27/02/2022
Un député du parti du Progrès norvégien propose Zelensky pour le prix Nobel de la Paix.
Norvège. Un député du parti du Progrès propose Zelensky pour le prix Nobel de la Paix :
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20220226_01668279/ukraine-...
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26/02/2022
Giorgia Meloni intervient aux USA à la CPAC.
Italie et USA. La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni intervient aux USA à la CPAC, la plus grande conférence conservatrice au monde.
22:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sylvi Listhaug dénonce l’invasion de la Norvège par la Russie.
Norvège. La dirigeante du Parti du Progrès Sylvi Listhaug dénonce l’invasion de la Norvège par la Russie.
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25/02/2022
Article de Lionel Baland : "Quand la gauche pensait la nation. Chronique du livre de Jean-Numa Ducange."
Allemagne et Autriche. « Quand la gauche pensait la nation. Chronique du livre de Jean-Numa Ducange. » :
https://www.breizh-info.com/2022/02/25/180436/quand-la-ga...
14:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Berlusconi s’adresse aux siens : il faut condamner fermement cette attaque."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur la poursuite de l’offensive militaire russe en Ukraine, les scènes de guerre et les blessés, largement reprises en une, et évoquant notamment les nouvelles sanctions décidées par l’Union Européenne et la position de l’Italie, le Président du Conseil ayant lancé un appel « à l’unité, à la fermeté et à la détermination » alors que le Président de la République S. Mattarella, à l’occasion du Conseil supérieur de défense, a évoqué les craintes sur un « effet domino » à l’Est. Le ministre de la Défense L. Guerini a annoncé pour sa part l’envoi de 1000 soldats italiens à disposition de l’Otan.
ARTICLE, Il Giornale « Berlusconi s’adresse aux siens : il faut condamner fermement cette attaque. Je m’active pour la paix et pour sauver des vies humaines » : « L’heure n’est plus aux divisions. Face à la déflagration du conflit en Ukraine, la réaction des partis italiens qui soutiennent le gouvernement Draghi est chorale. Berlusconi aussi, malgré une amitié personnelle de longue date avec Vladimir Poutine, donne un signe clair et assume une position bien définie. En parlant avec ses proches, le président de Forza Italia exprime ‘’une condamnation ferme et une grande préoccupation pour l’utilisation de la force, qui ne représente jamais une solution. je suis en train de mettre mes relations internationales au service de la paix, pour sauver des vies humaines et pour arrêter la destruction en Ukraine mais aussi pour défendre l’Europe et ses citoyens des possibles conséquences économiques du conflit.’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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24/02/2022
Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet est le premier parti des Pays-Bas en nombre de membres.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet est le premier parti du pays en nombre de membres.
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Thuringe : les nationalistes de l'AfD donnés premiers devant les post-communistes de die Linke.
Allemagne. Thuringe. Sondage pour des élections pour le Parlement de Thuringe :
die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
CDU : démocrates-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Andere : autres
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Les réactions politiques italiennes à l'entrée de troupes russes en Ukraine.
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur la crise ukrainienne (au moment de leur parution, l’offensive militaire russe n’avait pas encore eu lieu), et notamment sur l’alerte des Etats-Unis sur une attaque imminente de la part des Russes. Les observateurs évoquent notamment les possibles conséquences économiques pour l’Italie et la remise en cause de l’idée même de l’Europe selon la vision du président russe V. Poutine : « L’Ukraine sera envahie dans les prochaines heures » (Corriere della Sera), « L’Ukraine attend l’invasion » - Les services de renseignements américains anticipent une offensive à grande échelle d’ici 48 heures (La Repubblica), « Ukraine, Moscou accélère » (Il Messaggero), « Le compte à rebours » - Poutine prêt à attaquer Donetsk et Lougansk. Berlusconi : nous mettons à disposition notre réseaux de relations (Il Giornale), « Adieu à Moscou, Draghi aux ordres de Biden » - Rappelé à l’ordre, Draghi ne se rendra plus à Moscou (Fatto Quotidiano). L’annonce du Président du Conseil M. Draghi sur la fin de l’état d’urgence sanitaire à partir du 31 mars est également citée en Une : « Covid, l’urgence est terminée » (Corriere della Sera), « Draghi : l’état d’urgence est terminé, nous rouvrons tout » (La Stampa), « Santé, l’état d’urgence finira à partir du mois d’avril » (Sole 24 Ore).
