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03/10/2022

Thierry Baudet dénonce l'envoi de milliards en Ukraine.

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Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet dénonce le fait que le gouvernement envoie des milliards en Ukraine, alors que des Néerlandais ne peuvent même pas payer leurs courses et leurs factures d'énergie, et que des logements sont fournis aux immigrés, alors que des Néerlandais sont sans abri.

"Le gouvernement technique de Giorgia Meloni."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre sur les réactions internationales faisant suite aux menaces de V. Poutine d’avoir recours à des frappes nucléaires en cas d’attaque dans les régions ukrainiennes annexées par des référendums fallacieux. Plusieurs journaux relèvent le poids « croissant «  des  ultranationalistes au Kremlin poussant le Président russe à suivre une ligne dure : «  L’Otan prévient Moscou » - Stoltenberg évoque des « conséquences sérieuses » en cas de recours au nucléaire. Di Maio convoque l’ambassadeur russe Razov. L’appel du Pape à Poutine : « arrête » (Corriere della Sera), « Le Pape lance un appel : Poutine, arrête » - Puis invite Zelensky à négocier. L’Otan prévient le Kremlin qu’ [en cas d’utilisation d’armes nucléaires] il y aura des réactions en conséquence (La Repubblica), « L’UE rappelle les ambassadeurs de Poutine » - Les 27 Etats membres convoquent les ambassadeurs russes pour leur indiquer que les référendums ne seront pas reconnus. Le Pape lance un appel aux deux présidents russe et ukrainien (La Stampa). Les discussions au sein de la coalition de droite pour former le nouveau gouvernement sont également évoquées en Une et dans les pages intérieures : « « Meloni veut former un nouveau gouvernement Draghi » » - La Ligue et Forza Italia s’insurgent : toutes nos propositions de ministres ont été rejetées, Meloni veut nommer huit techniciens (La Stampa), « Contre la flambée des factures, on menace de couper le revenu de citoyenneté aux fraudeurs » - voici le plan de la coalition de droite afin de mettre fin aux fraudes qui coûtent environ 4-5 milliards. Un gouvernement est en train de naitre avec seulement trois techniciens et Crosetto comme adjoint de  Meloni (Il Giornale).

Les JT couvrent essentiellement les élections présidentielles au Brésil, les avertissements du Secrétaire Général de l’Otan sur une éventuelle utilisation d’armes nucléaires par la Russie, la convocation de l’ambassadeur russe par la Farnesina et l’annonce du ministre de la transition écologique d’un plan italien pour lutter contre la flambée des prix de l’énergie.

EDITORIAL, La Repubblica, d’E. Mauro, « La croisée des chemins après la victoire » : « Le gouvernement de Giorgia Meloni sera-t-il réactionnaire ou conservateur ? Si on sait que la droite a gagné, on ne sait pas de quelle droite il s’agira. Giorgia Meloni a choisi le silence après le résultat électoral. Ses alliés ont perdu trop de poids pour peser réellement sur le futur profil de la coalition. Ce sont les choix de la leader de Fratelli d’Italia qui compteront. Nous savons d’où elle vient : groupe des conservateurs européens, tradition du post-fascisme, mais ce sera à Giorgia Meloni de se définir, et dans le même temps de définir la nouvelle droite italienne du XXI° siècle. Pour la première fois, Silvio Berlusconi va céder son sceptre au sein de la coalition de droite, mais pas seulement. Il cède son pouvoir de rassembler autour de lui et de réconcilier des contraires, de nommer les choses et d’interpréter les phénomènes, pour les traduire en ligne politique. C’est ce qu’il avait fait en construisant son propre mythe berlusconien d’entrepreneur et politique, à travers sa propre télévision. Giorgia Meloni doit inventer et interpréter un nouveau récit. Le paysage politique dans lequel elle est née et a grandi ne peut plus être proposé aujourd’hui comme horizon. Le propre des conservateurs est de s’appuyer sur la tradition mais Meloni risque d’arriver au pouvoir sans disposer d’une tradition identifiable, politiquement attractive, qui ne soit pas périmée. Il lui manque le référentiel d’une expérience commune dans laquelle se reconnaitrait une grande partie du pays. C’est d’autant plus compliqué que l’Italie n’a jamais eu de culture conservatrice moderne. Si elle décidait d’imposer un virage réactionnaire à son leadership, elle devrait s’attaquer aux droits, faisant aussi régresser toute la société car la qualité de la démocratie serait mise à mal. Une droite réactionnaire serait plus proche des anti-vaccins, et d’une politique xénophobe. Mais cela semble aujourd’hui improbable car une telle division du pays générerait de trop fortes tensions, et ressemble plus au populisme de Salvini qu’au nationalisme souverainiste de Fratelli d’Italia. L’Italie n’est probablement pas prête à une réinterprétation réactionnaire d’elle-même, les minorités rebelles se soulèveraient et cela mettrait le pays aux marges de l’Europe. Il est plus probable que Meloni fasse valoir l’italianité qu’elle souhaite défendre pour mettre sur pied une tradition au fur et à mesure. Elle fondera l’identité de son gouvernement sur deux autres éléments : le soutien à l’Ukraine et le lien avec les Etats-Unis à travers l’OTAN, ce qui lui permettra plus de liberté pour critiquer l’UE, comme une sorte d’objection permanente au cœur de l’Europe, plus proche de Visegrad et Budapest que de Paris et Bruxelles. Atlantisme donc, mais pas occidentalisme. Le deuxième front sera interne, avec la modification de la Constitution et le présidentialisme, mettant fin à l’époque de la première république post-fasciste pour entrer dans la deuxième, neutre culturellement, déséquilibrée du point de vue des pouvoirs et prête à renforcer le pouvoir décisionnel et de commandement de l’élu du peuple. »

COULISSES, La Stampa, de F. Olivo, « Le gouvernement technique de Giorgia Meloni » : « Giorgia Meloni sait qu’elle n’aura pas le droit à l’erreur. Elle devra présenter une équipe ministérielle de qualité, surtout qu’elle est attendue également par les autres pays. Pour ses alliés elle ‘’veut un gouvernement technique’’. Elle serait prête à nommer huit à dix personnalités extérieures au monde de la politique. Cela concernerait y compris des ministères comme la Santé et l’Education, particulièrement convoités par les personnalités de la majorité. Des proches de Fratelli d’Italia rapportent que les propositions faites par les alliés n’atteindraient pas les standards de qualité rendus nécessaires par la gravité de la situation internationale. Si FdI tente de rassurer en disant qu’il s’agira de techniciens de droite, cela ne suffit pas à dissiper l’inquiétude de Forza Italia et de la Ligue qui craignent d’être mis à l’écart de leur propre gouvernement. La tension monte, comme le soulignent les déclarations de Silvio Berlusconi à La Stampa et la plaisanterie selon laquelle ‘’si elle voulait refaire un gouvernement Draghi, il aurait mieux valu le maintenir à la tête de l’exécutif’’. Ils craignent une victoire mutilée, dans laquelle elle récupérerait tout. Matteo Salvini a convoqué pour demain un conseil fédéral extraordinaire précisément pour ‘’discuter puis choisir les candidats les plus adaptés’’, un message clair lancé à Giorgia Meloni : ‘’c’est nous qui déciderons du gouvernement’’. Un deuxième gouvernement technique avec une petite touche souverainiste, ‘’ce n’est pas ce qui avait été promis aux électeurs’’ souligne un proche de la Ligue. Malgré le climat cordial, la machine se bloque. Pour affronter les urgences actuelles, entre crise énergétique et guerre en Ukraine, il faut mettre sur pied un gouvernement au plus vite. Il sera intéressant de voir si le conseil convoqué par Salvini actera ce qui est encore un non-dit : la perspective du ministère de l’Intérieur s’est définitivement dissipée. Il pourrait désormais miser sur des ministères secondaires comme l’Agriculture, les Infrastructures ou le Développement économique. »

