24/11/2021
Heinz-Christian Strache lance un appel à l’aide financière.
Autriche. L’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache lance un appel à l’aide sur les réseaux sociaux afin de recevoir des dons en vue d’assumer « la défense juridique contre les allégations fausses et diffamatoires ». Il est au bord de la ruine financière.
23:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Suède : le gouvernement tombe à cause des Démocrates suédois.
Suède. Le gouvernement tombe à cause des Démocrates suédois :
https://www.7sur7.be/monde/la-nouvelle-premiere-ministre-...
23:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Budapest : sommet du V4 sur l’immigration.
Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie. Sommet du V4 sur l’immigration :
https://visegradpost.com/fr/2021/11/24/budapest-sommet-du...
23:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’immunité parlementaire de Björn Höcke levée, car celui-ci a employé l’expression "Tout pour l’Allemagne."
Allemagne. Thuringe. Une commission du Parlement de Thuringe a levé l’immunité parlementaire du chef de file de l’AfD de Thuringe Björn Höcke, car celui-ci a employé, lors d’un discours tenu en mai 2021, l’expression « Tout pour l’Allemagne. », dont l’utilisation est interdite car elle était utilisée par les SA. (Elle figurait aussi, de 1935 à 2021, sur la tour des pompiers de Jänschwalde dans le Brandebourg, avant d'être enlevée.)
Björn Höcke
La tour des pompiers de Jänschwalde dans le Brandebourg
21:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgetti : "Tim, un gouvernement qui se tient en dehors de la discussion sur la direction."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur le nouveau décret imposant l'obligation de certificat sanitaire différencié, donnant accès aux lieux publics aux personnes vaccinées uniquement pour les zones de couleur, qui sera adopté aujourd'hui en conseil des ministres : « L'accès aux stades et aux hôtels interdit aux antivax » - Le décret sur le superpass sanitaire sera adopté aujourd'hui (Corriere della Sera), « Le vaccin sera obligatoire pour les enseignants et les forces de l'ordre » - Le confinement pour les non vaccinés pourrait commencer dès le 1er décembre (La Stampa), « Voici le superpass sanitaire et le plan pour les contrôles » - Le décret interdisant l'accès aux lieux publics pour les antivax sera adopté aujourd'hui (Il Messaggero), « Ultimatum aux antivax, c'est la ligne dure qui passe » (Il Giornale). Le premier cas de suicide assisté autorisé par un comité d'éthique est encore mentionné en Une « Mario obtient l'autorisation pour le suicide assisté » - Une décision historique pour l'Italie (Corriere della Sera).
L’allocution du Chef de l’Etat S. Mattarella devant la Cour constitutionnelle appelant à tirer profit au mieux de l’opportunité offerte par le Plan de relance de l’Union est aussi citée.
ARTICLE, Il Foglio, V. Valentini « Une guérilla de gouvernement » - Leonardo et Fincantieri rivalisent, tout comme le PD et la Ligue. Draghi sollicite les ministres en attendant l’arrivée de Macron « Sur un point, tout le monde est au moins d’accord : ‘’Il faut que le gouvernement fasse dialoguer les deux administrateurs de Leonardo e Fincantieri, dans lesquels l’Etat a une participation, et éviter qu’ils se fassent du tort réciproquement’’ résume le secrétaire d’Etat à la Défense Giorgio Mulè. Quand les ministres Franco, Giorgetti et Guerini se réuniront aujourd’hui autour de l’offre de rachat de Kkr sur Tim, tous seront conscients qu’une entente sera difficilement trouvable. D'autant plus que l’arrivée d’E. Macron à Rome pour la signature du Traité du Quirinal complique davantage les choses : le croisement l’initiative américaine avec la stratégie italo-française inquiète tout le monde, à commencer par le Palais Chigi. Leonardo veut vendre Oto Melara. Le groupe franco-allemand knds offre 200 millions de plus par rapport à Fincantieri. Mais il y a aussi l’aspect politique. Le PD défend la position d’A. Profumo et Matteo Salvini plaide la cause de Giuseppe Bono. ‘’Faire entrer Knds dans la chaîne d'approvisionnement de la défense italienne signifie compromettre notre souveraineté stratégique", affirment les membres de la Ligue, qui espèrent même que le Palais Chigi puisse utiliser son pouvoir de véto pour arrêter l'opération. Seulement, au ministère des Affaires étrangères, qui dans cet enchevêtrement peu harmonieux contrôle à la fois 30 % de Leonardo et - par le biais de Cdp - 71 % de Fincantieri, il y a ceux qui considéreraient comme un peu gênant que le gouvernement intervienne pour défendre les intérêts nationaux contre la menace supposée d'une entreprise publique. Et puis il y a l'aspect géopolitique de la question. Lorsque Guerini parle d'un "noyau national, ouvert à une dimension de coopération européenne", il fait allusion à l'opportunité que le ministère de la défense voit de ne pas s'opposer à la manœuvre franco-allemande afin d'accéder au nouveau projet de char européen prévu entre Paris et Berlin. Surtout à la veille de la signature d'un traité, celui que Macron et Draghi signeront vendredi, qui prévoit également un renforcement des synergies entre l'Italie et la France en matière de défense. En bref, il y a un mouvement pro-européen . Outre Knds, on regarde l'intérêt des Allemands de Rheinmetall et Thyssen. À condition que la rivalité entre Leonardo et Fincantieri ne dégénère pas. Quitte à arriver, comme le PD et FI commencent à le souhaiter, à la fusion entre les deux géants italiens. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Judit Varga : "Nous pouvons être reconnaissants envers la Cour constitutionnelle de Pologne pour avoir osé dire que même la législation EU a ses limites."
