24/08/2022
Interview, par Álvaro Peñas, d’Andrej Mitić de Dveri.
Serbie. Álvaro Peñas a interviewé pour El Correo de España Andrej Mitić de Dveri :
Andrej Mitić : « La Serbie vit sous occupation sur 17 % de son territoire, au Kosovo-Metohija »
Entretien avec Andrej Mitić, diplômé en philosophie, docteur en droit, secrétaire international et conseiller du groupe parlementaire du mouvement serbe Dveri.
Le Mouvement serbe Dveri compte actuellement 6 députés à l'Assemblée nationale et pèse 4% des voix, mais ce parti est né comme une organisation chrétienne ?
Dveri (la signification même du mot Dveri est très spécifique d'un point de vue culturel et religieux car c'est un mot serbe médiéval, et c'est la « porte » de l'église orthodoxe serbe qui mène à l'autel) est né à l'aube de l'agression de l'OTAN contre la Serbie en 1999, en tant que jeune mouvement conservateur essayant de restaurer la tradition culturelle nationale serbe et les valeurs orthodoxes-chrétiennes supprimées pendant des décennies par le régime communiste. Premièrement, en adoptant la position métapolitique. Ainsi, le leader de Dveri, Bosko Obradovic, a fondé un petit cercle intellectuel à vocation nationale qui a rapidement commencé à gagner en influence dans le public serbe, étant très prolifique sur le front culturel : maison d'édition, magazine influent et présentations publiques d'idées, le tout étant très couru, notamment par les jeunes. En 2012, Dveri a été transformé, à la demande du public, en un parti politique qui est entré au Parlement en 2016 pour la première fois, et actuellement pour la deuxième fois, dans la nouvelle plate-forme politique nationale-conservatrice, avec une groupe parlementaire très fort et compétent.
Dveri se définit comme un parti conservateur national et j'ai vu que vous avez participé à la CPAC (Conservative Political Action Conference) qui s'est tenue en Hongrie en mai de cette année. Quelles sont vos références ?
Compte tenu du contexte politique serbe, Dveri est une nouvelle force politique qui n'a jamais été au pouvoir, jusqu'à présent. Politiquement, nous sommes opposés aux deux régimes : l'actuel d'Alexandar Vucic et le précédent qui était radicalement pro-UE. Nous représentons la forme serbe de la troisième voie. Notre idéologie, à un niveau fondamental, est fortement liée à la souveraineté et à l'identité nationale, au maintien des valeurs orthodoxes-chrétiennes et de l'Église orthodoxe serbe, et à un programme pro-famille fort pour lequel nous sont largement reconnus en Serbie comme notre politique phare. Mais Dveri est un parti très moderne, très actuel. Nous répondons à tous les défis conjoncturels actuels : nous sommes contre les politiques LGBT+ et pro-immigration, et nous nous opposons à toutes les formes destructrices de transhumanisme ou de surveillance biopolitique. D'un autre côté, nous sommes le premier parti national-conservateur en Serbie qui a commencé à défendre notre nature et notre écologie, mais pas sous la forme de l'agenda vert de l'UE, mais sous une forme de traditionalisme et de localisme, ramenant la question de défense de la nature hors des mains des gauchistes libéraux qui l'ont kidnappée. Dans le contexte européen, nous reconnaissons clairement les nouvelles forces conservatrices, qui partagent des vues similaires aux nôtres. En ce sens, nous apprécions ce qu'a fait le parti espagnol Vox. Nous soutenons cette nouvelle configuration idéologique conservatrice paneuropéenne qui est chrétienne, pro-famille ou « illibérale » dans ce nouveau sens du terme.
Vous avez mentionné le mot « illibéral», donc je comprends que Viktor Orbán est une référence pour son parti. Le gouvernement hongrois entretient des relations étroites avec le gouvernement Vucic et est un fervent partisan de l'adhésion de la Serbie à l'UE.
Oui, Viktor Orbán est l'une de nos références en matière de politiques familiales, dans sa lutte contre l'idéologie du genre et dans son modèle d'État. Sa relation avec le gouvernement serbe est une question complexe et est due à la présence d'une minorité hongroise en Serbie, une minorité dont les droits sont pleinement respectés. Cependant, la politique interne de Vucic est à l'opposé de la politique d'Orbán. Vucic essaie de se présenter comme le « Orbán » serbe, mais malheureusement ce n'est pas vrai en raison de son programme néolibéral et culturel fort. C'est pourquoi nous essayons de souligner ces différences entre les deux : Vucic est un libéral, Orbán est un conservateur.
Lundi dernier, plus de 50 000 personnes ont manifesté contre la célébration de la Gay Pride à Belgrade. Dans quelle mesure tente-t-on d'implanter l'idéologie du genre en Serbie et qui en fait la promotion ?
Oui, Dveri est le pionnier de la lutte contre le totalitarisme LGBT+ en Serbie. Dès le début, nous nous sommes opposés à cette puissante structure hégémonique. Dans un geste chargé de symbolisme, Vucic a nommé un Premier ministre ouvertement lesbien. Ces événements dits de « gay pride » ont lieu régulièrement depuis que Vucic et son parti sont au pouvoir, en fait depuis 2012. Du 12 au 18 septembre prochains, ils franchissent une autre étape. Ils veulent organiser l' « Europride » avec plus de 130 événements dans toute la Serbie, faisant la promotion de leurs homos, trans et, qui sait, quel programme, avec le mariage gay comme justification politique de l'événement. Dveri a mené une campagne très difficile contre elle, culminant avec des manifestations dans les rues de Belgrade (les Serbes considèrent Belgrade comme la ville de la « Mère de Dieu »). Plus de 85% des Serbes sont contre. Notre Église s'y oppose. C'est une tyrannie totale d'une minorité extrémiste. Mais je crois que Dveri et le peuple serbe gagneront et que l'Europride n'aura pas lieu à Belgrade. Comme l'a souligné notre président Obradovic à l'Assemblée nationale : « Personne ne peut être discriminé en raison de son orientation sexuelle, mais vous ne pouvez pas imposer vos valeurs à cette société. »
Belgrade
Fin juillet, une situation très tendue s'est installée à la frontière avec le Kosovo suite à la décision du gouvernement kosovar d'interdire l'utilisation des cartes d'identité et des plaques d'immatriculation serbes. Qu'y a-t-il derrière tout cette affaire ?
Il n'y a pas de « frontière » avec le Kosovo, seulement la ligne administrative imposée par l'UE et l'OTAN. La Serbie vit sous occupation sur 17% de son territoire au Kosovo-Metohija (c'est le nom complet de la province du sud de la Serbie qui est occupée. Metohija signifie "la terre de l'église" et représente presque la moitié du Kosovo, c’est pour cette raison qu’ils ont interdit ce nom). C'est le cœur de notre identité, notre terre sainte, avec quelque 1 300 églises et monastères. Plus de 150 ont été détruites ou endommagées, plus de 10 000 icônes volées ou endommagées, nos tombes, nos monuments. Les Serbes vivent dans l'apartheid sur leur propre terre, en Europe, au XXIe siècle, aux mains d'un groupe islamiste et mafieux extrémiste. C'est pourquoi le peuple serbe et le parti Dveri sont sincèrement reconnaissants que l'Espagne n'ait pas reconnu l'indépendance du soi-disant « Kosovo » (Kosovo est un mot serbe, soit dit en passant). Cela signifie beaucoup pour nous et permettez-moi d'adresser le message de gratitude du président de Dveri Obradovic au peuple et à l'État espagnols.
