05/09/2022
"Salvini avertit sur les retombées économiques des sanctions contre la Russie : Meloni prend ses distances avec lui."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur les déclarations des principaux dirigeants politiques au forum économique de Cernobbio, dans le cadre d’une campagne électorale marquée par la hausse des prix énergétiques et le débat autour des sanctions contre la Russie. On souligne notamment les divergences au sein de la coalition de droite entre Fratelli d’Italia et la Ligue, cette derrière s’étant prononcée contre les sanctions. « Frictions sur la Russie et les impôts » - Le défi des leaders à Cernobbio, Calenda l’emporte à l’applaudimètre, puis les frictions avec Tajani. Conte propose d’éliminer les taxes pour les entreprises. Salvini avertit sur les retombées économiques des sanctions contre la Russie : Meloni prend ses distances avec lui et Letta le qualifie d’irresponsable (Corriere della Sera), « Russie, Salvini reste isolé » - Le plaidoyer contre les sanctions suscite la réaction de ses alliés. Tajani : nous suivons l’exemple de l’Europe. Meloni : nous ne nous déroberons pas. (La Repubblica), « Du Plan de relance aux taxes, les leaders se défient à Cernobbio » - Les solutions et les querelles devant les entrepreneurs (Il Messaggero). Les déclarations du porte-parole du Kremlin au sujet de possibles mesures de rétorsion sur l’énergie en réaction aux sanctions contre la Russie sont aussi citées en Une « Poutine : je déclencherai la tempête » - La menace du Kremlin après l’annonce des nouvelles mesures européennes : le Nord Stream ne rouvrira pas (La Stampa), « Gaz, la menace de Moscou » - Le Kremlin annonce d’autres mesures de rétorsion. Le conseil des ministres de jeudi décidera de nouvelles mesures pour aider les entreprises (Il Messaggero).
ARTICLE, Corriere della Sera, « Les entrepreneurs sont prêts au tournant politique. Calenda gagne à l’applaudimètre », par Federico Fubini : « Sur la villa d’Este, c’est le spectre de Mario Draghi qui planait pendant les débats entre aspirants à son poste. Ce n’est pas un hasard si le vrai gagnant à l’applaudimètre a été Renato Brunetta, lorsqu’il a revendiqué l’héritage de son gouvernement. Les entrepreneurs, bien que nostalgiques de Draghi, savent qu’à présent le choix sera différent et ils écoutent les candidats avec attention. Certains applaudissent de manière convaincue quand Salvini s’en prend aux effets des sanctions contre la Russie. Mais c’est Calenda qui l’emporte aux applaudissements (à part Brunetta) car les entrepreneurs n’oublient pas ses mesures pour l’industrie 4.0 quand il était ministre. Après lui, Letta, pour sa verve et sa compétence, et le bon dernier était Conte, connecté à distance depuis Naples, car il sait que ses électeurs ne sont pas à Cernobbio. A droite, c’est Meloni qui l’emporte aux applaudissements. La salle n’est certes pas un repaire de la gauche, au contraire. Quelqu’un déclare au moment du buffet : « Les entrepreneurs voudraient un Calenda premier ministre. Mais comme on sait que ce n’est pas possible, on va dire que Meloni peut faire l’affaire ». « Calenda a dit ce que la salle voulait entendre, mais il n’a pas précisé à qui il fera appel si Draghi refuse de prendre le poste. Letta a employé un ton justifiant l’alliance choisie à gauche, mais semblant déjà prendre acte de la défaite. Avec des déclarations qui ne sont pas à la hauteur des problèmes de l’Italie ». Certains disent toujours autour de ce buffet que l’expérience de Chigi rendra Meloni pragmatique, modérée. Peut-être. Il n’a pas échappé à plusieurs personnes dans la salle qu’elle a cité Macron sur un ton positif, et critiqué la ligne allemande et hollandaise sur le gaz. »
ARTICLE, La Repubblica « Les leaders politiques soumis au test de Cernobbio : "Quel que soit le vainqueur, il faut qu’il soutienne la croissance", par Andrea Greco : » Les chefs d’entreprises réunis à Cernobbio ont tous la même demande pour les candidats : il faut soutenir le plus possible la croissance, dans la veine pro-européenne du travail entamé par le gouvernement sortant. Si les applaudissements les plus chaleureux étaient pour Carlo Calenda, c’est aussi le seul à avoir mentionné Draghi. Alors que Giorgia Meloni a fait match nul avec Enrico Letta. Peut-être car les chefs d’entreprises ont semblé se préparer à un gouvernement FdI-Ligue-Forza Italia. Une certaine convergence, sur les questions économiques, se dégage. « L'Italie doit veiller à ne pas dévier de la trajectoire" résume un économiste. Mariangela Marseglia, numéro un d'Amazon en Italie et en Espagne, souligne : "Dans les propositions des politiciens italiens, j'ai apprécié plusieurs choses avec lesquelles le monde productif est d'accord : tous les invités ont parlé de plafonner le prix du gaz pour contenir l'inflation, de diversifier les sources d'énergie, de réduire les impôts sur le travail pour ne pas ralentir la reprise, de débureaucratiser et de simplifier l'administration. Je crois, et j'espère, qu'après les élections, quel que soit le vainqueur, il travaillera avec l'opposition sur ces priorités communes". Certains jugent que Conte a eu tort de critiquer la BCE : les banques centrales sont un pouvoir distinct de la politique. Il a également défendu le revenu de citoyenneté et la prime de 110% sur la rénovation des bâtiments, des mesures que beaucoup ici veulent revoir ou abroger. Le ton de Letta était un peu résigné, mais sur le fond rien à dire, en phase avec un public qu'il connaît bien, même si peut-être l'explication de s'allier avec la gauche pour protéger la Constitution est perçue ici comme une manœuvre de palais, trop " conservatrice ". La critique de Meloni sur la mondialisation mal gérée a été appréciée, ainsi que son appel à un gouvernement qui dure cinq ans et qui soit stable dans son positionnement atlantique. Achille Colombo Clerici, qui préside Assoedilizia, commente : "Nous essaierons de coopérer avec tout gouvernement, comme par le passé". Walter Ruffinoni, PDG de Ntt Data Italia, se veut aussi pragmatique : " Les discours d'hier, à un moment très difficile pour le pays, proposent des solutions raisonnables, bien qu'avec quelques différences fondamentales. Je crois qu'au-delà des divisions, la priorité est de mettre rapidement en pratique des solutions qui facilitent la croissance".
PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Fratelli d’Italia et les quatre ministères-clefs ; un filet entre les Etats-Unis et l’UE pour neutraliser la Ligue » : « Eviter qu’une fois au gouvernement, Matteo Salvini n’impose sa ligne ‘’soft’’ vis-à-vis de Moscou et qu’il n’accède à un des ministères-clef. Giorgia Meloni travaille à un cordon de sécurité pour déjouer la tentation du chef de la Ligue de rompre le front occidental contre Poutine. Elle a identifié quatre ministres ayant démontré leur fidélité euro-atlantique auxquels confier les portefeuilles de l’Economie, des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Intérieur. Pour ce qui est du poste de sous-secrétaire à la Présidence du Conseil, elle pense à un homme dont les rapports avec Washington sont fluides. Elle sait qu’il n’y a qu’une façon d’atteindre cet objectif : faire bloc avec la Présidence de la République. Cela permettait de maintenir le leader de la Ligue à distance du ministère de l’Intérieur qu’il brigue de toutes ses forces. La stratégie de Salvini pourrait être de demander la présidence du Sénat et de proposer Roberto Calderoli pour le Viminal. Ce serait purement un moyen de pression car Salvini veut à tous prix siéger en Conseil des ministres. A Cernobbio, les deux leaders de centre-droit se sont échangés des blagues aigres-douces pour dissiper leur embarras : la confiance réciproque manque. Giorgia Meloni a écouté, un peu incrédule mais surtout très inquiète, le discours de son principal partenaire électoral sur les sanctions contre la Russie. Elle entend pour sa part s’entourer de philo-atlantistes comme Ignazio La Russa, Guido Crosetto et Giovanbattista Fazzolari. Mais si elle était ‘’autosuffisante’’ - ou au moins en mesure de construire une majorité autonome avec Forza Italia et d’autres forces centristes – elle tenterait peut-être de couper le lien avec Salvini qui semble pour l’instant incontournable. Elle souhaiterait confier l’Economie à Fabio Panetta, directement issu du conseil de direction de la BCE et qui assurerait à Giorgia Meloni de bonnes relations décisives avec Bruxelles. A la Défense et aux Affaires étrangères, décisifs pour les relations internationales, c’est plus flou. Antonio Tajani brigue la Farnesina mais une autre option circule, celle de Stefano Pontecorvo, ancien ambassadeur et Haut-représentant civil de l’OTAN en Afghanistan lors de la mission d’évacuation de 2021. Tajani pourrait ainsi finir à la Défense même si Salvini a un autre projet en tête : des groupes parlementaires fédérés avec Forza Italia afin de contrebalancer le pouvoir de Meloni. A l’Intérieur, Meloni souhaiterait un technicien mais il ne sera pas facile d’exclure le leader du deuxième parti de la potentielle majorité des rôles clefs. Meloni garantirait donc à la Ligue le portefeuille de la Justice en promouvant Giulia Bongiornio, l’avocate de Salvini pour le procès Open Arms. La divergence de vues sur Moscou et sur les politiques budgétaires reste trop forte. »
ARTICLE, Il Messaggero, F. Bechis « Les partis préfèrent dépenser leur argent en utilisant Facebook » : « L’arrivée en masse des personnalités politiques sur Tik Tok ne doit pas nous induire en erreur. Quand l’enjeu est important, mieux vaut miser sur ce qui est sûr, c’est-à-dire sur la plateforme Facebook. Selon les données de Meta Ad Library, pendant ces 30 derniers jours c’est sur ce vecteur que les partis italiens ont dépensé le plus d’argent : tout d’abord la Ligue (43 000€), puis le PD (42 000€), Fratelli d’Italia (25.600€), Forza Italia (5 399€), Azione (4 178€), Italia Viva (3 800€). A noter que Giorgia Meloni a effectué une progression impressionnante en une semaine, dépensant 5 000€ par jour. Si Matteo Salvini reste le plus populaire avec 5 millions de « followers », suivi par Conte, Di Maio et Meloni, c’est cette dernière qui enregistre un nombre majeur d’interactions, avec 1 million 600 mille « likes ». »
