22/04/2022
Frères d'Italie organisera à Milan une congrès programmatique.
Italie. Du vendredi 29 avril au dimanche 1 mai 2022, Frères d'Italie organise à Milan une congrès programmatique.
Giorgia Meloni
14:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le tribunal de l’État de Berlin rejette la demande d’Andreas Kalbitz.
Allemagne. Le tribunal de l’État de Berlin a rejeté la demande d’Andreas Kalbitz de recouvrement de son appartenance à l’AfD. Le juge a déclaré qu’Andreas Kalbitz a fait de fausses déclarations lorsqu’il a adhéré à l’AfD en 2013.
Andreas Kalbitz avait été éjecté de l’AfD pour avoir caché lors de son adhésion au parti une ancienne appartenance à la Heimattreuen Deutschen Jugend (HDJ) et aux Republikaner.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/02/12/la-...)
13:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
AfD : "Pas d'armes lourdes pour l'Ukraine !"
Allemagne et Ukraine. Le groupe des élus de l'AfD à la Chambre des députés s'oppose à la livraison d'armes à l'Ukraine.
Alice Weidel : "Pas d'armes lourdes pour l'Ukraine ! Les armes ne créent pas la paix !"
13:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini et Viktor Orban se rencontrent à Rome.
Italie et Hongrie. Matteo Salvini et Viktor Orban se rencontrent à Rome :
https://www.euractiv.fr/section/politique/news/les-leader...
12:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le pape François a reçu le Premier ministre hongrois Viktor Orban.
Vatican et Hongrie. Le pape François a reçu le Premier ministre hongrois Viktor Orban :
https://www.7sur7.be/monde/le-pape-a-recu-le-premier-mini...
Victor Orban et le pape François
12:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La majorité est agitée par le retour des populismes."
Italie. Revue de presse.
L’offensive russe sur la ville de Marioupol, et notamment le drame des derniers résistants assiégés et la crainte d’un nouveau massacre de civils, fait les gros titres des quotidiens italiens. « Nous sommes assiégés, mais Marioupol résiste » - Le Tsar proclame la chute de la ville mais Kiev et Washington démentent. Le drame de ceux qui n’arrivent pas à s’enfuir (Corriere della Sera), « Borrell : Poutine, tu ne gagneras pas » - Le Haut-Représentant de l’UE annonce que l’aide militaire à Kiev augmentera tant que les Russes ne se retireront pas. Poutine renonce à attaquer l’aciérie de Marioupol « la ville est désormais entre nos mains ». Une fosse commune avec des milliers de victimes aurait été trouvée (La Repubblica), « A Marioupol il n’y a que le silence » - Poutine demande à Shoïgu d’épargner l’usine-tombeau. Zelensky s’adresse à l’UE « il nous faut 7 milliards par mois » face aux pertes économiques (La Stampa), « Poutine annonce « Marioupol est entre nos mains » » - Washington dénonce le bluff du Kremlin. Mystère sur la mort de trois oligarques (Il Messaggero), « Le bluff de Poutine qui n’attaque pas l’usine pour faire croire à un triomphe » (Il Giornale). Repubblica, avec Funke et Ouest-France, met en Une l’entretien du Président Emmanuel Macron sur la guerre en Ukraine « Travaillons pour la paix » - C’est à nous de dialoguer avec Poutine (La Repubblica). Enfin, la campagne pour les élections présidentielles françaises est citée en Une par certains quotidiens et largement dans les pages intérieures des principaux journaux.
PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco et S. Mattera, « L’Italie envisage désormais d’envoyer des armes plus lourdes à la résistance ukrainienne. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « La majorité est agitée par le retour des populismes » : « Les images qui nous arrivent du M5S et de la Ligue nous indiquent un retour à leurs pulsions d’antan, populistes, souverainistes, eurosceptiques et anti-Otan. Les 5 Etoiles, sur le plan international, dévoilent leur composante pro-Poutine en demandant d’arrêter l’envoi d’armes à l’Ukraine et en invoquant sa reddition face à l’agression russe. Son dirigeant G. Conte montre quant à lui une équidistance plutôt singulière sur les élections présidentielles françaises alors que son parti lui demande de clarifier sa position sur l’Otan. Ce sont là des faits qui confirment une régression du Mouvement, qui tente de récupérer l’hémorragie d’électeurs en reprenant les thématiques de son populisme d’origine. Pour la Ligue, les accolades hier à Rome entre son chef Salvini et le président V. Orban, le plus pro-Poutine d’Europe de l’Est, ont suscité des doutes. Salvini a provoqué la perplexité en soulignant ‘’ la pleine harmonie avec Orban’’ allant de la ‘’lutte contre l’immigration illégale’’ à la défense ‘’des valeurs et des racines de l’Occident’’. Quant à la situation internationale, il s’est borné à souligner la ‘’sagesse du Pape’’ qui a demandé ‘’le cessez-le-feu’’. Pas un mot de condamnation à l’encontre de Poutine. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/04/2022
Allemagne : plus de 140 procédures d’enquête contre des personnes utilisant publiquement le "Z" de l’offensive russe en Ukraine.