Hongrie et UE. Le ministre hongrois de la Justice Judit Varga : « Nous pouvons être reconnaissants envers la Cour constitutionnelle de Pologne pour avoir osé dire que même la législation EU a ses limites. »
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23/11/2021
L'AfD de Thuringe classée "objet d'observation extrémiste avéré".
Allemagne. Thuringe. Les services secrets de Thuringe ont classé l’AfD de Thuringe, dirigée par Björn Höcke, en tant que « objet d'observation extrémiste avéré ». Cette décision est révélée maintenant, mais a été prise le 15 mars 2021.
22:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le ministre de la Justice Judit Varga : "Ceux qui ne se battent pas pour leur pays ne méritent pas un pays."
Hongrie. Le ministre de la Justice Judit Varga : « Ceux qui ne se battent pas pour leur pays ne méritent pas un pays. »
Judit Varga
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"Protégeons la santé et les activités économiques."
Italie. Revue de presse.
ENTRETIEN, Corriere della sera, de Massimiliano Fedriga, Président du Frioul-Vénétie Julie et Président de la conférence Etat-régions « Protégeons la santé et les activités économiques. Salvini ? Nous nous concertons sur les positions à prendre. » : « Avec le gouvernement nous partageons les mêmes objectifs : préserver la santé de tous et rassurer les acteurs économiques. Notre proposition de restrictions différenciées pour vaccinés et non-vaccinés a été accueillie par le gouvernement et il est fort probable que l’on s’oriente vers le ‘’Super green pass‘’. Je le dis clairement : le test de dépistage ne consentira que de se rendre au travail. Je salue la décision d’avoir autorisé la possibilité de recevoir la troisième dose dès le 5e mois successif à la deuxième. Je ne partage absolument pas la position de Giorgia Meloni qui parle d’un ‘’apartheid sanitaire ‘’. Nous avons le devoir de faire face à cette situation avec responsabilité. Certes, je n’étais pas présent à la rencontre d’hier entre Salvini et certains gouverneurs léguistes, mais je tiens à préciser que toutes nos positions sont partagées par notre secrétaire, nous travaillons ensemble pour garantir aussi bien la sécurité que l’emploi. Je pense pouvoir affirmer que l’Italie a fait école. Nous avons agi plus tôt que les autres pays et aujourd’hui nous pouvons adopter des mesures qui ne limitent pas la liberté des vaccinés. Nous devons faire un ultime effort pour donner le dernier coup de grâce à la pandémie. »
SONDAGE, Sole 24 ore, de R. D’Alimonte, « Le centre-droit progresse de 6 points par rapport au centre-gauche sans IV et Azione » : « Le sondage Winpoll-Sole 24 Ore, le premier après les élections municipales d’octobre, apporte des confirmations et des nouveautés. Les nouveautés concernent FI et le M5S : alors que le premier était aux alentours du 7-8%, il est aujourd’hui à plus de 10%. Quant au second, qui oscillait entre 15 et 16%, il est descendu à 11%. La remontée de FI s’explique essentiellement par la figure de Berlusconi, revenu sur le devant de la scène après des mois d’absence. Avoir convaincu Meloni et Salvini de le soutenir comme seul candidat du centre-droit pour le Quirinal, ainsi que sa bonne performance aux municipales, lui ont redonné une visibilité qu’il n’avait plus depuis longtemps. Quant au M5S, c’est également du côté du leader qu’il faut regarder : Conte est en difficulté. Depuis des mois, le M5S est en quête d’identité et de stratégie. Si le vieux M5S est désormais mort, le ‘’nouveau’’ n’est toujours pas né. L’avenir nous dira si ce 11% est une flexion temporaire ou une ultérieure preuve du délitement du bassin électoral originel. Quant aux autres partis, les différences rentrent dans la marge d’erreur statistique. Le PD est aujourd’hui le premier parti mais le centre-droit représente la première coalition avec 49,5% contre 43,4% pour le centre-gauche composé du PD, du M5S et des Verts. La coalition de gauche que nous avons proposée ne comprend ni les partis d’extrême gauche ni ceux du centre (IV et Azione) à l’inverse de la stratégie de très large coalition qu’espère Letta. S’il n’y devait y parvenir, l’écart avec le centre-droit serait trop important pour espérer une victoire. Quant à Draghi, les résultats restent constants. Globalement, le 76% estime que sa gestion de la pandémie est assez ou très positive. Les plus favorables à Draghi sont les électeurs du PD, du M5S et de FI mais même au sein de l’électorat de FdI Draghi recueille le 64% d’avis favorables. Le jugement sur sa gestion de la reprise économique est un peu moins enthousiaste mais globalement positive et s’élève aux alentours du 60% d’avis favorable. Ainsi, l’impression est qu’il ne déplairait pas à la plupart des Italiens que Draghi reste à sa place. Mais ce n’est qu’une impression. »
