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13/08/2022

"L'augmentation des prix ruine l'existence : augmentation des salaires, baisses des coûts !"

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Autriche. Tyrol.

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"L'augmentation des prix ruine l'existence : augmentation des salaires, baisses des coûts !"

Nouvelles menaces contre Geert Wilders.

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Pays-Bas et USA. Après l’agression au couteau à l’encontre de l’écrivain Salman Rushdie,  le dirigeant du PVV Geert Wilders est la cible d’attaques sur les réseaux sociaux. Quelques Pakistanais y prétendent que Geert Wilders doit être la victime suivante et un d'entre eux propose 20 millions de dollars pour la tête de Geert Wilders. Twitter a immédiatement fermé le compte de ce Pakistanais.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/08/13/gee...)

"Plus jamais de confinement !"

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Autriche. Tyrol.

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"Sagesse plutôt que panique. Plus jamais de confinement !"

Thierry Baudet à propos des élections législatives en Italie.

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Pays-Bas et Italie. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet dénonce le fait que Frères d’Italie de Giorgia Meloni et la Ligue de Matteo Salvini basent leur programme pour les élections législatives italiennes sur « plus d'Europe, plus d'OTAN et plus de soutien à l'Ukraine, c'est-à-dire plus de la même chose. »

"Expulsion par avion plutôt que fraude à l'asile !"

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Autriche. Tyrol.

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"Pas de place pour les demandeurs d'asile criminels : expulsion par avion plutôt que fraude à l'asile !"

Geert Wilders à propos de l'attaque au couteau contre l'écrivain Salman Rushdie.

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Pays-Bas et USA. L'attaque au couteau contre l'écrivain Salman Rushdie donne au dirigeant du PVV Geert Wilders des frissons dans le dos. Il trouve cela terrible et espère que l’écrivain survivra.

(https://www.7sur7.be/monde/l-ecrivain-salman-rushdie-aute...)

12/08/2022

Geert Wilders déclare que les députés des partis du gouvernement préfèrent être allongés sur la plage plutôt que de conduire un débat sur le pouvoir d’achat.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders déclare que les députés des partis du gouvernement préfèrent être allongés sur la plage plutôt que de conduire un débat sur le pouvoir d’achat.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/08/11/gee...)

Interview d’André Ventura de Chega par Alvaro Penas.

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Portugal et Espagne. Alvaro Penas (Espagne) a interrogé le dirigeant du parti portugais Chega André Ventura :

https://www.breizh-info.com/2022/08/12/206485/ventura-por...

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André Ventura

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Alvaro Penas

"Le programme du centre droit va du présidentialisme aux décrets de sécurité contre les migrants."

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Italie. Revue de presse.

La campagne électorale et notamment la présentation de la part des partis de leurs programmes et symboles en vue des législatives du 25 septembre font les gros titres de la presse italienne. Les observateurs mettent également en avant la création d’un troisième pôle, centriste, formé à la suite de l’entente électorale trouvée entre Azione de C. Calenda et Italia Viva de M. Renzi : « Le troisième pôle aura Calenda en tête de file » - Renzi annonce l’entente avec Azione. Letta commence sa tournée en choisissant un véhicule électrique. Le centre droit présente son programme (Corriere della Sera), « L’accord a été trouvé avec Renzi, Calenda sera le leader du troisième pôle » - Meloni critiquée à droite et à gauche pour avoir gardé le symbole fasciste de la flamme évoquant la tombe de Mussolini. Letta dépose le symbole d’un rameau d’olivier des démocrates et des progressistes (La Repubblica), « Les promesses des patriotes » - Le programme du centre droit a été présenté : flat tax, bonus et construction d’un pont sur le détroit de Messine mais sans expliquer comment trouver les ressources (La Stampa), « Calenda : Renzi et moi contre le chaos » - Le dirigeant du nouveau pôle s’exprime sur l’entente trouvée avec Italia Viva (Il Messaggero). 

Sur Twitter, le hashtag #Mattarella domine suite aux déclarations de Silvio Berlusconi en faveur d’une réforme sur le présidentialisme en Italie, ce qui entrainerait nécessairement la démission du Président Sergio Mattarella.

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Caccia « L’entente pour le troisième pôle a été trouvée » : « C’est officiel, le troisième pôle, soit l’alliance entre Azione de Calenda et Italia Viva de Renzi, est né. La gestation aura été rapide, si l’on considère que la rupture de Calenda avec le PD ne s’est consommée que dimanche dernier. Concernant le contenu de cet accord, il s’agira d’une grande liste unique, et pas d’une coalition comme aurait préféré Calenda. Quant au programme, il sera présenté aujourd’hui mais Calenda a anticipé hier certains points ‘’l’agenda Draghi, les incinérateurs, les regazéifications, la réforme du revenu de citoyenneté, le salaire minimum…’’. Les collèges électoraux seront partagés à 50%. Le symbole sera le suivant : en haut les deux logos Azione et Italia Viva, au centre le nom Calenda et en bas le label Renew Europe, en référence au groupe libéral européen auxquels les deux forces politiques appartiennent. C’est un choix qui a été fortement apprécié par le président du groupe, Stéphane Séjourné ‘’votre union représente une opportunité pour les Italiens, une alternative européiste, innovatrice et orientée aux jeunes’’ »