ARTICLE, corriere.it, F. Stefanoni « Les réactions politiques » : « Les condamnations de l'attaque proviennent de toutes les forces politiques, mais il y a eu un clash entre la Ligue et le Parti démocrate. Matteo Salvini, chef de la Ligue, et par le passé proche des positions de la Russie de Poutine et opposé aux sanctions économiques contre Moscou, a appelé au dialogue et rappelé qu'il avait déjà parlé avec les ambassadeurs des deux pays en conflit, ajoutant : "La Ligue condamne fermement toute agression militaire, l'espoir est un arrêt immédiat de la violence. Je soutiens Draghi pour une réponse commune des alliés". Cependant, Emanuele Fiano, du Parti démocrate, a répondu : "Ce n'est certainement pas le moment de faire des condamnations générales. Peut-être certaines personnes ne réalisent-elles pas pleinement la gravité de ce qui se passe en Ukraine. L'agression décidée par Poutine doit être condamnée sans "si" ni "mais". Pour une fois, Salvini devrait être clair et sans équivoque à ce sujet, sans hésitation’’. Mauro Berruto, du secrétariat du PD, a écrit sur Twitter : "La Ligue condamne fermement toute agression militaire" ? Non, Matteo Salvini, elle doit condamner explicitement la #Russie et l'action imprudente de l'homme dont tu avais la photo imprimée sur ton T-shirt.". Salvini a répondu aux attaques sur Radio Liberty : "Si quelqu'un utilise ce qui est une tragédie pour la polémique politique italienne, pour des querelles, il montre qu'il est un petit homme. Il y a une guerre en cours, il y a des missiles, il y a des attaques, donc nous devons nous unir pour arrêter cette tragédie le plus vite possible. Si quelqu'un l'utilise à des fins internes, pour équilibrer la majorité et des choses comme ça, il est vraiment hors du commun". Pour Tajani, coordinateur de Forza Italia : "Nous condamnons fermement l'agression militaire russe à laquelle nous assistons avec une grande inquiétude. Nous soutenons l'unité de l'Occident face à cette énième violation de la Charte des Nations Unies’’. Toujours sur Twitter, Matteo Renzi d’ Italia Viva, souligne : "l’attaque russe en Ukraine est inacceptable. Une pensée pour les victimes de cette guerre absurde et les familles qui pleurent leurs proches. L'Italie est, comme toujours, aux côtés de l'Europe et des États-Unis au nom de la liberté et des valeurs". La vice-présidente de la Chambre des députés de Fratelli d’Italia, Wanda Ferro, s'est exprimée dans l'hémicycle : "Fratelli d'Italia, qui exprime sa ferme condamnation de ce qui se passe ces dernières heures en Ukraine, avait demandé que le Président du Conseil Draghi vienne dans l'hémicycle, en raison de son autorité internationale déclarée, pour expliquer quelle position est prise par rapport à ce conflit et à une Europe qui était censée l'atténuer. M. Draghi devrait venir et faire son rapport immédiatement afin que le Parlement puisse prendre des initiatives sans plus attendre. Le président Fico devrait nous donner une date dès que possible’’ ».
ARTICLE, repubblica.it R. Castelletti « Ukraine-Russie : sur Twitter, G. Meloni critique la France pour son ingérence en Italie alors que la guerre éclate » : « A 7h40, la leader de Fratelli d’Italia s’en est pris au gouvernement français, à Draghi et au Traité du Quirinal, alors même que la guerre éclatait en Ukraine. Meloni a fustigé la disposition du Traité bilatéral (qualifié d’ « absurde », « signé sans discussion au Parlement », « toujours pas ratifié ») visant la participation d’un ministre français au prochain Conseil des ministres italien, qu’elle juge « scandaleuse et inacceptable ». Malgré les critiques, Meloni a renforcé ses commentaires contre l’ingérence française en mentionnant dans de nouveaux tweets les attaques à la « Constitution, la souveraineté et la liberté » de l’Italie. Elle a finalement qualifié d’ « inacceptable » l’attaque de Poutine dans un message sur Facebook à 9h, deux heures après l’entrée des chars russes en Ukraine ».
ARTICLE, foglio.it, C. Caruso « Ukraine, Draghi appelle à une réponse immédiate, Salvini condamne l’agression » : « Ce soir, le Président du Conseil se rendra à Bruxelles pour une réunion extraordinaire du Conseil européen. Dans la matinée, une réunion du Conseil des ministres était également prévue. Une réunion du G7 se tiendra dans les heures qui suivent. Mario Draghi a déjà informé les ministres que le Comité interministériel pour la sécurité de la République, sera convoqué ce matin. Dans un communiqué, le ministre des Affaires Etrangères Luigi Di Maio a également condamné : "L'opération militaire russe est une agression très grave et non provoquée contre l'Ukraine, que l'Italie condamne fermement. Une violation du droit international. L'Italie est aux côtés du peuple ukrainien, ainsi que de ses partenaires de l'UE et de l'Atlantique". Pour l’opposition, Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia) déplore ‘’ L’attaque de guerre à grande échelle de la Russie de Poutine contre l'Ukraine è inacceptable. L'Europe replonge dans un passé que nous espérions ne plus jamais revivre. Il est temps de faire des choix. L'Occident et la communauté internationale doivent être unis pour prendre toutes les mesures utiles afin de soutenir Kiev et le respect du droit international’’. Pour Forza Italia, le ministre de l’administration Renato Brunetta ‘’ Les nouvelles dramatiques en provenance de l’Ukraine exigent que nous adoptions tous une position ferme et unie contre l'attaque russe. Une attaque injustifiée et injustifiable, comme l'a dit le président Draghi. La réponse de l'Italie, avec ses alliés européens et de l'OTAN, sera compacte et immédiate." Pour Giuseppe Conte, chef de file des 5 Etoiles : "Nous condamnons fermement l'attaque russe qui précipite la situation et éloigne toute solution diplomatique. Nous avons confiance dans une réponse européenne commune et dans la contribution que l'Italie peut apporter. Mes pensées vont à la population civile, pour laquelle je suis profondément inquiet". Enfin Giovanni Toti, fondateur du parti centriste Coraggio Italia ‘’ L'Occident uni a le devoir d'intervenir fermement face à cette attaque contre la démocratie, contre nous tous. Nous soutiendrons le Président du Conseil Draghi et le gouvernement italien dans toute décision qu'ils prendront avec les alliés pour rétablir la paix". ».
