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25/10/2021

Les électeurs de l'AfD se font du souci à cause de l'augmentation des prix.

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Allemagne. Sondage : « Je me fais de gros soucis à cause de l'augmentation des prix. »

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AfD : patriotes

FDP : libéraux

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

Grünen : écologistes

Sylvi Listhaug à Kongsberg.

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Norvège. La dirigeante du Parti du Progrès Sylvi Listhaug s’est rendue ce jour à Kongsberg afin de rendre hommage aux victimes de l’attaque.

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"Sur la réforme des retraites, la Ligue pourrait céder. Mais les syndicats s’y opposent."

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Italie. Revue de presse.

La finalisation de la loi de finances, et notamment la réforme des retraites et du revenu de citoyenneté, fait la Une de la presse italienne. « Budget, l’étau se resserre sur le revenu de citoyenneté » - Plus de contrôles et un chèque moins généreux pour ceux qui refusent une offre d’emploi. Retraites : plusieurs hypothèses pour un accord (Corriere della Sera), « Retraites, voici la réforme de Draghi » - La Ligue négocie mais les syndicats s’y opposent. Le conseil des ministres reporté d’un jour (La Repubblica), « Impôts, la réforme risque d’être reportée » - Le gouvernement confirme sa ligne sur les retraites et temporise sur la réforme fiscale. Le revenu de citoyenneté ne crée pas d’emplois (Il Messaggero). Le sort de la Banque Monte Paschi di Siena est également cité : « MPS, trois jours pour le sauvetage » (La Stampa).

PREMIER PLAN, Il Messaggero, de M. Evangelisti, « Le nombre des contaminations remonte : +33% en une semaine, on accélère en vue de la troisième dose. »

ARTICLE, La Stampa, de P. Mastrolilli « Les pressions des Etats-Unis sur Giorgetti (Ligue) : il faut que Draghi reste au Palais Chigi » - Mission du ministre du Développement économique aux Etats-Unis : « C’est un message fort et clair que les Etats-Unis ont adressé à Giancarlo Giorgetti : le souhait que Mario Draghi puisse rester au Palais Chigi pour continuer à gérer la reprise économique après la pandémie de Covid-19, avec l’espoir qu’il ouvre un nouveau cycle de croissance durable. Il faudra ensuite comprendre si ces signaux pousseront ou non la Ligue à revoir sa stratégie : Giorgetti avait déclaré, lors d’un entretien à ce quotidien, qu’il souhaitait la nomination de Draghi au Quirinal pour pouvoir aller aux élections anticipées. Gina Raimondo, l’ « Italienne » appelée par Biden pour diriger le département du Commerce, a fait comprendre à Giorgetti que les Etats-Unis sont prêts à accompagner la reprise italienne, car ils croient en ce moment positif de l’Italie et souhaitent qu’il devienne un allié stable et fiable en Europe, au moment où l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni sont distraits respectivement par l’après-Merkel, les élections présidentielles et le Brexit. Plusieurs projets ont été évoqués : la possibilité qu’Intel puisse ouvrir une usine à Turin, que Moderna puisse produire ses vaccins et ses médicaments en Italie ou encore que Beretta puisse fournir son nouveau fusil automatique à l’Armée américaine pour une commande à hauteur de 5 milliards. Mais il faut que l’Italie soit fiable, et cela passerait par le maintien de Draghi au Palais Chigi. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Vecchio, « Quirinal, Berlusconi tente sa chance, ‘’je peux être utile au pays’’ affirme-t-il » : « L’ancien Président du Conseil et leader de Forza Italia se montre confiant quant au rôle de son parti dans un paysage politique bipolarisé : ‘’Forza Italia représente le centre avec la Ligue et Fratelli d’Italia et c’est la force motrice d’une coalition de centre-droit alternative à la gauche pour le gouvernement’’. Ces déclarations arrivent à l’issue d’une semaine tourmentée, alors que les ministres de Forza Italia, Renato Brunetta, Mara Carfagna et Mariastella Gelmini n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement voire à évoquer l’émergence d’une nouvelle alliance avec les ‘’populaires, les socialistes et les libéraux’’ qui aurait pour boussole l’agenda de Draghi. Pour Berlusconi, inutile de fonder une nouvelle alliance. Il est par ailleurs défavorable aux élections anticipées après l’élection du Président de la République en février prochain. Il confirme indirectement ses ambitions sur la Présidence de la République : ‘’Nous verrons ce que je peux faire, je ne me défilerai pas et ferai ce qui pourra être utile à notre pays’’. Carlo Calenda a toutefois rappelé à Berlusconi que ‘’4 voix sur 5 en faveur du centre-droit sont recueillies par les partis souverainistes’’. Giorgetti s’adresse pour sa part à ceux qui, au sein de son parti, son encore sceptiques vis-à-vis de Draghi, décrivant son gouvernement comme un ‘’investissement sur le long terme’’. Il affirme par ailleurs que ‘’les positions des modérés et des conservateurs ont toutes les raisons de continuer à être soutenues au niveau européen’’. »

ARTICLE, La Repubblica, « Sur la réforme des retraites, la Ligue pourrait céder. Mais les syndicats s’y opposent » : « Le retour à la loi Fornero sur les retraites et la suppression du système « Quota 100 » (addition du nombre d’années de cotisations et de l’âge pour avoir droit à la retraite, ndlr) semblent à présent clairs. Le gouvernement pourra tracer le parcours, progressif mais bref, pour parvenir aux 67 ans. Dans le document de loi de finances envoyé à Bruxelles, on prévoit 600 millions en 2021, 450 pour l’année 2023 et 510 en 2024 pour financer les retraites. Sur ces montants, Draghi n’a pas l’intention de reculer lorsqu’il présentera le projet en conseil des ministres mercredi ou jeudi. Les 5 années de cotisation supplémentaires sont toutefois un camouflet pour la Ligue, pourtant prête à céder, et pour tous ceux qui sont prêts de l’âge de la retraite dans le système actuel. Les syndicats et notamment la CGIL de Landini sont prêts à la mobilisation. Sur la réforme des retraites, Draghi peut compter sur le soutien du PD. Pour le moment la CGIL, la CISL et Uil se sont donnés pour consigne de ne rien dire, tant que le président du conseil n’annoncera pas lui-même son projet. Le PD de son côté veut mettre fin au système des « quota », qui pénalise selon lui les femmes et ceux qui ont exercé un travail pénible. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giuseppe Conte, dirigeant du M5S : « Nous restons fidèles à Draghi mais nous demandons le respect des engagements » : « Je ne regrette pas de ne pas avoir fondé mon propre parti, malgré les critiques. Il faudra du temps pour cueillir les fruits de notre stratégie. Dans la majorité, on voit une phase de tensions entre les partis, mais il y a aussi un mal-être diffus dans le pays et les forces politiques doivent adopter une attitude de dialogue avec les citoyens qui vivent avec angoisse cette période de reprise mais refusent la violence. Le pass sanitaire a été une bonne chose, il faut continuer à convaincre. J’ai parlé avec Draghi et le revenu de citoyenneté sera modifié sur le fondement de nos propositions. Nous sommes loyaux, mais nous n’avons pas signé de chèque en blanc. Il faut respecter les engagements. Le cashback (système visant à inciter les paiements en carte) peut être revu, mais il faut que les paiements soient de plus en plus dématérialisés pour lutter contre les non déclarations de revenus. Sur la course au Quirinal, les spéculations sur les noms risquent de nous détourner de l’action actuelle du gouvernement, qui est plus importante. Nous ferons notre contribution à ce débat au moment approprié. On entend de tout, ceux qui veulent Draghi au Quirinal, ceux qui veulent le maintenir à Chigi jusqu’à la fin de la mandature, d’autres le veulent après 2023. Tout et le contraire de tout. Le M5S ne pense pas à ses propres intérêts et c’est pour cela que nous ne voulons pas détourner l’attention du gouvernement sur l’essentiel avec ce type de sujets. Sur le front républicain contre la droite souverainiste, il faut se souvenir qu’il s’agit actuellement d’un gouvernement d’unité nationale et le projeter au-delà de 2023 n’a pas de sens. Sur une éventuelle alliance de Renzi et Calenda sans les 5 étoiles, il y a beaucoup d’agitation mais les sondages ne suivent pas. »