ENTRETIEN, Il Messsaggero, de Carlo Calenda, dirigeant d’Azione : « Renzi et moi sommes contre le chaos » : « ‘’Je ne sais pas si notre pôle sera le troisième, le premier ou le deuxième. C’est aux Italiens d’en décider. Nous avons fondé le pôle du sérieux et du bon sens. Nous sommes ceux qui font des propositions concrètes ; notre objectif est de faire revenir Draghi au gouvernement.  Je dois reconnaître à Matteo Renzi une grande générosité, vu qu’il m’a confié le rôle de guider la campagne électorale, que nous mènerons ensemble. J’espère que les Italiens choisiront une alternative de pragmatisme face au bi-populisme qui pendant trente ans n’a fait que des promesses restées inachevées. Dans notre logo il y a aussi le symbole de Renew Europe pour marquer notre européisme. Je serai candidat à Rome dans le proportionnel. Nous avons de notre côté trois ministres femmes qui ont des capacités extraordinaires : Elena Bonetti, Mara Carfagna et Maria Stella Gelmini. Nous convaincrons les Italiens que, face à un tel niveau de dégradation du pays, la seule possibilité pour le sauver est celle d’appliquer la méthode et l’agenda Draghi. Les sondages estiment que nous pouvons obtenir entre 15 % et 20 % des votes. Si tout va bien, personne ne sortira gagnant des urnes et nous pourrons faire un gouvernement d’unité nationale avec Draghi, ce qui constitue la seule solution pour éviter l’enlisement du pays. Meloni est alliée avec Orban, qui de son côté est allié avec Poutine, les leaders européens la garderont à distance aux rendez-vous internationaux. De plus, elle n’a pas assez d’expérience pour pouvoir gouverner l’Italie’’. »

ANALYSE, La Stampa, N. Carratelli « L’illusion de changer la donne aux élections » : « Même s’ils parvenaient à faire un véritable exploit, comme l’affirme Renzi, et si le troisième pôle devait atteindre la barre des 10% de voix en puisant exclusivement dans l’électorat de droite, le résultat du match serait toujours le même. La simulation de la répartition des collèges par You Trend en collaboration avec l’Institut Cattaneo douche les espoirs de Calenda et associés. Par exemple, il n’y a que 14 collèges où l’avantage du centre droit sur le centre gauche ne dépasse pas le pourcentage de voix accréditées au troisième pôle (en moyenne entre 5 et 6%). Il s’agit surtout des grandes villes (telles Rome, Milan, Turin et Gênes) et la région de Toscane. Il n’y a pas de mystère que dans ces collèges, la division entre le centre gauche et le ticket centriste Calenda-Renzi favorisera le centre droit. Même en considérant un score à 10% comme souhaité par les deux leaders centristes, chose improbable, le centre droit ne perdrait que 14 sièges à la Chambre et 8 au Sénat. Bref, le pôle centriste ne sera pas déterminant dans les collèges uninominaux. »

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Di Caro « Le programme du centre droit va du présidentialisme aux décrets de sécurité contre les migrants » : « C’est un programme basé sur 15 points et qui fait au total 8 pages d’énonciations, d’engagements et de promesses. C’est le fruit d’une semaine très intense de travail, de médiation, et qui a été signé par Meloni, Salvini, Berlusconi et Lupi. Il s’agit donc du dénominateur commun minimal en attendant que chaque parti diffuse ses propres contenus. Il est difficile de trouver des éléments allant dans le détail. Toutefois, il est facile de voir comment G. Meloni a pu imposer ses propres propositions. Tout d’abord la déclaration concernant la fidélité ‘’sans aucune ambiguïté’’ aux alliances internationales, à un système présidentiel, mais aussi un refus de faire des promesses trop généreuses sur les retraites et la « flat tax ». Il est vrai aussi que Forza Italia et la Ligue obtiennent des résultats : Salvini parvient à faire mettre une phrase sur la continuation de la réforme de l’autonomie régionale, sur l’imposition à taux unique à hauteur de 15% et sur la réintroduction des décrets de sécurité concernant les arrivés des migrants, qui seront accompagnés de la stratégie de Meloni ‘’le contrôle des frontières et le blocus des débarquements par le biais d’accords avec les autorités de l’Afrique du nord’’ ou encore des hotspots gérés entièrement par l’UE. Berlusconi obtient pour sa part un chapitre entier consacré à la justice et la réalisation d’un pont reliant la Calabre et la Sicile. »

ANALYSE La Stampa, M. Zatterin « Le programme de rêve du centre droit qui manque de ressources » : « La coalition des « patriotes » promet un monde de rêve sans précédents. Ils assurent à ceux qui les voteront de baisser les impôts à tous (même aux plus riches et pour les patrimoines les plus élevés) la TVA serait réduite sur les produits vitaux et sur l’énergie, la baisse de pression fiscale sur les ménages et les entreprises, une moratoire fiscale (qui punit de fait les contribuables vertueux), la nationalisation du secteur des télécommunications, et puis d’autres réformes de rêve comme si l’argent tombait du ciel. Bref, ceux qui se présentent comme des patriotes n’ont pas peur d’augmenter la dette publique nationale. Ils proposent même de revoir le plan de Relance et le Pacte de Stabilité, ce qui ne sera jamais octroyé si nous ne respecterons pas nos engagements sur les projets du Recovery Fund européen. Celui qui pense à l’avenir des citoyens doit en tenir compte, pour la collectivité, pour l’Etat et pour la République. Bref pour la patrie. »

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"Accord cadre de programme pour un gouvernement de centre-droit"

