 sièges lors des municipales.

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Pays-Bas. Hollande du Nord. Haarlemmermeer. Forza Haarlemermeer obtient 3 sièges (soit -2) et le Forum voor Democratie 1 siège (soit +1) lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022.

"Le M5S votera contre l’augmentation des dépenses militaires."

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Italie. Revue de presse. 

L’annonce par le Kremlin que seuls les roubles seraient acceptés pour le paiement des fournitures d’hydrocarbures en réponse aux sanctions occidentales, et la menace des armes chimiques, fait les gros titres des quotidiens italiens. Repubblica propose un entretien exclusif du président ukrainien V. Zelensky, appelant l’Occident à fournir à son pays des armes offensives et à durcir davantage les sanctions contre Moscou. Les réunions du Conseil européen, du G7 et du sommet extraordinaire de l’Otan et la présence de Joe Biden, sont également citées, sous l’angle de « ligne dure de Washington », voulant renforcer la présence militaire de l’Otan sur sa frontière orientale et pousser l’UE à stopper les fournitures de gaz et de pétrole russe : « La menace des armes chimiques » - Selon Kiev, les Russes utiliseraient des armes non conventionnelles. Biden arrive aujourd’hui à Bruxelles. Draghi confirme les dépenses militaires à hauteur de 2 % du PIB (Corriere della Sera), « Zelensky : La guerre-éclair de Poutine a échoué » - Biden arrive aujourd’hui à Bruxelles en souhaitant fixer des « lignes rouges » de l’Otan sur l’utilisation d’armes chimiques de la part de Moscou (La Repubblica), « Le défi de Poutine : le gaz sera payé en roubles » - Mais Draghi répond que l’Italie paiera en euros. L’Otan déploie 4 bataillons le long de la frontière orientale (La Stampa, Sole 24 Ore, Il Messaggero), « Poutine nous arnaque sur le rouble et évite les sanctions » (Fatto Quotidiano). 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine, par Maurizio Molinari, « Le peuple ukrainien défend l’Europe toute entière mais nous avons besoin d’avions » : « ‘’La guerre éclair de Poutine a échoué, le peuple ukrainien résiste et l’ennemi est démoralisé. Moscou a recours au terrorisme nucléaire pour intimider le monde entier. Depuis le début nous avions demandé que le ciel soit fermé à l’aviation ennemie mais cela n’a malheureusement pas été possible. Nous demandons donc à l’OTAN des moyens de défense aérienne pour nous protéger de la menace qui vient des airs.  Ensemble, nous pourrons mettre fin à cette guerre qui ne concerne pas seulement l’Ukraine mais toute l’Europe. Poutine ne s’arrêtera pas là, il ira plus loin, il veut imposer un nouvel ordre mondial par la force. La guerre dure depuis 8 ans dans notre pays et pour ma part, j’ai toujours été prêt à rencontrer le Président Poutine pour dialoguer. Nous sommes disposés à trouver un accord pour un cessez-le-feu et pour la paix, mais pas à subir d’ultimatum. Je remercie le Président Draghi notamment pour sa prise de position en faveur de notre entrée au sein de l’UE. Nous nous sommes toujours soutenus mutuellement dans les moments difficiles (Covid, intempéries), à l’Italie je demande qu’elle augmente la pression sur l’agresseur : renforcez les sanctions contre les Russes qui mènent cette guerre, renoncez aux produits et retirez vos entreprises du marché russe.’’ »