PREMIER PLAN, Corriere della sera, d’A. Ducci, « Salvini à l’attaque : non à l’émiettement, il faut changer la direction.» : « Les réactions politiques à l’affaire KKR-TIM se caractérisent par la prudence et la défiance du ton adopté. Matteo Salvini est le plus direct et craint l’émiettement et estime que le changement de direction ‘’souhaité par beaucoup d’entre nous ne peut plus être renvoyé. ‘’ Giorgia Meloni s’est également exprimé à ce sujet : ‘’Il est intolérable que le réseau soit entre les mains des étrangers, qu’ils soient français ou américains, peu m’importe, le réseau doit être public. La gauche a travaillé pour un réseau unique sous l’égide de Telecom, pour ensuite livrer tout ce que nous avions aux Français. ‘’. Les syndicats, quant à eux, sont inquiets et demandent que ‘’ le gouvernement prenne une position urgente et claire qui préserve les infrastructures du pays et les employés du secteur. ‘’. Concernant le PD, Misiani estime que l’emploi et la sécurité nationale doivent être au cœur des préoccupations du gouvernement. Le COPASIR (comité parlementaire pour la sécurité) a déjà communiqué qu’il analysera cette affaire dans les jours à venir. Enfin, Carlo Bonomi, président de Confindustria, salue la nomination d’un Super comité par le gouvernement, qui prouve être conscient des enjeux stratégiques représentés par ce secteur pour le pays. »
ARTICLE, La Repubblica, G. Casadio « Draghi rappelle à Poutine ses responsabilités sur l’Ukraine » : « La crise des migrants à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, les troupes russes déployées tout près de l’Ukraine et les fournitures de gaz ont été évoquées par Mario Draghi lors de son entretien téléphonique avec Vladimir Poutine. Le dossier de Kiew était au cœur de cet appel. Draghi a rappelé que l’Italie et l’Europe demandaient à la Russie une attitude responsable sur l’Ukraine. La question des relations avec la Russie se répercute aussi dans le débat interne de la politique italienne. Hier, le président de la commission pour les affaires étrangères au Sénat, le 5 Etoiles Vito Petrocelli – grand admirateur de Poutine et prorusse depuis ses débuts en politique – a retweeté l’attaque de la porte-parole de Lavrov, Maria Zakhorovo, contre l’éditorial du directeur de Repubblica (l’étau de Poutine sur l’Europe). Cela n’est pas passé inaperçu au siège du PD. C’est un nouveau front de tension qui s’ouvre entre le M5S et le PD. Les démocrates présenteront à la commission pour les affaires étrangères une interrogation à Di Maio dans sa double veste de ministre et de représentant des 5 Etoiles sur ‘’comment il réagira sur l’attaque contre un quotidien italien’’. Jusque-là, la Farnesina ne s’est pas prononcée. Entretemps, le président de la Commission des affaires étrangères de la Chambre, Piero Fassino, a exprimé toute son indignation : ‘’les mots de Maria Zakharova sont inacceptables dans la forme et dans les contenus’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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22/11/2021
Italie : le Parti démocrate de centre-gauche est donné devant les 2 partis patriotiques Frères d'Italie et la Ligue.
Italie. Le Parti démocrate de centre-gauche est donné devant les 2 partis patriotiques Frères d'Italie et la Ligue.
Parti démocrate : centre-gauche
Frères d'Italie : patriotes
Ligue : patriotes
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
Azione : centre-gauche
Sinistra Italiana : gauche de la gauche
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Viktor Orban écrit à Ursuka von der Leyen.
Hongrie et UE. Le Premier ministre Viktor Orban a envoyé une lettre à Ursuka von der Leyen, demandant de suspendre toutes les procédures d'infraction qui compromettent les actions des États membres visant à protéger leur intégrité territoriale et nationale, ainsi que la sécurité des citoyens.
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"Entre nous et Paris, les intérêts ne sont pas convergents mais un accord est utile."
Italie. Revue de presse.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni et F. Sarzanini, « Pass sanitaire et immunisations, de nouvelles restrictions introduites ; les pressions des régions et des maires. »
SONDAGES, La Repubblica, d’I. Diamanti, « Les Italiens voudraient avoir Mario Draghi comme Président de la République ; la confiance en Sergio Mattarella perdure » : « A l’approche des prochaines élections présidentielles, 43% des Italiens se disent indécis quant à la personnalité qu’ils préféreraient voir arriver au Quirinal. 16% aimerait y voir l’actuel Président du Conseil Mario Draghi, qui récolte un consensus particulier auprès des électeurs du Parti démocrate (19%), du Mouvement 5 Etoiles (17%) et de Fratelli d’Italia (20%). Il arrive ainsi en tête du sondage, devant Sergio Mattarella. Berlusconi est troisième avec 9% de la population interrogée qui souhaiterait qu’il soit le prochain président, avec une belle évolution par rapport à mai dernier (5%). Giuseppe Conte, 4ème, a connu la progression inverse, chutant de 6% à 2%. A noter que son électorat est davantage favorable à Mario Draghi qu’à lui (17% pour Draghi contre 11% pour le leader du Mouvement). La confiance vis-à-vis de l’actuel Président de la République italienne, Sergio Mattarella, a été en hausse presque constante depuis décembre 2015, atteignant 68% en juillet 2021. Elle est actuellement partagée par 63% de la population. »