ARTICLE, La Stampa : « Jeunes, cashback et superbonus dans le programme : le M5S accuse le Pd de copier ses idées » :  « Le M5S présente aujourd’hui son symbole électoral, avec le nom de Giuseppe Conte, et son programme. Une importante partie des mesures est dédiée aux jeunes, a anticipé le sénateur Gianluca Perilli. C’est notamment sur les jeunes, que la compétition est ouverte avec le Pd. Le M5S accuse le parti de Enrico Letta de ‘’ faire campagne en proposant des mesures que nous avons déjà réalisées ‘’. Entre les deux partis, c’est la course à qui propose plus : sur la possibilité de voter à 16 ans, sur les avantages fiscaux pour l’accès aux crédits pour l’achat de maison, sur le congé parental des hommes. Le duel à distance entre le Pd et le M5S concerne aussi sur le Superbonus, sur les mesures liées à la numérisation du fisc, et le salaire minimum. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Meloni-Letta, duel sur plusieurs fronts »: « En l'espace de quelques heures, nous avons eu une image parfaite de la campagne électorale telle qu'elle va se développer au cours des quarante prochains jours : le duel entre Giorgia Meloni et Enrico Letta, synthèse personnalisée de l'affrontement bipolaire. L’enjeu central de la campagne concerne les relations entre une Italie gouvernée par la droite et l'Europe. A cela s'ajoute la question des comptes publics et de la crédibilité des alliances respectives. Letta a d'abord essayé de donner le ton avec la question de la nostalgie fasciste de Meloni. Cependant, la condamnation des lois raciales et de la dictature, comme l'a prononcé Meloni, suffira à réduire ou peut-être à annuler l'impact de la controverse. Si Enrico Letta veut prendre l'avantage, il lui faut d'autres arguments. Par exemple : quelle est la vision de l’Europe Fratelli d’Italia ? Cela pourrait mettre en difficulté Meloni. En effet les problèmes principaux sont les contradictions et les personnages qui constituent l'alliance conservatrice, dont Giorgia Meloni est la présidente à Strasbourg. Par exemple, Fratelli d’Italia s'était abstenu sur les fonds du Plan national de relance et de résilience (PNRR), un faux pas qui doit être expliqué aujourd'hui. A son tour, Letta doit concilier la recherche du consensus avec la nécessité de ne pas dissiper l'image de sérieux attendue des partisans de Draghi et de son programme. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'AfD donnée à 12 %.

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Allemagne.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU/CSU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

11/08/2022

Geert Wilders désire que la Chambre des députés revienne de vacances pour prendre des mesures contre l'inflation.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders désire que la Chambre des représentants revienne de vacances la semaine prochaine et prenne des mesures supplémentaires afin d’aider les nombreuses personnes qui sont en grande difficulté financière à cause de l’inflation.

Süd-Tiroler Freiheit opposé à Giorgia Meloni.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Süd-Tiroler Freiheit dénonce les propos de la dirigeante du parti nationaliste italien Frères d’Italie Giorgia Meloni : « Si les Sud-Tyroliens ne veulent pas se sentir italiens, qu'ils émigrent en Autriche ; s'ils n'aiment pas le tricolore italien, alors ils n'ont pas besoin des milliards d'euros avec lesquels l'État italien finance l'autonomie. »

Süd-Tiroler Freiheit estime que le comportement des dirigeants de Frères d’Italie vis-à-vis des Germanophones du Tyrol du Sud est non-démocratique et met en avant le fait que cette province ne reçoit pas de l’argent de Rome, mais est un contributeur net au budget italien.

Le parti accuse Giorgia Meloni d’être « une louve fasciste déguisée en mouton » et affirme que le public européen ferait bien de ne pas tomber sous le charme du chant des sirènes de Madame Meloni.

Giorgia Meloni : "Cela fait 20 ans que je répète les fameux mots clairs sur le fascisme, la gauche fait semblant de ne pas les entendre."

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Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni déclare sur Radiouno Rai : « Cela fait 20 ans que je répète les fameux mots clairs sur le fascisme, la gauche fait semblant de ne pas les entendre. »

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/08/11/mel...)

Affiche de Giorgia Meloni : "Prête à relever l'Italie."

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Italie. Affiche de Giorgia Meloni :

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"Prête à relever l'Italie. Élections législatives du 25 septembre 2022."

"Meloni condamne pour la première fois le fascisme et les lois raciales." et "Le retour de Berlusconi".

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Italie. Revue de presse.

La campagne électorale en vue des élections législatives du 25 septembre fait toujours les gros titres de la presse italienne. Les quotidiens rapportent les premiers noms de candidats qui commencent à être évoqués (notamment celui de S. Berlusconi et de C. Cottarelli) ainsi que le duel à distance entre le dirigeant du PD E. Letta et la leader de Fratelli d’Italia, G. Meloni : « Letta-Meloni, les premières frictions » - Pour le leader démocrate, Meloni tenterait une « opération maquillage » mais « reste l’alliée d’Orban », cette dernière tente de rassurer l’Europe : « le fascisme appartient à l’histoire ». Carlo Cottarelli se présentera avec le PD, Berlusconi se porte candidat pour le Sénat. Renzi et Calenda s’apprêtent à signer une entente (Corriere della Sera), « Le retour de Berlusconi » - Après les scandales, le président de Forza Italia annonce qu’il se portera candidat au Sénat. Meloni condamne pour la première fois le fascisme et les lois raciales (La Repubblica), « Renzi : Calenda sera le leader, puis un Draghi-bis » - Le dirigeant d’Italia Viva annonce l’entente avec Azione. Meloni condamne le fascisme mais pour Letta il ne s’agit que d’une « opération de maquillage » (La Stampa), « Meloni-Letta, voici les premières étincelles » - Le dirigeant du PD rappelle les liens avec Orban, Meloni le critique de s’allier avec des partis anti-Otan (Il Messaggero). L’enquête pour fraude financière visant l’ancien président américain Donald Trump est aussi largement citée en Une.

Les JT couvrent essentiellement la poursuite de la campagne électorale et, notamment, la rencontre entre Renzi et Calenda d’aujourd’hui, la candidature de Berlusconi au Sénat ainsi que celle de Carlo Cottarelli pour le PD et +Europa. La hausse de l’inflation à hauteur de 7.9% en juillet ainsi que l’augmentation record du prix du panier moyen qui atteint un niveau inédit depuis 1984 sont également abondamment commentées. La procédure judiciaire contre l’ancien Président des Etats-Unis, Donald Trump, l’alerte contre le mauvais temps dans cinq régions du centre-sud de l’Italie et l’ouverture des championnats d’Europe de natation, aujourd’hui, à Rome, sont également couverts..

Sur Twitter, le hashtag #Ruby, en référence à la candidature de Silvio Berlusconi au Sénat, après son éviction en 2013 en partie liée au scandale sexuel liée à la danseuse de cabaret nommée Ruby, fait tendance.

