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14/12/2021

Guido Crosetto, cofondateur de Fratelli d’Italia : "Pour les marchés, le Premier ministre doit rester en place. Mais Berlusconi est sérieux."

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Italie. Revue de presse. 

Le plan sanitaire du gouvernement et notamment l’hypothèse de prolonger l’état d’urgence face à la hausse des contaminations fait la Une de la presse italienne ce matin : « L’état d’urgence sera prolongé de trois mois » - Draghi va de l’avant sur la prolongation. Record de prises de rendez-vous pour les plus petits : la campagne vaccinale pour les enfants de plus de 5 ans commence demain (Corriere della Sera), « L’état d’urgence encore jusqu’au mois de mars » - Draghi explique que les normes exceptionnelles seront prolongées jusqu’au 31 mars 2022. Le PD, le M5S et FI y sont favorables. Une campagne vaccinale pour les plus petits à deux vitesses : le Nord fait mieux que le Sud (La Repubblica), « Draghi prolonge l’état d’urgence jusqu’en mars » (La Stampa), « Covid, l’état d’urgence sera prolongé jusqu’en mars » - La montée de la courbe préoccupe, la décision pourrait être prise en conseil des ministres dès d’aujourd’hui (Il Messaggero), « L’échec du pass sanitaire : au vu du nombre de décès, en réalité les cas positifs seraient trois fois plus nombreux que ce qu’indiquent les statistiques » - Selon l’immunologue Crisanti, il y aurait également trop de cocktails de vaccins pour pouvoir établir une durée de couverture idoine (Fatto Quotidiano). Le quotidien turinois la Stampa titre en Une sur le débat sur la fin de vie : « Fin de vie, la honte de cet hémicycle vide » - Le texte, vidé de sa substance, arrive à la Chambre trois ans après l’aval de la Cour Constitutionnelle. Son adoption reste plutôt improbable.

 

Les JT couvrent essentiellement les opérations de secours à Ravanusa (Sicile) suite à une l’explosion en raison d’une fuite de gaz, l’hypothèse d’une prolongation de l’état d’urgence pour contrer la hausse des cas de Covid et le lancement de la vaccination pour les enfants de plus de 5 ans.

PREMIER PLAN, La Repubblica, « La décision de Draghi : prolonger l'état d'urgence jusqu'au 31 mars » : « Mario Draghi impose finalement la prolongation de l'état d'urgence pour trois mois supplémentaires, jusqu'au 31 mars 2022. Le Premier ministre voulait tourner la page, mais il a décidé de manière pragmatique - et essentiellement seul - que les conditions n'étaient pas réunies pour annoncer un retour à la normale. Comme annoncé hier par La Repubblica, le Conseil des ministres adoptera un décret ad hoc. En effet, il n'est pas possible de renouveler automatiquement l'urgence au-delà du 31 janvier 2022, date à laquelle expireront les deux ans du premier décret exceptionnel, établi à l'aube de la pandémie par l'exécutif de Giuseppe Conte. Le texte ne fait que geler la situation et les règles actuelles pour une période de trois mois. Ce qui le motive est clair : la course folle de la variante Omicron à travers l'Europe, qui promet de s'étendre à l'Italie dans les prochaines semaines, et les prochaines vacances de Noël, avec tous les risques qu’elles comportent. Aussi parce que, dans l'intervalle, le nombre de personnes infectées et le taux de positivité augmentent, tout comme le nombre d'admissions à l'hôpital et en soins intensifs. Et puis, bien sûr, il y a la politique. Il est clair que ceux qui ont l'intention de demander au Premier ministre de rester au Palais Chigi jusqu'en 2023 - abandonnant la tentation du Quirinal - seront renforcés par ce renouvellement de l’état d'urgence. Ce n'est pas une coïncidence si Forza Italia est en faveur de ce prolongement. Le Parti démocratique et le Mouvement y sont également favorables. Giuseppe Conte s'est également montré favorable à l'issue de ses entretiens avec M. Draghi. Et évidemment Roberto Speranza, qui a toujours été convaincu de la nécessité de ne pas baisser la garde. Bien sûr, Fedriga, qui dirige la Conférence des régions, est hostile à cette idée. Mais hier, Matteo Salvini a également fait preuve de souplesse : "Nous déciderons sur la base des données ».

RETROSCENA, Corriere della sera, de M. Guerzoni, « La décision de Draghi pour stopper l’augmentation des cas (et ce qui se cache derrière) » : « Finalement, à la suite de plusieurs évaluations et malgré l’opposition de certains gouverneurs et leaders de la majorité, le Président du Conseil a choisi de prolonger l’état d’urgence. Cette accélération des décisions s’explique par des raisons scientifiques mais également politiques. Il est vrai que l’Italie est moins frappée que d’autres pays par le variant Omicron, mais les admissions en soins intensifs ne font qu’augmenter. Le pic est prévu aux alentours de Noël. Ce n’est qu’en février que l’on devrait revenir à des chiffres moins alarmants, c’est-à-dire au niveau de novembre. Le premier message que Draghi envoie au pays est que ‘’la pandémie n’est pas terminée.’’. Il nous faudra résister au moins jusqu’au printemps. La décision du Président du Conseil sert également à mettre fin à l’instrumentalisation politique sur l’état d’urgence. Giuseppe Conte, à la sortie de son entretien avec Draghi, a déclaré que le Président du Conseil est fatigué des ‘’lectures détournées et dangereuses’’ de ceux qui font un lien entre les élections au Quirinal et la prolongation de l’état d’urgence. Le Ministre Speranza et Enrico Letta, qui poussaient pour une prolongation, se disent soulagés. Conte, initialement indécis, a finalement épousé et soutenu la décision de Draghi. Quant à Matteo Salvini, fièrement opposé, il choisit la voie de la modération : ‘’Attendons d’avoir les données, n’exprimons pas de jugements a priori.’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera, « Le gouvernement accélère sur la loi de finances, mais il n’y aura pas de médiation sur la grève » : « La première étape pour porter la loi budgétaire sur la dernière ligne droite concerne l’examen des amendements sur des sujets aussi sensibles que les réductions d'impôts, les factures élevées, les autorités locales et les écoles. Les amendements rédigés par le gouvernement devraient être déposés demain auprès de la commission du budget du Sénat, bien que cela ne soit pas acquis d'avance. Après tout, l'ensemble du processus d'approbation du budget est très en retard. Hier, la rencontre de près de deux heures entre M. Draghi et Giuseppe Conte, en sa qualité de leader du M5S, a permis d'intégrer les exigences définitives du Mouvement, notamment le super bonus pour les rénovations des bâtiments et la suppression de la contrainte de revenus pour les maisons individuelles et les chalets pour 2022. L'autre sujet d'actualité pour Draghi concerne les syndicats, en vue de la grève du 16 décembre. Pour l'instant, il n’a toujours pas prévu de leur parler avant cette date. Dans le calendrier des travaux, l'objectif était de transmettre le texte à la Chambre des Députés d’ici au 21 décembre, mais en fait il sera transmis après le 26 décembre. En d'autres termes, il y aura un délai serré pour éviter la reconduction provisoire de l’exercice actuel ».