Allemagne. Plus de 140 procédures d’enquête ont été lancées contre des personnes utilisant publiquement le « Z » de l’offensive russe en Ukraine.
Début avril 2022, un chauffeur de camion autrichien arrêté sur un parking d’autoroute en Bavière avec un autocollant « Z » et un autre « Fuck Nato » (baise l’OTAN) a dû enlever ces derniers et laisser une caution de 2.500 euros car il ne réside pas en Allemagne.
20:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tino Chrupalla appelle les électeurs français à voter pour Marine Le Pen.
Allemagne et France. Le co-dirigeant de l'AfD Tino Chrupalla appelle les électeurs français à voter pour Marine Le Pen lors du second tour de l'élection présidentielle.
"Votez Marine ! Chers Français, votez pour Marine Le Pen !"
19:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les femmes irlandaises ne sont pas en sécurité dans l'Irlande multiculturelle."
Irlande.
"Les femmes irlandaises ne sont pas en sécurité dans l'Irlande multiculturelle."
17:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tino Chrupalla apprécie le fait qu'Olaf Scholz fasse preuve de retenue dans l’envoi d’armes lourdes à l’Ukraine.
Allemagne et Ukraine. Le co-dirigeant de l’AfD Tino Chrupalla apprécie le fait que le chancelier social-démocrate allemand Olaf Scholz fasse preuve de retenue dans l’envoi d’armes lourdes à l’Ukraine.
Le député suédois des Démocrates suédois Charlie Weimers réagit à ce propos et estime que les patriotes doivent soutenir les patriotes et pas les impérialistes comme Vladimir Poutine.
14:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Forum voor Democratie estime que les Pays-Bas ne peuvent accueillir des centaines de milliers d’Ukrainiens.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie dénonce le fait que le gouvernement ouvre la porte à des centaines de milliers d’Ukrainiens que le pays ne peut, selon le Forum voor Democratie, accueillir par manque d’habitations. Le parti plaide en faveur de l’accueil des réfugiés ukrainiens dans les pays situés près de l'Ukraine.
14:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Avec ou sans Rome : l'obligation du masque à l'école doit cesser !"
Italie. Tyrol du Sud / Haut-Adige.
"Avec ou sans Rome : l'obligation du masque à l'école doit cesser !"
14:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
La presse italienne commente le débat Macron-Le Pen.
Italie. Revue de presse.
L’offensive russe dans l’Est de l’Ukraine, et notamment l’essai d’un nouveau missile balistique par Moscou, fait les gros titres des quotidiens italiens : « Donbass, l’avancée russe subit un coup d’arrêt » - Les troupes sont enlisées, d’autres armes sont fournies à l’Ukraine mais Poutine teste un super-missile (Corriere della Sera), « La course aux armes » - Poutine dégaine le missile intercontinental Sarmat et prévient : il peut battre toute sorte de résistance (La Repubblica), « Le défi de Poutine » - Un super missile a été testé mais les sanctions affaiblissent l’économie russe (Sole 24 Ore), « Le défi de Poutine » - La Russie teste un super missile pouvant parcourir 5 000 kilomètres en 15 minutes (Il Messaggero), « L’Allemagne abandonne l’envoi d’armes » - Scholz interrompt l’envoi d’armes à Kiev alors que Draghi veut envoyer l’artillerie lourde (Fatto Quotidiano). Le débat télévisé d’hier soir entre M. Le Pen et E. Macron est aussi largement cité. Les observateurs relèvent dans l’ensemble « un vrai débat qui ne change pas les équilibres électoraux» (Repubblica) et qui a vu le Président sortant « être celui qui convainc le plus mais peu empathique » (Corriere), « plus incisif notamment en politique étrangère » (Stampa), dans « un débat où la Russie était au centre des arguments » (Sole 24 Ore) : « Moscou, économie et environnement : Macron attaque mais Le Pen résiste » (Corriere della Sera), « Macron accuse Marine Le Pen pendant le duel télévisé : vous êtes avec le Kremlin (La Repubblica), « Voile, roubles et retraites, Macron remporte le duel avec Marine Le Pen » (Il Messaggero)« Le débat télévisé avant le second tour » - Macron attaque : de l’argent russe à Le Pen, mais celle-ci nie tout lien avec Moscou (Il Messaggero).
