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16/05/2022

Interview du ministre hongrois de la Justice Judit Varga par Álvaro Peñas.

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Hongrie. Interview du ministre de la Justice Judit Varga par Álvaro Peñas :

https://www.breizh-info.com/2022/05/16/186587/judit-varga...

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Judit Varga

15/05/2022

Rhénanie du Nord-Westphalie : l'AfD recule mais se maintient au Parlement.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie.

Résultats :

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

Andere : autres

 

Gains et pertes :

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Sièges :

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Résultats depuis 1947 :

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Vote des femmes :

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Vote des hommes :

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Vote d'après la profession :

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(Ouvrier/employé/fonctionnaire/indépendant)

 

Vote selon le diplôme :

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(école primaire/enseignement moyen/bac/haute-école)

Les électeurs de l'AfD sont opposés à des livraisons d'armes à l'Ukraine.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie.

"Le gouvernement doit livrer des armes à l'Ukraine." (Oui/non)AfD 2.jpeg

Alle : tous

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Une école bavaroise interdit aux filles les habits courts à cause des étrangers.

Allemagne. Bavière. Au sein d’une école secondaire d’Ebersberg, une municipalité située dans la banlieue de Munich, la direction de l’école interdit aux élèves féminins le port de vêtements « trop courts ». La raison mise en avant est la nécessité de retenue face aux autres cultures et religions. Le directeur de l’établissement scolaire déclare être pour une « société ouverte » et affirme que des élèves et des enseignants issus de l’immigration sont gênés par les jupes courtes et les hauts courts, ainsi que par les décolletés. Il ajoute : « Les droits de l'individu s'arrêtent là où les autres se sentent dérangés. »

"Plan du jour."

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie.

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"Plan du jour. Se lever. Boire du café. Voter AfD."

14/05/2022

Affiches de l'AfD pour les élections en Rhénanie du Nord-Westphalie.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Affiches de l'AfD pour les élections du 15 mai 2022 pour le Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie.

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"Car la liberté a besoin de combattants. Qui d'autre."

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"Parce que la patrie a besoin d'amoureux. Qui d'autre."

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"Notre équipe pour la Rhénanie du Nord-Westphalie. Qui d'autre."

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"Car la famille a besoin de protecteurs. Qui d'autre."

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"Car l'intégration a besoin de culture dominante. Qui d'autre."

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"Car notre prospérité a besoin de défenseurs. Qui d'autre."

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"Car la sécurité a besoin de dents. Qui d'autre."

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"Car la cohésion a besoin de valeurs. Qui d'autre."

13/05/2022

Filip Dewinter et Geert Wilders ont été interdits de se promener à Saint-Josse-ten-Noode.

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Belgique et Pays-Bas. Filip Dewinter (Vlaams Belang-Belgique) et Geert Wilders (PVV-Pays-Bas) ont été interdits de se promener à Saint-Josse-ten-Noode :

https://www.7sur7.be/belgique/dewinter-et-wilders-se-voie...

Santiago Abascal prendra part à la CPAC à Budapest.

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Espagne, Hongrie et USA. Le dirigeant de Vox Santiago Abascal (Espagne) prendra part à la Conservative Political Action Conference qui aura lieu à Budapest le 19 et 20 mai 2022.

(https://cpachungary.com/en/)

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"Draghi invite Biden à appeler Poutine."

Italie. Revue de presse.

La décision de la Finlande d’adhérer à l’Otan est en une des journaux italiens qui soulignent « l’abandon de sa neutralité historique » et le fait que cette décision « provoque la « colère » de la Russie ». Les commentateurs y voient aussi l’échec stratégique du Kremlin « entouré de 1340 km2 d’une frontière finlandaise désormais atlantique » (Stampa). L’appel du Président du Conseil M. Draghi au président américain de renouer le dialogue avec Moscou est aussi largement citée, après le compte rendu fait en conseil des ministres : « Helsinki dans l’Otan, la colère de Poutine »  - La Finlande demande une adhésion immédiate. Moscou menace une guerre nucléaire et le blocus du gaz. Draghi invite Biden à appeler Poutine (Corriere della Sera), « La négociation secrète » - Les généraux ukrainiens et ceux russes seraient en contact pour un canal de communication. La Finlande demande à entrer immédiatement dans l’Otan, la Russie menace de lui couper la fourniture de gaz (La Repubblica), « Défense européenne, voici le plan » - la Commission évoque une centrale commune pour l’achat d’armes. Draghi invite Biden à appeler Poutine. La résistance surmenée de Marioupol (La Stampa), « Moscou considère comme une menace l’entrée de la Finlande dans l’Otan » (Sole 24 Ore), « L’Otan élargit ses frontières et la Russie décide de couper le gaz » - La Finlande entre dans le Pacte Atlantique, Moscou évoque un risque nucléaire. L’Europe est prête à faire face à une réduction du flux de gaz (Il Messaggero), « L’hypocrisie de la paix de Draghi, qui envoie maintenant les armes lourdes » - Mais Conte dit « ça suffit » (Fatto Quotidiano), « L’Otan ou la mort, la Finlande décide d’entrer et Moscou menace de se servir de l’arme atomique » - Le Tsar perd son calme ; Zelensky demande que tous les Russes sortent du territoire ukrainien (Il Giornale). L’échange téléphonique entre les présidents S. Mattarella et E. Macron d’hier, évoquant la nécessité de continuer à soutenir l’Ukraine et d’aller de l’avant pour réformer l’Europe, est aussi citée dans les pages intérieures des principaux quotidiens. 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

12/05/2022

Filip Dewinter et Geert Wilders interdits à Molenbeek.