À l'heure actuelle, de fortes pressions sont exercées sur la Serbie pour qu'elle reconnaisse de force l'indépendance de notre territoire et déchire notre constitution. Les derniers événements ne sont rien d'autre qu'une demande élargie, un chantage. Il faut dire que Vucic a beaucoup fait pour l'indépendance, et c'est pourquoi nous nous y opposons fermement. Mais nous espérons que le moment du changement est venu et que la Serbie parviendra à un nouveau consensus national pour défendre notre Kosovo-Metohija.
Le gouvernement kosovar a déclaré qu'il reportait les mesures à septembre. Que peut-il arriver si cela dégénère ?
Le risque d'éclatement de conflits est élevé, même avant le 1 septembre. Les Albanais amènent leurs forces armées dans le nord du Kosovo, qui est entièrement peuplé de Serbes, et ils ne sont pas autorisés à le faire, Ils enfreignent le droit international et la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU. Ils fabriquent des nids de tireurs d'élite, des fortifications, etc. Ils veulent occuper la partie nord qu'ils ne contrôlent pas. Malheureusement, la KFOR et l'OTAN ne réagissent pas et autorisent pratiquement ces activités illégales. Si la guerre éclate, ce sera entièrement sous votre responsabilité. La Serbie défendra notre peuple, nous ne pouvons pas nous permettre plus de meurtres, de viols, de nettoyage ethnique des Serbes et la destruction de nos églises et de notre patrimoine culturel qui existe depuis plus de 1 000 ans.
Un autre point critique est la situation en Bosnie-Herzégovine. « La Bosnie a échoué », a déclaré Milorad Dodik, chef de la Republika Srpska (République des Serbes de Bosnie). Cet échec pourrait-il déclencher un nouveau conflit dans cette région ?
Comme vous l'avez peut-être remarqué, il s'agit d'une pression synchronisée, d'une agression régionale très complexe, de sorte que la Republika Srpska est détruite et qu'une Bosnie-Herzégovine unitaire est construite sous domination musulmane. Mais ce sont précisément les raisons de la guerre des années 1990. Pourquoi l'Europe tolère-t-elle et promeut-elle l'extrémisme musulman au Kosovo-Metohija et en Bosnie-Herzégovine ? C'est ce que se demandent les Serbes, l'un des peuples européens les plus anciens et les plus chrétiens, allié de l'Occident dans les deux guerres mondiales. Nous nous sentons trahis par l'Occident. Nous espérons que l'unification de la Bosnie-Herzégovine s'arrêtera. Sinon, la Republika Srpska devra être indépendante.
Plus la guerre en Ukraine durera, plus un nouveau conflit éclatera dans les Balkans, un conflit qui pourrait être encouragé par la Russie, les États-Unis ou même la Turquie, selon leurs intérêts. Partagez-vous cet avis ?
Bien sûr, il existe des analogies structurelles et le potentiel de conflit est présent. Dveri pense que la guerre en Ukraine doit cesser immédiatement. Cela ne favorise pas les Européens. L'Europe et la Russie doivent coopérer et trouver de nouvelles voies pour un avenir meilleur pour tous. Ils doivent faire ainsi.
Hier, le gouvernement monténégrin est tombé après une motion de censure, cette chute est-elle liée aux pressions dont vous parliez tout à l'heure ?
La principale raison de la chute du gouvernement du Premier ministre Dritan Abazovic a été la signature d'un accord avec l'Église orthodoxe serbe au Monténégro. C'est un enjeu majeur depuis deux ans, puisque les Serbes et les fidèles de l'Église orthodoxe serbe ont manifesté dans la rue contre la discrimination et l'intention du président Milo Djukanovic de saisir les biens et l'identité de l'Église. Abazovic a signé l'accord et Djukanovic s'est retourné contre lui. Je m'attends donc à une période d'instabilité au Monténégro, qui, bien sûr, rejoint l'instabilité au Kosovo-Metohija et en Bosnie-Herzégovine. Tout cela crée un nouveau contexte pour le conflit dans les Balkans et, malheureusement, ils ont tous en commun la question serbe dans la région et la discrimination dans les États nouvellement formés.
Les crimes de Tito ont fait l'objet d'enquêtes plus ou moins poussées en Croatie, en Slovénie ou en Bosnie, mais pas en Serbie. Pourquoi les crimes communistes n'ont-ils pas été signalés en Serbie ? Quelle est la position de Dveri à ce sujet ?
C'est un problème qui n'a pas été résolu en Serbie parce que nous sommes l'un des rares pays qui n'a pas ouvert les archives de la période communiste, parce que les petits-enfants de ces communistes sont toujours au pouvoir et ils ne veulent pas que ces vérités sortent. Dveri représente les victimes de la période communiste parce que les Serbes ont également souffert sous le règne de Tito et soutient la vision historique selon laquelle la Seconde Guerre mondiale était aussi une guerre civile dans le royaume de Yougoslavie. Les Alliés finirent par soutenir Tito et le général Dragoliub Mikhaïlovitch, qui dirigeait l'armée royale yougoslave, a été exécuté en prison en 1946. On ne sait même pas où il a été enterré, pas plus qu'on ne sait où les milliers de Serbes tués par les partisans de Tito sont à Belgrade. Par conséquent, Dveri est en faveur d'enquêter sur les crimes communistes et de faire sortir la vérité à propos de tout ce qui est arrivé sous la dictature de Tito.
Andrej Mitić
Article traduit dans le cadre de la Coopération mediatique internationale
(https://elcorreodeespana.com/politica/338058035/Andrej-Mi...)
03:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/08/2022
Giorgia Meloni lance officiellement sa campagne électorale à Ancône.
Italie. La dirigeante de Frères d'Italie et probable futur Premier ministre Giorgia Meloni a lancé officiellement sa campagne électorale à Ancône.
Giorgia Meloni
23:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Discours de responsables politiques lors de la cérémonie funèbre de Daria Douguine.
Russie. Lors de la cérémonie funéraire de Daria Douguine, les dirigeants des groupes parlementaires de Russie Unie [proche du président Poutine] Sergei Neverov, du Parti libéral-démocrate de Russie [ultranationaliste] Leonid Slutsky et de Russie juste-Pour la vérité [socialiste] Sergei Mironov ont pris la parole.
Lors des discours de ces responsables politiques, il a été souligné que Daria Douguine sera vengée et que des rues et des places de Russie porteront son nom.
20:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tom Van Grieken a un deuxième enfant.
Belgique. Flandre. Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken a désormais un deuxième enfant : un fils dénommé Floris. Il avait déjà une fille Léonore.
17:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vladimir Poutine attribue, à titre posthume, l'Ordre du Courage à Daria Douguine.
Russie. Le président Vladimir Poutine a attribué, à titre posthume, l'Ordre du Courage à Daria Douguine.
"Un crime ignoble et cruel a écourté la vie de Daria Douguine. Elle a servi honnêtement le peuple et la patrie et a prouvé en actes ce que cela signifie être un patriote de Russie."
Lors de la cérémonie funèbre, qui s'est déroulée au siège de la télévision sous très haute protection policière, son père, Alexandre Douguine, a conclu son discours par cette phrase : « Elle est morte pour le peuple ! Pour la Russie ! Le plus grand prix à payer ne peut être justifié que par la victoire. Notre victoire. »Alexandre Douguine lors de la cérémonie funèbre
16:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
"De Salvini à Conte, les choix des leaders pour des listes plus ou moins blindées."
Italie. Revue de presse.
