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05/05/2023

Le maire de Saint-Josse-ten-Noode Emir Kir interdit une promenade du Vlaams Belang avec l’écrivain français Renaud Camus.

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Belgique. Le bourgmestre (maire) de Saint-Josse-ten-Noode Emir Kir interdit une promenade ce 6 mai 2023 du Vlaams Belang avec l’écrivain français Renaud Camus. Ce dernier tiendra le même jour une conférence au Parlement flamand à Bruxelles, à l’invitation du Vlaams Belang.

04/05/2023

État de Brême : BIW donné à 9 %.

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Allemagne. État de Brême. BIW est donné à 9 % en vue des élections du 14 mai 2023 pour le Parlement de l'État de Brême. L'AfD n'a pas été autorisée à prendre part au scrutin.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/bremen.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

BIW : patriotes

Sonstige : autres

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/20/eta...)

Viktor Orbán : "La Hongrie est devenue un incubateur de politiques conservatrices."

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Hongrie. Viktor Orbán : « La Hongrie est devenue un incubateur de politiques conservatrices. Nous avons arrêté la migration à nos frontières, mis fin à la propagande genrée dans les écoles et nous œuvrons sans relâche pour la paix. C'est le remède contre le virus progressiste-libéral. »

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/05/02/jor...)

Le parquet va en appel contre l'acquittement de Richard de Mos.

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Pays-Bas. La Haye (Den Haag). Le parquet va en appel contre l'acquittement de Richard de Mos.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/21/ric...)

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"Le gouvernement ne veut pas se brouiller avec Pékin. Sur l'Otan, Meloni prend son temps."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur l'attaque de drones sur le Kremlin, « Drones sur le Kremlin, une attaque contre Poutine » (Corriere della Sera, Repubblica, Stampa), « Drones sur le Kremlin, la tension monte » (Il Messaggero), « La hausse des taux de la Fed » (Sole 24 Ore), la « flambée de la facture du gaz à + 22% » (La Stampa),  "Les intempéries qui ont fait deux victimes en Emilie-Romagne » (Corriere della Sera). « La fusillade dans une école à Belgrade, 8 enfants tués par un jeune de 13 ans » (Corriere, Stampa, Repubblica) aussi.

PREMIER PLAN, La Stampa, de N. Carratelli, « L’alliance Landini-Schlein, dans le lieu emblématique de Renzi – mais sans lui » : « Elly Schlein et Maurizio Landini, président de la CGIL, s’affichent ensemble à un événement organisé par le principal syndicat italien. La nouvelle secrétaire du Parti démocrate est la seule à y représenter l’opposition parlementaire. Carlo Calenda et, surtout, Giuseppe Conte, ne sont pas présents malgré l’invitation adressée au chef des 5 Etoiles. L’événement a lieu dans l’ancienne gare de Florence (la ‘’Leopolda’’), ancien ‘’temple’’ de Matteo Renzi qu’Elly Schlein se garde bien de citer. La présence de Schlein renforce l’image d’un parti démocrate corps et âme aux côtés des syndicats et des travailleurs dans la bataille contre les politiques du gouvernement Meloni, et notamment le décret travail approuvé ce 1er Mai. Landini appelle à la mobilisation populaire mais tient à préciser que ces initiatives ‘’sont ouvertes à toutes les forces politiques qui partagent nos combats et nous parlons à tous les travailleurs, peu importe pour qui ils votent’’. A l’époque d’Enrico Letta, Giuseppe Conte avait tissé un rapport politique et personnel avec Landini et le leader 5 Etoiles se rend compte qu’il a aujourd’hui été doublé par la nouvelle secrétaire démocrate. Il ne participera d’ailleurs pas au rassemblement ce samedi même si le M5S y sera. En revanche ils organiseront un rassemblement en juin pour défendre le revenu de citoyenneté et le salaire minimum. Elly Schlein n’a pas exclu d’y participer mais encore faut-il qu’elle soit invitée. »

ARTICLE La Repubblica, d’E. Lauria, « La rencontre entre Tajani et Ronzulli pour une trêve au sein de Forza Italia » : « A la veille du meeting de deux jours de Forza Italia, cette rencontre devrait servir à détendre l’ambiance, alors que le Cavaliere est toujours hospitalisé et en attente de comprendre avec quelle force ce dernier pourra continuer à diriger son parti. Les perplexités demeurent, toutefois, et les voix les plus critiques (Cattaneo et Mulé) se taisent. Les prises de parole lors du meeting de Milan seront faites au nom de l’unité. Cela aussi comme signe de respect à l’égard de leur chef Berlusconi, qui sera présent virtuellement au rendez-vous : par le biais d’un message vidéo ou encore plus probable par téléphone. Tajani, en attendant, parle avec le ton d’un leader et demande ‘’une organisation du territoire efficace dans tout le pays afin de mobiliser l’électorat, sensibiliser les personnes qui ne vont plus voter, impliquer de nouvelles ressources humaines’’. Vendredi soir, à la fin du meeting, un dîner se tiendra à Segrate avec l’Etat-major du parti, organisé par Tajani. Les coordinateurs régionaux n’ont pas été invités et certains n’ont pas apprécié. Mais c’est encore un signal d’une volonté de garder le parti uni. Il faut voir ensuite si cela sera suffisant. »

ARTICLE, La Stampa, de F. Grignetti, « Libye, Haftar rencontre Tajani à Rome, ils évoquent notamment le contrôles des routes migratoires » : « Hier le général Haftar a débarqué à Rome dans le plus grand secret pour rencontrer le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani. C’est un événement significatif pour les relations italo-libyennes. Aujourd’hui, il pourrait aussi être reçu par la Présidente du Conseil après une première prise de contact le 28 janvier dernier à Tripoli en compagnie de Tajani et Piantedosi (ministre de l’Intérieur). Malgré l’instabilité politique, Haftar reste l’un des interlocuteurs principaux en Libye. Hier auprès des diplomates italiens il a réitéré sa demande incessante : le soutien de l’Italie pour sa légitimation personnelle. Son futur est finalement la seule chose qui l’intéresse alors que l’Italie se préoccupe de la stabilisation de l’ensemble du pays. Si le pessimisme règne quant à l’organisation prochaine d’élections, le gouvernement de Meloni se contenterait d’avancées progressives, tout d’abord en gelant les positions et en évitant toute escalade militaire. Ensuite, il faudrait définir le parcours pour parvenir au gouvernement unique et enfin une stabilisation des institutions et de la démocratie libyenne. Mais ce qui intéresse par-dessus tout Meloni, Tajani et Piantedosi c’est de fermer la route de l’immigration illégale au départ de Benghazi et mettre fin au flux désormais constant de personnes qui débarquent à Lampedusa. Avec la situation au Soudan, les choses ne pourraient qu’empirer. Le général Haftar est très proche de l’Egypte et il y a quelques semaines Antonio Tajani en visite au Caire avait demandé à Al-Sissi d’intervenir auprès du général libyen et il semblerait que le Caire ait intercédé en faveur de la rencontre d’hier soir. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Route de la soie, axe avec les États-Unis. L'Italie s'est déjà désengagée » : Le gouvernement ne veut pas se brouiller avec Pékin. Sur l'Otan, Meloni prend son temps. Le nouvel ambassadeur italien, Massimo Ambrosetti, est arrivé à Pékin il y a quelques heures. Giorgia Meloni l'a choisi, contre toute attente, pour deux raisons : c'est un grand expert de cybersécurité et peut se vanter d'études universitaires très approfondies sur la Chine et l'essor économique du géant dirigé par Xi Jinping. Il devra gérer un dossier sensible : l'Italie a déjà décidé de sortir de l'accord commercial controversé avec les Chinois, signé sous le gouvernement Conte I, les Américains on en été informés. À moins de vingt jours du sommet du G7 à Tokyo, où les dirigeants discuteront longuement des relations de l'Occident avec Pékin, la décision que Meloni devra prendre d'ici la fin de l'année revient sur le devant de la scène : rester ou non dans le Mémorandum qui lie l'Italie, seul pays du G7, à l'initiative chinoise Belt and Road Initiative (Bri). Pour en sortir, Rome devra donner un préavis d'ici décembre. L’annulation de l'adhésion italienne est l'une des conditions d'une relation sereine entre Giorgia Meloni et Joe Biden, qui la recevra à la Maison Blanche en juin. Rome aurait déjà donné sa garantie à Washington et Meloni l'annoncera, peut-être, lors de sa visite à Pékin, d'ici la fin de l'année. Sous le gouvernement Draghi, le Mémorandum est d'ailleurs resté gelé et l'est toujours. À moins que Giorgia Meloni ne change d'avis, il lui faudra construire un parachute de sécurité pour ne pas mettre en péril nos relations avec Pékin, mais dans le gouvernement une considération de fond, et non de forme, est recueillie : "Macron n'est pas entré dans la Bri, mais il fait des affaires sur les technologies stratégiques avec les Chinois". Il n'est donc pas certain que Xi Jinping ne renonce pas à avoir l'Italie comme porte-drapeau démocratique dans son grand projet, s'il en tirerait des contreparties substantielles. Il y a un autre dossier que Meloni a dû traiter ces dernières heures : lors de sa visite à Londres, le Premier ministre Rishi Sunak a demandé un soutien pour renforcer la candidature de son ministre de la Défense, Ben Wallace, à la future tête de l'OTAN. La Présidente a enregistré la demande, mais rien de plus. Car ses alliés européens envisagent pour l'instant des profils différents : la Première ministre finlandaise Sanna Marin, la Première ministre estonienne Kaja Kallas, ou le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.»

