08/04/2022
"Ces Italiens qui sont neutres sur Poutine, alors qu’un sondé sur trois ne veut pas de sanctions."
Italie. Revue de presse.
L’exclusion de la Russie du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU et les nouvelles sanctions adoptées par l’UE prévoyant notamment un embargo graduel sur le charbon russe font les gros titres de la presse italienne. Les observateurs relèvent une « Russie de plus en plus isolée » (Stampa) et soulignent qu’elle subit un « déshonneur à l’instar de la Libye de Kadhafi » (Repubblica). La rencontre de M. Draghi avec son homologue hollandais M. Rutte, à Rome, est aussi citée dans les pages intérieures. « Embargo et armes contre Poutine » - L’UE prend des décisions sur l’énergie russe ; l’Otan annonce plus d’aides militaires à Kiev et l’ONU chasse Moscou du Conseil pour les droits de l’Homme (Corriere della Sera), « Ce qui reste de Marioupol » - Des photos documentent la destruction totale de la ville, les soldats russes ont été interceptés à Boutcha : « tuons les civils ». Le gouvernement italien met en place plus de sobriété énergétique pour ses bâtiments publics (La Repubblica), « Le front du Donbass » - On va vers un règlement de comptes dans la région contestée par les parties. Un vote historique suspend Moscou du Conseil des droits de l’Homme (La Stampa), « Charbon russe, feu vert à un stop graduel » (Sole 24 Ore), « Marioupol, la ville fantôme » - Poutine critique la posture italienne ; Draghi lui répond : ce sont les massacres qui sont indécents (Il Messaggero), « Le plan pour une guerre sans fin » - Johnson envoie ses tanks et les négociations s’enlisent (Fatto Quotidiano).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de Marco Galluzzo, « Un nouveau train de sanctions est approuvé ; Draghi négocie avec Rutte sur le gaz. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, G. Vernetti : « La ligne de partage du droit » : « Hier matin, l’Assemblée générale de l’ONU a voté la résolution de « suspension du droit de participation de la Russie au Conseil des Droits de l’Homme ».
SONDAGES, La Stampa, N. Carratelli « Ces Italiens qui sont neutres sur Poutine, alors qu’un sondé sur trois ne veut pas de sanctions » : « M. Draghi l’a répété plusieurs fois ‘’l’Italie est aux côtés de l’Ukraine’’, malgré le positionnement à part de Salvini. Or, cela ne vaut pas pour tous les Italiens. Selon le dernier sondage Ipsos, seuls 57% des Italiens sont du côté de l’Ukraine, alors que 5% se disent ouvertement du côté de la Russie. Au milieu, nous trouvons ces 38% de sondés qui préfèrent rester neutres. D’après les chercheurs de l’institut Ipsos ‘’on a l’impression que les prorusses soient bien plus nombreux ’’ qu’on ne le croit. Par exemple, 34% des sondées estiment que la Russie a raison de se sentir menacée par l’Otan et 32% sont contre le maintien des sanctions ‘’face à une augmentation des prix’’. Le début des négociations a réduit les craintes de voir la guerre s'étendre à l'échelle mondiale : pour plus de 50 %, elle restera une affaire entre la Russie et l'Ukraine ou, tout au plus, cela s'étendra à d'autres pays d'Europe orientale. De même, pour 45% d'entre eux, la probabilité d'une utilisation des armes nucléaires est faible ou nulle. Cependant, 85% des Italiens sont très ou assez inquiets des conséquences de ce conflit. Ils s'inquiètent notamment des conséquences économiques, tant pour leur famille que pour le pays dans son ensemble : hausse des prix des biens et services, risques pour l'épargne, dégradation des comptes publics, ralentissement des exportations et de la production industrielle. Mais la crainte d'une participation directe de l'Italie aux opérations militaires est également en hausse, jusqu'à 30 %. Enfin, Pour 37% des sondés, les médias italiens sont trop biaisés en faveur de l'Ukraine et du président Zelensky. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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07/04/2022
Saxe : l'AfD donnée première à 28 %.
Allemagne. Saxe. L'AfD est donnée première en vue des élections pour le Parlement de Saxe de l'été 2024.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)
CDU : démocrates-chrériens
AfD : patriotes
die Linke ; post-communistes
Grüne : écologistes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
Freie Wähler : Électeurs libres
Sonstige : autres
19:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Forum voor Democratie : la victoire du Fidesz et de Victor Orban marque le début réussi de la résistance contre la Grande Réinitialisation.
Pays-Bas et Hongrie. Pour le Forum voor Democratie de Thierry Baudet, la victoire du Fidesz et de Victor Orban marque le début réussi de la résistance contre la Grande Réinitialisation (Great Reset) : le nationalisme européen s'est réveillé à l'époque d'un monde globalisé.
19:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L'irritation de Giorgia Meloni et l'attentisme des autres partis face à un éventuel retour au système électoral proportionnel en disent long."
Italie. Revue de presse.
Les nouvelles sanctions européennes et américaines contre le Kremlin et la réunion de l’Otan à Bruxelles, au lendemain de nouvelles révélations sur des exactions commises en Ukraine, font les gros titres de la presse italienne. Les observateurs commentent également la loi de finances rectificative adoptée par le gouvernement Draghi prévoyant des aides aux ménages et aux entreprises dans la perspective d’une réduction des hydrocarbures venant de Russie et d’un ralentissement de l’économie italienne. « Des sanctions pour stopper les atrocités » - Biden annonce des mesures visant les filles de Poutine. Les viols à Boutcha, les crématoires mobiles à Marioupol et les 400 victimes à Gostomel (Corriere della Sera), « La vente d’enfants » - Les ONG dénoncent le risque d’un trafic d’enfants. L’Otan défie la Russie et la Chine : un sommet avec les alliés du Pacifique (La Repubblica), « Le brasier humain en Ukraine » - A Marioupol, des civils brûlés vifs lors des bombardements sur un hôpital. L’Otan lance l’alerte : la guerre sera longue (La Stampa), « Gaz russe, l’hypothèse d’un blocus » - Draghi nous demande : préfère-t-on la paix ou son climatiseur ? Dans le prochain budget, des aides sont prévues en cas d’interruption du gaz (Il Messaggero), « La paix ou la climatisation ? » - Draghi pose ses conditions et adopte un plan économique « de guerre » avec 5 milliards d’aides tout en annonçant un été de sacrifices (Il Giornale), « La guerre est une bonne affaire » - voici ceux qui s’enrichissent : Leonardo, qui fait +44% de bénéfices, mais aussi les géants énergétiques américains (Fatto Quotidiano).