Les élections législatives fin septembre continuent de faire la une de la presse italienne alors que les coalitions ont déposé hier soir leurs listes de candidats. La presse se concentre sur les « grands duels » entre figures connues des partis, les « oubliés » des investitures parmi d’anciens poids lourds et élus locaux, et note aussi la fin de l’entente restante entre PD et M5S en Sicile : « Les listes sont closes, les duels entre leaders commencent – La colère des exclus », « La claque du M5S au Parti démocrate : le Mouvement se présente seul en Sicile » (Corriere della Sera), « Dans les listes des partis, la société civile a été sacrifiée », « Le M5S rompt la dernière alliance avec le PD, le divorce est acté même en Sicile » (La Repubblica), « Les listes sont closes, les exclus de Forza Italia se révoltent ; Conte rompt avec les démocrates en Sicile, Pizzarotti quitte le troisième pôle » , « Meloni porte atteinte aux droits – le PD l’accuse de discriminations » (La Stampa), « La charge des candidats, la colère des exclus » (Messaggero), « En Sicile, le M5S rompt avec le PD qui dénonce un ‘’revirement indigne’’ » (Sole 24 Ore).
Les quotidiens s’interrogent également sur une possible implication des services secrets ukrainiens dans l’attentat en Russie dans lequel la fille d’Alexander Dougine a trouvé la mort. « Les accusations de Moscou suite à l’attentat contre Dougina ; ‘’tuée par une femme ukrainienne’’ » (Corriere della Sera), « Pour Moscou, une agent secret de Kiev a tué Dougina » (La Repubblica), « Selon les Russes ‘’cette femme a tué Dougina’’, Natalia killer comme dans les films » (La Stampa), « ‘’Une femme proche d’Azov a tué Dougina’’ Poutine a déjà le coupable » (Messaggero).
La presse revient sur l’inquiétude face à l’augmentation des prix du gaz et à l’inflation pesant sur le cours de l’euro. « Une augmentation record des prix du gaz ; l’euro au plus bas, la Bourse chute » (Corriere della Sera), « Gaz, Bonomi appelle à préparer un plan de rationnement » (La Repubblica), « Factures, le gouvernement à l’action » (Messaggero), « Le gaz et l’électricité plombent la bourse et l’euro chute sous la parité avec le dollar », « Avec les dernières augmentation du gaz, 73% des bénéfices d’une année » (Sole 24 Ore). La question de la reprise de la compagnie aérienne Ita fait aussi l’objet de nombreux articles comparant les offres Certares-Delta-Air France et Lufthansa-MSC.
Les JT couvrent essentiellement les annonces d’une nouvelle suspension des fournitures de gaz via Nord Stream 1, l’envol des prix du gaz, la découverte par ENI d’un important gisement de gaz au large de Chypre, les élections politiques et le dépôt hier des listes de candidats par les partis et les accusations de la Russie à l’encontre de l’Ukraine concernant la mort de la fille d’Alexander Dougin.
Sur Twitter, le hashtag #devianze domine, reprenant un terme employé par Fratelli d‘Italia et qualifié de discriminatoire par plusieurs partis dans le contexte de la campagne électorale.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Arachi “De Salvini à Conte, les choix des leaders pour des listes plus ou moins blindées” : “Les ténors en lice dans cette compétition n’ont pas tous opté pour des collèges uninominaux. Le secrétaire démocrate Enrico Letta a par exemple évité Sienne où il a été élu, et se présente en Lombardie et en Vénétie à la proportionnelle où il compte bien recueillir les voix de ceux qui travaillent et produisent. Matteo Salvini a lui aussi évité la confrontation au scrutin uninominal et se présente dans trois régions du Sud, Basilicate, Calabre et Pouilles, sans pour autant renoncer à Milan. Berlusconi quant à lui se présente à Milan, à Monza à l’uninominal, mais aussi dans le Latium, en Campanie et dans le Piémont. Le chef des 5 Etoiles Giuseppe Conte évite lui aussi le système uninominal en Lombardie, en Sicile et en Campanie où il n’y aura toutefois pas d’affrontement direct avec l’ancien partenaire Luigi Di Maio mais où ils se disputeront le même électorat. Le ministre des Affaires étrangères se présente également en Basilicate, en Calabre et en Sardaigne. A Rome, les anciens alliés Carlo Calenda et Emma Bonino se retrouveront opposés pour un siège au Sénat. Giorgia Meloni a pour sa part choisi le collège de l’Aquila-Teramo pour se présenter à l’uninominal alors que Fratelli d’Italia peut se targuer d’une importante adhésion dans les Abruzzes. La leader se présentera également ‘’chez elle’’ à Rome, mais aussi en Sicile et en Lombardie où les concurrents sont nombreux (Letta, Conte, Salvini, Berlusconi, Renzi et Bonino). La Toscane est au cœur de la candidature de Matteo Renzi, à la proportionnelle, à laquelle s’ajoutent la Lombardie et la Campanie. Nicola Fratoianni se présentera lui aussi à la proportionnelle dans les trois circonscriptions toscanes. A Bologne, le duel entre Vittorio Sgarbi et Pier Ferdinando Casini est électrique. »
ARTICLE, La Repubblica, « Le scrutin proportionnel, refuge pour les poids lourds politiques » par Giovanna Casadio : « C'est certainement dans les circonscriptions uninominales que le barrage aura lieu le 25 septembre. Il y en a 147 à la Chambre et 74 au Sénat. Parmi celles-ci, certaines sont fermement liées au centre-droit (la plupart d'entre elles, selon les simulations des sondeurs), d'autres sont sûres pour le centre-gauche (comme Bologne, Florence, le centre de Milan), et enfin il y a les "plus contestables". La carte a été élaborée par You-Trend-Cattaneo Zanetto&co. Elle indique 20 circonscriptions uninominales à la Chambre et 11 au Sénat où l'écart entre le centre-droit et le centre-gauche est inférieur à cinq points de pourcentage, là où il y aura vraiment du suspense. Comme à Naples-Fuorigrotta où c'est un derby entre ministres : Mara Carfagna ; ex-FI et ministre du Sud face à Luigi Di Maio, le chef de la Farnesina et leader d'Impegno civico allié au PD. Toujours dans cette circonscription, Giuseppe Conte a décidé de miser sur l'ancien ministre de l'environnement, Sergio Costa. Toujours pour la Chambre, le concours est vraiment ouvert à Naples à San Carlo all'Arena, à Casoria, à Acerra. En Émilie-Romagne, les circonscriptions où le jeu est ouvert sont Modène (où le centre-gauche a présenté le syndicaliste Aboubakar Soumahoro) et Imola (avec le leader des Verts, Angelo Bonelli), puis Ravenne et Forlì. A Rome, la concurrence est de mise à dans la circonscription VII (Roberto Morassut pour la gauche ici) et la XI (le Dem Claudio Mancini). Incertitude aussi pour la circonscription de Pise, allée au constitutionnaliste Stefano Ceccanti, qui défie le député sortant et leghiste Edoardo Ziello. Prato est également très ouverte, le Pd présentant Tommaso Nannicini et le centre-droit la députée sortante de Forza Italia Erica Mazzetti, tandis que le troisième pôle a misé sur Edoardo Fanucci. Pour le Sénat de Prato, le Troisième Pôle espère l'ex-Forzista Barbara Masini, qui a dénoncé le fanatisme de la FI sur la loi Zan et a quitté le parti. À Grosseto, le coordinateur du FdI, Fabrizio Rossi, sera opposé à l'ancien gouverneur de la Toscane, Enrico Rossi. Les défis de la Chambre sont ouverts à Ancône, Milan (Loreto et Bande nere), Turin 3, Gênes ouest et centre-est. Pour le Sénat, dans la circonscription de Milan-centre, ce sera Ivan Scalfarotto, sous-secrétaire à l'intérieur, qui croisera le fer avec Antonio Misiani, chargé de l'économie du PD. Alors qu'à Turin, autre siège contesté, Andrea Giorgis, député démocrate sortant et expert en réformes institutionnelles, sera en concurrence avec Silvia Fregolent pour le troisième pôle et avec Marzia Casolati, sénatrice et bijoutière, pour la Ligue. »