EDITORIAL, Il Foglio, de C. Cerasa, « Le véritable drame du Parti démocrate est que le charisme semble incompatible avec la direction du parti » : « Pour certains fidèles défenseurs du Parti démocrate, le résultat aux récentes élections n’est qu’une défaite politique, pas stratégique, et la voie suivie par le Pd est la bonne. Il ne faudrait que des réajustements et pas une profonde révolution, puisque le score a été meilleur qu’en 2018, qu’il a remporté plus de voix que le Mouvement 5 Etoiles, le double du parti de Renzi et de Calenda, et qu’il est au fond le deuxième parti d’Italie. L’évidence est qu’il s’agit bien d’une catastrophe politique, stratégique, culturelle et identitaire. Le maire de Milan, Beppe Sala, a bien raison lorsqu'il dit que les problèmes du Parti démocrate ne se résoudront pas en changeant de secrétaire mais en allant à la racine du problème. Le Pd n’est pas mort et ce n’est pas non plus un amalgame raté comme l’affirme le directeur de La Stampa. Mais comment un parti qui a rejeté tout modèle de leadership charismatique peut-il aspirer à devenir un parti majoritaire ? Les chefs des différents courants qui le composent et les leaders internes ont systématiquement refusé de se mesurer à leurs adversaires en se présentant dans les collèges à l’uninominale, refusant de mener une campagne électorale forte et sur le terrain. Comment ne voient-ils pas qu’une réalité politique fondée davantage sur les courants que sur le consensus, dépourvue d’identité, continuera à avoir un leadership faible ? On devine que le Pd passera les prochains mois à discuter de la juste distance à maintenir vis-à-vis du M5S d’un côté, de Renzi et Calenda de l’autre. Espérons qu’il ne renonce pas aux primaires : sans compétition entre les leaders potentiels, le Pd risque de s’affaiblir encore plus. Le statut du Parti démocrate considère l’identité du parti plus importante que l’identité du candidat. Mais on risque d’assister dans le cadre du congrès à une campagne offrant à ses électeurs un discours insipide et banal. Enrico Letta n’est malheureusement pas parvenu à construire un ‘’camp large’’, réunissant le M5S et le parti de Calenda. On ne comprend pas comment ils parviennent à gouverner ensemble en Europe mais pas en Italie. Mais il faut un leader bien identifié, capable d’émouvoir, de faire rêver, qui ne considère pas la popularité comme le propre du populisme. Un leader qui revienne au projet originel du Pd : élargir son champ le plus possible, être inclusif, percevant le M5S comme un allié inévitable partout où la loi électorale contraint aux alliances, favorisant le processus d’agrégation et non de scission.  Renzi et Calenda peuvent être non pas des adversaires mais les possibles partenaires de la reconstruction d’un parti plus ample et plus ambitieux. Le problème n’est pas de trouver un nouveau secrétaire mais de ne plus voir la popularité d’un leader comme un défaut à combattre mais comme une opportunité à exploiter. Il faut une coalition plus ample, une direction bien identifiée, un mode représenté qui ne se limite pas aux centres villes, un modèle travailliste à exporter. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de V. Conte, « Factures, le plan de Giorgia Meloni pour 25 milliards d’euros, un bouclier pour ceux qui ne pourraient pas payer » : « Des familles dans les rues qui brûlent leurs factures, les restaurateurs qui les exposent en vitrine pour justifier les augmentations de prix, des hôtels et des entreprises au bord de la faillite… La première tâche du prochain gouvernement sera de protéger les ménages et les entreprises du tsunami de l’hiver qui placera beaucoup de monde en conditions de survie. Draghi était déjà intervenu à travers 8 décrets pour redistribuer un total de 66 milliards cette année, et laisse 10 milliards au gouvernement entrant. Mais cela ne suffira pas. Le spectre d’une Italie qui s’arrête et entre en récession hante les vainqueurs des dernières élections. ‘’La priorité est de mettre fin à la spéculation sur le gaz’’ ne cesse de répéter Giorgia Meloni. L’actuel ministre de la Transition écologique est confiant quant au plafonnement du prix du gaz : ‘’des progrès ont été faits et d’ici 48 heures nous enverrons notre proposition, à partager avec plusieurs pays. Nous voulons indexer les prix sur des cours plus stables que celui du TTF hollandais’’. Du reste, pour le ministre, la situation est bonne : ‘’il n’y a pas de problème au niveau de la quantité de gaz, nous en avons assez pour passer l’hiver’’. Il ne faudra toutefois pas épuiser toutes les réserves, en prévision d’un avenir incertain. La première tâche du prochain Parlement sera de convertir en loi le troisième décret d’aides à hauteur de 14 milliards préparé par Mario Draghi. Le nouveau gouvernement pourrait ensuite préparer un quatrième décret dans la foulée, en absolue continuité avec les trois premiers élaborés par l’exécutif de Draghi. On note le climat d’absolue collaboration dans cette phase de transition entre les gouvernements sortant et entrant. Giorgia Meloni peut compter sur un budget allant de 10 à 25 milliards : 10 milliards laissés par Draghi, grâce au déficit moins important que prévu, 10 milliards issus des recettes fiscales plus importantes - et notamment de la TVA - du fait de l’inflation, et 5 milliards issus de la taxation des superprofits. Ils pourraient être ainsi redistribués : 4,7 milliards pour prolonger le crédit d’impôts à destination des entreprises énergivores, 3 milliards pour une deuxième édition du chèque de 150€ à 20 millions de travailleurs précaires et de retraités dont les revenus sont inférieurs à 20 000 € par an, 2 milliards pour poursuivre la réduction à la pompe de 30,5 centimes jusqu’à la fin de l’année. Fratelli d’Italia travaille aussi sur un moratoire pour les factures impayées des ménages et des entreprises : six mois de sursis et pas d’interruption des fournitures de gaz et d’électricité. Et si la situation devait tout de même se précipiter et les entreprises fermer, l’accès gratuit à la caisse d’assurance chômage pourrait être rétabli, comme à l’époque du Covid. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Imarisio « La charge des nationalistes en faveur de la guerre » : « Il est possible de parler d’invasion des ultranationalistes. Ils sont partout, dans les émissions télévisées diffusant la propagande la plus partisane. Ils sont les invités d’honneur appréciés par le public de la Russie profonde. Et ils sont surtout présents dans la tête de Poutine, à en croire à son dernier discours, une sorte de déclaration de haine envers l’Occident. Ce discours résumait la pensée d’une représentation politique minoritaire mais ayant un poids considérable dans l’opinion publique. Les attaques contre le « colonialisme américain » et celui sur le satanisme de l’Europe sont issus des manifestes de partis comme Russie Conservatrice ou le Mouvement Russe Impérial. Ces représentants minoritaires donnent ainsi le ton au débat et ne font que mettre la barre du bellicisme de plus en plus haut. Toutefois, la situation de « l’opération spéciale » en Ukraine finit par émousser aussi le soutien de ceux qui voudraient même bombarder Paris ou Londres ou Berlin. Selon le Mouvement impérialiste, les Russes auraient déjà perdu la « guerre des idées » du moment où ses soldats ne comprennent pas pourquoi ils sont en train de combattre. Dans ce jeu de surenchère, le discours de Poutine peut être lu comme la tentative de contrôler une galaxie à la fois cruciale et utile à sa propagande. Sauf que de cette manière on continue de jouer avec le feu, ou plutôt avec le nucléaire. »

