13/06/2022
Saxe : premier tour de l’élection des conseillers de circonscription : bons résultats de l'AfD.
Allemagne. Saxe. Lors du premier tour de l’élection des conseillers de circonscription, le 12 juin 2022, les résultats sont, dans les circonscriptions suivantes :
Bautzen : Frank Peschel de l’AfD arrive deuxième avec 28,1 %.
Erzgebirgskreis : Torsten Gahler de l’AfD arrive troisième avec 17,8 %. Stefan Hartung, de Freie Sachsen, un mouvement nationaliste plus radical que l’AfD qui désire voir la Saxe se rapprocher des pays du groupe de Visegrád, décroche 10 % et est quatrième.
Görlitz : Sebastian Wippel de l’AfD arrive deuxième avec 35,5 %.
Leipzig : Jörg Dornau de l’AfD arrive deuxième avec 19,4 %.
Mittelsachsen : Rolf Weigand de l’AfD arrive troisième avec 28,7 %.
Nordsachsen : pas de candidat de l’AfD, mais bien une candidate de Freie Sachsen, Uta Hesse, qui décroche 20 % et est deuxième.
Sächsische Schweiz-Osterzgebirge : Ivo Teichmann de l’AfD arrive troisième avec 23,9 %. Andreas Hofmann de Freie Sachsen récolte 10,5 % et est quatrième.
Vogtlandkreis : Roberto Rink de l’AfD arrive deuxième avec 23,4 %
Zwickau : Andreas Gerold de l’AfD arrive troisième avec 21,1 %.
Le deuxième tour aura lieu le 3 juillet 2022, sauf dans les circonscriptions où un candidat a obtenu plus de 50 %, c’est-à-dire dans celles de Leipzig, de Sächsische Schweiz-Osterzgebirge et de Nordsachsen.
Le château de Moritzburg en Saxe
(https://www.mdr.de/nachrichten/sachsen/politik/kommunalwa...)
02:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni en Andalousie pour soutenir Vox.
Espagne et Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni a voté en Italie ce dimanche 12 juin 2022, puis s’est rendue à Marbella en Espagne afin de soutenir Olona Macarena, candidate de Vox à la présidence de l’Andalousie. Les élections pour le Parlement d'Andalousie se tiendront le dimanche 19 juin 2022.
Giorgia Meloni et Jorge Buxadé
Giorgia Meloni, Olona Macarena, Santiago Abascal, Jorge Buxadé
01:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/06/2022
Maximilian Krah de l'AfD arrive quatrième lors de l'élection directe du maire de Dresde.
Maximilian Krah
23:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marion Maréchal a accouché : sa fille s’appelle Clothilde.
France et Italie. Marion Maréchal a accouché : sa fille s’appelle Clotilde. Le mari de Marion est le député européen du parti nationaliste italien Frères d'Italie Vincenzo Sofo.
22:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Nous avons rempli les places, maintenant nous remplissons les urnes !"
Italie.
"Nous avons rempli les places, maintenant nous remplissons les urnes !"
14:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/06/2022
Conférence internationale à Anvers.
Belgique (Flandre) et UE.
Une conférence intitulée « Notre Europe » est organisée le 23 juin 2022 à Anvers.
(Copier le lien : https://ons-europa.eu/)
21:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bart De Wever reste jusqu’au minimum 2025 président de la N-VA.
Belgique. Flandre. Bart De Wever reste encore jusqu’au minimum 2025 président de la N-VA. Le Conseil du parti a décidé de reporter les élections internes prévues fin 2023/début 2024 à après les élections de 2024. Le scrutin interne est donc désormais prévu début 2025.
Bart De Wever
20:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orban : "Le moyen le plus simple de réduire l'inflation en temps de guerre, c'est la paix."
Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orban a déclaré à la radio : « Le moyen le plus simple de réduire l'inflation en temps de guerre, c'est la paix. »
20:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Frères d'Italie ne gouvernera pas avec le Parti Démocrate, ni avec le M5S.
Italie.
"Un futur gouvernement Parti Démocrate-Frères d'Italie ? Probabilité zéro."