PREMIER PLAN, La Repubblica, S. Mattera : « Une loi de finances de guerre. Draghi : ‘’le contexte est dramatique’’ » : « Le président du Conseil, Mario Draghi, et le ministre de l’économie, Daniele Franco, ont présenté au Conseil des Ministres le Document d’économie et de finances (Def), aux perspectives sombres. L’incertitude domine. Pour l’heure, la prévision est celle d’une chute du PIB de 4.7% (estimé en octobre) à 3.1%. La tendance le porterait à 2.9% mais, explique Franco, les mesures prises par le gouvernement le stimuleraient un peu. Les données, cependant, sont provisoires car l’inconnue de la guerre est énorme, particulièrement parce que l’Italie est prête à s’aligner avec l’UE sur le blocage des importations de gaz russe. Les retombées seraient lourdes en automne et impliqueraient des rationnements. Pour faire face aux contrecoups du conflit, Draghi fait pression en faveur d’une « réponse européenne » qui prévoirait un nouveau plan de relance ainsi que le plafonnement des prix du gaz (auquel restent opposés l’Allemagne et les Pays-Bas). Draghi cherchera à convaincre son homologue hollandais, Rutte, lors de leur rencontre, aujourd’hui, à Rome. Les décisions européennes (y compris au sujet du pacte de stabilité) interviendront au mois de mai, soit trop tard. C’est pourquoi Draghi a demandé aux chefs des délégations d’approuver le Def d’ici le 20 avril, de manière à ce que le gouvernement puisse signer tout de suite après le nouveau décret pour les aides. Les ressources proviennent, souligne Franco, d’une gestion « prudente » des comptes publics. Le budget mobilisé s’élève à 9.5 milliards mais 4.5 ont déjà été dépensés : il en reste 5 pour les nouvelles mesures mais il n’est pas exclu d’en débloquer davantage, sans toutefois s’endetter. Pour cela, le Def confirme un déficit à 5.6%, tandis que la dette chute de 4 points, à 147%. Draghi rencontrera aujourd’hui les syndicats : le secrétaire de la CGIL déplore que le Def ait été lancé avant la rencontre tandis que Carlo Bonomi, président de Confindustria, trouve les chiffres trop optimistes. Au Conseil des Ministres, le vote est unanime mais le mécontentement est diffus au sein de la majorité, de la Ligue au M5S en passant par le PD. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Des frictions qui sont le reflet de logiques typiquement électorales » : « L'irritation de Giorgia Meloni et l'attentisme des autres partis face à un éventuel retour au système électoral proportionnel en disent long. Cela montre comment, derrière les divisions sur la fiscalité, les rallonges budgétaires et la politique étrangère, se cachent surtout des calculs et des manœuvres électorales. Une dérive que Mario Draghi a encore soulignée hier, en rappelant la nécessité de l'unité du pays comme jadis démontrée au moment de la pandémie. En réalité, les partis politiques ont les yeux rivés sur les élections et tentent d’élaborer un mode de scrutin pouvant les avantager. Par conséquent, la dirigeante de Fratelli d’Italia estime avoir tout intérêt à garder le système majoritaire, ce qui devrait lui permettre de diriger la coalition de centre droit. Et, en cas de victoire, de se porter candidate au Palais Chigi en faisant entrer tous ses proches. Raison pour laquelle la Ligue et Forza Italia freinent. Ils savent bien qu’avec un mode de scrutin proportionnel, elle serait mise à l’écart. Le M5S aussi chercherait cette solution, de manière à pouvoir faire valoir sa voix, évitant une coalition décidée d’avance. Le PD est traditionnellement pour la solution majoritaire depuis R. Prodi. Pourtant, au sein de son parti, plusieurs seraient tentés par la solution proportionnelle, comme évoquée par le maire de Rome Zingaretti, idée soutenue aussi par ceux qui craignent l’effondrement de la « large coalition » avec les 5 Etoiles et son alliance instable. Le débat, malgré la crise économique et énergétique, demeure sur le fond. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Elena Bonetti, ministre de la Famille et pour l’Egalité des chances, « Le Family Act est désormais une loi ; il prévoit un chèque universel et davantage de places en crèche pour lutter contre la baisse de la natalité » : « Le Family Act est un ensemble articulé de mesures et de réformes de fond devant amener à un véritable changement de paradigme dans le domaine des politiques familiales. Celles-ci ne sont plus envisagées comme un coût mais comme un investissement. Le grand objectif est d’endiguer la baisse de la natalité qui ne sera bientôt plus viable pour l’Italie et contre laquelle nous souhaitons ainsi intervenir avec force. Le Family Act est avant tout basé sur la garantie de ressources économiques stables : il prévoit l’octroi d’un chèque universel aux familles, mais également des ressources économiques pour les dépenses liées à l’éducation, comme la mise en œuvre de services éducatifs territoriaux dès la crèche. Une réforme des congés parentaux est aussi prévue, en particulier l’allongement de la durée minimum du congé paternel actuellement de 10 jours. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD se félicite du rejet de l'obligation vaccinale à partir de 60 ans.