ARTICLE, Corriere della Sera, d’A. Cazzullo, « Le Président sortant marque davantage de points mais son attitude de prof ne séduit pas » : « Sur le volet économique, Macron bat Marine Le Pen à plate couture. Ce n’est pas surprenant puisqu’Emmanuel Macron est un technocrate, ancien ministre des Finances et président de la République alors que Marine Le Pen est une leader politique qui a fait de la propagande toute sa vie. Macron a tenté sans vraiment y parvenir de ne pas trop prendre des airs de professeur. Il se limite à souligner les contradictions de son adversaire, comme sur la suppression de la TVA qui profiterait davantage à la grande distribution qu’aux consommateurs. Et Marine Le Pen se perd également sur les questions géopolitiques ou environnementales, notamment en s’attaquant à l’Europe. D’un point de vue linguistique, c’est la même chose : Macron est plus précis, émaille son discours de chiffres, de sigles, mais ne touche pas le cœur des téléspectateurs. Le Pen est plus directe, basique et immédiate mais elle s’embrouille parfois, perd ses mots. Elle est à l’aise avec les slogans, moins avec les raisonnements. Quant à l’attitude, le Président sortant ne résiste pas longtemps, finissant par renoncer à son aplomb présidentiel, et l’interrompt sans cesse alors qu’elle apparait plus décontractée, gesticule, sourit mais n’a pas la stature présidentielle. Lui n’arrive pas à se débarrasser de l’image de président des riches ; elle se veut plus rassurante et protectrice et soulève même la question des jeunes et de leurs souffrances au cours de ces années de pandémie. Les deux candidats ont un échange intéressant sur l’Europe, mais rien de très novateur sur les idées, en particulier pour Macron. La vision qu’il a de l’Europe est bonne mais son insistance sur le ‘’couple franco-allemand’’ n’est pas très agréable. De façon générale, sur la vision de chacun, on pourrait éventuellement reprocher à Emmanuel Macron de se projeter trop loin mais les idées de Marine Le Pen, de la relance du charbon à la France puissance mondiale détachée de l’Europe, appartiennent assurément au monde d’hier. »
ARTICLE, Il Foglio, de Giuliano Ferrara, « Le Pen tient tête à Macron et la précision à outrance n’est pas si efficace » : « S’il n’est pas possible de dire qui l’emportera dans les urnes, il semblerait qu’hier se soit Marine qui l’ait emporté. Une petite vengeance froide, cinq ans plus trad. Et ce malgré son nom, son parcours, ses idées, ses liens périlleux en France et à l’étranger, sa volonté de fermer un des pays les plus ouverts au monde, malgré les tendances souverainistes et le programme économique digne du Moyen-Age. Macron reste le président des riches et elle la candidate du peuple. Elle commence en faisant référence au peuple, semble sereine, se lance dans une longue tirade sur la précarité, la souffrance, la concorde et la justice, mais c’est efficace. Lui est plus formel, soulignant les crises inédites, la France qui doit être renforcée et devenir une grande puissance écologique du XXIème siècle. Moins efficace mais très sérieux. Chacun se lance dans la joute verbale, Le Pen est sérieuse, pas sarcastique, elle encaisse les coups mais avec un style présidentiel. Elle réplique sur la TVA mais sent qu’elle est moins crédible sur ces thèmes, s’emmêle sur d’autres questions économiques, un terrain trop glissant pour elle. Lui l’attaque sur les compétences, elle en appelle à son ancrage dans la vraie vie. Très calme, elle dit des choses connues mais le dit bien. Lui est très académique, sournois, ironique, mais habile et technique. Il s’adresse aux informés, aux villes, à ceux qui savent ou veulent savoir. Elle a changé par rapport au débat d’il y a 5 ans, plus crédible, et cela ne passe pas inaperçu. On se gardera bien toutefois de dire à ce stade qui prendra le dessus dimanche. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Regarder Paris en pensant à Rome » : « Même ceux qui le nient sont en train de regarder avec attention ce qui se passe de l’autre côté des Alpes. Il est clair que les élections présidentielles en France sont pleines de messages directs et indirects vers l’autre versant des Alpes. Une France avec une présidente d’extrême droite serait le phare de tous les partis extrémistes éparpillés dans l’Union. En Italie, nous verrons alors Salvini (Ligue) sortir de l’ombre où il a été absorbé depuis quelque temps. Quant à Meloni (Fratelli d’Italia), elle serait appelée à garder une cohérence et à rester froide à l’égard de Marine Le Pen. En tout cas, un tel scénario pousserait le centre droit devant un dilemme : se transformer en force conservatrice et libérale ou bien suivre le sillage du Rassemblement National. Au centre gauche, parmi ceux qui soutiennent Macron, figure Enrico Letta (PD) mais surtout Matteo Renzi (Italia Viva), qui voit une possibilité de redorer son image et sa popularité. Certains, comme Gozi, Calenda, Bonino et Dalla Vedova, estiment qu’une victoire de Macron favoriserait la naissance d’une fédération libérale et démocratique de leurs (petits) partis avec un PD enfin indépendant du M5S ou du moins en laissant aux 5 Etoiles un rôle marginal. Par ailleurs, le leadership de Giuseppe Conte semble en forte difficulté. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2022
"Enfin la fin de l'obligation du port du masque à l'école."
Autriche. Haute-Autriche. Le vice-gouverneur FPÖ de Haute-Autriche Manfred Haimbuchner :
"Depuis longtemps superflu : enfin la fin de l'obligation [en Autriche] du port du masque à l'école."
19:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Frères d'Italie poursuit son ascension au détriment de la Ligue.
Italie.
Frères d'Italie : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
Ligue : patriotes
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
Azione + Europa : libéraux
14:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le Pacte des 27 sur l’entrée de l’Ukraine dans l’UE."
Italie. Revue de presse.