ENTRETIEN, La Repubblica, de Guido Crosetto, cofondateur de Fratelli d’Italia  « "Pour les marchés, le Premier ministre doit rester en place. Mais Berlusconi est sérieux" » : « "En ce moment, je parie sur Mario Draghi comme futur président de la République. Il n’a pas exclu l’hypothèse. Et puis parce qu'en dehors de l'Italie, dans la communauté financière, il est vu comme le garant de la stabilité. A l'un des deux postes, celui de premier ministre ou de chef d'État, Draghi devra être présent. Ce qui est sûr, c’est que cette fois, ce ne peut être un président issu du centre-gauche. Berlusconi a aussi le calibre pour accéder au Quirinal. Mais je pense que le centre-droit va d'abord essayer de comprendre s’il parviendra à avoir les voix nécessaires dans l'autre camp également. Giorgia est loyale : si Silvio peut s'en sortir, elle le soutiendra. Elle lui a donné sa parole. Si le vote était libre, Draghi n'aurait pas les voix nécessaires car le ventre du parlement craint la possible dissolution des Chambres. Si Draghi quitte la scène, la spéculation internationale va commencer, ce qui mettra en danger la stabilité du pays. À ce moment-là, les gens iraient chercher les députés avec des fourches. En raison d'une bureaucratie arriérée, nous ne sommes toujours pas assurés d'obtenir tous les fonds du PNRR, et toutes les réformes requises n'ont pas été réalisées. Giorgia est là où on s'attend à ce qu'elle soit. Un parti de droite qui parle de travail, de production, de défense de la natalité, de tradition, dur envers l'immigration clandestine, contre le revenu de citoyenneté, avec une position pro-européenne sans pour autant se renier. Un conservatisme à l'anglo-saxonne taillé dans le monde latin" ».

ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Romano « Les mercenaires russes de Wagner figurent dans la liste noire des sanctions de l’UE. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Guido Crosetto

Article du Visegrád Post : Emmanuel Macron à Budapest discute avec Orbán, le V4 et l’opposition hongroise.

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France et V4. Article du Visegrád Post : Emmanuel Macron à Budapest discute avec Orbán, le V4 et l’opposition hongroise, mais pas le Jobbik :

https://visegradpost.com/fr/2021/12/14/emmanuel-macron-a-...

"La Pologne défend la frontière orientale de l'UE et de l'OTAN. Je remercie Emmanuel Macron et les PM du V4 pour leurs mots d'appréciation."

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V4 et France. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki :

« La Pologne défend la frontière orientale de l'UE et de l'OTAN. Je remercie Emmanuel Macron et les Premiers ministres du V4 pour leurs mots d'appréciation. Nous devons être capables de défendre nos frontières extérieures. »

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Mateusz Morawiecki, Emmanuel Macron, Viktor Orbán

"Les dirigeants du V4 conviennent avec le président Macron qu'une révision en profondeur du système Schengen est nécessaire."

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V4, France et UE. Le ministre de la Famille hongrois Katalin Novák :  

« Les dirigeants du V4 conviennent avec le président Macron qu'une révision en profondeur du système Schengen est nécessaire et que la défense de nos frontières est un élément vital. Espérons que la présidence française de l'UE puisse y parvenir. »

13/12/2021

L’ancien ministre danois Inger Støjberg condamné à de la prison ferme pour avoir séparé des couples de réfugiés dont un des partenaire était mineur.

Ce lundi 13 décembre 2021, l’ancien ministre libéral danois de l'Immigration et de l'Intégration Inger Støjberg a été condamné, par une juridiction spéciale, à soixante jours de prison ferme pour avoir séparé des couples de demandeurs d’asile dont un des deux partenaires avait entre 15 et 17 ans afin de « protéger des filles mineures contraintes à des mariages forcés ».

La juridiction a estimé que cette décision enfreint la législation danoise.

Dix-huit couples avaient été touchés par cette mesure et, dans au moins trois cas, une telle séparation n’était pas juridiquement possible.

C’est la première fois, depuis que cette juridiction spéciale a été introduite en 1849, qu’un ministre est condamné à une peine de prison ferme.

25 des 26 juges de cette juridiction ont déclaré Inger Støjberg coupable. 15 d’entre eux ont voté contre le sursis à la condamnation à de la prison.

La moitié des 26 juges est nommée par la plus haute cours du pays et l’autre moitié par les partis politiques.

La Chambre des députés doit encore décider si Inger Støjberg peut continuer à exercer son actuel mandat de député.

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Inger Støjberg lors du jugement

Giorgia Meloni : "Le centre-droit a les voix pour être déterminant dans l’élection du Chef de l’Etat. Nous voulons un patriote et nous n’accepterons pas de compromis."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre sur la campagne vaccinale contre le Covid et sur le débat au sujet de la vaccination pour les plus petits : « Virus, augmentation des vaccinés et des guéris » - Voici le bilan du pass sanitaire renforcé. L’objectif des 5 millions de vaccins administrés a été atteint. Les antivax attaquent Draghi via les réseaux sociaux (Corriere della Sera), « Vaccination pour les plus petits : un parent sur deux est favorable » - D’après le sondage Euromedia Research, il y a plus de doutes dans les familles du Nord-Est de l’Italie ; 24% des familles n’ont pas encore décidé (La Stampa). « Latium, le pic du Covid sera atteint après Noël » (Il Messaggero). L’explosion à Ravanusa (Sicile) pour une fuite de gaz faisant plusieurs victimes est également citée « Gaz, le drame annoncé » - La recherche des survivants va de l’avant. L’ancienne canalisation de gaz est dans le collimateur (La Repubblica, Il Messaggero). Enfin, le débat autour de l’élection du Président de la République est aussi cité en Une et dans les pages intérieures, suite à l’appel lancé par la dirigeante de Fratelli d’Italia Giorgia Meloni pour l’élection d’un candidat de centre-droit « Meloni : au Quirinal, je veux un patriote. Berlusconi en est un » (Corriere della Sera), « Le défi de Meloni : un patriote au Quirinal » (La Stampa). 