Allemagne. L’AfD se félicite du fait que le gouvernement du chancelier social-démocrate (SPD) Olaf Scholz a échoué à faire voter par les députés une obligation vaccinale contre la Covid à partir de 60 ans.
14:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Manifestation de PEGIDA à Dresde.
Allemagne. Manifestation de PEGIDA à Dresde ce 10 avril 2022, avec Michael Stürzenberger :
"Cela suffit ! Il est temps d'agir !"
13:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/04/2022
"L’Italie expulse 30 diplomates russes. La Ligue se démarque : "Il faut dialoguer.""
Italie. Revue de presse.
Les massacres de civils dans plusieurs villes ukrainiennes perpétrés par l'armée russe et les sanctions décidées par l'Union Européenne font les gros titres des quotidiens italiens. Les commentaires mettent également en exergue la division en Italie au sein de la majorité au sujet de l'expulsion de 30 diplomates russes, la Ligue s'y opposant et craignant un enlisement des négociations. « Massacres et tortures, une horreur sans fin » - Environ 200 cadavres découverts à Borodyanka, Zelensky secoue l'ONU et demande un nouveau procès à l'instar de Nuremberg. L'UE décide de nouvelles sanctions (Corriere della Sera), « « Un procès comme Nuremberg pour Poutine »» - Zelensky montre à l'ONU les images des massacres en Ukraine et évoque un tribunal pour juger les crimes de guerre des Russes. L'UE sanctionne le charbon et ferme ses ports. La Ligue s'oppose à l'expulsion des diplomates russes; Draghi répète : nous sommes fidèles à l'Otan (La Repubblica), « « Des enfants torturés » » - Bras-de-fer entre la Ligue et le M5S sur l'expulsion des diplomates russes (Stampa), « Charbon, ports, banques et technologie : les nouvelles sanctions de l'UE contre Moscou » (Sole 24 Ore), « Le stop de l'UE au charbon russe » (Il Messaggero), « Expulsions et sanctions, le bluff habituel » (Fatto Quotidiano), « Ils ont tué les pourparlers » - La Ligue s'oppose à l'expulsion des diplomates russes : de cette manière on bloque les négociations et la paix s'éloigne (Il Giornale).
PREMIER PLAN, Il Sole 24 Ore, B. Romano : « Sanctions sur le charbon, les ports et les banques. Un premier feu vert de Bruxelles. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco et G. Foschini, « Draghi s’adresse au COPASIR et prévient les partis : il faut de la transparence sur la Russie et la Chine » : « L’audition de Mario Draghi par le Comité parlementaire pour la sécurité a duré deux heures. Le Président du Conseil a beaucoup insisté sur le rôle de l’Italie, sur ses engagements vis-à-vis des partenaires internationaux et sur ‘‘l’unité’’. Concernant les relations des partis politiques avec la Chine et la Russie, il appelle à la ‘’cohérence’’ mais surtout à la transparence. Mario Draghi a ainsi voulu adresser un message clair aux partis et en particulier à Matteo Salvini (Ligue) et à Giuseppe Conte (Mouvement 5 Etoiles) en lien avec les récentes révélations. Alors que pour lui la guerre va durer, cela a aussi été l’occasion de présenter la boussole géopolitique de l’Italie : toute décision doit être prise en concertation avec les alliés de l’OTAN et de l’UE, notamment en ce qui concerne le gaz, terrain particulièrement délicat. Si telle est la décision prise tous ensemble, Rome ne reculera pas sur l’embargo sur le gaz, n’interrompra pas l’envoi d’armes à Kiev et ne renoncera pas non plus à l’effort diplomatique pour un cessez-le-feu. Son message s’adresse également aux entreprises publiques (Leonardo, Fincaniteri, Enel…) qui devront agir de manière coordonnée et surtout en accord avec la position nationale. Mario Draghi rappelle toutefois que pour l’instant aucun rationnement de l’énergie n’est prévu, même si l’exécutif a déjà défini un plan d’urgence au cas où la position de l’UE évoluerait. Rome se tient prête à tous les scénarios, tout en cherchant à garantir la production industrielle. La semaine prochaine, il se rendra à Alger pour la signature d’un nouvel accord sur les fournitures de gaz. Draghi rappelle également que l’attention en matière de cybersécurité doit rester très élevée. »
PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, M. Galluzzo : « L’Italie expulse 30 diplomates russes. La Ligue se démarque : ‘’il faut dialoguer’’ » : « Dans le cadre d’une opération coordonnée à l’échelle européenne, l’Italie a expulsé hier 30 diplomates russes. Cette opération fait suite à celles – similaires – de l’Allemagne (40 diplomates expulsés), de la France (35 diplomates) et précède les expulsions décidées par l’Espagne, la Roumanie, la Suisse, la Slovénie, le Danemark et l’Union Européenne. Depuis le début de l’invasion, 315 diplomates russes ont été expulsés des pays occidentaux. Si Mario Draghi a déclaré que « la décision que nous avons prise est en accord avec nos partenaires atlantiques et européens », c’est le ministre des Affaires étrangères, Luigi di Maio, qui a annoncé, depuis Berlin, la décision de l’Italie : « Cette mesure, prise en accord avec nos partenaires européens, est devenue nécessaire pour des raisons de sécurité nationale, dans le contexte de la situation actuelle de crise due à l’agression injustifiée de l’Ukraine par la Fédération de Russie ». Le porte-parole du Kremlin Dmitry Peskov a qualifié de « décision myope » le fait de « limiter les possibilités de communication diplomatique ». Selon lui, ces expulsions « compliqueront davantage notre communication, nécessaire à la recherche d’un accord et (…) conduiront inévitablement à des mesures réciproques ». L’ambassadeur de Russie en Italie, Razov, a affirmé que les autorités italiennes n’avaient « fourni aucune preuve » sur les actes des diplomates expulsés. Au sein de la majorité, on relève la réaction de la Ligue : « L’Histoire nous enseigne que la paix s’atteint par le dialogue et la diplomatie, pas en expulsant des diplomates » et la réponse du PD, par la voix de Lia Quartapelle : « Voilà une étrange conception de la sécurité nationale que de permettre aux espions d’un pays étranger de faire leurs affaires, et d’appeler ça la ‘’paix’’. »