"L'hypothèse d'entrer dans le gouvernement avec le Parti Démocrate et le M5S n'existe pas."
15:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : 16 % renoncent à des repas réguliers en raison de la forte inflation.
Allemagne. Une enquête de l'INSA, datée du 7 juin 2022 et réalisée auprès de 1.002 personnes, montre que, en réponse à la question « Renoncez-vous à des repas réguliers en raison de la forte inflation ? », 16 % disent « Oui ». Un autre 13% envisage de se passer de nourriture si les prix continuent à augmenter.
14:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/06/2022
Le FPÖ donné à 19 %.
Autriche. Un sondage Market donne les sociaux-démocrates du SPÖ à 32 %, les conservateurs de l’ÖVP à 21 %, les patriotes du FPÖ à 19 %, les libéraux de Neos à 12 %, les écologistes à 9 % et le parti antivaccin MFG à 5 %.
19:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le déclin n'est pas un destin."
Italie.
Giorgia Meloni : Administratives du 12 juin 2022. Le déclin n'est pas un destin. Libérez l'énergie. Votez Frères d'Italie."
19:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Dans ta commune vote Ligue."
Italie.
"Élections municipales 2022. Dans ta commune vote Ligue. Dimanche 12 juin de 7 à 23h. Barrer le symbole. Dimanche voter Ligue."
18:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orban accuse l'UE de financer la guerre, pas la paix.
15:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini : "L’UE et Letta ont fait un cadeau à la Chine."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur la décision de la BCE de relever ses taux directeurs pour contrer l’inflation, et les commentaires mettent l’accent sur l’inquiétude de l’impact de cette décision sur une hausse du spread pour l’Italie : « BCE, l’étau se resserre sur les taux et les titres d’Etat » - La décision de Lagarde face à l’inflation, une inversion de tendance après 7 ans d’achat de la dette publique des pays membres (Corriere della Sera), « Taux, le tournant de la BCE fait monter le spread » - Lagarde met fin à l’ère de l’argent facile. Les marchés, notamment en Italie, plongent dans le rouge. L’écart entre les titres italiens et allemands flambe (La Repubblica), « Le tournant de la BCE : hausse des taux et marchés en berne » (La Stampa), « Le tournant de la BCE : stop à l’achat des obligations d’Etat (Sole 24 Ore). Le débat autour de la décision du Parlement Européen de mettre fin à la vente de moteurs thermiques est toujours cité, les craintes venant du secteur automobile sont rapportées « Automobile, les entreprises lancent l’alarme » - 70 000 emplois pourraient disparaitre après la décision de l’ UE. Le Gouvernement est prêt à mettre à disposition 750 millions d’euros pour gérer l’impact dans le secteur (Sole 24 Ore), « Le ministre Giorgetti : la voiture électrique nuit à l’industrie » - Le ministre du développement économique s’exprime sur la mesure européenne et déplore une approche idéologique (Il Messaggero).
Sur Twitter, le hashtag #Putin (Poutine) en référence au discours du Président russe comparant la Russie moderne à celle du Tsar Alexandre Ier, fait tendance.