Le siège de l’aciérie de Marioupol et l'avancée de l'armée russe dans le Donbass font les gros titres des quotidiens italiens avec large couverture photographique en Une. Les commentaires mettent également en exergue l'escalade de l'offensive russe et la possibilité qu’elle ait déjà conduit à faire des victimes civiles à l'intérieur de l'usine Azovstal. La visioconférence d'hier entre le président des Etats-Unis et les alliés occidentaux est aussi citée. « Marioupol, les bombes sur les résistants » - Biden et les alliés occidentaux annoncent de nouvelles sanctions et la fourniture d'armes à Kiev (Corriere della Sera), « Une pluie de feu » - Une offensive acharnée sur l’aciérie Azovstal. Biden fait pression sur ses alliés pour un embargo sur le pétrole russe et la fourniture de nouvelles armes à Kiev (La Repubblica), « Les cendres de Marioupol » - Le siège des forces russes sur l'usine Azovstal (Stampa), « La grande offensive dans l'Est » (Sole 24 Ore), « L'UE paiera le coût de la guerre » - Les prévisions économiques du FMI évoquent une contraction du PIB européen alors que les Etats-Unis s'en sortent plutôt bien (Fatto Quotidiano), « Des bombes au nom de Lénine » - Poutine jette le masque et érige une statue du dictateur dans le centre-ville de Marioupol (Il Giornale).
PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Tito, « Le Pacte des 27 sur l’entrée de l’Ukraine dans l’UE : on peut suspendre la procédure si Kiev capitule » : « Rien de formel ni d’officiel, c’est presque un accord tacite, mais cela répond à la tension qui agite les 27 quant à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE : si nécessaire, tout le processus pourrait être suspendu et remis à zéro. La crainte est en particulier que l’Ukraine entre ‘’trop tard’’ dans l’UE, après que son territoire et ses institutions tombent sous contrôle russe ou d’un gouvernement fantoche piloté par Moscou. Il faut donc aller vite sur les échéances : les différents questionnaires à remplir par le gouvernement de Kiev, l’avis de la Commission dirigée par Ursula von der Leyen puis le verdict du Conseil européen, d’ici le 24 juin, pour que l’Ukraine ait le statut de ‘’pays candidat’’. Or nul ne sait ce qui arrivera au cours de ces deux prochains moins, d’où la nécessité d’un ‘’frein de secours’’ que tous demandent implicitement. Du reste, tous les pays ne sont pas d’accord sur le fait d’accélérer de façon inédite la procédure d’adhésion de Kiev. Il apparait évident que l’évaluation par les institutions bruxelloises sera plus ‘’politique’’ que ‘’technique’’. ‘’La Commission est prête à soutenir l’Ukraine, elle fait partie de notre famille européenne’’ a déclaré Ursula von der Leyen. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2022
Matteo Renzi : "L’actuelle majorité au gouvernement résistera jusqu’en 2023."
Italie. Revue de presse.
La nouvelle phase de l’offensive russe dans le Donbass fait les gros titres des médias italiens. Les commentateurs relèvent notamment « l’escalade » de l’offensive russe dans l’Est de l’Ukraine et la résistance de la ville de Marioupol. La prise de distance de la présidente de la Banque russe sur les retombées économiques des sanctions, minimisées hier par V. Poutine, est aussi mise en exergue dans les pages intérieures. « Le massacre à Lviv et l’attaque dans l’Est » - Le président Zelensky annonce que l’assaut russe dans le Donbass a commencé. Poutine récompense les auteurs du massacre de Boutcha. Polémiques au Kremlin sur les sanctions (Corriere della Sera), « La double bataille » - Marioupol résiste et garde le second front contre les Russes ouvert alors que l’offensive dans le Donbass a commencé (La Repubblica), « Donbass, c’est le dernier acte » - Un massacre de civils à Lviv et à Kreminna (La Stampa), « Boutcha, les auteurs du massacre ont été primés » - Des aides aux entreprises italiennes en Russie ont été allouées. Draghi, testé positif, doit renoncer à ses voyages au Congo et en Angola (Il Messaggero), « Les négociations désormais sorties des radars, Poutine entame l’ultime attaque» (Fatto Quotidiano), « Les mensonges de Poutine sont dévoilés » - Le navire russe a bien coulé et les sanctions ont de lourdes retombées sur l’économie russe (Il Giornale).