ARTICLE, La Repubblica, R. Castelletti « Les seigneurs des milices, les Tchéchènes et la compagnie Wagner, tentés par le putsch pour faire tomber le Tsar » : « Au lendemain du retrait de Lyman, dans la république autoproclamée indépendante et annexée unilatéralement par la Russie de Poutine, la frustration et la colère ne font que monter. Le ministère ne parvient même plus à édulcorer la réalité et reconnait ce retrait. Il s’agit d’un échec qui résonne comme un affront au jour même où la Cour Constitutionnelle validait l’annexion. Les nationalistes parlent de la première perte d’une « ville russe », demandent la tête des généraux et évoquent l’instauration de la loi martiale. Il s’agit d’attaques qui marquent une faille de plus en plus profonde entre l’armée russe et les chefs des milices tels que le Tchéchène Kadyrov ou le chef de la compagnie Wagner, Prighozine. Certains prévoient des purges imminentes dans les sphères militaires. Les failles sont tellement évidentes qu’à l’Institut for the Study of War ont prévoit ‘’des changements de personnel à l’intérieur du commandement militaire supérieur’’. Et l’ancien directeur de Vedomosti, exilé à Berlin, Bershidskij, évoque dans ses articles sur Bloomberg qu’‘’il serait prudent de se préparer à un putsch de l’extrême droite’’. »

COMMENTAIRE, Messaggero, G. Bessi « L’attaque que l’Europe doit repousser » : « L’invasion russe de l’Ukraine n’est pas le seul conflit que la Russie a décidé de mener. N’arrivant pas à remporter le conflit direct avec l’Ukraine, Poutine a décidé d’élargir la guerre contre ses alliés en Europe, en utilisant l’arme non conventionnelle du gaz avec une réduction des fournitures afin de briser l’unité de l’Union et donc d’affaiblir le soutien à Kiev. La décision de fermer les robinets est désormais non plus commerciale mais purement militaire et cela a été vu avec l’escalade spectaculaire du sabotage du gazoduc Nord Stream 2. Les sanctions commencent à faire mal à la Russie et l’escalade à laquelle on assiste le prouve bien. Il faut une Europe qui parvienne à surmonter l’intérêt particulier et qui puisse donner une réponse réellement unitaire comme cela a été le cas pendant la pandémie. L’Europe doit ainsi activer dès maintenant des mécanismes de coopération renforcée sur le front énergétique car ce dernier est partie intégrante de la priorité européenne : la défense commune. Pour ce faire, il faut des ressources publiques. Il faut alors une stratégie européenne et les plans nationaux de support ne devraient pas entrer dans le calcul de la dette et du déficit. Il faut aussi qu’ils soient financés par l’émission de titres rachetés par la BCE. Sur ce point, l’Union doit et peut montrer sa force. »

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, S. Cannavò « Le Pape essaye encore de négocier mais l’Otan menace » : « Le Pape n’a pas de doutes au sujet de l’annexion de la part de Moscou des territoires ukrainiens sur la base de référendums clairement illégitimes (imitant, il faut le dire, des habitudes largement utilisées par les Etats-Unis et par l’Otan dans les conflits du passé). Le Pontife tente encore une fois de lancer des messages de paix et de pacification. C’est un appel dramatique, qui est encore plus grave en raison du risque nucléaire qui plane. Le secrétaire général de l’Otan J. Stoltenberg pour sa part, affirme que ‘’toute utilisation d’armes nucléaires comportera des conséquences sérieuses pour la Russie’’. Il faut se demander s’il s’agit ou pas d’une déclaration devant empêcher l’escalade. Toutefois, le fait de reconnaitre que l’admission de l’hypothèse d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan ‘suppose le consensus de tous les alliés’’ est un geste un peu plus apaisant. Il n’est donc pas réalisable à moyen terme. Ceux qui font pression pour cette solution sont les 9 membres de l’Otan de l’Europe Centrale et Orientale : la République Tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie. Il s’agit toutefois de la position traditionnelle des pays appartenant à l’ancien pacte de Varsovie et qui sont toujours favorables à intensifier la confrontation avec la Russie. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Jour de l'unité allemande."

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Allemagne. Le 3 octobre 1990, l'Allemagne était réunifiée.

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"Jour de l'unité allemande. Nous souhaitons à tous les Allemands un bon 3 octobre !"

02/10/2022

À Vienne, dans certains districts la majorité de la population n'a pas le droit de voter car elle ne dispose pas de la nationalité autrichienne.

Autriche. À Vienne, dans certains districts la majorité de la population n'a pas le droit de voter car elle ne dispose pas de la nationalité autrichienne.

(https://www.puls24.at/news/politik/bp-wahl-ein-drittel-de...)

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La Nouvelle-Alliance recule lors des élections législatives en Lettonie.

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Lettonie. Lors des élections législatives du 1 octobre 2022, les nationaux-conservateurs de la Nouvelle-Alliance (Nacionālā apvienība "Visu Latvijai!"-"Tēvzemei un Brīvībai/LNNK") obtiennent 9,27 % (contre 11 % en 2018) et 13 sièges. Le parti populiste de droite La Lettonie d’abord (Latvija pirmajā vietā, LPV) décroche 9 sièges et un autre parti populiste de droite, Pour chacun (Katram un katrai, KuK), aucun siège.

(https://sv2022.cvk.lv/pub/velesanu-rezultati)

01/10/2022

Tchéquie : le SPD a 493 sièges de conseillers municipaux.

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Tchéquie. Lors des élections municipales du 23 et 24 septembre 2022, le SPD a obtenu 493 sièges de conseillers municipaux.

Élections sénatoriales en République tchèque.

Tchéquie. À l’issue du deuxième tour des élections à deux tours visant à renouveler 1/3 du Sénat, la coalition de centre-droit au sein de laquelle figure l’ODS, légèrement eurosceptique, du Premier ministre Petr Fiala obtient 20 sièges sur 27. ANO 2011, le parti populiste de centre-droit d’Andrej Babiš, reçoit 3 sièges.

Giorgia Meloni : "Nous allons construire une relation différente entre les institutions et les citoyens."

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Italie. Giorgia Meloni a déclaré, lors d’une intervention à Milan au village Coldiretti : « Nous n'avons pas l'intention de le faire seuls. Je crois aux corps intermédiaires et à ceux qui vivent des problèmes au quotidien. La politique doit avoir le bon sens d’écouter et de décider, mais aussi l'humilité de demander à ceux qui rencontrent chaque jour des problèmes quelles sont les meilleures solutions. Alors attendez-vous à être impliqués. Nous allons construire une relation différente entre les institutions et les citoyens. »

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Giorgia Meloni au village Coldiretti

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Conférence internationale explorant le sens et l'avenir du conservatisme italien.

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Italie. Une conférence internationale de deux jours explorant le sens et l'avenir du conservatisme italien se tient à Rome, le vendredi 30 septembre et le samedi 1 octobre 2022.

Une troisième journée, dimanche 2 octobre, réunit des représentants du mouvement Nazione Futura pour discuter d'idées et de propositions pour un éventuel nouveau gouvernement conservateur dans le pays.

La conférence internationale, fruit d'une collaboration entre la Fondazione Tatarella, une fondation culturelle de Bari, Nazione Futura, un groupe de réflexion et un mouvement intellectuel basé à Rome, et The European Conservative, le principal trimestriel de langue anglaise sur la droite européenne, réunit des penseurs, des écrivains, des intellectuels et des dirigeants politiques de premier plan d'Italie et de toute l'Europe. Il se déroule en anglais et en italien, avec traduction simultanée.

Dans un programme qui comprend des discours liminaires et dix panels différents explorant différents défis auxquels sont confrontés l'Italie et d'autres pays européens, la conférence vise à réunir les Italiens, qui sont préparés et prêts pour un nouveau gouvernement résultant de l'élection anticipée, avec d'autres dirigeants européens, en particulier ceux qui ont déjà forgé des alliances culturelles et politiques de centre-droit dans leur propre pays.

Les thèmes des panels internationaux sont intentionnellement larges et incluent « l'identité nationale », « la liberté et la souveraineté », « l'État-nation » et l’« Europe».

