07/01/2022
"Le centre-droit est contraint de miser sur un unique cheval de bataille : Silvio Berlusconi."
Italie. Revue de presse.
L'inquiétude face à la situation sanitaire et sa rapide dégradation à travers toute la Péninsule fait la Une de la presse italienne. "Les hopitaux de Naples et de Palerme dans le chaos" (Corriere della Sera), "Plus de 219 000 nouveaux cas enregistrés, les hôpitaux sous forte tension" (La Repubblica), "La barre des 200 000 nouveaux cas a été dépassée ; les travailleurs de plus de 50 ans doivent se faire vacciner d'ici le 31 janvier pour avoir leur pass ; Figliulo déclare pouvoir vacciner 36 millions de personnes en 2 mois" (La Stampa), « Obligation de vaccination, l’amende de 100 euros prévue en cas de non-respect ne sera presque jamais appliquée. Nouveau pic de contaminations : 219 000 cas » (Il Messaggero), « Obligation pour les plus de 50 ans, 1 million de travailleurs doivent se faire vacciner » (Sole 24 Ore).
Les journaux soulignent notamment les réactions de mécontentement suite aux nouvelles mesures adoptées par le gouvernement pour les écoles, jugées insuffisantes. "Ecole, les chefs d'établissement protestent et demandent à ce que 'la rentrée se fasse à distance au moins pour les deux premières semaines'" (Corriere della Sera), "Les chefs d'établissement alertent : 'le risque est trop fort, la rentrée scolaire doit avoir lieu à distance uniquement'", « École, des emplois du temps réduits à cause du Covid ; 80 000 manquent à l’appel, partout en Italie des établissements sont contraints d’annuler les cours » (Il Messaggero).
Les JT couvrent essentiellement les 219 000 nouveaux cas de Covid relevés en Italie, les hôpitaux sous pression et l'obligation vaccinale concernant les plus de 50 ans, les fortes tensions au sein du gouvernement suite aux dernières mesures sanitaires adoptées mercredi en Conseil des ministres et le débat sur l'énergie nucléaire, ainsi que les manifestations au Kazakhstan en réaction au cout de l'énergie et leur violente répression par le gouvernement.
Sur Twitter, le hashtag #100Euro, en référence au montant de l'amende prévue pour les personnes âgées de plus de 50 ans qui ne respecteront pas l'obligation vaccinale qui entrera en vigueur le 10 janvier en Italie.
COULISSES, Corriere della Sera, de Roberto Gressi, “Di Maio, Franceschini ou Giorgetti, trois nom pour la Présidence du Conseil si Draghi devait être élu chef de l’Etat” : “Ce qui est clair, à deux semaines du début des élections présidentielles, c’est que l’hypothèse Mario Draghi est désormais bien solide. On a assisté lors du dernier Conseil des ministres à un niveau inédit de désaccord au sein du gouvernement d’unité nationale. Pour le PD cela montre qu’il n’est plus impossible que Draghi quitte la Présidence du Conseil. Italia Viva rétorque qu’au contraire, sans Draghi à la tête de l’exécutif les divisions seraient encore plus fortes. Mais tous, Renzi compris, commencent à envisager la formation d’un nouveau gouvernement. Et là encore, tous les avis divergent. Le centre-droit est contraint de miser sur un unique cheval de bataille : Silvio Berlusconi, indéboulonnable, qui reste convaincu d’avoir ses chances. Italia Viva est convaincu que la Ligue sortirait du gouvernement à la minute où Draghi n’en serait plus à la tête. Les renziens préféreraient que Draghi reste au Palais Chigi, mais s’il partait, leur choix se porterait sur le démocrate Dario Franceschini, ‘le seul à ne pas vouloir leur mort’. Si le Mouvement 5 Etoiles est très divisé, il bénéficie du plus grand nombre des grands électeurs et ils souhaitent eux aussi la continuité du gouvernement. Ils ne manquent toutefois pas d’ambition si un nouveau gouvernement devait être formé. Et le Parti démocrate pourrait bien soutenir la promotion de Luigi Di Maio à la Présidence du Conseil. Il y a également la conviction qu’il y aurait le consensus nécessaire pour éviter les élections anticipées, même si Salvini et Renzi décidaient de se tenir à l’écart. La plus grande inconnue est celle de la Ligue qui avait annoncé dès le début son intention de quitter le gouvernement en cas de départ de Mario Draghi. Mais, s’ils continuent à insister pour qu’un candidat de centre-droit prenne la direction de l’Etat, ils ne sont plus si radicaux. Ils regardent avec intérêt le rapprochement avec le M5S qui s’est confirmé lors du dernier Conseil des ministres. Bien sûr, dans ce cas, Berlusconi ne pourrait resté le candidat soutenu. Mais si Draghi devait être élu Président de la République, Giancarlo Giorgetti est parmi les noms qui circulent pour le nouveau Premier ministre. Une option qui ne plait toutefois pas à Salvini, qui serait tenté de rester au sein de la majorité pour gérer le PNRR, mais pas sous Giorgetti.”
ARTICLE, La Repubblica, “Taxe numérique, Paris veut un accord pour le mois de juin” : “La Présidence française de l’UE a notamment pour objectif de trouver un accord sur la taxe numérique européenne (un impôt sur les services numériques) d’ici juin 2022. Après l’accord trouvé cet automne au niveau de l’OCDE, il faut maintenant définir les règles qui permettront d’aller au-delà des législations nationales actuelles (la France a déjà introduit une taxe numérique depuis 2019). Des temps plus longs sont en revanche envisagés pour la réforme du Pacte de stabilité. Une entente pourrait être trouvée cet été ou à l’automne. Toutefois, un éventuel report à 2023 ne serait pas non plus un drame : ‘’mieux vaut ne pas se précipiter sur une discussion aussi délicate” d’après le gouvernement français qui souligne que ‘’l’on ne sait pas encore quelle sera la situation d’après-crise’’, notamment avec l’incertitude causée par l’inflation.”
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Faites rouler notre bus avec une donation !"
Pays-Bas. La Haye (Den Haag).
"Faites rouler notre bus avec une donation ! Votez le 16 mars Hart voor Den Haag [un cœur pour La Haye] Groep de Mos [Groupe de Mos]."
01:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/01/2022
L'AfD donnée à 11 %.
Allemagne.
SPD : sociaux-démocrates
CDU / CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
die Linke ; post-communistes
Sonstige : autres
18:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini souhaite une bonne Épiphanie.
Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini souhaite une bonne Épiphanie :
13:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/01/2022
"Quand l'électricité devient un luxe."
Allemagne.
"Quand l'électricité devient un luxe. Énergie : sécurité plutôt qu'expérience. Groupe des élus de l'AfD au Parlement de Thuringe."
14:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les deux grandes voies vers le Quirinal."
Italie. Revue de presse.
Les nouvelles mesures sanitaires envisagées sur lesquelles doit se prononcer aujourd’hui le Conseil des ministres font la Une de la presse italienne. La possible obligation vaccinale pour toute ou une partie de la population reste parmi les questions les plus commentées, de même que l’idée d’un pass sanitaire renforcé pour les personnes de plus de 60 ans. « Super Pass pour les plus de 60 ans » (Corriere della Sera, La Stampa), « Travail, l’obligation vaccinale pour de nouvelles catégories professionnelles, le plan sera présenté aujourd’hui en Conseil des ministres » (Corriere della Sera), « Covid, les oppositions se succèdent contre le pass sanitaire renforcé au travail », « Une possible introduction d’obligation vaccinale pour les plus de 60 ans afin de freiner le variant Omicron » (La Repubblica), « Pass sanitaire renforcé, tour de vis pour les plus de 60 ans » (Il Messaggero).