ANALYSE, La Repubblica, « Le jeu du Rosatellum : une pignata qui plait aux chefs de parti pour verrouiller les listes » par Stefano Cappellini : « Le Rosatellum n'est pas une loi électorale. C'est comme le jeu de la pignata : vous gagnez si vous êtes juste en dessous. Mais le jeu est faussé, car les chefs de parti n'avaient qu'à se placer et à placer leurs amis au bon endroit. Le problème est que les bonnes places sont moins nombreuses que les autres années, en raison de la réforme constitutionnelle qui a réduit le nombre d'élus. La loi électorale devait changer avec la réduction du nombre de sièges ; or, elle n’a pas bougé, et elle préserve la possibilité pour les chefs de parti de désigner d'office la plupart des députés et sénateurs. Ce qui a augmenté aussi le nombre de parachutages électoraux. Au PD, la Ligurienne Annamaria Furlan est envoyée en Sicile et la Lombarde Susanna Camusso en Campanie, tout comme le ministre Dario Franceschini et le leader d’Articolo Uno Roberto Speranza, la Marcheuse Laura Boldrini en Toscane, Matteo Salvini - déjà improbable sénateur sortant de Calabre - passe dans le Basilicate tout comme la Padouane Maria Elisabetta Casellati. Maria Elena Boschi est la candidate principale en Calabre après son expérience exotique à Bolzano. A noter le voyage à Marsala de la fiancée de Berlusconi, Marta Fascina, et celui de Maria Vittoria Brambilla à Gela, même Rita Dalla Chiesa est envoyée par Forza Italia en Ligurie sans raison. L'amertume des élus locaux est compréhensible. Les maires sont furieux. Antonio Decaro, premier citoyen de Bari et président de l'Anci, a exprimé sa colère. Et puis il y a les candidatures multiples. Les représentants les plus importants des partis se présentaient avant dans une circonscription avec leur propre nom et ensuite, ils avaient une place garantie dans les listes bloquées ailleurs. Aujourd'hui, la plupart d'entre eux ont même renoncé à se présenter à l’uninominal : ils sont tous têtes de liste. Moins de risque, pas de tache sur le CV en cas d'échec. C’est le cas de Matteo Salvini et Enrico Letta, Matteo Renzi et Nicola Fratoianni. Les exceptions sont Giorgia Meloni à L'Aquila et Silvio Berlusconi à Monza, Carlo Calenda qui défiera Emma Bonino dans la circonscription de Rome centre, et Luigi Di Maio qui se présentera dans une circonscription de Campanie. Bien sûr, ils ont tous des parachutes dans d'autres régions d'Italie. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, A. Bonanni, « Elections, le paradoxe des souverainistes » : « Les partis du camp conservateur, Fratelli d'Italia et Ligue, sont alignés en Europe avec les souverainistes, dont ils partagent explicitement les idées : Meloni et Salvini veulent une Italie plus souveraine et moins dépendante des décisions de Bruxelles dans une Europe aux pouvoirs supranationaux réduits. Ces positions sont légitimes. Mais totalement contradictoires. Le paradoxe des souverainistes italiens, vu de Bruxelles, ressemble à une démonstration flagrante de mauvaise foi politique qui effraie encore plus nos interlocuteurs européens. Un État comme l'Italie, dont la dette publique est détenue en grande partie par des investisseurs étrangers et la Banque centrale européenne et qui est financée à hauteur de centaines de milliards par l'argent collecté auprès des contribuables européens, voit évidemment sa souveraineté limitée, non par la cupidité mais par la générosité de ses prêteurs. Au lieu de cela, tous les partis de la coalition de droite proposent des programmes qui augmenteraient la dette, et donc notre dépendance à l'égard de l'Europe, mais demandent en même temps plus de souveraineté par rapport aux directives de Bruxelles, et appellent à réduire les pouvoirs supranationaux de l'UE. Du bouclier anti-spread à la création du Fonds de relance et des OMT (Outright Monetary Transactions) voulues par Draghi lorsqu'il était à Francfort au nouveau « bouclier anti-fragmentation » envisagé par la BCE, c'est toujours la faiblesse de l'Italie qui a renforcé les pouvoirs de l'Europe. Mais si Salvini et Meloni pensent qu'ils peuvent réduire les pouvoirs européens tout en augmentant notre dette envers eux, bonne chance. Les deux pays où les souverainistes sont au gouvernement, la Pologne et la Hongrie, bien que beaucoup plus pauvres que l'Italie, ont une dette publique qui est, en pourcentage, environ la moitié de la nôtre et ils font de leur mieux pour la réduire. Leur souverainisme, au moins, a une once de cohérence. Salvini, Meloni et Berlusconi, en revanche, veulent être souverainistes aux dépens des contribuables européens. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’E. Marro, “Salvini plaide pour une flat tax pour les revenus inférieurs à 70 000 euros, Letta appelle à une réduction des charges pour les travailleurs » : « Impôts, emploi, factures, retraites… les questions sociales embrasent la campagne électorale. Toutefois, la foule de propositions tient rarement compte du coût de celles-ci. Le centre-droit relance l’idée d’une flat tax, soit un taux d’imposition unique sur le revenu, pour les revenus inférieurs à 70 000 euros. La Ligue voudrait qu’il soit fixé à 15% contre 23% pour Forza Italia, alors que Fratelli d’Italia souhaite qu’il ne s’applique qu’aux revenus supplémentaires par rapport à ceux déclarés les années précédentes. Berlusconi plaide pour le taux unique affirmant qu’il favoriserait la croissance. Mais la leader de Fratelli d’Italia préfère se concentrer sur d’autres propositions, comme l’abattement fiscal pour les entreprises qui embauchent. Le secrétaire du Parti démocrate mise plutôt sur la réduction des charges pour les employés afin d’augmenter leurs revenus nets. Le démocrate propose en outre un paquet de cinq mesures sur le front énergétique comprenant notamment le plafonnement des prix du gaz et de l’électricité, des contrats spéciaux pour les ménages en difficulté, le doublement du crédit d’impôt pour les entreprises énergivores. Carlo Calenda entend poursuivre ‘’l’agenda Draghi’’ souhaitant que tous les profits supplémentaires soient utilisés pour faire baisser les factures et critique Letta pour son refus du gaz égyptien. Sur le volet des retraites, plusieurs mécanismes de retraite anticipée arriveront à échéance fin 2022, comme le système ‘’Quota 102’’ permettant de partir à 64 et après 38 annuités. Le prochain gouvernement devra décider quels mécanismes adopter dès 2023. Salvini discute notamment avec les syndicats de la possibilité d’un départ à la retraite après 41 annuités, indépendamment de l’âge. »