Parmi les principaux orateurs internationaux figurent Jorge Buxadé Villalba (VoX), Balázs Hidveghi (Fidesz), Balázs Orbán (Fidesz), André Ventura (Chega), Vincenzo Sofo (Frères d’Italie), Lorenzo Fontana (Ligue), Mattias Karlsson (Démocrates suédois), Raffaele Fitto (coprésident du groupe ECR).

(https://europeanconservative.com/articles/the-european-co...)

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Raffaele Fitto

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Balázs Orbán

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30/09/2022

Les Démocrates suédois obtiennent 275 conseillers régionaux.

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Suède. Lors des élections régionales du 11 septembre 2022, les Démocrates suédois obtiennent les mandats suivants :

Blekinge : 15/57

Dalarna : 14/83

Gävleborg : 15/75

Halland : 12/71

Jämtland : 7/55

Jönköping : 14/81

Kalmar : 12/67

Kronoberg : 10/61

Norrbotten : 9/71

Skåne : 30/149

Stockholm : 16/140

Södermanland : 14/79

Uppsala : 14/101

Värmland : 13/81

Västerbotten : 6/71

Västernorrland : 9/71

Västmanland : 14/77

Västra Götaland : 24/149

Örebro : 11/71

Östergötland : 16/101

(https://resultat.val.se/val2022/slutlig/RF/rike)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/09/29/res...)

21:21 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

Geert Wilders ne veut pas de l'Ukraine dans l'OTAN.

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Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders estime que « l'annexion par Poutine des provinces ukrainiennes est illégale », mais que l'Ukraine ne doit jamais rejoindre l'OTAN, sinon nous serions « jetés dans une guerre qui n'est pas la nôtre avec des conséquences désastreuses pour notre sécurité et les prix de l'énergie ».

La Confédération opposée à l’annexion de territoires par la Russie.

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Pologne, Ukraine, Russie. Le Conseil des dirigeants de la Confédération de la liberté et de l'indépendance estime que l’annexion survenue aujourd’hui de territoires par la Russie constitue une violation drastique du droit international et ne pourra jamais être reconnue par la République de Pologne.

Chega donné à 11 %.

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Portugal.

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Parti socialiste : centre-gauche

Parti social-démocrate : centre-droit

Chega : patriotes

Bloc de gauche : gauche radicale

Les électeurs de l'AfD sont les plus opposés à la livraison de chars à l'Ukraine.

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Allemagne.

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"L'Allemagne  doit-elle livrer des chars de combat à l'Ukraine ?"

oui/non

SPD : sociaux-démocrates

CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux 

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

"Salvini n’ira pas à l’Intérieur mais fera partie du gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

L’annonce par le régulateur italien de l’énergie ARERA d’une hausse de +59% du prix de l’électricité fait les gros titres de la presse italienne. Les journaux font part d’une hausse sans précédent et pointent la « division » des pays de l’Union face au plafonnement des prix énergétiques, en particulier au regard des mesures exceptionnelles annoncées par l’Allemagne. Celle-ci aurait suscité des « critiques » du Président du Conseil M. Draghi face à une décision « unilatérale » : « Flambée des factures, l’UE demeure divisée » - Augmentation de +59% du prix de l’électricité, Meloni échange avec Draghi et demande à Bruxelles des réponses rapides. Berlin alloue un fonds contre la hausse des prix ; Draghi déplore des « distorsions dangereuses » (Corriere della Sera), « Les factures de guerre » - Un renchérissement sans précédent aura lieu en octobre, les dépenses des ménages seront multipliées par deux. L’UE est divisée, Draghi déplore la mise en place d’un « bouclier » allemand à hauteur de 200 milliards (La Repubblica), « Des factures hors de contrôle, l’Europe divisée» - L’Allemagne brise le front européen avec ses 200 milliards contre la hausse des prix. Draghi et Meloni d’accord sur un fonds de solidarité européen (La Stampa), « Factures, une augmentation record de +59% » - L’Allemagne fixe un plafonnement des prix (Sole 24 Ore), « Flambée des factures à +59%, Meloni appelle les partis à rester unis sur les mesures » - L’UE se divise sur le prix-plafond, Draghi plaide pour plus d’unité européenne (Il Messaggero), « Les 200 milliards de Berlin et le désarroi de Draghi » (Fatto Quotidiano). L’annonce de l’annexion des régions ukrainiennes occupées par l’armée russe est aussi largement citée, ainsi que les propos du président américain sur le vote en Italie ayant placé FDI en tête : « La Russie annexe les territoires occupés après les simulacres de référendums» (Corriere), « Poutine défie l’Occident » - Biden : les démocraties sont en périls, regardez ce qui vient de se passer en Italie (La Repubblica), « Poutine célèbre l’annexion ; Biden : les démocraties sont en danger » - Biden lance l’alerte contre les populismes et cite l’exemple de l’Italie (La Stampa).

Les JT couvrent essentiellement la flambée des prix de l’énergie en Italie et le prochain sommet européen sur l’énergiel’annexion des territoires ukrainiens occupés par la Russie, et l’appel à quitter la Russie de la part de l’Ambassade italienne adressé à ses ressortissants.

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Salvini n’ira pas à l’Intérieur mais fera partie du gouvernement » : « Tout le monde sait, à commencer par lui-même, que Salvini ne fera pas son retour au ministère de l’Intérieur. Plusieurs raisons, bien connues, l’expliquent. La principale et la plus épineuse, dont on préfère parler le moins possible, concerne le dossier classifié du Département d’Etat américain faisant comprendre officieusement qu’il sera mal vu qu’il occupe un poste gouvernemental important en étant aussi proche de Poutine. Et le ministère de l'intérieur est stratégique, tout comme les Affaires étrangères et la Défense. Ce point est bien connu par Meloni et représente une sorte de véto implicite. En réalité, le bras-de-fer de la Ligue pour obtenir l’Intérieur ne serait que de façade. Salvini devra renoncer à son poste-clé mais voudra quelque chose en échange : des ministères pouvant être utiles à son parti, alors qu’il a besoin de récupérer les électeurs perdus au Nord (région qui a voté pour Meloni). Le choix se fera ainsi sur le Développement économique, les Infrastructures et l’Agriculture. Et peut-être la Justice. La menace d’un soutien externe au gouvernement évoqué en coulisses apparait improbable. Salvini est affaibli, plus qu’il ne l’admet, et n’a plus les mains libres : les administrateurs et présidents des régions du Nord, qui ont subi de manière plus lourde les conséquences de la défaite, n’ont aucune envie d’une crise politique éternelle et veulent plutôt la stabilité et des mesures pouvant relancer l’économie. Si Salvini décidait de ne pas entrer dans l’exécutif, il condamnerait la Ligue au déclin définitif. Salvini a intérêt à agir de manière prudente, s’il ne veut pas se mettre à dos l’intégralité de son parti. » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Les négociations pour garantir une transition en douceur » : « Matteo Salvini continue à être plébiscité par les parlementaires léguistes malgré son maigre résultat aux élections. Cela risque toutefois de ne pas suffire à lui rouvrir les portes du ministère de l’Intérieur. On sent bien les résistances au sein-même de la coalition de droite, bien qu’officiellement tout reste ouvert. La Ligue veut obtenir de Giorgia Meloni des ministères de poids, mais pas forcément celui de la Justice. De même que pour l’Economie, les Affaires étrangères et la Défense, il est clair que la leader veut promouvoir des personnalités aptes à rassurer l’Europe et l’OTAN. L’option la plus probable est que la candidate à la Présidence du Conseil choisisse un mélange de personnalités politiques et de techniciens de son camp, comme l’impose le contexte international difficile et complexe. Malgré les concertations avec les alliés, on devine donc plutôt une concertation avec Mario Darghi et la Présidence de la République pour garantir cette transition la plus ordonnée possible et en douceur. La question énergétique et les récentes annonces de l’Allemagne rendent encore plus urgentes la cohésion et la fiabilité du nouvel exécutif, au sein du pays comme à l’étranger. L’Europe, jusqu’à présent unie sur le soutien à l’Ukraine et les sanctions contre la Russie, se crispe et se divise sur le plafonnement du prix du gaz. Un point sur lequel les oppositions misent déjà pour mettre en difficulté le gouvernement. Le leader 5 Etoiles Giuseppe Conte accuse Giorgia Meloni et ses alliés de se concentrer sur la répartition des ministères, négligeant ainsi ‘’les familles et les entreprises sur lesquelles pèse une augmentation des coûts de l’énergie d’environ 60%’’. Un discours qui laisse présager une stratégie consistant à attiser le malaise social mais aussi une possible opposition frontale en cas de suppression du revenu de citoyenneté. La leader de Fratelli d’Italia a appelé hier à l’unité de toutes les forces politiques sur le prix-plafond, une façon indirecte de répondre à ces attaques et d’ouvrir au dialogue avec ses adversaires. Elle a aussi voulu lancer un message, sur la même ligne que Draghi, à ceux qui, comme la Commission européenne et l’Allemagne, pourraient diviser l’Europe. » 

