05/04/2022
""Bravo Viktor!" De Salvini à Meloni, les droites exultent."
Italie. Revue de presse.
Le massacre de Boutcha perpétré par l’armée russe et les réactions du monde occidental demandant une enquête internationale font toujours les gros titres des quotidiens italiens. Les commentaires mettent également en exergue les divisions de l’UE sur l’embargo au gaz russe « « Il faut juger Poutine le criminel » » - Biden accuse, Zelensky se rend à Boutcha et qualifie les Russes de « bouchers ». L’Italie est prête à expulser les diplomates russes (Corriere della Sera), « L’abattoir de Poutine » - Des fosses communes, des exécutions, des tortures et des viols : les témoignages se multiplient sur la brutalité de l’envahisseur. Lavrov rejette toute accusation : c’est un mensonge (La Repubblica), « Les martyrs de Boutcha » - Zelensky se rend sur les lieux du drame ; l’Occident tout entier condamne le massacre, Biden promet de nouvelles sanctions (Stampa), « Un procès contre l’horreur » - L’Europe se divise sur le gaz russe, l’Allemagne et l’Autriche s’opposent à l’embargo sur le méthane de Moscou. Draghi insiste sur l’instauration d’un prix-plafond. Berlin et Paris expulsent 70 diplomates (Il Messaggero), « L’horreur, fin aux importations de gaz russe puis le rétropédalage » - L’Europe, hypocrite, menace d’instaurer des sanctions qu’elle ne peut mettre en œuvre (Fatto Quotidiano), « L’Europe divisée, le gaz vaut plus que les morts » - La pierre tombale sur le dialogue, Macron et les « modérés » s’alignent avec Biden (Il Giornale).
ARTICLE, Corriere della Sera, de S Montefiori, « A Paris et Berlin, des diplomates de Poutine deviennent ‘’persona non grata’’ ; l’Italie aussi prépare des expulsions. »
ARTICLE, Il Corriere della Sera, A. Marinelli et G. Olimpio : « Des bombes sur Odessa et les contre-attaques ukrainiennes. Poutine a besoin de nouveaux soldats » : « Le conflit est entré dans une phase de transition, dans l’attente que l’Etat-major russe tente de relancer une offensive. Entretemps, la Russie frappe à coups de canons et de missiles les cibles ennemies, y compris Odessa. Les Ukrainiens répliquent à Tchernihiv. Les unités russes qui se replient au Nord se dirigent vers deux directions : une partie se rend en Biélorussie pour une pause, l’autre se déplace vers le sud-sud-est. Il s’agit d’un « regroupement » pour remettre ensuite la pression. La situation dépendra également beaucoup du sort de Marioupol. Moscou doit prendre la ville pour trois raisons : c’est un symbole, une prise de guerre, une victoire partielle qui permettra à Moscou de déplacer ailleurs ses forces. La conquête de ce bout de terre finalisera la création d’un corridor avec la Crimée et fera naître une continuité « physique » utile au Kremlin aux niveaux militaire et politique. Selon Michael Kofman, Moscou ne peut, en théorie, pas déployer le contingent parce qu’elle n’a pas déclaré « l’état de guerre ». Peut-être Poutine sera-t-il obligé d’appeler « l’opération militaire spéciale » par son vrai nom. Il a besoin de fantassins pour former de nouveaux bataillons et pourrait donc faire les fonds de tiroirs. A ces bataillons devraient s’unir les miliciens de la Wagner et, peut-être, les mercenaires syriens (Damas dit ne pas avoir reçu de demandes) et tous ceux qui se porteront volontaires. Reste à savoir quelle sera la qualité de l’offensive, même si Moscou, selon la tradition, pourrait plutôt miser sur la quantité. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de Gianluca Di Feo, « Aides militaires : dans un parc les Ukrainiens montent les premières armes fournies par l’Italie » : « Les premières images des soldats ukrainiens essayant les mitraillettes envoyées par l’Italie nous sont parvenues. A première vue, les soldats semblent un peu désorientés. Il s’agit de MG 42/59,, connue pour sa capacité de feu et que des unités italiennes avaient utilisé dans les affrontements contre les talibans. Il est toutefois certain que la contribution de guerre italienne ne se distingue pas pour son niveau de technologie. Les militaires ukrainiens préfèrent exhiber les missiles Javelin et Nlaw de dernière génération fournis par les Américains et les Britanniques. L’armée italienne disposerait de missiles encore meilleurs, les Spike, mais le constructeur israélien n’aurait pas autorisé leur envoi à Kiev par le gouvernement Draghi, pour des raisons diplomatiques et de peur qu’ils soient saisis par les Russes. L’opération de soutien à l’Ukraine reste entourée du secret militaire, rendant difficile d’éclaircir ces points. L’Italie a quoi qu’il en soit fourni des missiles terre-air, précieux pour la défense contre les avions de chasse et les hélicoptères de Moscou, ainsi que des roquettes anti-char. Les quantités sont toutefois limitées car depuis la Guerre Froide il y avait moins d’attention pour les armements traditionnels. Un contrat pour l’achat de 1000 nouveaux missiles Panzerfaust efficaces contre les chars russes a été signé le 28 février dernier. D’autres missiles ont également été envoyés, datant de 1993 mais encore efficaces. La question de l’entraînement des soldats ukrainiens à leur usage se pose toutefois. Idem pour les mortiers de 120 millimètres. Autant d’éléments qui n’ont pas enthousiasmé les commandements à Kiev et les armes envoyées par l’Italie n’avaient pas été vues sur le front pendant plusieurs semaines. Mais dans la guerre d’usure qui s’installe, toute arme est désormais bonne à prendre. En réalité, il y a bien un équipement militaire italien très apprécié des Ukrainiens : les véhicules blindés ‘’Lynx’’ que nous ne leur avons pas fourni directement mais qu’ils ont soustrait aux Russes. En 2011, sous le dernier gouvernement Berlusconi, une licence avait été signée avec Moscou pour la construction de près de 1700 exemplaires. Au moins 600 véhicules seraient en service dont certains sont utilisés à Marioupol et dans le Donbass. Une dizaine aurait fini entre les mains des soldats ukrainiens qui les utilisent avec une grande satisfaction pour leur efficacité. »
ARTICLE, Il Corriere della Sera : « Les menaces de mort contre Di Maio » : « « Poutine, envoie quelqu’un pour le tuer ». Le ministre des Affaires étrangères, Luigi di Maio, a été menacé de mort sur les réseaux sociaux et sur certains canaux Telegram. Une partie des profils qui ont émis les messages sont caractérisés par la lettre « Z », symbole de l’invasion russe en Ukraine. Le président du Conseil, Mario Draghi, a fortement condamné ces propos, qualifiés de « menaces horribles », et a exprimé sa solidarité envers le ministre. Des messages de soutien à Di Maio sont arrivés de l’ensemble de la classe politique italienne. Dans la soirée, le ministre a déclaré : « Les menaces ne mettront pas fin à notre action pour condamner la guerre de Poutine » ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Si la guerre finit par rapprocher Conte et Salvini » : « La guerre en Ukraine, avec ses atrocités, continue de creuser l’écart entre les partis politiques en Italie. De vieilles alliances se heurtent à de nouvelles réalités et le résultat final n’est pas complètement prévisible. G. Conte, par exemple, dans un entretien à Repubblica, s’en prend à « un vieil atlantisme quasi-religieux uni par un esprit belliciste ». Acculé par la position clairement atlantiste de son allié Enrico Letta du PD, Conte fait un clin d’œil au sentiment antiaméricain et anti-Otan, tout en gardant son ambiguïté. Salvini aussi se retrouve au pied du mur : si Forza Italia n’effectue pas une action de clarification comme le PD en raison de veilles amitiés – aujourd’hui refroidies – entre Berlusconi et Poutine, Salvini se retrouve néanmoins en position de déclin. A l’instar de Conte. Ils sont tous les deux enlisés dans leur ambiguïté et cela finira tôt ou tard par impacter l’équilibre politique ».