ARTICLE, Repubblica, de G. Vitale, « ‘’Un patriote au Quirinal.’’ Mais Meloni n’exclut pas l’hypothèse Draghi » : « Sa popularité dans les sondages, le dépassement de la Ligue et le fait qu’elle soit au coude-à-coude avec le PD comptent plus que le nombre réduit de parlementaires de son parti Fratelli d’Italia (FdI) pour Giorgia Meloni. Selon elle, ce sont les Italiens qui lui auraient confié la direction du centre-droit et c’est maintenant à elle de jouer sa carte dans le match du Quirinal. Hier, à l’occasion de la fin de la fête de FdI, ‘’Atreju’’, le sujet du Quirinal a finalement été abordé de façon explicite. À propos des élections de janvier, la leader de FdI a déclaré que le ‘’centre-droit a les voix pour être déterminant dans l’élection du Chef de l’Etat. Nous voulons un patriote et nous n’accepterons pas de compromis’’. Elle ne semble cependant pas exclure l’hypothèse de soutenir Draghi au Quirinal, ce qui faciliterait le retour anticipé aux urnes qu’elle souhaite tant. Les attaques envers le PD n'ont évidemment pas manqué : le parti guidé par Letta ‘’cherche un président de la République qui plaise aux Français […]. Le Palais Chigi est de facto le service de presse de l’Elysée et Letta est le Rocco Casalino [porte-parole du gouvernement et chef du service de presse sous les mandats de Conte, ndlr] de Macron’’ a déclaré Giorgia Meloni. Letta n’a pas manqué de répondre aux provocations : hier soir, il a partagé sur son compte Twitter une photo de l’ancien président de la République Sandro Pertini avec le hashtag ‘’patriote’’. Le message est clair : Pertini, président très populaire, garant pointilleux de la Constitution, était lui aussi un homme de centre-gauche. Un Résistant. Un antifasciste. ».

ARTICLE, Repubblica, d’I. Diamanti, « Une Italie présidentialiste. L’élection au suffrage direct plaît à 74% des Italiens » : « Un récent sondage effectué sous la direction de ‘’LaPolis’’ de l’Université d’Urbino et par Demos révèle que 3 Italiens sur 4 sont favorables à une élection directe du Président de la République. Le climat d’insécurité [sur le plan politique] pousserait les Italiens à se rassembler autour d’une autorité. Et comme le montre un autre sondage Demos, le président préféré des Italiens serait Mario Draghi, suivi de Silvio Berlusconi et Sergio Mattarella. Cette tendance vient de loin, depuis que la politique s’est personnalisée. Et cette tendance se retrouve également au sein des institutions gouvernementales et étatiques. D’autre part, c’est bien le Chef de l’Etat qui a appelé Mario Draghi au poste de chef du gouvernement. C’est lui qui ‘’rassure’’ en ces ‘’temps difficiles’’ et qui est le ‘’garant’’ de l’Italie auprès de l’UE, laquelle est devenue de plus en plus populaire chez les Italiens. Il s’agit de changements ‘’de fait’’ mais qui ont des répercussions institutionnelles, comme en témoigne la redéfinition du rôle du Parlement par le recours croissant à des décrets-lois. Et c’est ainsi que l’on parvient à une très large majorité favorable à une République au système présidentiel ou semi-présidentiel. Cependant, le soutien au modèle ‘’présidentialiste’’ varie en fonction de certains facteurs, notamment l’orientation politique. Chez les électeurs de Forza Italia (93%), de la Ligue (91%) ou de FdI (88%), le soutien à ce scénario est quasi unanime. Il est également très large chez ceux qui votent pour le M5S (79%). Il est moins populaire au sein de l’électorat du PD, s’élevant à 61%. Cela s’explique également par le degré de personnalisation de tel ou tel parti : il est maximal chez FI, parti personnalisé par excellence, mais également au sein de la Ligue et de FdI, où les électeurs s’identifient à leurs leaders. Le M5S peut se qualifier de parti polycéphale pour avoir, après Beppe Grillo, connu plusieurs leaders, de Luigi Di Maio à Giuseppe Conte. Quant au PD, qui avec Renzi était devenu le parti de celui-ci, il est redevenu un parti classique. Letta est certes un leader, mais il est moins sur le devant de la scène et centralisateur. Il apparaît cependant évident que dans ce pays politiquement dépaysé, la perspective d’une République présidentielle ne déplaît pas. Elle est de fait déjà présente et à l’œuvre.»

SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri « Les intentions de vote au 5 décembre » « D’après Euromedia Research, avec un sondage effectué le 5 décembre, voici les partis qui ont vu leur bassin de voix augmenter : le PD (20,9%, soit +0,4 points), Fratelli d’Italia (19,5%, soit + 0,5 points), la Ligue (18,4%, soit + 0,3 points), Forza Italia (8,3%, soit + 0,3 points) Azione (4,2%, soit +0,2 points) et Italia Viva (2,3% soit +0,1 points). Les autres partis baissent légèrement, notamment le M5S (15,5%, soit -0,7 points), Articolo 1 (1,8%, soit -0,2 points), +Europa (1,5%, soit -0,3 points), les Verts (1,4 %, soit -0,3 points) et Sinistra Italiana (1,3%, soit -0,3 points). Le premier parti italien demeure celui des indécis : 37,5%, soit +0,9 points. » 