PREMIER PLAN, La Stampa, d’I. Lombardo, « Direction de l’OTAN, les pressions sur Meloni » : « Lors du tête-à-tête jeudi dernier entre Giorgia Meloni et Rishi Sunak, ce dernier lui aurait demandé d’appuyer la candidature de l’actuel ministre de la défense britannique, Ben Wallace, à la tête de l’OTAN. C’est un épisode significatif pour comprendre le rôle que peut jouer l’Italie et la marge de manœuvre de la Présidente du Conseil dans ce difficile défi international autour de la direction de l’OTAN. Giorgia Meloni n’a rien promis et a dit avoir ‘’pris acte de la demande’’ en soulignant qu’il y avait ‘’des équilibres dont il fallait tenir compte’’. Ces équilibres se jouent à Bruxelles, à la fois siège de l’OTAN et de l’UE. Depuis février 2022, le rôle de secrétaire de l’OTAN est repassé au premier plan. Les diplomates et les leaders disent souvent que c’est Washington qui décide et que l’usage veut que ce soit un Européen. L’état des négociations entre pays membres de l’UE n’est pas clair : il y a plusieurs hypothèses mais il y a un bémol à chaque fois. Pour la Grande-Bretagne, c’est la sortie de l’UE qui pèse même si Londres considère qu’elle a conquis sa légitimité à travers son soutien à l’Ukraine. Mais l’Europe a d’autres plans. Des sources diplomatiques italiennes disent qu’une candidature allemande est peu probable notamment pour son soutien hésitant à l’Ukraine. Pourtant, le nom d’Ursula von der Leyen revient très souvent. Pour certains, ce seraient aussi une façon d’éviter un second mandat comme président de la Commission. Sa ténacité lors du récent voyage à Pékin a été apprécié par les Etats-Unis, contrebalançant les ouvertures philo-chinoises d’Emmanuel Macron. La Chine, peut-être plus que la Russie, est le réel défi du Millénaire pour l’Occident et pour le prochain secrétaire de l’OTAN. L’Europe serait favorable à ce que ce soit une femme, au-delà de von der Leyen, on parle aussi de Sanna Marin, l’ancienne première ministre finlandaise qui a amené son pays dans l’OTAN, mais pour elle comme pour la l’estonienne Kaja Kallas, fervente opposante à Poutine, ce pourrait être perçu comme une provocation de la part de la Russie et l’appartenance à l’OTAN de leurs pays est peut-être trop récente. On raconte que l’ex-président des Etats-Unis Barack Obama aurait à l’époque évoqué une présidence d’un pays méditerranéen. L’Italie a sûrement perdue une occasion puisque Mario Draghi aurait décliné. Certains ont pensé à l’ancienne ministre de la Défense Roberta Pinotti, de centre-gauche, mais il faudrait l’aval du gouvernement de droite ce qui semble d’autant plus difficile depuis le cas de Luigi Di Maio nommé représentant européen dans le Golf sans la bénédiction de Rome. Dans les négociations, Meloni pourrait se limiter à apporter un certain appui et à demander quelque chose en échange. Le prochain G7 au Japon mais aussi un déplacement à Washington à priori avant l’été pourraient être l’occasion d’en discuter. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

03/05/2023

70 % des personnes qui ont droit à l'asile ne savent pas lire et écrire.

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Autriche. 70 % des personnes qui ont droit à l'asile ne savent pas lire et écrire.

(https://exxpress.at/deutliche-warnung-70-der-asylberechti...)

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"La phase 2 de Meloni : le contrôle total en vue des élections européennes de 2024."

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Italie. Revue de presse.

Le débat autour des nouvelles mesures pour le travail et la hausse de l’inflation se partagent les gros titres « L’inflation augmente toujours, + 8,3% en un an » (Corriere della Sera), « Nouvelle hausse de l’inflation, une arme pour les « faucons » de la Fed et de la BCE » (Sole 24 Ore) ; « Une grande manifestation pour le travail [le PD et le M5S s’unissent aux syndicats] » (La Repubblica), « 100 euros de plus par mois mais le bonus n’est que temporaire » (La Stampa), « Moins d’impôts sur la treizième mensualité » (Il Messaggero), « La baisse des charges sociales coûtera 9,8 milliards » (Sole 24 Ore), « Impôts, précaires et revenu de citoyenneté : tous les mensonges de la vidéo de Meloni » (Fatto Quotidiano).

Les JT couvrent les intempéries qui ont frappé la péninsule avec l’évacuation de personnes des zones impliquées, le débat politique sur les nouvelles mesures concernant l’emploi et l’appel de la Présidente du Conseil sur la révision du Pacte de Stabilité, les frappes russes sur plusieurs villes ukrainiennes et l’opération antimafia en Calabre.

ARTICLE, Corriere della Sera, C. Voltattorni « L’inflation remonte et passe à 8,3% en avril. Bras-de-fer sur la réduction des impôts » : « La mauvaise surprise arrive inattendue : l’inflation monte toujours et les conséquences retombent sur les économies des Italiens. Contrairement aux dernières données qui indiquaient une baisse graduelle (7,6% en mars), l’Istat publie les nouveaux chiffres d’avril, caractérisés notamment par la hausse du prix des biens énergétiques (+16,7%). Cette hausse inattendue contribue à faire monter le ton entre le gouvernement et les oppositions sur le décret travail qui vient d’être adopté en Conseil des ministres, à partir de la baisse des charges salariales. Le vice-ministre de l’Economie Maurizio Leo affirme que les employés verront une augmentation de leur salaire ‘’de 80 voire 100 euros’’. Mais le PD rétorque qu’il s’agit d’un décret purement démagogique. La dirigeante Elly Schlein le qualifie de ‘’sentence condamnant à la précarité, rendant les travailleurs davantage exposés au chantage’’. Le chef de groupe au Sénat du PD F. Boccia souligne ‘’il ne s’agit pas d’une réduction d’impôts mais d’un bonus d’une durée de six mois, à l’instar des bonus de Draghi, sauf que ce dernier en offrait 350, et le gouvernement actuel juste 250€ qui se transformeront en 50€ par mois’’. Italia Viva aussi rappelle ‘’le gouvernement Renzi avait réduit les impôts à hauteur de 25 milliards, il avait fait bien davantage pour les charges fiscales, donc j’utiliserais des tons moins triomphants’’. Entretemps, le PD songe à la mobilisation et lance un appel à tous ses inscrits à participer à la manifestation unitaire des syndicats CGIL, CISL et UIL à Bologne de samedi prochain. Le responsable de CGIL, Maurizio Landini, serait même tenté de proclamer une grève générale. »