ARTICLE, La Stampa, A. Barbera et G. Paolucci « Le gouvernement est optimiste sur le soutien de l’UE mais il faudra encore une injection d’argent public » : « Après l’échec du rachat par Unicredit acté ce week-end, on reste optimiste au ministère des finances : un délai supplémentaire de la Commission Européenne pour céder la majorité publique de Banco Monte Paschi di Sienna au-delà de la date-butoir sera finalement octroyé. Ce nouveau délai devrait permettre une augmentation du capital pouvant venir d’un acteur privé ou public, fait savoir une source du ministère. Ce qui se traduit en deux scénarii : un autre acteur privé pourrait se dire prêt à augmenter son capital, sinon ce sera encore une fois l’Etat qui devra intervenir. Pour la première possibilité, il est assez improbable qu’en quelques mois on puisse résoudre un problème qui existe depuis 8 ans. Hier, la Banque Populaire de Milan a fait savoir qu’elle n’était pas intéressée à un rachat « par lots » [le fameux « spezzatino »] avec Unicredit. Il ne reste que la deuxième option : l’énième injection d’argent public qui devra obtenir l’avis favorable de Bruxelles et qui devra prévoir une nouvelle recapitalisation « par précaution ». Bref, le destin de BMPS semble être semblable à celui d’Alitalia : personne, en dehors de l’Etat, ne semble être prêt à prendre en charge son inefficacité. »

ARTICLE, Il Messaggero, M. Allegri : « Migrants, une nouvelle vague arrive. Le Pape François lance un appel à ne pas les refouler » : « Il n’y a pas que des arrivées mais aussi des naufrages. Des canots à la dérive, des personnes portées disparues et beaucoup de mineurs en quête d’un avenir. Depuis le début de l’année, environ 52 000 personnes sont arrivées en Italie. Ce chiffre a été multiplié par deux par rapport à l’année dernière. Le dirigeant de la Ligue, Matteo Salvini, saisit cette opportunité pour attaquer la ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese : ‘’avertissez la ministre et Bruxelles que désormais n’importe qui débarque en Italie’’. Le Pape François, lors de l’Angélus, a demandé aux dirigeants de ‘’mettre fin aux rapatriements de migrants vers des pays qui ne sont pas sûrs, à commencer par la Libye’’ et il a rappelé que ‘’la protection de la vie demeure la priorité’’. L’alerte demeure élevée. Outre le Canal de Sicile, il y a aussi la route venant de l’Egypte et de la Turquie vers les plages des Pouilles et de Calabre qui commence à inquiéter. »

COMMENTAIRE, Repubblica,  de Ilvo Diamanti « L’euroscepticisme italien » : « Une enquête de Demos pour la Repubblica révèle que depuis juillet, la confiance des Italiens envers l’Europe est passée du 46% à 35%. Toutefois, si les Italiens ‘n’aiment pas l’Europe’, l’hypothèse d’une Italiexit parait peu envisageable. Comme précédemment relevé par Demos, dans le cas d’un référendum pour une sortie de l’Italie de l’UE, deux Italiens sur trois voteraient non, conscients des risques et des coûts insoutenables qu’impliquerait une sortie de l’UE. En février dernier, la confiance en l’Europe a atteint le taux le plus élevé de ces dix dernières années avec 48%.  Cette donnée coïncide avec l’arrivée de Draghi au gouvernement. Or, si la confiance en l’Europe baisse – ou plutôt revient à la normalité – celle envers Draghi, pourtant garant de la loyauté envers l’UE, ne baisse pas. Parmi les jeunes, les « pro-Européens » s’élèvent à 80% mais on le sait, l’Italie est un pays âgé. Malgré un gouvernement de large coalition, l’attitude envers l’Europe dépend aussi de l’orientation politique. Les européistes sont surtout présents au sein du Pd où ils dépassent les 60%. De même les électeurs du M5S et de FI ont une image plutôt positive de l’UE (40%). Quant à la Ligue et FdI, les européistes sont autour du 20%. De plus le lien entre la confiance envers l’UE et l’épidémie est assez net, avec une hausse en mars 2020 et en automne 2020 avec une reprise de l’épidémie. Certes on est loin de l’européisme du début des années 2000 avec l’arrivée de l’euro qui par la suite provoqua l’effet inverse. Il convient toutefois de garder sous contrôle le virus eurosceptique qui se diffuse autour de nous. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Marine Le Pen est arrivée à Budapest.

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Hongrie et France. Marine Le Pen est arrivée à Budapest et sera reçue demain par le Premier ministre Viktor Orban.

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24/10/2021

Chaque année, l'équivalent d'une grande ville arrive en Allemagne !

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Allemagne. Durant neuf années consécutives, le chiffre de plus de 100.000 demandes d'asile par an a été dépassé. En 2021, cela a été le cas à la fin du mois de septembre.

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"Paradis de l'asile allemand : chaque année, une grande ville complète arrive chez nous ! Arrêter l'immigration de masse ! La qualification a priorité !"

23/10/2021

Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini est jugé pour avoir défendu son pays.

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Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini est jugé pour avoir défendu son pays :

https://www.20minutes.fr/monde/3155443-20211023-matteo-sa...

65 ans de l'insurrection de Budapest.

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Hongrie. Le ministre de la Justice Judit Varga : « Nous nous souvenons des combattants de la liberté hongrois qui ont affronté les chars soviétiques dans les rues de Budapest. Nous avons dit non à l'empire soviétique et nous disons non aux ambitions impériales de Bruxelles. »

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Judit Varga

22/10/2021

Marine Le Pen rencontre le Premier ministre slovène et président de l'UE et le Premier ministre polonais.

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UE, France, Slovénie, Pologne. En marge du Conseil européen à Bruxelles, Marine Le Pen (RN) s’est entretenue avec Janez Janša (SDS), le Premier ministre patriote slovène et président de l’Union européenne. Ce dernier poursuit ses discussions sur le futur de l’Union Européenne avec les dirigeants des groupes et partis politiques du Parlement européen et des États membres. Marine Le Pen et Janez Janša (SDS) ont parlé de démographie, migration, souveraineté, frontières et énergie.

Marine Le Pen a aussi rencontré le chef du gouvernement polonais Mateusz Morawiecki (PiS) et a évoqué, notamment, le chantage, qu’elle trouve inacceptable, exercé par la Commission européenne sur la Pologne et lui a apporté son soutien.

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Marine Le Pen et Janez Janša 

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Mateusz Morawiecki et Marine Le Pen

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"La Ligue brise encore la ligne gouvernementale, la colère de Draghi."

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Italie. Revue de presse.

Les tensions au sein du centre-droit après les revers essuyés lors des municipales sont également citées : « Le centre-droit dans le chaos, Forza Italia divisée » (Il Messaggero), « Brunetta : il faut un nouveau centre-droit sans les souverainistes » (La Repubblica). Enfin, le Conseil Européen fait la Une du quotidien turinois et est largement cité dans les pages intérieures « L’Europe tergiverse sur les droits » - La Ligue vote avec les Polonais et irrite Draghi (La Stampa).