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Belgique et Pays-Bas. Le maire socialiste de Molenbeek interdit la visite, ce 13 mai 2022, dans sa commune, de Filip Dewinter du Vlaams Belang et de Geert Wilders, le dirigeant du PVV (Pays-Bas).

"25% estiment que le Premier ministre Draghi subit la ligne de Biden."

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Italie. Revue de presse. 

La presse italienne titre encore sur le voyage du Président du Conseil Mario Draghi à Washington, reprenant notamment les propos de sa conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec le Président Joe Biden. C’est surtout la ligne européenne d’un « effort pour arriver à la paix » qui est mise en exergue. L’attaque informatique contre plusieurs sites institutionnels italiens (le ministère de la Défense, le Sénat, l’institut supérieur de la santé…) revendiquée par des pirates russes est aussi citée, les observateurs y voyant surtout une « démonstration de force » de la part de la Russie (Corriere) : « Draghi : Poutine n’est pas invincible » - Pour le Président du Conseil, il faut chercher la paix, il faut que les Etats-Unis et la Russie se parlent. Une attaque informatique a touché plusieurs sites institutionnels italiens, y compris celui du Sénat (Corriere della Sera), « La voie diplomatique » - Draghi cherche l’appui de Biden sur la ligne européenne : négocier la trêve avec Moscou. Voici la recette de Macron : dialoguer avec Xi pour pousser Poutine à négocier. Le groupe de pirates russes Killnet revendique l’attaque sur des sites institutionnels italiens (La Repubblica), « Depuis les Etats-Unis, Draghi lance un appel pour des négociations favorisant la paix » - Selon Draghi, la Russie n’est plus un « Goliath » et il faut œuvrer pour le cessez-le-feu ; la Maison Blanche craint cependant une escalade (La Stampa), « Draghi : il faut chercher la paix que souhaite l’Ukraine et qui ne soit pas imposée par d’autres » (Sole 24  Ore), « Draghi rappelle que Poutine n’est pas imbattable » - L’Italie demande à Biden un pacte pour stabiliser la Libye. Les pirates informatiques russes bloquent les sites du Sénat et de la Défense (Il Messaggero), « Draghi revient des Etats-Unis les mains vides » - La mission a échoué, aucune référence aux négociations dans le communiqué de presse conjoint (Fatto Quotidiano), « Attaque informatique contre l’Italie » - L’offensive russe : des pirates informatiques russes bloquent plusieurs sites dont celui du Sénat et du ministère de la Défense (Il Giornale).

Les JT couvrent essentiellement la conférence de presse du Président du Conseil Mario Draghi à l’issue de sa visite à la Maison Blanche,  le siège dramatique de l’aciérie Azovstal par l’armée russe, et la pénurie de médecins et d’infirmiers dans les hôpitaux du Nord de l’Italie.

ANALYSE, La Repubblica, de S. Folli, « Draghi aux Etats-Unis déstabilise ses critiques » : « Du point de vue de la politique intérieure italienne, lors de sa visite à Washington Mario Draghi a déstabilisé le front composite de ses détracteurs. En particulier ceux qui lui reprochent un excès d’alignement de la position italienne avec celle de l’administration américaine. Les polémiques se poursuivront puisqu’elles sont jugées utiles pour remporter quelques adhésions politiques, mais les faits disent autre chose. Le Président du Conseil a tenu des propos clairs sur la ‘’construction de la paix’’, montrant que l’Italie se préoccupe déjà du moment où les armes s’arrêteront et où l’Europe sera appelée à remettre sur pied un pays à moitié détruit. Pour autant, il ne se calque pas non plus sur la position de Macron. Il propose sa propre ligne, cherchant à concilier l’Union européenne et l’OTAN. Il semble que Draghi soit le seul des leaders européens actuellement en mesure de porter cette architecture politique. Cela en fait un partenaire privilégié et reconnu pour l’administration américaine, et lui donne de la crédibilité pour tracer la paix future. L’Italie veillera à ce que le retour de la paix et notamment le dialogue avec Poutine se fasse sans provoquer de fractures entre l’Europe et les Etats-Unis. Draghi est en quelque sorte le garant du cadre euro-atlantique. On peut distinguer deux sortes de paix possibles : une paix obtenue en Européens tout en restant loyal à l’OTAN, et une paix qui serait vue comme une capitulation de l’Ukraine face à Moscou. Pousser l’Italie à suspendre les aides militaires à Kiev, comme le voudraient Conte et Salvini, irait dans le sens de la deuxième option. Cela reviendrait en outre à céder à la pression médiatique du gouvernement russe sur les pays occidentaux et à agir pour éloigner l’Europe et les Etats-Unis, un des objectifs politiques de Moscou. Ce deux conceptions de la paix conditionneront le débat politique en Italie et seront centrales en vue des élections de 2023. »