ARTICLE, Corriere della Sera « Isoler ou négocier ? La victoire d’Orban met dans l’embarras l’UE alors que Poutine s’en réjouit » : « Le score avec lequel V. Orban a remporté les élections, 53% des voix, a choqué l’Europe. Et les remerciements dans la nuit ont ajouté le désarroi : il a dit qu’il a gagné aussi contre Zelensky, au moment même où l’on découvrait les horreurs de Boutcha. Comment peut-on maintenant s’associer, en Europe, avec un Premier ministre qui triomphe sur la base de politiques liberticides, contre l’UE et avec une position sur l’Ukraine appréciée par Poutine ? Sanctionner davantage Orban signifie sanctionner les Hongrois qui ont voté pour lui. L’expérience en 2000 contre l’Autriche d’Haider est parlante. S’agit-il d’une exception hongroise ou bien d’un phénomène qui peut se reproduire auprès d’autres électorats préférant se tenir à l’écart de la guerre en Ukraine ? Il est difficile de répondre. Les élections en France nous diront probablement quelque chose à cet égard. »
ARTICLE, La Repubblica, de C. Vecchio, «‘’Bravo Viktor!’’ De Salvini à Meloni, les droites exultent » : « [Suite à la réélection de Viktor Orban] les souverainistes italiens font la course à qui félicitera en premier l’autocrate reconfirmé à Budapest. Matteo Salvini poste immédiatement une photo d’eux deux, comme il l’avait fait pour Trump et Poutine. Le secrétaire de la Ligue lui dédie deux publications sur les réseaux sociaux, alors qu’il ne fait aucun commentaire sur les horreurs de Boutcha. Giorgia Meloni souligne quant à elle ‘’une extraordinaire victoire’’. Simone Pillon, sénateur léghiste connu pour son opposition à la Loi Zan, et l’eurodéputée no-vax Francesca Donato ont eux aussi exprimé leur satisfaction. Carlo Calenda compare quant à lui ces réactions à celle du Kremlin et s’indigne de la présence de la Hongrie au sein du l’UE alors qu’elle est pour lui ‘’la cinquième colonne de la Russie’’. »
ARTICLE, Il Messaggero, F. Pierantozzi : « L’ombre du vote pro-Poutine atteint la France. Le Pen menace Macron » : « Les élections de Vucic en Serbie et d’Orban en Hongrie montrent que le front anti-Poutine n’est pas aussi compact que le voudraient les principaux leaders européens. A cinq jours du premier tour des élections présidentielles françaises, les sondages annoncent un duel entre Macron et Le Pen au second tour, crédités chacun de 47% et 45% des intentions de vote : une fourchette qui entre dans la marge d’erreur. Le Pen n’a jamais été aussi près de l’Elysée. Cependant, comme le fait remarquer le think tank Terranova, « si Marine Le Pen était élue, la Présidente de la République française serait quelqu’un qui dépendrait financièrement de l’entourage de Poutine pour toute la durée du mandat ». Sa campagne est, en effet, financée par des fonds russes et hongrois. Le remboursement d’une dette de 8 millions d’euros à la société russe Aviazapchast (qui avait racheté le prêt du RN à la banque russe FCRB) a été gentiment repoussé à 2028. Tandis que pour la campagne actuelle, Le Pen s’est adressée à « la banque hongroise MKB, de laquelle elle a obtenu un prêt de 10.6 millions d’euros ». La banque est dirigée par l’oligarque hongrois Loring Mészàros, ami d’enfance de V. Orban. Selon Terranova, si Marine Le Pen était élue en avril, elle « serait encore fortement endettée envers les Russes et les Hongrois ». Sans compter que, si la position du RN envers Poutine a changé en paroles, le programme de défense de Marine Le Pen propose toujours « une alliance avec la Russie sur certains sujets de fond : la sûreté européenne, la lutte contre le terrorisme, (…) la Méditerranée orientale, l’Afrique du Nord et centrale, les pays du Golf et le Moyen-Orient ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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04/04/2022
Hongrie : large victoire de Viktor Orbán et percée de Mi Hazánk.
Hongrie. Les résultats des élections législatives de ce 3 avril 2022 analysés par le Visegrád Post :
https://visegradpost.com/fr/2022/04/04/elections-hongrois...
Mise à jour : résultats définitifs :
FIDESZ-KDNP : 135 sièges
Alliance de six partis (dont le Jobbik avec 10 sièges) : 57 sièges
Mi Hazánk : 6 sièges
Parti de la minorité germanophone : 1 siège
12:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giuseppe Conte : "Les crimes de Boutcha relèvent de la Cour Pénale Internationale."
Italie. Revue de presse.