ARTICLE, La Stampa, « Le M5S s’abstient sur la question de la défense européenne : nouvelle fracture au gouvernement » : « Des armes, le Mouvement Cinq-Etoiles ne veut pas entendre parler – surtout après la montée dans les sondages enregistrée à la suite des protestations de Conte contre l’augmentation des dépenses militaires à hauteur de 2% du PIB d’ici 2024. Le M5S fracture de nouveau la majorité en Commission des Finances, au Sénat, où devait être examinée une directive européenne visant à supprimer la TVA et les taxes sur la vente de matériel et de services « destinés à la réalisation d’une activité européenne dans le cadre de la politique de sécurité et de défense commune » aux forces armées des pays membres de l’UE. Le gouvernement avait demandé au Sénat d’examiner la directive peu après l’invasion russe en Ukraine. Si, initialement, les partis avaient entretenus quelques craintes au sujet de la directive, - cette dernière pouvant être interprétée comme l’indice d’une course au réarmement -, après étude du dossier, tous se sont déclarés favorables – sauf le M5S : « Nous sommes favorables à la construction d’une défense européenne commune, mais nous considérons inconcevable d’exempter la vente d’armes de TVA ». Dans les couloirs du Palazzo Madama, les critiques sont âpres : le PD critique « la position idéologique habituelle » du M5S, tandis que Fratelli d’Italia fustige « un distinguo seulement utile à leur campagne électorale ». Il suffirait, en réalité, de lire le texte pour comprendre que l’Italie vend déjà des armes et des services de défense sans TVA depuis longtemps : une directive européenne de 2006 prévoit une exemption de TVA sur l’importation et l’exportation de matériel militaire pour chaque pays européen membre de l’OTAN. Selon des sources de la Défense, il se serait simplement agi d’étendre ces facilités aux quelques Etats européens qui ne font pas partie de l’Alliance, « pour unifier le marché interne ». Le Mouvement, qui n’était peut-être pas informé des accords précédents, soutient s’être abstenu au motif que le gouvernement n’avait pas apporté suffisamment d’«éclaircissements » sur la mesure. Peut-être, cependant, s’est-il seulement arrêté au mot ‘’armes’’. »
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi « L’Italie et la guerre : une partie de la politique italienne n’est pas à la hauteur de la situation » : « Le bras-de-fer au sein de la majorité, avec la Ligue qui attaque le ministre des Affaires étrangères pour l’expulsion des 30 diplomates russes, a dévoilé un élément jusque-là sous-entendu mais jamais exprimé ouvertement : Salvini est le chef du parti poutinien, prorusse et anti-occidental, avec une ligne ouvertement en défense des intérêts de Moscou, même au moment où la Russie et son autocrate se retrouvent dans un isolement quasi-total en Europe et dans la plupart du monde. La posture de Salvini sous-entend une position de justification pour la Russie. Il faut reconnaitre qu’il n’est pas le seul : la veille, G. Conte, président du M5S, avait invité à ne pas se laisser avoir par les Américains. Mais aussi la direction de l’Association des Résistants ainsi qu’une partie de la gauche la plus radicale, qui ne veut pas se voir alignée sur les positions de l’Occident. »
SONDAGES, La Repubblica, de C. Vecchio, « Les Italiens sont divisés quant à l’envoi d’armes à Kiev ; 9 sur 10 sont favorables aux réductions de la consommation d’énergie » : « Selon une étude menée entre le 30 mars et le 1er avril par l’ISPI-IPSOS, près de 9 Italiens sur 10 (86,6%) se disent prêts à réduire leur consommation d’énergie en cas de crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine. Près de 6 sur 10 accepteraient de recourir au charbon et 51,3% se disent prêt à discuter de la possibilité que l’Italie investisse à nouveau dans le nucléaire. D’après un précédent sondage, ils n’étaient encore que 33% à y être favorables en janvier dernier. Pour 70% des Italiens, la plus grande peur en lien avec la guerre en Ukraine concerne le risque, jugé bien réel, de conflit nucléaire. Plus de 60% estiment par ailleurs que Poutine est le responsable de cette crise, contre 17,3% pour l’OTAN et 4,5% pour Zelenski. La plupart est opposée à une intervention de l’OTAN. 45% des interrogés pensent que la paix ne peut être rétablie qu’à condition que chacune des partie cède quelque chose. La question de l’envoi d’armes divise particulièrement les politiques mais aussi la population. 28,6% des interrogés se disent favorables et 9,1% pensent même que les armes envoyées doivent être plus puissantes, alors que 38,6% y sont opposés. 37% des Italiens sont défavorables aux sanctions contre la Russie, qui pénaliseraient l’économie italienne et n’aideraient pas à résoudre le conflit. Pour 30,3% elles nuisent à l’économie italienne mais participent à la résolution du conflit. Enfin, 85,5% des Italiens sont favorables à l’accueil des réfugiés ukrainiens, de façon inconditionnée pour une moitié et ‘’pour une durée limitée’’ pour l’autre moitié. A noter donc que si le conflit devait s’installer dans la durée le pourcentage favorable à l’accueil pourrait sensiblement baisser. Actuellement, seulement 7% se disent contre.»
ARTICLE, Sole 24 Ore « La quatrième dose a été autorisée pour les plus de 80 ans, les admissions à l’hôpital augmentent et la barre des 160 000 morts a été dépassée. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vladimir Zhirinovsky est décédé.
Russie. L’ultranationaliste, dirigeant du Parti libéral-démocrate de Russie, Vladimir Zhirinovsky est décédé.