ARTICLE, Corriere della Sera, E. Marro « L’entente avec Macron pour aider les familles et les entreprises face à la hausse des taux directeurs de la BCE » : « Il y aura inévitablement des conséquences sur le budget car la dépense pour les intérêts sur la dette augmentera mais les effets seront toutefois dilués dans le temps. Si la crise devait se prolonger, Draghi et son ministre de l’Economie Franco sont prêts à miser sur de nouvelles ressources européennes pouvant arriver afin d’éviter de creuser les déficits. Car les problèmes venant de l’inflation et de la guerre en Ukraine ne concernent pas que l’Italie mais tous les pays européens. Comme pendant la pandémie, il faut donc une réponse commune. Le Président du Conseil est en train de construire une entente avec le Président Macron mais l’inconnue allemande demeure. Le problème est que pour arriver à une solution européenne, il faudra du temps. Entretemps, l’Italie pourrait demander d’accéder au reliquat du plan de Relance européen : ces ressources non utilisées pourront être partagées par les pays demandeurs à partir du 30 juin. Selon le ministère du Trésor, l’Italie pourrait obtenir seulement 4 ou 5 milliards, ce qui ne résoudrait pas les choses. Il resterait les fonds du MES, le mécanisme de stabilité, à hauteur de 36 milliards. Or, la Ligue et le M5S s’y opposent par principe. »
LETTRE, La Stampa de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue « L’UE et Letta ont fait un cadeau à la Chine » : « Cher Directeur, on a assisté à Strasbourg à une scène qui montre le manque de maturité d’une certaine classe politique aveuglée par l’idéologie et qui ne voit pas avec réalisme la défense des intérêts des citoyens et des travailleurs européens, notamment italiens. La gauche se vante de son idéologie, malgré les mécontentements internes qui ont ensuite provoqué une rupture au sein de la majorité Ursula et au sein du Parti démocrate. Le « fit for 55 » adopté par le Parlement Européen représente un coup bas pour tout le secteur de l’automobile et met en danger des centaines de milliers d’emplois. Il faut une politique concrète sachant conjuguer la sauvegarde de l’environnement avec celle de l’emploi. Il aurait fallu allouer des fonds pour entamer une reconversion productive, une formation des travailleurs et une indépendance à l’égard des pays extra-européens pour la fourniture des batteries. Aujourd’hui, l’Italie n’en produit pas et l’Europe n’a qu’un rôle marginal. La production est concentrée surtout en Chine. Je fais noter à Enrico Letta que renoncer brusquement aux voitures diesel et essence nuira à la production automobile européenne. La Ligue demande en revanche d’investir dans les réacteurs nucléaires de nouvelle génération, afin d’assurer l’autonomie énergétique du pays. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'ex-codirigeant de l'AfD Jörg Meuthen rejoint le parti centriste.
Allemagne. L'ex-codirigeant de l'AfD Jörg Meuthen rejoint le parti centriste, une formation politique qui a joué un rôle important entre 1871 et 1933 et est devenue quasi-insignifiante. Elle est complètement opposée à l'avortement.
Jörg Meuthen
12:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/06/2022
Björn Höcke : l'Allemagne ne doit pas se laisser plus impliquer dans la guerre en Ukraine.
Allemagne. Thuringe. Le chef de file des élus de l'AfD au Parlement de Thuringe et figure de proue de la tendance nationaliste de l'AfD Björn Höcke estime que l'Allemagne ne doit pas se laisser plus impliquer dans la guerre en Ukraine.
13:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les thèmes sociaux, nouvelle frontière du combat électoral."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre très largement sur le « tournant vert » de l’Union Européenne sur l’automobile, soulignant toutefois une division au sein du Parlement Européen dans la décision de mettre fin aux voitures thermiques : « Automobile, stop à l’essence et au diesel » - La vente des voitures polluantes sera bloquée à partir de 2035. Une dérogation pour les voitures de sport italiennes a été prévue. L’UE se divise ; le PD, la Ligue et FdI se disputent (Corriere della Sera), « L’agenda vert divise l’UE » - Feu vert du Parlement à la proposition de la Commission pour interrompre la vente de moteurs thermiques à partir de 2035, mais la « majorité Ursula » se divise. Letta déplore une décision en demi-teinte, le ministre Cingolani est quant à lui favorable au principe de la progressivité (La Repubblica), « Stop aux voitures diesel et essence mais l’UE se divise » (Sole 24 Ore), « Le tournant vert uniquement pour les voitures » - Une partie de l’agenda vert a été reportée (Il Messaggero). Le dîner à l’Elysée entre le Président du Conseil Mario Draghi et le Président de la République Emmanuel Macron, à l’occasion du passage à Paris du premier pour la réunion de l’OCDE de ce jeudi, est également citée, les observateurs soulignant l’entente entre les deux dirigeants sur la nécessité de nouveaux fonds communautaires pour contrer la crise énergétique et sur le prix-plafond pour le gaz « L’entente Draghi-Macron : plus de fonds pour la crise » - Lors du dîner à l’Elysée, le Président du Conseil et le Président français décident d’avancer sur Repower EU (La Stampa), « Draghi et Macron : un nouveau plan de relance contre la crise énergétique » (La Repubblica).