SONDAGE, La Repubblica, « Un Italien sur quatre se méfie des informations des médias sur les horreurs commises par les Russes : "C’est la propagande de Kiev" : « Le sondage récemment réalisé par Demos pour Repubblica souligne l'ampleur de l'attention portée par les Italiens à la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Près de sept personnes sur dix se disent (très ou assez) informées. Dans la majorité des cas, on juge que les JT couvrent bien le conflit. Les Italiens, en revanche, se disent beaucoup moins satisfaits du rôle joué par les talk-shows. Ils mettent l'accent sur le conflit en Ukraine au point de le transformer en un "spectacle permanent", dans lequel des "acteurs" de différentes professions et origines jouent devant les images de la tragédie. Dans l'ensemble, cependant, la "communication" autour de la guerre suscite le scepticisme des citoyens. Plus de la moitié des Italiens (interrogés par Demos) considèrent en effet que les informations sur le conflit sont "déformées et pilotées". Près d'une personne sur quatre, en particulier, la considère comme biaisée. Et exprime une approche "négationniste", presque complotiste. En d'autres termes, ils pensent que les nouvelles et les images des massacres perpétrés sont en grande partie fausses ou falsifiées par le gouvernement ukrainien. Et, donc, "inspirées" par Volodomyr Zelensky pour délégitimer la figure de Vladimir Poutine et "criminaliser" les actions de l'armée russe. La méfiance à l'égard des informations sur la guerre est particulièrement répandue chez les électeurs de Fratelli d'Italia : 60%. Mais elle est également majoritaire au sein de la base de la Ligue et du M5S ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Renzi, chef de file du parti Italia Viva et ancien Président du Conseil, « L’actuelle majorité au gouvernement résistera jusqu’en 2023 ; [quand ce sera le moment des élections], l’actuel chef du gouvernement pourra faire ce qu’il veut » : « La crédibilité dont bénéficie Mario Draghi est la valeur ajoutée de l’Italie en ce moment. Le gouvernement actuel tiendra jusqu’en 2023 [jusqu’à la fin de la législature], malgré les doutes de la droite sur la réforme du cadastre ou Italia Viva qui juge inutile la réforme concernant la justice : une entente sera trouvée. Sur les élections en général, je souhaiterais que les citoyens qui décident directement, de la même façon qu’ils choisissent et élisent les maires, qui administrent ensuite pendant 5 ans. Je suis défavorable aux systèmes de type proportionnel. Mais les regroupements et alliances de forces politiques sont encore fluides, nous verrons ce que nous ferons le moment venu. Italia Viva bénéficie d’une crédibilité élevée. Silvio Berlusconi a juré fidélité à Matteo Salvini, mais avec lui tout peut changer jusqu’au dernier moment ; nous verrons bien. Nous comptons avoir un poids décisif pour le prochain gouvernement. Concernant la guerre en Ukraine, Poutine est l’agresseur et le responsable de tout ce qu’il se passe mais c’est un abus de langage que de le comparer à Hitler. Je suis un atlantiste convaincu et je suis toujours du côté des Etats-Unis et de l’OTAN. Toutefois dans cette affaire je me sens plus proche de Macron que de Biden. L’Europe ne peut pas être spectatrice du bras de fer entre les Etats-Unis et la Chine. J’aimerais que l’Europe ait un rôle de protagoniste, pas seulement en se coordonnant sur l’envoi d’armes et les sanctions mais en ayant également une initiative diplomatique coordonnée. Afin de gérer la vague de réfugiés ukrainiens nous aurions besoin d’un commissaire spécial, comme le général Figliuolo durant la crise sanitaire. Il faudrait une structure travaillant en accord avec le ministère de l’Intérieur, les maires et les associations pour aider ces personnes à vivre et à s’intégrer." »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/04/2022
"Bonnes Pâques à vous et aux êtres qui vous sont chers."
Italie.
"Bonnes Pâques à vous et aux êtres qui vous sont chers."
15:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2022
Article de Lionel Baland sur l'ouvrage "Patriotisme solidaire. La question sociale vue de droite" de l'écrivain allemand de la Nouvelle droite Benedikt Kaiser.
Allemagne. Article sur l'ouvrage Patriotisme solidaire. La question sociale vue de droite de l'écrivain allemand de la Nouvelle droite Benedikt Kaiser présent au colloque de l'Institut Iliade :
https://www.breizh-info.com/2022/04/16/185143/patriotisme...
Benedikt Kaiser
La figure de proue de la tendance nationaliste du parti patriotique allemand AfD Björn Höcke recommande la lecture de l'ouvrage.
05:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2022
JA21 prône l’application du modèle danois.
Pays-Bas. JA21 estime que les Pays-Bas ne peuvent pas faire face à l'afflux actuel de demandeurs d'asile. Ce parti prône l’application du modèle danois et désire le renvoi immédiat de ceux qui viennent de pays sûrs ainsi qu’un accueil humain des vrais réfugiés dans les pays de la région du monde dont ils sont originaires ou dans des pays partenaires.
20:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Bruxelles : avec un paiement en roubles, stop au gaz. Poutine : vous ne pouvez pas vous passer de nous."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne revient ce matin notamment sur la perte du navire-amiral russe « Moskva », touché par des missiles lancés depuis l’Ukraine et vu comme une victoire remarquable pour la résistance ukrainienne, et sur les menaces de Moscou en cas d’arrêt d’importation du gaz et d’entrée dans l’OTAN de la Finlande et de la Suède. « Le navire amiral de Poutine a été coulé ». Le navire Moskva a coulé à pic après des heures d’incendie, Kiev déclare que c’est grâce à ses missiles, et Moscou dit que c’est à cause de la tempête (Repubblica), « Le navire amiral a été frappé », le Kremlin déclare que le navire a coulé, Poutine menace l’Europe, « notre gaz est indispensable, nous le vendons à d’autres pays » (Corriere della Sera). « Sur le gaz et l’arme nucléaire, les menaces de Poutine – Selon le chef du Kremlin, les pays hostiles ont besoin de notre fourniture de gaz. L’UE travaille à un embargo sur le pétrole » (Stampa). « Selon le Moscou, les pays baltes seront sous la menace atomique si la Finlande entre dans l’OTAN ». « La Russie menace de représailles si la Suède et la Finlande entrent dans l’OTAN. La CIA alerte sur le risque nucléaire (Repubblica). « Sur le pétrole, un embargo fin avril », L’Europe est prête à l’embargo après le second tour en France, les premiers effets de l’augmentation du prix de l’essence, à Rome et à Naples, les transports publics sont pris d’assaut » (Messaggero). « L’Italie vend encore des armes aux bouchers saoudiens », « l’arrêt de l’importation du pétrole russe après les élections en France » (Fatto Quotidiano)
Article, Corriere della Sera, F. Fubini : « Bruxelles : avec un paiement en roubles, stop au gaz. Poutine : vous ne pouvez pas vous passer de nous » : « La Commission européenne prépare des lignes directrices à envoyer rapidement aux entreprises européennes pour leur expliquer en quoi le décret de Moscou sur le paiement du gaz en roubles est incompatible avec les sanctions contre la Russie. Le décret de Poutine prévoit que les entreprises des « pays ennemis » devront payer le gaz, en euros, sur un compte de la Gazprombank et que celle-ci réalisera ensuite le change à la bourse de Moscou. Selon les experts de Bruxelles, ce système permettrait à la Russie de contourner les sanctions ainsi qu’à l’Etat russe de contrôler, influencer et fausser le processus de vente du gaz par le biais de la Banque centrale de Moscou qui, seule, aurait le pouvoir de fixer le taux de change entre euros et roubles, ôtant ainsi à l’importateur tout contrôle sur le temps des opérations et la contrevaleur du gaz. Si Poutine décidait d’adopter le décret, les entreprises européennes ne pourraient plus acheter de gaz russe. L’Europe devrait alors se priver de 37.5% de la totalité du gaz qu’elle importe. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/04/2022
Les électeurs de l'AfD sont les plus opposés à une livraison d'armes lourdes à l'Ukraine.
Verts : écologistes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens
AfD : patriotes
19:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Royaume-Uni signe un accord avec le Rwanda pour lui sous-traiter l’accueil de ses migrants clandestins.
Royaume-Uni. Le Royaume-Uni signe un accord avec le Rwanda pour lui sous-traiter l’accueil de ses migrants clandestins :
https://www.fdesouche.com/2022/04/14/grande-bretagne-bori...
19:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini : "Je l’ai dit au Président du Conseil : il n’est pas vrai que nous voulions le faire tomber."
Italie. Revue de presse.
L’agression russe en Ukraine et la situation sur le terrain, ainsi que la possible adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan, au moment où l’armée russe tente de s’emparer de la ville de Marioupol, fait les gros titres des médias italiens.
SONDAGE, La Repubblica, I. Diamanti : « Inquiets à cause de la guerre, les Italiens préfèrent la paix à leur climatiseur » : « Selon un sondage Démos, réalisé en avril 2022, pour La Repubblica, plus de 9 Italiens sur 10 se disent inquiets au sujet de la guerre en Ukraine. En avril 2022, 61 % se sont dits « très inquiets », 30% « assez inquiets », 5% « peu inquiets », 3% « pas du tout », 1% sans opinion contre, en mars 2022, respectivement, 66% « très inquiets », 27% « assez inquiets », 4% « peu inquiets », 3% « pas du tout ». 70% sont favorables aux sanctions économiques contre la Russie (25% contre et 5% sans opinion). 59% sont favorables à un renoncement total au gaz et aux ressources énergétiques en provenance de Russie (37% défavorables, 4% ne se prononcent pas). 57% sont favorables au boycott des produits russes (39% contre, 4% ne se prononcent pas). 51% sont favorables à l’envoi d’aides militaires en Ukraine, 47% contre, 2% sans opinion. 32% sont favorables à l’augmentation des dépenses militaires, 65% contre et 3% sans opinions. En avril 2022, 76% jugent l’invasion russe « grave et injustifiée » (77% en mars 22), 20% jugent que l’invasion est « grave, mais que la Russie avait des raisons pour le faire » (18% en mars 22), 3% jugent que la Russie a bien fait d’intervenir (2% en mars 22), 1% ne se prononcent pas (3% en mars 22). 67% des Italiens seraient prêts à renoncer à certaines consommations énergétiques pour rendre plus efficaces les sanctions contre la Russie et chercher à mettre plus rapidement fin à la guerre (80% des électeurs du PD, 72% des M5S, 63% de Forza Italia, 60% de la Ligue, 58% de FdI). 60% des Italiens jugent positivement le gouvernement Draghi (92% du PD, 64% de la Ligue, 60% Forza Italia, 55% du M5S, 43% de FdI). Si les élections parlementaires avaient lieu aujourd’hui, 21.2% des Italiens voteraient PD, 20.7% Fratelli d’Italia, 16.8% la Ligue, 14.2% le M5S, 8.2% Forza Italia. »