Vladimir Poutine et Vladimir Zhirinovsky
12:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2022
Selon le Parti du Progrès, la politique norvégienne doit se décider en Norvège.
Norvège. Selon le Parti du Progrès, la politique norvégienne doit se décider en Norvège. C'est pourquoi le parti est opposé à l'adhésion de la Norvège à l'Union Européenne.
20:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Donald Trump félicite Viktor Orbán.
États-Unis et Hongrie. Donald Trump a félicité, lors d'un appel téléphonique, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán pour sa victoire électorale écrasante.
20:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Serbie : résultats préliminaires des 6 candidats patriotes (sur les 8 candidats) lors des présidentielles.
Serbie. Résultats préliminaires des 6 candidats patriotes (sur les 8 candidats) lors des présidentielles :
Milica Đurđević Stamenkovski
14:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
""Bravo Viktor!" De Salvini à Meloni, les droites exultent."
Italie. Revue de presse.
Le massacre de Boutcha perpétré par l’armée russe et les réactions du monde occidental demandant une enquête internationale font toujours les gros titres des quotidiens italiens. Les commentaires mettent également en exergue les divisions de l’UE sur l’embargo au gaz russe « « Il faut juger Poutine le criminel » » - Biden accuse, Zelensky se rend à Boutcha et qualifie les Russes de « bouchers ». L’Italie est prête à expulser les diplomates russes (Corriere della Sera), « L’abattoir de Poutine » - Des fosses communes, des exécutions, des tortures et des viols : les témoignages se multiplient sur la brutalité de l’envahisseur. Lavrov rejette toute accusation : c’est un mensonge (La Repubblica), « Les martyrs de Boutcha » - Zelensky se rend sur les lieux du drame ; l’Occident tout entier condamne le massacre, Biden promet de nouvelles sanctions (Stampa), « Un procès contre l’horreur » - L’Europe se divise sur le gaz russe, l’Allemagne et l’Autriche s’opposent à l’embargo sur le méthane de Moscou. Draghi insiste sur l’instauration d’un prix-plafond. Berlin et Paris expulsent 70 diplomates (Il Messaggero), « L’horreur, fin aux importations de gaz russe puis le rétropédalage » - L’Europe, hypocrite, menace d’instaurer des sanctions qu’elle ne peut mettre en œuvre (Fatto Quotidiano), « L’Europe divisée, le gaz vaut plus que les morts » - La pierre tombale sur le dialogue, Macron et les « modérés » s’alignent avec Biden (Il Giornale).
ARTICLE, Corriere della Sera, de S Montefiori, « A Paris et Berlin, des diplomates de Poutine deviennent ‘’persona non grata’’ ; l’Italie aussi prépare des expulsions. »
ARTICLE, Il Corriere della Sera, A. Marinelli et G. Olimpio : « Des bombes sur Odessa et les contre-attaques ukrainiennes. Poutine a besoin de nouveaux soldats » : « Le conflit est entré dans une phase de transition, dans l’attente que l’Etat-major russe tente de relancer une offensive. Entretemps, la Russie frappe à coups de canons et de missiles les cibles ennemies, y compris Odessa. Les Ukrainiens répliquent à Tchernihiv. Les unités russes qui se replient au Nord se dirigent vers deux directions : une partie se rend en Biélorussie pour une pause, l’autre se déplace vers le sud-sud-est. Il s’agit d’un « regroupement » pour remettre ensuite la pression. La situation dépendra également beaucoup du sort de Marioupol. Moscou doit prendre la ville pour trois raisons : c’est un symbole, une prise de guerre, une victoire partielle qui permettra à Moscou de déplacer ailleurs ses forces. La conquête de ce bout de terre finalisera la création d’un corridor avec la Crimée et fera naître une continuité « physique » utile au Kremlin aux niveaux militaire et politique. Selon Michael Kofman, Moscou ne peut, en théorie, pas déployer le contingent parce qu’elle n’a pas déclaré « l’état de guerre ». Peut-être Poutine sera-t-il obligé d’appeler « l’opération militaire spéciale » par son vrai nom. Il a besoin de fantassins pour former de nouveaux bataillons et pourrait donc faire les fonds de tiroirs. A ces bataillons devraient s’unir les miliciens de la Wagner et, peut-être, les mercenaires syriens (Damas dit ne pas avoir reçu de demandes) et tous ceux qui se porteront volontaires. Reste à savoir quelle sera la qualité de l’offensive, même si Moscou, selon la tradition, pourrait plutôt miser sur la quantité. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de Gianluca Di Feo, « Aides militaires : dans un parc les Ukrainiens montent les premières armes fournies par l’Italie » : « Les premières images des soldats ukrainiens essayant les mitraillettes envoyées par l’Italie nous sont parvenues. A première vue, les soldats semblent un peu désorientés. Il s’agit de MG 42/59,, connue pour sa capacité de feu et que des unités italiennes avaient utilisé dans les affrontements contre les talibans. Il est toutefois certain que la contribution de guerre italienne ne se distingue pas pour son niveau de technologie. Les militaires ukrainiens préfèrent exhiber les missiles Javelin et Nlaw de dernière génération fournis par les Américains et les Britanniques. L’armée italienne disposerait de missiles encore meilleurs, les Spike, mais le constructeur israélien n’aurait pas autorisé leur envoi à Kiev par le gouvernement Draghi, pour des raisons diplomatiques et de peur qu’ils soient saisis par les Russes. L’opération de soutien à l’Ukraine reste entourée du secret militaire, rendant difficile d’éclaircir ces points. L’Italie a quoi qu’il en soit fourni des missiles terre-air, précieux pour la défense contre les avions de chasse et les hélicoptères de Moscou, ainsi que des roquettes anti-char. Les quantités sont toutefois limitées car depuis la Guerre Froide il y avait moins d’attention pour les armements traditionnels. Un contrat pour l’achat de 1000 nouveaux missiles Panzerfaust efficaces contre les chars russes a été signé le 28 février dernier. D’autres missiles ont également été envoyés, datant de 1993 mais encore efficaces. La question de l’entraînement des soldats ukrainiens à leur usage se pose toutefois. Idem pour les mortiers de 120 millimètres. Autant d’éléments qui n’ont pas enthousiasmé les commandements à Kiev et les armes envoyées par l’Italie n’avaient pas été vues sur le front pendant plusieurs semaines. Mais dans la guerre d’usure qui s’installe, toute arme est désormais bonne à prendre. En réalité, il y a bien un équipement militaire italien très apprécié des Ukrainiens : les véhicules blindés ‘’Lynx’’ que nous ne leur avons pas fourni directement mais qu’ils ont soustrait aux Russes. En 2011, sous le dernier gouvernement Berlusconi, une licence avait été signée avec Moscou pour la construction de près de 1700 exemplaires. Au moins 600 véhicules seraient en service dont certains sont utilisés à Marioupol et dans le Donbass. Une dizaine aurait fini entre les mains des soldats ukrainiens qui les utilisent avec une grande satisfaction pour leur efficacité. »