OPINION, La Repubblica, « Italie-France, une relation à risque » par Marc Lazar : « L’ensemble de l'Union européenne sera attentif au résultat des élections italiennes du 25 septembre, et en particulier le gouvernement français. Les relations entre Emmanuel Macron et Mario Draghi ont été excellentes. Malgré certains points de désaccord, les deux hommes politiques s'estiment et travaillent main dans la main au niveau européen pour modifier les critères de Maastricht sur la dette et le déficit public, pour lancer une politique commune en matière de défense, de migration et de politiques énergétiques, et pour affirmer leur soutien à l'Ukraine, avec quelques nuances dans les formulations et les pratiques. Que se passerait-il avec Giorgia Meloni ? En gros, nous pouvons anticiper deux scénarios : le premier est celui de la confrontation ouverte, des tensions continues, des polémiques amères. Cela risquerait d'avoir un impact sur les relations économiques entre les deux pays, qui sont l’un pour l’autre les deuxièmes partenaires commerciaux en Europe. Le traité du Quirinal "pour une coopération bilatérale renforcée" entre la France et l'Italie, signé le 26 novembre 2021, resterait lettre morte, brisant les espoirs de consolidation et de collaboration qu'il a fait naître de part et d'autre des Alpes, tant du côté des entreprises que du reste de la société civile, où germent une multiplicité d'initiatives communes. Le deuxième scénario est celui, classique, de la raison d'État. Emmanuel Macron et Giorgia Meloni enterreraient leurs dissensions passées et chercheraient quelques rares points d'accord minimums, sans enthousiasme, avec réalisme. Macron, en effet, est un fervent pro-européen tandis que Meloni, quoi qu'elle dise ces jours-ci, reste fondamentalement eurosceptique, plus intéressée par la souveraineté nationale que par la souveraineté européenne promue par le président français, plus attirée par Varsovie que par Paris. Il en résulterait un poids politique moindre des deux pays au sein de l'Union européenne, une dynamique européenne ralentie par les atermoiements allemands, moins de protection et d'avantages pour les Italiens et les Français. Le résultat des élections italiennes affecte également la France pour une autre raison : l'Italie est un laboratoire politique. Le centre-droit regroupe des formations de la droite radicale, Fratelli d'Italia et Ligue, et de la droite plus modérée, Forza Italia et d'autres petits partis centristes. Nul doute que Marine Le Pen suivra de près cette expérience. Les deux femmes, chacune engagée à sa manière dans un processus de "normalisation", ont des points de convergence - par exemple, la souveraineté, la méfiance à l'égard de l'Union européenne, l'hostilité à l'égard de l'Islam et des migrants - et de divergence. Entre les deux tours des élections pour la présidence française, Giorgia Meloni a déclaré que Marine Le Pen n'était pas la candidate du Parti des conservateurs européens, qu'elle préside. Pour l'instant, il n'est pas question d'une union des droites souhaitée, selon un récent sondage, par 39 % des électeurs de cette orientation, mais il se pourrait bien que l'expérience italienne relance ce débat. Toutes deux ont également des idées différentes sur la guerre en Ukraine : Marine Le Pen, amie de Poutine, est contre les sanctions et l'envoi d'armes, contrairement à Giorgia Meloni. Elles montrent toutefois toutes les deux que le populisme prospère en France et en Italie ».
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Imarisio, « Mais les sanctions fonctionnent-elles ?” : « Suite à une mesure adoptée en urgence par la Douma après la pause estivale, les familles russes ne parvenant plus à payer leurs factures de gaz et d’électricité ont disparu. En effet, sur le principe de la ‘’coresponsabilité’’ au sein des copropriétés de plus de quatre appartements, les impayés de certains locataires sont pris en charge par leurs voisins. Le Kremlin parle de justice sociale. Il s’agit surtout d’une mesure cosmétique qui fait disparaitre les nouveaux pauvres d’un point de vue purement comptable. Les sanctions et leur prétendue inefficacité sont au cœur de la propagande russe. Moscou paye un coût élevé en injectant en permanence de l’argent public, plusieurs milliards, dans le marché intérieur afin de réguler les prix des biens de première nécessité qui ne cessent de croitre. Le pain, la viande et les légumes ont ainsi augmenté de 5% depuis juillet dernier. L’appauvrissement collectif généré par les sanctions est indéniable. L’Institut russe de statistiques, Rostat, enregistre à l’été 2022 un effondrement de l’industrie nationale, du secteur alimentaire qui a reculé de 6% au secteur automobile qui s’effondre de 90%. La principale société des taxis reçoit les véhicules de la Biélorussie assemblant des pièces de véhicules chinois, comme c’était le cas à l’époque de l’autarcie soviétique. Les milliards injectés pour limiter la hausse des prix ne peuvent rien contre la fermeture des usines suite au départ des entreprises occidentales et les embargos sur les produits technologiques. Les seuls secteurs qui prospèrent sont ceux qui sont liés à la guerre et leur coût est énorme, il faudrait une croissance exponentielle du PIB pour les couvrir. Mais le Kremlin continue à diffuser une réalité parallèle qui, souvent, est écoutée même chez nous. Il s’appuie parfois sur des données ayant un fond de vérité : le recul du PIB pourrait se limiter à 3% au lieu de 6 comme le prévoyait la Banque mondiale. Les revenus de la population, qui devait s’effondrer, n’ont diminué que de 0,8%. Mais la plus grande question reste de savoir si les sanctions permettront ou non de mettre rapidement un terme à la guerre. Ruben Yenikolopv, recteur de l’école russe d’économie, observe que ‘’l’Europe n’a pas réduit et ne réduit pas si rapidement que ça ses acquisitions de ressources énergétiques russes’’. Le blocus sur les technologies finira par toucher aussi l’industrie de guerre. Mais avec le gaz et le pétrole Poutine gagne encore plus qu’avant et pourra poursuivre sa guerre encore un an au moins. Les sanctions qui ne fonctionnent pas sont celles qui n’existent pas encore. »
ARTICLE, La Repubblica, A. Fontanarosa « Deux mois de chômage technique comme pendant la pandémie : voici les mesures contre la hausse des prix » - Le gouvernement pourrait évaluer cette solution pour aider les entreprises. Les syndicats font pression et lancent un cri d’alerte : un million d’emplois est en danger : « Dans un climat difficile de flambée des prix énergétiques et de pressions venant du monde syndical, le gouvernement Draghi songe à aider les entreprises et à éviter les licenciements hors de contrôle. L’hypothèse serait celle d’octroyer un nouveau chômage technique avec des coûts plus limités pour les entreprises et cela pendant deux mois. L’exécutif réfléchit à l’idée d’adopter, lors du prochain conseil des ministres, un décret limité dans le temps et avec un coût raisonnable. Ce chômage technique (CIG) aurait une durée de deux mois, le temps de passer le témoin au prochain gouvernement. Les secteurs visés par cet instruments seraient ceux les plus exposés : l’automobile, l’agroalimentaire, la céramique, le bois et la sidérurgie. Or, les partis sont très inquiets et préfèreraient élargir ces aides à d’autres secteurs, notamment ceux du tourisme et du commerce. Pour cela, il faudrait plus de couvertures. Quant aux recettes venant de la taxation des extra-profits, l’Etat n’a encaissé qu’1 milliards d’euros sur les 4 estimés. Les syndicats demandent alors que l’on frappe à la porte des grandes entreprises telles qu’Amazon et Google. »
ARTICLE, L’Economia, F. Savelli « Est-ce qu’Ita finira par devenir française ? » - L’exclusivité pour Certares assure des garanties pouvant réduire le « risque politique » : le Trésor aura une participation plus importante ainsi qu’un rôle dans les nominations. L’alliance industrielle demeure une inconnue : « C’est un pari qui a des inconnues liées au plan industriel qu’il faudra construire. Si Certares a remporté le rachat d’Ita, c’est d’abord car l’Etat aura ainsi plus de droits de véto dans la gestion de la nouvelle compagnie et pourra nommer deux membres du conseil d’administration sur cinq, dont le président. Cependant, on peut parler de véritable chamboulement car le consortium rival, soit le colosse italien MSC et l’allemande Lufthansa, célèbre pour sa capacité à restructurer des secteurs en faillite, était donné favori à la veille. Surtout, il y avait au Trésor une partie d’experts qui raisonnait plutôt à une privatisation complète de la compagnie. Ce serait surtout l’indisponibilité de la part du consortium MSC-Lufthansa à revoir sa demande d’indemnisation en cas d’échec des négociations qui a fait pencher le Trésor vers la solution Certares. Or, il est assez probable que ce dernier décide lui aussi d’insérer dans les négociations une clause de remboursement en cas de retrait. Le risque politique d’un énième chamboulement au vu du mécontentement de certains au Trésor, à commencer par le ministre du développement économique Giorgetti (Ligue), est bien réel. Une chose est claire : le succès de la nouvelle compagnie Ita sous le label Certares ne peut marcher que si le point de chute devient l’entrée dans le capital de Delta et d’Air France. »
ARTICLE, Il Messaggero, U. Mancini « ITA, le plan pour 2023 » : « L’objectif est celui d’achever les négociations pour privatiser Ita d’ici dix jours, c’est-à-dire le 15 septembre. Certares est disposé à embaucher 1 500 personnes en 2023 en augmentant la flotte de 63 à 100 avions, ainsi que les routes. De cette manière, il sera possible d’éviter les piques lancées par les partis, les réactions du consortium perdant et celles de Berlin. Ce n’est pas un mystère si MSC-Lufthansa ont demandé les prolongations et que Fratelli d’Italia et une partie de Forza Italia aient voulu se prononcer sur cette affaire, même si pour des raisons surtout électorales. La carte gagnante a été sans doute celle de l’emploi. Le fonds américain partage la ligne indiquée par la direction sortante. D’après les syndicats, avec Ita, Swissport et Atitech, qui ont relevé les secteurs des bagages et de l’entretien, environ 7 000 emplois seront mis à l’abri. Reste à savoir du sort des 3 000 personnes mises au chômage technique, dont mille ont un âge proche de la retraite. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Nigel Farage lance sa marque de gin.