ARTICLE, Il Giornale, P. F. Borgia « Berlusconi remet sa veste de diplomate : nous mettons à disposition nos relations internationales » : « Hier à Arcore (Milan), S. Berlusconi a convoqué une réunion avec les dirigeants de Forza Italia sur la crise internationale et celle énergétique. C’est le moment de déployer toutes les forces diplomatiques à disposition afin d’éviter une dérive militaire. Dans un communiqué, le parti Forza Italia ‘’met à disposition tout son prestige et ses relations internationales, notamment au sein du PPE, afin de favoriser une solution pacifique’’. Forza Italia revendique ainsi son attachement aux valeurs atlantiques et européennes mais veut avancer ‘’selon une voie plus pragmatique’’. ‘’Notre ligne est en faveur de sanctions graduelles et porportionnées en gardant le dialogue ouvert’’ fait savoir une source. »
ARTICLE, messaggero.it, rédaction en ligne, « les réactions de la politique italienne » : « Le leader du PD, Enrico Letta a beaucoup commenté les derniers événements en Ukraine et a proposé d’organiser une démonstration à 16 h devant l’ambassade de Russie en Italie pour «exprimer notre ferme condamnation de l’invasion russe ». Il réclame que l’Italie assume une position claire, car si « nous ne défendons pas l’Ukraine, nous ne nous défendons pas nous-mêmes. » Comme Letta, Debora Serracchiani, cheffe des groupes parlementaires du PD à la Chambre, demande une prise de position immédiate de la part de Draghi d’ici demain. Le vice-secrétaire du PD, Giuseppe Provenzano ainsi que la chef des groupes parlementaires du PD au Sénat, Simona Malpezzi s’alignent à cette demande. Le Président de la Région du Latium, ancien secrétaire du PD, Nicola Zingaretti ainsi que les maires de Rome, Roberto Gualtieri, de Naples, Gaeatano Manfredi et de Florence, Dario Nardella (qui a eu un entretien téléphonique avec le maire de Kiev) ont condamné l’attaque russe, acte « inacceptable » (Zingaretti), « irresponsable » (Nardella) et « injustifiable » (Gualtieri). Du côté du M5S, Giuseppe Conte, leader du Mouvement et ancien Président du Conseil, condamne lui aussi l’attaque russe « qui éloigne tout espoir d’une solution diplomatique. Nous confions toujours dans une réponse européenne et dans la contribution que l’Italie peut apporter au niveau international ». Sergio Battelli, président de la Commission pour les politiques européennes, condamne également cette « action folle qui ramène la guerre en Europe » et exprime sa pleine solidarité à la société civile ukrainienne. »
ARTICLE, stampa.it « les réactions » : « Le léghiste et chef du groupe souverainiste Identité et démocratie, Marzo Zanni, juge nécessaire des ‘’efforts de l’UE et du gouvernement pour que les citoyens n’aient pas à supporter les conséquences du conflit’’, exprimant ainsi la volonté d’éviter un affrontement armé avec la fédération russe et la nécessité de ne pas se limiter à des actions ciblées auxquelles travaille tout de même l’UE. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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23/02/2022
"L'Autriche neutre doit se tenir en dehors du conflit ukrainien."
Autriche. Le président du FPÖ Herbert Kickl :
"L'Autriche neutre doit se tenir en dehors du conflit ukrainien."
14:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Permanence de Leefbaar Rotterdam pour les municipales.
Pays-Bas. Rotterdam.
14:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Pensez-vous que le Parti Populaire devrait former une coalition gouvernementale avec Vox ?"
Espagne. Sondage DYM : « Pensez-vous que le Parti Populaire devrait former une coalition gouvernementale avec Vox ? »
Ensemble des électeurs :
Oui : 28,4 %
Non : 55,8 %
Électeurs du Parti Populaire :
Oui : 59, 8 %
Électeurs de Vox :
Oui : 89,5 %
14:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Votez Forum voor Democratie, le 16 mars."
Pays-Bas. Campagne pour les municipales :
"Votez Forum voor Democratie, le 16 mars."
14:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini et Meloni divisés sur les sanctions : la Ligue est favorable à des sanctions légères."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur les sanctions décidées par l’UE et les Etats-Unis contre la Russie après la reconnaissance par Vladimir Poutine de l’indépendance des régions séparatistes de Donetsk et de Louhansk.
Draghi craint une crise énergétique et économique ; Salvini et Meloni divisés sur les sanctions : la Ligue est favorable à des sanctions légères (Il Giornale).
PREMIER PLAN, La Repubblica, « "Condamnation ferme sur le Donbass" Et Draghi cherche toujours le dialogue », par Tommaso Ciriaco : « Le voyage de Mario Draghi en Russie est reporté sine die. Après douze heures de silence – aussi par prudence sur les conséquences possibles d'une crise énergétique qui finirait par frapper durement l'Italie -, le Premier ministre est intervenu pour exprimer sa "ferme condamnation" de la reconnaissance du Donbass. "Il s'agit d'une violation inacceptable de la souveraineté démocratique et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a-t-il déclaré, assurant qu'il était "en contact permanent avec les alliés pour trouver une solution pacifique et éviter une guerre au cœur de l'Europe". Le fait que les premières "punitions" décidées par les pays membres soient légères, à vrai dire, ne peut déplaire à Rome. La diplomatie italienne n'a même pas eu à se battre trop fort pour cet objectif, soutenu pour l'instant par la France et l'Allemagne. Le problème est plutôt le risque d'une nouvelle escalade de la part de Moscou, qui aurait un double effet : renforcer les sanctions et placer l'Italie encore plus dans le collimateur du chantage énergétique de Poutine. Un scénario qui inquiète l'exécutif. Bien sûr, le printemps arrive à grands pas : le temps chaud réduira les besoins énergétiques de l'Italie et le coût de ses factures. Mais ce raisonnement ne s'applique guère