ARTICLE, Il Corriere della Sera : « Les menaces de mort contre Di Maio » : « « Poutine, envoie quelqu’un pour le tuer ». Le ministre des Affaires étrangères, Luigi di Maio, a été menacé de mort sur les réseaux sociaux et sur certains canaux Telegram. Une partie des profils qui ont émis les messages sont caractérisés par la lettre « Z », symbole de l’invasion russe en Ukraine. Le président du Conseil, Mario Draghi, a fortement condamné ces propos, qualifiés de « menaces horribles », et a exprimé sa solidarité envers le ministre. Des messages de soutien à Di Maio sont arrivés de l’ensemble de la classe politique italienne. Dans la soirée, le ministre a déclaré : « Les menaces ne mettront pas fin à notre action pour condamner la guerre de Poutine » ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Si la guerre finit par rapprocher Conte et Salvini » : « La guerre en Ukraine, avec ses atrocités, continue de creuser l’écart entre les partis politiques en Italie. De vieilles alliances se heurtent à de nouvelles réalités et le résultat final n’est pas complètement prévisible. G. Conte, par exemple, dans un entretien à Repubblica, s’en prend à « un vieil atlantisme quasi-religieux uni par un esprit belliciste ». Acculé par la position clairement atlantiste de son allié Enrico Letta du PD, Conte fait un clin d’œil au sentiment antiaméricain et anti-Otan, tout en gardant son ambiguïté. Salvini aussi se retrouve au pied du mur : si Forza Italia n’effectue pas une action de clarification comme le PD en raison de veilles amitiés – aujourd’hui refroidies – entre Berlusconi et Poutine, Salvini se retrouve néanmoins en position de déclin. A l’instar de Conte. Ils sont tous les deux enlisés dans leur ambiguïté et cela finira tôt ou tard par impacter l’équilibre politique ».
ARTICLE, Corriere della Sera « Isoler ou négocier ? La victoire d’Orban met dans l’embarras l’UE alors que Poutine s’en réjouit » : « Le score avec lequel V. Orban a remporté les élections, 53% des voix, a choqué l’Europe. Et les remerciements dans la nuit ont ajouté le désarroi : il a dit qu’il a gagné aussi contre Zelensky, au moment même où l’on découvrait les horreurs de Boutcha. Comment peut-on maintenant s’associer, en Europe, avec un Premier ministre qui triomphe sur la base de politiques liberticides, contre l’UE et avec une position sur l’Ukraine appréciée par Poutine ? Sanctionner davantage Orban signifie sanctionner les Hongrois qui ont voté pour lui. L’expérience en 2000 contre l’Autriche d’Haider est parlante. S’agit-il d’une exception hongroise ou bien d’un phénomène qui peut se reproduire auprès d’autres électorats préférant se tenir à l’écart de la guerre en Ukraine ? Il est difficile de répondre. Les élections en France nous diront probablement quelque chose à cet égard. »
ARTICLE, La Repubblica, de C. Vecchio, «‘’Bravo Viktor!’’ De Salvini à Meloni, les droites exultent » : « [Suite à la réélection de Viktor Orban] les souverainistes italiens font la course à qui félicitera en premier l’autocrate reconfirmé à Budapest. Matteo Salvini poste immédiatement une photo d’eux deux, comme il l’avait fait pour Trump et Poutine. Le secrétaire de la Ligue lui dédie deux publications sur les réseaux sociaux, alors qu’il ne fait aucun commentaire sur les horreurs de Boutcha. Giorgia Meloni souligne quant à elle ‘’une extraordinaire victoire’’. Simone Pillon, sénateur léghiste connu pour son opposition à la Loi Zan, et l’eurodéputée no-vax Francesca Donato ont eux aussi exprimé leur satisfaction. Carlo Calenda compare quant à lui ces réactions à celle du Kremlin et s’indigne de la présence de la Hongrie au sein du l’UE alors qu’elle est pour lui ‘’la cinquième colonne de la Russie’’. »
ARTICLE, Il Messaggero, F. Pierantozzi : « L’ombre du vote pro-Poutine atteint la France. Le Pen menace Macron » : « Les élections de Vucic en Serbie et d’Orban en Hongrie montrent que le front anti-Poutine n’est pas aussi compact que le voudraient les principaux leaders européens. A cinq jours du premier tour des élections présidentielles françaises, les sondages annoncent un duel entre Macron et Le Pen au second tour, crédités chacun de 47% et 45% des intentions de vote : une fourchette qui entre dans la marge d’erreur. Le Pen n’a jamais été aussi près de l’Elysée. Cependant, comme le fait remarquer le think tank Terranova, « si Marine Le Pen était élue, la Présidente de la République française serait quelqu’un qui dépendrait financièrement de l’entourage de Poutine pour toute la durée du mandat ». Sa campagne est, en effet, financée par des fonds russes et hongrois. Le remboursement d’une dette de 8 millions d’euros à la société russe Aviazapchast (qui avait racheté le prêt du RN à la banque russe FCRB) a été gentiment repoussé à 2028. Tandis que pour la campagne actuelle, Le Pen s’est adressée à « la banque hongroise MKB, de laquelle elle a obtenu un prêt de 10.6 millions d’euros ». La banque est dirigée par l’oligarque hongrois Loring Mészàros, ami d’enfance de V. Orban. Selon Terranova, si Marine Le Pen était élue en avril, elle « serait encore fortement endettée envers les Russes et les Hongrois ». Sans compter que, si la position du RN envers Poutine a changé en paroles, le programme de défense de Marine Le Pen propose toujours « une alliance avec la Russie sur certains sujets de fond : la sûreté européenne, la lutte contre le terrorisme, (…) la Méditerranée orientale, l’Afrique du Nord et centrale, les pays du Golf et le Moyen-Orient ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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04/04/2022
Hongrie : large victoire de Viktor Orbán et percée de Mi Hazánk.