PROPOS, Corriere della Sera, de Lorenzo Fontana, responsable des affaires étrangères de la Ligue « Entre nous et Paris, les intérêts ne sont pas convergents mais un accord est utile » : « Il s’agit d’un ‘’mariage de convenance’’ et, même si une plus grande transparence aurait été souhaitable, le problème est que l’Italie doit faire un ‘’raisonnement stratégique’’ sur des thématiques sur lesquelles l’Italie est fortement en retard avec les concurrents internes et externes à l’UE. C’est le raisonnement que fait la Ligue, même si sur le long terme il y a la conviction qu’’un bon nombre d’intérêts entre Rome et Paris demeureront en conflit. Jusque-là la Ligue a gardé un certain silence sur le Traité. Il y a d’abord une question parlementaire déposée par Claudio Borghi, ce dernier ayant écrit sur les réseaux sociaux ‘’pourquoi j’ai l’impression que le fameux traité entre la France et l’Italie ne soit que la chère ancienne mer qu’il faudra offrir aux Français comme prévu par l’accord de Caen signé par ce traitre de Gentiloni et boycotté par nous ?’’. En réalité, le responsable des affaires étrangères de la Ligue, Lorenzo Fontana, est bien plus modéré ‘’en ce moment, notre intérêt le plus immédiat est de relancer le dialogue avec la France’’. Fontana repère deux fronts : celui au sein de l’UE ‘’d’ici peu, les pays du Nord réclameront à nouveau l’austérité. Pour nous ce serait un désastre, nous avons besoin d’accompagner cette reprise sans sursauts ou coups d’arrêt’’. Ce qui est, selon Fontana, dans l’intérêt aussi des « cousins » transalpins. Le second est le rôle dans la Méditerranée ‘’nous devons avoir clair à l’esprit que dans cette région se manifestent de plus en plus les intérêts de puissances émergentes et agressives. Il est donc utile d’avoir un accord avec un autre pays qui a des intérêts dans la région, même si en perspective ils sont conflictuels’’ »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Paolo Berelli, chef de groupe à la Chambre de Forza Italia « C’est une façon pour avoir du poids dans les nouveaux équilibres européens. Draghi représente une garantie » : « ‘’J’ai confiance en Draghi et dans le pouvoir de contrôle du Parlement et du rôle que l’Italie pourra et devra jouer dans le prochain cadre politique européen. Les accords sont signés par les gouvernements mais ratifiés par le Parlement : nous serons vigilants sur les contenus. Nous estimons toutefois, après le Brexit, que l’Italie a le droit et le devoir de se positionner parmi les pays de référence en Europe. A l’instar de ce qu’ont fait l’Allemagne et la France, c’est une bonne chose que l’Italie ait un rapport de tutelle et de promotion des intérêts réciproques avec la France. Il est juste que nous soyons prudents et attentifs, d'autant plus avec un pays comme la France qui, dans le passé, a parfois eu à notre égard une attitude que certains considèrent comme "prédatrice". Mais nous nous sentons également rassurés par l'autorité du Président du Conseil Draghi, sur lequel nous comptons pour avoir vérifié et, le cas échéant, amélioré le contenu du traité. Nous ne devons pas avoir peur d’échanger avec d’autres parlements, sans déférence et sans aucun asservissement, l’Italie doit avoir une place aux tables qui comptent." »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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21/11/2021
Peter Hauer est parti.
Peter Hauer, de Vienne, en Autriche, est décédé. Il a réalisé beaucoup de choses dans le domaine des médias patriotiques et était le moteur de la construction d'un réseau de medias patriotiques en Europe.
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20/11/2021
Geert Wilders dénonce les violences commises à Rotterdam.
Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders dénonce les violences commises à Rotterdam lors d'une manifestation anti-confinement : « Ce n'est pas une protestation mais de la terreur. Totalement inacceptable. »
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19/11/2021
"Le parti de Renzi vote comme la droite, le Parti démocrate demande des explications."
Italie. Revue de presse.
La montée des contaminations en Europe due à la nouvelle vague de l’épidémie de Covid fait la une de la presse italienne, notamment avec la préparation par le gouvernement italien de nouvelles mesures afin de contenir la diffusion du virus, fait la Une de la presse italienne. Elle relaie le débat sur la durée du Pass sanitaire de même que sur un confinement des personnes non-vaccinées : “Pass sanitaire et restrictions pour les anti-vaccins” (Corriere della Sera), “Virus, l’Europe en rouge”, “la dose de rappel accessible aux plus de 40 ans dès lundi, les services de soins intensifs proches de la saturation” (La Repubblica), “‘Le Super Green pass arrive dès maintenant’, le gouvernement prend en compte la demande des régions” (La Stampa), “La validité du Pass sanitaire réduite à 9 mois » (Il Messaggero). La situation des migrants à la frontière entre Pologne et Biélorussie, notamment avec le décès d’un enfant d’un an, apparaît en une de plusieurs journaux italiens. "Le drame des migrants ; un enfant meurt de froid à la frontière biélorusse" (Corriere della Sera), "Mourir à un an dans le froid de la Biélorussie" (La Repubblica), "Mourir de froid à un an aux portes de l'Europe" (La Stampa). Sur la plan politique, on commente le rapprochement du parti de Mateo Renzi Italia Viva avec des partis de droite et extrême-droite lors d’un vote au Sénat, dans plusieurs quotidiens. « Le parti de Renzi vote comme la droite, le Parti démocrate demande des explications » (Corriere della sera), « À qui s’adresse le signal émis par Renzi » (La Repubblica), « Le Parti démocrate et le Mouvement 5 Étoiles apostrophent Renzi et Salvini: ‘qu’ils le disent s’ils veulent faire couler le Président du Conseil’ » (La Stampa).