PREMIER PLAN, La Stampa, L. Grassia, « Coût du gaz, +13% en un jour : pourquoi le prix a tant augmenté et qui en tire profit » : « Le prix du gaz fait un nouveau bond record, puis redescend un peu, mais entre-temps inflige un nouveau coup aux bourses européennes, tandis que parmi les responsables du MES (Mécanisme européen de stabilité), on avertit que la guerre du méthane entre la Russie et l'Europe pourrait coûter à l'Italie 2,5 % de son produit intérieur brut, et que le PDG d'Enel prévient : « La crise sera plus longue que prévu ». Hier, sur le marché d'Amsterdam, qui sert de référence en Europe, le gaz a touché un sommet historique de 295 euros par mégawatt/heure (s'il s'était arrêté à ce niveau, il aurait fait +20% en une journée), et bien qu'il ait régressé par rapport au record, il a tout de même terminé la journée avec +13,17% à 276 euros. Exprimant l'inquiétude générale, le ministre allemand de l'économie et du climat, Robert Habeck, s'est exprimé hier en ces termes : « Nous devons nous préparer à ce que Poutine réduise encore plus le gaz. Nous avons un hiver très critique devant nous. Cela pourrait même conduire à un blocus total des approvisionnements russes ». Dans le pire des scénarios, un éventuel arrêt des livraisons de gaz russe dès le mois d'août entraînerait l'épuisement des réserves dans les pays de la zone euro d'ici la fin de l'année, ce qui déclencherait un rationnement et conduirait à une récession économique générale : le produit intérieur brut de la zone euro perdrait 1,7 %, mais l'impact serait encore plus fort sur les deux pays les plus exposés, à savoir l'Allemagne et l'Italie, dont le PIB diminuerait de 2,5 %. On estime toutefois que le préjudice subi par les PIB allemand et italien pourrait être ramené à 1,1 % en prévoyant la réduction de 15 % de la consommation de méthane qui figure dans les plans de l'UE. Il y a de bonnes nouvelles : les stocks de gaz italiens ont atteint 79 % des stocks prévus et il y a de bons espoirs que 90 ou 100 % seront atteints avant l'arrivée de la saison froide, lorsque la demande de méthane explosera. Toutefois, les stocks ne garantissent pas la tranquillité : en règle générale, en automne et en hiver, la moitié des besoins sont couverts par les réserves, tandis que l'autre moitié doit être couverte par des importations. Il n'est pas possible de se passer totalement des importations russes, car les flux alternatifs en provenance d'Algérie, d'Azerbaïdjan (via des pipelines) et du Qatar (via des regazéifieurs) ne seront pas entièrement disponibles dans les mois à venir. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, A. Zafesova, « Russie, meurtre de Dugina : le Kremlin forge des papiers et prépare sa vengeance » : « La reconstitution des services secret russes ressemble à un film avec une Lara Croft ukrainienne. Cette reconstruction ne mène pas aux coupables mais sert ceux qui veulent le massacre des prisonniers ukrainiens. En réalité, les 36 heures qu'il a fallu au Kremlin pour décider s'il fallait suivre la « piste ukrainienne » prévisible pour la bombe qui a explosé samedi soir dans la banlieue de Moscou, semblent très longues et sont probablement le signe d'une lutte interne : les condoléances de Vladimir Poutine au philosophe nationaliste auraient pu arriver immédiatement, mais le président a préféré attendre pour décider qui accuser d'un « crime lâche » qui a écourté la vie d'une femme « au cœur authentiquement russe ». Un dilemme plus complexe qu'il n'y paraît : le « film » sur un super agent ukrainien infiltré au cœur de Moscou peut certes impressionner et effrayer le public russe, mais il accroît également le sentiment de vulnérabilité que les Russes ont commencé à ressentir après que les missiles ukrainiens ont commencé à frapper la Crimée, obligeant des milliers de touristes à fuir les plages de la péninsule annexée. Le tueur présumé Natalia Vovk (qui signifie « loup » en ukrainien, un autre détail du scénario écrit par les agents secrets russes) est présenté comme un affilié d'Azov. Dimanche soir, dans son message vidéo quotidien, Volodymyr Zelensky a mis en garde le Kremlin contre l'organisation d'un procès contre les soldats d'Azov faits prisonniers par les Russes. Une accusation qui intervient à la veille de la conférence de presse à Kiev des prisonniers échangés par les Russes, qui sont censés raconter les horreurs de la captivité russe, dans laquelle au moins 50 militaires ukrainiens sont déjà morts dans des circonstances plus que suspectes. La « piste Azov » proposée par Moscou pour le meurtre n'explique pas qui a tué Daria Dugina, mais elle indique clairement quel clan du régime russe entend marquer des points sur sa mort. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, entretien de Dmitri Suslov, directeur du centre d’études européennes et internationales de l’Ecole Supérieure d’économie de Moscou et conseiller en politique étrangère du Kremlin, par P. Valentino, correspondant à Berlin, « L’Occident est à bout de forces, les élections en Italie changeront la guerre » : « Le conflit s’est transformé en guerre d’usure mais aucun des adversaires n’est à bout de forces pour le moment. J’inclus l’Occident parmi les adversaires, puisqu’il fournit des armes et de l’aide à l’Ukraine. En Russie, l’opinion selon laquelle Kiev et ses alliés arriveront à l’épuisement les premiers prévaut. La Russie ne montre aucun signe de fatigue et peut continuer ainsi encore longtemps alors que l’Occident a atteint la limite de sa capacité de pression. Les pays ne peuvent pas se permettre de nouvelles sanctions alors que la Russie peut y faire face en s’appuyant sur ces échanges avec la Chine, l’Inde, la Turquie et l’Afrique. L’Ukraine est quant à elle à genoux économiquement. Concernant les élections en Italie, les sondages donnent Fratelli d’Italia et le centre-droit en tête. Le nouveau gouvernement changera probablement d’approche quant à la guerre et aux relations avec Moscou, pouvant ouvrir la voie vers un changement aussi dans d’autres pays européens. Les élections de mi-mandat aux Etats-Unis pourraient également changer les choses dès le début de 2023. D’ici là, la Russie pourrait avoir pris le contrôle de l’ensemble du Donbass. Quant aux négociations en vue d’une trêve évoquées par Erdogan, ce n’est pas réaliste. Il s’est distingué comme le seul modérateur capable d’assurer la médiation entre les parties et nous soutenons l’affirmation d’Ankara sur la scène internationale. Mais l’Occident a montré qu’il n’était pas disposé à négocier pour parvenir à une solution diplomatique. L’opinion publique perçoit l’attitude des pays baltes et de l’Occident comme une preuve de russophobie, pas seulement contre le Kremlin mais aussi contre le peuple et l’identité russes. Quant à la mort de la fille de Dougin, je doute fortement qu’il s’agisse d’un attentat de matrice ukrainienne. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview de Christian Bouchet, éditeur et ami d'Alexandre Douguine, par Lionel Baland.
L'interview que j'ai réalisée de Christian Bouchet, qui est l'ami et l'éditeur d'Alexandre Douguine – et aussi mon éditeur : « Contrairement à ce que je peux lire ici et là, Alexandre Douguine n’est pas un nationaliste russe, bien au contraire. » :
https://www.breizh-info.com/2022/08/23/207031/christian-b...
Christian Bouchet
Les ouvrages en français d'Alexandre Douguine édités par Christian Bouchet.
05:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/08/2022
Vladimir Poutine présente ses condoléances aux parents de Daria Douguine.
Russie. Le président Vladimir Poutine présente ses condoléances aux parents de Daria Douguine.
(http://www.kremlin.ru/events/president/letters/69196?fbcl...)
20:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Selon la Russie, l'agent ukrainien qui a réalisé l'attentat est Natalia Vovk.
Russie et Ukraine. L'enquête des services russes conclut que Daria Douguine a été tuée par les services secrets ukrainiens : l'agent Natalia Vovk, née en 1979, et sa fille Sofia Shaban avaient loué un appartement dans le bâtiment où vivait Daria. Elles ont utilisé une Mini Cooper, en changeant trois fois de numéro de plaque, afin d'espionner Daria. Elles se sont rendues à la fête de la Tradition, ont réalisé l'attentat, puis ont fui via Pskov vers l'Estonie.
Alexandre Douguine était la cible
Un témoin qui connaît les Douguine : « Le jour de la tragédie, nous avons quitté Daria et son père à 21h25, juste après le festival Tradition. Alexandre s'est assis dans la voiture de Daria, et Daria dans la sienne. »
(https://www.lepoint.fr/monde/la-russie-accuse-l-ukraine-d...)
16:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Défier Poutine, pourquoi Dugina est morte."
Italie. Revue de presse.