EDITORIAL du directeur, Il Foglio, C. Cerasa « Faut-il être inquiet de ne pas être inquiet ? » : « Après avoir lu les commentaires des quotidiens internationaux, les déclarations d’hier de J. Biden, qui s’est dit « préoccupé » par le résultat des élections italiennes, les félicitations à Meloni de la part des plus imprésentables extrémistes du monde, cette question (en titre) est bien naturelle. Doit-on s’inquiéter de ne pas être inquiet de ce qui nous attend ? Peut-être que la raison de cet optimisme irresponsable pourrait s’expliquer par l’analyse de Calenda : ‘’ce gouvernement ne durera pas plus que six mois’’ ou plutôt par une série de raisonnements qui font croire que les épines du populisme se seront émoussées encore une fois. Il y a tout d’abord Mattarella qui, en absence d’un Draghi au Palais Chigi, se portera garant de l’agenda de nos devoirs. Puis le Plan de relance qui, même si modifié par Meloni, ne pourra jamais être réellement renégocié au risque de remettre en cause les objectifs et donc de rendre impossible l’activation du bouclier anti-Spread de la BCE. Et puis un pays endetté comme l’Italie ne pourra jamais être dirigé par un exécutif qui ne prendrait pas en considération les engagements pris par l’Italie en Europe. Donc, nous, les « optimistes irresponsables », ne sommes pas inquiets sur ce que Meloni pourrait faire (par exemple des lois allant contre les droits acquis, qui nous semblent improbables) mais plutôt sur ce qu’elle pourrait ne pas faire et les occasions perdues. Comme tomber dans l’erreur de ne pas voir l’Europe comme un allié pour construire une protection majeure, de ne pas voir les marchés comme un allié avec lequel construire plus d’opportunités, de mettre en danger l’avenir des jeunes en jouant avec les retraites anticipées. Il faut en revanche miser sur l’internationalisation des entreprises et non pas sur le souverainisme industriel. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, E. Patta « Pour la direction du PD, Bonaccini décide de se porter candidat : dialoguons avec le M5S et convoquons un congrès en février » : « Si elle n’est pas officialisée, la candidature du président de la région Emilie-Romagne pour la succession d’Enrico Letta à la direction du Parti démocrate a toutefois commencé. Il y a eu d’abord un entretien paru dans le Corriere della Sera, puis la participation sur les plateaux de La7. A cette occasion, Bonaccini a parlé de la nécessité d’un ‘’parti de gauche, enraciné sur le territoire et proche des citoyens’’ et expliqué la défaite par ‘’un manque d’un profil fort et d’une identité précise’’. Quant à la question inévitable sur les alliances, Bonaccini a souligné ‘’après la chute du gouvernement Draghi, nous ne pouvions pas renouer les relations avec le M5S. Toutefois, après les élections, je pense qu’il est indispensable de dialoguer avec tous ceux qui se retrouvent dans une alliance progressiste’’. La référence au M5S était claire. Sur le troisième pôle Azione-Italia Viva, Bonaccini a utilisé des propos plus forts, sans doute pour faire oublier à la base du parti son amitié avec Matteo Renzi ‘’Si Calenda n’avait pas brisé l’alliance, la droite n’aurait pas eu de majorité au Sénat’’. Les ténors du PD craignent que Bonaccini puisse se présenter comme le candidat des administrateurs locaux, notamment des maires, en opposition aux courants du parti. D’où la tentation, notamment des courants de gauche, de diluer le congrès en simple échange, laissant de côté la question du leadership. Quant à Letta, il a invité à une ‘’discussion profonde’’ mais aussi à ‘’un parcours ouvert’’, ce qui veut dire donner la possibilité de faire participer aux primaires les candidats non-inscrits au parti, comme Elly Schlein : une femme, une activiste Lgbt, de gauche. Bref une candidature vers laquelle pourrait confluer toute l’aile opposée à Bonaccini. » 