ARTICLE, Repubblica, de G. Bartoloni, « Italia Viva (Iv) vote avec la droite, le gouvernement est vaincu. L’inquiétude de Letta sur la Quirinal. » : « Hier, on a assisté au rapprochement entre IV et le centre-droit lors du vote en faveur des deux amendements sur le décret ‘’ Capienze ‘’ qui avaient reçu un avis défavorable de la part du gouvernement. Pd et 5 étoiles craignent que l’axe entre IV et les droites se renforce lors du vote sur la loi budgétaire au Parlement mais surtout lorsqu’il s’agira d’élire le prochain Président de la République. En effet, à partir du quatrième scrutin, le vote des pro-Renzi pourrait acquérir une véritable valeur pour le centre-droit en quête de voix. En Sicile, l’alliance entre IV et FI est déjà un fait avéré avec un accord sur les municipales de Palerme. On ne compte plus les rencontres de Renzi avec Marcello dell’Utri et Gianfranco Miccichè. Les deux fidèles de Berlusconi ont déjà informé le Cavaliere qu’il peut compter sur les votes de IV dans sa course pour le Quirinal. Cependant, ces manœuvres de Renzi ne manquent pas de susciter de vives réactions chez les membres de IV opposés à une alliance avec le centre-droit. »
ARTICLE, La Repubblica, de Giovanna Vitale et Concetto Vecchio, « Offensive du Mouvement 5 Etoiles sur le vote de la Loi de Finances, l’entente avec le Parti démocrate mise à mal » : « Après les dissensions autour des nominations des dirigeants de la Rai, Conte réclame désormais qu’il y ait un rapporteur de la loi de Finances issu de son camp. Il provoque ainsi une dispute avec les sénateurs démocrates qui veulent attribuer ce rôle au Sénateur Vasco Errani issu de LeU. Cet épisode est représentatif de la nouvelle phase de tensions entre les deux alliés. L’autorité du chef du M5S semble s’amenuiser, face à celle, discrète, de Luigi Di Maio qui serait en réalité en charge des dossiers importants, des choix décisifs. C’est d’ailleurs ce dernier qu’a rencontré le directeur général de la Rai. Dans les rangs du Parti démocrate, on craint que cet affaiblissement de Conte mette à mal la fiabilité de l’allié 5 Etoiles, notamment en vue de la prochaine élection présidentielle. La proposition du M5S est qu’il y ait également un autre rapporteur issu de la minorité et propose, pour représenter la majorité, un tandem Ligue–Mouvement 5 Etoiles. Le Pd voudrait quant à lui se limiter à deux personnes, Vasco Errani et une autre issue du centre-droit. Chacun semble vouloir augmenter son influence sur l’enjeu essentiel que représente la loi de Finances. Du côté du PD, la défiance vis-à-vis de Conte augmente et on craint de nouvelles déconvenues alors que la confrontation Di Maio-Conte semble n’en être qu’au début. Di Maio quant à lui fait preuve de fausse modestie, clamant qu’on lui ‘’attribue un pouvoir qu’il n’a pas’’. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco : “L’effet boomerang dans la lutte pour se démarquer de l’exécutif” : “ Le blocage hier au Sénat par un groupe allant du centre-droit aux renzistes tend à être considéré comme l'embryon d'une majorité "de querelle". Une manière de dire : si nous le voulons, nous avons les voix pour élire "notre" chef d'État. Mais c'est surtout un défi et un avertissement lancé à l’alliance entre M5S et PD, qui réagit en accusant Iv de préparer une autre crise après celle qui a fait couler le deuxième exécutif de Giuseppe Conte. Des soupçons légitimes mais peut-être exagérés. Ceux qui demandent à la Ligue, à FI et à Iv s'ils se considèrent toujours comme faisant partie de la coalition ont quelques raisons de le faire. Les postures de "lutte et de gouvernement" évoquent des tentations de passage en force qui sont destinées à s'intensifier, alimentant les suspicions et les conflits. Il est cependant difficile de ne pas voir autre chose : un malaise et une nervosité généralisés, conséquences de l'incertitude qui entoure l'exécutif. Le fait que l'on ne sache toujours pas si le Premier ministre restera en fonction ou s'il sera candidat à la succession de Sergio Mattarella multiplie les incartades de ceux qui prévoient un vote anticipé ; ils agissent donc dans une logique qui est déjà de campagne électorale, faisant davantage pression sur le projet de loi de finances. Penser à affaiblir le Palazzo Chigi pour inciter peut-être Mario Draghi à s'exposer au Quirinal, en créditant ou en excluant sa candidature, relève de la provocation. Et croire que l'on peut obtenir quelque chose en se démarquant semble illusoire. Si les partis se montrent déjà prêts à revendiquer leur propre agenda au prix de l'usure du Premier ministre, imaginez ce qui se passera en janvier, ou après le choix du prochain chef d'État. »
ARTICLE, Corriere della sera, d’A. Baccaro, « Les nominations à la RAI sont approuvées par la majorité en conseil d’administration. Di Maio : ‘’Il y a des insinuations venimeuses contre moi ‘’ » : « Di Maio a finalement décidé de briser le silence et de s’exprimer sur les accusations à son encontre à propos d’une tractation parallèle à celle de Conte au sujet des nominations rai. Bien qu’il ait félicité les nouveaux dirigeants des journaux télévisés, il s’est dit d’accord avec le leader des 5 étoiles sur la nécessité d’une ‘’ loi qui soustraie la Rai des mains des partis. ‘’. Le seul à ne pas s’être exprimé est pour l’instant Letta. Quant à la réalité de ce qui s’est passé lors du conseil d’administration, les propositions de Fuortes ont presque toutes été approuvées à l’unanimité par 3 conseillers sur 4. Dans tous les cas, le match de la Rai n’est pas encore terminé car il reste encore quelques nominations à faire mais la perte du TG1 par le M5S pourra difficilement être compensée. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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18/11/2021
Angela Merkel poignarde la Pologne dans le dos.