Les élections législatives de septembre continuent de faire la une de la presse italienne, aujourd’hui étant la date limite de dépôt des listes électorales, ce qui suscite des débats au sein des partis devant faire les ultimes choix entre candidats : « Les listes sont prêtes, tensions finales : à Forza Italia, mécontentement sur les collèges non sécurisés » (Il Corriere della Sera), « Chaos dans les listes, le retour du diktat des partis » (La Stampa), « Voici les listes : la droite fait ses ultimes arbitrages, la colère des exclus. Au centre gauche, le malaise des territoires » (Il Messaggero), « La farce électorale : l’instrumentalisation des investitures comme un écran de fumée, les listes ferment aujourd'hui » (Il Fatto Quotidiano). Sur le plan intérieur le débat sur le droit à la naturalisation pour les enfants d’immigrés est mentionné « Avec le Ius scholae nous construisons notre avenir » (La Repubblica). Sur le volet international les positions du Parti Démocrate sur Israël sont analysées, notamment après les propos polémiques tenus par un candidat du Parti démocrate qui lui a valu l’exclusion des investitures : « Les progressistes et le virus anti-israélien » (La Repubblica), « La gauche et l'antisionisme » (La Stampa). L’attentat en Russie ayant entraîné la mort de la fille de l’idéologue de Vladimir Poutine Alexandre Dougine occupe aussi les Unes de la presse italienne : « Les Russes accusent Kiev d'être responsable de l'attentat contre Douguine » (Il Corriere della Sera), « Une bombe pour Poutine, un signal politique pour le Tsar » (La Repubblica), « Défier Poutine, pourquoi Dugina est morte » (La Stampa), « Derrière l'attentat à la voiture piégée une taupe 007 » (Il Messaggero). Dans le même temps, plusieurs journaux s’interrogent sur les liens entre l’idéologue proche du Kremlin et certains partis en Italie : « Délires, théories et liens avec l'Italie » (Il Corriere della Sera), « La Ligue pro-russe et les complots de Moscou » (La Stampa).
Alexandre et Daria Douguine, juste avant l'attentat
Les JT couvrent essentiellement les dernières tractations avant l’échéance pour le dépôt, ce soir, des listes électorales en vue des élections législatives fin septembre, l’explosion à Moscou de la voiture dans laquelle voyageait la fille d’Alexander Dougine et l’alerte météo maintenue en Calabre et en Sicile.
Sur Twitter, le hashtag #stupro (« viol ») domine, suite à la publication sur les réseaux sociaux par la dirigeante de Fratelli d’Italia Giorgia Meloni d’un post sur un viol à Piacenza.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « A Forza Italia, la colère des exclus. Des réunions à l’hôtel pour éviter d’être assaillis [par les prétendants à un siège] » par Paola Di Caro : « Les terribles choix à faire ce week-end au sein de Forza Italia se sont passés dans le silence presque total de la direction du parti : Tajani, Ronzulli, Bernini et Barelli se sont d'abord retrouvés pendant trois jours en Sardaigne chez Berlusconi, puis secrètement dans une chambre d'hôtel à Rome pour éviter d’être harcelés par les nombreux prétendants à l’investiture par le parti pour les élections. Antonio Tajani assure qu’une méthode guidait les choix : "Méritocratie, capacité de travail, engagement, paiement de la cotisation au parti et nombre de mandats". Et d'ajouter : "Il est toujours pénible de ne pas pouvoir satisfaire tout le monde, mais cette fois-ci, c'était encore plus difficile ". Et les mécontents sont nombreux au sein de FI, certains prêts à claquer la porte, d'autres déjà partis, ou ceux qui voient les choix comme un manque de respect, comme la présidente du Sénat Casellati qui s'attendait à se présenter dans sa circonscription de Vénétie, finalement confiée à Bernini sur ordre de Fratelli. D'autre part, ceux qui sont presque sûrs d'être réélus passent de 123 sortants à 50/70 selon les prévisions plus ou moins optimistes. Selon une source proche de la direction, « le groupe de personnalités les plus proches de Gianni Letta, ayant été ministre ou non, a été presque anéanti". Certaines exclusions font du bruit. C'est le cas de parlementaires historiques comme Simone Baldelli, Giuseppe Moles (évincé par Casellati dans sa région de Basilicate), Renata Polverini et Andrea Ruggeri. Et puis les « mal servis » : Annagrazia Calabria n'a obtenu qu'une circonscription au Sénat à Rome, ou Sestino Giacomoni, troisième place sur la liste dans le Latium à la représentation proportionnelle après Barelli et Maria Spena. Si Deborah Bergamini a obtenu la première place de la liste en Toscane, considérée comme sûre, Gregorio Fontana, forziste historique, devrait être tête de liste dans une circonscription de Vénétie, à moins que son collègue Flavio Tosi soit choisi. Pas d’investiture uninominale pour Valentino Valentini, conseiller politique étrangère et interprète historique de Berlusconi. Il sera peut-être candidat en Emilie-Romagne. »
PREMIER PLAN, Il Messaggero, F. Malfetano, « Ces candidats qui sont déjà sûrs d’avoir gagné avant même le vote » : « Selon les simulations effectuées par les analystes et les sondeurs sur les listes proportionnelles, pour être compétitif en Calabre, il faut dépasser 10-15%, pour le Frioul, la Ligurie, les Marches et la Sardaigne entre 15 et 20%, et plus de 20% pour l'Ombrie et le Basilicate. À moins de performances inattendues dans la quasi-totalité de ces régions « particulières », le Mouvement 5 étoiles et le troisième pôle seront laissés de côté. La partie se jouerait donc exclusivement entre la coalition de centre-droit et la liste menée par le PD. Ainsi, par exemple (en prenant pour acquis les derniers noms confirmés), pour les trois sièges disponibles au Sénat dans la région des Marches, la confirmation du léghiste Mauro Lucentini, tête de liste dans la circonscription de Fermo, est pratiquement certaine. Le deuxième siège reviendrait au candidat de Fratelli d'Italia (pas encore confirmé), et le troisième au parti démocrate. En d'autres termes, le commissaire régional démocrate, Alberto Losacco, sera élu au Parlement. « Un schéma, celui de 2 sièges proportionnels au centre-droit et un au centre-gauche, qui est assez certain pour tous les territoires qui en élisent trois », explique Giovanni Forti, sondeur et analyste politique chez YouTrend : c'est-à-dire la Ligurie, le Frioul-Vénétie Julienne, la Sardaigne et les Abruzzes. Ainsi, pour les démocrates, il y aura Marco Meloni et Michele Fina, tandis que pour le centre-droit, Antonella Zedda et Marco Dreosto. « Il y a une inconnue liée à un éventuel bon résultat du Mouvement 5 Etoiles ou du troisième pôle dans les territoires où ils sont les plus forts », poursuit le sondeur. « Prenons la Sardaigne, si le M5S dépasse les 20%, il a une excellente chance d'arracher l'un des sièges proportionnels au Sénat ». Dans ce cas, les sièges sardes seraient donc répartis équitablement : un pour le centre-droit, un au PD et un au M5S. Idem pour les petites régions de la Basilicate et de l'Ombrie. »