ANALYSE, Il Corriere della Sera, M. Franco : « Les thèmes sociaux, nouvelle frontière du combat électoral » : « La directive de l’Union Européenne sur le salaire minimum promet de devenir une nouvelle ligne de partage entre coalitions. L’empressement avec lequel Beppe Grillo a appelé à une loi qui l’introduise en Italie avant la fin du mandat électoral a un étrange écho électoraliste. Au-delà de l’utilité d’une mesure appelée à limiter les inégalités de revenu, la position du fondateur du M5S introduit un élément de manichéisme électoral. On suspecte que le salaire minimum soit un nouveau slogan (également embrassé par le PD quoiqu’avec un ton moins péremptoire), destiné à prendre la place du très contesté « revenu de citoyenneté ». Grillo compte cinq millions de « travailleurs pauvres » : autant d’électeurs potentiels. La question promet de diviser encore plus les coalitions qu’elles ne le sont. Le vice-secrétaire du PD, Giuseppe Provenzano, a rendu le centre-droit furieux en évoquant une division entre, selon lui, ceux qui aspirent à la justice sociale (à savoir son parti et le M5S) et qui lui tournerait le dos (FdI, Lega, FI). Ce sont des approches contraires qui servent à déplacer la discussion du plan de la politique étrangère à celui de la politique sociale. Cela permet la diffusion d’un discours qui pourrait se révéler utile aussi bien pour légitimer une alliance M5S-PD que pour cacher les divisions en termes de politique étrangère. Il semble que cela soit aussi une manière d’apaiser les tensions sur les aides à l’Ukraine en vue de la séance parlementaire du 21 juin. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Matteo Salvini à Lucca
Giorgia Meloni à Viterbo
13:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée première dans les zones dans lesquelles le milieu précarisé est surreprésenté.
Allemagne.
Sondage :
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
die Linke : post-communistes
Andere : autres
Sondage dans les zones dans lesquelles le milieu précarisé est surreprésenté :
Sondage dans les zones dans lesquelles l'establishment progressiste intellectuel est surreprésenté :
01:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mecklembourg-Poméranie occidentale : l'AfD donnée à 19 %.
Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Sondage en vue des élections pour le Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale de l'automne 2026 :
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/mecklenburg-vo...)
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Sonstige : autres
00:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders au supermarché.
Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders s'est rendu dans un supermarché Aldi, a discuté avec de nombreuses personnes qui estiment que les prix augmentent fortement. Il réclame une TVA à 0 %, afin d'aider les gens. Il a payé les courses d'une dame âgée.
00:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/06/2022
La dirigeante du Parti du Progrès Sylvi Listhaug a rendu visite à des réfugiés ukrainiens.
Norvège.
22:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD partagée lors du vote du fonds spécial de 100 milliards d’euros pour moderniser l’armée.
Allemagne. Lors de l’adoption, ce 4 juin 2022, par la Chambre des députés, du fonds spécial de 100 milliards d’euros pour moderniser l’armée, 593 députés ont voté pour, 80 contre, et 7 se sont abstenus.
Le gouvernement allemand, constitué des sociaux-démocrates du SPD, des écologistes et des libéraux du FDP, a obtenu le soutien de l’opposition CDU-CSU lors de ce vote.
Les élus de l’AfD ont été partagés sur la question. 33 députés ont voté pour, 35 contre, 6 se sont abstenus et 6 n’ont pas pris part au vote. Parmi ceux qui se sont abstenus figurent les co-dirigeants du groupe parlementaire de l'AfD Alice Weidel et Tino Chrupalla.
Parmi les députés connus de l’AfD, ont voté contre : Christina Baum, Peter Boehringer, Petr Bystron, Gottfried Curio, Alexander Gauland, Nicole Höchst, Martin Renner, René Springer, Albrecht Glaser.
Et ont voté pour : Roger Beckamp, Stephan Brandner, Joana Cotar, Marc Jongen, Sebastian Münzenmaier, Beatrix von Storch, Joachim Wundrak.
20:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Forum voor Democratie veut tout mettre en œuvre pour empêcher l'adhésion de l'Ukraine à l'UE.
Ukraine. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet s’oppose au fait que l’Ukraine, un pays extrêmement corrompu qui coûtera de l’argent et qui est en guerre avec la Russie, entame un processus d’adhésion accéléré à l’Union Européenne. Le Forum pour la Démocratie veut tout mettre en œuvre pour empêcher l'adhésion de l'Ukraine à l'UE.
14:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
‘’Conte : "Nous sommes opposés au réarmement mais distants de la Ligue : nous ne ferons pas tomber Draghi."’’
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre essentiellement ce matin sur la directive européenne sur le salaire minimum, qui relance le débat en Italie sur la nécessité d’en mettre un en place, alors que le pays ne dispose pas de législation en la matière. Plusieurs commentaires font ressortir l’idée que cette directive est une « opportunité de réforme majeure » pour l’Italie, mais syndicats, patronats et partis politiques s’opposent .«´Salaires minimums, pour les plus fragiles il faut un pacte revenus-travail’ déclare Carlo Bonomi, président de la Confindustria » (Corriere della Sera), « ‘Maintenant, il faut que nous trouvions un accord sur les salaires’ déclare de le ministre du Travail » (La Repubblica), « ´Le salaire moyen est un acte citoyen’ ; Ursula von der Leyen se réjouit de la nouvelle directive européenne mais le gouvernement italien se divise ; Bruxelles demande également l’introduction d’un quota de femmes dans les conseils d’administration » (La Stampa), « la directive sur le salaire minimum européen ne prévoit aucune obligation pour l’Italie » (Sole 24 Ore)
Les propos de l’ancien président russe Dimitri Medvedev contre les Occidentaux sont largement relayées par les principaux quotidiens italiens, ainsi que l’évolution du conflit en Ukraine et notamment le déblocage des ports ukrainiens, vu par la presse comme une discussion qui stagne faute d’aval ukrainien au plan proposé par la Turquie. « Haine et menaces depuis la Russie ; ´Je veux les faire disparaître’ déclare l’ancien président Medvedev. L’Occident réagit. Pour Di Maio ce sont ´des propos dangereux’ », « Crise du blé, la réunion entre la Russie et la Turquie prévue aujourd’hui. Les Etats-Unis et le Vatican cherchent une solution pour permettre l’exportation des denrées bloquées » (Corriere della Sera), « Medvedev contre l’Occident : ´je vous hais, je veux vous faire disparaître’ » (La Repubblica), « Le délire de Medvedev : ´Occidentaux je vous hais’ - la violente attaque de l’ancien président russe sur son canal Telegram ; Di Maio évoque des ‘affirmations dangereuses’ (La Stampa), « Zelensky demande une médiation à la Chine ; ´Je hais les Occidentaux’ déclare Medvedev ; 600 civils torturés à Kherson d’après Kiev » (Il Messaggero)
Les JT couvrent essentiellement le voyage du ministre des Affaires étrangères russe, S. Lavrov, en Turquie et le dîner de Mario Draghi avec le Président Macron, ce soir, à Paris. L’évolution de la guerre dans la région du Donbass, le vote au Parlement européen sur la fin des moteurs thermiques dans l’automobile et la journée mondiale des océans font également l’objet de sujets.