PREMIER PLAN, La Repubblica, de M. Bocci et A. Ziniti, « Les irréductibles anti-pass sanitaire, un million de travailleurs fantômes » : « Une semaine après l’entrée en vigueur du pass sanitaire obligatoire pour accéder aux usines et aux entreprises, on estime entre 800 000 et un million les travailleurs qui n’ont toujours pas de pass sanitaire et qui ne se font pas tester. La demande auprès des pharmacies a finalement été moins forte que prévue, cela représente environ 550 000 personnes. Les vaccinations ont augmenté et, en 4 jours, 50 000 personnes ont ainsi été se faire vacciner, bien que l’effet commence déjà à retomber. D’autres ont recours aux arrêts maladies, qui connaissent un bond de +23,6%. Mais les tensions suscitées par l’obligation augmentent elles aussi. La manifestation prévue aujourd’hui à Trieste a été annulée face au risque de la présence de black blocs. Le leader du mouvement de protestation avertit sur le risque d’infiltration ‘’c’est un piège, restez chez vous’’. Plusieurs groupes violents en provenance de toute l’Europe auraient en effet été signalés, de même que des menaces de mort sur twitter. »

COULISSES, La Stampa, d’A. Barbera et I. Lombardo, « La Ligue brise encore la ligne gouvernementale, la colère de Draghi. Le décret-loi pour accélérer le Pnrr sera bientôt prêt » : « Draghi n’a qu’une chose en tête : respecter les échéances du Pnrr qui, pour le Président du Conseil, représente une preuve de ‘sérieux et responsabilité’ envers l’Europe. Le premier rapport sur le suivi des travaux a rendu compte de la réalité des avancements : il y un mois, 13 des 51 objectifs à atteindre pour décembre avaient été complétés. Pour accélérer les temps, Draghi a demandé au sous-Secrétaire de Palais Chigi, Roberto Garofoli, de rédiger des mesures qui devraient arriver en conseil des ministres la semaine prochaine. Outre le retard des travaux ministériels, le président du conseil doit également composer avec les divisions politiques. Dans les prochains jours, il devra résoudre les tensions au sujet de la réforme des retraites, terminer le texte sur la réforme de la concurrence et préparer le G20 qui se tiendra à Rome les 30 et 31 octobre. Enfin, la présence de la Ligue au sein du gouvernement contraste de plus en plus avec les actions du parti de Salvini sur la scène internationale : hier, après avoir discuté en vidéoconférence avec Marine Le Pen, la Ligue et FdI se sont rangés du côté de Varsovie lors du vote sur le respect de l’état de droit. » 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Renatto Brunetta (Forza Italia), ministre de la fonction publique, "Le souverainisme mène le pays à la catastrophe. Nous avons besoin d'une alliance pro-européenne" : «  Une nouvelle coalition pour soutenir Draghi, qui ferait éclater les forces politiques actuelles et les recomposerait autour de trois pôles européens : socialiste, libéral, populaire. C'est la proposition de Renato Brunetta, qui envisage la fin du centre-droit actuel avec sa traction souverainiste. "Pendant trop d'années, nous avons été le pays de l'instabilité et de la non-crédibilité. Nous l'avons payé très cher. C'était l'Italie de la très faible croissance, une Italie injuste, inégalitaire, la dernière roue du carrosse : soleil, pizza, amour et frivolité. Un pays où les investisseurs étrangers aimaient venir en vacances, mais d'où ils fuyaient à toutes jambes s'il s'agissait de risquer leur propre argent. Donc, à ce stade, de quoi avons-nous vraiment besoin ? Deux choses, avant toutes les autres : la stabilité et la crédibilité". Avec Draghi, nous avons un leader qui fait autorité et un gouvernement fort. La société civile a compris. Ceux qui semblent ne pas avoir compris sont les partis qui constituent la majorité actuelle". Si nous continuons à dire "c'est ma réforme, malheur à celui qui y touche, c'est mon revenu de citoyenneté, mon quota 100 (système actuel des retraites, ndlr), mon bonus", nous n'irons nulle part. Nous ne faisons que creuser le fossé entre les partis et le peuple. Si le détachement prévaut, le résultat est l'abstentionnisme". Si la droite souverainiste, anti-européenne, anti-Pass commence à entendre les sirènes de la contestation, elle fait une grosse erreur, car le peuple ne pense pas comme elle. Il en va de même pour la gauche, car le peuple demande de la stabilité et du pragmatisme, et non des réponses idéologiques. Regardez ce qui s’est passé avec l’adoption du pass sanitaire. Tout le monde prédisait le chaos, même à gauche, mais le jour J est arrivé et rien ne s'est produit. Comme je l'ai dit, le peuple a compris. " Je fais appel aux partis, à commencer par le mien. Je lance un appel aux femmes et aux hommes de bonne volonté, aux "libres et forts" qu’invoquait Sturzo en son temps (fondateur de la démocratie chrétienne, ndlr). Revenons aux fondamentaux, aux grandes familles politiques qui ont construit l'Europe et ses institutions après la guerre : les familles populaires, libérales et socialistes. Ces trois cultures politiques peuvent maintenant reconstruire l'Italie du futur. Avec Draghi. "Forza Italia, lorsqu'elle était l’épicentre avec ses valeurs et son poids de 25-30 %, avait réussi à "institutionnaliser" la Ligue et le MSI, puis Allianza Nazionale. Mais si Fratelli d'Italia ou la Ligue ont l’ascendant sur le centre-droit, la coalition sera inévitablement perdante. Nous l'avons vu lors des élections locales et, je le crains, nous le verrons également lors des élections législatives. Vous n'êtes pas crédible si vous pensez différemment sur l'Europe, l'euro et l'économie sociale de marché. Les coalitions manifestement opportunistes, les alliances inégales et incohérentes formées uniquement pour des raisons électorales, ne sont pas crédibles". Salvini a renoncé à rejoindre le PPE et vient d'annoncer son désir de renforcer l'alliance avec Le Pen dans un nouveau groupe, Meloni va organiser des rassemblements avec Santiago Abascal. Tout cela est légitime, bien sûr, mais aux yeux de nos électeurs modérés et centristes, cela nous empêche d'être considérés comme une alternative crédible à la gauche en tant que coalition. La vérité est que l'épine dorsale de l'Europe et de chaque pays d'Europe est l'opinion modérée, celle qui veut la continuité dans le changement, qui veut évoluer, qui veut le progrès, dans le respect des valeurs. "Cette impasse peut être surmontée si les trois grandes familles politiques que sont les Populaires, les Libéraux et les Socialistes forment une nouvelle alliance gouvernementale". "Je suis favorable à un semi-présidentialisme à la française. Si une réforme constitutionnelle est impossible, avec Draghi au Quirinal, nous nous dirigerons vers un semi-présidentialisme de facto. Les Italiens qui ont été vaccinés, les caissières qui ont tenu bon pendant le confinement en gardant les supermarchés ouverts, les cols bleus qui soutiennent la reprise économique, les médecins et les infirmières qui ont été les premiers à vacciner, les forces de police, les nombreux employés qui ont continué à fournir des services, tous nous demandent de le faire. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/10/2021

Quel leader du centre-droit est le plus touché par la défaite de celui-ci lors des élections municipales ?

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Italie. Un sondage Ipsos porte sur le fait de savoir quel leader du centre-droit est le plus touché par la défaite de celui-ci lors des élections municipales.

Matteo Salvini (Ligue) : 47 %

Silvio Berlusconi (Forza Italia) : 16 %

Giorgia Meloni: (Frères d’Italie) : 15 %

"Le président de la Banque centrale allemande Weidmann jette le gant."

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Allemagne.

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Jörg Meuthen, co-président de l'AfD : "Le président de la Banque centrale allemande Weidmann jette le gant : la route est libre pour encore plus d'inflation et de dettes."

"Salvini et Meloni se rendent chez Berlusconi."

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Italie. Revue de presse.