ENTRETIEN, Avvenire, de Marina Sereni, vice-ministre des Affaires Etrangères « Une guerre longue n’est pas dans l’intérêt de l’UE » : « Draghi a présenté aux Etats-Unis le sentiment qui prédomine aujourd’hui en Europe, rappelant à Washington l’urgence d’arrêter la guerre en répétant que nous sommes du même côté et qu’il faut retrouver le chemin de la négociation. Une prolongation du conflit n’est pas dans l’intérêt de l’Union Européenne, cela continuerait à faire des victimes et à semer la destruction et la haine en provoquant des conséquences indirectes très larges en termes économiques et sociaux. Il suffit de penser à l’insécurité alimentaire globale en raison du blé bloqué en Ukraine. Nous devons revendiquer un point de vue européen dans une crise qui est européenne. Nous sommes en contact avec les deux pays qui ont toujours gardé ouverte une perspective diplomatique et qui sont en mesure de parler à la Russie et à l’Ukraine : Israël et la Turquie. L’initiative turque a une structure plus avancée et nous pouvons la renforcer. Nous sommes toujours en contact avec les négociateurs d’Ankara. Je crois qu’il faudra reprendre la proposition d’Enrico Letta pour que l’Italie, l’Allemagne, la France, la Pologne et l’Espagne assument une initiative commune pour se rendre à Kiev avant d’ouvrir un dialogue avec Moscou. Avec la réélection de Macron, je sens une grande harmonie entre ses propos et ceux du président Draghi’’ »

SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri « La popularité de Draghi auprès des Italiens se renforce mais 25% estiment qu’il subit la ligne de Biden » : « Juste avant le voyage de Draghi aux Etats-Unis, un Italien sur quatre estimait que notre gouvernement subissait trop la ligne de Joe Biden et la politique étrangère américaine. Sur cette position se retrouvent surtout les électeurs de Fratelli d’Italia (41,2%), du Mouvement 5 Etoiles (28,2%) et de la Ligue (23%). En revanche, le plus grand consensus des positions du Président du Conseil vient de l’électorat de Forza Italia (40%) et du Parti démocrate (32,1%). Concernant la recherche d’une diversification énergétique italienne et les efforts du gouvernement Draghi, de son ministre des Affaires Etrangères L. Di Maio et de son ministre pour la transition énergétique R. Cingolani, 34,1% des sondés considère cela comme un premier pas vers l’indépendance des hydrocarbures russes, même si cela ne serait pas suffisant pour assurer les fournitures demandées. 16,1% estime que ces efforts seraient uniquement un coup de communication car l’Italie ne pourra pas se passer de la Russie, et 15,9% les considère même inutiles. Quant à la popularité de Mario Draghi, celle-ci continue sa progression (49,2%) soit + 0,6 points en un mois, d’après les sondages Euromedia Research. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

11/05/2022

Viktor Orbán prendra part à la CPAC à Budapest.

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Hongrie et USA. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán prendra part à la Conservative Political Action Conference qui aura lieu à Budapest le 19 et 20 mai 2022.

(cpachungary.com/en/)

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/05/10/tom...)

"Salvini s'allie avec Conte et menace : nous nous opposerons à l'envoi d'autres armes à Kiev."

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Italie. Revue de presse.

La visite du Président du Conseil Mario Draghi à Washington fait les gros titres des quotidiens italiens, ce matin. Les commentaires mettent en exergue «l'entente» entre Rome et Washington sur la posture à adopter face à l'invasion russe en Ukraine : la nécessité d'aider Kiev à résister et continuer la stratégie allant des sanctions à l’embargo au gaz russe. Toutefois, plusieurs quotidiens jugent que la position de Draghi est plus "européenne", consistant non pas à humilier Poutine mais à atteindre la paix au plus vite : « Poutine ne nous a pas divisés » - La rencontre entre Draghi et Biden : L'Italie et l'Europe sont pour la paix. Biden : tu as uni l'UE et l'Otan. Rome enverra d'autres soldats et d'autres armes (Corriere della Sera), « Le pacte de la Maison Blanche » - Entente à Washington entre les deux dirigeants. Draghi : ensemble contre la Russie, il faut arrêter les massacres. Mais Salvini s'allie avec Conte (M5S) et menace : nous nous opposerons à l'envoi d'autres armes à Kiev (La Repubblica), « Draghi : il faut arrêter le massacre » - La rencontre à Washington renforce l'alliance transatlantique (Stampa), « Draghi à Biden : oeuvrons pour la paix » (Sole 24 Ore), « Draghi aux États-Unis : pressions pour la paix » (Il Messaggero), « Draghi prévient Biden : l'Europe demande la paix » - L'alliance est à nouveaux soudée mais Draghi fait pression pour un cessez-le-feu (Il Giornale). L'ouverture de l'Eurovision à Turin est aussi largement citée. 