Les images de massacres de civils à Boutcha, perpétrés par les troupes russes avant leur retrait, et la condamnation de la part de la communauté internationale, font les gros titres des quotidiens italiens, avec large couverture photographique en Une. La tonalité est à l’émotion et à la condamnation, plusieurs éditoriaux parlant d’un « tournant », tandis que d’aucuns font un rapprochement avec les images de Srebrenica (Repubblica) et évoquent désormais « un point de non-retour » (Corriere) du Kremlin. L’ensemble du monde politique italien, indigné, condamne les massacres : « Les civils tués, l’horreur et la condamnation » - Les Russes perpétuent un massacre, l’UE et les Etats-Unis demandent une enquête pour crimes de guerre ; d’autres sanctions sont possibles (Corriere della Sera), « L’horreur de Boutcha » - dans la banlieue au nord de Kiev, les Russes ont laissé derrière eux la dévastation et la mort, et des fosses communes. Zelensky évoque un « génocide », mais Moscou rejette les accusations. L’ONU demande une enquête (La Repubblica), « Arrêtons cette horreur » - Colère et indignation sur les victimes du retrait russe. L’Europe et l’Amérique préparent de nouvelles sanctions (La Stampa), « L’horreur sur les civils » - Durant leur retrait, les Russes laissent derrière eux des cadavres ligotés et martyrisés (Il Messaggero), « Le boucher russe » - L’Union Européenne va vers l’embargo sur le gaz russe (Il Giornale), « Réfugiés, d’autres fonds sont alloués pour les premiers 80 000 arrivés en Italie » (Sole 24 Ore), « Le pacte Poutine-Salvini est encore en vigueur » - le partenariat entre la Ligue et Russie Unie a été reconduit automatiquement (Fatto Quotidiano).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de G. Sarcina, « L’Occident affirme que ‘’tout cela ne restera pas impuni’’ ; la possibilité de ‘’bannir’’ le gaz russe est envisagée » : « L’horreur est à son comble à Boutcha, près de Kiev, où des centaines de cadavres de civils ont été retrouvés. Une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU se tiendra ce mardi 5 avril. Tout l’Occident s’indigne, les déclarations de leaders se multiplient. La découverte faite à Boutcha semble marquer un tournant dans l’attitude des dirigeants européens, à commencer par les plus prudents, comme le chancelier Olaf Scholz qui a appelé à de ‘’nouvelles sanctions contre Moscou’’ avant que sa ministre allemande de la Défense n’évoque le ‘’blocage des importations de gaz russe’’ par l’Union européenne. Ce serait un changement d’une importance capitale. Pour le secrétaire général de l’OTAN, ‘’on n’avait pas assisté à de telles horreurs en Europe depuis des décennies’’, mais il reste prudent quant aux mesures à adopter. Au sein du gouvernement italien, les voix s’élèvent pour des mesures plus drastiques, en particulier l’embargo sur le gaz et le pétrole russes, comme celle du secrétaire du Parti démocrate Enrico Letta. Dans l’opposition, la leader de Fratelli d’Italia appelle à faire ‘’tous les efforts possibles pour rétablir la paix et mettre fin à l’agression de l’Ukraine’’. La réaction des démocraties pourrait donc déboucher sur une véritable enquête pour crimes de guerre afin que les responsables des massacres soient jugés par la Cour Pénale Internationale. Mais la réponse la plus urgente est l’augmentation des sanctions contre Moscou. Les dirigeants de l’UE, de Charles Michel à Ursula von der Leyen, veulent passer au niveau supérieur et dans les prochains jours les 27 dirigeants européens devront décider si franchir ou non le pas : le blocage du gaz russe. »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Giuseppe Conte, leader du M5S : « Les crimes de Boutcha relèvent de la Cour Pénale Internationale. Il est temps de chercher une solution politique » : « En tant qu’Union Européenne, nous ne devons pas répondre à cette atrocité par une escalade militaire. Nous devons travailler, avec tous les outils à notre disposition, en vue d’une solution politique. L’Europe doit avoir une position claire. C’est une chose d’offrir notre soutien à l’Ukraine, c’en est une autre de penser à faire durer le conflit dans l’espoir de faire plier la Russie. L’Europe doit promouvoir une solution politique qui part de la reconnaissance du principe de l’autodétermination de l’Ukraine. Il faut, en outre, éviter que la course au réarmement capte les ressources que nous devons destiner au renforcement à notre système de sécurité sociale et à la transition énergétique. Pour contrebalancer son isolement politique, la Russie cherchera à intensifier ses relations avec les géants asiatiques. C’est pour cette raison que l’Union Européenne et les Etats-Unis doivent lancer une grande offensive politique et diplomatique sur l’Inde et la Chine. Il faut absolument éviter que la vieille logique de Guerre Froide s’impose à nouveau. Par ailleurs, l’attention minime portée à la Méditerranée montre que les intérêts stratégiques de l’Italie et de l’UE ne correspondent pas toujours aux intérêts des Etats-Unis. Je pense que nous ne devons pas remettre en cause notre collaboration euro-atlantique mais je vois se diffuser un vieil atlantisme quasi-religieux qui, accompagné d’un extrémisme belliciste, risque de nous amener des ennuis. Nous devons travailler à développer un projet de défense européenne commune qui parte d’un renforcement de notre politique extérieure et d’une plus grande intégration européenne, y compris sur le plan politique. Sur l’objectif de la dépense militaire portée à 2% du PIB, en définitive, même le gouvernement a indiqué que 2024 était une date purement indicative. Au siège de l’OTAN, il faut continuer à batailler pour rééquilibrer les critères de contribution, en tenant compte des coûts politiques que comportent nos missions à l’étranger. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Hongrie : le référendum n'atteint pas le quorum.
Hongrie. Lors du référendum de ce 3 avril 2022 portant sur 4 questions, moins de la moitié des électeurs ont émis un vote valide, ce qui rend le référendum invalide.
11:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Serbie : Aleksandar Vučić est réélu président de la République.
Serbie. Aleksandar Vučić (SNS) est réélu, au premier tour, président de la République avec une majorité absolue, lors du scrutin de ce 3 avril 2022.
Aleksandar Vučić
00:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/04/2022
Almelo : les patriotes, divisés, n'obtiennent pas d'élus lors des municipales.
Pays-Bas. Province d'Overijssel. Almelo. Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, le Partij vrij Almelo obtient 5 %, le PVV 5,4 %, le Forum voor Democratie 3,02 %. Aucun de ces partis ne décroche un élu.
(https://allecijfers.nl/verkiezingsuitslagen/gemeente-alme...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/27/le-...)
18:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lansingerland : Leefbaar 3B recule lors des municipales.
Pays-Bas. Province de Hollande du Sud. Lansingerland. Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, Leefbaar 3B a obtenu 7 sièges (soit -2).
Simon Fortuyn, le frère du défunt Pim Fortuyn, qui compte parmi les 7 élus, laisse sa place car il désire devenir, une nouvelle fois, membre de l’exécutif de la municipalité (poste qu'il occupe depuis 2014).
Simon Fortuyn
(https://www.lansingerland.nl/actueel/definitieve-uitslag-...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/06/11/lan...)
18:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Onafhankelijk Delft obtient deux sièges lors des municipales.
Pays-Bas. Hollande du Sud. Delft. Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, Onafhankelijk Delft (Delft indépendante) obtient 2 sièges (soit - 3).
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/27/ona...)
17:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Visegrád Post publie l'ouvrage "Viktor Orbán, douze ans au pouvoir."
Hongrie. Le Visegrád Post publie l'ouvrage Viktor Orbán, douze ans au pouvoir, contenant des textes de Ferenc Almássy, Olivier Bault, Yann Caspar, David Engels, Max-Erwann Gastineau, Thibaud Gibelin, Nicolas de Lamberterie, Gábor Stier et Árpád Szakács :
(https://visegradpost.com/fr/2022/04/02/parution-de-notre-...)
16:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Lijst Smolders Tilburg obtient 6 sièges au Conseil municipal.
Pays-Bas. Province de Brabant du Nord. Tilburg. Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, la Lijst Smolders Tilburg (LST) obtient 6 sièges (soit - 4). Le Forum voor Democratie décroche 1 siège (soit + 1).
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/04/11/la-...)
14:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Zoetermeer : la LHN se maintient à 5 sièges.
Pays-Bas. Province de Hollande du sud. Zoetermeer. La Liste Hilbrand Nawijn (LHN), du nom de l’ancien ministre de la Lijst Pim Fortuyn Hilbrand Nawijn, se maintient à 5 sièges lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, en passant de 11,98 % à 11,8 %. Le Forum voor Démocratie obtient 1 siège avec 3,7 %.
"Merci pour vos voix et votre confiance. Nous allons à nouveau à l'ouvrage avec un cœur pour Zoetermeer !"
14:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/04/2022
Noordoostpolder : ONS Noordoostpolder progresse lors des municipales.