Royaume-Uni. Nigel Farage lance sa marque de gin.
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03/09/2022
Viktor Orbán aux funérailles de Mikhail Gorbachev.
Russie et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a pris part aux funérailles de Mikhail Gorbachev.
Viktor Orbán aux funérailles
17:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Nord Stream 2, plutôt que le changement de situation en matière de gaz !"
Allemagne.
"Nord Stream 2, plutôt que le changement de situation en matière de gaz ! Nous sommes à tes côtés. Notre pays d'abord !"
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une école primaire en style hongrois.
Hongrie. Une nouvelle école primaire de 16 classes a été érigée près de Budapest. Elle est réalisée en style hongrois.
16:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2022
Le Danemark continuera de faciliter l'expulsion d'étrangers commettant des crimes.
Danemark. Le ministre de l’immigration et de l’intégration Kaare Dybvad Bek espère faciliter l’expulsion des citoyens étrangers qui commettent des crimes graves au Danemark :
https://www.fdesouche.com/2022/09/01/le-danemark-va-conti...
20:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Pologne estime le coût financier des pertes de la Seconde Guerre mondiale à mille trois cents milliards d'euros.
Pologne et Allemagne. La Pologne estime le coût financier des pertes de la Seconde Guerre mondiale à mille trois cents milliards d'euros. Le président du PiS (Droit et Justice) Jaroslaw Kaczynski a déclaré qu'il allait « demander à l'Allemagne de négocier ces réparations ». Les réclamations ont été rejetées quelques heures plus tard par le gouvernement allemand.
19:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Notre pays d'abord !"
Allemagne.
"Notre pays d'abord ! Nous sommes à tes côtés."
16:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Deux scenarii sont possibles."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur les mesures annoncées par le gouvernement pour contrer la hausse des prix énergétiques, et rapporte les déclarations du groupe pétrolier Gazprom, menaçant d’interrompre ses fournitures si Bruxelles devait fixer un plafonnement du prix du gaz. Les commentateurs évoquent ainsi le début d’une « saison des économies » : « Gaz, le plan basé sur les économies » - Les radiateurs seront baissés de 2°C et devront être éteints 2 heures plus tôt. Gazprom menace de fermer ses robinets cet hiver (Corriere della Sera), « La menace de Moscou » - Gazprom s’adresse à l’Europe : sans notre gaz vous ne parviendrez pas à passer l’hiver, nous interromprons les fournitures en cas d’un plafonnement du prix. Poutine se rend à Kaliningrad et provoque les tensions auprès des pays baltes (La Repubblica), « Energie, un automne froid avec le prix du lait plus cher que celui de l’essence » - L’étau se resserre sur le chauffage, le ministre présente son plan. (La Stampa), « Gaz, Bonomi évoque un séisme économique : un quart de l’industrie est en danger » (Sole 24 Ore), « Les radiateurs seront éteints deux heures plus tôt » - Le plan du ministre Cingolani contre la hausse des prix énergétiques a été dévoilé. Le gouvernement accélère sur le Plan de Relance (Il Messaggero).
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, A. Polito « Et s’il y avait une surprise ? Deux scénarii sont possibles » : « Les Américains l’appellent « october surprise », cette surprise qui pourrait changer la donne à un mois des élections. Chez nous, la seule surprise peut arriver en septembre, ou plutôt dans les trois prochaines semaines. En août, rien n’a vraiment changé : les sondages ont enregistré une situation que nous connaissions déjà avec une croissance (modeste) de Meloni et une remontée (faible) de Conte. A partir du 9 septembre, c’est le début de la période de réserve, on naviguera à vue. Y aura-t-il une surprise ? Deux scenarii sont possibles. Il y a l’effet « band wagon » : le parti donné favori fait un véritable exploit, l’électeur choisissant de monter sur le wagon du train du vainqueur. Du coup, le parti de Meloni pourrait atteindre la barre des 30%. Pourquoi pas. Et puis il y a l’effet inverse : l’électorat, se sentant en sécurité sur le résultat final, décide de ne pas voter ou de voter différemment. Ainsi l’électorat modéré pourrait être tenté de voter pour le troisième pôle de Calenda et Renzi. C’est d’ailleurs la grande crainte de Forza Italia. Les conséquences politiques seraient alors importantes, si la droite (Fratelli d’Italia et Ligue) devait avoir suffisamment de sièges pour gouverner sans le parti de Berlusconi. »
PREMIER PLAN, La Stampa, « Castration chimique et cimetière pour les fœtus, tempête sur les propositions choc de la droite » : « A Plaisance, Matteo Salvini tente de conquérir sur public en faisant pour la énième fois le lien entre criminalité et immigration et promouvoir ses ‘’décrets sécurité’’ (contrôle des frontières, multiplications des caméras de surveillance, expulsion des clandestins). Mais surtout il relance l’idée de la castration chimique pour les coupables de viol. Mais Fratelli d’Italia n’est pas en reste et le sénateur Luca De Carlo reprend sa vieille proposition choc : la création de cimetières pour les fœtus suite aux avortements, y compris sans le consentement des parents. Un cheval de bataille des mouvements ‘’pro-vie’’. La gauche entend défendre la loi 194 sur l’avortement et l’indignation est forte, notamment de la part des femmes, qui dénoncent les intentions de Fratelli d’Italia ‘’quant à la liberté de choix des femmes’’. L’affaire des tombes retrouvées dans un cimetière romain où apparaissait parfois le nom de la mère remonte. Les radicaux réagissent eux aussi et affirment qu’ils ‘’ne reculeront pas d’un millimètre’’, réaction similaire de la part des 5 Etoiles : ‘’l’Italie qu’ils veulent est fermée, oppressante et sans perspective pour notre avenir, dangereuse en particulier pour les femmes et les jeunes générations’’. Giorgia Meloni préfère ne pas répondre. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Fubini, « Au forum de Cernobbio, des entrepreneurs désenchantés, ‘’nous attendons du concret de la part des politiques’’ » : « Les entrepreneurs qui se rendront à Cernobbio, au Forum Ambrosetti, dans les prochains jours n’attendent pas grand-chose, même si beaucoup voudraient être rassurés. Dimanche, jour de clôture, les six leaders de partis seront sur scène : Carlo Calenda, Giuseppe Conte, Enrico Letta, Giorgia Meloni, Matteo Salvini et Antonio Tajani. Ce sera la dernière occasion où les candidats à la succession de Mario Draghi à la Présidence du Conseil seront réunis autour d’une même table. Face à des centaines de femmes et d’hommes d’industrie et de finances à-même de prendre le pouls de la récession dans laquelle la guerre économique contre la Russie a précipité l’Italie. Chaque parole sera examinée, soupesée. Pourtant, le niveau d’attente –même pas celui de l’espoir ou des exigences – semble bas. Les leaders devraient avoir le courage de parler des thèmes qu’on évite : le déclin démographique, les retraites, une vision sur l’énergie. La récession s’annonce profonde, en lien notamment avec le choc énergétique. Dans le secteur alimentaire par exemple, 20% des producteurs ont réduit la voilure d’au moins la moitié. Le public attend des réponses concrètes, pas des slogans, et des engagements sur le long terme. Pour certains, comme le représentant de la filière agricole et alimentaire, un écart budgétaire est nécessaire pour ‘’maintenir en vie les entreprises qui s’arrêtent’’. La question du Plan de Relance européen sera également posée, de même que la relance des flux depuis l’étranger vers le marché italien. Certains évoquent encore leur amertume vis-à-vis de la classe politique et suite à la chute du gouvernement Draghi. Mais le Forum est international et de nombreux intervenants étrangers permettront l’ouverture sur le monde, comme par exemple Bernard Spitz, président de la Commission Europe et Internationale du Medef. ‘’Ces élections seront fondamentales également pour la France où l’Allemagne, nous devons affronter ensemble les conséquences de la guerre et bien d’autres défis, d’autant plus que les économies de l’Italie et de la France sont complémentaires’’ déclare-t-il. Les signaux renvoyés lors du Forum seront donc perçus jusqu’à Paris. ‘’J’espère voir des leaders qui veulent faire vivre le Traité du Quirinal d’amitié entre la France et l’Italie. Nous avons beaucoup admiré l’élan réformateur de Draghi et la qualité de son modèle de gouvernement. J’espère que, quelle que soit l’issue des élections, cet esprit perdurera en Italie.’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Sahra Wagenknecht, de l'aile populiste du parti post-communiste die Linke, attaque frontalement le ministre écologiste des Affaires étrangères Annalena Baerbock.