PREMIER PLAN, Sole 24 Ore, « Maurizio Leo [vice-ministre des Finances] explique que les ‘’réductions de taxes seront compensées par les extra-profits et les bonus fiscaux’’ » : « La réduction des impôts pour les ménages et les entreprises sera opérée par la réforme fiscale, dans la mesure permise par les ressources financières. Le vice-ministre des Finances, Maurizio Leo, a présenté hier le parcours qui devra amener dans les prochains mois à une réduction structurelle de la charge fiscale sur les employés, les travailleurs indépendants et les activités de production, lors d’une audition à la Chambre et au Sénat. Face aux doutes exprimés par les oppositions, il a expliqué que la flat tax restait un objectif de fin de mandat et qu’un principe de gradualité serait observé. La première étape sera le passage de quatre à trois taux d’imposition. Cette réforme sera notamment financée par une importante refonte des crédits d’impôts, actuellement au nombre de 227 pour une valeur de 36 milliards. C'est avant tout sur la réduction de ce poste de dépense que compte le vice-ministre. Les ressources ainsi économisées devront servir à réduire l’impôt sur le revenu (IRPEF), mais ‘’la réduction sera faite en lien avec les ressources disponibles’’ souligne encore Leo. D’autres ressources pourront être dégagées en calculant les extra profits non plus sur la base de la TVA mais directement sur les bénéfices réalisés. Répondant à Italia Viva, il émet également la possibilité de défiscaliser les primes à la production plutôt que d’introduire de nouvelles primes à l’embauche. Le vice-ministre relance toutefois l’idée d’une ‘’réduction de l’imposition sur le treizième mois’’ mais toujours ‘’dans la mesure permise par les ressources disponibles’’ répète-t-il inlassablement. Concernant les travailleurs indépendants, la réforme n’écarte pas l’idée chère à la Ligue d’une simplification drastique de l’imposition et même d’une réduction des retenues fiscales. La réforme concerne également le secteur agricole avec une révision de la classification des exploitations et des cultures. Une réduction des cotisations devra favoriser les activités les moins polluantes tandis que pour la digital tax le gouvernement attend l’entrée en vigueur du Pillar 2 avec la global minimum tax à sur laquelle ils s’aligneront afin d’éviter toute polémique. »

COMMENTAIRE, F. Bei, Repubblica, « Le germe de l'alliance » : « Les pressions des entreprises et la demande d'aide publique augmentent, et la coalition gouvernementale y trouve le terrain le plus fertile pour faire avancer chaque jour son programme. Et c'est une orientation clairement populiste-conservatrice que l'on aurait tort de sous-estimer. Lorsque la première ministre se vante, dans la vidéo filmée au Palazzo Chigi, d'avoir réalisé ‘’la plus importante réduction d'impôts depuis des décennies’’, le démenti est facile à faire étant donné l'énormité du mensonge. Avec le gouvernement Draghi, a calculé hier l'Ansa, il y a déjà eu une baisse du coin fiscal de 2%, ajoutée cependant à une réduction de l'Irpef pour un total de 9-10 milliards d'impôts en moins. Avec les ressources de l'allocation unique pour enfant, cela revient à environ 15-16 milliards de baisse d'impôts pour Draghi, contre 3,5 milliards pour Meloni. Cependant, la comparaison avec les gouvernements précédents est en défaveur de l'exécutif actuel. Pour le bonus Renzi, l'Office parlementaire du budget avait calculé 9 milliards de réductions d'impôts, auxquels le gouvernement Conte avait ensuite ajouté 5 milliards par an, faisant passer le bonus de 80 à 100 euros par mois. Nous en sommes déjà à trois fois les moyens que Meloni avait mis en place pour réduire la prime. La déclaration de Meloni risque donc de rester dans les mémoires comme un coup de propagande infondée, à l'instar de la vantardise des Cinq Étoiles sur l'abolition de la pauvreté, criée du haut du balcon du Palais Chigi. Quant au reste de la réglementation du décret du 1er mai, le jugement d'un universitaire comme Pietro Ichino - que l'on ne peut certainement pas accuser de complaisance à l'égard des syndicats, est valable : ‘’Les nœuds cruciaux en matière d'assistance aux pauvres – ‘’employabilité’’ et ‘’conditionnalité’’ - ne sont pas résolus et, en ce qui concerne le contrat à durée déterminée, on propose à nouveau la norme technique basée sur le "causal", ce qui ne peut qu'avoir pour effet de gonfler une fois de plus le contentieux judiciaire’’. Quoi qu'il en soit, les messages relatifs à la réduction des impôts et à la lutte contre les prétendus évadés fiscaux (c'est-à-dire les bénéficiaires du revenu de citoyenneté) sont des messages qui passent, en partie grâce au battage médiatique assuré par la quasi-totalité des journaux télévisés et des journaux de droite. Une stratégie précise se dessine ainsi, celle de s'accréditer comme ’’gouvernement du peuple’’, des producteurs et des travailleurs, face à une opposition partisane peu convaincante et querelleuse, et face à des syndicats qui camperaient sur un ’’non’’ préjudiciable. Une manœuvre subtile et dangereuse, qui contourne subrepticement les sujets de représentation et place le gouvernement dans un dialogue direct, sans intermédiaires, avec ‘’la Nation’’. La saison de mobilisation annoncée par les syndicats est donc d’autant plus importante. Y compris la CISL qui, tout en gardant la porte ouverte au dialogue avec le gouvernement, n'a pas voulu rompre l'unité des confédérations. Et cette fois-ci, comme cela s'est produit lors d'autres saisons de conflits, ce sont les syndicats qui font aussi de la politique, entraînant les partis et les accueillant sur leurs places. Ce sera le cas samedi prochain à Bologne, puis à Milan et enfin à Naples. Avec le PD et les Cinq Etoiles qui seront côte à côte dans les manifestations pour dire non à la précarité, non aux coupes déguisées dans la santé publique et l'éducation. Il est difficile de dire s'il s'agit là du premier germe d'une alliance entre des forces politiques qui s'affrontent encore dans des querelles quotidiennes. Mais si l'on cultive l'ambition de construire une alternative au ‘’gouvernement le plus à droite de l'histoire de la République’’, ces places sont le terreau le plus favorable pour qu'il prenne racine. »

 

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Giorgia Meloni et Matteo Salvini en 2022 à Rome

COULISSES, Repubblica, C. Vecchio, « La droite à l'assaut de ceux qui s’expriment contre elle à la télévision. Et maintenant le Concertone [ndr : grand concert du 1er mai] aussi est en danger » : « Verra-t-on le Concertone à la télévision l’an prochain ? La droite au pouvoir ne cache pas son agacement, ‘’ça n’a pas été un beau moment’’ commente le ministre de la Culture, Gennaro Sangiuliano (Indépendant, ex-MSI). Le physicien Carlo Rovelli a évoqué le ministre de la défense Guido Crosetto, ancien président de la Fédération des entreprises aérospatiales italiennes : ‘’Il était très proche de l'une des plus grandes usines d'armement au monde, Leonardo’’, a-t-il expliqué. M. Crosetto l'a invité à déjeuner hier ’’pour qu'il voie ce que je fais chaque jour pour rechercher la paix et arrêter la guerre’’. Rovelli a décliné l'invitation. L'intervention antimilitariste d'un scientifique très connu, qui critique depuis le début l'aide militaire à l'Ukraine avance une thèse qui coïncide d'ailleurs avec celle de la Ligue. Et dire que le gouvernement s'était donné tant de mal pour faire passer au second plan le concert redouté avec son décret-travail et la vidéo style House of cards de Giorgia Meloni qui nous a fait entrer en conseil des ministres. Cela n'a pas suffi. Le concertone est un événement ‘’de gauche’’ comme l’a qualifié Matteo Salvini en 2019. C'est le premier concert en tous cas à l'époque de la droite, celui de Piero Pelù montrant le tee-shirt de Sergio Mattarella avec l'écusson punk. L'inquiétude était grande. Il Giornale berlusconient titrait lundi : ‘’Un défilé de VIP sur le terrain pour Landini et Schlein’’. Le concert est organisé chaque année depuis 1990. Il a tout de suite exaspéré les puissants. Aujourd'hui, les rumeurs provenant de la RAI disent que le concert risque de tomber dans l'escarcelle du ‘’nouvel imaginaire italien’’, sur lequel Sangiuliano travaille d'arrache-pied depuis des mois. Entre-temps, le roman de l'hégémonie culturelle de la droite s'enrichit d'un nouveau chapitre : il avait été évoqué aux États généraux, le 6 avril, et au 10e anniversaire de Fratelli d'Italia, les 15 et 16 décembre, sur la Piazza del Popolo, à Rome. Hier, Sangiuliano est revenu à la charge pour insister sur le fait qu'il faut dire nation et non pas pays - ‘’dans la Constitution il y a le mot nation". ‘’Nation’’, répète Meloni da manière obsessionnelle, dans un sens souverainiste, par opposition à la gauche qui parle de pays. La bataille passe aussi par les mots. Pour le reste, le mot d'ordre est d'occuper les organes vitaux du monde de la culture et de la communication, de déployer la contre-narration, d'imposer des contenus. »