PREMIER PLAN, La Repubblica, E. Lauria : « Salvini rouvre les hostilités et tend la main à Conte. ‘’Plus d’armes ? Maintenant, ça suffit’’ » : « Salvini lance un avertissement à Draghi en vue de son entretien avec Biden, afin d’en conditionner le résultat. ‘’Nous ne pouvons plus nous permettre de nouveaux mois de guerre : c’est une question de survie. De la rencontre entre Biden et Draghi, j’attends la paix’’ : paroles prononcées tout en sachant que le président des Etats-Unis a l’intention de demander le soutien maximal de l’Italie sur la ligne dure privilégiée par les Etats-Unis ainsi qu’un engagement encore plus fort en termes d’envoi de matériel militaire. Salvini se prépare à un nouveau scénario dans l’éventualité où le résultat de la visite de Draghi serait insatisfaisant : faire alliance avec Conte et avec les autres partis qui condamnent l’escalade militaire (à gauche donc) pour faire valoir à la Chambre ‘’les raisons de la paix’’. On n’exclut pas, dans les milieux léghistes, la présentation à tout moment d’un acte parlementaire (motion ou ordre du jour) pour forcer le gouvernement à stopper l’envoi d’armes en Ukraine. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/05/2022

Tom Van Grieken prendra part à la CPAC à Budapest.

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Hongrie, USA et Belgique. Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken prendra part à la Conservative Political Action Conference qui aura lieu à Budapest le 19 et 20 mai 2022.

(cpachungary.com/en/)

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13 pays de l’UE s’opposent aux projets de modification des traités et d’abandon du vote à l’unanimité dans des domaines clés.

Union Européenne. 13 pays de l’UE s’opposent aux projets de modification des traités et d’abandon du vote à l’unanimité dans des domaines clés :

https://www.fdesouche.com/2022/05/10/ursula-von-der-leyen...

"Poutine : non à une guerre totale. Von der Leyen et Macron désirent supprimer le vote à l'unanimité."

Italie. Revue de presse. 

Les commémorations du 9 mai à Moscou et le discours du Président V. Poutine font les gros titres des médias italiens avec large couverture photographique en Une. Dans l’ensemble, les observateurs relèvent une commémoration en « demi-teinte », sans grandes annonces de la part du Président Poutine, ce dernier se limitant à justifier la guerre en Ukraine en adossant la responsabilité à l’Otan. L’allocution du Président Emmanuel Macron à Strasbourg pour la clôture de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, notamment la partie où il invite la communauté internationale à « ne pas humilier Moscou » pour une reprise des négociations, est aussi citée : « Poutine reconnait des pertes » - Le Tsar baisse le ton et exclut une guerre totale. E. Macron veut relancer les négociations sans « humilier » la Russie (Corriere della Sera), « Poutine : aucune guerre totale » - Le Président russe ne parle pas de victoire et freine sur une escalade. Macron : on n’obtient pas la paix en humiliant Moscou, il faut une trêve (La Repubblica), « La parade en demi-teinte » - Lors des commémorations, le Président Poutine a dit non à la guerre totale (La Stampa), « Lors de la parade, Poutine accuse l’Otan et dit non à l’horreur d’une guerre totale » (Sole 24 Ore), « Poutine : non à une guerre totale » - Poutine accuse l’Otan mais exclut une escalade militaire en Ukraine. Macron lui tend la main (Il Messaggero).