Pays-Bas. Province de Flevoland. Noordoostpolder. Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, ONS Noordoostpolder obtient 13, 5 % (soit + 3,7 points) et 4 sièges (soit + 1).
"Merci pour votre voix."
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/27/ons...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2014/03/24/ons...)
20:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
TV Libertés : Zoom : Ferenc Almassy : Hongrie : Orban, vers une nouvelle victoire ?
Hongrie. Zoom TV Libertés sur les élections législatives en Hongrie :
19:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Maëstricht : 3 partis patriotiques au Conseil municipal.
Pays-Bas. Limbourg. Maëstricht (Maastricht). Lors des élections municipales du 14, 15 et 16 mars 2022, le parti Veilig Maastricht (Parti Maëstricht Sûre) a obtenu 7,56 % et 3 sièges (=) au sein du conseil municipal, le PVV 2,73 % et 1 siège (soit -1), le Forum voor Democratie 2,14 % et 1 siège (soit +1).
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/24/le-...)
18:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Mattarella désirait obtenir des explications au sujet des intentions réelles de Conte."
Italie. Revue de presse.
La menace du Kremlin d’interrompre la fourniture de gaz aux « pays hostiles » en cas de paiement avec une autre devise que le rouble, fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs évoquent une « guerre du gaz » ainsi que l’unité de l’UE dans son souhait de continuer à payer en euros ou en dollars, malgré les inquiétudes sur les conséquences en termes de stock d’énergie. Le corridor humanitaire prévu pour ce matin à Marioupol et la reprise des pourparlers russo-ukrainiens sont aussi cités : « Poutine et l’Europe, le défi sur le gaz » La France et l’Allemagne s’opposent au « chantage », Draghi annonce que l’Italie continuera de payer en euros (Corriere della Sera), « Le chantage du gaz » - Le Kremlin impose de se faire payer les fournitures de gaz en rouble, alerte en Italie et en Europe. Biden fait appel aux réserves de brut. Les troupes russes se replient vers le Donbass (La Repubblica), « Poutine ouvre la guerre du gaz » - Draghi appelle Scholz et relance sur la nécessité de prévoir un prix-plafond pour les hydrocarbures. Moscou interdit l’entrée sur son territoire des dirigeants de l’UE (La Stampa), « 90% des énergies renouvelables sont bloquées » - Poutine hausse le ton sur le gaz (Sole 24 Ore), « Russie-UE, le défi du gaz » (Il Messaggero), « Le chantage sur le gaz » - Draghi, pris de court, cherche une entente avec Berlin. Moscou veut diviser l’Europe (Il Giornale). La fin de l’état d’urgence sanitaire et l’assouplissement des règles antiCovid sont évoqués dans les pages intérieures de tous les quotidiens.
Sur Twitter, le hashtag #Santoro, - en référence aux déclarations du journaliste Michele Santoro lors de l’émission Piazza Pulita de La7 selon lesquelles « L’UE et l’Ukraine veulent la paix, mais les Etats-Unis veulent la guerre. Les Russes sont trop forts, il faut leur proposer un accord » - domine. Les internautes se divisent mais la tendance est plutôt critique sur les propos du journaliste.
ARTICLE, Corriere della Sera, « Le retrait « stratégique » russe : se replier pour combler les failles » : « Ce que les Russes appellent une « réduction des activités » est en train d’apparaitre de plus en plus clairement comme une pause pour réorganiser les troupes dans le Nord de l’Ukraine, accompagnée de tirs de missiles de longue distance. C’est un schéma classique de l’armée russe adopté brutalement en Tchétchénie et répété maintenant en Ukraine. En frappant une population civile sans défense, Moscou veut à la fois la terroriser et forcer la main de Kiev sur les négociations. Toutefois, malgré son grand nombre de bataillons, l’armée russe a besoin de fournir à chaque soldat environ 200 kilos de ravitaillement, allant de la nourriture au carburant, en passant par les munitions et le matériel médical. Quant aux blindés T80 russes, leur visibilité à l’intérieur est très réduite et les parois devant isoler les munitions sont peu épaisses : par conséquent, quand un tank est frappé par une première explosion, il s’ensuit une autre plus dévastatrice. Ce qui explique le succès des Javelins dont disposent les Ukrainiens. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Le niveau d’alerte augmente au palais Chigi fasse à une possible coupure du robinet du gaz ; [Draghi] appelle à ‘’fixer dès maintenant un plafond européen aux prix du gaz’’. »
ARTICLE, Il Sole 24 ore, L. Palmerini : « Le Quirinal “rassuré” par le “non” à la crise gouvernementale et la politique extérieure » : « Le fait que le Quirinal ait qualifié le tête-à-tête entre Mattarella et Conte d’hier de « détendu et constructif » indique que le Président a obtenu des garanties rassurantes en ce qui concerne l’éventualité d’une crise politique gouvernementale. Si le Président n’avait aucune intention de déclarer un vainqueur au bras de fer entre Draghi et Conte, il entendait que soient confirmés la stabilité et l’appui [du M5S] à la politique extérieure du pays, dans un contexte où il est crucial que l’Italie tienne solidement sa place dans l’UE et dans l’Alliance atlantique. Mattarella désirait obtenir des explications au sujet des intentions réelles de Conte, savoir jusqu’où il se serait aventuré et déterminer quelle était la perspective du M5S – un éclaircissement au bénéfice du PD et entre les groupes parlementaires dont la priorité reste de terminer leur mandat. Cela étant dit, le Quirinal sait bien que la majorité tient uniquement à cause de la guerre et que les élections municipales de juin ouvriront une phase périlleuse pour Draghi. Non seulement parce que le compte-à-rebours des élections 2023 commencera, mais surtout parce que l’économie sera dans une phase de ralentissement, que l’on aura une inflation à 6.7%, des usines qui souffrent de l’augmentation des prix des matières premières, un chômage en hausse et une marge de manœuvre réduite pour intervenir au niveau de la dette. C’est cette situation qui inquiète le Quirinal, particulièrement quand les manœuvres tactiques des partis l’exacerbent. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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31/03/2022
"Tensions entre Letta et Conte autour des dépenses militaires avant de trouver un accord : les 2% seront atteints sur 6 ans."
Italie. Revue de presse.
L’appel téléphonique d’hier entre M. Draghi et V. Poutine, sous fond de reprise des bombardements russes après une trêve apparente, fait les gros titres de la presse italienne : « Coup de froid de Moscou sur la trêve » - Le Kremlin dément tout tournant dans les négociations et reprend les bombardements sur plusieurs villes. Draghi appelle Poutine. Les réfugiés sont désormais 4 millions (Corriere della Sera), « La médiation de Draghi » - Une heure d’entretien téléphonique avec Poutine, Draghi propose l’Italie comme garant pour la paix (La Repubblica), « Sans la paix » - Nouveau coup d’arrêt sur les négociations ; Moscou propose une trêve pour Marioupol (La Stampa), « Draghi appelle Poutine : Je vous appelle pour parler de paix (Sole 24 Ore), « L’appel de la paix » - Draghi demande à Poutine d’interrompre la guerre. Le paiement du gaz en roubles est reporté (Il Messaggero), « Le grand bluff » - Poutine fait marche arrière sur son chantage sur le paiement du gaz en roubles et sur le retrait de ses troupes (Il Giornale). Le débat interne sur la hausse des dépenses militaires est aussi cité, le Pd ayant proposé de reporter l’objectif de 2% du PIB à 2028, comme souhaité par le M5S « Le gouvernement accepte plus de gradualité sur l’augmentation du budget de la défense » - 60% des Italiens s’opposent à une hausse des dépenses militaires », « Baissons les armes » - Les ¾ des Italiens se disent opposés à la hausse des dépenses militaires (Fatto Quotidiano).