L’intervention devant le Parlement du Président du Conseil Mario Draghi à la veille du Conseil Européen, portant sur plusieurs sujets, des vaccins à l’immigration en passant par la flambée du prix du gaz, fait la Une de la presse italienne. « Vaccins, l’Italie va vite » - Draghi souligne le succès de la campagne vaccinale italienne, bien au-dessus de la moyenne européenne. Le ministre Speranza évoque la possibilité d’une troisième dose (Corriere della Sera), « Draghi à l’UE : alerte sur la hausse du prix du gaz » - voici les premières augmentations allant du pain au lait. Draghi invite l’UE à faire des provisions communes (Il Messaggero), « Le plan européen de Draghi » - Le Président du Conseil rencontre les 27 avec des propositions sur les corridors humanitaires et une stratégie contre la pandémie et la flambée du coût de l’énergie (Avvenire). Le débat autour de la réforme des retraites est aussi cité : « Retraites, Draghi va de l’avant. Un accord sera trouvé d’ici 7 jours » - Dernière semaine de négociations avant l’adoption en Conseil des ministres de la réforme des retraites. Les syndicats et la Ligue freinent (La Repubblica), « Retraites, le « non » des syndicats : c’est une farce » - Tensions sur la baisse envisagée de l’écobonus pour la rénovation des immeubles (La Stampa), « Energie, retraites et impôts, voici le plan de Draghi » (Il Giornale).

ARTICLE, Corriere della Sera, de Paola Di Caro, « Salvini et Meloni se rendent chez Berlusconi, mais la ministre Gelmini de Forza Italia passe à l’attaque »: « Huit mois après, ils sont encore ensemble, pour tenter de relancer un centre-droit meurtri voire humilié à l’issue des  élections municipales. Les trois leaders de la coalition de droite se sont retrouvés chez Berlusconi sur invitation de ce dernier dans le but de mettre fin aux disputes et se fixer un agenda commun. Les points clés sont le soutien au gouvernement Draghi, le vote commun pour la Présidentielle et le refus de la réforme de la loi électorale proportionnelle. Un communiqué conjoint souligne notamment le climat de collaboration et la volonté d’unité. Mais le jour même, c’est Forza Italia qui se divise, la ministre Mariastella Gelmini protestant avec force contre une gestion ‘’souverainiste’’ du parti. C’est l’élection du nouveau chef du groupe à la Chambre qui suscite le mécontentement : Paolo Barelli était pressenti par Silvio Berlusconi mais ne plait pas à l’aile modérée du parti, à laquelle appartiennent les trois ministres au gouvernement : Gelmini, Carfagna et Brunetta. Le bras de fer a été féroce, mais Berlusconi est resté ferme sur ses positions et c’est finalement Barelli qui a été élu. La ministre Gelmini a alors laissé éclater sa colère, dénonçant d’abord les erreurs dans la campagne pour les municipales puis le traitement des membres de Forza Italia en général ainsi que les rapports avec le reste de la coalition de droite. La rupture est profonde et tout reste possible. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/10/2021

Estonie : un sondage Norstat donne les patriotes de l’EKRE premiers à 26 %.

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Estonie. Un sondage Norstat donne les patriotes de l’EKRE premiers à 26 %.

"L’année zéro de la droite."

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Italie. Revue de presse.

L'adoption en Conseil des ministres du plan de prévision budgétaire, prévoyant notamment la baisse des charges sur l’emploi et une nouvelle réforme des retraites modifiant le système « Quota 100» du précédent gouvernement, fait les gros titres des médias italiens. « La réforme des retraites agite le gouvernement » - La Ligue s'y oppose. Le revenu de citoyenneté est légèrement revu, 8 milliards sont alloués pour baisser les charges (Corriere della Sera), « Budget, la Ligue s'oppose à la fin de Quota 100» - Centre droit, c'est le règlement de comptes : les partis se divisent sur tout. Berlusconi prépare la rencontre avec les alliés (La Repubblica), « Budget, un projet « quota 102 » pour les retraites » - La programmation budgétaire a été adoptée en conseil des ministres (La Stampa), « Budget, 9 milliards pour baisser les charges » - Un milliard est destiné au revenu de citoyenneté (Sole 24 Ore), « Le bonus pour la rénovation des immeubles et quota 100 dans la loi de prévision budgétaire » - Le gouvernement adopte un plan financier à hauteur de 23 milliards (Il Messaggero), « Moins d'impôts sur le revenu et plus d'argent pour le revenu de citoyenneté » - Le gouvernement adopte un plan à double face (Il Giornale). L'audition de la ministre de l'Intérieur au Parlement sur les violences des anti-pass sanitaire à Rome est également citée.

ENTRETIEN, La Stampa, de Silvio Brusafero, Président de l’Institut supérieur de Santé, « Nous pouvons faire une croix sur l’immunité de groupe, la troisième dose pourrait être utile à tous » : « L’immunité de groupe dont on parle beaucoup ces jours-ci reste un mirage, mieux vaut se concentrer sur l’objectif de limiter autant que possible les hospitalisations et les décès. Cela implique de garantir une couverture vaccinale massive et durable dans le temps. L’expérience anglaise nous enseigne que le vaccin ne suffit pas et qu’il faut maintenir les mesures sanitaires visant à contenir la diffusion du virus (masque, pass sanitaire, distanciation…). Toutefois, si l’incidence continue à baisser, nous pourrons envisager un assouplissement des restrictions, notamment augmenter les jauges dans certains lieux. Je suis déconcerté face aux protestations, mais je reste un partisan du dialogue, il est important de faire comprendre à cette minorité que si aujourd’hui l’Italie s’en sort mieux que d’autres c’est aussi grâce à des mesures fermes. Il est également important de se faire vacciner contre la grippe, le vaccin peut être fait en même temps que la troisième dose de vaccin anti-Covid. »

ARTICLE, Corriere della Sera, « La ministre Lamorgese défend la police devant la Chambre ; Fratelli d’Italie et la Ligue la jugent ‘’inadaptée’’ » : « La ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese est intervenue hier à la Chambre, reconnaissant ses erreurs et les faiblesses de la gestion de la manifestation anti-pass sanitaire du samedi 9 octobre ayant en partie dégénéré. Elle a expliqué que les forces de police, bien que largement mobilisées, n’était pas assez nombreuses et ont parfois perdu le contrôle. Elle évoque une période d’ ‘’alerte maximale’’, notamment à l’approche du G20 et promet que cela ne se reproduira plus. Toutefois, elle rejette avec indignation les soupçons de complicité et défend les forces de police, le parti de Giorgia Meloni ayant explicitement parlé d’une ‘’stratégie de la tension permise par l’exécutif’’. Les critiques de la Ligue et de Fratelli d’Italia étaient à prévoir, attaquant la ministre pour son ‘’incapacité’’. Le Parti démocrate a lui aussi défendu les forces de l’ordre soulignant la matrice fasciste de l’attaque du siège syndical. » 

PREMIER PLAN, La Stampa, de F. Capurso, « M5S hors de contrôle. Désormais on craint des divisions à la Chambre » : « Giuseppe Conte doit commencer à composer avec les humeurs des groupes parlementaires de son parti. Il essaye de les rassembler, les rassure et leur promet des rencontres au plus tôt.  Hier, le secrétaire des 5 étoiles a convoqué Alfonso Bonafede qu’il a repéré comme le nouveau chef des groupes parlementaires, poste actuellement occupé par Davide Crippa, qui n’entretient pas de bons rapports avec Conte. Si la rumeur d’un possible vote de défiance à l’égard de Crippa pour procéder aux élections du nouveau chef commence à circuler, il ne semble pas que le recours aux manières fortes convainque tout le monde. C’est alors que pourrait intervenir Luigi Di Maio, qui, malgré quelques divergences avec Bonafede, voit en lui une figure plutôt positive et non hostile. Malgré les provocations lancées par l’ancien 5 étoiles Alessandro Di Battista, ‘les sirènes ne semblent pas attirer les parlementaires 5 étoiles […] et, au moins sur ce front, Conte peut pousser un soupir de soulagement’ ».