ARTICLE, Corriere della Sera F. Basso « Plus de renvois de migrants vers les pays de première entrée : les craintes sur la nouvelle norme Schengen » - La proposition de la Commission inquiète l’Italie et l’Espagne : « Il y a un sujet qui divise les pays de l’Union plus que le Pacte de Stabilité. Il s’agit de la réforme du code des frontières Schengen - qui fixe les règles permettant aux personnes de traverser les pays de l'UE sans contrôle aux frontières et qui s'applique également aux frontières extérieures - et qui est extrêmement délicate car elle impacte également les migrations secondaires (les déplacements d’un pays de l’UE à l’autre pour les demandeurs d’asile). La proposition de la Commission, à laquelle travaille la commissaire pour les affaires intérieures Ylva Johansson, prévoit des changements potentiellement conflictuels, dont le renforcement du retour des migrants irréguliers vers les pays européens de première entrée. Une proposition qui pourra difficilement recueillir l’accord de l’Italie et d’autres pays comme l’Espagne. La nouvelle proposition, qui a pour but premier de dissuader les États européens de réintroduire des contrôles aux frontières s'ils ne sont pas nécessaires (ils sont actuellement en place dans six pays), viserait également à renforcer le retour des migrants irréguliers dans les pays de première entrée. Il s'agit d'une question essentielle pour des pays comme la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique, qui doivent gérer le plus grand nombre de demandes d'asile en Europe. Le bras-de-fer se situe entre les pays de première entrée et de destination : les premiers exigent une solidarité que les seconds croient déjà assurer. C'est pourquoi les négociations sur le nouveau Pacte sur les migrations et l'asile sont au point mort. Ce n’est pas un hasard si le Président Macron, en présentant le programme de la présidence tournante de l’UE, a placé la réforme de Schengen parmi ses priorités. L’élection présidentielle en France se jouera aussi sur la question migratoire. Pour l’Italie, une approche globale de la question des migrations, telle qu'elle est abordée dans le nouveau pacte sur les migrations, est cruciale afin de mobiliser les différentes responsabilités. Ce texte très clivant arrive deux jours avant le Conseil européen ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Giorgia Meloni lors de l'Atreju 2021

12/12/2021

La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni à l'Atreju 2021.

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Italie. La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni à l'Atreju 2021.

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11/12/2021

L'AfD va recevoir la présidence de la commission de l'Intérieur : critiques de l'Union et de die Linke.

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Allemagne. L'Union (CDU-CSU) et les post-communistes de die Linke ont vivement critiqué l'attribution de la présidence de la commission de l'Intérieur de la Chambre des députés à l'AfD.

Le député CSU Madame Andrea Lindholz estime que c'est un scandale de sécurité que cette commission soit laissée « à un parti qui regorge d'extrémistes » et a ajouté que « Ironiquement, l'AfD, dont la moitié est surveillée par l'Office pour la protection de la Constitution, doit diriger le contrôle parlementaire des autorités de sécurité à l'avenir. »

L'expert de l'Intérieur de la CDU, Wolfgang Bosbach, a déclaré au Kölner Stadt-Anzeiger : « Bien sûr, l'AfD a également droit à des présidents de commission. Mais il est incompréhensible de confier à un parti qui est en grande partie sous la surveillance de l'Office de protection de la Constitution, parmi toutes les commissions, la commission chargée de l'Office de protection de la Constitution.»

Giorgia Meloni et Matteo Salvini à l'Atreju 2021.

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Italie. La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni et le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini à l'Atreju 2021 à Rome.

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10/12/2021

Angela Merkel souhaite écrire une autobiographie.

Allemagne. Après avoir quitté ses fonctions, la chancelière Angela Merkel (CDU) souhaite écrire une autobiographie racontant les grandes crises politiques survenues lorsqu’elle dirigeait le pays.

"Les élections du Quirinal se tiendront du 18 au 28 janvier. Mattarella confirme qu’il fait ses adieux au Pape."

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Italie. Revue de presse. 

La presse italienne ouvre sur le déblocage d’un fonds d’aides pour les familles face à la hausse des prix de l’énergie, annoncé par le gouvernement : « Un milliard pour les factures » - De nouvelles ressources à hauteur de 3,8 milliards. Un décret sera adopté pour limiter la flambée des prix (Corriere della Sera), « Factures, Draghi augmente d’un milliard le bouclier contre la flambée des prix » - La mesure sera effective dès janvier (La Stampa), « 1,8 milliards supplémentaires contre la hausse du prix de l’énergie » (Sole 24 Ore). La sanction prononcée par l’antitrust italien contre Amazon est aussi citée « L’antitrust défie Amazon » - Une amende record à hauteur de 1,12 milliards d’euros a été infligée au colosse pour abus de position dominante (La Repubblica), « Amazon, une amende record par l’antitrust italien » (Sole 24 Ore). Enfin, la campagne contre la pandémie de Covid est aussi évoquée « Urgence sanitaire, l’hypothèse d’un prolongement des mesures » - Face à la hausse des nouveaux cas, les mesures exceptionnelles seront valables jusqu’en avril. Les hôpitaux commencent à être saturés (Il Messaggero), « Le gouvernement déniche les malades du Covid grâce au pass sanitaire » (Fatto Quotidiano).

PREMIER PLAN, Corriere della sera, de G. A. Falci, « Les élections du Quirinal se tiendront du 18 au 28 janvier. Mattarella confirme qu’il fait ses adieux au Pape » : « Le 16 décembre 2021, Mattarella sera reçu par le Pape au Vatican. Il s’agit sans doute de l’énième confirmation que le président n’a aucune intention de reconduire son mandat. Un des noms qui commence à avoir de plus en plus de succès est celui de l’actuelle Ministre à la Justice, Marta Cartabia. La Ministre a été chaleureusement applaudie lors de la kermesse de Fratelli d’Italia, Atreju, et a reçu, hier, le soutien de Carlo Calenda. Bien que Berlusconi reste le nom de référence pour le centre-droit, la position de Matteo Salvini, qui assure que la Ligue votera de façon ‘’compacte’’, reste encore assez floue. La date à laquelle Roberto Fico (M5S) convoquera la première séance commune de la Chambre et du Sénat est encore inconnue. Le mandat de Mattarella se terminera le 3 février et la règle prévoit que les élections se tiennent la deuxième et la troisième semaine qui précèdent la fin du mandat. Les élections devraient donc avoir lieu entre le 18 et le 28 janvier. »