L’intense débat politique à l’approche du premier scrutin de l’élection présidentielle prévu le 24 janvier, notamment l’ambiguïté de la position du Mouvement 5 Etoiles, est également cité par les principaux quotidiens. « Tensions parmi les 5 Étoiles, l’appel de Conte: ‘mettons fin aux divisions’ » (Corriere della Sera), « Enrico Letta, déstabilisé par les 5 Étoiles, cherche une coalition plus large » (La Repubblica).
PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Ziniti « Record de contaminations, près de 170 000 nouveaux cas ; trois régions risquent le passage en zone orange. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, de Francesco Bei, « Les deux grandes voies vers le Quirinal » : « Comme souvent au cours de ces deux dernières années, c’est l’urgence sanitaire qui dicte l’agenda politique et non les partis ou le Président du Conseil. Le virus prend en ce moment une dimension politique particulièrement forte. Les décisions que Mario Draghi prendra aujourd’hui en Conseil des ministres seront déterminantes pour la situation sanitaire lors du début de l’élection présidentielle. Or la situation actuelle est marquée par un double conflit : d’abord autour du pass vaccinal, auquel s’oppose surtout l’axe populiste du gouvernement. Et cette fois, Giancarlo Giorgetti n’incarne plus une Ligue pragmatique et ouverte au compromis pour soutenir Draghi. Le deuxième conflit est celui entre le gouvernement et les régions. Draghi devra donc forcément décevoir les attentes de certains sauf que cette fois ils auront une arme contre lui lors du vote secret pour le Quirinal. Le choix que Draghi fera aujourd’hui sera décisif : s’il fait preuve de fermeté, la diffusion du virus pourrait ralentir mais il provoquera un mécontentement qui lui fera perdre des voix pour le Quirinal. S’il est plus souple et qu’il laisse la courbe des contaminations retomber plus lentement, la crise sanitaire sera encore trop importante à la fin du mois pour qu’il puisse abandonner ses fonctions à la tête du gouvernement.»
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/01/2022
En 2022, 4 élections pour des parlements d'États allemands.
Allemagne. En 2022, des élections pour les parlements des États de Sarre (27 mars), Schleswig-Holstein (8 mai), Rhénanie du Nord-Westphalie (15 mai) et Basse-Saxe (9 octobre) auront lieu. L’AfD est donnée dans ces quatre États de l'Ouest à entre 7 et 9 %.
19:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Législatives hongroises : Donald Trump apporte son soutien à Viktor Orbán.
Hongrie et États-Unis. Législatives hongroises : Donald Trump apporte son soutien à Viktor Orbán :
https://visegradpost.com/fr/2022/01/04/legislatives-hongr...
16:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Vers une obligation vaccinale pour les travailleurs. Le médicament pour éviter les hospitalisations arrive en Italie."
Italie. Revue de presse.
Le débat politique autour des différentes mesures sanitaires qui seront discutées demain en Conseil des ministres, notamment le protocole sanitaire en vue de la rentrée scolaire fait la une de la presse italienne. « Tensions autour du retour en classe ; certaines régions demandent un report, le gouvernement examine les règles pour l’éviter » (Corriere della Sera), « Le gouvernement exclu un report de la rentrée scolaire. Mais le variant Omicron risque des vider les classes » (La Repubblica), « Le gouvernement ne cède pas sur l’école et le télétravail : pas de changement sur la date de rentrée ni sur la présence dans les bureaux » (La Stampa), « École, les nouvelles règles en matière d’enseignement à distance » (Il Messaggero).
Concernant les conditions de la reprise du travail, la question de l’obligation vaccinale est particulièrement débattue. « Vers une obligation vaccinale pour les travailleurs. Le médicament pour éviter les hospitalisations arrive en Italie » (Corriere della Sera), « Travail, le défi du pass sanitaire renforcé. Pour le syndicat CGIL ‘cela ne suffit pas, il faut introduire l’obligation vaccinale’ » (La Repubblica), « Chassons les No Vax des entreprises » (La Stampa), « Travail, vers le pass sanitaire renforcé, des négociations sur les sanctions et les remplacements » (Il Sole 24 Ore).
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Maurizio Landini, secrétaire du syndicat de travailleurs CGIL, « Cela ne suffit pas, le gouvernement doit rendre le vaccin obligatoire pour tous. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : le FPÖ donné à 21 %.
Autriche. Un sondage Market réalisé à la toute fin de l’année 2021 donne :
SPÖ (sociaux-démocrates) : 26 %
ÖVP (sociaux-chrétiens / conservateurs) : 24 %
FPÖ (patriotes) : 21 %
Grüne (écologistes) : 12 %
NEOS (libéraux) : 11 %
MFG (critique à l’égard du vaccin et des mesures anti-corona) : 4 %
02:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/01/2022
Katalin Novák remet ses attributions ministérielles à Róbert Zsigó.
Hongrie. Katalin Novák (Fidesz) remet ses attributions ministérielles à Róbert Zsigó, afin de disposer du temps libre nécessaire à se préparer à devenir présidente de la République.
20:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini propose un referendum."
Italie. Revue de presse.