ARTICLE, Corriere della Sera, Paola Di Caro « Le bras-de-fer entre Letta et Meloni » : « Giorgia Meloni sait désormais qu’elle devra faire face à un front dirigé par Enrico Letta, auquel s’ajoute le M5S de Conte et le pôle centriste. Hier, elle a pu avoir un avant-goût des 45 prochains jours qui nous séparent des élections. Meloni a été fortement irritée par les déclarations de Letta ‘’Giorgia est en train de modifier son image, de se maquiller, de se passer du fard mais je crois qu’elle se trouve dans une situation délicate si les points de repères s’appellent Orban’’. Elle lui répondra ‘’à part le côté misogyne que cache la phrase du maquillage et l’idée que les femmes ne doivent s’occuper que de leur sac et de leur maquillage, la position de FdI en politique internationale est cohérente et extrêmement claire : elle a comme point de repère l’intérêt national et nous n’accepterons pas de leçons venant de quelqu’un qui se présente comme le défenseur de l’Atlantisme et qui s’allie avec la gauche radicale nostalgique de l’URSS’’. Toujours hier, Meloni a été attaquée par Conte ‘’je ne prends pas d’ordre de Washington. Je suis loyal avec tous nos alliés mais je défends les intérêts nationaux et je ne fais pas comme Meloni qui s’en va à Washington pour se faire recommander et puis elle évoque l’intérêt national’’. La réplique de Meloni viendra par le biais d’un message vidéo adressé à la presse étrangère, enregistré en anglais, en français et en espagnol ‘’cela fait des années que la droite a laissé le fascisme à l’histoire tout comme les honteuses lois anti-juives’’ et dément qu’un gouvernement de droite mettrait en danger les fonds du Plan de Relance européen. A cette occasion, elle a annoncé que dans son gouvernement il n’y aura pas que des personnalités politiques mais également des techniciens, si cela devait être nécessaire. » 

ARTICLE, La Repubblica, F. Ceccarelli « De l’assignation aux services sociaux au Senat, l’éternel retour de Silvio » : « Ainsi, Silvio Berlusconi se portera candidat aux élections et sera très probablement élu au Sénat dans les listes de la coalition donnée comme gagnante. A vrai dire, il l’a fait avec son style, en expliquant qu’il se limite à ‘’accepter’’ une candidature afin de ‘’faire plaisir à ceux qui me l’ont demandé’’. C’est donc d’un retour glorieux d’un souverain, après son éviction de 2013. Il est possible d’en rire, d’en pleurer, de s’indigner ou de se rendre à l’évidence que ces élections sont destinées à accroitre la gloire à la légende de Silvio. Le Cavaliere fêtera ses 86 ans le 29 septembre prochain. » 

ENTRETIEN, La Stampa, de M. Renzi, leader d’Italia Viva « Avec Calenda, l’accord est proche » : « ‘’Pour un vrai projet politique, je suis prêt à me mettre en retrait : Calenda peut faire le coureur de tête dans cette campagne électorale, nous lui donnerons un coup de main. Le Troisième Pôle peut ôter des voix aussi bien au PD qu’à Forza Italia. Je pense que si nous réussissons à obtenir un bon résultat à la proportionnelle, la route du Parlement s’ouvrera pour faire revenir Mario Draghi comme Président du Conseil. Si la droite l’emporte, ce n’est pas la Constitution qui est en danger mais les caisses de l’Etat. La flat tax serait une folie. Selon moi, une réforme constitutionnelle est nécessaire : ce n’est pas le Président de la République qu’il faudrait élire au suffrage universel direct mais le Président du Conseil. Je ne demande qu’une seule chose à l’ensemble de la classe politique : de prendre l’engagement que la réforme de la Constitution se fasse ensemble’’. » 

PREMIER PLAN, Il Messaggero, F.Bechis « Le front modéré vaut plus de 10% » : « Selon Antonio Noto directeur de l'institut de sondage Antonio Noto ‘’Si Azione rejoint le troisième pôle, elle remporte autour de 7% des voix tandis qu’Italia Viva serait aux alentours de 3-4%’’. Le conditionnel est indispensable car, comme on l'a dit, dans une compétition électorale, la somme ne fait pas le total. ‘’Si Azione part de 7 % et Italia Viva de 3 %, ensemble, ils peuvent encore augmenter’’. Le leader d'Azione aurait donc bien fait de se présenter en dehors du camp progressiste, car autrement ‘’il s'arrêterait à 5% des voix : au centre-gauche, Calenda aurait perdu une partie de l'électorat modéré, à l'intérieur et à l'extérieur du centre-droit’’. Il y a plusieurs éléments qui tendent à unir les deux chefs de parti pris dans les négociations pour créer « le pacte centriste » : ‘’Calenda et Renzi partent de points différents mais complémentaires. Le premier est nouveau sur le terrain électoral et fait ses débuts en tant que leader politique. L'ancien Président du Conseil, en revanche, jouit d'une popularité plus stable mais peut bénéficier de l'attraction du « projet Calenda »’’. » 

ARTICLE, Il Corriere della Sera, G. Fasano « Kevin, 19 ans, proche du mouvement d’extrême droite CasaPound, est accusé d’être mercenaire en Ukraine » : « Kevin Chiappalone, 20 ans en octobre, se trouve, en ce moment, en première ligne contre les Russes en Ukraine. Il est le premier à faire l’objet d’une enquête pour enrôlement présumé au sein de la Brigade internationale ukrainienne.  Après enquête, la Direction locale anti-mafia de Gênes lui reproche de combattre, contre de l’argent, dans « un conflit armé contrôlé par un Etat étranger » dont il n’est « ni citoyen, ni résident ». En somme, un combattant qui, en s’unissant à la résistance ukrainienne, aurait violé toutes les conventions internationales sur le recrutement, le financement, l’instruction et l’emploi des mercenaires. Si les hypothèses sur son compte devaient se confirmer, le jeune homme risquerait de deux à sept ans de prison. »