Allemagne. Sahra Wagenknecht, de l'aile populiste du parti post-communiste die Linke, attaque frontalement le ministre écologiste des Affaires étrangères Annalena Baerbock.
Sahra Wagenknecht : "Un ministre des Affaires étrangères, qui de son propre aveux ne représente pas les intérêts des électeurs allemands mais de l'Ukraine et refuse dans l'intérêt du gouvernement des USA des négociations pour mettre fin à la guerre, n'est pas seulement une erreur de casting, mais un danger pour notre pays."
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/09/02/ann...)
02:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Annalena Baerbock, le ministre écologiste allemand des Affaires étrangères qui pousse à la guerre, est un des Young global Leaders.
Allemagne et Monde. Le ministre écologiste allemand des Affaires étrangères Annalena Baerbock est un des Young global Leaders, une structure créée par le fondateur et dirigeant du Forum économique mondial Klaus Schwab.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/09/01/all...)
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01/09/2022
Allemagne : même si le peuple se révolte, les sanctions se poursuivront.
19:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les vacances de Viktor Orbán en Croatie ont duré trois semaines.
Croatie et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a passé trois semaines de vacances en Croatie afin de se reposer, car il a dû affronter en tant que dirigeant les problèmes liés à l'épidémie de corona, puis les élections législatives et enfin et surtout la guerre en Ukraine, suivie de la crise économique et énergétique. En raison de son horaire de travail intense, il dormait quatre à cinq heures par nuit, se rendant souvent au travail à l'aube.
(https://www.blikk.hu/politika/magyar-politika/orban-vikto...)
13:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Ligue et le M5S plaident pour le recours au déficit, le PD et Forza Italia seraient en partie favorables."
Italie. Revue de presse.
La hausse des prix de l’énergie et l’augmentation record de l’inflation (+8,4%), font les gros titres de la presse italienne, qui annonce les prochaines mesures du gouvernement sortant. « Un décret contre la hausse des factures » - Le gouvernement accélère sur les mesures et sur les extra-profits alors que l’inflation dépasse la barre record des 8,4% (Corriere della Sera), « Gaz et inflation, il faut plus de déficit » - La Ligue et le M5S plaident pour le recours au déficit, le PD et Forza Italia seraient en partie favorables. L’inflation est hors de contrôle. Les ménages devront faire face à une augmentation annuelle des prix d’environ 600€ (La Stampa), « Inflation record, préoccupation sur la hausse des prix » - Le coût de la vie atteint +8,4%, un record depuis 1985. Sur les extra-profits, ENI paiera 1,4 milliards (Il Messaggero). La campagne électorale en vue des élections législatives du 25 septembre est toujours évoquée « Le vote perdu des jeunes » - Selon un sondage SWG, les jeunes de 18 à 24 ans sont écologistes et pro-européens mais ne se sentent pas représentés par les partis (La Repubblica), « La remontée de Conte, le « vote utile » de la gauche » (Fatto Quotidiano). Le rachat de la compagnie aérienne Ita est lui aussi cité « Ita, le Trésor choisit l’offre de Certares Delta Air France » (Corriere, Repubblica), « La nouvelle Ita repart de Fiumicino et des Etats-Unis » (Il Messaggero).
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Ducci, « Inflation, un bond record de 8,4%. Les prix n'ont jamais été aussi élevés depuis 1985 » : « Les hausses des prix de l'énergie et des denrées alimentaires poussent l'inflation à des niveaux jamais vus depuis 1985. Pour le mois d'août, les données certifiées par l'ISTAT montrent une augmentation du coût de la vie de 8,4 % par rapport à la même période en 2021. La course aux prix se reflète également sur ce que l'on appelle le panier de la ménagère (le panier comprenant les aliments, les produits ménagers et les produits de soins personnels), qui marque un bond de 9,4 % par rapport à il y a un an, une valeur que l'Institut des statistiques n'a pas enregistrée depuis 1984. Les principaux responsables d'une nouvelle hausse de l'inflation sont les biens énergétiques (+44,9% en glissement annuel) et les denrées alimentaires (+10,2%). Une dynamique qui, sur une base mensuelle, s'est traduite par une croissance globale de 0,8 % de l'indice des prix à la consommation en août par rapport à juillet. L'un des éléments qui a ralenti est le prix des services liés aux transports, qui a augmenté de 8,4% en août, contre 8,9% en juillet. Le transport aérien a décéléré, sa croissance restant très élevée (de +109,2% en juillet à +85,1 en août). Sur une base annuelle, les hôtels et restaurants ont enregistré une hausse des prix de 6,6 %, alors qu'en juillet, ce chiffre était de 6,4 %. Selon l'ISTAT, les prix à la consommation pour l'éducation et les communications ont été les seuls à baisser, avec des diminutions en glissement annuel de 0,4 et 3,8 % respectivement. Les augmentations dans l'habillement et les chaussures ont été plus modérées, le taux d'inflation sur les chaussures et les vêtements en août se traduisant par une augmentation des prix de 1,7% en glissement annuel. »
ARTICLE, La Repubblica, T. Mastrobuoni « Les dernières négociations sur le prix-plafond au gaz, la toile européenne de Draghi pour convaincre Berlin » : « Neuf jours. Draghi sait très bien que la durée des négociations est souvent trop longue face au contexte pressant de la crise énergétique. C’est pour cela qu’il a entamé une série d’échanges de très haut niveau afin de pouvoir obtenir une entente sur le plafonnement du prix du gaz d’ici le 9 septembre. Mais pour cela, il manque encore le feu vert définitif d’O. Scholz. Draghi pourrait alors contacter prochainement le Chancelier allemand et pour cela il aurait besoin du soutien d’E. Macron. Il y a quelques jours, l’ancien banquier a cherché et trouvé le soutien d’U. von der Leyen. L’autre action serait celle d’appeler Macron. Ce dernier s’est dit déjà favorable à l’idée d’un prix-plafond mais souhaite qu’il soit lié à une réforme globale des règles du marché commun de l’énergie. Depuis longtemps, Paris demande à Bruxelles de décorréler le prix de l’électricité du cours du gaz. Or, il s’agit là d’une réforme compliquée et qui nécessiterait du temps, voire des mois. Draghi sait que si ce pari devait échouer, il se retrouverait immédiatement face aux pressions des partis pour approuver des mesures en recourant au déficit. Si le Président du Conseil devait intervenir, il le ferait en utilisant uniquement les ressources dont il dispose. Ce sera ensuite à G. Meloni, en cas de victoire, de décider comment répartir les ressources. Elle devra aussi tenter de renégocier avec l’Europe le Plan de relance, sur la base des retombées de la crise énergétique. »
SONDAGES, Corriere della Sera, de N. Pagnoncelli, « Fratelli d’Italia obtient 24% d’intentions de vote, le Parti démocrate est à un point derrière, la Ligue et le Mouvement 5 Etoiles sont au coude à coude » : « Jusqu’à présent, l’inédite campagne électorale de ce mois d’août ne semble pas avoir passionné les électeurs. A ce jour, l’intérêt pour cette campagne est mitigé parmi les Italiens : 51% l’ont pour le moment peu suivie (18%) voire pas du tout (33%), contre 49% l’ayant beaucoup suivie (22%) ou au moins en partie (27%). La situation ne semble pas vouée à s’améliorer. La mobilisation est plus élevée parmi l’électorat des deux coalitions principales. L’abstention et l’indécision atteint pour l’instant les 38,3%. Parmi les abstentionnistes, 86% semblent très éloignés d’urnes et un regain d’intérêt est peu probable. L’intérêt exprimé par les classes les moins aisées est particulièrement bas, notamment les ouvriers, les chômeurs et les travailleurs indépendants qui se sentent peu représentés voire exclus. Viennent ensuite les femmes, en particulier les femmes au foyer, les personnes au niveau d’étude plus bas et la tranche d’âge des 35-50 ans. Le manque d’intérêt va de pair avec le manque d’informations. A ce jour, à peine plus de la moitié des Italiens, 53%, dit connaitre au moins en partie les coalitions et les partis se présentant aux élections, contre 47% ne connaissant peu ou pas l’offre politique. On note, outre la réduction du nombre de parlementaires, que pour ces élections, beaucoup de candidats ont été ‘’parachutés’’ dans des collèges. Ainsi, face au manque d’enracinement territorial et au choix limité pour les électeurs, le choix sera davantage influencé par l’appartenance à la coalition (77%) que par les candidats sur les listes (23%). La distance se creuse entre les citoyens et la politique, accentuée par une campagne estivale et après deux ans de restrictions, mais aussi par l’incompréhension de la très grande majorité des Italiens face à la chute du gouvernement Draghi et la déception qui a pu s’ensuivre. Depuis fin juillet, l’indice de popularité du gouvernement et du Président du Conseil ont augmenté de 5 points, atteignant respectivement 63 et 67%. En 2018, 25% des électeurs avaient fait leur choix à moins d’une semaine du scrutin. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, R. Luna, « Les jeunes sans vote : nous, écologistes et pour les droits ignorés par les partis » : Ils savent que le vote du 25 septembre « sera un tournant, une date fondamentale » (64 %) ; et ils sont presque tous conscients que le vote « est un devoir civique qui doit toujours être exercé » (88 %) ; beaucoup ont également redécouvert le sens de la distinction entre la droite et la gauche (53 %, en forte croissance) ; mais ils craignent qu' « avec cette classe dirigeante, les choses ne changeront jamais » (87 %). Ils s'éloignent de la politique : Il y a cinq ans, 59 % des personnes interrogées la considéraient comme « fondamentale », contre 41 % aujourd'hui. C'est pourquoi beaucoup, peut-être, ne voteront pas. Voici la photo des électeurs âgés de 18 à 24 ans prise le 29 août par l'institut de recherche SWG pour Italian Tech : 36 % souhaitent que les propositions des jeunes soient « prises en considération ». En tête, l'environnement et le changement climatique (34 %) et la qualité des écoles et des universités (31 %), devant le chômage et les soins de santé et bien avant l'immigration et les impôts. Ils sont désabusés mais pas indifférents : ils se définissent majoritairement comme écologistes (29 %), progressistes (27) pro-européens (27) et antifascistes (25), alors que les souverainistes ne sont que 3 % et les fascistes 2%. Un fait qui est confirmé par l’« affinité » avec les partis, avec des résultats qui semblent en théorie pouvoir renverser complètement les prévisions électorales : le parti dont la plupart des très jeunes se sentent « très » ou « assez » proches est le Parti Démocrate (41 %), juste devant l'Alliance des Verts et de la Gauche (39%), qui est même le premier parti si l'on considère uniquement ceux qui se considèrent « très proches » d'un parti. Mais l'affinité n'est pas automatiquement un vote. Conte arrive en tête des autres chefs de parti dans toutes les catégories (compétence, crédibilité, fiabilité, sympathie et proximité). Mais s'ils devaient voter aujourd'hui, les très jeunes récompenseraient dans l'ordre le Parti Démocrate (19 %), les Mouvement 5 Etoiles et Fratelli d’Italia (17%), la Lega (10%), Action et Iv (8%). Le taux d'abstention des jeunes, selon SWG, est conforme à celui des autres groupes d'âge : 34-38 % mais les abstentionnistes potentiels dans le camp du centre-gauche sont deux fois plus nombreux que ceux du centre-droit. »
EDITORIAL, La Repubblica, M. Serra « La gauche et les jeunes déçus » : « Le sondage SWG nous offre des chiffres qui font réfléchir. Tout d’abord, parmi les jeunes allant de 18 à 24 ans et qui n’iront pas voter, le pourcentage de ceux qui se considèrent comme des électeurs de centre gauche est le double par rapport à ceux qui s’identifient avec le centre droit. Ce qui veut dire que la crise de représentativité politique de la gauche est davantage ressentie auprès des jeunes électeurs de gauche. Il peut y avoir deux clés de lecture : plus les attentes sont grandes, tout comme l’implication politique, plus il est facile de rester déçus. Ou bien que l’offre politique des partis de droite est plus respectueuse de la volonté de son électorat et plus fidèle à ce monde vectoriel. Pourtant, parmi les valeurs les plus chères parmi les jeunes sondés, nous trouvons celles écologique, progressiste, pro-européenne et antifasciste. De fait, parmi les nouveaux électeurs, la primauté de l’univers des valeurs démocratiques et progressistes ne parvient pas à se concrétiser dans les urnes. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de R. Gressi, « Enrico Letta et l’arme du ‘’vote utile’’ pour prendre le dessus sur Giorgia Meloni ; les difficultés du secrétaire démocrate viennent des alliés manquants » : « Le Parti démocrate a une seule mission : dépasser le centre-droit. Il s’agit de polariser le débat, puisqu’on a pu voir que l’union du ‘’champ large’’ s’est révélé un défi des plus ardus. Le journal Le Monde avait peut-être raison lorsqu’il écrivait ‘’tranquille comme Enrico et européen comme Letta’’ mais même l’homme le plus zen de la politique italienne ne pardonne rien aux déserteurs. Lorsqu’il retourne à Rome en mars 2021 pour prendre la tête du PD, il est plus ferme et décidé. Il liquide les chefs de groupe Andrea Marcucci et Graziano del Rio et les remplace par deux femmes. La même volonté l’a conduit à déposer les listes de candidats avec une semaine d’avance, s’exposant à la colère et aux insatisfactions de chacun. Quelques turbulences donc mais il veut rester debout jusqu’à la fin et le Parti démocrate est convaincu que la bataille, surtout pour convaincre les indécis, se jouera dans les 10 derniers jours. Il a face à lui trois obstacles et demi. D’abord Giorgia Meloni, à laquelle tout l’oppose sur le plan politique : les choix économiques, sociaux, la conception de la démocratie, la vision des droits civiques, le rapport à l’Europe, sans parler de l’héritage du passé. Mais il semble être le seul rival, au moins d’après les chiffres, pouvant freiner l’avancée de la droite. L’autre difficulté c’est Giuseppe Conte qui s’est fait piéger en votant contre Mario Draghi et ouvrant la voie à l’incursion finale de la Ligue et de Forza Italia. Ensemble, ils auraient pu remporter 80% des sièges du Centre-sud et peut-être l’emporter. Troisième difficulté, Carlo Calenda pour lequel il regrette de ne pas avoir su mieux consolider l’accord. Il a la pression de devoir éviter d’éparpiller les voix et ne craint Renzi que pour sa capacité à retourner sa chemise après les élections. La demi-difficulté est interne au Pd, où le silence des grands maîtres des courants n’échappe à personne : Dario Franceschini, Andrea Orlando et Lorenzo Guerini, pour qui l’idée de passer à l’opposition est totalement exclu et serait puni de la peine maximum. »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Giuseppe Conte, chef du Mouvement 5 Etoiles et ancien Président du Conseil, « Ecologie, social, notre programme parle à la gauche » : « Les données sur le travail précaire et les travailleurs pauvres démentent les nombreuses infox sur le revenu de citoyenneté qui est plus nécessaire que jamais en cette période de grave crise économique. Il faut toutefois améliorer la partie sur les politiques du travail. Aux entrepreneurs du Nord nous voulons dire que le Superbonus a généré +6,6% de PIB et permis la création de 630 000 emplois. Nous voulons poursuivre l’allègement fiscal en faveur des entreprises, supprimant complètement l’impôt régional sur les activités de production. La stabilité ne suffit pas, le gouvernement Draghi n’a pas fourni aux entreprises les réponses adaptées. Nous avions lancé d’une taxation des superprofits pour les secteurs ayant profité des dernières crises il y a plusieurs mois déjà. Il s’agit d’intervenir sur le surplus généré par la spéculation afin de redistribuer les richesses. La norme du gouvernement ne concerne que le secteur énergétique, elle pourrait être étendue aux entreprises pharmaceutiques et financières. Il faut revoir la norme aussi pour mieux encaisser ces revenus. Aux électeurs de gauche nous voulons dire que les thèmes de la transition écologique, de la légalité, de l’éthique publique, de la lutte contre la mafia, de la justice sociale sont dans notre ADN. Les inégalités sont natures variées (genre, territoire…), l’impôt sur la fortune ne résoudra pas tout il faut des solutions structurelles. Certaines propositions de Fratelli d’Italia sont complètement inadaptées pour l’avenir du pays, comme les sanctions aux jeunes qui refuseraient un emploi, pire que sous les Etats totalitaires. Quant à une possible participation à un gouvernement transversal, le M5S a déjà donné…»
ENTRETIEN, Il Messaggero, de Carlo Calenda, fondateur et dirigeant d’Azione : « Je voudrais faire remarquer que le centre-droit ne cesse de demander à Draghi d'investir des dizaines de milliards dans des projets de loi, mais se fâche si le gouvernement actuel vend Ita. Nous devons tous nous engager à investir massivement dans la lutte contre l’augmentation des prix de l'énergie. Le plafonnement européen du prix du gaz est un objectif réalisable. L'Europe pourrait être en mesure de dicter le prix du méthane à la Russie et tous les contrats de fourniture comportent des clauses de force majeure pour freiner la spéculation. Il s'agit d'une opération complexe, qui prendra du temps : d'autres mesures sont d'abord nécessaires. Premier point : découpler le prix de l'énergie produite à partir des énergies renouvelables de celui obtenu avec le gaz. Deuxièmement : une forte réduction de dix milliards sur les factures des entreprises grandes consommatrices d'énergie, à commencer par les secteurs de l'acier et de la céramique. Troisièmement : un regazéificateur à Piombino, sur lequel le Parti Démocrate et les Fratelli d’Italia ont dit tout et son contraire. Quatrièmement, Bruxelles doit être informée de la suspension immédiate des crédits Ets, les fameux certificats d'émission que les entreprises achètent en fonction de leur niveau de pollution. Il faut une communication unilatérale à Bruxelles, nous ne pouvons plus attendre, les institutions européennes finiront par y arriver. En attendant, allons devant la Cour européenne de justice s'il le faut. Meloni à Bruxelles est avec les pro-russes, il y a déjà un cordon sanitaire avec elle et son groupe. Je ne pense pas qu'en tant que Premier ministre, elle aurait l'agilité politique de demander plus de déficits ou un soutien monétaire de la BCE. C'est le Parti Démocrate qui s'est perdu, à force de courir après les populistes. Renzi a fait un grand acte de générosité en me donnant le leadership. Nous nous parlons tous les jours, demain nous serons ensemble à Milan. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de S. Scarafia, « Salvini à Lampedusa, une visite surprise de campagne au centre d’accueil pour migrants débordé » : « La visite surprise de Matteo Salvini au centre d’accueil des migrants surpeuplé de Lampedusa était une sorte d’attaque éclair pour relancer le thème de l’immigration au cœur de la campagne électorale. Pour 350 places disponibles, le centre abrite 1300 personnes. 13 000 personnes ont débarqué sur l’île depuis juillet, 500 sur la seule journée d’hier et le leader de la Ligue a chamboulé son programme pour surfer sur la vague et souligne le ‘’chaos régnant’’. Une visite surprise qui pouvait être suivie en direct sur Facebook, surprenant les autorités locales aussi bien que le gouvernement, suite à une visite en août où sa venue aurait été préparée. Salvini avait alors accusé la ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese d’avoir dissimulé la véritable situation. ‘’Ca n’est pas de l’accueil ni de la solidarité, malgré les efforts des forces de police, des volontaires, des associations, ce n’est pas digne d’un pays civilisé.’’ Pour Salvini, ses ‘’décrets sécurité’’ sont la solution. Et le blocage naval proposé par Giorgia Meloni ne lui plait pas. ‘’A partir du 26 septembre nous serons à nouveau un pays accueillant et hospitalier mais avec ceux qui le méritent, ceux qui respectent et font respecter les règles.’’, déclare Salvini qui espère devenir être ministre de l’Intérieur du prochain gouvernement, voire Président du Conseil, ‘’si les Italiens le veulent’’. La bataille pour la place au Palais Chigi est donc loin d’être terminée. Le leader de la Ligue a également rencontré des commerçants de la périphérie de Palerme croulant sous le coût des factures d’énergie. Là-bas, entre montages de déchets et routes abimées, les soutiens à la Ligue l’emportent, y compris sur Fratelli d’Italia. Salvini annonce qu’il retournera en Sicile le 16 septembre pour le procès Open Arms. Il promet des incinérateurs, des voies rapides et le pont sur le détroit de Messine, mais mise surtout sur la question des migrants alors que le ministère de l’Intérieur annonce le transfert cette nuit de plus de 1000 personnes. »
PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, F. Basso & F. Dragosei, « Gazprom, bénéfices records, la Hongrie prend le contre-pied de l'UE : nouvel accord avec les Russes » : « Les tensions restent élevées entre la Russie et l'UE. A la décision des ministres des affaires étrangères des 27 Etats membres de suspendre le régime de visa facilité avec la Russie, Moscou a répondu qu'elle « ne restera pas sans conséquences » et que la Russie « décidera si les mesures seront symétriques, asymétriques, ou autres auxquelles l'UE ne s'attend pas ». Jusqu'à présent, la Russie a utilisé le gaz comme une arme pour frapper l'UE pour son soutien à l'Ukraine, en faisant grimper ses prix. Le résultat est un chiffre d'affaires et un bénéfice net record pour les six premiers mois de l'année pour Gazprom, qui a décidé de verser un acompte sur les dividendes de 20 milliards d'euros. Les sanctions de l'UE ont visé le charbon et le pétrole et les États membres s'efforcent d'éliminer dès que possible leur dépendance à l'égard du gaz russe. Pour atteindre cet objectif, la Commission européenne a présenté le 18 mai le plan RePowerEu. Mais tous les pays ne vont pas dans le même sens, la Hongrie a annoncé hier la signature d'un nouveau contrat avec Gazprom. La dépendance de l'UE à l'égard des combustibles fossiles russes et la stratégie déployée par le Kremlin pour faire grimper les prix ont porté leurs fruits : Gazprom a encaissé beaucoup plus que les années précédentes. Pour l'instant, l'annonce par l'UE d'un éventuel plafonnement des prix du gaz continue de peser sur les marchés. Et malgré l'arrêt par Gazprom de l'approvisionnement de l'UE via Nord Stream 1, le prix du gaz négocié sur la plateforme Tft à Amsterdam a clôturé hier en nouvelle baisse de 9,58% à 239, 907 euros par mégawattheure (contrats expirant en octobre). Gazprom a également cessé d'envoyer du méthane au français Engie en raison d'un différend sur les paiements. Un prétexte selon la ministre parisienne de l'énergie Agnès Pannier-Runacher : « La Russie utilise le gaz comme un instrument de guerre ».
ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin « L’UE met fin à la facilitation de la livraison des visas pour les touristes russes » - L’accord de 2007 permettant des parcours facilités a été suspendu. « D’une part les pays avoisinant la Russie, soutenus par les Pays-Bas et le Danemark, qui voulaient l’interruption totale des visas aux citoyens russes. De l’autre, la France et l’Allemagne qui jugeaient excessive et contreproductive une telle décision. A la fin, l’UE est parvenue à satisfaire les deux camps, les ministres des affaires étrangères ayant décidé de suspendre l’accord de 2007, ce qui rendra la procédure d’octroi plus longue et plus chère. Ces mesures réduiront de manière significative le nombre de visas octroyés et l’UE ne reconnaitra pas les passeports émis par la Russie dans les territoires occupés. L’UE a établi que les pays voisinant la Russie pourront introduire des contrôles aux frontières et évaluer la possibilité de bloquer l’accès. La réaction du Kremlin a été immédiate, accusant les gouvernements européens de ‘’se tirer une balle dans le pied’’ tout en menaçant une réaction ‘’inimaginable’’ pour l’UE »
ARTICLE, La Repubblica, « L’accélération de Draghi sur ITA met Meloni au pied du mur » : « Le but était de vendre ITA pour de bon, comme son gouvernement s’y était engagé par le biais d’un décret en février, et de vendre à des conditions satisfaisantes, dans la perspective de nouvelles embauches. Mario Draghi a ainsi avancé dans sa volonté de vendre la compagnie aérienne nationale, malgré l’intensification du feu de barrage de Fratelli d’Italia. Hier, sa dirigeante G. Meloni se plaignait des décisions de Draghi ‘’il n’aurait pas dû aller de l’avant, il manque une stratégie de défense de la compagne nationale. Ita représente l’énième joyau qui part. Je suis prête à faire tout mon possible pour l’empêcher’’. Draghi a continué sur son chemin, entamant des négociations exclusives avec le consortium Certares, Air France et Delta. Si ces derniers parviennent à donner toutes les garanties demandées, le ministère du Trésor signera un acte contraignant de cession de la compagnie. Cela veut dire que le prochain exécutif ne pourra pas s’y opposer. Deux scénarii sont alors possibles : la signature d’un acte préliminaire, prévoyant toutefois des pénalités importantes si la vente devait ne pas se concrétiser. Ou bien la signature d’un contrat définitif de vente, régulant le rapport entre les actionnaires, qui deviendra contraignant dès le feu vert de l’autorité garante italienne et de celle européenne. »
(Italie : revue de presse)
Matteo Salvini à Arona
Giorgia Meloni à Pescara
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Les services secrets tentent de recruter un informateur au sein du magazine Compact.
Allemagne. Les services secrets du Brandebourg, appelés « Office de protection de la Constitution », ont tenté de recruter, en lui proposant de l’argent, un collaborateur du magazine Compact dirigé par Jürgen Elsässer afin d’obtenir des informations sur les activités de la rédaction de cette revue.
"Grand Remplacement. Chute de la natalité et trop plein d'étrangers."
(https://www.compact-online.de/schock-vs-ageten-dringen-be...)
11:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Gazprom enregistre un gain record de 41,6 milliards d'euros."
Russie.
"Gazprom enregistre un gain record de 41,6 milliards d'euros."
01:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Castille et Leon : gratuité de la crèche pour les enfants de 2 à 3 ans.
Espagne. Castille et Leon. Le vice-président de la région Juan García-Gallardo (Vox) annonce que les familles économiseront 2.000 euros par an grâce à la gratuité du premier cycle de l'éducation préscolaire – fréquenté par les enfants entre 2 et 3 ans. Le budget consacré à la réalisation de cette mesure est de 26,8 millions d'euros.
01:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Soutenez nos fermiers, achetez britannique."
Royaume-Uni.
UKIP : "Soutenez nos fermiers, achetez britannique."
00:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Basse-Saxe : l'AfD donnée à 8 %.
Allemagne. Basse-Saxe. L'AfD est donnée à 8 % en vue des élections du 9 octobre 2022 pour le Parlement de Basse-Saxe.
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
die Linke : post-communistes
Sonstige : autres
00:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
31/08/2022
Véhicules de l'AfD.
Allemagne.
22:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Frontière extérieure avec la Turquie : la Grèce arrête 36.000 migrants en seulement 30 jours."
Autriche.
"Frontière extérieure avec la Turquie : la Grèce arrête 36.000 migrants en seulement 30 jours."
22:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Encore plus de gaz russe pour la Hongrie.