ANALYSE, La Stampa, L. Annunziata « La phase 2 de Meloni : le contrôle total en vue des élections européennes de 2024 » : « Au Palais Chigi, l’idée est qu’après la date-clé du 1er mai – passée somme toute plus facilement que prévu, on arrive à la phase deux du gouvernement. La phase de la crédibilité internationale et d’acclimatation est terminée. Depuis un certain temps, on respire au sein de la majorité un climat de mécontentements silencieux et de couacs (comme sur le DEF à la Chambre). Avec les nominations des dirigeants des grandes entreprises publiques, Meloni a obtenu beaucoup de contacts et d’influence. Sur le Plan de Relance, elle a décidé que le dossier serait désormais géré directement par le Palais Chigi. La responsabilité politique finale retombera ainsi sur la Présidente du Conseil. En choisissant la date du 1er mai pour la convocation du Conseil des ministres, Meloni a voulu défier les syndicats sur l’hégémonie sociale. Les nouvelles mesures sur l’emploi, loin d’être sensationnelles, dureront néanmoins jusqu’en décembre. Ce qui lui permettra au gouvernement de se préparer à son premier test électoral : les élections européennes. Le moteur a été allumé. Il manque juste la voix des alliés de gouvernement. »

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COULISSES, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Meloni appelle l’UE à ‘’être lucide sur le Pacte de Stabilité’’ et revendique ses choix » : « A l’issue de sa rencontre bilatérale avec le chancelier autrichien, Karl Nehammer, Giorgia Meloni revient sur son inquiétude pour la réforme du Pacte de Stabilité. Elle reproche à la Commission européenne son manque de vision sur le long terme qui ne tient pas compte de la difficile situation économique tout en promouvant une vaste transition écologique, numérique et dans le domaine de la défense européenne. Pour la Présidente du Conseil italien, il est nécessaire de tenir compte des priorités fixées et faire en sorte que le calcul entre déficit et PIB soit cohérent avec la stratégie européenne. Giorgia Meloni se dit ‘’très contente’’ de la bonne entente avec Nehammer et convaincue que cela permettra davantage de collaboration dans la lutte contre l’immigration illégale. Hier, la Présidente du Conseil a également fait le point avec ses plus proches collaborateurs sur les mesures sociales prises à l’occasion du 1er Mai. Pour eux le bilan est ‘’très positif’’ malgré la contestation des oppositions et des syndicats notamment sur les mesures concernant le travail. Pour la Présidence du Conseil, la sensation est que, depuis le 25 avril [Fête de la Libération], Meloni n’a commis aucun faux pas. Pour son entourage, elle a atteint l’objectif : montrer que la Fête de la Libération de l’Italie et le 1er Mai ‘’ne sont pas l’apanage de la gauche mais appartiennent à tout le monde’’. On comprend bien que la Présidence du Conseil a travaillé en ce sens et a voulu lier d’un fil rouge ces deux dates symboliques du calendrier italien. Malgré les critiques, Meloni se dit ‘’très fière’’ des mesures prises en concertation avec le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti. Elle a sûrement apprécié les déclarations de Matteo Renzi qui a dit qu’elle ‘’avait bien fait de réduire les taxes sur le travail’’. Dans une vidéo explicative des mesures prises, Giorgia Meloni affirme qu’il s’agit de la plus grande coupe depuis des décennies et souligne qu’elle est parvenue à réduire les charges sur le travail de 6 ou 7 points en six mois. Pour elle, cela a déstabilisé les syndicats qui sont en difficulté et doivent maintenant admettre que la direction prise est la bonne. Parmi les polémiques autour de ce 1er Mai, on lui reproche aussi d’avoir évité la conférence de presse et opté à la place pour la fameuse vidéo mise en scène au Palais Chigi sur les mesures prises par le gouvernement. Giorgia Meloni dit avoir beaucoup hésité avant d’arrêter son choix et affirme qu’une conférence de presse lui aurait également été reprochée. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/05/2023

L'AfD est donnée à 16,5 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

"Les nouveautés : de la baisse des charges sociales à l’abolition du revenu de citoyenneté."

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Italie. Revue de presse.

Les journaux italiens ne sortant pas le 2 mai, les quotidiens en ligne titrent largement sur les nouvelles mesures pour le travail adoptées hier en Conseil des ministres, prévoyant notamment une baisse des charges sociales pour les revenus de moins de 35 000€ annuels, des règles plus souples pour les CDD et une réduction des aides sociales. Les célébrations du Premier Mai sont également citées.

Les JT couvrent essentiellement le nouveau décret sur le monde du travail et plusieurs mesures sociales adoptées en conseil des ministres par le gouvernement, le défilé des syndicats à l’occasion du 1er mai, la guerre en Ukraine, les manifestations en France, et le traditionnel concert du 1er mai, hier à Rome.

ARTICLE, ilsole24ore.it, par G. Pogliotti et C. Tucci « Les nouveautés : de la baisse des charges sociales à l’abolition du revenu de citoyenneté » : « Il y a de nombreuses nouveautés dans le nouveau paquet de normes concernant l’emploi, adopté en Conseil des ministres le 1er mai. Concernant les contrats à durée déterminée (CDD), le gouvernement a voulu desserrer l’étau prévu par le « décret dignité » adopté en 2015, permettant leur prolongation au-delà des 12 mois relatif à des exigences de nature technique, d’organisation ou de productivité. Le remplacement d’autres employés est également possible. Le gouvernement Meloni élimine également le « décret transparence » entré en vigueur en août dernier. Une série de simplifications est désormais prévue, l’employeur ne devant indiquer que la loi de référence pour certaines informations, allant du salaire initial à l’organisation de l’horaire normal de travail. L’employeur devra remettre – ou mettre à disposition du personnel, même via des sites internet – les contrats collectifs nationaux et les règlements intérieurs qui seront appliqués.  Enfin, les employeurs embauchant en CDI des personnes percevant le revenu de citoyenneté bénéficieront pendant 12 mois d’une exonération de 100% des cotisations patronales (jusqu’à un maximum de 8 000€) et de 50% pour des CDD jusqu’à un maximum de 4 000€ par an. D’autres exonérations de charges sont prévues pour les embauches de jeunes de moins de 30 ans. »