Belarus et Allemagne. Loukachenko et Merkel ont discuté au téléphone de la création d'un couloir humanitaire entre la Biélorussie et l'Allemagne pour 2 000 migrants. En échange, la Biélorussie a accepté de renvoyer les 5 000 migrants restants chez eux, a déclaré le porte-parole de Loukachenko.
Loukachenko et Merkel
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"Meloni a de nouveau rejeté la proposition de Le Pen de rejoindre le groupe unique des souverainistes européens."
Italie. Revue de presse.
La hausse de la courbe des contaminations (10 172 nouveaux cas en 24 heures), et notamment la demande des régions d’un durcissement des règles liées au pass sanitaire, fait la Une de la presse italienne : « L’augmentation des nouveaux cas aura un impact sur les plans du gouvernement » - Le seuil des 10 000 cas positifs a été dépassé, cela n’arrivait depuis mai dernier. De nouvelles mesures contre la pandémie pourraient être adoptées (La Repubblica), « Plus de 10 000 cas de Covid, les régions accélèrent pour libérer des places dans les hôpitaux » (Corriere della Sera), « Non au modèle autrichien, Draghi rejette la demande des présidents des régions » - Le Frioul-Vénétie-Julienne et le Haut Adige pourraient basculer vers la zone jaune (La Stampa). La nomination des nouveaux directeurs des JT de la Rai, prévue pour aujourd’hui, est également citée. Le conseil d’administration devrait nommer, pour la première fois, trois femmes à la tête des journaux télévisés. « Nominations à la Rai, la colère de Conte » - Le leader du M5S critique des nominations qui ne représentent pas son parti. Draghi souligne pour sa part que : « le pluralisme a été respecté » (Corriere della Sera), « Draghi s’empare de la Rai avec les protégés de Renzi et de Gentiloni » (Fatto Quotidiano), « Conte repart les mains vides et boycotte la Rai » - Le leader des 5 Etoiles menace de déserter les émissions de la Rai (Il Giornale.
COULISSES, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Les partisans des interdictions pour les anti-vaccins sont de plus en plus nombreux mais la Présidence du Conseil résiste encore » : « En Italie, c’est la première fois depuis mai dernier que le nombre de nouveaux cas en 24h est supérieur à 10 000 positifs. Même si les hospitalisations restent contenues, c’est le premier véritable test pour la stratégie sanitaire du gouvernement. Celui-ci doit agir, mais sans céder à l’émotion du moment. En d’autres termes, la Présidence du Conseil ne veut pas entendre parler de confinement pour les non vaccinés, et ce malgré les pressions en ce sens de la part des régions et d’Enrico Letta suivant le ‘’modèle autrichien’’. Aux portes de l’Italie, en Allemagne et dans les Balkans, le virus frappe très fort. La situation en Italie serait quant à elle due à la proximité avec ces pays, d’où des chiffres alarmants à Trieste, Udine ou encore Bolzano. Ils seraient également liés aux manifestations anti-vaccins dans ces mêmes zones de la Péninsule. Enfin, il y a l’approche de l’hiver et la baisse des températures, en particulier, là encore, dans le Nord de l’Italie. Le gouvernement souhaite plutôt convaincre les anti-vaccins, relancer le port du masque et promouvoir la troisième dose. Speranza a annoncé vouloir introduire la troisième dose obligatoire pour le personnel sanitaire. Il est probable que la réduction de la validité du pass sanitaire de 12 à 9 mois soit en revanche reportée. Mais ce sera tout pour le moment de la part du gouvernement et les contrôles qu’induirait un confinement à l’autrichienne semblent difficilement réalisables en Italie. Pourtant, l’idée de restrictions appliquées seulement aux non vaccinés pour éviter un confinement général convainc de plus en plus de monde, y compris les ministres de Forza Italia. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « La quatrième vague relance le tandem Draghi-Mattarella » : « Lorsqu’il s’agit de la Présidence de la République, Mario Draghi reste particulièrement discret. Pourtant, autour de lui, l’idée qu’il doit rester au Palais Chigi, à la tête de l’exécutif, se renforce. Draghi considère que le gouvernement ne résisterait pas à une rupture du pacte de la majorité à l’occasion de l’élection du nouveau Président. Il affirme qu’il sera encore à la Présidence du Conseil après l’élection à la Présidence de la République. Sa mission est double, reposant sur la sortie de la crise sanitaire et le Plan de Relance, qui reste son objectif principal. Concernant le Covid, si beaucoup a été fait, la bataille n’est pas encore gagnée. Dans ce contexte, aussi bien le PD d’Enrico Letta, que Giorgetti (Ligue) ou Forza Italia plaident pour que Draghi soit maintenu jusqu’en 2023, pour ‘’le bien de l’Italie’’. Luigi Di Maio y serait lui aussi favorable. L'exécutif commence à prendre conscience qu’il serait par ailleurs difficile de faire accepter au pays le maintien de l’état d’urgence sans garantir d’autre part la stabilité politique. Si Draghi ne se prononce donc pas quant à un potentiel futur Président de la République, certains évoquent le renouvellement du mandat de Mattarella comme une forte garantie de stabilité du fait de son lien avec le Premier ministre. Le PD mais aussi Forza Italia, malgré les aspirations de Berlusconi, voient cette continuité comme la meilleure solution. »