ENTRETIEN, Il Corriere della Sera, de Matteo Salvini, leader de la Ligue : « Je l’ai dit au Président du Conseil : il n’est pas vrai que nous voulions le faire tomber » : « Je ne veux pas faire tomber le gouvernement, même si sur certains sujets il se montre décevant – je fais référence aux débarquements de migrants. Et dire que j’ai passé des journées entières au tribunal pour en avoir empêché une centaine d’entrer… La nouveauté [après la réunion avec Draghi et Tajani au sujet de la loi de délégation fiscale, ndlr], c’est que le gouvernement est disposé à modifier le texte. Nous travaillerons à Pâques, mais nous comptons amener le gouvernement à adopter des positions partagées. Il avait le risque qu’avec le « système dual » les taxes sur les locations ou sur les titres d’Etats puissent augmenter. Nous pensons que la pression fiscale ne doit pas augmenter. Au sujet du cadastre, nous sommes tous d’accord sur la nécessité de faire émerger la partie invisible du marché immobilier. Mais c’est une chose de la rendre visible, une autre d’appliquer les valeurs du marché, qui feraient bondir les taxes. J’ai signalé un thème qui me tient particulièrement à cœur : l’annulation des dettes d’impôts fonciers. Si c’était moi le responsable des Finances, je me réjouirais de pouvoir compter sur le beau magot provenant de la paix fiscale. Je pense qu’aux élections administratives de juin, le centre-droit sera uni : c’est notre travail de faire en sorte qu’il le soit. Evidemment, Fratelli d’Italia doit être de la partie. Nous voyons tous les jours que les pays regardent leur intérêt particulier : les Allemands viennent de nous dire qu’ils ne peuvent pas renoncer au gaz russe. Nous, nous avons fait le choix clair d’être avec l’Occident, avec l’OTAN et en faveur de la coexistence pacifique des peuples. J’ai trouvé surréaliste la polémique contre le Pape, coupable d’avoir invité sous la même croix une femme ukrainienne et une femme russe. Je suis exaspéré [qu’on me reproche d’être ambigu envers la Russie] : tout le monde a eu des rapports de travail, et peut-être d’amitié, avec une large gamme de leaders et de pays pas toujours démocratiques. Moi, je soutiens qu’il faut faire le maximum pour arrêter la guerre. L’Ukraine a été agressée, ça ne fait aucun doute et c’est un fait d’une gravité absolue mais cela ne signifie pas qu’il faille déclarer la guerre au peuple russe. Bientôt, nous demanderons de faire voter notre motion sur le retour au nucléaire. Nous verrons ce qu’en disent ceux qui ne veulent plus du gaz russe. Le thème de la vie nous sépare d’avec la gauche : louer les utérus est une pratique barbare et au goût tout à fait nazi. Il est indécent que le corps d’une femme devienne une urne pour produire un enfant à acheter pour quelques milliers d’euros. »
SONDAGES, La Repubblica « La Ligue et le M5S paient cher leur soutien au gouvernement Draghi » : « Dans un contexte national et international très difficile, la confiance des citoyens envers Mario Draghi demeure élevée (+60%). Les rapports des partis avec le gouvernement, en revanche, ont altéré leur électorat potentiel. Le gouvernement Draghi obtient plus de consensus auprès des électeurs du PD (92%) et du centre gauche en général, formé surtout par des retraités et les électeurs plus âgés. Le soutien au gouvernement Draghi a cependant provoqué des difficultés au M5S et à la Ligue, soit les partis qui s’étaient affirmés comme interprètes des critiques des citoyens à l’égard de l’establishment et de la classe politique en général. Le M5S est passé de 32,7% de 2018 à 14,2%, divisant par deux ses voix. La Ligue aussi a vu un phénomène semblable par rapport aux élections européennes de 2019, passant de 34,3% à 16,8% d’aujourd’hui. La Ligue maintient sa popularité auprès des ouvriers et des professions libérales. En revanche, Fratelli d’Italia a élargi considérablement sa base électorale en se présentant comme principal parti d’opposition, passant de 4,4% des élections de 2018 à 20,7%. »
ARTICLE, La Repubblica « Réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, la majorité est divisée » : « Après des heures de pourparlers difficiles, alors que la majorité se fissure, la réforme du CSM va vers le scrutin final en Commission Justice. Or, la grève de la magistrature a déjà été décidée. C’est le président de l’Association Nationale des Magistrats (ANM) Santalucia qui la qualifie d’‘’inévitable’’, car il s’agit ‘’d’une protestation contre une réforme qui ne tient pas compte de nos critiques’’. L’appel à la responsabilité du chef 5 Etoiles G. Conte semble tomber dans l’eau. Le dirigeant d’Italia Viva, M. Renzi, a déjà déclaré vouloir s’abstenir. On se dispute sur chaque aspect de la réforme, y compris sur le volet ‘’évaluation du magistrat’’, proposé par Azione de C. Calenda. La Ligue finit par voter l’amendement de Fratelli d’Italia – pourtant rejeté par Forza Italia – avec l’alibi de ‘’cohérence avec les référendums proposés’’, quitte pourtant à voter pour la proposition du gouvernement permettant un seul passage dans une carrière entre la fonction de magistrat et d’avocat. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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13/04/2022
Giorgia Meloni : "Pour une Europe plus forte, avec moins de globalisation et plus de valeurs."