ARTICLE, ilsole2ore.it, de V. Melis et C. Tucci, « Revenu de citoyenneté, le système change. Un ‘’chèque d’inclusion’’ et la suspension des aides pour les bénéficiaires qui déclinent une offre d’emploi de 12 mois ou plus sont introduits » : « Le revenu de citoyenneté sera définitivement supprimé en Italie et sera remplacé dès 2024 par le ‘’chèque d’inclusion’’. Les foyers constitués d’au moins une personne en situation de handicap, d’un mineur ou d’une personne de plus de 60 ans pourront en faire la demande. L’aide pourra aller jusqu’à 6 000€ par an, soit 500€ par mois, plus une participation au loyer pouvant aller jusqu’à 280€. La dernière version du projet de loi élève ce plafond à 630€ d’aide mensuelle pour les foyers constitués exclusivement de personnes de plus de 67 ans et/ou en situation de handicap ou non-autonomes. Dans ce cas, la contribution au loyer ne dépassera pas les 150€ par mois. L’aide est attribuée pendant 18 mois et peut être reconduite 12 mois. Les conditions liées à la recherche d’emploi ont également changé : tout bénéficiaire en capacité de travailler est tenu d’accepter tout contrat de travail à durée indéterminée ou égale ou supérieure à 12 mois, où que ce soit en Italie, à 60% d’un temps plein ou plus, et à condition que la rétribution ne soit pas inférieure aux minimums salariaux prévus par les contrats collectifs. Si le contrat offert est de moins de 12 mois, le lieu de travail doit se trouver à moins de 80 km du domicile du bénéficiaire. Pour les contrats brefs (un à six mois) le versement de l’aide est simplement suspendu. Concernant le calcul du montant de l’aide versée, le décret définit un système par points pour chaque membre du foyer. Les critères sont essentiellement le nombre de parts et la difficulté de la situation économique. En Italie, cette situation des foyers est quantifiée sous la forme d’un ‘’indicateur de la situation économique équivalente’’ (ISEE) sur la base des revenus, du patrimoine, des aides reçues… Le seuil d’éligibilité au chèque d’inclusion est fixé à environ 9 000 € d’ISEE, semblable à celui du revenu de citoyenneté. »

 

COMMENTAIRE, repubblica.it, de S. Baldolini « La vidéo de Meloni et du Conseil des ministres du 1er mai, la fiction s’invite au Palais Chigi » : « Des captures d’écran dignes du film « Il Divo » de Sorrentino pour un inédit dans l’histoire de la communication politique – voire de propagande – de notre pays. Dans un spot vidéo de trois minutes, Giorgia Meloni explique les mesures du décret sur l’emploi, le jour même où les syndicats rendent hommage au Premier Mai, avec un final ‘’à effet’’ nous projetant directement au sein du Palais Chigi. La Présidente du Conseil, après avoir expliqué le contenu du décret de loi en traversant plusieurs salles du Palais Chigi, ouvre enfin la quatrième porte, qui n’est rien d’autre que la salle du Conseil des ministres. L’ensemble de l’exécutif est assis, les ministres sont tous à leur place et chacun attend l’arrivée de Meloni, à exception de Tajani (Forza Italia) qui ne cache pas un sourire gêné, jusqu’à ce que le Conseil commence au moment où la Présidente du Conseil sonne la cloche. La fiction se mélange à la réalité et les ministres sont réduits à jouer des rôles secondaires dans cette vidéo conçue pour voler la scène au concert du Premier Mai. »

Voir la vidéo en italien :

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Björn Höcke et Alice Weidel, orateurs lors d'un meeting de l'AfD en Thuringe.

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Allemagne. La co-présidente de l’AfD Alice Weidel a pris part, ce samedi 29 avril 2023, à Erfurt, en Thuringe, à un meeting, en compagnie du chef de file des élus de l’AfD au Parlement de Thuringe et co-président de l’AfD de Thuringe Björn Höcke.

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Björn Höcke et Alice Weidel

Jordan Bardella prendra part à Budapest en Hongrie à la conférence conservatrice CPAC.

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France et Hongrie. Jordan Bardella du Rassemblement National (France) prendra part à Budapest en Hongrie à la conférence conservatrice CPAC.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/05/01/and...)

01/05/2023

"Beau 1 mai."

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Allemagne. Bavière. Les arbres de mai sont dressés ce 1 mai 2023 dans toute la Bavière.

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André Ventura prendra part à Budapest en Hongrie à la conférence conservatrice CPAC.

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Hongrie et Portugal. André Ventura de Chega (Portugal) prendra part à Budapest en Hongrie à la conférence conservatrice CPAC.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/29/san...)

L'UDC Esther Friedli ravit le siège socialiste de Saint-Gall au Conseil des États.

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Suisse. L'UDC Esther Friedli ravit le siège socialiste de Saint-Gall au Conseil des États (Sénat) :

https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/13983968-a...

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L'ancien président de l'UDC Toni Brunner est le compagnon d'Esther Friedli

Le MCG n'a plus d'élu au sein de l'exécutif du canton de Genève.

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Suisse. Canton de Genève. Lors du deuxième tour de l’élection de l’exécutif, le MCG n’obtient pas d’élu.

Par contre, le populiste Pierre Maudet est élu :

https://www.heidi.news/articles/elu-pierre-maudet-fait-ba...

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/04/can...)

30/04/2023

Finlande : ce 2 mai 2023 débuteront les négociations officielles en vue de former un gouvernement réunissant quatre partis, parmi lesquels les patriotes des (Vrais) Finlandais.

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Finlande. Ce 2 mai 2023 débuteront les négociations officielles en vue de former un gouvernement réunissant quatre partis, parmi lesquels les patriotes des (Vrais) Finlandais.

(https://www.lefigaro.fr/international/finlande-le-vainque...)

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Riikka Purra

29/04/2023

Santiago Abascal prendra part à Budapest en Hongrie à la conférence conservatrice CPAC.

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Hongrie et Espagne. Santiago Abascal de Vox (Espagne) prendra part à Budapest en Hongrie à la conférence conservatrice CPAC.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/23/jor...)

Visite du pape François en Hongrie.

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Hongrie et Vatican.

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La présidente Katalin Novák et le pape François

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Le pape François et le Premier ministre Viktor Orbán

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Viktor Orbán, Katalin Novák et le pape François

Le groupe des élus AfD de Berlin publie la liste de 10 députés AfD acceptant d'être cités en tant qu’ayant voté pour Kai Wegner de la CDU au poste de maire.

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Allemagne. Berlin. Le groupe des élus AfD de Berlin publie la liste de 10 députés AfD acceptant d'être cités en tant qu’ayant voté pour Kai Wegner de la CDU au poste de maire. S'ils n'avaient pas voté pour, mais contre Kai Wegner, celui-ci aurait échoué, avec 76 voix contre 80, au 3ème tour.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/28/l-o...)

Lors des élections municipales, Vox sera présent dans 1936 municipalités.

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Espagne. Lors des élections municipales du 28 mai 2023, Vox sera présent dans 1936 municipalités, contre 752 en 2019.

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28/04/2023

En Thuringe, l’AfD vote avec les rouges-rouges-verts.

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Allemagne. Thuringe. L’AfD a aidé le gouvernement minoritaire rouge-rouge-vert à obtenir une majorité pour modifier le mandat d'une commission d'enquête à propos de pratiques développées lors du recrutement de fonctionnaires.

La CDU et le FDP ayant demandé une commission d’enquête sur ce sujet, les rouges-rouges-verts ont insisté pour examiner également les pratiques d'embauche des précédents gouvernements dirigés par la CDU. Les députés de la CDU et du FDP ont voté contre. L’AfD a aidé les rouges-rouges-verts à obtenir cela en votant leur proposition.

CDU : démocrates-chrétiens

FDP : libéraux

AfD : patriotes

rouge-rouge-vert : sociaux-démocrates du SPD – post-communistes de Die Linke  - écologistes des Verts

"Trop de députés de la majorité étaient absents à la chambre, à la veille du pont du 1 mai, ce qui a conduit au rejet du document économique et financier (Def)."

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Italie. Revue de presse.