La situation sanitaire, notamment la révision de la quarantaine et des conditions d’obtention du Pass sanitaire face au nombre croissant de cas positifs fait la une des médias. Parmi les nouvelles mesures prévues par le gouvernement, la presse souligne plus particulièrement le débat autour des écoles ainsi que l’entrée en vigueur du pass sanitaire renforcé (pass vaccinal) en février sur le lieu de travail. « Obtention immédiate du pass sanitaire pour les personnes guéries » (Corriere della Sera), « Covid, entre absences et hospitalisations [du personnel sanitaire], les hôpitaux en alerte », « École, la Ligue et le M5S s’opposent à l’enseignement à distance pour les élèves non-vaccinés, qu’ils jugent discriminant » (La Repubblica), « Lancement de l’obligation vaccinale pour travailler » (La Stampa), « École, la rentrée risque d’être repoussée » (Il Messaggero).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de G. Fregonara, «Débat autour de l’enseignement à distance pour les élèves non-vaccinés, la Ligue et le Mouvement 5 Etoiles s’y opposent » : « Le ministre de l’Education Patrizio Bianchi a annoncé que les mesures sanitaires applicables à l’école seraient prises sous couvert d’un accord de l’ensemble du gouvernement. Les régions demandent un allègement du protocole et de la quarantaine pour les élèves. Après le second cas positif détecté dans une même classe (et non plus dès le premier), seuls les élèves non-vaccinés passeraient en enseignement à distance, alors que les autres continueraient en présentiel, sous surveillance et avec des masques FFP2. Les experts ne se sont pas encore prononcés mais parmi les politiques la Ligue et le M5S dénoncent une mesure discriminante. Fratelli d’Italia les rejoint sur cette position parlant de ‘’folie’’, alors que le président de la Région Campanie souhaite un passage à distance pour tous. L’un des secrétaires d’Etat à l’Education, membre du M5S, met en avant les valeurs d’inclusion de l’école mises à mal par une telle proposition et les difficultés pratiques liées à sa mise en œuvre. Des interrogations exprimées également par les syndicats d’enseignants. Pourtant, l’intention des régions est bien de garantir autant que possible l’école en présentiel, sauf qu’à ce jour, seuls 8% des enfants italiens sont vaccinés. Le comité technique et scientifique déclare ne vouloir renvoyer les élèves chez eux qu’en dernier recours. Ce mercredi 5 janvier, les mesures en vue de la rentrée seront à l’ordre du jour en Conseil des ministres, mais on sait déjà que le président du Conseil souhaite davantage de tests et de vaccination. »
Coulisses, La Stampa, A. Cuzzocrea « Parti démocrate, interdiction de perdre » : Il y a une chose qu'Enrico Letta ne peut pas se permettre, dans l'enjeu du Quirinal, c’est la défaite. En ce moment, sa priorité est de maintenir le PD uni. Un faux pas sur l'élection du Président de la République rendrait vain ce qui a été construit jusqu’à présent : la possibilité – qui reste étroite mais qui jusqu'à quelques mois était considérée impossible – de mobiliser un camp qui puisse vaincre la droite aux prochaines élections politiques. D'abord il faut déjouer la candidature de Silvio Berlusconi qui pourrait entraver toute tentative de trouver un accord et qui renforce la position du leader de Forza Italia : même s’il devait renoncer à être élu il pourrait devenir le 'king-maker' du prochain président. Letta est aussi très impressionné par la renommée de Mario Draghi sur la scène internationale, surtout parmi les progressistes. Il considère donc que le rôle du président du Conseil doit être préservé au Quirinal ou au Palais Chigi. Il ne peut être soumis aux intérêts des différentes parties. Letta a donc exposé deux scénarios aux ministres démocrates : ''Soit un personnage semblable à Mattarella pour lui succéder au Quirinal, une figure qui puisse assurer une stabilité et la continuité de l'action du gouvernement dans un moment si délicat ; soit le passage de Draghi au Quirinal et un double accord entre les partis : sur le Président de la République et sur le gouvernement qui aurait l'objectif de continuer la législature.'' Même si le scénario B semble prendre pied, les doutes demeurent comme le souligne un ministre démocrate : '' le gouvernement qui pourrait naître autour d'une figure neutre, que ce soit Marta Cartabia ou quelqu'un d'autre, ne pourra pas résister aux pressions des partis politiques. Il n'irait pas au-delà du mois d'octobre''. La gauche du PD, le ministre du Travail Orlando et le vice-président Provenzano, penchent plutôt pour le scénario A et pour que Giuliano Amato soit élu au Quirinal. Les chiffres nous disent que la gauche et la droite devront dialoguer, car aucune force politique n'aura la majorité et Mario Draghi pourrait représenter pour tous, la seule façon d’éviter une défaite. »
Coulisses, Corriere dalle Sera, R. Gressi, « La stratégie de Letta pour soutenir Draghi au Quirinal. Mais sans élections anticipées » : 'Les déclarations de l'ancien président du Conseil Massimo D'Alema sur le fait que 'le Pd est enfin guéri de la maladie du 'Renzisme' ont irrité le secrétaire Enrico Letta, engagé dans le match complexe de la Présidentielle. Surtout pour l'étrange alliance que les deux personnages lui reproposent. D'un côté D'Alema qui considère le gouvernement de Mario Draghi une parenthèse de la démocratie, soumis à la grande finance internationale, de l'autre Renzi qui voudrait que Draghi reste Président du Conseil pour l'éloigner de la course pour la Présidence de la République. La voie choisie par Letta est difficile, pleine de dangers, parfois internes à son parti, mais dont il est bien conscient. Le premier point est qu'il est impensable d’élire le nouveau chef de l’État sans une très large convergence entre les partis, au moins autant que la majorité sur laquelle repose actuellement le gouvernement. A moins de vouloir conclure la législature, une hypothèse dangereuse vue l’actuelle situation sanitaire et économique. Un nouveau Président élu par un coup de force laisserait Draghi sans garanties et le déstabiliserait, ce qui irait à l’encontre des intérêts du pays. Letta considère le passage de Draghi au Quirinal comme une possibilité et une opportunité. Mais il y a aussi des alternatives, pourvu que l'on ne renonce pas à l'unité nationale et à la poursuite de l'action du gouvernement. Le prochain rendez-vous important aura lieu le 13 janvier, avec le groupe de direction et les groupes parlementaires. Letta surveille également les mouvements de la Ligue, qui cache une rivalité entre Salvini et Giorgetti.»
PREMIER PLAN, La Stampa, de Paolo Baroni, « L’option nucléaire » : « La Commission européenne a brisé le tabou du nucléaire en proposant son classement parmi les ressources dites ‘vertes’. Cette position ne fait pourtant pas l’unanimité en Europe et ravive également le débat en Italie. Le nucléaire de quatrième génération, propre et sûr, pourrait à terme devenir un atout, associé à un recours pondéré au méthane, afin que l’Europe affronte sans trop de difficultés la fin de l’ère des combustibles fossiles. Il pourrait également aider à résoudre certains problèmes de notre pays, comme le fameux déséquilibre du mix énergétique italien. Cependant, le ministre de la transition écologique, Roberto Cingolani avait été vivement critiqué, notamment par le M5S, lorsqu’il avait évoqué la possibilité de revenir sur le referendum de 2011 qui avait mis fin au nucléaire italien. Les tensions sont fortes parmi les politiques. Matteo Salvini et la Ligue plaident aussi pour le nucléaire et il présentera à Mario Draghi un plan pour une plus grande souveraineté énergétique basé entre sur cette ressource. En Europe, l’Allemagne, l’Autriche et l’Espagne s’opposent fermement à la proposition de la Commission et se déclarent prêtes à recourir à une action judiciaire. Mais en Allemagne aussi, les libéraux et les Verts ainsi que le SPD se divisent sur la question. Des avis contraires dont Bruxelles devra tenir compte, mais si d’ici le 12 janvier la majorité des pays étaient favorables à la validation du nucléaire, le plan énergétique proposé entrerait en vigueur l’année prochaine. »
COMMENTAIRE, La Stampa, Marcello Sorgi, « Salvini et le vote l’augmentation des factures » : « La hausse des prix de l’énergie et un potentiel retour au nucléaire divise l’Europe, et bientôt aussi l’Italie, puisque Salvini propose un referendum. La proposition de la Commission européenne concernant le nucléaire dernière génération et le gaz naturel est aussi une façon de s’affranchir de la Russie et de réagir aux pressions internationales autour de l’Ukraine. La question oppose particulièrement la France à l’Allemagne et aux écologistes de toute l’Europe. Outre le risque d’accident, le traitement des déchets pose des problèmes politiques et pourrait provoquer des conflits sur le choix des zones de stockage. En Italie, un referendum avait amené à la fermeture des centrales sur le territoire national. Mais ce ne serait pas la première fois que l’on irait à l’encontre du résultat d’une consultation populaire. Et puis le nucléaire ne pourrait pas être une solution immédiate au coût croissant de l’énergie. Salvini propose donc un référendum portant davantage sur la hausse des factures que sur le nucléaire. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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L’UKIP désire que le Royaume-Uni se retire de la convention de 1951 de l’ONU sur les réfugiés.
Royaume-Uni. L’UKIP désire que le pays se retire de la convention de 1951 de l’ONU sur les réfugiés.
13:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/01/2022
Les migrants fêtent le Nouvel An à Düsseldorf et à Berlin.