ARTICLE, Repubblica, S. Folli « L’année zéro de la droite » : « Ces élections municipales ont déterminé une sorte d’année zéro pour tous. Le centre gauche, vainqueur, doit clarifier ses objectifs, qui ne peuvent se réduire à celui de faire élire au Quirinal son représentant. Letta a évoqué un « camp élargi » qui ressemble à l’Olivier et c’est pour cela que les contours doivent être définis et expliqués. Il y a un problème d’homogénéité : accueillir sous son toit les centristes de Forza Italia, Calenda, les renziens, Bonino, Conte et les 5 Etoiles risque de générer une grande instabilité. Et puis il y a les vaincus du centre droit. La possibilité que toute la droite passe dans l’opposition, comme le souhaite Giorgia Meloni (FdI), est improbable. La Ligue doit décider : si elle veut rester dans le gouvernement, elle doit dire dans quelles conditions, avec quelles idées et propositions.  Son électorat, composé d’entreprises qui croient en la reprise et qui ont confiance en Draghi, n’a pas besoin de slogans mais de propositions plus concrètes. C’est sur cela que le centre droit peut renaitre ou s’effondrer. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/10/2021

Italie : les deux partis patriotiques, Frères d'Italie et la Ligue, donnés ensemble à 40 %.

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Italie. Les deux partis patriotiques, Frères d'Italie et la Ligue, donnés ensemble à 40 %.

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Frères d'Italie : patriotes

Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

" Le front Ligue-FdI-Forza Italia pense être majoritaire dans le pays mais il a connu son jour le plus noir. Parmi les vaincus figurent aussi les 5 Etoiles."

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Italie. Revue de presse.

Les résultats du second tour des élections municipales, et notamment la victoire des partis de centre gauche dans plusieurs villes dont Rome et Turin, font la Une de la presse italienne : « Le Pd reconquiert Rome et Turin » - Le centre droit garde Trieste. Chute du taux de participation. Letta exulte. Meloni demande une rencontre avec Salvini et Berlusconi (Corriere della Sera), « L’Italie du centre gauche » - Le second tour complète la victoire des démocrates : Rome et Turin après Milan, Naples et Bologne. Le centre droit perd partout sauf à Trieste (La Repubblica), « Le centre gauche reprend les villes » - Le taux d’abstention atteint un record : 56,1% (La Stampa), « Gualtieri maire de Rome, un défi capital » - Entretien du nouveau maire : Rome sera un modèle pour l’Italie (Il Messaggero), « Le centre droit marque contre son propre camp » - De Rome à Turin, le centre gauche remporte le match 8 à 2. L’abstention a été déterminante. Il faut maintenant une réunion de coalition (Il Giornale), « Centre gauche, un triomphe sans le M5S » (Il Mattino). Enfin, les accrochages à Trieste entre la police et les manifestants anti-pass sanitaire sont aussi largement cités.

Les JT couvrent essentiellement les résultats du second tour des élections municipales, avec les déclarations des dirigeants politiques, les accrochages à Trieste entre la police et les manifestants anti-pass sanitaire, et l’enquête sur l’achat de masques en Chine en 2020 par l’ancien commissaire pour la pandémie, D. Arcuri.

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli « Beaucoup de questions et une certitude » : « Ce résultat électoral nous a offert quelques indications claires et des questions qu’il faudra éclaircir. Parmi les points clairs, bien entendu, il y a la victoire du PD et de ses candidats, et le désastre du centre droit : pratiquement généralisé sauf à Trieste, qui a été le théâtre de la protestation des travailleurs portuaires, terminée grâce à l’intervention de la police. Le front Ligue-FdI-Forza Italia pense être majoritaire dans le pays mais il a connu son jour le plus noir. Parmi les vaincus figurent aussi les 5 Etoiles, les compagnons de route rebelles du PD, qui se sont révélés être complètement inconsistants. Pourtant, le groupe parlementaire M5S est encore là et jouera un rôle important lors des prochaines échéances, à commencer par l’élection du Chef de l’Etat. Si le centre droit se consolera en pensant que les élections politiques sont toute une autre histoire, il pourrait perdre l’occasion d’affronter une refonte sur des bases qui soient nouvelles, voire libérales, notamment dans ses programmes. Le PD, qui représente le principal soutien de Draghi, a peut-être intérêt à continuer son appui sans se laisser tenter par l’idée d’élections anticipées. Par ailleurs, Letta a maintenant une priorité : absorber les restes de l’armée 5 Etoiles en tentant de les transformer en une sorte de courant externe.  Aucun des vaincus n’a l’intérêt ni la force de provoquer une crise au sein de l’exécutif. Ce dernier peut maintenir son cap, conscient du fait que les choix de politique économique seront cruciaux dans les prochains mois afin de consolider la croissance.»

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Les slogans erronés des deux leaders de la droite » : « La clé de lecture de ces élections municipales par des deux leaders de droite a été erronée, notamment sur le choix des candidats et des slogans. Les erreurs ont été commises par Meloni, qui est la grande perdante à Rome, mais aussi par Salvini qui a perdu des voix. L’erreur principale des deux dirigeants a été celui de suivre la vague des anti-pass sanitaire, juste pour déclencher une compétition entre eux deux, insouciants de l’humeur des électeurs et de ce monde productif qui regarde attentivement  cette reprise prévue à 6% du PIB. Reprise sur laquelle la droite n’a fait aucun commentaire, contrairement à Letta (PD), qui a défendu la ligne de ceux qui veulent travailler, rouvrir et respecter les règles. Bref, la liste des erreurs des deux dirigeants de droite est bien longue, à commencer par une absence d’analyse du moment et d’un manque de classe dirigeante, avec une coalition incapable de s’ouvrir aux modérés.».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de N. Pagnoncelli, « Le chiffre surprenant de ces citoyens devenus ‘’spectateurs’’ » : « Le second tour des élections municipales n’a fait que confirmer l’alerte concernant le taux de participation, qui est passé de 52,7% à 43,9%. Mais la baisse est forte surtout par rapport à 2016 : la participation a chuté de 9,5% à Rome et de 12,3% à Turin. Dans d’autres villes au contraire, la participation a connu un rebond : +10,4% à Cosenza par exemple. Ces chiffres sont surprenants à plusieurs titres, notamment parce qu’après le Covid l’affluence aux urnes avait été plus importante aux régionales de 2020. Dans les grandes villes, on observe que ce sont surtout les électeurs des périphéries qui s’abstiennent, les citoyens semblent s’y sentir en marge, pas représentés ou ne voulant pas l’être. En général, l’appartenance politique semble avoir une importance moindre et le désintérêt est diffus, de même que la désillusion, le manque d’attractivité des candidats et de leurs propositions mais aussi une forme de fatalisme quant à une peu probable victoire. On observe une prise de distance de la part des citoyens qui ont de plus en plus une posture de ‘’spectateurs’’ plutôt que de protagonistes. Pour atténuer le phénomène, le vote électronique ou par voie postale est envisagé. Mais il faudra surtout mener une profonde réflexion sur les formes et l’exercice de la citoyenneté par chacun. »