aux entreprises. Et puis, un problème demeure : face à une véritable guerre déclenchée par la Russie, quelles marges aurait le gouvernement ? Aucune, ou presque. Cela ressort clairement des propos de Luigi Di Maio, qui fera son rapport au Parlement aujourd'hui : " La reconnaissance du Donbass est inacceptable. L'Italie est absolument convaincue de poursuivre sur la voie des sanctions. Une ligne inévitable, bien que tempérée par un travail diplomatique pour éviter le pire“. Matteo Salvini, en revanche, a su se montrer tendre avec Moscou. Le leader de la Ligue a toujours été pro-Poutine, et il ne l'a pas nié : "Je suis un partisan de la paix et du dialogue. Si nous sommes membres d'une alliance qui fait un choix, nous la soutenons. Mais que l'Italie ne soit pas l'agneau sacrifié. J'espère qu'il n'y a pas besoin de sanctions, aussi parce qu'on les appelle des contre-sanctions". La diplomatie italienne devra évoluer le long de cette crête subtile. Certainement pas dans le souci de plaire à Salvini, mais plutôt pour éviter le risque d'un choc énergétique. C'est un équilibre délicat : l'attaque du Wall Street Journal, qui dénonce les hésitations de Rome face aux sanctions liées au spectre d'une crise énergétique, à quoi il faut ajouter la prudence en matière d'énergie, qui n'aura certainement pas enthousiasmé nos partenaires anglo-saxons et certains pays de l'UE. Et, enfin, l'attitude distante avec laquelle le Premier ministre a agi pendant les heures les plus dures de la crise, alors que Washington, Londres, Paris et Berlin étaient engagés dans une tournée diplomatique intense. Toutefois, il est possible que ce soit précisément la position moins exposée du premier ministre - à côté d'un ADN indubitablement atlantiste - qui puisse débloquer la mission à Moscou pour le début du mois de mars. Avec une condition préalable - un accord avec Biden - et un objectif : une médiation entre les deux superpuissances. Pour autant que les conditions sur le terrain le permettent. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, « Le réseau pro-russe au sein du gouvernement » par Stefano Folli : « L’attaque acerbe du Wall Street Journal contre le gouvernement italien, et contre le Premier ministre Draghi en particulier, laisse perplexe. L'accusation selon laquelle Rome est le maillon faible de l'alliance occidentale ressemble plus à un procès d'intention qu'à autre chose. Ou peut-être s'agit-il d'un réflexe conditionné qui se déclenche lorsque l'Italie est mentionnée dans une crise internationale. Draghi n'a en fait rien fait pour mériter cette critique. La visite en Russie ne s'est pas concrétisée et serait de toute façon intervenue après les voyages de Macron et de la chancelière allemande. Hier, le Premier ministre a publié une déclaration dans laquelle la position italienne, aux côtés de l'Union européenne et dans le cadre de l'OTAN, est réaffirmée sans ambiguïté : en effet, sans même certains "distinguos" sémantiques dans lesquels, en d'autres occasions et avec d'autres gouvernements, se cachait la tentation du double jeu. D'où vient donc la suspicion du journal économique ? En premier lieu, la dépendance énergétique de l'Italie : un pays politiquement faible, en état d'urgence semi-permanent et privé de gaz, semble le candidat idéal pour la pression de Poutine. Mais il semble que ce ne soit pas le cas : Rome se prépare à soutenir loyalement les sanctions. Deuxièmement, la méfiance croissante à l'égard d'un important pays de l'OTAN est due aux voix discordantes au sein de la majorité. Et cela a été encore plus évident dans la saison de l'exécutif Conte-1. En gros, il y a un parti pro-russe, ou plutôt pro-Poutine, qui était déjà très fort à l'époque de l'alliance Cinq étoiles et Ligue. Mais aujourd'hui, Conte, allié du Parti démocrate, veille à ne pas faire de faux pas et sa sympathie pour l'autocrate de Moscou a été dictée par le simple opportunisme. Matteo Salvini, en revanche, maintient une ligne peu orthodoxe en ce qui concerne la gravité de la crise. Il l'a souligné hier, en minimisant la nécessité de sanctions et en attribuant à Poutine une bonne volonté que personne d'autre n'a remarquée. Le chef de la Ligue est, en somme, le représentant le plus autorisé de ce réseau pro-russe que les poutinites ont patiemment construit en Europe occidentale, par des moyens légaux et peut-être illégaux. Il s'agit d'un réseau qui comprend des groupes d'extrême droite aux côtés de groupes d'extrême gauche équilibrés : l'idéologie qui les unit à Moscou, comme nous le savons, est une forme plutôt confuse et pragmatique de nationalisme populiste. Aujourd'hui, Salvini occupe une place de choix dans cette pyramide, ayant signé il y a quelques années un pacte d'amitié avec la formation politique qui se réfère à l'autocrate. Mais Salvini lui-même est un personnage clé de la coalition pro-Draghi, donc à l'étranger, ils peuvent supposer qu'il est capable de l'influencer. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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22/02/2022
Thierry Baudet estime que les Pays-Bas doivent préserver la paix.
Pays-Bas. Le président du Forum voor Democratie Thierry Baudet estime que le rapprochement de l’Ukraine avec l’Union Européenne et l’OTAN pressurise la Russie. Il estime que les Pays-Bas ne doivent pas prendre part au cadre de guerre antirusse, mais préserver la paix.
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Geert Wilders s'oppose aux sanctions contre la Russie.
Pays-Bas, Russie et Ukraine. Le dirigeant du PVV Geert Wilders condamne le fait que la Russie a porté atteinte à la souveraineté de l’Ukraine. Il estime que les sanctions contre la Russie vont toucher les Pays-Bas et s’y oppose. Il désire que l’Ukraine n’entre pas dans l’OTAN et soit un État tampon entre l’Union Européenne et la Russie. Geert Wilders demande une initiative diplomatique afin d’éviter une escalade du conflit.