Italie. Revue de presse.
La guerre en Ukraine, et notamment l'avancée des troupes de Moscou dans l'Est du pays, fait toujours les gros titres des quotidiens italiens. Les commentaires mettent en exergue l'enlisement des pourparlers ainsi que l'agonie de la ville de Marioupol « Poutine marche vers le Donbass » - Le Tsar confirme l'objectif militaire et ferme la porte aux négociations. Le martyr de Marioupol, qui dénonce l'utilisation d'armes chimiques (Corriere della Sera), « Le coup de poing de Poutine » - Le chef du Kremlin annonce vouloir aller de l'avant. Les Etats-Unis pourraient annoncer d'autres sanctions sur le gaz (La Repubblica), « Zelensky demande l'interruption des fournitures de gaz de Poutine » - Le chef ukrainien lance un nouvel appel devant le parlement de Lituanie (Stampa), « Poutine ferme la porte aux négociations » (Sole 24 Ore), « Le centre de Marioupol tombe aux mains des Russes » - Les troupes de Moscou entrent dans la ville, la bataille dans le port fait rage. C'est le coup de froid entre Zelensky et Scholz sur le gaz russe (Il Messaggero), « Poutine dit non à une trêve » (Fatto Quotidiano), « Le plan secret du Tsar » - Mis en difficulté, Poutine renoncerait à Odessa pour s'emparer du Donbass, de Marioupol et de la Crimée (Il Giornale).
LETTRE au directeur du Foglio, de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « Pour une Europe plus forte, avec moins de globalisation et plus de valeurs » : « Je tiens à préciser que Fratelli d’Italia n’est pas un parti antieuropéen comme on aime le faire croire. Il est en revanche lz protagoniste d’une famille politique européenne, les Conservateurs Européens, qui ont pris le choix d’une idée différente d’Europe, différente par rapport à celle qui a été bâtie jusque-là. Nous sommes pour une Europe confédérale, qui soit respectueuse de la souveraineté nationale des pays membres. Avec Enrico Letta je partage l’idée d’une Europe plus forte et qui puisse avoir une âme. Ce sont les défis de l’avenir qui nous l’imposent. C’est cependant sur la manière avec laquelle rendre cette Europe plus forte que ma vision diffère de manière inexorable avec le dirigeant du Parti démocrate. La gauche voudrait fédérer davantage les pays de l’Union par le biais d’une cession plus importante de notre souveraineté. Or, j’estime que c’est une erreur grave car cela divise au lieu de nous unir. Le 24 février, l’Europe s’est présentée au rendez-vous de l’Histoire sans politique étrangère et de défense et presque totalement dépendante sur le plan économique et des matières premières, avec des chaines de valeur trop longues et trop souvent délocalisées, et divisée sur les sanctions. Le processus d’intégration européenne a trahi son esprit original : il a fini par mettre au centre les marchés et la finance à la place des personnes. Quand vous avez la guerre à vos portes, il faut une dissuasion que seule une capacité militaire adaptée peut donner. »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Matteo Renzi, leader d’Italia viva, par C. Vecchio : « Macron passera. La gauche réformiste, c’est lui. Mélenchon est comme les Cinq Etoiles » : « Je pense que Macron passera. J’espère que Macron passera, pour la France, mais surtout pour l’Europe et pour nos enfants. Si Macron gagne, l’Europe change. S’il perd, c’en est fini de l’Europe. Le mécontentement existe et il est même fort, particulièrement sur les sujets quotidiens, à commencer par le pouvoir d’achat. Il se passe ce qu’il s’est passé, chez nous, en 2018 : Le Pen ressemble à Salvini, Mélenchon au M5S. Heureusement, le second tour permet aux citoyens de trancher. Je crois au le bon sens de nos cousins transalpins. Macron n’est pas le problème mais la solution : il a été très bon. A la différence de Hollande et de Sarkozy, il peut être réélu. Il faut arrêter de prendre le fait d’être compétent pour de l’élitisme. Être capable ne signifie pas nécessairement faire partie de l’élite : cela veut dire savoir faire les choses - ce qui, souvent, ne réussit pas aux populistes. Quand le PD a pris parti pour Hidalgo, j’ai dit que c’était de la folie. Ou bien la gauche est réformiste « à la Macron », ou bien elle est radicale « à la Mélenchon » : il n’y a pas d’autres options possibles. Letta l’a compris et fait passer le PD à une position réformiste. Espérons que ça tienne. Entre Macron et Le Pen, même les plus radicaux voteront Macron : l’antifascisme est une chose sérieuse en France. J’espère que les jeunes [qui votent Mélenchon et attendent des réponses radicales] regagnent en lucidité et comprennent que, même pour un radical, un réformiste vaut mieux qu’un néofasciste. Les Rouges qui, au nom de la pureté idéologique, mettent sur le même plan Macron et Le Pen sont les meilleurs amis de la droite. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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