COMMENTAIRE, il Giornale, de Paolo Guzzanti, ancien porte-parole de S. Berlusconi : « L’hypothèse d’une issue possible » : « Le discours de V. Poutine a paru désespéré et réaliste. Il est possible d’y voir des signaux d’ouverture de la part de Poutine. Macron a été le plus rapide à les saisir et à relancer le dialogue, annonçant qu’il y avait l’espace pour s’assoir devant une table et miser à la fin des affrontements. Avec un peu de chance, une perspective de cessez-le-feu, voire de paix, pourrait se concrétiser. Quelque chose a donc changé dans la posture de Poutine, c’est maintenant à l’Europe – et donc à Macron qui en assure la présidence tournante – de montrer qu’elle a compris ce message et d’en profiter avant que cette fenêtre ne se referme. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Tito, « La stratégie de Macron ‘’il faut une trêve, nous n’obtiendrons pas la paix en humiliant la Russie’’ » : « Hier au Parlement européen, le Président français a présenté un véritable projet pour une nouvelle Union Européenne, tentant de redonner du souffle à des institutions qui dernièrement étaient apparues fatiguées. Il établit implicitement le lien entre la nécessité que l’Europe soutienne l’Ukraine face à la Russie et la réforme des Traités. Il évoque d’abord le soutien à Kiev, la nécessité de rétablir la paix tout en empêchant une victoire de Moscou. Il prend aussi ses distances vis-à-vis des Etats-Unis lorsqu’il affirme que ‘’l’Europe n’est pas en guerre contre Moscou’’. Mais il souligne surtout l’urgence d’abandonner le système à l’unanimité au nom de l’ ‘’efficacité’’, avance l’idée d’une ‘’Confédération’’ qui serait étendue au-delà des 27 à tout le continent, y compris l’Ukraine. Du reste, le discours est prononcé dans le cadre d’une expérimentation innovante, faisant de l’implication des citoyens européens un projet politique. Sa vision est basée sur deux concepts clefs : l’efficacité, notamment face aux crises, et l’indépendance. ‘’Indépendance’’ fait ici écho à ‘’défense’’ mais aussi à l’autonomie énergétique ou encore alimentaire. Macron espère pouvoir amorcer le changement des règles dans ce sens dès le Conseil prévu fin juin. Il plaide en faveur de la majorité qualifiée lors des prises de décision, pour ‘’plus de rapidité de l’Union’’, un tabou en Europe. L’idée de Confédération est celle qu’avait avancée ces derniers jours le secrétaire du PD Enrico Letta. La Présidente de la Commission européenne estime elle-même que ‘’le vote à l’unanimité est désormais irréaliste’’. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Romano « Von der Leyen et Macron plaident pour une UE à plusieurs vitesses » : « Après un an de travaux, la Conférence sur l’avenir de l’Europe a remis aux présidents des principales institutions européennes un rapport d’une cinquantaine de pages dont plusieurs recommandations prévoyant une modification des Traités. C’est là un sujet clivant pour plusieurs pays membres. Quant à l’idée de surmonter l’obligation de l’unanimité au Conseil, cela ne nécessite pas une réforme des Traités. Il suffit d’utiliser l’article 48.7 (exception faite pour les sujets de défense). Von der Leyen semblait plutôt persuadée par cette deuxième possibilité. Le président français E. Macron, favorable à une modification constitutionnelle, a défendu l’idée d’une Europe à plusieurs vitesses. La proposition, qui nécessiterait d’une modification des textes constitutionnels, prévoit le souhait de confier également au Parlement le droit d’initiative législative. Le Parlement européen veut adopter rapidement un rapport avec lequel faire déclencher la procédure en vue de la naissance d’une convention. Il suffira alors de l’avis favorable de la majorité des membres (14 sur 27). Remettre la main sur les Traités signifierait mettre à jour la Constitution après 10 ans de crises à répétition et éviter la dérive vers une méthode intergouvernementale utilisée notamment pendant la crise de la dette. Les gouvernements seront-ils tous prêts à donner plus d’espace à la logique communautaire, celle que Draghi appelle « le fédéralisme pragmatique » ? Si Berlin non plus n’exclut pas la possibilité de revoir les Traités, ici à Bruxelles plusieurs diplomates demeurent prudents : avant d’imaginer une réforme des Traités (à l’unanimité des 27), il faut qu’une majorité des pays soit favorable à la naissance d’une convention. »

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SONDAGE, Il Corriere della Sera, F. Stefanoni : « 53% des Italiens sont du côté de l’Ukraine mais 4 sur 10 sont neutres » : « Selon un sondage Ipsos (mené du 3 au 5 mai), la guerre ouverte par la Russie en Ukraine suscite surtout des appréhensions vis-à-vis de ses conséquences économiques. 46% des Italiens craignent que leurs familles puissent être frappées par l’augmentation des coûts de l’énergie, de l’alimentation et celui des taux d’intérêts. Viennent ensuite d’autres inquiétudes : 36% craignent que l’Italie ne soit entraînée dans la guerre (soit +5%), 8% nourrissent des inquiétudes vis-à-vis du nombre de réfugiés (soit -3%). 59% des Italiens pensent que la guerre se prolongera encore sur plusieurs mois tandis qu’à peine 3% se disent optimistes au sujet d’une résolution du conflit dans des temps limités. Au sujet des sanctions : 18% se déclarent « tout à fait favorables », 32% « assez favorables », 17% « peu favorables », 18% « totalement défavorables ». Si 47% jugent l’attaque du Kremlin comme une action basée sur des « prétextes infondés », 26%, sans pour autant justifier la guerre, reconnaissent à la Russie le droit de se sentir menacée par l’OTAN. 53% des sondés se déclarent en faveur de l’Ukraine mais 4 Italiens sur 10 ne prennent pas position. Un chiffre en hausse de 3% en un mois, pris sur le nombre de pro-Ukrainiens passés de 56% à 53%. »

PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, G. Sarcina : « De nouveaux envois d’armes et des soldats à déployer sur le flanc Est : ce que la Maison Blanche demande à Rome » : « Les Etats-Unis considèrent l’Italie comme un allié important. Toutefois, il n’y a aucune différence par rapport au passé. Pour l’Amérique, les premiers partenaires de référence sur le Vieux Continent restent le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. Il y a, cependant, un « effet Draghi ». Biden reconnaît au Premier ministre la capacité de se porter garant d’une coalition hétérogène, marquée par les divisions sur l’envoi d’armes à l’Ukraine. Washington apprécie également la couverture politique offerte au Palazzo Chigi par le Président de la République, Sergio Mattarella. Après avoir demandé au Congrès un investissement massif pour aider l’Ukraine (33 milliards de dollars dont 20 consacrés à l’armement), Biden s’attendrait à « une contribution proportionnelle de la part des Alliés » : celle de l’Italie s’élèverait à 3 milliards de dollars, une somme finalement jugée irréaliste par le gouvernement américain même. « Nous connaissons les difficultés budgétaires de l’Italie. L’important, aujourd’hui, est que tous les alliés fassent quelque chose. Cela ne signifie pas que la contribution doive absolument être économique » déclare le général Taylor, ancien ambassadeur en Ukraine. De toutes les façons, Draghi se présentera avec l’engagement de faire passer de 500 à 800 millions d’euros les fonds alloués à l’accueil des réfugiés ukrainiens. Biden demandera à l’Italie d’envoyer encore plus de fournitures militaires à Zelensky, avec une préférence pour l’artillerie lourde. Draghi fera connaître au Président le contenu du troisième décret sur les armes. Washington pourrait également demander plus de soldats et de moyens militaires pour renforcer le flanc Est de l’OTAN. Biden invitera, en outre, Draghi à rendre plus rapidement l’Italie indépendante des fournitures en gaz russe. Il proposera d’autres fournitures, s’engagera à dévier vers nos ports des navires chargés de GNL destiné à la Corée ou au Japon. Il sera aisé pour Draghi de démontrer que les efforts américains ne sont pas suffisants : à l’heure actuelle, le gaz américain ne couvre qu’1% de notre consommation. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Supplément pour la crèche des enfants"

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Allemagne. Bavière.

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"Nous faisons la Bavière. Supplément pour la crèche des enfants. Jusqu'à 3.100 euros par enfant."

(https://www.csu-landtag.de/familienlandbayer)

Katalin Novák est présidente de Hongrie.

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Hongrie. À partir de ce 10 mai 2022, Katalin Novák est présidente du pays. Elle est membre du Fidesz, le parti du Premier ministre Viktor Orbán.

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09/05/2022

Frères d'Italie monte encore !

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Italie. Frères d'Italie est donné à 22,6 % et la Ligue à 15,6 %.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Ligue : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Azione + Europa : libéraux

L'AfD obtient très peu de voix dans un endroit cossu du Schleswig-Holstein.

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Allemagne. Schleswig-Holstein. L'analyse du deuxième vote [les électeurs allemands ont deux voix, une au scrutin majoritaire et une à la proportionnelle de liste] (donc au scrutin de liste à la proportionnelle) à Kampen, un lieu cossu situé sur l'île de Sylt, montre que l'AfD n'y obtient que 1,6 %, contre 4,4 % dans l'ensemble du Schleswig-Holstein, lors des élections du 8 mai 2022 pour le Parlement du Schleswig-Holstein. [L'AfD de l'Ouest de l'Allemagne, où se trouve le Schleswig-Holstein, est plutôt libérale et patriote, alors que l'AfD de l'Est de l'Allemagne est plutôt sociale et nationaliste.]

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AFD : patriotes

die Linke : post-communistes

SSW : minorité danoise

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/05/09/l-a...)

Les thèmes qui ont joué un rôle dans le vote des électeurs du Schleswig-Holstein.

Allemagne. Schleswig-Holstein.

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"Climat

Énergies

Inflation

Formation

Guerre en Ukraine"

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/05/09/l-a...)

"Énergie nucléaire ? Oui, s'il vous plaît !"

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Allemagne. Bavière.

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"Énergie nucléaire ? Oui,  s'il vous plaît ! L'AfD fait effet ! Une majorité des Allemands est favorable à l'extension de la période d'utilisation des centrales nucléaires. Liberté pour la Bavière."

La figure de proue de la tendance nationaliste au sein de l’AfD, Björn Höcke, est candidat au conseil exécutif fédéral et possible candidat à la présidence de l’AfD.

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Allemagne. Lors du congrès de l’AfD de Thuringe à Pfiffelbach, le chef de file du parti en Thuringe, Björn Höcke, a lancé, ce samedi 7 mai 2022, de vives attaques contre les écologistes à propos des prises de position de ces derniers sur la guerre en Ukraine : « Les Verts sont devenus les vassaux les plus loyaux et les plus dangereux de la politique américaine. » et « Les Verts ne sont pas un parti pacifiste, mais un parti belliciste. »

Il a ajouté que quiconque vote pour eux, vote pour la guerre et que l'AfD, en revanche, est le parti de la paix. Il a précisé que l'Ukraine a le droit de se défendre, « mais celui qui livre des armes jette de l'huile sur le feu et prolonge la guerre ».