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"Décision de la Ligue de voter un amendement de Fratelli d’Italia."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur la reconnaissance par Vladimir Poutine de l’indépendance des régions séparatistes de Donetsk et de Louhansk. Les journaux rapportent les réactions de l’Occident et en soulignent les divisions sur les sanctions à prendre. Les commentaires et éditoriaux évoquent la gravité de la crise et parlent d’un « tsar voulant réécrire l’histoire au nom de la Grande Russie et de l’équilibre des forces». « Le défi de Poutine, les troupes envahissent » - Le Kremlin reconnait l’indépendance du Donbass et les troupes russes commencent à entrer sur le territoire. L’Europe et les Etats-Unis condamnent fermement les faits et annoncent des sanctions (Corriere della Sera), « Poutine brise l’Ukraine » - Après un long discours à la télévision, le président russe signe la reconnaissance des républiques séparatistes. Biden appelle Macron et Scholz pour des sanctions immédiates (La Repubblica), «Poutine fait main basse sur le Donbass » (La Stampa), « Ukraine, Poutine envoie ses troupes dans le Donbass » (Sole 24 Ore), « Poutine et le défi sur le Donbass » (Il Messaggero), « Poutine joue au tsar » - en reconnaissant l’indépendance du Donbass, il défie le monde entier (Il Giornale). Sur le plan interne, la décision de la Ligue de voter un amendement de Fratelli d’Italia contre le prolongement du pass sanitaire renforcé après le 31 mars, malgré l’avis défavorable du gouvernement, est aussi citée dans les pages intérieures.
ARTICLE, Corriere della Sera, V. Piccolillo « Rome fait pression pour maintenir la voie de la diplomatie : Draghi n’annule pas sa mission à Moscou » : « Une condamnation de la décision de V. Poutine de reconnaître le Donbass sans fermer pour autant la porte aux négociations pour éviter la guerre : voici la ligne suivie du gouvernement et des partis politiques à l'annonce choc du président russe. Le Président du Conseil Mario Draghi, qui attendait de définir la date et les détails d'une visite à Moscou après l'invitation lancée par le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio à son homologue russe, ne l'a pas annulée. Son attention, selon ce que laisse filtrer le Palais Chigi, se concentre désormais sur le suivi constant des événements, les contacts permanents avec les partenaires européens et l'évaluation des sanctions. "Le gouvernement est prêt à faire un rapport à la Chambre", a annoncé le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio. Et il affirme ouvertement que "la décision des autorités russes de reconnaître les républiques séparatistes de Lougansk et de Donetsk doit être condamnée". Di Maio explique que le choix de Poutine est "contraire aux accords de Minsk et constitue un sérieux obstacle à la recherche d'une solution diplomatique". Et il confirme que "l'Italie continue de soutenir l'intégrité et la pleine souveraineté de l'Ukraine à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues". Mais il a ensuite lancé "un appel à toutes les parties pour qu'elles reviennent à l’instance de concertation", convaincu que "les initiatives unilatérales rendent plus difficiles la stabilité et la sécurité dans la région". Pour le ministre, "il est juste de discuter des sanctions à appliquer à la Russie. Sans hésitation, les partenaires européens et atlantiques doivent agir de manière unie".»
ARTICLE, Sole 24 Ore, R.R. « Draghi demeure silencieux et suit l’évolution de la situation. »
COMMENTAIRE, Corriere della sera, de Massimo Franco, « Les fissures symétriques de deux camps essoufflés. » : « Si à gauche le PD continue d’œuvrer pour construire une coalition de très large entente, à droite, on ambitionne de restaurer l’unité perdue. Or, les deux opérations semblent avancer avec difficulté et ce pour des raisons différentes. Le leader du PD, Enrico Letta continue de défendre l’axe avec le M5S, car le ‘’ciment se fabrique dans les moments difficiles.’’. Or, cette alliance est soumise à de nombreuses inconnues telles que le chaos éternel des 5 étoiles ou encore leur hostilité à une éventuelle inclusion des forces centristes au sein de la coalition. De plus, les élections du Quirinal n’ont pas été une démonstration de grande loyauté. L’autre objectif du centre-gauche est de diviser le camp adverse : le PD est opposé à l’abolition de la loi Severino, rejoignant ainsi Giorgia Meloni, elle aussi contre. Encore une fois, en matière de justice, le centre-droit apparaît fortement divisé. Le panorama politique est en train de s’effriter. Et bientôt, dans une phase où l’incertitude ne fait que s’accroitre, on comprendra que l’on ne peut plus rien faire. »
SONDAGES, La Stampa, d’A. Ghisleri, « L’emploi et les factures d’énergie, les nouvelles peurs des Italiens » : « Cela peut sembler étrange au vu de son engagement sur le terrain, en lien notamment avec la mise en œuvre du PNRR, et de ses efforts dans cette période de transition après deux ans de pandémie mais, au cours des 20 derniers jours, la côte de popularité de Draghi a baissé 4,3%, passant de 52,1% à 47,8%. Il ressort par ailleurs que les citoyens attendent du gouvernement qu’il agisse en priorité sur le travail et l’emploi (20% des réponses) ainsi que sur la hausse des prix de l’énergie et des factures des ménages (15,2% des réponses). Il s’agit d’une préoccupation nouvelle des Italiens mais qui se retrouve directement en deuxième position. Si l’on y ajoute le pourcentage de citoyens qui se disent inquiets de l’inflation générale (7,6%) et de la vie chère (4,7%), le coût de la vie passe en tête des préoccupations. Tous les autres sujets évoqués, y compris les questions sanitaires, ne dépassent pas les 8%. Il semble donc que les chiffres encourageants de la pandémie aient déplacé l’attention sur les questions économiques et que l’épidémie de Covid fasse moins peur. En revanche, les attentes vis-à-vis des politiques pour mettre sur pied l’Italie post-Covid sont grandes. Le nouveau Parlement sera composé de 400 députés et de 200 sénateurs. Si les élections avaient lieu demain, que ce soit avec l’actuelle loi électorale (seuil de 3%) ou selon le système proportionnel avec un seuil fixé à 4%, le centre-droit aurait un avantage net, d’au moins 9,2 points sur le centre-gauche. Avec le système actuel, 8 formations politiques pourraient obtenir des sièges. Le centre-droit pourrait véritablement défier la majorité, bénéficiant de 199 sièges à la Chambre et 99 au Sénat. Alors que le Pd allié au M5S, à MDP-Articolo 1 et à la Sinistra Italiana obtiendrait 164 sièges à la Chambre et 82 au Sénat. En revanche, avec le système proportionnel et le seuil des 4%, seuls 6 partis seraient représentés au Parlement ; les 3 partis du centre-droit cumuleraient 216 sièges à la Chambre et 108 au Sénat. Dans les intentions de vote, on note toutefois que le Parti démocrate est en légère hausse et passe en première position devant Fratelli d’Italia, avec respectivement 21,2% et 21,0% des intentions exprimées. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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21/02/2022
Frères d'Italie se maintient en première position du sondage et la Ligue est donnée troisième, en recul.