ARTICLE, Il Corriere della Sera, D. Cavalcoli « Inflation : les dépenses augmentent de 9.1% » : « L’inflation a augmenté au mois de juillet, dans un contexte de ralentissement de l’augmentation du prix de l’énergie et d’augmentation des dépenses alimentaires qui atteint des niveaux jamais enregistrés lors des 40 dernières années. L’Istat confirme ses estimations préliminaires : au mois de juillet, les prix ont augmenté de 0.4% par rapport à juin 2022 et de 7.9% par rapport à juillet 2021. Le ralentissement des coûts des biens énergétiques ne suffit pas à compenser l’onde longue des tensions inflationnistes dans les autres catégories. Cela accélère, en réalité, l’augmentation des prix du « panier moyen », qui atteint +9.1%. Une augmentation inédite depuis 1984. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Es. « Adolfo Urso lance l’alerte sur de possibles ingérences sur les élections législatives » : « Le président du comité parlementaire pour la sécurité de la République A. Urso a adressé une lettre aux présidents des deux Chambres, Roberto Fico et Elisabetta Casellatti. Le représentant de Fratelli d’Italia, Urso, souhaite que l’activité du COPASIR ne s’arrête pas pendant le mois d’août, cela aussi ‘’en raison de risques de possibles ingérences étrangères dans la campagne électorale’’  ‘’La dissolution anticipée des Chambres et le lancement consécutif de la campagne électorale (…) en lien avec la situation d’instabilité internationale et géopolitique qui perdure (…) rendent indispensable, selon moi, le fait que le Comité soit pleinement opératif et prêt à entrer en action en cas de nécessité”. »

ENCADRE/LETTRE, La Repubblica, d’Emmanuel Gout, entrepreneur français « Le manager et Poutine » : « " En référence à l'article « Le manager proche d'Urso qui travaille pour Poutine dans l'UE » de Giuliano Foschini, publié vendredi dernier par votre quotidien, je voudrais signaler que ce qui contredit tout ce qui est écrit sur mon compte, ce sont mes propres publications et mes positions, que l'on peut facilement retrouver sur le site farefuturofondazione.it, sur le site Geopragma et sur mon blog personnel. Sans compter l'attribution de fausses déclarations sur la Covid ou encore mes fonctions de responsable auprès des chaînes de télévision qui n'existent pas comme France+. " »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Giorgia Meloni parle en français.

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Italie. La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni parle en français, anglais et espagnol :

https://www.facebook.com/giorgiameloni.paginaufficiale/vi...

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"Giorgia Meloni, le discours à la presse internationale en plusieurs langues."

10/08/2022

"Le centre droit présente son programme en commun."

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Italie. Revue de presse. 

Les négociations entre les deux partis centristes Azione et Italia Viva en vue de la création d’un possible « troisième pôle » aux élections législatives du 25 septembre font les gros titres de la presse italienne. Les éditoriaux des principaux quotidiens nationaux reviennent ce matin sur la nécessité de mettre en sécurité les projets du Plan de relance national (« l’agenda Draghi ») alors que l’autorité bancaire italienne (ABI) lance un appel aux partis pour que l’Italie puisse garder sa crédibilité politique et économique au sein de l’UE. « Troisième pôle, un test d’entente » - Calenda et Renzi négocient sur les collèges. M5S, Di Battista qualifie Grillo de « père autoritaire » du Mouvement et s’en va (Corriere della Sera), « Calenda-Renzi : c’est le bras-de-fer sur les sièges » - Le troisième pôle est proche d’une entente mais se divise sur les candidats, sur le nom et le symbole de la coalition. Di Battista met fin à son expérience avec le M5S. Meloni copie le slogan de Marion Maréchal Le Pen (La Repubblica), « Calenda : oui à un troisième pôle avec Renzi » - Le dirigeant d’Azione s’exprime sur les négociations en cours : après les élections, il faut une majorité modérée comme celle qui a voté von der Leyen, avec Draghi au Palais Chigi (La Stampa), « Calenda rencontre Renzi afin de créer un troisième pôle » (Il Messaggero), « La droite s’apprête à tout gagner, le centre disparait et le M5S remonte » (Fatto Quotidiano). Le débat politique aux Etats-Unis autour de la perquisition du domicile de Donald Trump effectuée hier par le FBI est également cité.

Les JT couvrent essentiellement les stratégies d’alliances et programmes des différents candidats en vue des élections du 25 septembre 2022 notamment le rapprochement entre Carlo Calenda et Matteo Renzi, la perquisition du FBI dans la maison de Donald Trump, la stratégie européenne face aux restrictions énergétiques russes, l’ouverture des championnats européens de natation demain à Rome.

Sur Twitter, le hashtag #FlatTax, en référence à la proposition de réforme des impôts de la part du centre droit, domine.

EDITORIAL, Corriere della Sera, M. Ferrera « Nos partis et les comptes avec l'UE »: « Le programme Next Generation EU repose sur trois objectifs stratégiques : la promotion d'un modèle de croissance durable; un modèle de société ouverte et inclusive, articulé autour de l'État de droit, de la non-discrimination et des valeurs inscrites dans les traités ; et un engagement en faveur du renforcement institutionnel de l'Union européenne, dans le cadre plus large des alliances occidentales et des nouvelles menaces géopolitiques mondiales. La grande majorité des Italiens (91 %) ont entendu parler du plan national de relance et de résilience (PNRR), 66% estiment qu'il s'agit d'une réponse efficace aux problèmes causés par la pandémie. Malgré ce large consensus, le « programme Draghi » est l'un des thèmes les plus controversés de la campagne électorale. Les dissensions entre partis reflètent des divisions plus profondes, qui concernent le cadre général dans lequel s'inscrit le PNRR. La chute de Draghi a réactivé la dynamique centrifuge du bipolarisme à l'italienne et aucune des deux coalitions ne propose de mesures pleinement conformes aux trois objectifs de Next Generation EU. Le centre-gauche partage les objectifs sur le modèle de société, mais comprend des composantes qui contestent l'OTAN et l'économie de marché. Les ambiguïtés du centre-droit concernent principalement l'engagement européen. La Ligue et Fratelli d'Italia adoucissent leur euro-scepticisme traditionnel mais leur position au sein du Parlement européen jette des doutes sur leurs intentions. Il suffit de visiter les sites internet des Réformistes et Conservateurs européens (parti présidé par Giorgia Meloni) et d'Identité et Démocratie (qui comprend Marine Le Pen et est présidé par la Ligue). Les documents révèlent une vision souverainiste et nationaliste de l'État, proche de celle d'Orbán. De plus, le centre-droit est marqué par sa sympathie pro-russe, seule Giorgia Meloni a suivi une ligne atlantiste convaincante. »