Hongrie et Russie. La Hongrie signe un contrat avec Gazprom portant sur max. 5,8 millions de m3 de gaz naturel supplémentaire par jour, en plus de la quantité contractuelle déjà en vigueur.
15:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Luigi Di Maio : "Sur la Russie, Meloni ne parvient pas à s’imposer sur ses alliés."
Italie. Revue de presse.
La campagne électorale, marquée par le débat sur les aides économiques pour compenser la hausse du prix de l’énergie, continue de faire les gros titres de la presse italienne. Les quotidiens reprennent aussi l’alerte lancée par le patronat via la Confindustria sur les difficultés économiques des entreprises dans la perspective d’un automne difficile et les propositions des candidats : « Gaz, les pressions des partis » - Salvini demande des aides à hauteur de 30 milliards, Meloni s’oppose à un endettement public et demande la réouverture des Chambres. Voici le plan du Palais Chigi (Corriere della Sera), « La droite est divisée sur tous les fronts » - Meloni veut conquérir le Palais Chigi et cherche les voix des populistes, mais la liste des divergences avec Salvini, allant des migrants à la guerre en Ukraine, est longue. Le gouvernement prépare 10 milliards d’aides économiques pour les entreprises (La Repubblica), « Sondages : Fratelli d’Italia s’envole, Conte rattrape Salvini » - Le parti de Meloni est crédité de 24,6% des intentions de vote, le PD de 23,1% ; la Ligue descend à 12,5% et égale le M5S (La Stampa), « L’UE avance sur le plafonnement du prix du gaz mais les villes seront moins éclairées » - Confindustria demande des aides aux entreprises à hauteur de 60 milliards (Il Messaggero), « Premières fermetures, Bonomi lance l’alerte : les entreprises rencontrent de graves difficultés (Sole 24 Ore). Enfin, la presse italienne rend hommage à Mikhail Gorbatchev « père de la Perestroïka » avec une large couverture photographique en Une et plusieurs articles dans les pages intérieures.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’E. Marro, « Des aides immédiates à hauteur de 10 milliards d’euros pour les entreprises les plus menacées ; Draghi insiste sur le respect du budget. »
PREMIER PLAN, La Stampa, A. Ghisleri, « Sondages - Fratelli d'Italia fait le double de la Ligue. Azione prend le dessus sur Forza Italia. Un électeur sur trois n'a pas encore décidé » : « Le jour du vote, les Italiens feront entendre leur voix après 4 ans et demi où il y a eu 3 gouvernements différents qui ont dû guider le pays à travers une pandémie, une guerre aux frontières de l'Europe, une crise énergétique et une forte inflation. Le paysage politique depuis 2018 a beaucoup changé. Le choc avec la réalité est très dur : au moins 1 Italien sur 2 déclare que la hausse générale des prix (47,4%) et la crise énergétique (45,7%) sont les problèmes les plus importants, suivis par le travail et l'emploi (40,5%). 35,1 % des Italiens souhaitent que le futur gouvernement se concentre sur la relance de l'économie nationale et 33,2 % sur l'augmentation de l'approvisionnement en électricité et en gaz pour éviter un éventuel rationnement. L'attention portée à la planification possible d'une réduction de la pauvreté (18,9%), le salaire minimum (17,6%) ainsi que l'immigration (17,0%) occupent les places les plus basses du classement. En queue de peloton, on trouve la question de la sécurité (16,2%) et la réforme des retraites (8,8%). Le sentiment d'une certaine désorientation est également perceptible dans les intentions de vote, qui enregistrent encore 35,4% d'électeurs indécis. Ce pourcentage se répartit entre ceux qui ne savent toujours pas s'ils iront aux urnes (23,8% des indécis) et ceux qui ne savent pas pour quelle force politique voter (76,2% des indécis). Sur la base de ces indications, le taux de participation aujourd'hui est estimé entre 66% et 70%. 51,7% des Italiens sont convaincus que le vainqueur de la prochaine élection politique sera la droite. La différence aujourd'hui entre les principales coalitions est de 17,4 points de pourcentage. Fratelli d'Italia est le premier parti avec 24,6 % des voix, suivi par le Parti Démocrate avec 23,1 %, la Ligue (12,5 %) et le Mouvement 5 étoiles (12,3 %) avancent côte à côte, mais le parti de Conte remonte tandis que celui de Salvini perd des soutiens. Un autre fait intéressant est la comparaison directe entre Forza Italia (7,0%) et Azione -ItaliaViva (7,4%). La nouveauté exprimée par le parti de Carlo Calenda et Matteo Renzi apparaît aujourd'hui revigorée face à un parti, Forza Italia, qui affronte une campagne électorale en tant qu'outsider de la coalition. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de G. Casadio, « Province contre ville, pourquoi dans les collèges électoraux c’est désormais la périphérie qui aura le plus de poids » : « Suite à la réduction du nombre de parlementaires (345), dans les nouvelles et les plus grandes circonscriptions, ce sont les périphéries qui auront le plus d’influence sur le vote des métropoles, en particulier pour la composition du Sénat. En Ligurie par exemple, le résultat exprimé par ‘’la grande ville’’ pèsera moins, en quelque sorte dilué parmi les provinces et les zones périphériques. Autre exemple, celui du collège de Rome que se disputent les anciens alliés Emma Bonino et Carlo Calenda Un collège bien plus étendu où il ne s’agira plus seulement de convaincre les électeurs du centre historique. Or, observe-t-on notamment dans le cas de l’Emilie-Romagne, la gauche a toujours été plus forte dans les villes contrairement aux territoires provinciaux et extra-urbains. Ainsi la compétition devrait être particulièrement serrée dans 18 collèges de la Chambre et 6 du Sénat, d’après une étude Youtrend du 25 août. La même étude donne une fourchette de sièges pour le centre-droit comprise entre 248 et 268 à la Chambre et entre 39 et 49 au Sénat. A ce jour, l’abstention s’élèverait à 35%. Toujours selon cette étude, le centre-gauche devrait remporter sans difficulté les collèges de Florence, Bologne et Scandicci, pour le centre-droit Villafranca di Verona, Castelfranco Veneto et Terracina. Pour les autres coalitions, il sera très difficile d’émerger dans les collèges à l’uninominal même si le Troisième pôle a ses points d’ancrage à Rome, à Florence et à Scandicci. Pour le M5S, les collèges uninominaux les plus favorables se trouvent à Acerra, Casoria et à San Carlo dell’Arena. Les résultats sont en revanche bien plus incertains à Naples Fuorigrotta (à la Chambre comme au Sénat), ou à Modena Reggio, à Milan, à Turin ou à Livourne, Gênes, Carpi. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, Francesco Bei « L’ambiguïté de Meloni et l’héritage de Draghi » : « Draghi a continué son travail en silence et, sur le front du gaz, les résultats semblent sur le point d’aboutir. Von der Leyen l’a appelé pour lui dire que la Commission présentera son plan sur le plafonnement du prix du gaz et la décorrélation entre le prix de l’électricité et celui du gaz. Il s’agit là de deux fronts pour lesquels l’Italie, avec la France et l’Espagne, font pression depuis longtemps. De l’autre côté, nous assistons à la campagne électorale de Giorgia Meloni avec un phénomène paradoxal proche du « tournant de Salerne » de l’ancien leader communiste Palmiro Togliatti : pragmatisme et langage modéré unis à des slogans populistes adressés à sa base électorale, clins d’œil à l’URSS et visées révolutionnaires tout en acceptant la monarchie et en traitant avec la DC. Sur la crise énergétique, Meloni fait très attention à ne pas passer de messages erronés pouvant alerter ses partenaires européens et les marchés. L’ultime étape de cette transformation, le vrai « tournant de Salerne » de Meloni serait ce que son entourage avoue déjà à demi-mot : s’allier avec le détesté Macron, vu jusque ici comme le colonisateur de la pauvre Italie grâce à la cinquième colonne cachée au sein du PD de Letta. Le terrain de cette entente improbable serait justement l’Europe, à l’occasion du débat autour du pacte de stabilité. Il s’agit d’une révision des critères rigides voulus par l’Allemagne et les pays frugaux, mais où Rome et Paris sont du même côté de la barricade. Si Meloni devait s’entendre avec l’Elysée pour réformer ces traités, ce serait alors la transformation finale de la politicienne de style « Togliatti » née populiste et devenue « draghienne ». »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Luigi Di Maio, ministre des affaires étrangères et fondateur de Impegno Civico « Sur la Russie, Meloni ne parvient pas à s’imposer sur ses alliés » : « ‘’Quand le président du Copasir Adolfo Urso, sénateur de FdI, s’oppose à ma demande de créer une commission d’enquête sur les relations entre la Ligue et Moscou, c’est de fait la ligne de Meloni qu’il suit. C’est l’énième signe que Berlusconi et Salvini dictent la ligne de la politique étrangère du centre droit. Cela signifie que Meloni ne pourra pas se battre pour le plafonnement du prix du gaz. Je demande une commission d’enquête car il y a plus de mystères que de lumières sur les relations entre le monde politique et financier russe et certains dirigeants italiens. Par ailleurs, Berlusconi et Salvini s’opposent au prix-plafond du gaz, et ce pendant que les entreprises italiennes lancent leur cri de détresse. Meloni devrait s’imposer et revendiquer une ligne atlantiste, mais elle ne le fera pas car elle est placée sous tutelle par ses alliés. La Farnesina est intervenue fermement en expulsant trente fonctionnaires russes ayant le passeport diplomatique. Poutine a compris qu’en fermant et en ouvrant les robinets du gaz, il fait flamber les prix de l’énergie, mettant ainsi l’Occident en difficulté. L’Europe doit absolument trouver un accord pour imposer un plafonnement du prix du gaz.’’ »