ARTICLE, Il Corriere della Sera, D. Cavalcoli : « Le chantage de Poutine : le gaz doit être payé en roubles. L’Europe prépare de nouvelles sanctions » : « Pour Giavazzi, conseiller du gouvernement Draghi : « Se faire payer en roubles serait une manière de contourner les sanctions, c’est pourquoi je pense que nous allons continuer à payer en euros ». Les rapports entre l’UE et Moscou risquent d’empirer à l’issue des discussions aux Sommets de l’OTAN, du G7 et de l’UE où pourraient être adoptées de nouvelles sanctions, y compris la fin des importations de gaz russe. Pour G. Giorgetti, ministre pour le Développement économique « si nous réussissons à nous passer du gaz russe, c’en est fini de Poutine, mais cela prend du temps ». »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco et S. Mattera, « Draghi presse l’UE et prépare de nouvelles aides » : « Mario Draghi œuvre pour qu’un accord soit trouvé sur les prix du gaz entre les pays de l’UE. Devant la Chambre, il compare Poutine à Hitler et Mussolini. Pour répondre à l’agresseur, l’Italie veut livrer davantage d’armes à l’Ukraine, augmenter à 2% du PIB les dépenses militaires et prendre de nouvelles sanctions (sans toucher au méthane pour le moment). Le bloc européen faisant face à Poutine s’effrite sur le front économique : les pays du Nord et du Sud s’opposent sur le plafonnement des prix. Draghi est prêt à avancer dans ce sens même sans accord européen et à faire passer un nouveau décret d’aides économiques quitte à creuser la dette. Draghi et les pays méditerranéens plaident même pour la mise en place d’un plan de relance spécifique à l’énergie et financé par les eurobonds. Il l’a dit mardi soir à Emmanuel Macron qui, pour sa part, reste neutre sur la question des prix de l’énergie grâce à l’avantage qu’il a avec le nucléaire. Le gouvernement italien reste aligné avec le reste de l’UE et pourrait accepter le tour de vis sur le pétrole tout en espérant, étant du même côté que l’Allemagne sur ce point, de convaincre Joe Biden de ne pas prendre de sanctions sur le méthane pour le moment. Reste que les réponses européennes ne semblent pas à la hauteur sans un accord sur les prix d’achat. Draghi est sceptique quant à l’efficacité d’un plafonnement à l’échelle nationale comme en Espagne (price cap). Il est plus probable que le document de programmation économique prévu pour le 31 mars comprenne des aides aux familles et aux entreprises, ce qui implique un déficit budgétaire supplémentaire. Draghi veut par ailleurs poursuivre le dialogue avec XI Jinping, promeut avec ses alliés européens la mise en place d’un fonds pour les réfugiés et il entend faire avancer la construction de la défense commune. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Giuseppe Conte, Président du Mouvement 5 Etoiles et ancien président du Conseil « Le M5S votera contre l’augmentation des dépenses militaires » : « ‘’À une époque comme la nôtre, où les factures de services publics sont élevées, après deux années de pandémie, et où la récession fait des ravages parmi les familles et les entreprises, il est difficile de voir pourquoi les dépenses militaires devraient être la priorité. Nous ne pouvons pas accepter un vote qui donne la priorité à l'augmentation des dépenses militaires dans notre budget national. L'urgence est de protéger les familles et les entreprises de la crise’’. »

ENTRETIEN, Il Messaggero, de Giorgia Meloni, présidente de Fratelli d’Italia : « Prudence sur le gaz » « Agresser l’Ukraine, c’est attaquer l’Europe, c’est pourquoi FdI s’est tout de suite déclaré en sa faveur, sans aucune hésitation. Nous devons tous être très prudents : nous ne pouvons pas ignorer que les puissances qui s’affrontent sont des puissances nucléaires. Les sanctions sont peut-être l’arme la plus forte dont la communauté internationale dispose et c’est pour cette raison que nous avons soutenu leur adoption. Nous avons, toutefois, fait des demandes : FdI souhaite que les contrats en cours des entreprises italiennes avec la Russie ne soient pas suspendus. Je crois qu’aujourd’hui l’Italie n’est pas en mesure de se passer du gaz russe. Nous voulons aider l’Ukraine mais nous devons déterminer la ligne au-delà de laquelle la situation deviendrait impossible pour notre pays.»

ARTICLE, Corriere della Sera, « Mission en Italie : Guerini a dit non à l’envoi de 400 hommes par Moscou » : « C’est bien le Ministre Guerini qui a revu à la baisse l’accord entre Poutine et Conte en mars 2020 sur l’installation dans les Pouilles de 400 personnels venus de Russie dans le cadre d’une opération de lutte contre le Covid. Cette décision pourrait expliquer les propos très durs du représentant du ministère des Affaires étrangères russe A. Paramonov contre Guerini. Officiellement, cette opération avait un objectif uniquement médical, mais des soupçons d’espionnage ont émergé. Le Copasir devrait auditionner G. Conte prochainement pour reconstituer les dessous de cet accord, fruit d’une proposition d’aide du ministre russe de la Défense S. Shoygu à son homologue italien pour faire face à l’épidémie. Alors que seules 100 personnes ont finalement débarqué en Lombardie à l’époque, une attitude « agressive » des Russes a été déplorée. En mai, Guerini avait estimé qu’il était temps de « remercier Shoygu » et de mettre fin à la mission. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/03/2022

Rita Verdonk est élue conseillère municipale à La Haye.

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Pays-Bas. Den Haag (La Haye). L’ancien ministre libéral de droite VVD de l'Immigration et de l'Intégration et ex-fondatrice de Trots op Nederland (Fiers des Pays-Bas) Rita Verdonk est élue conseillère municipale à La Haye sous l’étiquette Groep de Mos / Hart voor Den Haag.

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Rita Verdonk

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/03/17/har...)

Amsterdam : Annabel Nanninga élue au conseil municipal.

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Pays-Bas. Amsterdam. Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, le Forum voor Democratie obtient un élu au sein du conseil municipal et JA21 2 élus, dont la co-fondatrice du parti Annabel Nanninga.

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Annabel Nanninga

(https://www.amsterdam.nl/verkiezingen/uitslag-verkiezingen/)