ENTRETIEN, Corriere della sera, d’Enrico Letta, secrétaire du PD « Une large majorité pour le Quirinal. Il faut également dialoguer avec Meloni. Je ne m’attendais pas à la grève » : « Il est trop tôt pour parler du Quirinal. Nos priorités sont actuellement la troisième dose, la loi de finances et travailler pour que l’argent du PNRR bénéficie aux Italiens. À la vue de ce que je viens d’énoncer, il serait bon que le président soit élu par une large majorité et qu’il dispose d’un ample soutien. Et donc cela signifie que nous devons, par exemple, dialoguer aussi avec Giorgia Meloni. La décision de Conte (de ne pas se présenter à Rome ndlr) ne change rien à notre perspective de refonder une large coalition de centre-gauche. Je ne m’attendais pas à la grève des syndicats CGIL et UIL. Je respecte énormément l’autonomie des organisations et n’exprime aucun jugement à ce sujet. En même temps, je suis pour l’unité des syndicats, et nous travaillerons à la recomposer dans les semaines à venir. Cela dit, je défends les décisions prises par le gouvernement, c’est notre mission et la mission de la politique. J’estime que la loi budgétaire – qui a déjà été remaniée et qui sera améliorée au Parlement – est une bonne loi pour le pays, car elle intervient sur des sujets importants et sensibles. La présence du PD est indispensable, mais il est difficile pour nous de peser et d’avoir des ententes. Le nombre de parlementaires du PD est largement inférieur par rapport à notre poids dans le pays. J’estime que nous avons fait de notre mieux. Notre vraie priorité est la jeunesse. En Italie, on devient autonome aux alentours de 30 ans. Dans des pays tels que la France ou l’Allemagne, c’est plutôt aux alentours de 23-25 ans. Notre objectif est d’aller vers une indépendance à 25 ans. Je souhaiterais ne plus voir de stages non rémunérés en 2022. Nous devons redonner de l’espoir aux jeunes. Vous avez vu à quel point ils se sont mobilisés pour le climat ou pour Patrick Zaki ? »

ARTICLE, Corriere della Sera, « Sur la fin de vie, un premier oui (mais sans le centre-droit) » : « Le projet de loi sur le suicide assisté a reçu un premier feu vert, en étant approuvé par les commissions conjointes de la justice et des affaires sociales. Le lundi 13 décembre, il sera soumis à la Chambre des députés. Il n'y a pas eu de surprise : la majorité de centre-gauche a voté pour et le centre-droit contre. L'accord conclu par les groupes a également été respecté : le centre-droit s'était engagé à ne pas entraver le processus parlementaire par de l'obstructionnisme. Les deux rapporteurs, Alfredo Bazoli (PD) et Nicola Provenza (M5S), se sont déclarés satisfaits. Le texte est intitulé "Dispositions relatives à la mort volontaire médicalement assistée". Elle prévoit qu'une personne peut choisir volontairement de mourir. Avec, bien sûr, des critères très stricts. "Nous avons réussi à modifier ces critères : nous avons obtenu que pour mettre fin à la vie, il faille des pathologies irréversibles et un pronostic défavorable, alors qu'auparavant il était écrit que c’était soit l'un soit l'autre. Il en va de même pour la souffrance physique et psychologique", déclare Roberto Bagnasco, chef du groupe FI à la commission des affaires sociales. Il a ajouté : "Cela dit, Forza Italia est contre le texte, même s'il donne la liberté de vote et j'espère que les autres partis feront de même". Le texte envisage également l'objection de conscience pour les médecins et le personnel de santé et la non-punition rétroactive de ceux qui ont déjà pratiqué le suicide assisté. Entre-temps, la Cour suprême a validé hier les signatures (1,2 million) recueillies par l'association Coscioni pour le référendum sur l'euthanasie. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, « L'antitrust punit Amazon d'une amende de 1,2 milliard d'euros pour ses abus. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/12/2021

HC Strache publie un livre sur l’attentat médiatique d’Ibiza.

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Autriche. L’ancien président du FPÖ et ex-vice-chancelier Heinz-Christian Strache publie un livre de 300 pages sur l’attentat médiatique d’Ibiza, dont il a été la victime :

« L'attentat d'Ibiza à l'été 2017 et la publication de courts extraits vidéo manipulés ont mis fin en mai 2019 à la coalition de centre-droit réussie de l'ÖVP et du FPÖ. Grâce au travail minutieux de vrais journalistes d'investigation, qui ont désormais publié la vidéo complète, HC Strache est depuis longtemps réhabilité. Dans ce livre, il raconte pour la première fois sa version des événements de cette époque et donne également un aperçu de ce qui s'est passé dans les coulisses. Il devient clair que l'attaque d'Ibiza n'était pas une farce de petits criminels, mais qu'en réalité, il s'agissait d’un contexte beaucoup plus vaste. »

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"Ce qui s'est vraiment passé et pourquoi je continue à me battre pour vous. L'Attentat d'Ibiza."

"Les trois scénarii avec le système électoral dit "Mattarellum"."

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Italie. Revue de presse. 

La presse italienne titre largement sur la campagne vaccinale du gouvernement, notamment sur la recherche de doses de vaccins en prévision de la hausse des contaminations et du succès de la campagne pour la troisième dose : « Vaccins, le record des 100 millions de doses a été atteint » - mais les contagions augmentent en Italie, 17 959 nouveaux cas en 24 heures (Corriere della Sera), « Le gouvernement est à la cherche d’un nombre supérieur de vaccins » - La campagne d’immunisation atteint les 500 000 doses par jour mais les réserves diminuent. Le gouvernement fait pression sur les groupes pharmaceutiques (La Repubblica), « Le variant Omicron est présent dans six régions » - 17 cas ont été identifiés, dont 3 dans le Latium. Pfizer annonce une protection totale avec la troisième dose (Il Messaggero). La libération du jeune chercheur égyptien Patrick Zaki, étudiant à l’université de Bologne et dont la détention depuis 22 mois faisait l’objet d’une vaste campagne de mobilisation en Italie, est aussi largement citée avec couverture photographique en Une : « Zaki : je remercie l’Italie pour son soutien » (Corriere della Sera, Repubblica, Stampa, Messaggero). 