COULISSES, Corriere della sera, de F. Vederami, « Les contacts entre la Ligue et le Pd. Les tractations pour le Quirinal et la date du vote ont débuté » : «Puisque les tractations pour le Quirinal font partie d’un ‘paquet’ qui comprend à la fois la loi électorale et la date des élections, Letta a déjà commencé à négocier avec les autres forces politiques. Calderoli, venu de la part de Salvini, a d’emblée posé la question de la modification de la loi électorale actuellement en vigueur Or, Letta s’est davantage concentré sur la réforme des règlements parlementaires pour éviter les traditionnelles transhumances de députés et sénateurs. À la fin de la rencontre, Calderoli aurait dit à Salvini que, selon lui, ‘ça ne mènera à rien’. Reste la question de trouver une entente bipartisane sur le ‘paquet’, bien que, si l’on en croit Rosato (IV) : ‘si Draghi formalise sa candidature au Quirinal, personne n’aura la force de s’opposer à lui’. Les municipales révèlent un centre-droit dénué de guide et de ligne politique, usé par la compétition entre Salvini et Meloni. Voilà pourquoi les démocrates commencent à caresser l’idée d’exploiter l’actuelle loi électorale pour conquérir autant les collèges du Nord que ceux du Sud avec le soutien des 5 étoiles. Conte pourrait bien céder à la tentation. S’il déclare souhaiter une modification de la loi électorale, il dit ne pas vouloir ‘rompre avec Letta’. Hier, le secrétaire du Pd a formellement exclu l’éventualité du vote anticipé, stratégie efficace pour maintenir unis les groupes parlementaires et pour temporiser, dans l’espoir de conquérir les centristes particulièrement hostiles aux souverainistes. Or, les centristes demandent un système proportionnel et c’est ainsi que l’on en revient à la case départ. Quant aux 5 étoiles, s’ils savent qu’ils ne sont que spectateurs de cette partie, une source révèle que Di Maio rencontre très régulièrement de nombreuses personnalités du Pd »

COMMENTAIRE, La Repubblica, de Claudio Tito, « L’UE défie la Pologne, ‘’ceux qui bafouent les lois verront leurs fonds coupés’’ » : « Le Premier ministre polonais a adressé une lettre à tous les dirigeants des pays de l’UE soulignant que les traités doivent être observés à la virgule près ‘’pas une de moins et pas une de plus’’. Le geste a été perçu comme un signal d’ouverture à la discussion, notamment par Bruxelles, mais avant de revoir la récente sentence de la Cour Constitutionnelle vis-à-vis de Varsovie, il faudra plus de la part de la Pologne. Aujourd’hui, une discussion aura lieu au Parlement européen à Strasbourg, entre le Premier ministre polonais et Ursula von der Leyen. Le chef du gouvernement polonais semble vouloir éviter la confrontation finale, et même s’il le fait à sa façon et en employant un ton souverainiste qui relève de sa ligne politique habituelle, il reconnait le principe de la suprématie de la loi européenne et surtout la nécessité de continuer à travailler ensemble. On peut s’attendre aujourd’hui à des mots durs de la Présidente de la Commission européenne à son égard. Un recours à l’article 7 qui prévoit une sorte de suspension du statut du membre de plein droit est possible, mais aussi la suspension des fonds, y compris ceux du Plan de relance. Toutefois, il n’existe pas de véritable procédure d’exclusion de l’UE, il faut une initiative du pays en question, ce qu’a exclu le Premier ministre. Il évitera probablement d’aborder le sujet aujourd’hui, notamment compte tenu du soutien très limité dont il disposerait, les ‘grands’ de l’UE – dont Angela Merkel – étant opposés à a ligne. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/10/2021

Hongrie : Péter Márki-Zay remporte les primaires de l'opposition.

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Hongrie. Péter Márki-Zay a remporté les primaires de l'opposition (regroupant des partis de gauche et l'ex-parti nationaliste radical Jobbik) :

https://visegradpost.com/fr/2021/10/18/peter-marki-zay-va...

" Le taux de participation en chute libre."

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Italie. Revue de presse.

La presse titre également sur le second tour des élections municipales, dont le scrutin se termine aujourd’hui à 15h, dans un contexte de forte baisse du taux de participation « De moins en moins d’électeurs pour les maires » (Corriere della Sera), « L’Italie du non-vote » - Au premier jour de vote pour le second tour, le taux de participation chute à 33,3. Letta (Parti démocrate) espère un succès dans 5 villes ; la Capitale demeure l’enjeu principal de G. Meloni. Les bureaux de votes ferment aujourd’hui à 15h (Il Messaggero), « Le taux de participation en chute libre » (Il Giornale).

Les JT couvrent essentiellement le deuxième tour des élections municipales encore en cours dans certaines villes italiennes, soulignant le taux de participation encore plus faible qu’au premier tour, les manifestations anti-vaccin et anti-pass sanitaire encore nombreuses dans plusieurs villes d’Italie ce samedi, marquées pour certaines par des violences, le record de pass sanitaire téléchargés suite à l’entrée en vigueur de l’obligation de présentation sur les lieux de travail et l’inquiétude des Etats-Unis face au lancement d’un nouveau missile nucléaire chinois mis au point secrètement.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de R. Frignani et C. Giuzzi, « Néofascistes à Rome et anarchistes à Milan ; ceux qui tentent de récupérer la colère des anti-pass sanitaire » : « Historiquement opposées et aujourd’hui unies par la même protestation, l’extrême-droite et l’extrême-gauche sont de nouveau engagées pour contester le système, comme lors des Années de plomb. Elles ont à nouveau un ennemi commun, non plus pour un idéal mais pour semer le désordre. D’autant plus que fin octobre Rome accueillera le premier G20 en présence depuis le début de l’ère Covid, celui de la reprise. Des forces supplémentaires spéciales ont déjà été prévues pour cette occasion. En attendant, le leader bolognais du mouvement anti-pass a présenté des excuses suites aux insultes à l’encontre de la sénatrice Liliana Segre. Jusqu’à présent, dans la capitale, la contestation a été guidée par l’extrême-droite avec Forza Nuova, présente presque chaque samedi et à tous les sit-in. Plusieurs leaders sont désormais incarcérés suite à l’assaut de samedi contre le siège du syndicat CGIL. Des cortèges où les journalistes étaient souvent agressés, sur ordre explicite. Mais les anarchistes commencent eux aussi à se mobiliser, sans autorisation, à Rome mais surtout à Milan. Ce samedi, ils étaient entre 10 et 15 000 à défiler. Une présence anormale pour cette ville. Jusqu’ici, même les mouvements comme les protestations qui suivirent l’annonce du premier confinement ne dépassaient pas les quelques centaines de participants. Les manifestants, désorganisés, se disent volontiers dépolitisés mais l’absence de véritable leader du phénomène anti-pass laisse le champ libre à des petits groupes qui dirigent le cortège, visant des points sensibles et les cordons de police. L’inexpérience et la faible expertise sur ces phénomènes de rue facilitent probablement les choses pour les petits groupes professionnels de la violence. Les forces de l’ordre craignent une dérive, notamment vu l’ampleur de la propagande sur les réseaux. »

ENTRETIEN, La Repubblica, de Lorenzo Pregliasco, politologue et fondateur de Youtrend « La baisse la plus forte dans les périphéries qui votent à droite » : « Si l’on continue sur cette voie, nous devrions assister à une participation à 45% au second tour, enregistrant ainsi le plus bas taux de participation de notre histoire. Une telle désaffection s’explique tout d’abord par le mécanisme du ballotage qui prévoit toujours une chute de la participation. Qui a voté pour un candidat qui n’arrive pas au ballotage, sera moins mobilisé au deuxième tour. Cette baisse ‘physiologique’ s’explique également par le fait que l’on ne vote pas pour le conseil communal. À Rome, le deuxième tour concernera Michetti et Gualtieri qui, à eux deux, ont à peine mobilisé 57% de l’électorat total. La baisse la plus importante s’observe dans les périphéries ‘extrêmes’, où en 2016, Virginia Raggi (maire sortante), avait reçu 79% des voix. Cette fois-ci, au premier tour, dans la municipalité VI – la périphérie la plus étendue et où les populations les moins aisées résident–, elle n’a atteint que 28% contre 40% pour Michetti. Je pense que s’il y avait eu un accord explicite entre le Pd et le M5S, les électorats de Raggi et de Calenda se seraient moins abstenus. Quant à Turin, le taux d’abstention dans les périphéries est encore plus élevé qu’à Rome avec une baisse de 5 points.  À Trieste, la participation est plus élevée qu’à Rome et Turin mais elle est significativement plus basse qu’aux dernières élections».