PREMIER PLAN, Il Messaggero, « Abi avertit les partis : « Faites des choix courageux sur l'Europe et la croissance » » : « Une lettre aux commissions parlementaires et aux partis a été rédigée par l'Association bancaire italienne. La prémisse est que le pays est toujours en situation d'urgence : ‘’La pandémie et la guerre rendent nécessaire de ne pas interrompre la trajectoire de croissance de l'économie italienne, notamment parce que le niveau du revenu global en Italie est encore bien inférieur à ce qu'il était avant le début de la grande crise économique et financière ‘’. Suit une référence forte au choix européens, une question potentiellement sensible dans la campagne électorale : ‘’Nous sommes et devons rester en Europe, nous devons contribuer à son évolution. La présence de notre pays à Bruxelles doit également se concrétiser par l'achèvement de l'union bancaire’’. En ce qui concerne les choix politiques du gouvernement et du Parlement à venir, la demande est de relancer la productivité, dont le niveau est encore trop faible par rapport aux autres pays. Dans le contexte actuel de forte inflation, l'Abi suggère de protéger le pouvoir d'achat des travailleurs ‘’sans toutefois déclencher des automatismes qui alimentent les spirales inflationnistes’’

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Elections : Forza Italia, la droite vulnérable » : « L'un des thèmes de la campagne électorale concerne l'électorat de Forza Italia qui, pendant des années, a suivi Berlusconi avec une foi tenace mais pas inébranlable. Cet électorat est, ou a été, le reflet d'une opinion pragmatique, surtout dans le centre-nord, liée au monde des petites et moyennes entreprises, des professions libérales. Or, Berlusconi est réduit à un rang mineur. Il clair que réaliser le « troisième pôle » n'est pas une tâche facile et il ne suffit certainement pas que Renzi et Calenda se mettent d'accord sur la répartition des sièges. Il s’agit de se présenter comme une alternative plausible à une Forza Italia et à une Ligue en déclin. La perspective politique Renzi-Calenda n'a de sens que si elle est élargie et perçue comme quelque chose de plus sérieux que la revanche de deux hommes égocentriques tous deux issus du Parti Démocrate. De fait, il serait judicieux de proposer un profil innovant venant du centre-droit. Mara Carfagna, dont le nom court en ces heures, représente, et elle n'est pas la seule, les désillusionnés du monde berlusconien, précisément l'électorat auquel le « troisième pôle » entend s'adresser. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Carlo Calenda, dirigeant d’Azione « Il y aura un pacte avec Renzi, le troisième pôle représentera un repart contre la droite » : « ‘’Je souhaite vraiment que le troisième pôle puisse voir le jour, toutes les conditions sont réunies pour que cela arrive, car avec Italia Viva nous avons beaucoup de points en commun. Il faudra ensuite se mettre d’accord sur comment organiser la campagne électorale. La vraie bataille se fera sur les collèges plurinominaux pour le Sénat, c’est là qu’il faut battre Meloni. Le leadership est l’un des sujets qu’il faudra définir avec clarté. Cela pourrait être même une femme, par exemple. Sans un troisième pôle, il y aurait un vide et nous n’aurions pas la possibilité d’enlever des voix à droite. L’objectif, si les électeurs nous le permettront, est d’arriver à une « majorité Ursula » [celle qui avait vu une convergence de partis modérés italiens au Parlement Européen à l’occasion de l’élection de la présidente von der Leyen, ndt.] pour créer une coalition large pouvant demander à Mario Draghi de rester au Palais Chigi’’ »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Antonio Tajani, vice-président de Forza Italia « Forza Italia représente le centre, c’est nous qui représentons le vote utile » : « ‘’Il n’y a qu’un vote utile et modéré, c’est celui de Forza Italia. Nous avons un leader crédible et une collocation décisive au sein du PPE, dont le symbole figure désormais sur le nôtre. Il est possible d’imaginer une « flat tax » à 23% pour les professions libérales et de baisser le coin fiscal. Car il est possible de récupérer de l’argent par le biais d’une moratoire fiscale ou en éliminant le revenu de citoyenneté, qui doit devenir un fonds pour aider exclusivement ceux que ne peuvent objectivement pas travailler. Par ailleurs, un taux suffisamment bas permettrait d’éviter le phénomène de l’évasion fiscale. La réaction des marchés si le centre droit devait l’emporter ? Il n’y a aucune raison, nous sommes garants. Plus Forza Italia obtiendra de voix, plus la coalition sera rééquilibrée au centre.’’ »