Trop de députés de la majorité étaient absents à la chambre, à la veille du pont du 1er mai, ce qui a conduit au rejet du document économique et financier (Def), qui devait permettre notamment des allègements de charge pour les bas et moyens salaires. « Def, la majorité marque contre son propre camp » (Corriere della Sera), « Le Def rejeté pour cause de vacances » (La Repubblica), « Le jeudi noir de Meloni » (La Stampa), « Def, la majorité échoue à 6 voix, choc au sein du gouvernement » (Sole 24 Ore, Messaggero). « Négociations Etat-mafia, Dell’Utri et Mori sont définitivement acquittés » (Corriere, Stampa), « La défaite des calculs des procureurs » (Il Giornale). « Visite de G. Meloni à Londres : l’entente sur les migrants, « la lutte contre l’immigration illégale est juste» » (Repubblica).

Les JT couvrent le nouveau scrutin aujourd’hui à la Chambre pour l’adoption du DEF, la visite de la Présidente du Conseil à Londresles nouvelles frappes russes sur plusieurs villes ukrainiennes, et la décision définitive de la cour de Cassation sur l’affaire des négociations présumées entre l’Etat et la mafia en 1992.

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « La colère de Giorgia Meloni : « je reste sans voix ». Le coup de froid entre les alliés » : « La mauvaise nouvelle est arrivée alors que Meloni était à Downing Street lors de sa première et importante rencontre avec le Premier ministre britannique. Au terme de la rencontre bilatérale, elle a écouté au téléphone ce que lui annonçait le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le parlement, A. Mantovano, qui était « furieux ». La délégation qui l’accompagnait parle d’une Meloni « dans tous ses états » en raison de « l’image pathétique » renvoyée par sa majorité et pouvant mettre en danger le conseil des ministres du 1er mai auquel elle tient beaucoup et où devaient être validées les mesures du DEF pour les charges salariales. Meloni doit ainsi faire face à un incident parlementaire singulier. La tentation de voter une deuxième fois le texte juste après son rejet a été stoppée sur indication du Quirinal qui a rappelé l’absence de précédents dans l’histoire parlementaire. Pour leur part, les oppositions ont évoqué une tentative de putsch. Le gouvernement a donc fini par choisir d’éviter de défier le Quirinal. Une chose est sûre, la majorité a tremblé pendant quelques minutes sur les fondamentaux budgétaires au moment où le Palais Chigi et le ministère de l’Economie sont aux prises avec des négociations difficiles sur le nouveau Pacte de Stabilité. L’embarras de la Présidente du Conseil concerne aussi l’image d’unité, de fiabilité et de responsabilité qu’elle voulait donner aux institutions européennes. »

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Les conseils du Quirinal et la sonnette d’alarme pour Meloni » : « Il n’y a pas de crise politique ni de rupture au sein de la majorité. Les voix manquantes pour l’adoption du DEF ne représentent pas une menace à sa stabilité. Elles expriment plutôt ce que Meloni a reconnu avec honnêteté : « on s’est ridiculisés ». Interrogé, le Quirinal s’est borné à signaler que le même texte ne pouvait pas être voté deux fois de suite car le premier scrutin comptait trop d’absents. Il a donc fallu convoquer un nouveau conseil des ministres, élaborer un nouveau texte et convoquer le Parlement pour un nouveau scrutin, en toute hâte. Tout cela pour réparer la faute des députés de droite absents sur lesquels s’est abattue la colère de Meloni. Comme le résumait le ministre de l’Economie G. Giorgetti : « ils ne savent pas ce qu’ils ont fait ou bien ils ne s’en rendent pas compte ». En réalité la majorité, qui se sent trop solide, s’est permise de courir un risque sur une loi qui avait besoin de la majorité qualifiée, sur un texte essentiel dans le parcours des finances publiques. Cette assurance s’explique aussi par l’inconsistance de l’opposition. Cela devrait faire réfléchir Schlein (PD) et Conte (M5S) sur la puissance de leur emprise populaire et parlementaire. Cet événement représente ainsi une première sonnette d’alarme pour la majorité et pour les oppositions. L’image qui reste, c’est celle d’une Présidente du Conseil plutôt seule face à des faux pas (de plus en plus nombreux) de ses ministres et au phénomène de l’absentéisme parlementaire. Une négligence devenant le symbole des d’objectifs ratés par l’Italie et qui maintenant plane sur le PNRR et sur le gouvernement. Meloni s’efforce de vanter les qualités d’une classe politique efficace mais elle est désavouée par les faits. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, « L'Europe, la droite et les soubresauts du PD » par Stefano Folli : « Existe-t-il un lien, même indirect, entre les difficultés du gouvernement à gérer le PNRR, les clauses du "nouveau" pacte de stabilité, la question récurrente du MES et la démission au compte-gouttes d’élus du PD ? Apparemment pas. La question européenne est une question inconfortable qui pèse sur l'exécutif Meloni, d'autant plus après le faux pas de la majorité à la Chambre sur le vote du DEF hier. Les doutes sont destinés à accompagner le parcours du gouvernement jusqu'aux élections du Parlement européen dans un an. L'Union et, avec elle, les marchés, posent au gouvernement de droite des défis qui, dans certains cas, s'efforcent de mettre en évidence ses contradictions et avancent des mises en garde déstabilisantes. A moins, bien sûr, que le gouvernement de Rome ne respecte toutes les conditions de Bruxelles. Mais là, nous entrons en territoire inconnu et bientôt la tactique qui consiste à gagner du temps risquera de ne plus suffire. Giorgia Meloni a lancé une opération de séduction qui a obtenu quelques résultats, si l'on exclut la France de Macron, au moins dans la réduction de la méfiance à son égard. Aujourd'hui, on assiste à un retour à l'incertitude et donc au risque de glisser vers une hostilité réciproque importante. Ce gouvernement qui doit rendre des comptes à une majorité d'électeurs qui n'ont jamais été, à tort ou à raison, des euro-enthousiastes, n’ira probablement pas au-delà d’une certaine limite sur les sujets européens. Et l'appel de la forêt souverainiste est toujours là. »

ARTICLE, Corriere della Sera, R. Gressi « Schlein, l’entretien dans Vogue et le recours à une conseillère en image provoquent les polémiques au sein des démocrates » : « Le choix de la dirigeante du PD de se faire interviewer par Vogue un 25 avril [Fête de la Libération] anime les messages entre les démocrates comme du temps où Renzi voulait revoir les statuts des travailleurs. On lui reproche d’avoir choisi un magazine qui est tout sauf de gauche pour son premier entretien officiel, d’avoir mal choisi le timing ou encore d’‘’agir en solitaire, car elle n’écoute personne’’. Ce n’est donc pas sa passion pour la playstation, pour la série Strangers Things ou encore pour le réalisateur Coréen Kim Ki Duk qui suscite les critiques mais le terme de « harmochromie » qu’elle a employé, soit l’analyse des couleurs personnelles pour soigner son image. Pour ce faire, Schlein fait appel à l’experte Enrica Chicchio (qui se ferait payer entre 140-300€ de l’heure). De quoi susciter un tollé au sein des démocrates. Entretemps, le mantra de sa direction est le suivant : ‘’aux élections européennes, nous arriverons à 30%’’. Car Elly ne s’adresse pas aux anciens du PD mais à son électorat potentiel. Au point qu’au sein du M5S on regarde avec inquiétude Giuseppe Conte, dont la popularité s’effrite progressivement. Parmi les démocrates, un frisson passe ‘’et s’ils avaient raison ?’’. Au sein du PD les partisans se divisent entre ceux qui préconisent un succès et ceux qui espèrent en un échec. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « L’accord avec Sunak sur les migrants, ‘’nous sommes unis contre les arrivées clandestines’’” : « Le feeling avec le premier ministre britannique passe mieux que prévu et la rencontre avec Meloni à Downing Street aboutit à la signature d’un memorandum de coopération stratégique très articulé entre l’Italie et le Royaume-Uni. Sur l’Ukraine, l’entente est totale et des entraînements militaires conjoints sont évoqués. Le chef du gouvernement britannique exprime sa confiance quant à la capacité de Meloni à ‘’garantir la stabilité économique’’ de l’Italie. Les délégations sont satisfaites. Un bref épisode de contestation survient lors du passage du cortège et Meloni est traitée de ‘’fasciste’’ mais la Première ministre italienne préfère en sourire avec les journalistes. Les deux leaders se prêtent à un chaleureux échange de compliments et insistent sur leur volonté de faire encore plus ensemble, notamment à travers des investissements réciproques dans le secteur de la défense. La leader italienne soutient sans retenue la ligne de Sunak sur l’immigration clandestine, contestée même au Royaume-Uni. Dans l’accord signé par Meloni et Sunak, ils promettent de travailler ensemble sur ce dossier soulignant un ‘’changement d’approche nécessaire concernant la politique migratoire’’ tout en tenant compte des ‘’obligations de l’Italie en tant que pays membre de l’UE’’. Le fait est que le projet de loi discuté ces jours-ci au Royaume-Uni comprend certains points problématiques comme la période de détention de 28 jours à l’arrivée ‘’illégale’’ sur le territoire et qui seraient inconstitutionnels en Italie ou dans l’UE. Mais Meloni préfère ne pas s’attarder sur ces contradictions. L’important pour elle est la coopération avec Londres pour rendre prioritaire la ‘’dimension extérieure des politiques migratoires comme solution structurelle afin de prévenir l’immigration illégale et stabiliser les flux’’. Aujourd’hui Giorgia Meloni rencontrera plusieurs entrepreneurs britanniques et italiens à l’Ambassade d’Italie. »