ARTICLE, La Repubblica, C. Tito « Droits, Russie et comptes publics, la « question de Rome » s’invite aussi à Bruxelles » : Après la réunion de la Commission Européenne, les collègues se sont rassemblés autour de Paolo Gentiloni pour savoir ‘’et maintenant, que va faire l’Italie ?’’  « : « L’"affaire italienne" s’invite à l'ordre du jour européen, et rompt avec les habitudes habituellement rigides et feutrées du Berlaymont. Les règles sur l'indemnisation des produits défectueux et le renforcement du revenu minimum - dont ils s'occupaient jusqu'à la minute précédente – sont oubliées. Parce que les membres de l'équipe d'Ursula von der Leyen veulent savoir. Ils sont inquiets, et chaque question est un signe de l'alarme qui parcourt les palais de l'UE. L'Italie, grand pays fondateur de l'Union, semble ainsi devenir une anomalie. Le Commissaire Italien est alors confronté à un véritable interrogatoire de la part de ses collègues. Des questions qui révèlent parfois une curiosité pour Giorgia Meloni, pratiquement inconnue en Europe. Mais beaucoup d'autres, la grande majorité, signalent une alarme, parfois une peur. L'ancien Président du Conseil italien répond à toutes les questions. Calmement. Avec un postulat qui accompagne chaque réponse : le maintien du " système démocratique " n’est pas remise en question. Les pays du Nord, par exemple, s’inquiètent de la future politique économique de Rome. Les slogans pendant la campagne électorale sur la possibilité de modifier le plan de relance ont suscité des doutes auprès des représentants des institutions européennes. L’autre point soulevé concerne les relations entre l’Italie et l’UE. Plusieurs se demandent si l’Italie peut devenir cette épine dans le pied sur le terrain des droits. Les déclarations dans la Repubblica d’un des collaborateurs les plus proches de Meloni, Lollobrigida - ce dernier évoquant la nécessité de revoir la Constitution et de revoir la suprématie des traitées européens sur la législation nationale – inquiètent. Puis, la posture à l’égard de la Russie. Gentiloni répond à tout le monde, sans cacher que les relations entre Rome et Bruxelles pourraient changer. Surtout si l’on fait une comparaison avec Mario Draghi. Mais il a insisté sur le maintien du système démocratique. Peu de monde est vraiment rassuré. Les propos de von der Leyen n’étaient pas une pensée solitaire mais l’expression d’une gêne diffuse. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco et V. Conte, « Meloni s’entretient avec Draghi et travaille sur un nouveau décret d’aides, mais Salvini exige davantage » : «Les propos, le ton, les idées et les perspectives avancées hier par Mario Draghi et Giorgia Meloni semblent tout à fait alignés et promettent une bataille en faveur d’une solution européenne sur le plafonnement du prix du gaz. A priori, les deux leaders ne se sont pas concertés en amont sur leurs prises de position mais on peut y voir le premier acte visible de cette transition en bon ordre voulue par l’actuel Président du Conseil. Le fait que Giorgia Meloni choisisse de calquer dans son communiqué les contenus mis en avant par Mario Draghi depuis un certain temps est un détail qui ne passera pas inaperçu dans les chancelleries européennes. La ligne de Giorgia Meloni est claire : c’est à l’Europe de fournir une réponse définitive à la hausse des prix de l’énergie, car aucun Etat ne peut s’en sortir seul. Mais surtout, en s’alignant sur Mario Draghi, la leader de Fratelli d’Italia s’éloigne de son allié Matteo Salvini qui, pour sa part, défend l’option inverse. Avant même de commencer à gouverner, la fracture entre les deux alliés est déjà profonde. Giorgia Meloni a pour principal souci de gérer la récession qui approche, comme un spectre qui la paralyserait presque. Elle écarte ainsi toute tentative souverainiste ou autarcique, ayant bien compris que seule la Commission pourra offrir une protection dans la tempête. Il s’agit aussi pour elle d’éviter ce que demande son allié : un nouveau creusement du déficit. Salvini insiste pour que l’Italie se mette dans les pas de l’Allemagne. Mais le gouvernement Draghi lègue à ses successeurs un bas de laine potentiel de 25 milliards disponibles immédiatement, à utiliser pour financer un quatrième décret d’aides et de soutien à l’économie. Girogia Meloni entend ainsi étendre les crédits d’impôts pour les entreprises énergivores au mois de décembre, peut-être prolonger la réduction à la pompe de 30,5 centimes qui sinon prendra fin le 17 octobre, et envisage un nouveau chèque de 150 euros pour les retraités, les travailleurs et les indépendants aux bas revenus. La leader de Fratelli d’Italia souhaite aussi mettre en place un vaste système de protection publique pour les ménages et les entreprises endettées ou n’étant plus en mesure de payer leurs factures. Il s’agit d’accorder des sursis de paiement sur les emprunts et les dettes, de renégocier les sommes dues et les conditions de remboursements, de renforcer le paiement étalé des factures. Elle maintiendra le fonds de garantie de l’Etat pour les PMI, dont les garanties avaient déjà été étendues par Draghi. Giorgia Meloni souhaite également la décorrélation des prix de l’énergie mais sur ce point l’Europe pourrait la devancer. Ce ne sont pas les 200 milliards de l’Allemagne et réclamés par Salvini, mais ils pourraient permettre de maintenir l’Italie sur pied sans écart budgétaire. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Basso, « L’UE est divisée, l’Allemagne veut aller de l’avant seule, Draghi en colère appelle à ne pas se diviser, pour Meloni il faut une réponse européenne » : « Le Conseil extraordinaire sur l’Energie prévu aujourd’hui devrait être assez tendu, marqués par les fortes divisions entre les Etats membres et la Commission européenne. Cette dernière en effet n’entend pas revenir sur la question du plafonnement du prix du gaz malgré la demande présentée par 15 pays dont l’Italie, la France, l’Espagne, la Pologne et la Belgique. Mais pas par l’Allemagne qui la joue en solitaire après qu’Olaf Scholz ait annoncé hier un bouclier tarifaire coûtant à l’Etat allemand 200 milliards d’euros. Les chancelleries européennes sont agacées, pour beaucoup la Commission s’est rangée à la position allemande. Le choix de Berlin a été critiqué par Mario Draghi, qui demande depuis plus de six mois un prix-plafond à l’échelle européenne pour le gaz. Il a appelé à l’unité de tous les pays membres, au-delà des budgets nationaux, face aux menaces communes. ‘’La crise énergétique requiert une réponse de l’Europe qui permette de réduire les coûts pour les ménages et les entreprises, de limiter les gains exceptionnels des producteurs et des importateurs de ressources énergétiques, d’éviter les dangereuses distorsions du marché interne et de maintenir cette fois encore l’unité de l’Europe face à cette crise’’ a-t-il observé. Suite à l’annonce de Berlin, la leader de Fratelli d’Italia s’est entretenue par téléphone avec Mario Draghi, et pour Giorgia Meloni ‘’aucun Etat membre ne peut fournir seul des solutions efficaces et sur le long terme sans une stratégie commune, pas même ceux qui semblent les moins fragiles sur le plan financier’’. Alors que pour le leader de la Ligue Matteo Salvini, ‘’il est urgent d’intervenir également en Italie, autrement les entreprises ne pourront plus être compétitives ni travailler’’. La Commission estime que le plafonnement du prix du gaz ‘’est une mesure radicale et risquée pour assurer les livraisons d’énergie’’ et propose d’autres mesures alternatives. La question sera à nouveau discutée lors du Conseil européen à Prague le 7 octobre prochain. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le ministre suisse UDC Ueli Maurer, âgé de 71 ans, annonce son départ.

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Suisse. Le ministre UDC Ueli Maurer, âgé de 71 ans, annonce son départ :

https://www.rts.ch/info/suisse/13428138-ueli-maurer-annon...

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Ueli Maurer

29/09/2022

La Hongrie s’apprête à demander à son peuple son avis sur les sanctions à l’encontre de la Russie.

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Hongrie. Yann Caspar explique la situation (à partir de 9'30'') :


Basse-Saxe : l'AfD donnée à 9 %.

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Allemagne. Basse-Saxe. L'AfD est donnée à 9 % en vue des élections du 9 octobre 2022 pour le Parlement de Basse-Saxe.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/niedersachsen....)

L'AfD donnée aussi en hausse en Rhénanie-Palatinat.

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Allemagne. Rhénanie-Palatinat.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/rheinland-pfal...)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Freie Wähler : Électeurs libres

Sonstige : autres

"Les alliés cherchent la revanche en misant sur les ministères."

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Italie. Revue de presse.

Les tractations au sein de la coalition de droite pour former le nouveau gouvernement font toujours la Une de la presse italienne, ce matin. Les articles reviennent notamment sur la rencontre d’hier entre G. Meloni et M. Salvini et relèvent dans l’ensemble les difficultés à s’accorder sur un ministère pour le dirigeant de la Ligue, en recul aux dernières élections mais déterminé à obtenir un poste important au sein de l’exécutif : « Gouvernement, tensions sur le ministère de l’Intérieur » - Rencontre entre Meloni et Salvini, la Ligue veut l’Intérieur quitte à envisager un soutien externe à l’exécutif. La Cour Suprême rectifie la liste des élus, Bossi est finalement bien présent au Parlement (Corriere della Sera), « Le chantage de Salvini » - Fumée noire pour la première rencontre entre les dirigeants : la Ligue exige l’Intérieur. Les prévisions de croissance ont été revues à la baisse, le PIB estimé à 0,6% pour 2023 (La Repubblica), « Allocations et bonus, les coupes de Meloni » - Trêve entre Fdi et la Ligue, Salvini demande la vice-présidence du Conseil et les ministères de l’Agriculture et de la Justice (La Stampa), « Meloni-Salvini : l’épreuve du gouvernement » - Lors de la réunion tenue à la Chambre, Salvini aurait demandé le ministère du Travail. Siniscalco pourrait être nommé au ministère de l’Economie (Il Messaggero), « Premiers pas du gouvernement : déclaration de guerre contre les pauvres et le Sud » - L’exécutif veut démanteler le revenu de citoyenneté (Fatto Quotidiano), « Les requêtes de Salvini à Meloni » - Le léghiste voudrait la vice-présidence du Conseil. Tensions aussi au sujet des présidences des Chambres (Il Giornale). Les prévisions de croissance pour 2023 publiées par le gouvernement sortant sont aussi évoquées « Voici la note d'actualisation du document d’économie et de finances » - le gouvernement alloue 10 milliards contre la flambée des prix de l’énergie. Le déficit est revu à la baisse grâce aux recettes publiques gonflées par l’inflation (Sole 24 Ore), « Les prévisions de croissance ont été revues à la baisse, le PIB estimé à 0,6% pour 2023 » (La Repubblica).