ARTICLE, La Repubblica, G. Vitale « Les trois scénarii avec le système électoral dit « Mattarellum » » : « Si les élections devaient avoir lieu demain, au vu des récents sondages, il serait bien difficile de faire des pronostics. Tout dépend de la composition des coalitions. La société Youtrend propose une simulation de ce qui pourrait se passer en incluant la réduction du nombre de parlementaires, la réorganisation des collèges et le droit de vote aux jeunes âgés de 18 ans pour le Sénat. Le premier scénario serait celui d’une grande coalition du centre. Il s’agit sans doute du moins probable, quoi qu’en disent Renzi, Toti et les autres. Si le pôle centriste composé d’IV, +Europa, FI et Coraggio Italia devait se présenter uni, personne n’aurait la majorité absolue. En revanche, la coalition PD-M5S obtiendrait une majorité relative. La coalition Ligue-FdI s’imposerait uniquement au Nord, dans le Latium (mais pas dans les grandes villes telles que Rome, Milan et Turin) mais aurait très peu de voix dans le reste du pays. Le scénario B prévoyant un centre droit uni (FI, Ligue et FdI), l’emporterait sur les deux autres. Enfin, le plan C prévoyant une large coalition PD, M5S, LeU avec Italia Viva, + Europa et Azione, verrait cette dernière s’imposer nettement sur celle du centre droit. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/12/2021

Article d'Álvaro Peñas sur la Pologne et les femmes.

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Pologne. Violences domestiques : la Pologne, un pays modèle dans l’Union Européenne en matière de protection des femmes :

https://www.breizh-info.com/2021/12/07/175736/violences-d...

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07/12/2021

Thierry Baudet est en voyage de noce aux Bimini aux Bahamas.

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Pays-Bas et Bahamas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet est en voyage de noce avec sa femme, Davide, aux Bimini aux Bahamas.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/11/25/le-...

"Di Maio : le centre-droit est divisé au sujet du Quirinal. Berlusconi fait les louanges du M5S."

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Italie. Revue de presse. 

À la une de la presse italienne ce matin, on souligne la montée de la tension entre le gouvernement et les syndicats sur la loi de finances et l’annonce par les principales organisations d’une grève générale le 16 décembre : « Le monde syndical défie Draghi » - Grève générale annoncée par la CGIL et l’UIL pour le 16 décembre contre les arbitrages du gouvernement sur le budget. La CISL reste en retrait. Pour le palais Chigi, ce choix est absolument injustifié (La Repubblica). « La grève générale de la CGIL et de l’UIL déconcerte le gouvernement » (Il Messaggero), « Les syndicats divisés annoncent une grève générale, la colère du gouvernement » (Corriere della Sera), « Les syndicats défient Draghi : c’est la grève » - Ils défileront le 16, mais la CISL se défile ; pour le premier ministre, ce mouvement n’est pas motivé ». La presse titre également sur les suites de la mise en place depuis hier de l’obligation de présentation des pass sanitaires dans les transports : « Sur le pass sanitaire, il n’y aura pas de dérogations », le gouvernement répond aux régions sur les contrôles des pass des étudiants (Corriere della Sera). « Super green pass, des contrôles à la chaine » (Il Sole 24 Ore), « De faux pass en cadeau à noël, l’enquête de la police postale, des QR codes contrefaits mis en vente pour 100 euros ». (Il Messaggero).

 

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COMMENTAIRE de Massimo Franco, Corriere della sera, « Les ambiguïtés des relations entre la gauche et les proches de Grillo » : « Livrer le siège de Rome – où le PD gagne depuis toujours – à Conte devait être la sublimation de l’alliance entre le PD et le M5S et garantir un certain contrôle des parlementaires 5 étoiles à la veille des élections du Quirinal. Jusqu’à hier matin, il semblait que l’accord n’attendait que les ultimes détails. Mais dans les heures qui ont suivi, les complications sont survenues et les ‘doutes’ de Conte se sont transformées en ‘’non’’.  Cette affaire permet de souligner les ambigüités qui existent entre la gauche et le M5S. Alors que l’ancien Président du Conseil essaye de cultiver son alliance avec le PD, des manœuvres pour s’accaparer des sous-groupes au sein du M5S surgissent de tous côtés. Hier, Berlusconi a reconnu au M5S d’avoir permis à un malaise social de s’exprimer et que celui-ci mérite du respect. Il a même rapproché le M5S de FI, qui serait également né en réaction à une ‘’certaine politique’’. En somme, le Cavaliere se présente comme celui qui, depuis 1994, s’engage dans une refondation du système. Mais le problème est que tout cela appartient au passé : entretemps, FI a considérablement réduit sa base et a été l’une des voix les plus critiques envers le M5S, accusé de tous les maux. Mais il est aussi possible que Berlusconi compte sur le fait que le M5S lui-même ait changé et vieilli. Il s’est essoufflé et a perdu des voix. Et le désespoir est tel qu’il n’exclut plus personne. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Renzi, dirigeant du parti « Italia Viva », "Conte manque de courage, il craint l'épreuve du vote. Nous avons maintenant besoin d'un pôle centriste" : « Connaissant son manque de courage légendaire, je ne suis pas surpris que Giuseppe Conte renonce à se présenter (au siège laissé vacant par Gualtieri, du PD, ndlr). C'est un homme qui vit des sondages mais terrorisé par l’idée de se mesurer aux citoyens. Il vit de likes, mais il craint le vote. Pour ma part, je dis non aux alliances avec les souverainistes et les populistes parce que je pense que le peuple réformateur obtiendra un résultat décisif pour gouverner. Pas seul, bien sûr. La même chose se produit un peu dans toute l'Europe. Notre modèle, c'est Macron, pas Le Pen ou Hidalgo, pour le dire en français. Peut-être qu'avec les cinq étoiles nous gagnons quelques circonscriptions. Mais l'Italie perd. L'expérience populiste et souverainiste a échoué. Le PD devrait essayer de gagner les élections en prenant la tête du pôle réformiste comme nous l'avons fait en 2014, en obtenant 41%. Aujourd'hui, il me semble qu'ils se contentent de la moitié de ces votes. Et qu'ils courent après les étoiles filantes du M5S. Je suis favorable au dialogue avec tous les partis sur l’élection au Quirinal, de Meloni et Salvini aux joueurs dissidents : on choisit l'arbitre ensemble. Ce pôle réformateur doit être représenté aux élections. Le peuple du bon sens doit devenir un pôle politique. Ce n'est pas facile, mais je donnerai un coup de main dans un esprit d'équipe. Pour ma part, je pense que, Draghi ou pas Draghi, si les leaders des partis veulent des élections - et ils les veulent même s'ils ne le disent pas -, il y a un risque de vote en 2022. Aussi parce que Conte ne tiendra pas jusqu'en 2023, que Letta doit tenir un congrès, et Meloni perd des voix dans les sondages. Nous verrons, nous sommes prêts de toute façon. »