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Rishi Sunak et Giorgia Meloni

ANALYSE, La Repubblica, d’A. Guerrera, « Le modèle Le Pen est délaissé, Giorgia Meloni s’intéresse désormais aux Tories pour faire partie des ‘’conservatrices’’ » : « Un diplomate britannique explique que ‘’Meloni est en train d’offrir un bon appui au Premier ministre britannique sur l’Ukraine et la lutte contre l’immigration clandestine’’ et que cette amitié croissante avec un pays crucial comme l’Italie est très utile pour le Royaume-Uni post-Brexit. En échange, Rishi Sunak montre qu’une populiste comme Meloni reste un interlocuteur important et la rend ainsi plus présentable sur la scène internationale. Un autre diplomate souligne la bonne alchimie entre les deux. On sent bien cet échange de soutien mutuel à Londres, les deux leaders se complimentent et le britannique souligne curieusement la capacité de Meloni à ‘’apporter de la stabilité en Italie sur le plan économique malgré les temps incertains’’. En réalité, elle est au pouvoir depuis six mois seulement et le PNRR et le budget ont fait l’objet de nombreuses difficultés et hésitations. Mais cet endorsement de la part d’un ancien de Goldman Sachs est crucial. Malgré un parcours personnel et des origines sociales complètement différentes, le duo fonctionne bien et parvient à unir le conservatisme britannique traditionnel et l’histoire d’un parti dérivant du post-fascisme comme Fratelli d’Italia. Pour la Présidente du Conseil, c’est une porte vers la normalisation à l’international qui fait perdre son attrait à l’étiquette de ‘’lepénisme italien’’. Le Guardian alerte sur cette opération de dédiabolisation soulignant que ‘’Meloni reste une menace pour les valeurs européennes’’. Pourtant, au-delà de l’opportunisme politique, il y a une idéologie partagée. Giorgia Meloni est une grande adepte du philosophe britannique Roger Scruton, chef de file de la droite intellectuelle chrétienne et traditionnaliste européenne qui fut un conseiller de Theresa May avant d’être éloigné du gouvernement suite à des phrases jugées antisémites et islamophobes. Il est aussi un idéologue réactionnaire et très controversé. Il reste toutefois d’énormes différences entre les actuels Tories britanniques et Fratelli d’Italia de Meloni. Sunak est d’origine indienne et son gouvernement est l’un des plus multiethniques de l’histoire britannique alors que le ministre de la souveraineté alimentaire et beau-frère de Meloni, Francesco Lollobrigida, a invoqué le tant redouté ‘’remplacement ethnique’’. »

ARTICLE, La Repubblica, « Clôture de l'enquête sur les fonds russes à la Ligue. "Mais il y a eu une négociation", par Sandro De Riccardis : « Le plan d'achat de gaz russe était là, "sans équivoque", pour financer la Ligue en vue des élections européennes de 2019. Et Matteo Salvini en aurait également eu connaissance. Mais l'absence de réponse de la Russie aux commissions rogatoires des procureurs de Milan ne permet pas de comprendre au nom de qui les trois Russes présents à l'hôtel Metropol de Moscou, avec les Italiens Gianluca Savoini, Gianluca Meranda et Francesco Vannucci, traitaient. En l'absence d'agents publics, il est donc impossible de contester l'accusation de corruption internationale. Le tribunal de Milan a donc classé l’affaire sans suite. Elle portait sur l'achat et la vente de six millions de tonnes de gaz qui, avec un rabais compris entre 3 et 6,5 %, auraient dû créer une «caisse noire » pour la Ligue d'un montant d'au moins 65 millions de dollars. Quant à la corruption internationale, il est impossible d’établir des financements illicites. Car, selon le procureur, non seulement l'attribution d'un pourcentage à la Ligue, mais même l'achat et la vente, n'ont pas été "conclus". Reste le motif de la rencontre et les objectifs des trois Italiens, le 18 octobre 2018, attablés dans le luxueux hôtel moscovite. Assis avec Iya Yakounine, à côté du parlementaire Vladimir Pligine et du vice-premier ministre et ministre de l'énergie de l'époque Dmitry Kozak, avec l'ancien agent des services Andrey Kharchenko, et avec un troisième moscovite non identifié. Les actes accomplis, écrit le juge, étaient sans équivoque orientés vers l'objectif final de financer illicitement le parti, grâce aux relations que Savoini, président de l'association culturelle Lombardie-Russie, avait su tisser avec des personnalités influentes du monde politique, économique et culturel russe". Vannucci et Meranda parlent de l'"affaire du pétrole" dans un enregistrement du 11 juillet 2018, dans lequel ils "font référence à des contacts directs également avec Matteo Salvini", à Moscou la veille du Metropol, lorsqu'il a rencontré Dmitry Kozak à l'hôtel Lotte. “Il est probable", avaient écrit les procureurs, "que Salvini était au courant des négociations, visant à assurer d'importants flux financiers au parti", bien qu'"aucun élément concret n'ait jamais émergé quant à sa participation personnelle aux négociations ou, en tout état de cause, à sa contribution“. “Maintenant, nous attendons des excuses de la part de beaucoup de monde et nous préparons des procès pour beaucoup de monde", commente M. Salvini. Bien que les dix-huit pages du dossier contiennent de nombreuses références à lui par les trois Italiens. »

ANALYSE, Repubblica, « Davantage de places dans les hotspots mais pas de méga-centres d’accueil : le plan du gouvernement [sur l’accueil des migrants] et les doutes des Régions » par Silvia Bignami et Viola Giannoli : “ll y aura plus de places dans les quatre hotspots de première arrivée répartis entre la Sicile, la Calabre et les Pouilles. A commencer par les 850 promises à Lampedusa, peut-être installées dans un camp modulable de conteneurs, pour soulager la pression des 2600 migrants qui étaient encore sur l'île hier. Selon Musumeci, ministre de la mer et de la protection civile, "il est fortement probable que les 40 000 personnes débarquées en quatre mois ne soient qu’un avant-gout de la suite". Mais on ne répètera pas le modèle du hub vénitien de Cona, 1.500 personnes, fermé en 2018. Ou celui du Cara sicilien de Mineo, fermé en 2019 et qui accueille aujourd'hui 4 000 personnes. Les sources du Viminale parlent de centres de petite et moyenne taille, voire de quelques centaines de personnes. Les gouverneurs démocrates imaginent un modèle vertueux et refinancé, similaire à celui adopté pour les réfugiés ukrainiens, les « CAS » (centre d’accueil social, ndr) pour quelques dizaines de personnes, micro-appartements, accueil familial. Si Piantedosi s’excuse auprès des régions de gauche de ne pas les avoir informées plus tôt, c’est le commissaire à l'urgence des migrants, Valerio Valenti, qui sera leur référent permanent, bien que tardivement. Stefano Bonaccini, président de l’Emilie-Romagne, avertit : "Nous sommes tout à fait d'accord pour reproduire le modèle ukrainien. Mais il faut une gestion unitaire et homogène des arrivées sur le territoire national. Et il faut des ressources pour les autorités locales, pour faire fonctionner les services d'assistance généralisés". Le PD demande des "quotas" de migrants pour garantir les Régions contre le risque qu'une grande partie de la vague migratoire ne pèse que sur les épaules de quelques-uns. En clair, sur les régions gouvernées par la gauche. Et il faut des fonds pour augmenter "l'indemnité journalière" de chaque migrant accueilli, sinon personne ne participera aux appels d'offres pour trouver les gestionnaires des centres d'accueil. En conséquence, les cinq régions rebelles (Émilie-Romagne, Toscane, Campanie, Pouilles, Val d'Aoste), qui n'ont pas encore signé l'accord avec le gouvernement sur l'urgence nationale, y restent pour l'instant opposées. ».

ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin « Ratification du MES, le ministre Giorgetti (Ligue) déserte l’Eurogroupe » : « Le nouveau scrutin sur le DEF aura au moins permis au ministre de l’Economie de ne pas se rendre à l’Eurogroupe et éviter ainsi un rendez-vous qui s’annonçait difficile. Giorgetti ne pourra rejoindre Stockholm que dans l’après-midi, ce qui veut dire qu’il ratera la réunion des ministres des finances lors de laquelle il était prévu de « mettre la pression » sur l’Italie pour demander au gouvernement pourquoi la ratification de la réforme du MES n’a pas encore été faite. La crise bancaire sera abordée lors de la réunion et le nouveau MES a justement pour but de représenter un bouclier financier. Or, tant qu’il ne sera pas ratifié par l’Italie, ce rôle reste juste potentiel. Selon le directeur de cabinet du commissaire Gentiloni, il y aurait un autre risque : celui de réveiller les marchés financiers ‘’les nouvelles règles, le renforcement du plan (PNRR) et la ratification du MES seront une réponse pouvant rassurer les marchés et éviter les fibrillations sur les pays fortement endettés’’. A Bruxelles, certains ont vu avec inquiétude les propos de Meloni qui voudrait mettre le MES au menu des discussions avec le débat sur les autre dossiers économiques et financiers. Une sorte de troc afin d’obtenir le système européen d’assurance des dépôts (Edis). Des sources européennes ont toutefois expliqué qu’ ‘’il est impossible de discuter de nouvelles mesures pour renforcer notre situation si nous n’avons pas encore complété l’accord précédent.’’ »

 

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Giancarlo Giorgetti

ARTICLE, Sole 24 Ore, « Télécommunications, le gouvernementale renforce la vigilance avec les opérateurs : moins de Chine et plus d'Europe pour la 5G » par Carmine Fotina : « Le gouvernement impose progressivement aux opérateurs de téléphonie 5G un abandon, certes graduel, des grands fournisseurs Huawei et Zte, expression de l'avant-garde chinoise sur cette technologie. L'instrument est le "golden power", c'est-à-dire le recours aux pouvoirs spéciaux dans les secteurs stratégiques. Depuis qu'elle est en fonction, l'exécutif Meloni l’a exercé neuf fois, dans certains cas dans le sillage des décisions de l'ère Draghi.  Le dernier paquet date du 31 mars : quatre Dpcm (décrets du président du conseil) pour autoriser avec des prescriptions ou des recommandations plus légères les plans annuels sur les marchés et les fournitures soumis par les opérateurs. La diversification des fournisseurs a été prescrite à Fastweb, qui dispose d'un service basé sur une technologie mixte d'accès fixe sans fil, dans le cadre de la mise à jour du plan annuel 2022-2023 pour les équipements d'accès au réseau (Ran, réseau d'accès radio) fournis par Huawei et Zte. Il faudra procéder à un rééquilibrage en faveur des fabricants européens qui prenne également en compte le remplacement lorsque l'obsolescence est atteinte, c'est-à-dire la fin du cycle de vie utile qui, selon les techniciens de l'exécutif, ne peut en tout état de cause excéder six ans. Dans la lignée de ces prescriptions, le décret du Premier ministre du 23 février était déjà intervenu sur les prescriptions imposées à Zefiro Net, l'entreprise commune récemment créée entre WindTre et Iliad, pour les futurs achats relatifs au déploiement, à la gestion et à la maintenance du réseau 5G. En remontant encore plus loin, le 21 novembre, le Dpcm a été signé avec des prescriptions pour Fastweb (pour la période mai 2022-avril 2023), pour Vodafone, WindTre et Opnet (anciennement Linkem) en tant que mises à jour des plans annuels qui avaient déjà été conditionnés entre juillet et septembre par le gouvernement Draghi. WindTre elle-même devrait présenter son nouveau plan dans un mois environ, et l'issue de l'opération semble acquise. Depuis des semaines, des informations fuitent dans les cercles politiques sur les avertissements des services de renseignement américains, selon lesquels il conviendrait d'accroître le niveau d'attention. Il n'y a pas d'informations plus précises sur un lien éventuel avec les évaluations en cours par le gouvernement du MoU sur la route de la soie signé en 2019 par le gouvernement Conte-I, qui, sans avis contraire émis par le gouvernement actuel à partir de mars 2024, serait automatiquement renouvelé pour cinq ans. Le choix devrait-il être d'abandonner le protocole, et éventuellement d'essayer de négocier un autre type d'accord pour tenir bon ? »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'organe de presse Junge Freiheit estime que la moitié du groupe AfD a voté pour Kai Wegner au poste de maire de Berlin.

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Allemagne. État de Berlin. Alors que le groupe des élus de l'AfD affirme avoir voté pour Kai Wegner de la CDU au poste de maire de Berlin, ce dernier prétend que les 86 voix reçues viennent de la CDU et du SPD. (De plus, au 3ème tour, une majorité simple aurait suffi.)

L’organe de presse Junge Freiheit estime que la moitié du groupe parlementaire AfD a voté pour Kai Wegner (CDU) lors de l’élection du maire de Berlin. 

Kai Wegner de la CDU a-t-il été élu maire de Berlin avec des voix de l’AfD ?

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Allemagne. État de Berlin. Kai Wegner de la CDU a-t-il été élu maire de Berlin avec des voix de l’AfD ? La réponse à cette question est difficile, car le vote est secret et la CDU + le SPD ont ensemble 86 sièges et Kai Wegner a récolté au troisième tour 86 voix. Or, des élus du SPD n’ont probablement pas voté pour Kai Wegner, alors que le groupe des élus AfD a annoncé voter pour Kai Wegner. Le mystère reste donc total bien qu’il apparaisse assez évident qu’une partie des élus AfD a voté pour Kai Wegner. Kai Wegner prétend qu'il n'a pas reçu de voix de l'AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/28/ber...)

Berlin : le groupe des élus de l'AfD explique pourquoi il a voté pour Kai Wegner de la CDU.

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Allemagne. État de Berlin. Le groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement de l’État de Berlin explique, sur Twitter, qu’il a voté pour faire élire au poste de maire de Berlin Kai Wegner de la CDU, lors du troisième tour de scrutin, car, malgré que cela n’est pas facile pour lui – parce qu’il considère que l'accord de coalition conclu entre la CDU et le SPD est en grande partie la continuation de la politique rouge-verte-rouge avec un personnel partiellement différent –, cela permet d’éviter des semaines de négociations alors que la gestion de Berlin serait pendant ce temps toujours aux mains des rouges-verts-rouges et que, de plus, l’important pour Berlin est de se débarrasser des Verts.

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

rouge-vert-rouge : sociaux-démocrates du SPD – écologistes des Verts – post-communistes de Die Linke

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/27/kai...)