Hongrie. Les résultats des élections législatives de ce 3 avril 2022 analysés par le Visegrád Post :
https://visegradpost.com/fr/2022/04/04/elections-hongrois...
Mise à jour : résultats définitifs :
FIDESZ-KDNP : 135 sièges
Alliance de six partis (dont le Jobbik avec 10 sièges) : 57 sièges
Mi Hazánk : 6 sièges
Parti de la minorité germanophone : 1 siège
12:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giuseppe Conte : "Les crimes de Boutcha relèvent de la Cour Pénale Internationale."
Italie. Revue de presse.
Les images de massacres de civils à Boutcha, perpétrés par les troupes russes avant leur retrait, et la condamnation de la part de la communauté internationale, font les gros titres des quotidiens italiens, avec large couverture photographique en Une. La tonalité est à l’émotion et à la condamnation, plusieurs éditoriaux parlant d’un « tournant », tandis que d’aucuns font un rapprochement avec les images de Srebrenica (Repubblica) et évoquent désormais « un point de non-retour » (Corriere) du Kremlin. L’ensemble du monde politique italien, indigné, condamne les massacres : « Les civils tués, l’horreur et la condamnation » - Les Russes perpétuent un massacre, l’UE et les Etats-Unis demandent une enquête pour crimes de guerre ; d’autres sanctions sont possibles (Corriere della Sera), « L’horreur de Boutcha » - dans la banlieue au nord de Kiev, les Russes ont laissé derrière eux la dévastation et la mort, et des fosses communes. Zelensky évoque un « génocide », mais Moscou rejette les accusations. L’ONU demande une enquête (La Repubblica), « Arrêtons cette horreur » - Colère et indignation sur les victimes du retrait russe. L’Europe et l’Amérique préparent de nouvelles sanctions (La Stampa), « L’horreur sur les civils » - Durant leur retrait, les Russes laissent derrière eux des cadavres ligotés et martyrisés (Il Messaggero), « Le boucher russe » - L’Union Européenne va vers l’embargo sur le gaz russe (Il Giornale), « Réfugiés, d’autres fonds sont alloués pour les premiers 80 000 arrivés en Italie » (Sole 24 Ore), « Le pacte Poutine-Salvini est encore en vigueur » - le partenariat entre la Ligue et Russie Unie a été reconduit automatiquement (Fatto Quotidiano).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de G. Sarcina, « L’Occident affirme que ‘’tout cela ne restera pas impuni’’ ; la possibilité de ‘’bannir’’ le gaz russe est envisagée » : « L’horreur est à son comble à Boutcha, près de Kiev, où des centaines de cadavres de civils ont été retrouvés. Une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU se tiendra ce mardi 5 avril. Tout l’Occident s’indigne, les déclarations de leaders se multiplient. La découverte faite à Boutcha semble marquer un tournant dans l’attitude des dirigeants européens, à commencer par les plus prudents, comme le chancelier Olaf Scholz qui a appelé à de ‘’nouvelles sanctions contre Moscou’’ avant que sa ministre allemande de la Défense n’évoque le ‘’blocage des importations de gaz russe’’ par l’Union européenne. Ce serait un changement d’une importance capitale. Pour le secrétaire général de l’OTAN, ‘’on n’avait pas assisté à de telles horreurs en Europe depuis des décennies’’, mais il reste prudent quant aux mesures à adopter. Au sein du gouvernement italien, les voix s’élèvent pour des mesures plus drastiques, en particulier l’embargo sur le gaz et le pétrole russes, comme celle du secrétaire du Parti démocrate Enrico Letta. Dans l’opposition, la leader de Fratelli d’Italia appelle à faire ‘’tous les efforts possibles pour rétablir la paix et mettre fin à l’agression de l’Ukraine’’. La réaction des démocraties pourrait donc déboucher sur une véritable enquête pour crimes de guerre afin que les responsables des massacres soient jugés par la Cour Pénale Internationale. Mais la réponse la plus urgente est l’augmentation des sanctions contre Moscou. Les dirigeants de l’UE, de Charles Michel à Ursula von der Leyen, veulent passer au niveau supérieur et dans les prochains jours les 27 dirigeants européens devront décider si franchir ou non le pas : le blocage du gaz russe. »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Giuseppe Conte, leader du M5S : « Les crimes de Boutcha relèvent de la Cour Pénale Internationale. Il est temps de chercher une solution politique » : « En tant qu’Union Européenne, nous ne devons pas répondre à cette atrocité par une escalade militaire. Nous devons travailler, avec tous les outils à notre disposition, en vue d’une solution politique. L’Europe doit avoir une position claire. C’est une chose d’offrir notre soutien à l’Ukraine, c’en est une autre de penser à faire durer le conflit dans l’espoir de faire plier la Russie. L’Europe doit promouvoir une solution politique qui part de la reconnaissance du principe de l’autodétermination de l’Ukraine. Il faut, en outre, éviter que la course au réarmement capte les ressources que nous devons destiner au renforcement à notre système de sécurité sociale et à la transition énergétique. Pour contrebalancer son isolement politique, la Russie cherchera à intensifier ses relations avec les géants asiatiques. C’est pour cette raison que l’Union Européenne et les Etats-Unis doivent lancer une grande offensive politique et diplomatique sur l’Inde et la Chine. Il faut absolument éviter que la vieille logique de Guerre Froide s’impose à nouveau. Par ailleurs, l’attention minime portée à la Méditerranée montre que les intérêts stratégiques de l’Italie et de l’UE ne correspondent pas toujours aux intérêts des Etats-Unis. Je pense que nous ne devons pas remettre en cause notre collaboration euro-atlantique mais je vois se diffuser un vieil atlantisme quasi-religieux qui, accompagné d’un extrémisme belliciste, risque de nous amener des ennuis. Nous devons travailler à développer un projet de défense européenne commune qui parte d’un renforcement de notre politique extérieure et d’une plus grande intégration européenne, y compris sur le plan politique. Sur l’objectif de la dépense militaire portée à 2% du PIB, en définitive, même le gouvernement a indiqué que 2024 était une date purement indicative. Au siège de l’OTAN, il faut continuer à batailler pour rééquilibrer les critères de contribution, en tenant compte des coûts politiques que comportent nos missions à l’étranger. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hongrie : le référendum n'atteint pas le quorum.