Italie. Frères d'Italie se maintient en première position du sondage et la Ligue est donnée troisième, en recul.
Frères d'Italie : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
Ligue : patriotes
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
Azione + Europa : libéraux
22:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Berlusconi prévient Draghi, "les actes du gouvernement ne sont pas intouchables"."
Italie. Revue de presse.
Le Président russe et E. Macron ont parlé pendant deux heures lors d’un entretien téléphonique afin d’éviter l’escalade en Ukraine. 30 000 soldats sont encore déployés en Biélorussie (La Stampa).
ARTICLE, La Repubblica, d’E. Lauria, « Berlusconi prévient Draghi, ‘’les actes du gouvernement ne sont pas intouchables’’ » : « Forza Italia invoque ‘’la dialectique normale entre les deux Chambres’’ et appelle à ‘’ne pas dramatiser les événements de ces derniers jours au Parlement’’, rappelant la possibilité de modifier les mesures prises par la Présidence du Conseil. C’est la réponse de Silvio Berlusconi à Mario Draghi après que ce dernier a rappelé à l’ordre et accusé les partis d’obstructionnisme. La conversation téléphonique, un mois après la dernière à la veille de l’élection présidentielle, marque un dégel entre les deux hommes après des relations un peu difficiles. La reprise d’un dialogue de confiance s’accompagne donc d’un rappel : ‘’l’apport de Forza Italia à l’action du gouvernement a toujours été et restera constructif et loyal, tenant compte du besoin de stabilité et de continuité du pays ; il faut toutefois maintenir la dialectique normale dans les deux Chambres avec une majorité composite qui a pour horizon la fin de la législature et retournera, d’ici un an, à la dialectique normale entre centre-droit et centre-gauche’’. Sans pour autant remettre en cause ‘’le nécessaire concours de toutes les forces politiques, au-delà de leurs profondes différences, dans un moment encore très délicat’’. Une façon de défendre la nécessité de possibles interventions parlementaires sur des actes délibérés par le gouvernement. Et cela ne vaut pas seulement pour la réforme de la justice, mais aussi sur la réforme fiscale et la concurrence, deux batailles portées par Forza Italia, et que Darghi pourrait chercher à graver dans le marbre après les derniers incidents qui lui ont fait perdre patience. Salvini fait quant à lui savoir qu’il rencontrera Draghi. Il évoque sa satisfaction sur les aides pour les factures d’énergie mais considère qu’il ne s’agit que d’un début, demandant d’autres ‘’ressources et interventions structurelles’’. Il garantit ensuite la ‘’collaboration’’ de la Ligue sur la réforme de la justice pour un ‘’usage efficace des fonds européens’’ mais le chef de la Ligue finit tout de même par soulever la question de l’immigration et attaquer la ministre Lamorgese : ‘’l’absence du ministre de l’Intérieur se traduit par une augmentation des arrivées et un alerte générale de sécurité’’. Des propos qui reflètent encore une fois la compétition avec Giorgia Meloni. Draghi, qui demande à pouvoir manœuvrer sereinement afin de mener à bien les réformes et continuer à recevoir les fonds du PNRR, a été quelque peu rassuré par les leaders des partis, mais les tensions, au sein et en dehors de la majorité, se poursuivent. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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20/02/2022
Un sondage Data10 donne Vox deuxième à 22 %
Espagne. Un sondage Data10 donne Vox deuxième à 22 %, derrière les socialistes et devant les conservateurs.
02:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/02/2022
"Aujourd'hui, Pim Fortuyn aurait eu 74 ans. Il nous manque encore toujours."
Pays-Bas.
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"Aujourd'hui, Pim Fortuyn aurait eu 74 ans. Il nous manque encore toujours."
14:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pim Fortuyn aurait eu 74 ans.
Pays-Bas. Rotterdam. La tête de liste de Leefbaar Rotterdam pour les municipales Robert Simons a déposé des fleurs sur la statue de Pim Fortuyn qui aurait eu ce jour 74 ans.
14:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2022
"Mario Draghi contraint les partis de sa majorité à se prononcer sur leur fidélité au gouvernement : soit ils restent, soit ils sortent."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur les tensions au sein du gouvernement autour du vote des réformes nécessaires dans le cadre du PNRR, après que le texte adopté en conseil des ministres ait été mis en minorité à 4 reprises lors du vote des amendements sur le décret dit « Milleproroghe » (mille prorogations) à la Chambre des députés. Cette situation a suscité un recadrage par Mario Draghi, ce dernier rappelant sa majorité au devoir d’unité : « Draghi prévient les partis de majorité » - Le Président du Conseil demande de la cohérence aux partis soutenant son gouvernement (Corriere della Sera), « Gouvernement, la colère de Draghi » - L’Exécutif a été battu 4 fois en commission sur les textes portant sur Ilva, le plafond pour les paiements en liquide, l’école et les tests sur les animaux (La Repubblica), « La colère de Draghi : il est impossible d’aller de l’avant si on fonctionne ainsi » (La Stampa), « Draghi dit stop aux partis » (Il Messaggero).