Allemagne. Les migrants fêtent le Nouvel An à Düsseldorf et à Berlin.
14:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/01/2022
Bonne année 2022. Que nos pays redeviennent ce qu'ils ont été.
Bonne année 2022. Que nos pays redeviennent ce qu'ils ont été.
02:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/12/2021
"Les alliés du centre droit veulent des garanties de la part de Berlusconi."
Italie. Revue de presse.
Les nouvelles mesures adoptées hier en Conseil des ministres prévoyant le pass sanitaire renforcé obligatoire pour la plupart des lieux publics à compter du 10 janvier (transports, hôtels, terrasses de restaurants, foires et congrès, piscines et salles de gym), font la Une de la presse italienne. Parmi les autres décisions, on relève en particulier la fin de la quarantaine pour les personnes à jour de la 3ème dose ou guéries du Covid. Dans les rangs de la Ligue et du M5S, la colère monte face à l’hypothèse d’un pass sanitaire renforcé aussi pour l’accès à tous les lieux de travail, pourtant demandé par les régions. « Pass sanitaire, encore d’autres interdictions pour les antivax » - Après un conseil des ministres sous haute tension, un compromis a été trouvé (Corriere della Sera), « L’étau se resserre sur les antivax » - Le pass sanitaire renforcé a été étendu aux trains, aux bus, aux hôtels, aux foires et pistes de ski. Draghi accepte la demande des régions d’éliminer la quarantaine pour les personnes vaccinées (La Repubblica), « Les transports publics sont désormais interdits aux antivax » - Les restrictions ont été adoptées hier. La Ligue et le M5S s’opposent à l’introduction du pass sanitaire renforcé pour les travailleurs. Le gouvernement serait prêt à aller vers une obligation vaccinale (La Stampa), « Le super pass sanitaire est désormais nécessaire pour les bus et les trains » - Ainsi que pour les fêtes, les foires, les hôtels, les pistes de ski, les terrasses de restaurants et les salles de sport à partir du 10 janvier. La jauge pour les stades passe à 50% des places disponibles. Aucune quarantaine ne sera prévue pour ceux qui ont reçu la 3e dose (Il Messaggero). Enfin, l’adoption de la loi de finances à la Chambre est également citée « La Chambre vote la motion de confiance pour un budget à hauteur de 36,5 milliards » (Sole 24 Ore).
PREMIER PLAN, La Repubblica, « Super Pass dans les transports et nouvelles règles pour la quarantaine : on confine les No Vax. »
COULISSES, La Repubblica, « Et Draghi promet : "A partir de janvier, on ne pourra se rendre au travail que si l’on est vacciné" : « "Nous reportons la mesure. Mais nous l'approuverons lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres“. À neuf heures du soir, Mario Draghi, prenant acte du clivage au sein de la majorité, décide de mettre de côté, mais seulement pour l'instant, la question du Super Passe pour l’accès aux lieux de travail. Mais il a aussi indiqué une nouvelle date certaine pour la discussion sur cette nouvelle mesure (le 5 janvier), fortement soutenue par Renato Brunetta, le patron de l'administration. Hier matin, de manière surprenante, il avait trouvé le soutien explicite de la Conférence des Régions, dirigée par le membre de la Ligue Massimiliano Fedriga. Cependant, le chef de délégation de la Ligue au gouvernement, Giancarlo Giorgetti, a opposé son veto lors de la réunion qui a précédé le conseil des ministres, l’expliquant non pas par des considérations idéologiques mais " pragmatiques ". D'accord pour un super pass pour ceux qui travaillent, mais préparez d'abord une liste de groupes vulnérables à exempter et un fonds pour indemniser ceux qui subissent de graves conséquences de la vaccination. Et, du côté opposé de la majorité, le M5S a exprimé ses doutes. Le ministre Stefano Patuanelli a souligné que jusqu'à présent, il a toujours raisonné par catégories : forces de l'ordre, enseignants, personnel de santé, travailleurs en contact avec les personnes. "Quelle serait la justification d'une distinction entre les travailleurs et les chômeurs ?", tel était le sens de sa réflexion. Forza Italia a de nouveau demandé la vaccination obligatoire. M. Brunetta, en fin de journée, a dissimulé sa déception : "L'Italie, dans la lutte contre le Covid, a pris un avantage sur les autres pays que nous risquons de perdre avec des mesures partielles. Oui, il y a eu des oppositions et je comprends parfaitement - dit le ministre - la position de Draghi. Lors de la prochaine réunion, cette mesure inévitable verra le jour. Le Premier ministre a dû prendre une décision difficile sur la suppression de la quarantaine pour les personnes vaccinées, qui avait divisé le comité scientifique et technique. Certains experts avaient fait remarquer que cette mesure pouvait représenter un risque, étant donné les chiffres encore incertains : Omicron se développe rapidement, avec une incidence à 28%. Cela signifierait potentiellement le danger de "libérer" des personnes capables de transmettre la variante Delta, dont les conséquences sont plus graves que celles qu’Omicron. Cependant, les gouverneurs ont mis en avant l’impact des cas contact en isolement : rien qu'en Toscane, 400 chauffeurs de bus sont en congé forcé. Pour Fedriga, "début janvier, 10 % du pays pourrait s'arrêter". »
COULISSES, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Giorgetti s’allie avec les 5 Etoiles contre les partisans de la ligne de la rigueur » : « Le ministre léguiste du développement économique, G. Giorgetti, s’oppose à la mesure la plus extrême pour contenir la diffusion du virus et qui est chère aux ministres Speranza (Santé), Brunetta (Admnistration) et que Draghi soutient avec grande conviction. La mesure n’est pas passée grâce à l’entente avec le M5S de G. Conte. Certains y voient un jeu en lien avec les élections à venir au Quirinal. Le drame de la pandémie semble ne pas être à l’abri des stratégies et des alliances qui naissent et qui disparaissent en vue du match crucial sur l’élection du Président de la République. Déjà pendant la réunion de majorité, il était clair que la ligne dure n’allait pas s’imposer. Brunetta n’hésite pas à critiquer la Ligue et le M5S ‘’vous avez bloqué le pass sanitaire renforcé pour les fonctionnaires et maintenant vous le voulez uniquement pour la fonction publique ? Ce sera pour tous les travailleurs ou pour personne’’. Mais la Ligue érige son mur. Matteo Salvini s’y oppose et Giorgetti prononce en réunion de majorité un « non » qui met fin à toute négociation. Il lâchera du lest en proposant de réduire la jauge dans les stades. Le M5S, par le biais de son chef de délégation S. Patuanelli, explique sa position : ‘’quel est le paramètre de distinction entre travailleurs et chômeurs ? Il faut garder un principe de rationalité’’. A la fin, Draghi est d’accord sur la nécessité de ‘’prendre encore quelques jours’’ car la décision n’est pas encore mûre et ‘’un approfondissement de la question est nécessaire’’. Les ministres ont fait tout leur possible pour rester mesurés, estimant qu’‘’au final cela c’est bien passé’’. Les partisans de la ligne dure pourront se consoler en soulignant que ‘’c’est le confinement des antivax qui est passé’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, G.A. Falci et C. Zapperi « Les alliés du centre droit veulent des garanties de la part de Berlusconi. Un plan B est également prévu » : « Silvio Berlusconi le répète aux personnes qu’il a eu récemment au téléphone ‘’je suis candidat pour la course au Quirinal. Je suis persuadé que la coalition de centre droit me soutiendra de manière unie’’. Il a reçu pour ce faire les assurances de la part des deux autres leaders de coalition. Toutefois, Salvini et Meloni, tout en soutenant le plan A, sont aussi au travail pour ne pas être pris de court si celui-ci ne fonctionnait pas. Berlusconi lui-même le dit : ‘’avec mon histoire personnelle, je ne peux pas me permettre de me brûler les ailes, comme cela s’est passé pour tant d’autres candidats’’. Le centre droit veut faire peser sa supériorité numérique sur le centre gauche. Il sait que cette fois-ci, il a l’avantage et veut à tout prix profiter de cette condition. L’idée serait alors de repérer un profil pouvant obtenir un soutien transversal des partis de centre droit. Mais la liste perd des noms : cela ne peut pas être Cartabia, en raison de la réforme de la justice qui déplait à la Ligue, ni P. Severino en raison de la loi qui prend son nom et qui a fortement pénalisé Berlusconi, ni G. Amato : plusieurs lui reprochent ses propos sur les comptes bancaires. Chacun poursuit ses consultations : Berlusconi lance des signaux de paix au M5S, Salvini dialogue avec Renzi et Meloni garde de bonnes relations avec Enrico Letta. Toute solution doit rester ouverte. »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Enrico Letta, secrétaire général du parti démocrate : "Sur les vaccins, il est l'heure de passer à l'obligation. Si l’on ne s’entend pas sur le vote au Quirinal, le gouvernement tombera.