Hongrie. Lors du référendum de ce 3 avril 2022 portant sur 4 questions, moins de la moitié des électeurs ont émis un vote valide, ce qui rend le référendum invalide.
11:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Serbie : Aleksandar Vučić est réélu président de la République.
Serbie. Aleksandar Vučić (SNS) est réélu, au premier tour, président de la République avec une majorité absolue, lors du scrutin de ce 3 avril 2022.
Aleksandar Vučić
00:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/04/2022
Almelo : les patriotes, divisés, n'obtiennent pas d'élus lors des municipales.
Pays-Bas. Province d'Overijssel. Almelo. Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, le Partij vrij Almelo obtient 5 %, le PVV 5,4 %, le Forum voor Democratie 3,02 %. Aucun de ces partis ne décroche un élu.
(https://allecijfers.nl/verkiezingsuitslagen/gemeente-alme...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/27/le-...)
18:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lansingerland : Leefbaar 3B recule lors des municipales.
Pays-Bas. Province de Hollande du Sud. Lansingerland. Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, Leefbaar 3B a obtenu 7 sièges (soit -2).
Simon Fortuyn, le frère du défunt Pim Fortuyn, qui compte parmi les 7 élus, laisse sa place car il désire devenir, une nouvelle fois, membre de l’exécutif de la municipalité (poste qu'il occupe depuis 2014).
Simon Fortuyn
(https://www.lansingerland.nl/actueel/definitieve-uitslag-...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/06/11/lan...)
18:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Onafhankelijk Delft obtient deux sièges lors des municipales.
Pays-Bas. Hollande du Sud. Delft. Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, Onafhankelijk Delft (Delft indépendante) obtient 2 sièges (soit - 3).
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/27/ona...)
17:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Visegrád Post publie l'ouvrage "Viktor Orbán, douze ans au pouvoir."
Hongrie. Le Visegrád Post publie l'ouvrage Viktor Orbán, douze ans au pouvoir, contenant des textes de Ferenc Almássy, Olivier Bault, Yann Caspar, David Engels, Max-Erwann Gastineau, Thibaud Gibelin, Nicolas de Lamberterie, Gábor Stier et Árpád Szakács :
(https://visegradpost.com/fr/2022/04/02/parution-de-notre-...)
16:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Lijst Smolders Tilburg obtient 6 sièges au Conseil municipal.
Pays-Bas. Province de Brabant du Nord. Tilburg. Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, la Lijst Smolders Tilburg (LST) obtient 6 sièges (soit - 4). Le Forum voor Democratie décroche 1 siège (soit + 1).
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/04/11/la-...)
14:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Zoetermeer : la LHN se maintient à 5 sièges.
Pays-Bas. Province de Hollande du sud. Zoetermeer. La Liste Hilbrand Nawijn (LHN), du nom de l’ancien ministre de la Lijst Pim Fortuyn Hilbrand Nawijn, se maintient à 5 sièges lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, en passant de 11,98 % à 11,8 %. Le Forum voor Démocratie obtient 1 siège avec 3,7 %.
"Merci pour vos voix et votre confiance. Nous allons à nouveau à l'ouvrage avec un cœur pour Zoetermeer !"
14:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/04/2022
Noordoostpolder : ONS Noordoostpolder progresse lors des municipales.
Pays-Bas. Province de Flevoland. Noordoostpolder. Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, ONS Noordoostpolder obtient 13, 5 % (soit + 3,7 points) et 4 sièges (soit + 1).
"Merci pour votre voix."
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/27/ons...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2014/03/24/ons...)
20:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
TV Libertés : Zoom : Ferenc Almassy : Hongrie : Orban, vers une nouvelle victoire ?
Hongrie. Zoom TV Libertés sur les élections législatives en Hongrie :
19:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Maëstricht : 3 partis patriotiques au Conseil municipal.
Pays-Bas. Limbourg. Maëstricht (Maastricht). Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, le parti Veilig Maastricht (Parti Maëstricht Sûre) a obtenu 7,56 % et 3 sièges (=) au sein du conseil municipal, le PVV 2,73 % et 1 siège (soit -1), le Forum voor Democratie 2,14 % et 1 siège (soit +1).
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/24/le-...)
18:59 | Lien permanent | Commentaires (0)