PREMIER PLAN, La Repubblica, V. Forgnone, « Dans le programme, le cadeau pour les « No vax », non aux pass verts et aux vaccins obligatoires » : Un « plan de vol » pour « relancer l'Italie ». Fratelli d'Italia lance son programme pour les élections du 25 septembre. Pour ce faire, le parti de Giorgia Meloni dresse une liste de ses 25 points principaux dans laquelle il énumère l'abolition du revenu de citoyenneté, l'arrêt de la vaccination obligatoire du Covid et la non-réintroduction du « pass vert ». Un engagement qui fait un clin d'œil au mouvement No-Vax. L’accent est également mis sur le « soutien à la famille » avec une augmentation des montants de l'allocation unique et universelle contre « toute discrimination » mais en « réaffirmant l'interdiction des adoptions homosexuelles et la lutte contre toute forme de gestation pour autrui, dans l'intérêt suprême de l'enfant ». De l'éducation à la gestion des migrants en Italie, dans le document de 40 pages mis en ligne sur le site du parti, un chapitre est ensuite consacré à l'abolition du revenu de citoyenneté, cheval de bataille du Mouvement 5 étoiles et défini par Meloni à plusieurs reprises comme « la méthadone de l'État » afin d'introduire « un nouvel instrument qui protège les personnes sans revenu, fragiles et incapables de travailler ». Les objectifs de Fratelli d'Italia comprennent également la « protection de la vie humaine dès sa conception », une « mise à jour ciblée du Plan de relance », la volonté de « réduire les impôts sur le travail en diminuant les charges sociales ». Et enfin, « la réforme du système présidentiel ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Silvio Berlusconi, président de Forza Italia, « Sans Forza Italia, la droite ne peut pas gouverner. Il faut tout de suite un impôt à taux fixe à 23% » par Marco Galluzzo : « Parmi les mesures que nous proposons, celle qui améliorera le plus la vie des citoyens sera certainement la flat tax à 23%. C'est la révolution copernicienne non seulement de la fiscalité, mais aussi de la relation entre l'État et le citoyen. Et comme le montre l'expérience d'autres pays, une vraie réduction des impôts - Kennedy puis Reagan l'ont fait en Amérique - crée du bien-être pour tous, réduit l'évasion fiscale et améliore les finances publiques. Sur Giorgia Meloni, croyez-vous vraiment qu'avec mon parcours professionnel et politique, je puisse éprouver de la jalousie envers qui que ce soit ? La droite va gagner parce que Forza Italia en fait partie. Sans nous, il n'y aurait pas de coalition de droite. Nous sommes les garants du profil libéral, chrétien, pro-européen, atlantique du futur gouvernement. Nous sommes le centre, le vrai centre, le centre du Parti populaire européen que nous représentons fièrement en Italie. Je suis d’accord pour nous couper totalement du gaz russe fin 2024 si à cette date, nous aurons fait les regazéificateurs, construit les usines de valorisation énergétique des déchets, donné un nouvel élan aux énergies renouvelables, relancé la recherche sur le nucléaire propre. Toutes les choses que la gauche a bloquées. Ma position sur la Russie correspond à celle du gouvernement italien, de l’UE et de l’Otan. Les prétendues relations entre la Russie et la Ligue n’existent pas. [Sur l’hypothèse de passer la main à quelqu’un d’autre à la tête de Forza Italia], en politique, le leadership ne s'hérite pas et ne se concède pas. Il finit par être conquis. Un sondage réalisé ces derniers jours m'a désigné comme le meilleur Premier ministre de ces vingt dernières années. Dieu merci, quelqu'un l'a remarqué »
ARTICLE, Il Messaggero, « Weber : je suis d’accord avec le programme de la coalition de droite qui est pro-européen. Avec Meloni, il n’y a pas de problème » : « Le programme de la droite italienne est "une garantie pour l'Europe". Le président du Parti populaire européen Manfred Weber se veut rassurant sur l'équipe conservatrice qu'il imagine déjà au Palais Chigi, même avec Meloni à sa tête. “Ce qui compte, c'est le programme", explique-t-il, flanqué du coordinateur national de Forza Italia, Antonio Tajani, "et la coalition de droite pour le gouvernement de l'Italie est fondée sur un programme qui comporte un message clair sur l’Europe“ ; prêt à "garantir la stabilité". "Après les élections, les institutions démocratiques italiennes joueront leur rôle" et une évolution positive pour le pays résultera de la décision de Mattarella". Invité par Forza Italia, Weber a rencontré la Confagricoltura et Coldiretti, le secrétaire d'État du Vatican Pietro Parolin, la Confindustria. Aujourd'hui, il voit les autres partis de la famille populaire - l'Udc, Noi con l'Italia, Lorenzo Cesa et Maurizio Lupi – avant de déjeuner à Arcore, avec son ami Silvio Berlusconi. "Je n'ai aucun doute sur les institutions démocratiques de ce pays", sur un exécutif en Europe avec Giorgia Meloni et Matteo Salvini. “La garantie de l'opération, répète-t-il, s'appelle Forza Italia, "un parti pro-atlantique et pro-européen". Que Weber veuille déplacer le centre de gravité du PPE vers la droite n'est pas un mystère. Officiellement, les portes sont fermées pour la Ligue de Salvini, qui siège dans l'UE avec la famille Identité et Démocratie, le rassemblement des souverainistes, des lepénistes à l'ultra-droite allemande AfD, isolés par le cordon sanitaire des autres partis. Par ailleurs, hier, à Porta a Porta, Salvini a redit sur les sanctions, qu’elles " doivent être repensées : avec les sanctions que nous avons faites, les Russes y gagnent ; l'Europe se sanctionne elle-même", à l’inverse de la position de Forza Italia ».
TRIBUNE, La Repubblica, de B-H Lévy « L’avenir de Kiev passe par Rome » : « Le type de relation qu’un gouvernement dirigé par Giorgia Meloni entretiendrait inévitablement avec le leader mondial Vladimir Poutine suscite l’inquiétude. Poutine, opposé aux libertés, avec son mépris à l’égard des démocraties et de la loi, son culte du pouvoir et du chef, sa violence, rappelle beaucoup les fondateurs du fascisme. A cet égard, Meloni a beau affirmer le contraire et que le principe des sanctions contre Moscou ne sera pas remis en question. Or, elle a un allié, Silvio Berlusconi, qui a affirmé dans les pages du Komsomolskaya Pravda, que Poutine est ‘’le leader qu’il faut car c’est un homme extraordinaire, simple et modeste, avec de grandes qualités humaines’’. Et puis son autre allié, Matteo Salvini, dont les liens avec le pouvoir russe ne sont pas un mystère, lui qui planifiait un voyage en cachette à Moscou et qui négociait avec l’ambassade russe en Italie pour faire tomber la coalition soutenant Draghi. L’Europe, dont l’Italie est le berceau et un pilier vivant grâce à son Traité du Quirinal, serait fortement affaiblie par ces dirigeants. Il faut donc espérer dans une renaissance républicaine dont dépend l’avenir du Continent. »
ARTICLE, La Repubblica, S. Mattera, « « Pnrr, Draghi impose une course de vitesse pour atteindre 55 objectifs » : « Un « effort exceptionnel » est nécessaire, c’est ce que Mario Draghi demande à ses ministres et à leurs cabinets. Ne pas relâcher l’effort en attendant le passage de témoin. Car l'enjeu, sur le seul sujet du plan national de relance et de résilience, est de 21,8 milliards et le chèque ne sera obtenu que si 55 objectifs bien définis sont remplis. Mais tous les objectifs ne sont pas atteints. Il y a également un risque que certains règlements nécessaires pour donner corps à la réforme de la concurrence restent en suspens. La droite, avec la Ligue en tête, demande que la balle soit passée au nouveau gouvernement, dans l'espoir de pouvoir encore reporter. Certains ministères ont une feuille de route très exigeante : neuf objectifs pour la Transition écologique, cinq pour la Transition infrastructurelle et numérique, deux pour la Santé, dont des contrats de 4 milliards pour moderniser le parc technologique hospitalier. En ce qui concerne les réformes, les décrets sur la justice civile et pénale ont déjà été approuvés par le Conseil des ministres et envoyés au Parlement pour avis. En revanche, la concurrence reste un chantier ouvert, qui nécessite 7 décrets délégués, 6 décrets ministériels et 6 autres actes. Sur le front de la mise en œuvre du programme, de toutes ces réglementations nécessaires pour donner corps aux décisions du gouvernement, pendant ce temps, on voit dans les chiffres l’engagement énorme depuis l'arrivée de Draghi en février 2021. L'objectif est de clôturer 121 mesures en septembre et 122 autres en octobre, de manière à ne pas laisser plus de 200 mesures sur la table. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Giorgia Meloni
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Le Forum voor Democratie enquête sur les relations entre le gouvernement néerlandais et le Forum économique mondial de Davos.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet enquête sur les relations entre le gouvernement néerlandais et le Forum économique mondial de Davos.
(https://forumfordemocracy.com/article/article-davos-papers)
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Giorgia Meloni à Cosenza en Calabre.
Italie.
Giorgia Meloni
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