ARTICLE, La Repubblica, de Gianluca di Feo, « Un navire italien en Libye transportant une unité ‘’anti-passeurs’’ » : « S’agissant d’une opération secrète, toute annonce avant qu’elle n’ait été menée à bien a été évitée. Pourtant, une photo a été publiée sur twitter : l’image d’un grand navire militaire italien dans un port libyen. D’après La Repubblica, il s’agit du ‘San Giorgio’ à Tripoli pour une mission bien spéciale. Une centrale mobile pour la coordination des secours en mer a été envoyée au gouvernement libyen : une série de containers avec des terminaux informatiques et des équipements radio de dernière génération dans le but d’ ‘’élever le niveau de sécurité de la navigation en Méditerranée et en particulier dans le canal de Sicile’’. Il prêtera main forte à la Garde côtière de Tripoli dans ses interventions, notamment pour lutter contre l’immigration clandestine. La centrale a été financée par l’UE dans le cadre d’un accord géré par le ministère italien de l’Intérieur. Elle marque la reprise des initiatives européennes et italiennes en Libye, à quelques jours d’élections qui seront décisives pour le pays. Lorsque notre marine avait quitté Tripoli, Ankara avait consolidé son influence dans la région. Mais les choses commencent à changer et notre diplomatie a joué un rôle clef, pouvant servir de prémisses pour repousser l’activisme turc en Libye. Les activités de la Garde côtière libyenne font toutefois l’objet de nombreuses accusations de la part de ONG dénonçant les traitements inhumains des migrants bloqués en mer. Le Parlement européen suit donc cette initiative avec attention. La Commission voit cette centrale comme le point de départ d’une réforme des interventions libyennes en mer, qui prévoit aussi des entraînements menés par l’Italie pour les officiers. Mais sans une action d’ampleur et organique, il restera difficile de protéger les droits des migrants. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Interview par Lionel Baland du député européen RN Julie Lechanteux à propos de "Les Femmes avec Marine".

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France. Interview du député européen RN Julie Lechanteux à propos de «  Les Femmes avec Marine » :

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Julie Lechanteux

06/12/2021

Le programme de l'Atreju 2021.

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Italie. Le programme de l'Atreju 2021 :

https://www.atreju.tv/atreju/

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Giorgia Meloni

Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet atteint les 50.000 membres.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet atteint les 50.000 membres. Il était déjà le premier parti du pays en nombre de membres.

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"Salvini est irrité par la stratégie de Forza Italia. Les convoitises sur le Quirinal divisent les alliés."

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Italie. Revue de presse. 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de R. Frignani, « Des transports aux restaurants, des unités spéciales chargées des contrôles. »

PREMIER PLAN, Repubblica, de M. Bocci, « Le pass sanitaire monte dans les bus et les métros. Des agents mobilisés pour le contrôle. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Savelli, « La campagne de vaccination connait une accélération portée par l’administration des doses de rappel, ‘il y a des stocks encore pour deux semaines’.» 

ARTICLE, La Repubblica, E. La « Salvini est irrité par la stratégie de Forza Italia. Les convoitises sur le Quirinal divisent les alliés » : « Le dirigeant de la Ligue préfère ne pas commenter les déclarations du vice-président de Forza Italia, A. Tajani [‘’Seul Draghi peut maintenir l’unité du gouvernement, il doit poursuivre son mandat jusqu’en 2023’’]. Et s’il ne veut pas commenter, c’est en raison de ce qui se profile derrière ces propos : une tentative de favoriser l’élection de Berlusconi au Quirinal. Salvini a déjà promis son soutien à la candidature du « Cavaliere », mais veut aussi jouer un rôle central dans les négociations. De manière officielle, Salvini veut préserver l’unité de la droite mais il sait aussi que pour élire un Président de la République, il faut un consensus large. C’est pourquoi il ne partage pas l’idée de Forza Italia de barrer la route à une élection de Draghi au Quirinal. Salvini, tout comme Letta, Conte et Renzi, sait que le nom de l’ancien banquier de la BCE est le plus populaire aujourd’hui. Le problème est que pour faire élire Draghi, il faut d’abord assurer aux députés et aux sénateurs qu’il n’y aura pas d’élections anticipées le lendemain de ce scrutin. Même si pour le dirigeant de la Ligue, l’idée n’est pas en elle-même si mauvaise. Autrement, il n’est pas impossible que la Ligue rejoigne Fratelli d’Italia dans l’opposition si Franco ou Cartabia devaient remplacer Draghi au Palais Chigi. Le risque d’une impasse institutionnelle demeure élevé. Giorgia Meloni veut elle aussi jouer un rôle central et a lancé un meeting de Fratelli d’Italia qui durera sept jours et qui recevra environ une centaine d’invités dont plusieurs ministres et dirigeants de parti ».