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Mariolina Castellone, chef de groupe M5S au Sénat « Le M5S a une identité transversale » : « ‘’Les prochains tours de scrutin pour élire le Chef de l’Etat seront les plus difficiles depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, en raison d’une quatrième vague et de la nécessité d’adopter des mesures pour soutenir les travailleurs et les catégories les plus frappées. Dans cette situation, ce qui nous intéresse est d’avoir un Président de la République pouvant représenter un profil institutionnel très élevé, pouvant unir les partis politiques mais aussi le pays. Nous avons accepté de faire partie de ce gouvernement d’unité nationale : il faut que le prochain président de la République incarne aussi cette unité. Le M5S et le PD veulent la même chose : un profil de prestige pouvant représenter tous les Italiens. Le M5S a une identité transversale. Nous ferons en sorte que cette particularité soit une valeur ajoutée et pas un point faible’’ »
(Traduction : ambassade de France)
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Thierry Baudet discriminé par le gouvernement.
Pays-Bas. Le ministre libéral de gauche (D66) Van Engelshoven a prévenu en secret les présidents des différents groupes parlementaires, à l’exception de celui du Forum voor Democratie Thierry Baudet, que le gouvernement désire acheter un tableau de Rembrandt, pour 175 millions d’euros, à la famille Rothschild : « Nous devions être certains que l’achat reste secret. »
En réaction, le Forum voor Democratie a posé des questions parlementaires.
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29/12/2021
Le Forum voor Democratie prendre part aux municipales dans 50 communes.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie prendra part aux municipales de 2022 dans 50 communes.
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Le Premier ministre Viktor Orbán et ses cinq petits-enfants.
Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orbán et ses cinq petits-enfants.
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Les gardes-frontières polonais n'ont enregistré aucune tentative d'entrée illégale au cours des dernières 24 heures.
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"Élections au Quirinal : Berlusconi téléphone à Draghi. Mais Salvini traite avec Renzi et Conte."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre encore largement sur le débat autour de la révision des règles et de la durée de la quarantaine pour les vaccinés, face à la progression des nouveaux cas (78 813 en 24 heures) et des décès (202). Le conseil des ministres devrait adopter d’ici demain de nouvelles mesures après l’avis du conseil des experts (CTS) : « Record des contaminations, l’étau se resserre sur les antivax » - Face à la hausse des cas, le gouvernement pourrait envisager une obligation vaccinale et un confinement pour les non vaccinés (Corriere della Sera), « Omicron se propage mais fait moins peur » - Presque 80 000 nouveaux cas, les médecins généralistes constatent des symptômes plus légers grâce aux vaccins. Le CTS proposera aujourd’hui ses solutions (La Repubblica), « Omicron, voici la 4e vague » - Les hôpitaux vont vers la paralysie : 20 000 infirmiers et 5 000 médecins mis en quarantaine. Draghi pourrait décider d’une quarantaine rapide afin d’éviter la paralysie du pays (La Stampa), « 78 000 nouveaux cas en Italie, le « super pass sanitaire » sera demandé pour pouvoir travailler » (Sole 24 Ore), « Le « Super pass sanitaire » nécessaire pour travailler » - C’est ce que le ministre de l’Administration R. Brunetta proposera en Conseil des ministres. Le CTS favorable à une quarantaine de 5 jours » (Il Messaggero). Les discussions entre les partis autour de l’élection du Président de la République prévue en janvier sont également citées en Une et dans les pages intérieures.
Les JT couvrent essentiellement la situation pandémique en Italie, avec un taux de contagion à 7,6%, le débat autour de la révision des règles et de la durée de la quarantaine pour les vaccinés, le bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’OMS et le début du vote de confiance sur la loi de Finances à la Chambre.
Sur Twitter, le hashtag #draghi est largement en tête, alimenté par des critiques d’antivax à l’égard du gouvernement face à la hausse des cas malgré un pourcentage élevé de personnes vaccinées.
PREMIER PLAN, La Repubblica, « Sur la quarantaine, le comité scientifique résiste à la pression politique : "Réduisez-la, mais ne la supprimez pas". » : « En quelques jours au ministère de la Santé, sous la pression des présidents de région, l’idée de réduire le délai de quarantaine pour les personnes vaccinées avec trois doses est passée d'une hypothèse lointaine à une idée concrète. Il y a quelques jours, les experts gouvernementaux avaient dit non à la réduction de la quarantaine, mais maintenant qu'Omicron se propage rapidement, le contexte a changé. Hier, les Régions ont présenté un document au ministère de la Santé dans lequel elles demandent la suppression totale de la quarantaine pour les personnes ayant reçu trois vaccins et ayant eu des contacts à risque, mais aussi, entre autres, l'arrêt des tests pour mettre fin à l'isolement. "Ces propositions sont inadmissibles", commente l'un des membres du comité. En général, les techniciens sont très sceptiques à l'idée de suivre l'avis des autorités locales. Il manque beaucoup de données pour prendre une décision aussi radicale. Par exemple, on ne sait pas ce qu'il adviendra des admissions dues à Omicron. Et puis, il est difficile pour les techniciens de prendre une décision qui, à l'heure où l'épidémie est en forte hausse, ferait de toute façon circuler beaucoup de cas positifs. Si le ministère de la Santé a déjà préparé la circulaire de cinq jours, la décision finale reviendra à Mario Draghi. Au sein de la Ligue, il ne manque pas de membres qualifiés, comme Massimiliano Fedriga, qui se prononcent en faveur d'une solution à l'américaine, l'abolition de la quarantaine pour les personnes vaccinées avec le booster. Le ministre membre de Forza italia Renato Brunetta a l'intention de faire passer en conseil des ministres le Super Pass dans tous les lieux de travail. Matteo Renzi pousse pour un « vaccin obligatoire pour accéder aux lieux de travail, un pass uniquement pour les guéris et les vaccinés, mais plus de quarantaine pour les vaccinés ».