ARTICLE, Corriere della Sera, de Monica Guerzoni, « Tensions entre Letta et Conte autour des dépenses militaires avant de trouver un accord : les 2% seront atteints sur 6 ans » : « La confrontation sur l’augmentation des dépenses militaires a fait monter la tension au sein du gouvernement bien au-delà de ce qu’il en fait pour faire tomber la majorité. C’est grâce à Sergio Mattarella, à Lorenzo Guerini et à Enrico Letta que les choses sont rentrées dans l’ordre. Aujourd’hui, les sénateurs 5 Etoiles voteront la confiance sur le décret sur l’Ukraine. C’est le secrétaire du Parti démocrate qui avait le plus à perdre dans cette opposition de Conte face au gouvernement. La médiation a notamment permis d’introduire des échéances progressives dans l’augmentation des dépenses. L’Italie respectera ainsi son engagement vis-à-vis de l’OTAN et les investissements pour la Défense atteindront les 2% de PIB en 2028 et non en 2024. Les partisans de Conte revendiquent une victoire et Lorenzo Guerini se félicite que les dépenses augmentent, préservant ainsi la crédibilité de l’Italie sur la scène internationale et permettant la modernisation de l’arsenal militaire. Malgré tout, les relations entre Giuseppe Conte et Mario Draghi restent très mauvaises et l’alliance entre le Pd et le M5S est également remise en cause. Lors de la médiation, Letta a exprimé son plein soutien à Draghi, souligné son ‘’indignation quant aux méthodes de Conte’’ et invité à la prudence. ‘’Nous devons faire attention, si la majorité n’est pas unie, nous risquons de faire une faveur à Poutine, comme en France où Marine Le Pen a gagné 6 points en 10 jours en insistant sur le pouvoir d’achat des citoyens’’ insiste-t-il. Malgré son indignation, l’important est d’avoir pu trouver un compromis car ‘’une crise du gouvernement aurait créé l’incompréhension du reste du monde’’. Et si la guerre de Conte contre Draghi n’était qu’à ses débuts ? »
SONDAGE, La Stampa, A. Ghisleri : « 6 Italiens sur 10 contre l’augmentation des dépenses militaires » : « Sondage d’Euromedia Research du 28.03.2022. A la question « Êtes-vous favorable à l’augmentation des dépenses militaires ? Est-ce le bon choix à l’heure actuelle ? », 61.4 % des sondés se disent défavorables, 27.3% favorables et 11.3% ne se prononcent pas. 37.6% des sondés pensent qu’augmenter la dépense militaire reviendrait à détourner les investissements des secteurs qui en auraient besoin prioritairement ; 30.6% pensent que cela reviendrait à augmenter les investissements en équipements militaires ; 10.3% pensent que cela reviendrait à augmenter les investissements en équipements technologiques ; 6.3% pensent que cela reviendrait à augmenter la présence des militaires ; 4.8% pensent que cela reviendrait à augmenter les investissements dans les universités de mathématiques, sciences, physique, technologie et ingénierie. A la question « Êtes-vous pour ou contre l’augmentation des dépenses militaires, sachant qu’elle permettra de plus grands investissements dans la recherche et les technologies ? », 40% se disent favorables et 47.3% défavorables, 12.7% ne se prononcent pas. L’enjeu véritable n’est pas de déterminer le montant de la dépense mais plutôt de déterminer dans quels secteurs investir de manière responsable et utile pour le pays. En sachant que l’augmentation des dépenses militaires permettrait d’investir dans le champ de la recherche et dans les Universités scientifiques, le nombre de favorables passe de 27.3% à 40.%. Réussir à garder nos étudiants en Italie en dynamisant le marché des recherches et en rappelant du personnel de l’étranger serait un rêve qui nous permettrait de promouvoir l’excellence de notre recherche de base et appliquée. Les résultats seraient en grande partie d’employer un patrimoine au bénéfice de la société tout entière, en impliquant les secteurs privé et public. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/03/2022
Le Forum voor Democratie dénonce l’invitation faite au président ukrainien Volodymyr Zelensky de parler virtuellement à la Chambre des députés.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet dénonce l’invitation faite au président ukrainien Volodymyr Zelensky de parler virtuellement à la Chambre des députés des Pays-Bas. Le groupe parlementaire du Forum voor Democratie sera absent durant l’allocution et le débat suivant cette dernière.
Le Forum voor Democratie est opposé au fait que des dirigeants d’autres pays s’expriment à la Chambre des députés et aux influences étrangères en cet endroit.
21:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giuseppe Conte a été reconfirmé à la tête du M5S."
Italie. Revue de presse.
La perspective d’une avancée vers un accord de paix dans les discussions entre Russes et Ukrainiens à Istanbul fait les gros titres des quotidiens italiens. Un optimisme prudent prévaut dans les commentaires, qui relèvent un "espoir" de désescalade après les déclarations du Kremlin annonçant un retrait de Kiev, malgré l'intensification des frappes sur d'autres villes. Les doutes exprimés par les Etats-Unis, avec les propos du Secrétaire d'Etat Blinken, sont aussi mis en exergue : « Test pour une trêve sous les missiles » - Moscou serait disposée à se retirer de Kiev, malgré les doutes des Européens et des Américains et le massacre de la ville de Mykolaiv (Corriere della Sera), « La trêve promise » - Des espoirs lors des pourparlers d'Istanbul, mais la question du Donbass demeure (La Repubblica), « Le retrait russe » - Les troupes de Poutine se retirent de Kiev mais le siège à Mykolaiv s'intensifie (La Stampa),« Ukraine, un espoir pour une entente » - Les Bourses repartent, malgré les doutes de l'UE et des Etats-Unis (Sole 24 Ore), « Des premiers signaux de trêve » (Il Messaggero), « Poutine déménage au Sud » - Et Biden jette un coup de froid sur les négociations (Fatto Quotidiano). La rencontre entre le Président du Conseil M. Draghi et le dirigeant du M5S G. Conte après la polémique autour de la hausse du budget de la défense est elle aussi citée : « Dépenses militaires : frictions entre Draghi et Conte » - puis le président du Conseil se rend au Quirinal (Corriere, Repubblica, Stampa).
Sur Twitter, les hashtags #Orsini et #Berlinguer, autour des récentes déclarations du sociologue Alessandro Orsini lors de l’émission CartaBianca de Rai Tre, critiquant "les politiques expansives'' de l’Otan et l’UE qui auraient selon lui poussé à une agression par la Russie, dominent.