ENTRETIEN, La Repubblica, d’Antonio Tajani, vice-président de Forza Italia « Seul Draghi peut préserver l’unité du gouvernement » : « ‘Sur Draghi, je pense que personne d’autre n’a le prestige et la capacité de négociation nécessaires pour diriger un gouvernement d’unité nationale. Il s’agit d’une majorité hétérogène qui s’est formée avec l’objectif principal de vaincre la pandémie et préparer le plan de relance. Seule une personnalité comme Draghi peut faire travailler ensemble Salvini, Letta, Renzi et Bersani. Et cela d’autant plus qu’à l’approche de la fin naturelle de la mandature, chaque parti voudra marquer sa propre identité. Nous devons arriver jusqu’en 2023 car l’urgence n’est pas terminée et nous ne pouvons pas renoncer à Draghi. Je dis cela indépendamment de celui qui ira au Quirinal. Vous savez ce que je pense : outre Draghi, Berlusconi est le seul en mesure d’être élu Chef de l’Etat. Ce sont les sondages qui le disent. Il y a de plus en plus de gens qui considèrent Berlusconi en tant que personnalité impartiale qui travaille pour l’intérêt national, un entrepreneur et un homme de sport. Par ailleurs, à ce stade Berlusconi n’a fait que sourire à ceux qui ont proposé cette solution [sa candidature ; ndt.]. Il est encore trop tôt pour en parler mais nous souhaitons une candidature soutenue par l’ensemble du centre droit. »

ARTICLE, La Repubblica, de G. Vitale « A la Chambre, Conte en lice sur le siège de Gualtieri, avec la bénédiction du Parti démocrate » : « Il ne s’agit pour le moment que de rumeurs mais l’annonce officielle ne devrait pas tarder : Giuseppe Conte pourrait bien être le candidat représentant le centre-gauche aux élections partielles à Rome, prévues le 16 janvier, historiquement considérée comme une forteresse démocrate. Il s’agit d’une candidature pensée afin de renforcer l’alliance entre les démocrates et le Mouvement 5 Etoiles, notamment en vue de la désignation du Président de la République. Mais Carlo Calenda est prêt à défier l’ancien Président du Conseil Giuseppe Conte dans sa conquête du siège laissé vacant par le nouveau maire de Rome Roberto Gualtieri. L’idée viendrait du PD et les principaux membres du parti y seraient tous favorables, Letta, Zingaretti, Franceschini, et naturellement Gualtieri, mais aussi Speranza de LeU. Giuseppe Conte a demandé du temps avant de se prononcer publiquement et, en attendant, le Mouvement ne fait aucun commentaire. Le défi n’est pas évident, surtout sans l’approbation de l’ancien démocrate et leader d’Azione, Calenda, qui refuse catégoriquement d’apporter son soutien et devrait donc annoncer le candidat de son parti dans les prochaines heures. Il dénonce une ‘’soumission du PD vis-à-vis du Mouvement 5 Etoiles’’. Ses proches affirment qu’il est prêt à défier personnellement Conte. Une possibilité qui pourrait remettre en cause la décision des 5 Etoiles, lesquels semblent désormais hésiter. Il semblerait que le parti de Renzi ne soit pas particulièrement favorable non plus, certains demandant une ‘’candidature réformiste afin d’empêcher la droite de gagner. »

SONDAGE, Repubblica, d’I. Diamanti, « Des alliances plus difficiles à gauche. Dans le panorama politique, la droite est plus reconnaissable. » : « Concernant les élections du président de la République, un récent sondage Demos révèle que Draghi est le candidat favori des Italiens, mais qu’il n’est préféré que par une minorité. On est bien loin de la première République, lorsqu’au gouvernement centriste de la DC s’opposait le PCI devenu imprésentable à la suite de la chute du mur de Berlin. Berlusconi aussi avait recréé une opposition similaire, entre les siens et les ‘’héritiers du PCI’’, comme il définissait le centre-gauche. Mais ce mur aussi est tombé, et depuis, le panorama politique italien apparaît instable et orphelin de références politiques. Ainsi, depuis un an, le pays est gouverné par un Président du Conseil sans parti ou orientation politique, soutenu par une majorité quasi-unanime. Un gouvernement de presque tous mais privé de centre. Aujourd’hui, moins de 10 % des électeurs se reconnaît dans le centre. Les sondés préfèrent se situer à droite ou à gauche, mais surtout ‘’en dehors’’. Ce n’est pas un hasard si, depuis une dizaine d’années, on a vu s’imposer des leaders et des partis qui se présentent comme « anti-politiques ». Et voilà donc qu’au sein de l’espace politique, ce n’est qu’au centre-droit que se distinguent des références précises. Ainsi, la candidature de Berlusconi apparait comme une stratégie vouée à souder des rapports instables. Quant à la gauche, engagée dans un projet de refondation du PD, elle apparaît moins unie : chez les électeurs de ce dernier parti, la sympathie envers le M5S reste assez limitée. Quant au parti de Matteo Renzi, Italia Viva, sa position reste floue. Proche du centre, il regarde avec attention du côté de FI pour construire une base moins précaire et limitée que son ‘’parti personnel’’ actuel. Il peut cependant profiter d’un système politique fragmenté et instable et il l’a déjà fait lorsqu’il a provoqué la crise de gouvernement qui a mené à la fin du précédent gouvernement et à la formation de l’actuel.»

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/12/2021

Début de l'Atreju 2021.

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Italie.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/07/13/l-a...)

Robert Simons, tête de liste de Leefbaar Rotterdam.

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Pays-Bas. Rotterdam. Le chef de file des élus de Leefbaar Rotterdam au sein du Conseil municipal Robert Simons sera tête de liste du parti lors des élections municipales de 2022.

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Marine Le Pen rencontre le dirigeant du PIS Jarosław Kaczyński et le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki.

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France, Pologne et UE. Dans le cadre du sommet de Varsovie, Marine Le Pen rencontre le dirigeant du PIS Jarosław Kaczyński et le Premier ministre PiS Mateusz Morawiecki.

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Photo : Tom Van Grieken et Viktor Orbán.

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Hongrie, Belgique et UE. Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken et le Premier ministre hongrois Viktor Orbán lors du congrès de Varsovie.

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La photo du sommet de Varsovie.

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Action électorale des Polonais en Lituanie - Alliance des familles chrétiennes.png

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Pologne et UE.

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Laura Huhtasaari, Les Finlandais, Finlande / Santiago Abascal, Vox, Espagne / Jarosław Kaczyński, PiS, Pologne / Viktor Orbán, Fidesz, Hongrie / Mateusz Morawiecki, PiS, Pologne / Marine Le Pen, Rassemblement national, France / Marlene Svazek, FPÖ, Autriche / Tom Van Grieken, Vlaams Belang, Belgique / Martin Helme, EKRE, Estonie / Valdemar Tomaševski, Lituanie, Action électorale polonaise de Lituanie / Cristian Terheş, PNT-CD, Roumanie.