ARTICLE, Corriere della Sera, « Les grands duels entre les poids lourds : De Zingaretti-Meloni à Sgarbi-Casini » par Adriana Logroscino : « A Rome, deux têtes d’affiche de Fratelli et du PD vont s’affronter, respectivement Giorgia Meloni et Nicola Zingaretti (ancien SG du PD et président de la région Latium) à la Chambre des députés. A Bologne, le centre-gauche, favori dans les sondages, présente à nouveau Pier Ferdinando Casini, comme il y a cinq ans, face au critique Vittorio Sgarbi et donne le ton : "Bienvenue à Sgarbi à Bologne. En plus de 40 ans de vie publique, je n'ai jamais insulté personne et j'ai toujours respecté tout le monde : ce que je ferai également à l'avenir ». À Milan, en revanche, c'est un affrontement entre deux lignes économiques : Carlo Cottarelli, l'homme de la révision des dépenses, tête de liste PD pour le Sénat, face à l'ancien ministre de Berlusconi, Giulio Tremonti (chambre, uninominal). Tous les leaders sont en compétition les uns avec les autres en Lombardie. Enrico Letta, Matteo Salvini et Giuseppe Conte, tous trois à la Chambre des députés, et Matteo Renzi et Silvio Berlusconi (également candidat dans la circonscription uninominale de Monza) au Sénat, sont candidats en tant que tête de liste pour leurs partis respectifs. Derrière Renzi, on retrouve Mariastella Gelmini, ministre sortante, pendant des années très proche de Berlusconi, qui a quitté Forza Italia pour Azione après la chute du gouvernement Draghi. À Sesto San Giovanni, en revanche, deux histoires, y compris familiales, se disputent l'électorat : Isabella Rauti de Fratelli, une vie à droite, depuis l'époque du MSI, parti dont son père, Pino, était secrétaire, et Emanuele Fiano, membre du PD, juif, fils de Nedo, qui a survécu à la déportation à Auschwitz. À Rome, un autre affrontement direct oppose d'anciens alliés : Carlo Calenda se présente pour remporter la circonscription (Sénat) pour laquelle la coalition de centre-gauche présente Emma Bonino, leader de +Europa. Naples et la Campanie connaissent également une importante brochette de leaders : de Conte (Liste pour la chambre) à Luigi Di Maio (circonscription de Naples centre), de Dario Franceschini (liste, Sénat) à Roberto Speranza (liste, chambre) et Mara Carfagna (liste, chambre). Dans le Basilicate, où l’actuelle présidente du Sénat Casellatti sera parachutée, deux anciens présidents de région s’affronteront : Vito De Filippo (PD) face à Marcello Pittella qui, ayant quitté ce parti, conduira la liste Azione. En Calabre, Maria Elena Boschi, cofondatrice d'Italia viva, est tête de liste pour la Chambre des députés, face à Nico Stumpo : lui aussi est un ancien PD, qui, toutefois, en réaction à Matteo Renzi, a viré à gauche et a fondé Articolo 1. »
TRIBUNE, La Stampa, M. Giannini « Les fascistes de Predappio et les menaces contre La Stampa » : « Lors d’une des étapes de l’enquête lancée par notre journal dans les lieux symboliques de notre pays, Niccolo Zancan s’est arrêté à Predappio, où repose la dépouille de Benito Mussolini. Chroniqueur objectif, il a raconté tout ce qu’il a vu et entendu, à savoir le nombre important de personnes qui, chaque jour, arrive de toute l’Italie pour voir le tombeau du Duce et pleure, exprime sa gratitude, s’agenouille. Zancan, sans caricatures ni exagérations, a livré une description du musée « Ô Rome, ô mort, à un siècle de la Marche » qui a pour responsable l’avocat Francesco Minutillo, ancien secrétaire départemental de Fratelli d’Italia, qui avait donné sa démission, il y a deux ans, après avoir publié sur Facebook un post dans lequel il appelait à de « nouvelles lois raciales contre les islamistes et les noirs » et maudissait notre « Constitution dégoûtante écrite par ces porcs de Résistants ». Zancan a parlé avec le gardien du musée, Hermes Fantuzzi, qui lui a fait lire le livre d’or signé par les visiteurs : « Honneur à Mussolini », « Dux », « A nous ». Il a parlé à nombre d’entre eux qui lui ont répété « C’est enfin à notre tour », « Cette fois, on remportera les élections haut la main, ce sera un triomphe pour Giorgia ». Le reportage a été publié hier. Tout de suite après, Zancan a reçu le coup de téléphone « sympathique » d’une personne qui, en hurlant et en le menaçant, lui a dit : « Je voulais te remercier, ne t’inquiète pas, reste tranquille, je vais venir t’embrasser en personne, on se voit très vite… » Que cela soit dit : ces intimidations ne nous effraient pas et ne nous arrêtent pas. Cet épisode, cependant, confirme une fois de plus qu’il existe, en Italie, un « fascisme éternel » (U. Eco) qui se sent maintenant légitimé et destiné à guider le pays. Nous ne demandons pas à Meloni de faire montre de solidarité mais seulement d’avoir le courage de dire aux Italiens ce qu’elle pense, hic et nunc, du fascisme et des néo-fascistes. »
TRIBUNE, La Stampa, A. Neumann Dayan : « Faire sa campagne électorale sur le dos d’une femme qui vient d’être violée » : « Hier, à six heures du matin, une femme ukrainienne de 55 ans a été violée, en plein jour, en plein centre de Piacenza, par un demandeur d’asile en provenance de Guinée. Un homme qui habitait au même endroit a entendu des hurlements et immédiatement appelé la police qui a arrêté l’homme. Le viol a été filmé par téléphone depuis une fenêtre. Outre le viol de cette femme, quelque chose d’autre s’est produit : Matteo Salvini a publié, hier, sur son profil Instagram une photographie floue du viol, reprise d’un article de journal. Il a mis pour légende : « ‘’Demandeur d’asile’’ et violeur. Assez ! Défendre les frontières et les Italiens sera pour moi un devoir, non pas un droit. Je me rendrai bientôt à Piacenza afin de réitérer l’engagement de la Ligue à restaurer la sécurité dans notre pays : 10 000 policiers et gendarmes de plus en 2023, plus de caméras et le blocus des embarcations clandestines. Vouloir, c’est pouvoir ». Un quotidien, hier, a décidé de publier la vidéo du viol sur son site en la floutant. Giorgia Meloni, en soirée, décide de la republier sur Twitter : « Il est impossible de rester silencieux face à épisode atroce de violence sexuelle subi par une femme ukrainienne et infligé, de jour, à Piacenza, par un demandeur d’asile. Une accolade à cette femme. Je ferai tout mon possible pour restaurer la sécurité de nos rues ». C’est vrai : on ne peut ni on ne doit se taire, tout comme on ne peut ni on ne doit publier la vidéo d’un viol pour récupérer deux voix et quelques approbations. »
Daria Douguine
COULISSES, La Repubblica, R. Castelletti « Ligue, anti-vax et complotistes : la galaxie italienne pro-Dugin » : « Néofascistes, complotistes, anti-vax et souverainistes : c’est une véritable galaxie de désinformation et complotisme qui s’inspire, en Italie, d’Aleksandr Dugin. Elle va d’Alessandro Fiore, fils du leader historique de Forza Nuova, Roberto Fiore, à Gianluca Savoini, ancien collaborateur de Matteo Salvini. La thèse d’une Russie tête de proue de l’Eurasie et de la rançon de l’Europe a trouvé, en Italie, un terrain particulièrement favorable. Si, en France, Dugin mise sur le Rassemblement national de Marine Le Pen, en Italie, il investit sur Matteo Salvini qu’il a interviewé dans ses studios de Tsargrad TV. Sa connexion avec Salvini passe par Savoini, fondateur de l’association de Lombardia-Russia, qui fait aujourd’hui d’une enquête du parquet de Milan pour corruption internationale. Il aurait, en effet, discuté avec trois Russes, le 18 octobre 2018, à l’Hôtel Metropol de Moscou, d’un financement de 65 millions de dollars destiné à Ligue. L’éminence grise de cette opération aurait été Dugin lui-même. Après la fin du gouvernement M5S-Ligue qu’il soutenait, Dugin a porté son attention sur Giorgia Meloni en raison de ses « critiques sur les mesures anti-Covid » et de sa « prise de distance des politiques délétères du globaliste et libéral Draghi » : « J’ai un pressentiment, elle a de l’avenir », a déclaré l’idéologue en mai dernier. Bien que Dugin professe une « Quatrième théorie politique », ni de droite, ni de gauche et qu’il ait fondé, dans le passé, avec l’écrivain Eduard Limonov, le Parti national-bolchévique, ses sympathisants italiens sont beaucoup plus du côté du fascisme que du communisme. On relève, en effet, feu Carlo Terracciano, le néofasciste milanais Maurizio Murelli et Rainaldo Graziano. Sa tournée promue par REuropa, groupe néofasciste, en 2019 en a fait un pilier du souverainisme italien : étaient présents à ses côtés, Murelli, Graziani, Savoini, Diego Fusaro, l’acteur Edoardo Sylos Labini (ancien gendre de Paolo Berlusconi) ainsi que l’avocat Francesco Maria Toscano, créateur du canal complotiste Visione TV et du parti Ancora Italia. Toscano se présente aux élections législatives au sein de l’alliance Italia Sovrana Popolare, soutenue, il y a peu, par Daria Dugina sur le site United World International. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien de Lionel Baland avec le politologue italien Marco Tarchi : les partis patriotiques pourront-ils appliquer leur programme ?