Björn Höcke s'est demandé si la guerre en Ukraine était la cause des augmentations de prix parfois massives, par exemple de l'énergie et la nourriture, en Allemagne. Il répond que la politique « catastrophique » de la transition énergétique, la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et les mesures corona engendrant le « crash » des chaînes d'approvisionnement en sont responsables.

Dans ce contexte, il a critiqué l'abandon des approvisionnements énergétiques russes, sur lequel travaille le gouvernement fédéral. Au lieu de recourir au gaz russe « sûr, propre, bon marché et toujours disponible », il devient dépendant de nouvelles sources telles que le gaz naturel de fracking en provenance des États-Unis.

Dans son discours de candidature à l'élection en tant que délégué à la conférence fédérale du parti, Höcke s'est également présenté comme candidat au conseil exécutif fédéral de l'AfD.

Interrogé sur son éventuelle candidature à la présidence fédérale du parti, Höcke a expliqué: « La décision n'a pas encore été prise, mais je la garderai ouverte et il se peut bien que oui. »

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Björn Höcke

(https://www.youtube.com/watch?v=lAp9-HgU6Gw)

"Le front critiquant la ligne du gouvernement s’élargit ; Salvini invite Draghi à convaincre Biden à assouplir sa position."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur la réunion du G7 de dimanche, en présence du président ukrainien V. Zelensky, et la dénonciation de l’agression russe dans son communiqué. Le défilé russe pour les célébrations du 9 mai et les craintes d’une escalade de l’offensive russe en Ukraine sont également citées, avec large couverture photographique en Une : « Le G7 fait pression : il faut arrêter Poutine » - Les sanctions concerneront également l’énergie. Draghi explique :  ce sont des mesures pour arriver à une trêve. Le Tsar se prépare à fêter le 9 mai à Moscou ; Zelensky : avec lui, le mal est de retour (Corriere della Sera), « Le G7 défie Poutine » - Tous unis contre le Kremlin : il ne doit pas gagner. De nouvelles sanctions ont été décidées avec une entente sur l’embargo sur le pétrole russe. Aujourd’hui se tiendra le défilé à Moscou (La Repubblica), « Poutine ne doit pas gagner cette guerre » - Le G7 fait pression pour augmenter les sanctions. Jill Biden rencontre Mme Zelensky à Uzhhorod. Le groupe U2 chante dans le métro de Kiev (La Stampa), « Voici le réseau européen contre les cyberattaques et la désinformation russe » - Bruxelles met en place des équipes de défense coordonnées (Sole 24 Ore), « Pétrole, l’UE reporte à nouveau sa décision » - Bruxelles est encore divisée sur l’embargo sur le pétrole (Il Messaggero), « L’Italie se divise sur l’Otan » - le front critiquant la ligne du gouvernement s’élargit ; Salvini invite Draghi à convaincre Biden à assouplir sa position (Il Giornale), « L’Otan boycotte la négociation, Draghi obéit mais pas Scholz (Fatto Quotidiano). 

Premier Plan, La Repubblica, d’I. Diamanti, “Ni de droite, ni de gauche : le pacifisme est bipartisan selon les Italiens » : « A ce jour, on ne sait pas combien de temps encore durera le conflit en Ukraine, bien que le déséquilibre des forces soit évident. Le conflit a la particularité d’avoir été très médiatisé, devenant une ‘’guerre en direct’’, donnant une grande importance aux ‘’armes virtuelles’’. Les sondages montrent que le soutien à l’Ukraine est très large mais qu’il n’est pas non plus total : il est exprimé par 3 Italiens sur 4. A noter que 20% des interrogés jugent en revanche que si la Russie n’a pas raison, elle a quand même des justifications de type ‘’géopolitique’’ et ‘’politique’’. Cela va avec une désapprobation non négligeable des aides militaires et des sanctions. Si on peut qualifier cette position de ‘‘pacifiste’’, il s’agit aussi d’une réaction face aux possibles conséquences économiques des choix faits par l’Italie. Cette idée ne se recoupe pas avec une tendance politique particulière et est présente aussi bien parmi l’électorat de gauche que de droite. On observe toutefois que la notion de pacifisme est revendiquée par l’électorat de certains partis (Forza Italia, Ligue d’une part, PD et M5S d’autre part) et qu’elle est donc perçue de manière positive. Par ailleurs, les sondages montrent que la guerre en Ukraine a renforcé le consensus vis-à-vis de l’Union Européenne. Pour ce qui est d’une défense et d’une armée communes, une majorité d’Italiens y est favorable, à 57%. Parmi les 4 Italiens sur 10 qui y sont défavorables, on compte surtout des électeurs de Fratelli d’Italia et de la Ligue, et, dans une moindre mesure, du M5S. A l’inverse, c’est parmi l’électorat du Pd que le consensus est le plus fort, suivi de Forza Italia. La tendance pacifiste et le recours aux armes ne recoupent plus les grandes tendances politiques comme c’était le cas par le passé, traditionnellement promues respectivement par le centre-gauche et par la droite. De façon générale, il semble que la division politique gauche/droite soit devenue incertaine et ne recoupe plus l’opinion des Italiens. Cette tendance semble renforcée par le gouvernement en place, très large et dirigé par un ‘’technicien’’, et par la situation géopolitique actuelle. On note une confusion générale face à des questions importantes. Si tout le monde souhaite la paix, il est difficile de concevoir un moyen ‘’pacifique’’ de l’obtenir. Et il est difficile d’imaginer une Europe plus forte sans qu’elle ne se dote d’une défense –et donc d’une armée- commune. »