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco, « La régression du Mouvement 5 Etoiles peut étioler la majorité » : « Giuseppe Conte a été reconfirmé à la tête du M5S. On peut donc s’attendre à ce qu’il poursuive sa stratégie de prise de distance vis-à-vis de Mario Draghi. La polémique autour de l’augmentation des dépenses militaires dénote avant tout sa volonté de mettre en difficulté le chef de l’exécutif. La rencontre d’hier avec Draghi avait été judicieusement programmée après le résultat du vote qui devait accroître sa légitimité. Conte ne s’attendait probablement pas au défi lancé par le Président du Conseil : en cas d’opposition à l’augmentation des dépenses, le pacte de la majorité sera invalidé. Draghi sait que malgré l’image d’entente qu’ils veulent donner, une guerre implicite se joue entre Conte et le ministre Di Maio, portant entre autres deux visions opposées de l’appartenance à l’OTAN. Le fait que leur allié, le Parti démocrate, leur ait demandé hier de ne pas ‘’mettre le gouvernement en difficulté’’ est significatif. L’alliance-même entre PD et M5S est actuellement remise en cause, trahissant une forme de régression du Mouvement qui pourrait aller jusqu’à une crise du gouvernement. Draghi a su déjouer la petite manœuvre en s’appropriant l’ordre du jour proposé par Fratelli d’Italia et en demandant une motion de confiance, mais les manigances du M5S font craindre des développements imprévisibles. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
16:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/03/2022
La dirigeante du parti des Finlandais annonce qu'elle soutient l'adhésion de la Finlande à l'OTAN.
Finlande. La dirigeante du parti des (vrais) Finlandais Riikka Purra annonce qu'elle soutient l'adhésion de la Finlande à l'OTAN. L'ancien chef de parti, Jussi Halla-aho, est également d'accord.
17:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Conte : "Nous nous opposerons de toutes nos forces à l’augmentation des dépenses militaires.""
Italie. Revue de presse.
Le « repli » des forces armées russes est en une de la plupart des journaux aujourd’hui. On souligne notamment les mouvements vers la Biélorussie et le Donbass, ainsi qu’un possible renoncement à Kiev, dont la banlieue d’Irpin est présentée comme ayant été libérée. La reprise des discussions entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, ainsi que l’appel téléphonique d’hier entre M. Draghi et le président V. Zelensky font les gros titres des quotidiens italiens. L’optimisme prévaut dans les commentaires, qui estiment que le statut de neutralité de Kiev pourrait être accepté par les deux parties : « Négociations, le mystère du poison » - Abramovich aurait eu des symptômes d’un possible empoissonnement après la rencontre de début mars. Les pourparlers reprennent aujourd’hui en Turquie. La ville d’Irpin a été libérée (Corriere della Sera), « La marche arrière russe » - L’armée de Poutine commence à se retirer de Kiev, la ville d’Irpin désormais libérée. Nouveaux pourparlers : Moscou ne serait pas opposé à l’entrée de Kiev dans l’UE (La Repubblica), « Poison sur les processus de paix » - Abramovich aurait été intoxiqué pendant les négociations. L’appel téléphonique entre Zelensky et Draghi, « l’Italie parmi les pays garants de la paix ». Biden confirme ses propos sur Poutine (La Stampa), « Le soutien de l’Italie » - Zelensky appelle Draghi et demande à l’Italie d’assurer leur sécurité. Le Président du Conseil promet 900 euros pour chaque réfugié (Il Messaggero), « Ukraine, un espoir de paix » (Fatto Quotidiano).
PREMIER PLAN, La Repubblica, G. Di Feo : « La retraite tactique de Moscou pour limiter les pertes et être plus forts dans le Donbass » : « Il ne s’agit pas d’une fuite mais d’un repli « tactique » : réduire les lignes de front pour éviter que les brigades russes les plus éprouvées se retrouvent piégées puis anéanties et, au même moment, transférer certains bataillons spécialisés sur des positions où ils pourront donner de meilleurs résultats. C’est le cas des Tchétchènes, déplacés de la banlieue de Kiev aux routes de Mariopol. Le Kremlin a dû se rendre à l’évidence face à l’épreuve de la réalité sur le terrain : la résistance ukrainienne et les erreurs de commandement rendent impossible la conquête du pays tout entier. En ce moment, l’offensive ne semble se poursuivre que dans le Donbass pour occuper les villages revendiqués par les Républiques séparatistes de Luhansk et Donetsk. Les séparatistes combattent également avec les Tchétchènes à Marioupol : dans cette bataille, la Russie se limite à fournir des commandos et des chars armés. La pression reste forte à Kharkhiv, Soumy et Chernihiv. Pour limiter les mouvements des Ukrainiens, les Russes créent de grands champs de mines. A signaler également les incursions des forces russes à l’embouchure du Danube, à deux pas de la frontière roumaine, où des plongeurs russes auraient fait sauter un navire du renseignement ukrainien. En dépit des difficultés, l’armée de Poutine n’a donc aucune intention de se retirer. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, C. Tito : « L’UE unie sur la question des réfugiés : “oui” au plan d’aides. Des fonds seront directement alloués aux réfugiés » : « Les Ministres de l’Intérieur de l’UE ont approuvé hier des mesures pour faire face à l’urgence migratoire tandis que la Commission européenne évalue des « propositions additionnelles » aux 3.5 milliards déjà débloqués, afin de renforcer le soutien financier accordé aux 27. Pour l’heure, 3.8 millions de réfugiés ont été accueillis au sein de l’UE, dont presque 2 millions en Pologne. En Ukraine, on compte au moins 7 millions de déplacés dont une partie pourrait décider de rejoindre l’UE. Le flux migratoire a diminué : il n’y a « que » 50 000 Ukrainiens par jour à passer la frontière. La Commission européenne définira un indice pour déterminer à quels Etats membres seront destinées les ressources les plus importantes. Varsovie a fait savoir que la Pologne a déjà employé plus de deux milliards d’euros pour accueillir les réfugiés. La Roumanie, la Hongrie et la Slovaquie se trouvent également dans une situation critique ; tout comme la Moldavie, qui ne fait pas partie de l’UE mais qui devrait également recevoir une aide. Si la Protection temporaire empêche toute redistribution, le plan d’aides prévoit la gratuité des transports pour faciliter le déplacement des réfugiés : une sorte d’incitation à la répartition volontaire. Chaque gouvernement évalue, de son côté, quelles mesures de soutien adopter. La question de traite d’êtres humains fera l’objet de mesures ad hoc. La demande d’aide de la Pologne rouvre le débat sur les politiques migratoires : pour les pays méditerranéens (Italie, Grèce, Espagne), la main tendue de l’Europe doit conduire le groupe de Višegrad à adopter le nouveau Pacte Asile Immigration, bloqué par ses vétos depuis un an et demi. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de Giovanna Vitale, « La médiation a échoué pour le nouveau décret sur l’Ukraine ; les espoirs reposent sur l’entretien entre Draghi et Conte » : « Aucun accord n’a été trouvé pour le nouveau décret sur l’Ukraine à l’issue de la réunion des chefs des partis de la majorité qui s’est tenue hier soir. Les espoirs reposent désormais sur la rencontre entre Draghi et Conte prévue cet après-midi et durant laquelle le Président du Conseil tentera de convaincre le chef du M5S de ne pas briser la majorité sur la question de dépenses militaires, risquant notamment de faire perdre à l’Italie sa crédibilité sur le plan international. Autrement, le gouvernement pourrait devoir recourir au vote d’une motion de confiance. Mais il se pourrait également qu’il décide d’accepter l’ordre du jour présenté par Fratelli d’Italia sur l’augmentation à 2% du PIB les dépenses militaires italiennes. Un décalage pourrait se créer avec le Parlement, où la proposition a été approuvée la semaine dernière y compris par les 5 Etoiles. Le moment de la confrontation pourrait aussi être repoussé d’une dizaine de jours, lorsque le document de programmation économique, qui comprend l’augmentation des dépenses militaires, sera examiné au Parlement. Ou alors, cette étape pourrait être évitée en intégrant l’augmentation directement à la Loi de Finances à l’automne prochaine, ce qui laisserait plus de temps pour raisonner chacun. Le M5S et LeU accusent Fratelli d’Italia d’instrumentaliser cette mesure pour diviser la majorité. Malgré ses efforts, le Pd a échoué dans ses tentatives de médiations afin d’établir un nouvel ordre du jour en mesure de préserver l’unité nationale. Le concept de gradualité de l’augmentation des dépenses a notamment été introduit, permettant d’assouplir les positions de Forza Italia, Italia Viva et même de la Ligue, mais pas du M5S qui reste fermement opposé. Le controversé Président de la Commission Affaires étrangères au Sénat, Vito Petrocelli, a quant à lui déserté la réunion. »
ENTRETIEN, Avvenire, de Giuseppe Conte, leader du M5S : « Conte : ‘’Nous nous opposerons de toutes nos forces à l’augmentation des dépenses militaires’’ » : « Nous disons un « non » ferme au réarmement : le M5S s’opposera de toute ses forces parlementaires à l’augmentation inconsidérée des dépenses militaires. Demander un effort financier de 10-15 milliards sur une période d’un peu moins de deux ans revient à détourner les ressources des objectifs – prioritaires, eux – de la transition énergétique et des aides sociales. Il ne devrait pas y avoir de dogmes, vue la situation que nous vivons : il faut discuter des critères de calcul et des délais. C’est du bon sens, pas du manque de responsabilité. Si le gouvernement prend sur lui de ne pas nous écouter, il doit également prendre la responsabilité d’une instabilité parlementaire dont le pays pourrait franchement se passer. Il ne s’agit pas de remettre en discussion l’accord de 2014, mais de faire comprendre à nos alliés que l’Italie et l’Europe ont été bouleversées par une très grave pandémie sanitaire et énergétique. Nous sommes pour une Défense européenne commune et pour la rationalisation des ressources déjà disponibles ; nous sommes pour la sécurité des Italiens et pour l’autodétermination des peuples. Nous affirmons, cependant, que ce n’est pas le moment d’investir des ressources extraordinaires sur le front militaire. C’est la position unanime du M5S. Nous ne pouvons pas renoncer à notre identité et aux intérêts des citoyens par opportunisme politique’’. »
ARTICLE, Il Messaggero « Aide aux réfugiés : jusqu'à 900 euros par famille » : « La ministre de l’Intérieur L. Lamorgese a déclaré à l’issue des discussions à Bruxelles que « l’Italie fera sa part ». Concernant le soutien financier de l’Union européenne, l’Italie a déjà alloué des moyens à l’accueil des réfugiés. Des ordonnances de la Protection civile sont en préparation et pourraient prévoir une contribution pour les réfugiés qui trouvent une solution de logement autonome entre 300 et 350 euros par adulte bénéficiaire de la protection temporaire et de 150 euros par enfant, pour un maximum de 60 000 personnes et pour 90 jours. Un montant de 30 euros par jour et par personne serait alloué aux associations ou aux familles qui prennent en charge des réfugiés. 152M€ ont été alloués au Régions pour l’accès des réfugiés au système national de santé pour un maximum de 100 000 personnes. Parmi les mesures discutées à Bruxelles figure une plateforme commune de solidarité pour l'enregistrement des réfugiés, qui pourrait inclure l’ensemble des réfugiés, et non les seules personnes venues d’Ukraine, ce qui pourrait aider l’Italie et les pays méditerranéens. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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28/03/2022
"Une révolution de la solidarité en Europe : "Mille euros par réfugié et la gratuité des transports.""
Italie. Revue de presse.
La prise de distance des alliés sur les propos du Président J. Biden à l’égard du Président V. Poutine, fait les gros titres des quotidiens italiens. La reprise des discussions autour d’un cessez-le-feu et le plan européen pour l’accueil des réfugiés sont également cités.
PREMIER PLAN, La Repubblica, C. Tito : « Une révolution de la solidarité en Europe : ‘’Mille euros par réfugié et la gratuité des transports’’ » : « C’est une véritable révolution : la proposition des ministres de l’Intérieur allemand et polonais au sujet de l’accueil des réfugiés remet en discussion les politiques migratoires adoptées jusqu’à présent par l’UE. Le Conseil des ministres de l’Intérieur de l’UE, réuni aujourd’hui à Bruxelles, devra examiner ces propositions, qui concernent 1 000 euros « forfaitaires » tous les six mois pour chaque refugié hébergé (considérant que l’on compte déjà 4 millions de réfugiés et autant de déplacés, les 3.5 milliards prévus par l’UE semblent insuffisants), introduire une formule permettant aux réfugiés de se rendre dans le pays de l’Union de leur choix et faire en sorte de leur assurer la gratuité des transports afin de faciliter la répartition des flux (toute « redistribution » étant juridiquement inapplicable). Le troisième point, implicite, est celui de l’allocation des fonds du plan de relance à la Pologne : le gel des fonds du Pnrr pour la Pologne est-il encore tenable ? La mesure avait été prise pour punir la Pologne de ses manquements à l’Etat de droit mais, au vu de la situation, il sera difficile de ne pas débloquer ces fonds. En sera-t-il de même pour la Hongrie ? »
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Ziniti « En Italie, pour l’aide aux familles qui accueillent des réfugiés : jusqu'à 30 euros par jour et par réfugié » : « L'ordonnance de la protection civile qui prévoit des contributions pour les associations, les communes et les régions devrait être adoptée aujourd’hui. Les familles qui accueillent des réfugiés pourraient recevoir une contribution de 25 à 30 euros par jour et par réfugié versée par le biais des associations, pour faire face aux frais supplémentaires. Si les flux d’arrivées diminuent (1500 personnes par jour), plus de deux tiers des 72 000 réfugiés d’Ukraine arrivés en Italie sont hébergés chez des particuliers. Les réfugiés se logeant par leurs propres moyens pourraient aussi recevoir un chèque de 5000 à 6 000 euros pour 90 jours. Sont aussi envisagées l’augmentation de 10 euros par jour et par personne du financement des centres d’accueil et une contribution unique pour les services sociaux des communes. Le recensement des mineurs non accompagnés en Italie s’avère, enfin, plus difficile que prévu. On en compte actuellement 300, soit une part infime des 28 000 enfants arrivés. La loi italienne ne reconnait pas comme tuteur légal certaines personnes accompagnant les enfants (voisin, éducateur, parent éloigné…), et désigne alors un tuteur, ce qui pourrait créer des conflits avec les autorités ukrainiennes. Du côté de l’Union européenne, les Ministres de l’Intérieur des 27 doivent trouver un accord sur les fonds à dédier à l’accueil des migrants. La ministre L. Lamorgese portera le principe de solidarité qu’elle fait valoir pour l’Italie dans le cadre des négociations sur le Pacte Asile et Migration, face aux demandes de la Pologne, qui menait précédemment l’opposition du groupe de Visegrad. »