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Les alliés cherchent la revanche en misant sur les ministères » : « Les tensions commencent à faire surface, derrière l’harmonie affichée par la coalition de droite. G. Meloni a gagné de manière trop évidente, aux dépens de ses alliés qui demandent la reconnaissance de leur poids résiduel mais décisif. La Ligue et Forza Italia chercheront une sorte de compensation pour les voix perdues et insisteront pour obtenir des ministères. La ligne de Fratelli d’Italia est de garder un sens de responsabilité et d’éviter toute polémique pouvant ternir cette victoire historique. C’est ainsi que le communiqué conjoint après la rencontre avec Salvini soulignait ‘’une unité d’intentions’’ et qu’aucun ‘’véto ou nom’’ n’avait été évoqué. Ce qui apparait comme une réponse aux rumeurs selon lesquels Meloni serait réticente à (re)donner à Salvini le ministère de l’Intérieur, une réserve qui est partagée avec le Quirinal. Toutefois, la collocation du chef léguiste est un problème destiné à se présenter à nouveau. Toutefois, un rôle dans les ministères les plus importants, voire internationaux, semble difficilement envisageable. On craint que les positions considérées comme prorusses de Salvini puissent augmenter la méfiance internationale alors que Poutine menace l’Occident et ensanglante l’Ukraine. Il faudra en tout cas trouver un accord. Même si à ce stade il n’est pas clair qui l’emportera. Quant aux négociations avec Forza Italia, depuis quelque temps, Berlusconi se porte garant de l’atlantisme de la coalition de droite et assure qu’il sera même le metteur en scène de la majorité. Ce qui veut dire que ses voix ne devront pas uniquement être comptées mais pesées selon leur juste valeur. »

PREMIER PLAN, La Stampa, de M. Sorgi, « Le grand jeu des alliances en Europe » : « Le démenti du Palais Chigi sur un atterrissage en Europe de Giorgia Meloni sous contrôle de Mario Draghi nous rappelle un des problèmes de la leader : son arrivée à la tête du gouvernement devrait ajouter un allié au front contraire au processus d’intégration européenne mené par la Hongrie et la Pologne. Ou alors la première femme à la tête de l’exécutif cherchera le moyen de poursuivre les alliances traditionnelles avec la France et l’Allemagne. Ses interventions sur les réseaux sociaux, entre soutien à Zelensky et remerciements à Truss, reflète bien l’ambiguïté dont elle pourrait faire preuve en la matière. Elle tentera sûrement de voir quel type d’accueil lui sera réservé lors des sommets européens. Mais ceux qui attendent un revirement complet et immédiat pour venir en aide à Macron et sa tentative d’accélérer le processus d’intégration en Europe risque d’être déçu. Ses proches le disent, Meloni n’a pas du tout l’intention de démentir sa campagne électorale basée sur l’idée que le droit – et l’intérêt italien- doit prévaloir sur celui de l’UE. Elle a aussi marqué son appartenance au front des leaders de partis nationalistes, comme celui de Marine Le Pen ou des démocrates suédois, qui s’élargit en Europe. Mais suite à la victoire électorale, les choses pourraient changer par pragmatisme. Une ouverture vers Paris serait possible, malgré la dure attaque formulée contre la leader italienne par la Première ministre Borne, à condition que Macron insiste sur la révision du Plan de Relance, cheval de bataille melonien. L’hypothèse d’un plan de relance spécifique pour faire face à la crise énergétique serait encore plus favorable [à ce rapprochement], pour faire face aux coûts du gaz et du carburant, qui frappent l’Italie tout comme la France. »

COULISSES, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Draghi évoque une pleine collaboration en vue de la transition, mais ‘’ne se porte garant pour personne’’ » : « Jusqu’au passage de relais entre les deux gouvernements, Mario Draghi œuvrera pour l’avenir du pays et non pour ‘’son destin personnel’’. Lorsque ces partenaires institutionnels lui demandent ce qu’il fera plus tard, évoquant des postes haut placé auprès de l’UE ou de l’OTAN, l’actuel Président du Conseil botte en touche et préfère démentir sèchement les ambitions et les candidatures tant qu’il est en poste. Les rencontres techniques s’enchainent pour déterminer l’état d’avancement des dossiers qu’il devra probablement céder à Giogia Meloni et à ses futurs ministres. Il n’y a pas à proprement parlé d’équipe s’occupant de cette transition mais des réunions présidées par le sous-secrétaire Roberto Garofoli et le chef de Cabinet, Antonio Funiciello. Mario Draghi tient beaucoup à ce que la transition se passe correctement, en accord avec les vœux de la Présidence de la République, dans l’intérêt de tous et pour ne pas saper le travail mené sous gouvernement : tenue des comptes publics, application du Plan de Relance, soutien à l’Ukraine, mesures contre la crise énergétique. Concernant la bataille pour le plafonnement du prix du gaz, il tentera d’en revendiquer le mérite lors des prochains sommets européens à Prague et à Bruxelles. Mais gare à penser que le Président du Conseil sortant aurait passé des accords avec la coalition de droite. Suite à des affirmations parues hier dans la presse, le Palais Chigi a répondu très clairement : ‘’aucun pacte n’a été passé, ni aucun engagement n’a été prix pour garantir quoi que ce soit’’. Une mise au point pour dire qu’il n’y a aucun lien dépassant les bonnes relations institutionnelles. Les efforts de Mario Draghi auprès de leaders européens tels que Macron ou Scholz pour accréditer le nouveau gouvernement en échange de promesses de Giorgia Meloni ont également été démentis. Ses proches soulignent que Draghi se garde bien d’exprimer sa bénédiction vis-à-vis d’autres partis ou leaders, surtout pas de ceux qui ont un programme si éloignés du sien, notamment pour ce qui est des relations avec la Russie, du déficit, ou de la politique sanitaire. S’il respecte le vote des Italiens, il n’est pas disposé à remettre en cause sa réputation pour servir de bouclier à une coalition souverainiste. Concernant la Loi de Finances, Mario Draghi garde ses distances : l’exécutif sortant n’ira pas au-delà de la note de mise à jour du document d’économie et de finances, la loi en elle-même devrait être mise au point par le prochain gouvernement. »

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Les voix avec lesquelles Salvini mise pour entrer dans le gouvernement » : « Meloni savait bien qu’une fois fermées les bureaux de vote, elle aurait eu à affronter une série de problèmes, et c’est sans doute pour cette raison qu’elle a évité de célébrer la victoire. Hier, par exemple, la diffusion des chiffres de la note de mise à jour des données économiques explique que la croissance devrait ralentir jusqu'au scénario le plus défavorable à la crise du gaz (+0,1%) et le commissaire européen Gentiloni, pour la première fois, n'a pas exclu la récession. En fait, c’est une sorte de cage qui se crée pour la prochaine loi budgétaire, conditionnée également par l'augmentation des taux et le jugement des marchés. L’autre problème est la collocation de Salvini au sein du gouvernement. Il est clair que son rôle dans l’exécutif devient désormais un poste stratégique d’où il pourra se défendre des attaques internes et externes, en faisant appel à ses groupes parlementaires. La majorité, au Sénat, n’a qu’un écart d’une dizaine de voix et le groupe léguiste peut compter sur 29 sénateurs - fidèles au secrétaire - contre les 66 de FdI, malgré le fait qu'il ait obtenu 8,9% des voix et le FdI 26 %. Cela signifie que celui qui a le plus profité de cette loi électorale est le chef de la Ligue, qui encaisse le plus de sièges par rapport aux voix effectivement recueillies. La première tuile qui tombe sur la tête de Meloni est donc comment distribuer les poids de la Ligue dans l’exécutif sans provoquer des mécontentements. »