Premier plan, La Repubblica, T. Ciriaco et G. Foschini : « L’alerte des services secrets : ‘’à la télé, des commentateurs à la solde de Poutine’’ » : « Il n’y aurait pas que du journalisme derrière la présence de commentateurs étrangers dans les talk-shows italiens. Il s’agirait, au contraire, d’une ‘’opération de désinformation organisée et pensée en amont par des hommes du gouvernement russe’’. C’est, en effet, ce que suspecte le Comité parlementaire pour la Sécurité de la République italienne qui a programmé pour les prochains jours une série d’auditions : le directeur de l’Agence de l’Information et de la Sécurité Intérieure (AISI), Mario Parente, le 11 mai, Carlo Fuortes, directeur général de la Rai, le 12 mai et le président de l’Agcom, Giacomo Lasorella, le 18 mai. S’il est certain que certains commentateurs agissent pour le compte de Poutine (comme Nadana Fridirkhson, récemment à Cartabianca, qui travaille pour la télévision du ministère de la Défense russe), nos services de renseignement ont reçu le même type d’informations à l’égard d’au moins trois autres personnes. Il s’agit, pour le Copasir, de procéder progressivement : pour le moment, ne seront auditionnés que les membres de la direction de la télé publique afin de comprendre les dessous de l’intrigue. Mais restera à savoir, si d’un côté, Moscou décide des messages à faire passer et des personnes à qui les confier ; et si de l’autre, ces commentateurs sont bien choisis et invités par quelqu’un. »

Commentaire, La Repubblica, Marta Dassù « Italie-Etats-Unis, les convergences nécessaires » : « La politique de J. Biden sur l’Ukraine est soutenue par une large majorité de la population américaine, qui considère nécessaire de fournir davantage d’aides militaires et de renseignement, sans toutefois prévoir l’implication directe des soldats américains. Les Etats-Unis sont prêts à une nouvelle guerre froide avec la Russie. Leur priorité n’est pas d’arrêter la guerre mais d’affaiblir la Russie. En revanche, Mario Draghi a derrière lui une opinion publique qui est caractérisée par des impulsions différentes et se montre divisée sur les décisions à prendre. Ce qui veut dire que plus le conflit va de l’avant, plus le front interne italien se fragilisera. Draghi aura ainsi un double objectif à Washington : assurer que son gouvernement tiendra une ligne cohérente de soutien à la résistance ukrainienne et expliquer en parallèle que l’aide économique et militaire à Kiev a besoin de servir des objectifs clairs et définis. Car Draghi sait bien la différence entre une paix et une reddition : sans armes, Kiev ne serait pas en condition de négocier un accord et devrait se soumettre aux convoitises néo-impérialistes de Poutine. Chose qui ne correspond pas à la volonté des Ukrainiens, aux valeurs démocratiques de l’UE et à la sécurité européenne. Il existe aussi des asymétries entre les pays membres de l’UE et la Maison Blanche devra ainsi prendre en considération ce risque politique, tout comme les Européens devront comprendre les ressorts de la politique étrangère américaine : si la guerre en Ukraine ouvre le scénario une nouvelle guerre froide avec le Russie, la cohésion et la tenue des fronts internes occidentaux seront un facteur décisif. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'AfD subit une défaite électorale au Schleswig-Holstein : elle ne siégera plus au Parlement du Schleswig-Holstein.

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Allemagne. L'AfD ne siègera plus au Parlement du Schleswig-Holstein, car elle n'a pas atteint le seuil électoral de 5 %. Elle ne sera donc plus présente que dans 15 des 16 parlements régionaux.

Résultats des élections de ce 8 mai 2022 pour le Parlement du Schleswig-Holstein :

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CDU : démocrates-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
SSW : minorité danoise
Andere : autres (dont les post-communistes de die Linke à 1,7 %)
 
Gains et pertes :

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Sièges :

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Résultats de ce scrutin depuis 1947 :

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Vote pour l'AfD selon l'âge :

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Vote pour l'AfD selon la profession :

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Ouvrier / employé / fonctionnaire / indépendant

Vote AfD selon le niveau d'étude :

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Enseignement primaire / moyen / baccalauréat / supérieur

Comment est la situation économique [générale]  (mauvaise/bonne) :

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"Les livraisons d'armes à l'Ukraine sont adéquates" :

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"Faire le plein est  - pour tous, - pour les riches. Ton Nord. Ton vote."