ARTICLE, Corriere della sera, de P. di Caro et G. A. Falci, « Meloni : ‘’sur le Quirinal Silvio fait marche arrière ‘’. Forza Italia irritée. » : « Hier, les déclarations de Meloni sur Berlusconi n’ont pas manqué de susciter la colère du Cavaliere. La dirigeante de FdI a déclaré qu’elle est ‘’très attachée à Silvio mais concernant son élection au Quirinal les chiffres ne sont pas de son côté ‘’. Mais c’est surtout la déclaration suivante qui a irrité le leader de FI : ‘’Il a été le premier à répondre à l’appel de Letta et puisque le Pd ne votera jamais pour lui, pour moi, cela signifie qu’il fait marche arrière au sujet du Quirinal. ‘’ . Des sources de FI se sont empressées de répondre que ‘’FI a donné sa disponibilité pour discuter de la loi budgétaire mais il est trop tôt pour parler du Quirinal ’’. Si tous s’accordent sur la nécessité d’une coalition de centre-droite, leurs stratégies semblent bel et bien divergentes. Le souhait de Berlusconi que Draghi reste à sa place même au-delà de 2023, semble surtout s’expliquer par un manque de confiance envers Meloni et Salvini, jugés inadéquats à la Présidence du Conseil. De l’autre côté, Meloni et Salvini semblent surtout agir en rivaux : hier, la dirigeante de FdI a de nouveau rejeté la proposition de Le Pen de rejoindre le groupe unique des souverainistes européens qui comprend la Ligue. Meloni ne participera non plus au sommet de Varsovie où se rencontreront bon nombre des leaders souverainistes d’Europe. ».
ARTICLE, Corriere della sera, de M. Galluzzo, « Une femme au JT de Rai1. La condition de Palais Chigi pour arriver à une entente. » : « Hier, avant la fin des nominations RAI, Conte a personnellement appelé Draghi pour lui exprimer son mécontentement face à l’absence de représentants du M5S parmi les noms finalement proposés. Le Palais Chigi, quant à lui, estime n’avoir rien à se reprocher : ‘’les critères du pluralisme, du professionnalisme et surtout de la parité, ont bien été respectés ‘’. Initialement le Président du Conseil avait souhaité et indiqué des personnalités externes à la RAI mais il a été invité à y renoncer. Il a alors épousé la ligne du pragmatisme, en délégant cette affaire à son chef de cabinet, Antonio Funiciello. Une seule requête : que la tête du TG1 aille à une femme et il a donné son aval pour Maggioni (ancienne présidente de la Rai). Le staff de Draghi s’empresse également de rejeter les soupçons sur une accélération sur ce dossier en raison des élections du Quirinal début 2022 ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
16:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article d'Álvaro Peñas : Judit Varga : "Nous sommes une alternative pro-européenne et conservatrice aux politiques libérales."
Hongrie et Espagne. Article d'Álvaro Peñas dans le El Correo de España sur la visite du ministre hongrois de la Justice Judit Varga à Madrid :
https://www.breizh-info.com/2021/11/18/174510/hongrie-jud...
Judit Varga, à gauche, et Álvaro Peñas, à droite
07:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/11/2021
Viktor Orbán reçoit le président de Vox Santiago Abascal.
Hongrie et Espagne. Le Premier ministre Viktor Orbán a reçu le président de Vox Santiago Abascal.
Viktor Orbán, Santiago Abascal et le ministre hongrois de la Famille Katalin Novak
20:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Premier tour des élections présidentielles en Bulgarie : de nombreux candidats patriotes.
Bulgarie. Lors du premier tour des élections présidentielles du 14 novembre 2021, les candidats à la présidence et à la vice-présidence des partis patriotiques et nationalistes ont obtenu les scores suivants :
Kostadin Kostadinov et Elena Guncheva de Renaissance : 3.92 %
Volen Siderov et Magdalena Tasheva de Ataka : 0.55 %
Milen Mihov et Mariya Tsvetkova du VMRO – Mouvement nationale bulgare : 0.50 %
Veselin Mareshki et Polina Tsankova de Volya : 0.39 %
Valeri Simeonov et Tsvetan Manchev du Front patriotique : 0.32 %
Boyan Rasate et Elena Vatashka d’Union Nationale bulgare - Nouvelle Démocratie : 0.25 % [parti ultranationaliste]
Georgi Georgiev-Goti et Stoyan Tsvetkov d’Unification nationale bulgare : 0.11 %
Aucun de ces candidats n’accède au deuxième tour.
20:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Parti du Peuple danois victime de la concurrence.
Danemark. Le Parti du Peuple danois est victime - lors des élections municipales et régionales - de la concurrence sur ses thèmes, d’une part d'un parti patriotique plus radical dénommé Nouvelle Droite et de l’autre des sociaux-démocrates au pouvoir qui conduisent une politique très dure en matière d’immigration. Les sociaux-démocrates reculent aussi.
17:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Kristian Thulesen Dahl démissionne du poste de président du Parti du Peuple danois.
17:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Municipales au Danemark : fort recul du Parti du Peuple danois et percée de la Nouvelle Droite.