SONDAGE, La Repubblica, I. Diamanti : « Popularité des leaders étrangers : première place pour Von der Leyen, Poutine s’effrondre, Biden chute » : « Un récent sondage Démos a s’est intéressé à la popularité des leaders étrangers. En première position, Ursula Von der Leyen voit sa popularité augmenter avec 58% d’opinions favorables en mars 2022, contre 47% en mars 2021 ; en seconde position, Volodymyr Zelensky avec 53% d’opinions favorables en mars 2022 (aucune donnée pour mars 2021) suivi d’Emmanuel Macron dont la popularité augmente, avec 42% d’opinions favorables en mars 2022, contre 40% en mars 2021. Vient ensuite Joe Biden avec 36% d’opinions favorables, soit une très forte chute en comparaison de mars 2021 où le président américain était fort de 58% d’opinions favorables. La popularité de Boris Johnson baisse également : elle passe de 38% en mars 2021 à 31% en mars 2022. Le chancelier allemand, Olaf Scholz, n’est pas très populaire auprès des Italiens : 29% en 2022 (aucune donnée en 2021 puisqu’il n’était pas aux affaires). Vladimir Poutine arrive en dernière position et enregistre une chute vertigineuse, passant de 42% d’opinions favorables en mars 2021 à 8% aujourd’hui. Auprès des partis, les côtes de popularité sont les suivantes : Von der Leyen remporte 84% d’opinions favorables au Pd, 66% auprès de Forza Italia, 51% à la Lega, 47% chez Fratelli d’Italia, 52% au M5S. V. Zelensky : 69% au Pd, 57% chez FI, 44% auprès de la Lega, 50% chez FdI, 56% au M5S. Emmanuel Macron : 71% au Pd, 47% chez FI, 38% à la Lega, 30% chez FdI, 39% au M5S. Joe Biden : 54% au Pd, 31% chez FI, 40% à la Lega, 31% chez FdI, 32% au M5S. Boris Johnson : 33% au Pd, 52% chez FI, 37% à la Lega, 29% chez FdI, 28% au M5S. Olaf Scholz : 48% au Pd, 36% chez FI, 25% à la Lega, 25% chez FdI, 28% au M5S. Quant à Vladimir Poutine, en mars 2022, il remporte 13% d’opinions favorables auprès de la Lega contre 65% en mars 2021 ; 9% chez FdI contre 67% en mars 2021 ; 9% au M5S contre 38% en mars 2021 ; 8% au Pd contre 29% en mars 2021 ; 7% chez FI contre 55% en mars 2021. En 2021, Poutine arrivait en tête des préférences pour les électeurs de Fratelli d’Italia, Lega, FI et M5S. Il est intéressant de noter comment Von der Leyen s’impose « au-dessus de tous les autres » : cette donnée vient confirmer l’importance, pour les Italiens, de l’Union Européenne. L’idéal des pères fondateurs de l’Europe était de mettre fin aux guerres sur le continent : il n’est pas encore réalisé. Aujourd’hui plus que jamais, nous n’avons pas le droit de nous résigner. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Paolo Mieli, « L’Ukraine, la guerre, les armes : une comédie risquée » : « Le débat autour de l’augmentation des dépenses militaires et la décision de consacrer 2% du PIB de l’Italie à la défense se superpose, chez les 5 Etoiles, à une échéance propre au Mouvement. Il s’agit des élections internes du M5S, pour lesquelles Giuseppe Conte est le seul candidat mais dont il espère bien obtenir une consécration lui permettant de mettre à l’écart Luigi Di Maio, qui n’est pourtant pas officiellement un adversaire. Il n’était toutefois peut-être pas nécessaire de récupérer dans le cadre d’une telle élection la guerre en Ukraine ou les engagements de l’Italie en tant que membre de l’OTAN. Du reste, on ne peut pas dire que les autres forces politiques se soient particulièrement montrées à la hauteur des heures que nous sommes en train de vivre. Si les dirigeants des principales formations politiques de gauche et de droite ont su prendre des positions nettes, rares sont ceux qui, au sein de leurs rangs, leur ont prêté main forte. A l’inverse, le Président de la Commission affaires étrangères du Sénat, le chef de la Gauche Italienne et le secrétaire du syndicat Cgil ont exprimé clairement leur hostilité à l’OTAN et aux Etats-Unis. On peut avoir l’impression que les opinions sont très largement favorables à la cause plaidée par Zelensky, mais ce n’est pas ainsi. Beaucoup ont éprouvé le besoin de nuancer leur prise de position officielle. La scène politique italienne a offert de bonnes et de moins bonnes surprises. A gauche, certains comme Pier Luigi Bersani ont expliqué combien il était inopportun de suggérer aux Ukrainiens de se rendre. Curieusement, un mois après le début de la crise, Matteo Renzi plaide en faveur d’une médiation de Romano Prodi et Angela Merkel. Carlo Calenda a jugé que le moment était venu d’exprimer son désaccord quant à l’entrée de l’Ukraine dans l’UE et Matteo Salvini a jugé que c’était le bon moment pour annoncer son allergie aux armes. Silvio Berlusconi a jugé prudent de ne pas s’intéresser au comportement actuel de son ‘’ami Poutine’’, probablement parce qu’il espère être appelé à jouer les médiateurs. Ajoutons à cela que le Parlement est pratiquement paralysé, que les fameux objectifs du Plan de Relance ont disparu de l’horizon et qu’on envisage déjà d’en élaborer un nouveau. Il ne reste qu’un élément irrévocable, à savoir les élections qui se tiendront dans un an. Si nous les abordons de la même façon, cela pourrait être très risqué. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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27/03/2022
Canton de Berne : 2 élus à l'exécutif pour l'UDC.
Suisse. Canton de Berne. Lors des élections pour l’exécutif du canton, l’UDC (SVP en allemand) obtient 2 élus sur 7.
(https://www.bewas.sites.be.ch/navigation-de.html?content...
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Parlement du canton de Berne : l'UDC reste le premier parti.
Suisse. Canton de Berne. Lors des élections pour le Parlement du canton de ce 17 mars 2022, l’UDC reste le premier parti avec 44 sièges (soit -2) sur 160 et 25,8 % :
https://www.rjb.ch/rjb/Actualite/Region/20220327-Les-Vert...
23:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Parlement du Jura bernois : l’UDC reste le parti le plus représenté.
23:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sarre : les patriotes de l'AfD se maintiennent au sein de l'assemblée.
Allemagne. Sarre. Lors des élections pour le Parlement, les patriotes de l’AfD reculent très légèrement et se maintiennent au sein de l’assemblée (les écologistes étant juste en-dessous des 5 % nécessaires, les résultats définitifs se feront attendre) :
21:37 | Lien permanent | Commentaires (0)