Italie. L’interview du politologue et écrivain de la Nouvelle Droite italienne Marco Tarchi à propos de l’avènement de deux partis patriotiques en Italie au sein du centre-droit. Une fois au pouvoir, ils seront confrontés à l’UE, au président de la République, aux juges, mais également à la composante ‘’modérée’’ de la coalition, qui feront barrage aux tentatives d’arrêter l’immigration :
https://www.breizh-info.com/2022/08/22/206913/marco-tarch...
Marco Tarchi
Matteo Salvini et Giorgia Meloni
12:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Christoph Blocher qualifie la Suisse de partie belligérante.
Suisse. Dans une chronique parue dans des journaux régionaux, Christoph Blocher accuse son pays d’avoir « rompu la neutralité » et de contribuer à la mort de jeunes soldats russes. L’ancien conseiller fédéral [ministre] est en train de lancer une initiative pour préserver la neutralité du pays.
Christoph Blocher
00:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/08/2022
Herbert Kickl réclame une consultation de peuple à propos des sanctions visant la Russie.
Autriche.
Herbert Kickl, président du FPÖ : "Une consultation populaire à propos des sanctions russes est nécessaire rapidement."
19:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders qualifie les "Pays-Bas de Corée du Nord à la mer du Nord".
Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders estime que plus personne n’a confiance dans le gouvernement. Il pense que, dans un pays normal, une motion de défiance envers le gouvernement pourrait aboutir. Or, ce n’est pas le cas, selon lui, car les Pays-Bas sont devenus une « petite dictature des partis du cartel » : « la Corée du Nord à la mer du Nord ».
16:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Daria Douguine a été tuée.
Russie. Daria Douguine, la fille d’Alexandre Douguine, le théoricien politique nationaliste russe influent à Moscou, a été tuée suite à l’explosion de sa voiture sur une autoroute près de Moscou.
Daria Douguine
04:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/08/2022
"Le 25 septembre, je vote Giorgia."
Italie.
"Le 25 septembre, je vote Giorgia."
22:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Álvaro Peñas à l’université d’été du parti AUR.
Roumanie. Álvaro Peñas, de la Coopération de médias européens, s'est rendu en Roumanie, à l’université d’été du parti AUR, où il a pris la parole en tant qu'invité. Il a interrogé les deux co-présidents du parti George Simion et Claudiu Târziu :
https://www.breizh-info.com/2022/08/20/206863/roumanie-vo...
Álvaro Peñas parle
George Simion et Claudiu Târziu
22:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Basse-Saxe : affiches de l'AfD.
Allemagne. Basse-Saxe. Affiches de l'AfD pour les élections du Parlement de Basse-Saxe du 9 octobre 2022 :
"Des écoles qui enseignent l'idéologie ? Il y a une alternative.", "Des villes non-sûres ? Il y a une alternative.", "Après le plein, directement aux restos du cœur ? Il y a une alternative.", "Déçus de la politique ? Il y a une alternative."
16:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Fraude à l'asile ? Directement hors du pays !"
Belgique.
"
"La moitié des demandeurs d'asile afghans n'ont pas droit à de la protection. Fraude à l'asile ? Directement hors du pays !"
14:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/08/2022
Björn Höcke interviewé par la MDR.
Allemagne. Thuringe. Le chef de file de l’AfD de Thuringe Björn Höcke a été interrogé durant 30 minutes par la chaîne de télévision MDR. Il s’est prononcé en faveur de l'ouverture du gazoduc Nord Stream 2 dans la mer Baltique et a évoqué la fiabilité à long terme du fournisseur d'énergie russe, même autrefois durant les pires moments de la guerre froide. Höcke est certain que les sanctions économiques sont soutenues par les États-Unis, qui veulent empêcher la coopération économique entre l'Allemagne et la Russie pour des raisons géostratégiques. L'AfD veut prendre part aux protestations naissantes à partir de septembre 2022. Höcke est opposé aux livraisons d'armes à l'Ukraine, car, selon lui, cela ne fait que prolonger la guerre. En plus de la crise énergétique, il voit des problèmes majeurs dans le cadre de la politique monétaire de la Banque centrale européenne et de celui de l’immigration massive.
Björn Höcke
18:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Frères d'Italie donné à 24 % et la Ligue à 13,6 %.
Italie. Frères d'Italie donné à 24 % et la Ligue à 13,6 %.
Pardi Démocrate : centre-gauche
Frères d'Italie : patriotes
Ligue : patriotes
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
Italia Viva / Azione : troisième pôle (centriste)
Verdi / Sinistra italiana : gauche
Italexit : souverainistes
18:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Frères d'Italie donné à 24,3 % et la Ligue à 12,9 %.
Italie. Sondage Tecnè :
Proportionnelle
Frères d'Italie : patriotes
Ligue : patriotes
Forza Italia : conservateurs
Noi con l'Italia / Italia al centro : centre / centre-droit
Pardi Démocrate : centre-gauche
Verdi / Sinistra italiana : gauche
+ Europa : libéraux
M5S : anti-système
Italia Viva / Azione : troisième pôle (centriste)
Italexit : souverainistes
Autres partis
Uninominal
Centre-droit
Centre-gauche
M5S
Troisième pôle
Autres
15:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
John Laughland, directeur du Forum for Democracy International.
Pays-Bas et International. Le Forum for Democracy International, la branche internationale du Forum voor Democratie de Thierry Baudet, a, désormais, pour directeur l’écrivain conservateur et eurosceptique britannique John Laughland.
14:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Pas d'amnistie pour les migrants illégaux."
Royaume-Uni.
UKIP : "Pas d'amnistie pour les migrants illégaux. D'accord ? Rejoignez-nous !"
14:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L’Allemagne a besoin de travailleurs. Le Pakistan a un surplus de jeunes."
Allemagne et Pakistan. Selon un article de Welt.de, « Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Bilawal Bhutto Zardari entamera sa visite officielle en Europe en Allemagne, centre politique et économique de l'Union européenne, à l'invitation de son homologue allemand, le ministre [écologiste] des Affaires étrangères Annalena Baerbock.
[...]
Nous nous efforçons également de combler la pénurie urgente de main-d'œuvre qualifiée en Allemagne et l'énorme excédent de jeunes au Pakistan grâce à un mécanisme de mobilité de la main-d'œuvre qui permettra aux travailleurs pakistanais qualifiés et semi-qualifiés d'accéder facilement au marché du travail allemand. Le développement des programmes d'études, leur reconnaissance et leur vérification selon les normes européennes sont des aspects importants de nos efforts. »
"L’Allemagne a besoin de travailleurs. Le Pakistan a un surplus de jeunes."
(https://www.welt.de/debatte/kommentare/article240547077/I...)
13:50 | Lien permanent | Commentaires (0)