SONDAGES, La Repubblica, « Avec la présence d’un troisième pôle, le centre droit pourrait atteindre les deux tiers des sièges du Parlement » : « C’est une Italie entièrement colorée de bleu avec quelques taches blanches et rouges qui sortirait au lendemain des élections, d’après une étude de l’Institut Cattaneo qui considère la possibilité qu’un troisième pôle puisse participer à la compétition. Le centre gauche pourrait rivaliser dans très peu de collèges électoraux, notamment en Emilie-Romagne et la Toscane et dans les grandes villes (Milan, Turin, Gênes, Rome, Naples). En revanche, s’il ne devait pas y avoir de troisième pôle, la coalition de centre gauche pourrait obtenir 19 collèges uninominaux de plus à la Chambre et 9 au Sénat. Par ailleurs, selon le sondage de You Trend, Azione de Calenda, après la rupture consommée avec le PD, ne serait accrédité que’à 2% des intentions de voix. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi « Le centre droit présente son programme en commun et songe à une liste unique pour les partis les plus petits » : « Le programme du centre droit intitulé « Italia Domani » est structuré sur 15 points, allant de ‘’l’Italie est membre à part entière de l’Europe, de l’Alliance Atlantique et de l’Occident’’ à celui ‘’les jeunes et le sport’’. La répartition des collèges est toutefois reportée, le sujet étant le plus clivant et difficile pour les sherpas des partis. Il est assez probable que les dirigeants se présenteront uniquement dans les collèges plurinominaux, basés donc sur un système proportionnel. Le feuilleton sur qui sera Président du Conseil semble désormais terminé ‘’celui qui prendra une voix de plus, Meloni ou moi, sera nommé, on ne peut faire plus simple et plus clair’’ affirme Salvini. En réalité, le programme ne va pas dans le détail : il n’y a que les grandes lignes qui sont indiquées et qui seront suffisantes pour qu’il soit présenté au ministère de l’Intérieur d’ici le 14 août. Par exemple, pour la « Flat tax » [un système fiscal prévoyant un prélèvement forfaitaire unique, ndt.], véritable cheval de bataille de la droite, aucun taux n’a été indiqué, cela en raison des divisions entre la Ligue (qui voudrait le fixer à 15%) et Forza Italia (qui indique depuis toujours celui à 23%). »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Le plan B d’Enrico Letta » : « Si Calenda et Renzi s'associent, Letta annonce que la concurrence sera "féroce" même avec eux. A la direction du PD, les deux hommes ont "une réputation compromise à gauche" et n'enlèveront donc pas de voix au PD, tandis que leur "rhétorique populiste" pourrait enlever des voix au centre-droit. Pour Letta, l'urgence est désormais de convaincre les Italiens que "cette droite n'est pas capable de gouverner le pays" et qu'ils doivent se mettre "entre de bonnes mains" pour éviter que l'Italie "ne finisse comme la Hongrie et la Pologne". Le programme du PD s'articule autour de trois axes majeurs : le travail et la justice sociale, les droits civils et le développement durable. Parmi ces pages figure un engagement sur lequel les démocrates insisteront fortement : "Amener les salaires des enseignants italiens à la moyenne européenne d'ici 2027". En ce qui concerne la fiscalité, si la droite veut une flat tax, les démocrates veulent réduire les impôts selon le principe de la progressivité fiscale. »

PREMIER PLAN, La Stampa, G. Agliastro « Une base russe frappée en Crimée. Kiev revendique : “Cela ne fait que commencer” » : « Moscou soutient qu’une explosion a eu lieu dans la base militaire de Saky mais affirme qu’elle a été provoquée par la détonation de munition aériennes et qu’aucune attaque n’a été vérifiée. L’Ukraine n’a pas revendiqué l’attaque et a même fait paraître un communiqué, interprété comme une prise de distance. Alors qu’une source du ministère de la Défense russe annonce à l’agence de presse russe Tass que ‘’des violations des règles de sécurité anti-incendie sont, seules, considérées causes principales de l’explosion ‘’, Kiev affirme que ‘’le ministre de la Défense ukrainien ne peut pas déterminer la cause de l’incendie’’ et ne pas pouvoir « exclure que les occupants ne trouvent ‘’accidentellement’’ quelque ‘’signe’’ caractéristique, ‘’carte de visite’’ ou même de ‘’l’ADN’’. Au même moment, elle appelle à ‘’prêter attention aux normes de sécurité et à l’interdiction de fumer’’ tandis que le conseiller du Président, Mikhailo Podolyak, twitte que ‘’le futur de la Crimée sera d’être la perle de la Mer Noire’’, non pas une ‘’base militaire pour terroristes’’ avant de conclure en déclarant que ‘’cela ne fait que commencer’’. »

ARTICLE, La Repubblica, F. Bini « Début du rationnement du gaz et de l’électricité. Premières coupures dans les villes italiennes » : « Les villes italiennes commencent à se préparer à réduire leur consommation énergétique. Turin a décidé de réduire l’intensité lumineuse publique et de réduire de deux degrés, en hiver, la température des édifices publics. Milan n’a émis que de « fortes recommandations » : fermer les portes des magasins et des édifices publics si la climatisation y fonctionne, tout en recommandant de ne pas passer sous la barre des 26°C dans les bureaux, les habitations privées et les bureaux et de faire attention à éteindre les lumières en fin de journées. Florence a émis une ordonnance en bonne et due forme : à partir du 1er août 2022, garder la porte ouverte alors que la climatisation fonctionne est interdit et passible d’une amende allant de 25 à 500€. La commune a également émis des recommandations : ne « repasser que le nécessaire », ne faire de lessive qu’à charge pleine, maintenir, pour l’hiver, une température qui ne dépasse pas les 18-19°C dans les habitations. D’autres mesures ont également été prises à Gênes, Bari et à Belluno. »

PREMIER PLAN, Il Messaggero, R. Amoruso et G. Rosana « Poutine bloque les actifs italiens : les secteurs bancaires et de l’énergie sont à risque» : « En représailles des sanctions imposées par l’Occident, le Kremlin s’apprête à publier un décret afin d’empêcher les sociétés des pays considérés ‘’hostiles’’, parmi lesquels l’Italie, de vendre leurs actifs dans les secteurs de la banque et de l’énergie, jusqu’à la fin de l’année. En Italie, cela pourrait toucher l’ENEL et bloquer la cession des actifs de l’entreprise (à hauteur de 56,43% dans la branche ENEL Russie) à Lukoil et au fonds Gazprombank-Frezia. Le dernier mot reviendra à V. Poutine car le décret laisse la possibilité de conclure les transactions avec un permis spécial octroyé par le Président. Les banques, elles aussi, attendent la liste officielle des entreprises « congelées » par le Kremlin : Unicredit a déjà réduit son exposition et travaille pour vendre, sans brader, ses activités à des pays tiers non-touchés par les sanctions. Intesa SanPaolo a également réduit son exposition et songe à quitter le pays. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/08/2022

Thilo Sarrazin critique le fait que l’ancien chancelier SPD Gerhard Schröder n’a pas été éjecté du parti.