Danemark. Lors des élections municipales du 16 novembre 2021, le Parti du Peuple danois recule fortement, perdant 130 sièges de conseillers municipaux. Il en a désormais 91. Un autre parti patriotique, plus radical, la Nouvelle droite, passe de 1 à 64 sièges.
16:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Régionales au Danemark : fort recul du Parti du Peuple danois et percée de la Nouvelle Droite.
Danemark. Lors des élections régionales du 16 novembre 2021, le Parti du Peuple danois recule fortement, tombant, au total des 5 régions, de 21 à 6 sièges. Un autre parti patriotique, plus radical, la Nouvelle droite, entre dans les assemblées régionales en obtenant 8 sièges.
16:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marine Le Pen : "Meloni et Salvini doivent s’allier."
Italie. Revue de presse.
Les mesures pour contrer la hausse des contaminations (+7 698 nouveaux cas en 24 heures) et notamment la demande des régions pour plus de sévérité font les gros titres de la presse italienne : « Les régions demandent de nouvelles mesures restrictives pour les personnes non vaccinées » - Le gouvernement cependant freine et prévoit de resserrer l'étau uniquement au moment où les régions devraient basculer en zone orange (Corriere della Sera), « Écoles, c'est le retour des cours à distance » - La hausse des cas et la lenteur des agences sanitaires locales poussent les directeurs des écoles à remettre en place les cours en ligne (La Repubblica), « Les régions demandent la ligne dure contre les antivax» (Il Messaggero), « Le retour du port du masque grâce aux antivax » (Il Giornale). Le débat autour de l’élection du Président de la République, et notamment la proposition du leader du PD d’une entente entre les partis de la majorité pour adopter ensemble la loi de finances avant le scrutin présidentiel est également cité « Di Maio s'oppose à la proposition d'un pacte entre les dirigeants des partis » - ''Renzi et Salvini ne sont pas fiables'' explique l'ancien leader des 5 Etoiles (La Stampa).
ARTICLE, Corriere della sera, d’A. Baccaro, « Maggioni et Sala, deux femmes pour les JT de la Rai. » : « À la suite des débats d’hier au Palais Chigi pour trouver une entente entre toutes les demandes des partis, le nom favori pour la direction du TG1 serait celui de Monica Maggioni. Elle est soutenue et appréciée par Draghi et possède d’importants appuis politiques. La direction du TG3 aussi devrait aller à une femme, Simona Sala. Quant au TG2, Gennaro Sangiuliano – quota de la Ligue qui ne déplait pas à la gauche – devrait être reconfirmé. Cependant, Meloni demande que Frères d’Italie obtienne a direction d’un journal de chaine et fait pression pour Nicola Rao. Le M5S, quant à lui, risque de ne pas obtenir la reconfirmation de Giuseppe Carboni, actuel directeur du TG1 qui risque de n’obtenir aucune direction de journal. Enfin, Alessandra De Stefano serait le nom favori pour Rai Sport. Ainsi, la promesse d’une plus grande présence féminine faite par Fuortes devrait être maintenue. Quant à celle de laisser un peu les partis en dehors des nominations, cette promesse semble avoir été plus difficile à tenir. ».
ENTRETIEN de Marine Le Pen, Corriere della sera, « Je gagnerai pour l’immigration. Je ferai un référendum. Meloni et Salvini doivent s’allier : nous rendrons l’UE aux nations. » : « Si j’arrive à l’Elysée, ma première mesure consistera en un référendum sur l’immigration avec une modification de la Constitution pour assurer la primauté du droit français sur le droit international. Je réduirai la TVA sur l’énergie de 20% à 5,5%. Enfin, le troisième dossier concernera l’Europe. De nombreux pays non-alignés aux dogmes de Bruxelles attendent beaucoup de la France : j’irai à Bruxelles pour rétablir la souveraineté des nations. J’ai pour cela rencontré Orban et Salvini et nous sommes en train d’élargir le spectre des forces politiques qui partagent une vision autre à propos de certains sujets. Je reproche à Macron d’avoir été le président d’intérêts particuliers et de la finance et de n’avoir jamais travaillé dans l’intérêt général. Je ne parle même pas de sa gestion catastrophique de la pandémie. Par rapport aux deux dernières élections, Macron est aujourd’hui le plus détesté parmi tous les candidats. Beaucoup voteront contre lui au second tour. La présence de Zemmour joue paradoxalement en ma faveur. Grâce à lui de nombreux Français comprennent que mes positions sont raisonnables. Je pense qu’il ne dépassera pas le 10% au premier tour. Je bénéficierai donc de ses électeurs au second tour. Nous nous distinguons au sujet de l’immigration : il n’apporte rien de nouveau au débat, il a un discours idéologique tandis que je suis pragmatique, j’offre des solutions alors que lui non. Concernant la droite en Italie, Salvini a bien expliqué sa vision politique ne s’est pas conformée à celle de Draghi mais il soutient le gouvernement pour le bien du pays. Je connais Salvini depuis longtemps et j’ai confiance en lui. Je connais également Giorgia Meloni, je comprends la rivalité avec Salvini mais ils devraient plutôt s’allier. Nous devons être l’avant-garde de la refondation de l’Europe. Enfin, je vois le Traité du Quirinal comme le signe du grand retour des relations bilatérales entre Etats souverains. À Bruxelles, il n’y a pas un mur qui pourrait tomber d’un moment à l’autre comme à Berlin. Cela prendra du temps, mais les nations vont reconquérir leur place. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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