PREMIER PLAN, La Repubblica, « L’attaque de Medvedev, «Je hais les Occidentaux, je vis pour vous faire disparaitre » : « La parabole de la colombe qui est devenue faucon a atteint son paroxysme avec la dernière publication de Medvedev sur Telegram. Il n’a pas précisé l’objectif de sa sortie agressive, mais depuis qu’il a ouvert son compte le 17 mars, l’ancien président russe est apparu comme l’un des plus fervents défenseurs du parti de la guerre, opposé à toute négociation avec Kiev et parmi les plus acharnés à condamner les pays ayant appliqué des sanctions à la Russie. Une manière pour lui de retrouver du crédit et sortir de l’anonymat politique dans lequel il était tombé il y a deux ans. Ou bien de se positionner comme le dauphin de Poutine. « Il pourrait redevenir un favori du président’ commente un proche du Kremlin, « celui auquel Poutine pourrait confier la Russie ». Et dire que sa présidence entre 2008 et 2012 avait pourtant conduit Obama à proposer un « reset » dans la relation avec la Russie, un pays vu à l’époque comme plus moderne et libéral. Si bien que des milliers de Moscovites avaient protesté lorsqu’il avait cédé la place à Poutine. En réalité, comme des télégrammes diffusés par Wikileaks l’avaient révélé en 2010, Poutine et Medvedev ne sont que les deux faces d’une même pièce de monnaie. En 2020, le chef du Kremlin n’avait pas hésité à se débarrasser de son ‘Robin’.
PREMIER PLAN, La Repubblica, G. Colarusso : « Erdogan tente un gros coup : sauver le blé en Ukraine et passer à l’attaque en Syrie » : « A l’occasion de la visite du ministre russe des Affaires étrangères, S. Lavrov, aujourd’hui, à Ankara, Erdogan essaiera de frapper un grand coup : débloquer les négociations sur le blé et ouvrir un passage aux exportations ukrainiennes afin de se présenter comme le leader qui aura contribué à éviter une grave crise alimentaire globale. Les ambitions turques, cependant, se heurtent aux craintes de Kiev et aux ambiguïtés de Moscou qui, accusant l’Occident d’être à l’origine de la crise, s’est dit prête à débloquer les exportations tout en cherchant à conserver le contrôle absolu des routes de la Mer Noire. Les Ukrainiens veulent des garanties sur le fait que Moscou ne se servira pas des corridors pour attaquer les villes côtières et n’acceptent pas qu’il revienne aux Russes d’escorter les cargos et de décider quels ports utiliser. Par-dessus tout, ils ne veulent pas rendre publique la carte des territoires et des eaux minés. Hier, le ministre de la Défense russe s’est entretenu avec son homologue turc et a répété que les ports de Marioupol et Berdyansk ont été déminés et « sont prêts pour l’exportation de blé ». Voilà la crainte de Kiev : que Moscou remporte la partie en exportant son blé (et, éventuellement, le blé ukrainien catalogué ‘’russe’’) via les ports ukrainiens occupés alors qu’il faudra encore des mois pour libérer Odessa. Erdogan offrira sa médiation en se servant du besoin de Poutine de garantir les exportations russes et de ne pas mettre en péril les relations de la Russie avec ses partenaires de l’Afrique du nord et du Moyen-Orient. En échange, le Président turc cherche à obtenir le feu vert de la Russie pour mener une nouvelle opération militaire contre les Kurdes au nord de la Syrie. Les objectifs restent Manbij et Tal Rifaat même si depuis 2016 le plan d’Erdogan est d’atteindre Kobané pour créer une « poche » où « réinstaller » les réfugiés syriens qui vivent en Turquie. 2023 est une année d’élections : la campagne en Syrie pourrait permettre à Erdogan de récupérer les jugements positifs perdus à cause de la crise économique et de tester les Etats-Unis – alliés des Kurdes en Syrie – avant de rendre un avis définitif sur l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN. »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Giuseppe Conte, leader du M5S, par Carmelo Lopapa : « Conte : ‘’Nous sommes opposés au réarmement mais distants de la Ligue : nous ne ferons pas tomber Draghi’’ » : « Personne ne veut provoquer de crise de gouvernement. Que ce soit clair : nous sommes contre le réarmement, nous voulons un tournant vers de vraies négociations de paix mais nous ne faisons pas le jeu de Matteo Salvini : nous ne sommes pas la Ligue. Le vote du 21 ne fera pas tomber le gouvernement ou, du moins, ce dernier ne tombera pas à cause