ENTRETIEN, Avvenire, de Pier Paolo Sileri, secrétaire d’Etat à la Santé « Les personnes ayant déjà leur troisième dose peuvent ne pas s’isoler » : « ‘’L’avancée du variant Omicron était prévisible. Dans les prochains jours, nous verrons l’impact qu’elle aura sur le système sanitaire. La course au test de dépistage est souvent dictée par la hâte : il est inutile de se précipiter en pharmacie juste après avoir découvert que l’on est cas contact. L’incubation du virus dure quelques jours. Quant à la révision de la quarantaine, la décision du gouvernement sera prise sur la base de ce qu’indiquera le comité d’experts CTS et ce que diront les données scientifiques. Celles-ci nous indiquent déjà que celui qui est vacciné avec une troisième dose a moins de risques de développer une forme de maladie grave ou de contracter le virus. Il y a donc une certaine cohérence à envisager une durée différente, comme l’ont annoncé les Etats-Unis. Pour les écoles, le gouvernement est déterminé à faire en sorte que les leçons soient maintenues en présentiel, après les fêtes. Une réduction de la durée de la quarantaine aidera sans doute à y parvenir. Concernant Omicron, nous ne savons pas si la baisse des hospitalisations face à la hausse du taux de contagion s’explique par un caractère moins virulent du virus ou par le fait qu’une bonne partie de la population soit vaccinée. Le message que je lance est le suivant : Omicron peut être maîtrisé en continuant à accélérer sur les premières et les troisièmes doses.’’ »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Massimilano Fedriga, président de la conférence des régions et du Frioul-Vénétie-Julienne, "Supprimons la quarantaine pour ceux qui ont reçu leur troisième dose" : « Il est désormais illusoire de penser que nous pouvons retracer chaque contact. La course au test des personnes est inutile, sauf pour les cas symptomatiques. Et il est temps d'affecter davantage de personnel de santé aux vaccins, afin de ne pas disperser les forces. En bref, il serait absurde de gérer l'urgence comme nous l'avons fait il y a un an. Lorsque les vaccins venaient d'arriver et qu'il y avait une variante différente. Il semble que la variante Omicron réduise clairement le risque de maladie grave pour les personnes vaccinées. C'est pourquoi je pense qu'il est juste de réduire la période d'isolement pour les contacts étroits des positifs. Aux États-Unis, pour ceux qui ont également reçu le rappel, elle a même été supprimée. Sur les élections, je souhaite que le président de la République soit élu au premier tour. Ce serait un bon message pour le pays. Aujourd'hui, nous disposons des bons outils pour assurer la sécurité des lieux à risque comme les hôpitaux. Il pourrait également y avoir un vote à distance, bien qu'il s'agisse d'une méthode qui n'a jamais été discutée en Italie. Tout ce que je peux dire, c'est que Draghi est une personnalité à ne pas gâcher. L'autorité qu'il donne au pays est une question d'intérêt national. Je ne peux qu'affirmer l'excellente relation que le Premier ministre entretient avec les régions et épouser la nécessité pour le centre-droit d'élargir autant que possible le consensus sur un candidat. Ne transformons pas un moment important pour le pays en un gâchis, provoquant de l'instabilité entre les partis".
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Luca Zaia, Président de la Région Vénétie « Les nouveaux cas augmentent mais il faut réécrire les règles afin d’éviter que la moitié de l’Italie ne soit placée sous quarantaine’’ » : « ‘’Avec le variant Omicron, les nouveaux cas sont destinés à augmenter davantage. Toutefois, quand on regarde le nombre d’hospitalisations, les chiffres sont trois fois inférieurs par rapport à ceux d’il y a un an. La situation a changé radicalement. Je voudrais aussi souligner un autre aspect : entre les personnes hospitalisées, celles qui ont été contaminées et les cas contact à haut risque, nous risquons d’avoir la moitié du pays en quarantaine. Il s’agit de milliers de personnes qui ont déjà fait leur troisième dose et qui, même étant asymptomatiques, doivent rester 7 jours en confinement. Alors que les Etats-Unis ont choisi la quarantaine généralisée de 5 jours’’. »
ARTICLE, La Repubblica, « La France et le Royaume-Uni sont submergées par les contagions. L’urgence monte en Europe » : « Propulsée par la variante Omicron, la pandémie se répand en Europe. Le nombre d'infections a atteint de nouveaux sommets : 180 000 en France, 130 000 au Royaume-Uni, où le total serait encore plus élevé car il manque les données de l'Écosse et de l'Irlande du Nord. Le Danemark a le taux d'infection le plus élevé au monde : 1612 cas positifs pour 100 000 habitants. Aux Pays-Bas, le confinement a ralenti la croissance du virus, mais Omicron a dépassé Delta et pourrait provoquer une augmentation des épidémies en raison de la facilité avec laquelle il se propage. La forme de coronavirus qui est apparue en Afrique du Sud est désormais dominante au Portugal et en Suisse. En Belgique, le Conseil d'État a annulé le décret gouvernemental sur la fermeture des cinémas et des théâtres, tandis qu'en Finlande, le gouvernement a interdit l'entrée sur le territoire à tous les étrangers de plus de 16 ans non vaccinés. Deux citoyens italiens, contrôlés positifs à l'aéroport d'Helsinki, auraient été enfermés dans les toilettes de l'aéroport pour être isolés, selon une question de la députée de Fratelli d'Italia Augusta Montaruli, qui a demandé au ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio d'intervenir. Seule l'Allemagne semble résister grâce à un confinement de facto pour ceux qui n'ont pas reçu le vaccin. »
ARTICLE, La Repubblica, « Elections au Quirinal : Berlusconi téléphone à Draghi. Mais Salvini traite avec Renzi et Conte » : « Le jour de noël, Mario Draghi et Silvio Berlusconi ont eu une conversation cordiale au téléphone, mais en restant conscients d'être en compétition pour la plus haute fonction de l'État. On ne sait pas si Draghi et Berlusconi ont discuté de la course à la présidence. Des proches de Draghi sont convaincus que le Cavaliere est le véritable obstacle sur la route du Palais des Papes. Tandis que Berlusconi a intensifié sa campagne électorale, tentant de resserrer les rangs de Forza Italia. Il a téléphoné à de nombreux parlementaires de son parti, sans cacher ses intentions : "Que diriez-vous de mon nom pour ces élections ?". Depuis son studio de Villa San Martino, le fondateur de Mediaset vérifie les chiffres du Parlement. Il sonde l'ambiance au Palais, il dit à ses collaborateurs de le soutenir et d'appeler les déçus et les mécontents du centre de l'hémicycle, dans les groupes mixtes, à repousser l'idée d'un vote anticipé. L'ancien Premier ministre espère l'emporter au quatrième vote, lorsque le quorum nécessaire sera moins important grâce au scrutin secret. Et dans tous les appels qu'il a lancés, Berlusconi a affirmé que les sondages étaient de son côté. Que son ascension au Quirinal ferait passer l'avance de Forza Italia à deux chiffres. Une telle éventualité, selon l'ancien magnat, offrirait plus de sièges lors des prochaines élections. Entre-temps, M. Salvini poursuit ses consultations, tiraillé entre son soutien déclaré à M. Berlusconi et l’idée que son nom, qui divise, ne puisse être facilement proposé à ses alliés pour une solution partagée. Le premier objectif de Salvini et Meloni est de ne pas de céder le Quirinal au PD, étant donné les 46 % de grands électeurs que compte la droite. Giuseppe Conte, qui a réuni hier les dirigeants du 5S, a suggéré au leader de la Ligue de s’entendre sur une femme de centre-droit (la présidente du Sénat Maria Elisabetta Casellati, ainsi que Letizia Moratti, par exemple), tandis que Matteo Renzi a souligné que sans les plus de 70 voix détenues par Italia Viva et Coraggio Italia, il est difficile d'élire un président. Et il pousse à une solution qui ne se situe pas dans le camp des anciens cinq étoiles mais dans celui du centre-droit. Pierferdinando Casini ou Giuliano Amato, par exemple. Mais ce dernier ne plairait pas à Salvini et l’autre n’aurait pas les faveurs de Giorgia Meloni. »