COULISSES, Corriere della Sera, de Monica Guerzoni, « L’irritation du Président du Conseil ; le Palais Chigi opte pour la ligne dure » : « Mario Draghi contraint les partis de sa majorité à se prononcer sur leur fidélité au gouvernement : soit ils restent, soit ils sortent. Car, à la longue, toutes les tensions entre forces politiques risquent d’aboutir à des élections anticipées et les milliards du plan de relance risquent de partir en fumée. Cet ultimatum fait notamment suite à l’action de sabotage du gouvernement à la Chambre mercredi soir dernier. A quatre reprises les forces de la majorité se sont déchirées, votant contre des mesures gouvernementales. Face à l’ambiguïté et à l’incohérence des partis, la Présidence du Conseil, en accord avec la Présidence de la République, a choisi d’opter pour la ligne dure. Draghi a ainsi quitté plus tôt que prévu le sommet à Bruxelles pour aller ‘’passer un savon’’ à son exécutif, réunissant les ministres Giorgetti, Orlando, Gelmini, Speranza, Patuanelli et Bonetti. Il se serait montré très ferme, coupant court aux justifications des différents chefs de groupes parlementaires et rappelant que ni lui ni Mattarella n’avaient formé ce gouvernement pour perdre leur temps. Le message est que ce n’est pas son genre de jeter l’éponge ; s’il s’est engagé devant les Italiens, il veut toutefois poursuivre sa mission à ses conditions et ne permettra pas aux partis de gâcher une année de travail. Il qualifie d’injustifiables ces contradictions internes au gouvernement, de la réforme de la magistrature à la question des concessions balnéaires, d’autant plus ‘’avec une crise internationale à nos portes’’. Il réfute également l’idée selon laquelle l’exécutif ne dialoguerait pas assez avec le Parlement. Au nom du Parti démocrate, Orlando affirme que le PD reviendra sur ses positions et soutiendra pleinement le gouvernement sur la question d’ILVA. Giorgetti souligne pour sa part que, soit les chefs de groupes ont perdu le contrôle des parlementaires, soit tous ces incidents à la Chambre sont voulus et dans ce cas le problème est encore plus grave. Pour le ministre léghiste ‘’il faut éviter que tout cela ne dégénère sinon il vaudra mieux mettre fin à ce gouvernement tout de suite’’. Aujourd’hui c’est le décret sur les factures d’énergie qui sera examiné ; les partis sont prévenus. »
PREMIER PLAN, Corriere della sera, d’A. Arachi, « Fin de vie, après le rejet de la cour constitutionnelle, la loi poursuit (pour l’instant) son chemin. Le vote pour la bloquer n’est pas passé » : « Hier, la Chambre s’est remise au travail pour élaborer un nouveau texte pour une législation sur la fin de vie. La Ligue et Forza Italia ont présenté un amendement ‘’suppressif ’’ pour entériner les travaux en cours, mais la Chambre s’y est largement opposée. ‘’C’est un premier pas positif. Nous espérons que ce nouveau texte équilibré et qui correspondra aux principes indiqués par la Cour constitutionnelle puisse avancer sans trop d’obstacles’’, commente Debora Serracchiani, chef des groupes parlementaires du PD à la Chambre. La voie parlementaire – la proposition de référendum ayant été rejetée – reste la seule voie pour une loi sur l’euthanasie. Les défenseurs des deux référendums rejetés – l’un sur l’euthanasie, l’autre sur la légalisation du cannabis – assurent qu’ils poursuivront leur bataille malgré la défaite et ont assuré qu’ils poursuivront leur activité de désobéissance civile.»
ARTICLE, Sole 24 Ore, G. Pelosi « Draghi se rendra chez Poutine pour une médiation sur Kiev » : « L'Italie pourrait être en mesure de réaliser le "miracle diplomatique" que ni le président français Emmanuel Macron ni le chancelier allemand Olaf Scholz n'ont réussi à accomplir jusqu'à présent, à savoir amener le président russe V. Poutine et le président ukrainien V. Zelensky à s'asseoir à la même table pour une discussion en tête-à-tête. C'est pourquoi le Président du Conseil italien Mario Draghi se rendra dans les prochains jours à Moscou à l'invitation du président russe, comme l'a confirmé hier Draghi lui-même immédiatement après un sommet européen informel sur l'Ukraine et comme l'avait également annoncé le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio qui a rencontré hier à Moscou le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. L'Italie fait tout son possible pour soutenir une solution diplomatique, même si le vent de guerre est loin d'être retombé, comme en témoigne l'attaque d'hier contre une école maternelle dans le Donbass. Lors de la conférence de presse avec son collègue russe Lavrov, le chef du ministère des Affaires étrangères a exprimé le souhait que les tensions diminuent "le plus rapidement possible" afin de pouvoir reprendre le dialogue entre l'UE et la Russie au sein du Conseil OTAN-Russie et les relations bilatérales entre Rome et Moscou, qui "doivent être remises en marche". C'est précisément le Conseil OTAN-Russie, "pleinement opérationnel et respecté par toutes les parties", a ajouté M. Di Maio, qui peut être l'un des "forums fondamentaux pour surmonter la crise". »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de Marco Galluzzo, « Draghi se rendra bientôt en Russie ; la tentative de médiation pour un face à face entre Poutine et Zelensky » : « Kiev et Moscou semblent s’accorder au moins sur un point : l’Italie peut jouer un rôle de médiation efficace entre leurs deux positions. Une intervention de Mario Draghi pourrait faciliter un rapprochement entre les deux parties et même favoriser une rencontre entre les deux chefs d’Etat. ‘’L’Italie fait son possible pour que cette rencontre advienne’’ affirme Draghi. D’après des sources diplomatiques italiennes, le Kremlin aurait lui-même sollicité une intervention italienne alors que Zelensky aurait demandé de l’aide à l’Italie – ainsi qu’à d’autres leaders européens - afin d’organiser un face à face avec Poutine. Quoiqu’il en soit, Draghi se rendra à Moscou