du Mouvement. La bataille contre le réarmement que nous menons est dans l’ADN du M5S. J’espère que notre position puisse devenir celle de la majorité qui soutient le gouvernement. L’Italie doit guider le processus de paix, elle doit prendre la tête de cette bataille. C’est idiot d’avancer que nous tenons des positions pro-Poutine : nous avons toujours condamné l’agression de la Russie contre l’Ukraine. Nous sommes cependant convaincus que la solution ne passe pas par le réarmement ni par l’augmentation des aides militaires aux forces de résistance ukrainiennes. Nous ne nous en sortirons que par un accord de paix. Ce n’est pas un hasard si le parti de Meloni [Fratelli d’Italia, ndlr] tient des positions bellicistes : on trouve, en son sein, des personnes liées à ce monde-là. Je lance un appel aux autres forces politiques et, en premier lieu, au PD : il faut approuver immédiatement le salaire minimum. Cela fait des années que nous nous battons pour. Notre proposition est au Sénat. Il faut en finir avec les salaires de misère : maintenant nous pouvons dire, nous aussi, « c’est l’Europe qui nous le demande ». Il ne faut plus se chercher d’excuses, le salaire minimum est une nécessité pour tous. »
SONDAGE, Il Corriere della Sera, « Sur la Guerre, le nombre d’Italiens qui ne prennent pas parti augmente » : « Plus les semaines de guerre passent, plus les sympathies des Italiens (bien que toujours importantes) pour l'Ukraine diminuent, tandis que celles pour la Russie augmentent légèrement. Et le "parti" de ceux qui ne sont dans aucun des deux camps ne cesse de s'agrandir. Ce sont les données les plus pertinentes de la dernière enquête réalisée par l'Institut Ipsos. Si le 17 mars, les citoyens qui se disaient du côté ukrainien étaient 57 %, deux mois et demi plus tard, ils sont tombés à 49 %. En revanche, les sympathisants des raisons de la Russie sont passés, au cours de la même période, de 5 à 7 % (un écart qui ne change pas le large soutien à l’Ukraine). Mais la part de ceux qui ne choisissent aucun camp augmente : elle passe ici de 38 % à 44 %. Les plus grands partisans des thèses russes se retrouvent parmi les électeurs de Fratelli d'Italia (13 %, avec la Ligue à 7), tandis que le soutien le plus massif à l'Ukraine provient des électeurs du Pd (74 %, avec les M5S à 57). Le sentiment italien évolue également sur un autre front, celui qui est le plus au centre de la vive confrontation entre les partis : les sanctions contre la Russie. Les effets directs et indirects des mesures prises à l'encontre de l'agresseur se font sentir (coût du carburant, tensions inflationnistes) et de même que l'opinion de certains dirigeants politiques a changé, du moins en partie, celle d’une partie de la population aussi. Le 17 mars, 24 % des personnes interrogées étaient "tout à fait d'accord" avec les sanctions et 31 % étaient "plutôt d'accord" (soit un total de 55 %). Le 1er juin, ce chiffre était tombé à 47 %, avec 17 % de "tout à fait d'accord" et 30 % de "plutôt d'accord". Les Italiens "pas du tout d'accord", en revanche, sont passés de 15 % à 18 %. Ce sondage Ipsos met aussi en évidence un résultat paradoxal, car les personnes interrogées qui se disent très ou assez préoccupées par ce qui se passe en Ukraine ont diminué. Le 17 mars, ils étaient 86 %, deux mois et demi plus tard, ils ne sont plus que 80 % (un chiffre encore élevé). D'un point de vue personnel ou familial, quelles sont les principales préoccupations des Italiens ? Ce sont surtout les craintes des conséquences économiques qui ressortent dans les réponses (pour 55 %), de la hausse des prix aux turbulences sur les marchés qui pourraient mettre en péril les investissements et l'épargne. Vingt-quatre pour cent, en revanche, craignent que l'Italie ne soit directement impliquée dans le conflit, tandis que 12 % se disent inquiets de l'arrivée éventuelle d'un nombre de réfugiés si important qu'il serait difficile ou compliqué de les accueillir et, donc, de les gérer. L'accent est également mis sur l'information. Elle est "trop biaisée en faveur de l'Ukraine" pour 41 % d'entre eux et seulement 6 % considère que l’information est plutôt "en faveur de la Russie". Pour 27 % des répondants, elle est "neutre et objective". »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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