ARTICLE, La Repubblica, « Sur le budget, discussion houleuse sur le vote de confiance. Fin du plafonnement des salaires de la fonction publique : « Les explications de vote sur le texte du projet de loi budgétaire, qui a été adopté par le Sénat, commenceront aujourd'hui à 17h15 à la Chambre des députés. Vers 19 heures, le premier appel commencera, tandis que le vote final est prévu pour jeudi matin. Marianna Madia (PD) a parlé d'une "distorsion de la démocratie" et d'une pente dangereuse marquant une marginalisation croissante du Parlement (surtout de la Chambre, qui est la deuxième à examiner la loi budgétaire cette année), tandis que Claudio Borghi (Ligue) a dénoncé le fait que les députés n'ont même pas eu le temps de lire le texte. La controverse a également porté sur un amendement à la loi budgétaire qui a été ajouté dans la toute dernière version, et qui relève le plafond de 240 000 euros pour le salaire annuel des cadres de la fonction publique. La loi ne supprime pas le plafond, mais l’ajuste sur la base des augmentations moyennes obtenues par les employés de l'administration en 2021. L'augmentation moyenne actuelle de l'accord préalable est de 3,78 %. Cette règle avait été incluse dans les versions précédentes de la loi, mais elle a été omise pour éviter toute controverse. L'argument employé par le gouvernement était que si l’on n’appliquait pas les augmentations à ceux qui atteignent le maximum autorisé pour les salaires publics, cela finissait par aplatir les salaires des postes les plus élevés, qui finissent par être assimilés à ceux des niveaux immédiatement inférieurs, même si les fonctions et les responsabilités ne sont pas équivalentes. Le plafond était entré en vigueur en 2014 et, en 2017, la Cour constitutionnelle l'avait jugé conforme. Cependant, tout le monde n'est pas d'accord pour dire que c'est ce "plafond" qui a fini par rendre l'administration moins attrayante que le secteur privé : "Si nous souhaitons vraiment attirer les meilleurs dans l'administration ", objecte Tiziana Cignarelli, secrétaire générale du Flepar et du Codirp (syndicats représentant les cadres et les gestionnaires publics), "alors pourquoi les jeunes professionnels, à commencer par ceux qui ont été embauchés pour le PNRR, sont-ils classés comme fonctionnaires et non comme cadres ? Ce n'est pas seulement une question de rémunération, mais aussi de réglementation, de rôle et de compétences qui leur sont confiées". Certains parlent du retour des castes, mais pour l'instant il y a peu d'objections à la règle. Parmi eux, le secrétaire national de Sinistra Italiana Nicola Fratoianni : "Vraiment tous mes compliments à ce gouvernement “des meilleurs“, qui pense favoriser quelques-uns, tout en nuisant au plus grand nombre. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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28/12/2021
Roumanie : le co-président de l'AUR demande aux manifestants de quitter un rassemblement.
Roumanie. Le co-président de l'AUR Claudiu Târziu s’est adressé aux manifestants et a demandé à tous les partisans de l’AUR de partir, afin que le parti ne soit pas assimilé à la violence. Article d'Álvaro Peñas :
https://www.breizh-info.com/2021/12/28/176954/roumanie-cl...
Claudiu Târziu
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"Les cinq scénarii sur le Quirinal."
Italie. Revue de presse.
Le débat autour de la révision des règles et de la durée de la quarantaine pour les vaccinés, face à la progression du variant Omicron et la crainte d’une paralysie de l’économie, fait toujours les gros titres de la presse italienne : « Quarantaine, voici les nouvelles règles » - Les régions demandent à en réduire la durée afin de ne pas bloquer le pays. Le gouvernement convoque le comité d’experts (CTS) (Corriere della Sera), « La quarantaine sera modifiée » - Le comité d’expert va se réunir : la durée de l’auto-isolement pourrait varier selon le statut vaccinal. Le secteur du tourisme a déjà perdu 4 milliards d’euros et 40 000 emplois. (La Repubblica), « Quarantaine, voici les nouvelles règles : seulement 5 jours pour les vaccinés » - Les régions font pression et Draghi convoque le CTS. La décision sera prise demain (La Stampa), « Bonomi : il est temps d’imposer l’obligation vaccinale » - Le président du patronat italien invite le gouvernement à prendre une décision afin de ne pas enliser la reprise économique. Un plan anti-paralysie prévoit une quarantaine écourtée pour ceux qui ont reçu la troisième dose (Il Messaggero). La presse reprend également les nouvelles mesures sanitaires adoptées hier en France : « Macron opte pour le changement : une troisième dose après trois mois et fermeté contre les antivax (La Repubblica), « La France adopte le « super pass sanitaire » » (Sole 24 Ore).
PREMIER PLAN, La Repubblica, « La quarantaine sera réduite à 5 jours pour les personnes vaccinées. »
ARTICLE, La Repubblica, E. Lauria « Le spectre d’Omicron plane sur les élections du Président de la République » : « La course contre la hausse des nouveaux cas pourrait obliger un grand nombre de grands électeurs à rester à la maison d’ici la fin de janvier. Ce qui rendrait plus difficile d’atteindre le quorum nécessaire (673 voix) pour les trois premiers scrutins. Certaines prévisions prévoient jusqu’à 10% d’absences, soit environ une centaine d’électeurs. Mais il y a plusieurs facteurs à considérer, comme la possibilité de revoir la durée de la quarantaine pour les vaccinés. D’après Stefano Ceccanti, constitutionnaliste, ‘’atteindre le quorum nécessaire sera plus difficile et dans ces cas-là, les candidatures partisanes pourraient être fortement pénalisées’’ »
ARTICLE, Corriere della Sera, « Les cinq scénarii sur le Quirinal » : « Il existe 5 scénarii différents pour l’élection du Chef de l’Etat. 1/ lors des trois premiers tours de scrutin, qui requièrent un quorum de 673 voix, Draghi pourrait l’emporter, mais il faudrait alors une entente robuste entre les différents partis. Le centre droit pourrait voter Berlusconi et le PD pourrait présenter sa candidate, A. Finocchiaro. Voici les possibilités d’une élection dans cette phase : personne (50%) ; Draghi (45%), Finocchiaro (3%), d’autres candidats (2%). 2/ le 4e tour de scrutin, qui a souvent été déterminant (pour Napolitano e Mattarella) nécessite d’un quorum des 2/3 des électeurs. Ce serait la seule situation où Berlusconi pourrait avoir une possibilité de l’emporter, à la condition que l’ensemble du centre droit le soutienne avec un bon nombre d’électeurs du groupe mixte. Le pourcentage de probabilité de victoire serait : Draghi (50%), Berlusconi (30%), Casini (5%), Amato (5%), d’autres personnalités (10%). 3/ du 5e au 7e tour de scrutin : en l’absence de fumée blanche, les candidats « politiques » pourraient émerger. Toutefois, une entente bipartisane sur Draghi ne serait pas exclue. Voici la probabilité de réussite par candidat : Draghi (30%), Casini (20%), Amato (20%), Berlusconi (20%), autres candidats (10%). 4/ du 8e au 10e scrutin : C’est le scénario qui favorise notamment les outsiders, mais aussi les noms évoqués ces derniers temps. Voici les probabilités : Draghi (40%), Casini (30%), Amato (25%), et les « outsiders » comme Cartabia, Casellati, Gianni Letta, M. Pera et L. Violante (5%). 5/ à partir du 11e scrutin : c’est le scénario où tout peut arriver, où n’importe qui peut être désigné. Mais l’ un des « outsiders » pourrait trouver une majorité pour le soutenir, comme ce fut le cas pour Giovanni Leone en 1973, ou bien une élection de justesse de Draghi. Ou encore un candidat politique pouvant avoir un profil bipartisan, comme Gentiloni. Voici les prévisions: Draghi (45%) ; « outsider » (Casellati, Cartabia, Gianni Letta, Pera, Sassoli, Veltroni, Violante) (35%) ; Gentiloni (20%). »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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27/12/2021
Le président polonais Andrzej Duda a mis son véto à une loi votée par les députés du PiS.