dans les prochains jours afin de rencontrer le président russe après s’être entretenu sur le sujet avec le président ukrainien par téléphone. Le ministère des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov a quant à lui reçu son homologue italien, Luigi Di Maio, hier à Moscou, et a loué la traditionnelle capacité de dialogue de l’Italie, évoquant même une prise de position opposée à d’éventuelles sanctions, ce qui ‘’suffirait à tout bloquer’’ a souligné Lavrov. Pour le Président du Conseil italien, ‘’ la situation est à peu près la même qu’il y a quelques jours, les épisodes qui semblaient préfigurer une désescalade ne sont pas pris au sérieux pour le moment’’, il faut donc ‘’se tenir prêt à toute éventualité’’. Il prône une stratégie basée d’une part sur ‘’la réaffirmation de notre unité’’, qu’il juge être un point clef de la stratégie occidentale face à la Russie, et sur l’éventuelle réaction que l’Occident pourrait mettre en place, or dans ce cas Draghi exclue que l’Italie conserve sa position de médiatrice et se dit déterminé à ‘’maintenir une stratégie de dissuasion ferme et à ne montrer aucune faiblesse’’. Il tient par ailleurs à rappeler clairement à la Russie que [l’Occident] ne peut renoncer aux principes fondateurs de l’OTAN et, en parallèle de cela, il appelle à un ‘’dialogue le plus ouvert possible’’. C’est bien ce qu’il s’apprête à faire en se rendant à Moscou. Si l’Italie parvenait à faire ce que ni le président français ni le chancelier allemand n’ont réussi à faire, ce serait un succès d’une énorme portée. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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17/02/2022
"Cinq des six référendums validés."
Italie. Revue de presse.
La décision de la Cour Constitutionnelle de rejeter la tenue de référendums sur la fin de vie et sur le cannabis, et d’accepter à l’inverse ceux sur la réforme de la justice, fait les gros titres des quotidiens italiens. Les observateurs rapportent les réactions du monde politique et l’exhortation du Président de la Cour, G. Amato, à ce que le Parlement adopte rapidement les réformes : « Justice : 5 référendums ont été acceptés » - Il sera possible de se prononcer sur les carrières des juges, sur le CSM et sur la Loi Severino mais pas sur la responsabilité civile des magistrats (Corriere della Sera) « Les deux sorts des référendums » - La Cour rejette ceux sur le cannabis et sur la fin de vie et son Président, G. Amato, critique le Parlement et les promoteurs des référendums (La Repubblica), « Le séisme des référendums » - Amato explique la mauvaise formulation du référendum sur le cannabis et incite le Parlement à faire les réformes (La Stampa), « Cannabis, la loi ne sera pas modifiable » (Il Messaggero).
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco, « Le risque de conflit entre des partis minoritaires extrêmes » : « Maintenant que cinq des six référendums proposés pour réformer la justice ont été validés par la Cour constitutionnelle, la question de leur portée politique se pose. Permettre à l’opinion publique de s’exprimer sur des questions aussi délicates est une bonne chose, compte tenu notamment de l’inertie du Parlement ou encore des retards et des hésitations de la magistrature. On peut toutefois s’interroger sur la tournure que prendra la consultation dans l’actuel contexte pré-électoral. Par définition, la logique du référendum polarise les positions. Et effectivement, la satisfaction de la Ligue qui a plaidé pour ces consultations aux côtés des radicaux tranche avec l’insatisfaction du M5S et les réticences du Parti démocrate. La campagne pour l’abrogation de certaines règles pourrait dévier sur un règlement de compte entre sphère politique et sphère judiciaire et accentuer les divisions entre forces politiques au gouvernement et avec l’opposition. Mais surtout, le débat autour du référendum pourrait donner lieu à une guerre entre les minorités extrémistes qui ont une influence bien réelle en politique et parmi la magistrature. Cela ne ferait qu’envenimer davantage les rapports entre les différents pouvoirs d’Etat, déjà compliqués par le fait que chacun tente de prendre le dessus sur l’autre. Le referendum pourrait être dévoyé en un bras de fer entre politiques et magistrats. Certaines règles soumises à la consultation concernent par exemple la séparation des carrières des procureurs et de juge ou alors la déchéance d’un parlementaire suite à une condamnation définitive. Autant de questions qui ont toujours divisé, par exemple dans le cas de la loi Severino qui avait poussé Silvio Berlusconi vers la sortie du Parlement. La loi qu’il s’agit d’abroger prévoit aussi que les présidents de régions et autres élus locaux soient démis de leurs fonctions même sans condamnation définitive. Tout cela promet de faire ressurgir à un autre niveau et encore plus prononcées les divisions et les polémiques qui avaient déjà émergé lors de l’élection présidentielle. Sauf que cette fois, il n’y aura pas de solution de secours consensuelle possible. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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16/02/2022
La Cour de Justice de l'Union européenne a rejeté les recours de la Pologne et de la Hongrie.
UE, Pologne et Hongrie. La Cour de Justice de l'Union européenne a rejeté les recours de la Pologne et de la Hongrie :
https://www.7sur7.be/monde/la-justice-europeenne-conforte...
21:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Recul de l'UDC lors des municipales à Zurich.
Suisse Canton de Zurich. Zurich. Lors des élections municipales de ce 13 février 2022, l’UDC (SVP en allemand) subit un recul. L’UDC obtient 11,46 % et 14 sièges sur 125.
(L’UDC (SVP) obtient sont plus mauvais résultat depuis 1990 :
https://de.wikipedia.org/wiki/Ergebnisse_der_Kommunalwahl...)
(https://www.stadt-zuerich.ch/portal/de/index/politik_u_re...)
14:33 | Lien permanent | Commentaires (0)