COMMENTAIRE, La Verità, M. Belpietro « Ceux qui rêvent d’une Meloni comme copie conforme de Draghi » : « A en croire à tout l’encre coulé par la plume des éditorialistes ces jours-ci, Giorgia Meloni au gouvernement devrait éviter d’agir comme la Giorgia Meloni de la campagne électorale. Afin d’être acceptée par l’establishment national et international, la dirigeante de Fratelli d’Italia devrait se transformer en une sorte de Mario Draghi voire en un Enrico Letta. C’est pourtant ce qu’il a été possible de lire dans des articles apparus dans la presse italienne et étrangère. Ainsi, après avoir été dans l’opposition du gouvernement pendant un an et demi (sans compter les années des gouvernements Conte) Mme Meloni devrait reprendre l’agenda politique de l’ancien directeur de la BCE, sponsorisée par Calenda et Letta, et en faire son programme. Certains, comme Repubblica, on même imaginé un pacte entre Meloni et Draghi pour une loi de finances écrites à quatre mains. On remarquera l’incohérence de ceux qui se disent préoccupés pour le sort de la démocratie mais qui n’hésitent pas à l’exploiter politiquement pour plaider leurs raisonnements. Laissons les lecteurs en juger. »

COULISSES, Corriere della Sera, de M. Cremonesi, « Le leader de la Ligue creuse sa tranchée et Giorgetti le prévient : ‘’je peux m’effacer si nécessaire’’ » : « Les léghistes sont inquiets alors que leur chef semble plus serein. La première rencontre entre Matteo Salvini et Giorgia Meloni depuis le résultat des élections ne semblent pas avoir permis d’avancer sur la formation du futur gouvernement, pas même sur le ministère de l’Intérieur, au centre de l’attention de la Ligue. Salvini estime qu’il est pleinement légitime à y accéder ou plutôt à y retourner et il a pour cela l’appui de son parti. Ou tout du moins un ‘’ministère de poids’’. Ses soutiens mettent en avant les messages que ne cessent de lui adresser de préfets attendant son retour. Les léghistes sont inquiets car selon eux ‘’Fratelli d’Italia fait la moue à chaque proposition’’. En vue de l’élection des présidents des deux Chambres, ils prêtent à Giorgia Meloni l’intention de laisser la présidence du Parlement à l’opposition, ce que la Ligue exclue totalement, jugeant cet usage désuet. Pour prendre la tête du Sénat, FDI pense à Ignazio La Russa alors que la Ligue a pour candidat naturel l’actuel vice-président, Roberto Calderoli. Silvio Berlusconi quant à lui y voit Maria Elisabetta Casellati. Si la coalition de droite devait prendre la présidence également de la Chambre des députés, Giancarlo Giorgetti est perçu comme légitime, même si, toujours d’après la Ligue, FDI pourrait lui préférer Giancarlo Donzelli. Les léghistes auraient été particulièrement irrités par le fait que Giorgia Meloni exclurait de maintenir certains ministres du gouvernement Draghi, ce qui concerne directement Giorgetti. Ce dernier a fait savoir à Matteo Salvini que ce n’était pas son genre de faire des pieds et des mains pour obtenir un poste et qu’il s’effacerait s’il le fallait. La Ligue promeut également l’un des siens, Edoardo Rixi, au ministère des Infrastructures qui comprend également la question des gardes côtes. A la Justice enfin, Meloni proposera très certainement l’ancien procureur Carlo Nordio alors que les léguistes y voient plutôt Giulia Bongiorno. »

ARTICLE, Repubblica, V. Conte : « Une réserve de 20 milliards anti-crise pour Meloni » : « L’héritage de Draghi est un double trésor de 20 milliards laissé au gouvernement de droite. Dix milliards à utiliser dans l’immédiat, avant la fin de l’année, pour financer un décret d’aides pour les factures énergétiques. Et dix milliards pour la loi de finances 2023. Sans faire de déficit, comme le montre la Nadef (Note de mise à jour du Document d’économie et de finances) qui a été approuvée hier par le Conseil des ministres. Les analystes s’attendaient un déficit plus important. ‘’C’est le résultat d’une relance vigoureuse et d’un nouveau dynamisme de l’économie italienne soutenu non seulement par la consommation, mais aussi par les investissements et les exportations ’’ explique le ministre Franco. Mais des nuages apparaissent à l’horizon. La confiance des entreprises est en baisse, ainsi que la production industrielle, l’économie globale et européenne subissent ‘’un fort ralentissement’’, les prix de l’énergie et l’inflation augmentent ; ainsi que les taux et les spreads. 2023 sera une année encore positive grâce aussi aux estimations 2022 qui ont été revues à la hausse par le gouvernement Draghi : cette année le PIB clôturera à +3,3% au lieu de +3,1%, le déficit à 5,1% au lieu de 5,6% et la dette à 145% au lieu de 147%. Les prévisions pour 2023 sont, par ailleurs, d’un PIB à +0,6% (au lieu +2,40), déficit à 3,4% (au lieu de 3,9%) et d’une dette à 143% au lieu de 145%). Ces chiffres peuvent mener à différentes prospectives politiques. Si, par exemple, le gouvernement décide de faire plus de déficit sans dépasser le niveau de 2022, en une fourchette comprise entre 3,4% et 5,1% : un seul point en plus apporterait encore 20 milliards, pour un total de 30 milliards pour la loi de finance. La prudence est nécessaire, comme l’écrit le ministre Franco : si la Russie bloque totalement les fournitures de gaz, le PIB de l’Italie en 2023 sera presque annulé, à +0,1%. Selon les indications de la Nadef, ‘l’inflation devrait commencer à baisser avant la fin de l’année’, en passant de 6,6% en 2022 à 4.5% en 2023, puis 2,3% en 2024 et 1.9% en 2025. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Thaïs d'Escufon : la vérité sur Giorgia Meloni.

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Italie. Vidéo de Thaïs d'Escufon : la vérité sur Giorgia Meloni :

https://www.youtube.com/watch?v=SyCSLf36o-Y

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Résultats des Démocrates suédois lors des élections régionales.

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Suède. Lors des élections régionales du 11 septembre 2022, les Démocrates suédois obtiennent :

Blekinge : 23,85 %

Dalarna : 15,62 %

Gävleborg : 18,66 %

Halland : 16,57 %

Jämtland : 12,45 %

Jönköping :  16,74 %

Kalmar : 16,89 %

Kronoberg : 15,58 %

Norrbotten : 11,29 %

Skåne : 19,94 %

Stockholm : 10,72 %

Södermanland : 16,70 %

Uppsala : 13,27 %

Värmland : 15,68 %

Västerbotten : 8,89 %

Västernorrland : 11,78 %

Västmanland : 18,07 %

Västra Götaland : 15,43 %

Örebro : 14,65 %

Östergötland : 15,58 %

(https://resultat.val.se/val2022/slutlig/RF/rike)

Le centre-droit gagne les élections régionales en Sicile.

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Italie. Sicile. Lors des élections régionales en Sicile du 25 septembre 2022, le candidat du centre-droit Renato Schifani (Forza Italia) est élu président de la région de Sicile. Il succède à ce poste à Nello Nusumeci (autrefois MSI, Alliance Nationale, La Destra) du parti Diventerà Bellissima.

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(Diventerà Bellissima est allié à Fratelli d'Italia et a présenté des candidats sur la liste de ce parti.)

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(https://elezioni.repubblica.it/2022/elezioni-regionali/si...)

Brandebourg : l'AfD donnée à 24 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologisltes

die Linke : post-communistes

BVB/FW : électeurs libres

FDP : libéraux

Sonstige : autres

28/09/2022

La Serbie ne ne reconnaîtra pas les résultats des référendums organisés par Moscou dans les 4 régions ukrainiennes.

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Serbie et Russie. Le Président serbe Aleksandar Vučić a déclaré que la Serbie ne reconnaîtra pas les résultats des référendums organisés par Moscou dans les 4 régions ukrainiennes.