PREMIER PLAN, La Repubblica, de R. Mania, « De la croissance au social. Jusqu’à 25 milliards dans la loi de finances de Draghi » : « La protection sociale et la croissance du PIB sont les deux piliers de la première loi budgétaire du gouvernement Draghi qui sera adressée aujourd’hui à la Commission de Bruxelles. Mercredi, la loi devrait être adoptée mais tout laisse présager qu’elle sera reportée, d’autant que le respect du délai du 20 octobre n’est pas obligatoire. Le président du conseil a pour l’instant choisi de suivre une ligne assez souple et il ne veut pas de conflits avec les différents partis. La Ligue demande la confirmation de Quota 100 (système de retraites, ndlr) alors que les syndicats et le Pd proposent des solutions plus flexibles. Draghi sait que la question devra être abordée mais il n’entend pas confirmer le système Quota 100, mesure qui s’est révélée inefficace par rapport aux objectifs recherchés de stimulation de l’emploi des plus jeunes. Quant au Revenu de citoyenneté, férocement attaqué par la Ligue, il reste la grande bataille du M5S. Le Pd se dit favorable au Revenu de citoyenneté mais reste ouvert à des modifications qui le rendraient plus efficace. Draghi ne semble pas vouloir l’abolir mais il demande que l’on insiste plus sur deux sujets en particulier : un plus grand soutien aux familles nombreuses et un meilleur accès aux citoyens étrangers. Comment réagiront les cinq étoiles ? »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/10/2021

Municipales en Estonie : l'EKRE obtient 13,2 %.

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Estonie. Lors des élections municipales, les nationalistes de l’EKRE (Eesti Konservatiivne Rahvaerakond) obtiennent 13,2 % (soit + 6,5 points) :

https://kov2021.valimised.ee/en/election-result/index.html

Interview de Marko Litre, par Alvaro Peñas, à propos de la récolte de signatures en Croatie en vue d'un référendum sur l'euro.

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Par Alvaro Peñas.

Marko Litre : « Nous ne voulons pas d’Euroslavia, mais des nations souveraines qui écoutent la volonté de leurs peuples. »

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Marko Litre

Entretien avec Marko Milanović Litre, député des souverainistes croates (Hrvatski Suverenisti) et président de l’Initiative citoyenne pour le référendum sur l’euro. Les souverainistes croates ont participé aux élections législatives de 2020 en coalition avec le Mouvement de la Patrie et ont remporté 12% des voix et 16 sièges au Sabor, le Parlement croate.

Il y a deux semaines, le 3 octobre 2021, les deux partis se sont joints aux Indépendants pour la Croatie (Neovisni za Hrvatsku), qui disposent de 3 députés, et à Génération Rénovation (Generacija Obnove). La nouvelle organisation, sous le nom de Souverainistes croates, constitue la troisième force politique du pays.

Vous présidez une initiative citoyenne pour appeler à un référendum contre l’introduction par le gouvernement de l’euro, en tant que monnaie unique en Croatie. En quoi consiste cette initiative?

Le gouvernement veut imposer l’euro sans qu’il n’y ait de débat, ni dans les médias, ni dans la société. Notre intention, avec cette initiative, est de faire en sorte que la monnaie croate, la kuna, soit protégée par un article de la Constitution et, bien sûr, qu’il y ait un référendum pour que le peuple croate décide s’il veut adopter l’euro. Et c’est aussi une question de démocratie, parce que nous ne voulons pas d’un gouvernement qui n’écoute pas son peuple. Notre position, en tant que parti, est claire : l’entrée de la Croatie dans la zone euro est une nouvelle étape vers une plus grande fédéralisation de l’Europe et la participation de notre pays à cela.

En Espagne, l’introduction de l’euro a entraîné une hausse considérable des prix et une perte de valeur des salaires, bien que notre gouvernement de l’époque nous ait assuré que cela n’allait pas avoir lieu. Craignez-vous que la même chose se produise en Croatie ?

Oui, dans les pays où cela a été fait, le résultat a toujours été une chute du pouvoir d’achat. La perte pour l’économie globale est peut-être plus faible, comme cela s’est produit en Italie où elle était de 1%, mais lorsque vous descendez vers les consommateurs, le pourcentage est beaucoup plus élevé. Nous avons payé un sondage pour connaître l’opinion des Croates sur l’entrée dans la zone euro, et 70% ont déclaré qu’il n’y avait pas eu assez de débats et seulement 22% se sont exprimés en faveur de la mesure.

En 2018, plus de 400 000 signatures ont été soumises pour un appel à référendum sur la signature de la Convention d’Istanbul, mais le gouvernement a empêché le référendum d’avoir lieu. Quelque chose de similaire pourrait-il se reproduire dans ce cas?

Le nombre de signatures nécessaires pour appeler à un référendum est de 10% des électeurs, soit à l’époque environ 380 000 signatures. Mais le gouvernement a annulé plus de 40 000 signatures parce qu’il y avait des erreurs dans les données présentées, de sorte que le nombre n’a pas atteint les 10 % nécessaires. Cette fois, nous allons être très prudents pour que cela ne se reproduise plus. Nous commencerons à recueillir des signatures le 24 octobre et nous avons quinze jours, jusqu’au 7 novembre, pour recueillir entre 250 000 et 300 000 signatures. Ce seront deux semaines intenses, mais je suis convaincu que nous aurons le soutien de nombreux Croates.

Les Souverainistes croates, le nouveau parti, est-il la patrie commune des patriotes et des conservateurs ?

Oui, bien que la fusion officielle ne sera pas achevée avant l’année prochaine en raison de problèmes bureaucratiques, mais sinon, nos structures se rassemblent et créent de nouveaux organes de travail locaux. Cette union était très nécessaire pour la Croatie parce que le centre-droit et la droite ont toujours été très divisés, ce qui a été très utile pour le gouvernement HDZ (le HDZ Parti populaire européen). Ce n’était pas facile, mais nous avons compris que c’était la meilleure chose pour la Croatie et pour les valeurs que nos partis défendent.

Que représentent les Souverainistes croates ?

Notre nation a dû payer un prix élevé pour gagner la liberté et nous voulons préserver cette liberté, d’où l’importance de défendre notre souveraineté. Nous voulons également une véritable démocratie impliquant le peuple croate, et le cas de l’euro en est un bon exemple. En ce qui concerne l’UE, nous sommes favorables à la coopération européenne, mais nous sommes préoccupés par sa dérive idéologique et nous voulons la réformer, revenir à ce qu’elle était à sa naissance et retrouver ses valeurs chrétiennes.

Votre parti a d’excellentes relations avec le Parti droit et justice (PiS) polonais et vous venez de rentrer de ce pays après avoir rencontré divers représentants du gouvernement et du PiS. Considérez-vous le gouvernement polonais comme un modèle à suivre ?

Oui. Le gouvernement polonais a pu utiliser les avantages de l’Union européenne pour développer la Pologne et faire prospérer le pays. C’est drôle, parce que quand vous parlez à un Croate plus âgé de la Pologne, par exemple à mes parents, ils pensent que c’est un pays du tiers monde parce que c’était la situation il y a quarante ans. Aujourd’hui, la Pologne est un pays prospère en termes économiques et dans tout le reste, et je pense qu’ils ont complètement éliminé la mentalité communiste qu’ils ont subie derrière le Rideau de fer. Cela ne s’est pas produit en Croatie. Nous avons encore des professeurs d’économie qui ont enseigné les plans quinquennaux en Yougoslavie et qui enseignent maintenant le capitalisme. Je compare toujours cette situation à Moïse et aux quarante années dans le désert. Il n’était pas perdu, il s’agissait de changer la mentalité de son peuple, qu’une génération viendra avec de nouvelles idées. Je pense que cela arrive en Croatie et notre objectif est de pousser cet état d’esprit à être établi le plus rapidement possible.