Pologne et USA. Le président polonais Andrzej Duda (Indépendant, autrefois PiS) a mis son véto à une loi votée par les députés du PiS ciblant le diffuseur indépendant TVN, propriété du géant américain des médias Discovery, afin d’éviter un affrontement avec les États-Unis.
Andrzej Duda
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"Salvini contacte Draghi."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur le nouveau plan du gouvernement afin de contrer la hausse des nouveaux cas de Coronavirus, ainsi que sur le débat autour de la nécessité de revoir les règles de la quarantaine. « Figliuolo : variants, voici mon plan » - Le commissaire extraordinaire rappelle que seuls les vaccins parviennent à freiner la nouvelle vague. Le sérum Novovax sera utilisé afin de convaincre les opposants au vaccin. La Lombardie et le Latium pourraient basculer en zone jaune (Corriere della Sera), « Les prisonniers du virus » - Des files d’attente jusqu’à 8 heures devant les pharmacies pour effectuer les tests de dépistage. Deux millions d’Italiens placés en quarantaine. Les personnes qui se mettent spontanément en confinement augmentent. Selon l’expert R. Battiston, une modification des protocoles serait nécessaire pour éviter que l’Italie ne soit bloquée. L’Allemagne et l’Autriche décident de confiner les non-vaccinés pour freiner la quatrième vague (La Repubblica), « Test de dépistage et troisième dose, c’est le chaos de fin d’année » - Face à la hausse des nouveaux cas, le gouvernement envisage de revoir les règles de la quarantaine afin d’éviter de bloquer tout un pays. L’expert R. Battiston propose un confinement pour les non-vaccinés à l’instar de l’Allemagne (La Stampa), « W. Ricciardi : les trois variants sont nés dans les pays les moins prudents » - Le conseiller du ministre de la Santé invite à accélérer sur la troisième dose et envisage une quatrième en juin (Il Messaggero).
ARTICLE, La Repubblica, E. Dusi « Deux millions de personnes confinées : le débat émerge autour de la révision possible des règles de la quarantaine. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « Les soins intensifs sous forte tension dans 12 régions. Une personne sur quatre testée positive a moins de 20 ans. »
SONDAGES, La Repubblica, I. Diamanti « Le PD demeure le premier parti, suivi de Fratelli d’Italia, alors que tout un pays attend de connaitre le nouveau Président de la République » : « A la veille de la nouvelle année, l’incertitude sur l’avenir plane aussi sur le plan politique, à en croire le dernier sondage Demos. Ses résultats révèlent une sorte d’ « équilibre instable ». Par rapport au moins de novembre, le PD demeure le premier parti italien (20,7%, +0,3 points) suivi de Fratelli d’Italia (20,1%, +0,3 points), la Ligue (18,8% + 0,4 points), le M5S (16%, - 0,1 points), Forza Italia (7,9 %, -0,4 points), Azione (3%), Sinistra Italiana (2,3%, +0,3 points), +Europa (2,2 %, -0,3 points) et Italia Viva (2,1 %, -0,2 points). C’est donc l’image d’un pays comme suspendu qu’offre ce sondage. Cette stabilité d’équilibre entre trois partis autour de 20% et d’autres qui évoluent peu donne à tous les partis politiques un rôle potentiellement important dans les élections à la présidence de la République, et accentue l’incertitude sur le résultat final. Sur la pandémie, les Italiens sont plutôt prudents, 8 sondés sur 10 estiment que le Coronavirus ne disparaitra pas en 2022. D’un point de vue social et politique, c’est donc un sentiment d’incertitude (et d’attente) qui prévaut. »
ARTICLE, Corriere della Sera, « Salvini et le Quirinal : "il faut faire vite et bien". Les tensions au sein de la Ligue. Salvini contacte Draghi » : Matteo Salvini a gravé son nom sur l'"opération Quirinal", visant à trouver un accord avec les autres chefs de parti sur une solution pour les élections présidentielles. "Même ces jours-ci [pendant les fêtes]- explique le secrétaire de la Ligue en marge d'une visite à la prison milanaise de San Vittore - je contacte tous mes collègues secrétaires de parti, parce que la politique doit faire preuve de concret et de rapidité dans les choix. Avec un objectif clair : "J'espère qu'un Président de la République sera élu bientôt et bien, et j'y travaille personnellement". Pour l'instant, cependant, la tâche semble ardue, notamment parce que la question Draghi reste à résoudre. Le Premier ministre se serait dit surpris et mal compris des partis au regard de leur réaction lors de ses déclarations à la conférence de presse de fin d’année. "Si les partis souhaitent que je poursuive mon engagement auprès du gouvernement, je suis à leur disposition", aurait assuré Draghi à Salvini. Ce dernier tente de maintenir l'initiative (hier, il a également envoyé un message au Premier ministre lui demandant d'intervenir sur le coût élevé des factures ainsi que sur les tests et les masques) car il sait à quel point le terrain est glissant, tant au sein de son parti que dans les relations avec la coalition de centre-droit. En interne, il est bien connu que le ministre du développement économique Giancarlo Giorgetti a toujours été un partisan du passage de Draghi du Palais Chigi au Quirinal (et certains y voient une ambition personnelle de lui succéder à la tête du gouvernement, mais ceux qui connaissent bien la Ligue soutiennent qu'il préfère un rôle influent mais moins exposé). Au sein de la Ligue, ceux qui pensent que le Premier ministre serait plus utile au Quirinal dans les années à venir ne sont certainement pas une minorité insignifiante. D'autant plus que Draghi lui-même a souligné qu'à son avis "la législature aller à son terme" (soit au printemps 2023). Ce sont les partisans de cette sorte de "semi-présidentialisme de fait" évoqué par Giorgetti qui voient dans l'ascension de Draghi au Quirinal la certitude de pouvoir compter sur une figure qui "accompagnera" comme garant le Premier ministre qu'il pourrait lui-même nommer. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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