Connaissez-vous le travail de VOX en Espagne ?

Je le connais. Nous partageons les mêmes valeurs que VOX et faisons partie du même groupe européen, ECR. En fait, notre eurodéputé Ladislav Ilčić a assisté au grand événement Viva 21 à Madrid et a été impressionné par l’organisation de l’événement. Selon lui, c’est un exemple de la force des valeurs conservatrices et patriotiques en Espagne et en Europe. Nous ne voulons pas d’un super-État dans l’Union européenne, mais d’États membres souverains qui écoutent la volonté de leurs peuples et non les bureaucrates de Bruxelles ou de Strasbourg.

Des bureaucrates qui semblent obsédés par l’attaque de la Hongrie et de la Pologne.

Les Polonais et les Hongrois tentent de ramener l’Union européenne à son origine, à une coopération entre nations souveraines, pas à une coopération dans laquelle on nous dit comment nous devons gouverner notre pays. Ce que fait la Commission européenne est très grave, faisant chanter le gouvernement polonais et le menaçant de retirer des fonds parce que sa Cour constitutionnelle a décidé que le droit polonais est supérieur à celui de l’UE. Si l’UE continue sur cette voie, il n’y aura plus de nations souveraines.

Les États-Unis d’Europe ?

Nous aimons l’appeler Euroslavia.

Que pensez-vous du nouveau groupe européen parrainé, entre autres, par Viktor Orbán ?

Je crois ou que c’est un grand pas en avant, même si je pense que la formation de ce groupe ne sera pas immédiate et que cela prendra beaucoup de temps. Idéologiquement, nous soutenons le gouvernement hongrois, mais il est vrai que nous avons quelques divergences concernant l’intégration de pays comme la Serbie et le Monténégro dans l’UE, parce que nous sommes préoccupés par l’influence russe là-bas.

Je voudrais vous interroger sur la mémoire des victimes de Tito. En Slovénie, il y a encore beaucoup de plaies ouvertes et les héritiers politiques des bourreaux ne veulent pas de réconciliation, est-ce la même chose en Croatie?

Bien sûr, c’est devenu un problème et, dans tout débat, tout est extrémisé et ramené aux combats entre les oustachis (fascistes) et les partisans (communistes). En Croatie, nous n’avons pas fait comme en Pologne et les anciens communistes ont encore beaucoup d’influence dans notre société, dans les facultés, partout. Tito n’était rien de plus qu’un boucher de son propre peuple, tout comme Staline l’était pour les Géorgiens. Les gens ont une image romantique de Tito parce qu’il n’était pas aligné sur les régimes se trouvant derrière le Rideau de fer, mais il n’était pas meilleur que les autres dictateurs communistes. La destruction de la nation et de l’identité croates est bien connue, mais il n’y a pas d’accord sur le fait qu’il était un criminel. Chaque fois que cette question est discutée, les médias croates sortent la carte de l’extrémisme de droite. Je crois que cette génération de changement est nécessaire pour que la Croatie retrouve ses valeurs occidentales et chrétiennes. 

(https://elcorreodeespana.com/politica/578227764/Marko--Mi...)

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Immigration : le bras de fer entre Boris Johnson et le patronat anglais.

Royaume-Uni. Immigration : le bras de fer entre Boris Johnson et le patronat anglais :

https://gavrochemedia.fr/royaume-uni-boris-johnson-defend...

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Article de Lionel Baland : Varsovie : la revanche de la ville-phœnix.

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Pologne. Varsovie : la revanche de la ville-phœnix :

https://www.breizh-info.com/2021/10/14/172364/pologne-var...

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16/10/2021

La Slovénie est attaquée par la commission LIBE.

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Slovénie et UE.

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La Slovénie sous le feu de la commission LIBE : cette fois, Sophie in 't Veld critique le discours politique en Slovénie.

La gauche du Parlement européen veut criminaliser les gouvernements de centre-droit, explique Milan Zver à Magyar Hírlap.

Une délégation de la commission des droits fondamentaux du Parlement européen s'est rendue à Ljubljana. Milan Zver (SDS), député européen du parti au pouvoir en Slovénie, a déclaré au quotidien hongrois Magyar Hírlap qu'il ne s'attendait pas à une évaluation équilibrée.

Une délégation de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) et de la Commission du contrôle budgétaire (CONT) du Parlement européen, conduite par la libérale néerlandaise Sophie in 't Veld (D66, parti libéral de gauche), a passé ces derniers jours à examiner l'État de droit en Slovénie. La délégation n'a pas été reçue par le Premier ministre Janez Jansa (SDS), qui a provoqué des remous à Bruxelles en traitant certains députés européens, dont Sophie in 't Veld, de marionnettes de Soros.

Lors d'une conférence de presse tenue hier à Ljubljana, la femme politique néerlandaise a déclaré que les institutions de l'État fonctionnent bien, mais a critiqué la nature hostile et agressive du discours politique, qui, selon lui, mine la confiance dans les institutions. Sophie in 't Veld a déclaré que la politique a divisé la Slovénie en deux camps et qu'un dialogue de sourds a lieu. Plusieurs journalistes ont demandé à la femme politique néerlandaise pourquoi les discussions se déroulaient principalement avec des gauchistes, mais M. in 't Veld a insisté sur le fait que le programme était équilibré.

Milan Zver, député européen du parti démocratique slovène (SDS) au pouvoir, a déclaré à notre journal qu'il n'avait aucun espoir que la visite de LIBE soit utile à qui que ce soit. Il a rappelé qu'il était clair dès le début qu'ils ne voulaient pas enquêter objectivement sur la situation des médias slovènes, mais causer des dommages politiques au gouvernement slovène.

L'eurodéputé s'attend à un rapport très unilatéral qui n'aura pas d'impact significatif sur la politique intérieure slovène, mais qui pourrait être un pas de plus vers la "criminalisation des gouvernements de centre-droit dans l'UE", ce qui est un objectif de la gauche du PE depuis des années. Il a déclaré qu'il n'avait personnellement rien contre des enquêtes objectives et approfondies sur la situation des médias slovènes. En fait, de telles analyses montreraient que plus de 80 % des médias slovènes sont détenus par des structures de gauche, qu'il existe une asymétrie considérable et que la propriété est illégalement concentrée entre les mains de certains magnats de la presse de gauche.

La délégation comprenait également Nicolaus Fest d'Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui nous a dit qu'aucune violation systématique de l'État de droit n'avait été constatée au cours du voyage, bien qu'il y ait des déficits dans le système judiciaire, dans la lutte contre la corruption et dans la protection des données, ainsi qu'une société très divisée et un faible niveau de discours sur Twitter. Il a ajouté que les sanctions n'étaient pas justifiées tant que les institutions européennes ne voulaient pas jouer les "nounous supranationales".

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Autriche : les conservateurs chutent lourdement dans un sondage.

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Autriche. Le FPÖ est donné à 19 %, alors que les conservateurs de l'ÖVP chutent lourdement suite à la démission du Premier ministre ÖVP Sebastian Kurz.

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ÖVP : sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

MFG : anti-vaccin

Angela Merkel, qui a importé des millions de migrants en Europe, est décorée par la Belgique.

Belgique et Allemagne. La chancelière allemande sortante Angela Merkel, qui a importé des millions de migrants en Europe, est décorée par la Belgique :

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