Allemagne. L’auteur à succès, exclu du SPD, Thilo Sarrazin critique le fait que l’ancien chancelier SPD (social-démocrate) Gerhard Schröder n’a pas été éjecté du parti : « Soit le SPD est totalement sans morale, soit il pense que mon livre critique sur l'islam doit être considéré comme étant pire que le soutien à un dictateur brutal comme Poutine. »

(https://www.bvoltaire.fr/lecrivain-social-democrate-thilo...)

"Palais Chigi, Meloni se porte candidate."

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Italie. Revue de presse.

La campagne électorale en vue des élections législatives du 25 septembre fait toujours les gros titres de la presse italienne. Les quotidiens rapportent notamment les déclarations d’hier de Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia) annonçant sa candidature à la Présidence du Conseil des ministres et les conciliabules à gauche après la rupture de l’alliance électorale entre Carlo Calenda (Azione) et le Parti démocrate : « Palais Chigi, Meloni se porte candidate » - Le dialogue commence entre Calenda et Renzi. Les 5 Etoiles se présenteront sans Di Battista, Raggi ni Casalino (Corriere della Sera), « Calenda freine sur l’entente avec Renzi » - Le pacte avec Matteo n’est pas automatique, assure le dirigeant d’Azione. Le PD mise à un score entre 25-30% pour une compétition directe avec Fratelli d’Italia (La Repubblica), « La réforme de la fiscalité de Salvini nous coûtera 80 milliards » - La Ligue et Forza Italia relancent leur réforme des impôts (La Stampa), « Renzi : les portes sont ouvertes pour Calenda » - Dans un entretien, le dirigeant d’Italia Viva assure qu’un troisième pôle pourrait faire la surprise (Il Messaggero), « Une alliance contre les impôts » - Le centre droit annonce sa ligne et trouve une entente sur la liste des futurs ministres (Il Giornale). 

Les JT couvrent essentiellement la perquisition du domicile de Donald Trump effectuée par le FBI et la saisie de documents confidentiels devant être conservés à la Maison Blanche. La poursuite de la campagne électorale ainsi que la rencontre de Calenda et de Renzi d’aujourd’hui sont abondamment relayées. L’envoi de missiles sur la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine ainsi que la crise entre la Chine et Taiwan sont également très commentés. Enfin, les incendies dans la région de Savone, le mauvais temps qui s’apprête à frapper le centre et le sud de l’Italie ainsi que le décès de l’actrice Olivia Newton-John, font aussi l’objet de sujets.

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Di Caro « Le pari de Giorgia Meloni » : « La dirigeante de Fratelli d'Italia balaie toute ambiguïté possible si son parti obtiendrait "une voix de plus" : "Je suppose que je serais alors Présidente du Conseil, pourquoi ne le serais-je pas ?" dit-elle. Et l'allié Salvini répond par ce qui semble être une marche arrière : il renonce à revendiquer un ministère pour lui-même ou pour les siens et se remet sur la voie de la conquête du leadership : si la Ligue était le premier parti, "je suis prêt à assumer la charge et l'honneur de prendre ce pays par la main et de choisir le meilleur pour ce pays", affirme Salvini. Pas de surprise, en somme, pour Meloni qui, par son propre biais ces derniers jours, avait presque "accordé" à Salvini le ministère qui lui tient à cœur, l'Intérieur : une façon de rendre encore plus évident le fait que le seul candidat de tête est bien Meloni. Selon les premières études réalisées par les experts de la coalition, le PD avec Calenda obtiendrait de 10 à 15 circonscriptions de plus qu'aujourd'hui, mais les deux partis auraient perdu quelque chose pour les circonscriptions prévoyant le système proportionnel. Divisés, bien sûr, ils manqueraient d'élus dans l'uninominal, mais le Pd ne perdrait presque rien comme liste, en effet il pourrait même grandir à gauche. Quant à Calenda, s'il dépassait la barre des 7-8%, il aurait sensiblement plus d'élus. Les pourcentages indiqués enlèveraient ainsi des points à l'ensemble du centre-droit, mais surtout à FI, dont on craint un fort déclin. La stratégie de Meloni ne changera donc pas : elle continuera à se présenter, avec des communiqués ciblés, comme une candidate de premier plan et, surtout, à considérer Enrico Letta comme son seul challenger. Parce qu’il convient d’avoir un Pd plus fort au détriment d'un troisième pôle plus faible (qui, selon elle, s'allierait inévitablement à Letta au Parlement si un espace devait se libérer). Mais aussi parce que, comme ses proches synthétisent le raisonnement de Giorgia, "le vrai défi est entre le FdI et le Pd : celui qui gagne gouvernera". Et il en sera ainsi jusqu'à la fin de la mandature. »

ANALYSE, Il Corriere della Sera, M. Franco « La politique des alibis » : « L’exigence de créer une alliance « à cause » du système électoral est devenu une excuse pour les partis pour ne pas mettre au clair leurs intentions. Les conflits internes du centre-gauche ne disent pas seulement l’impossibilité de faire tenir dans une même alliance tout et son contraire, ils indiquent également qu’une politique qui ne reposerait que sur l’évocation de la « menace fasciste », de la « résistance républicaine » ne suffit pas. Elle ne suffit pas si elle n’est pas accompagnée de mesures claires pour la reprise économique, pour l’emploi des jeunes et au sujet de l’immigration. Les convulsions du centre-gauche éclipsent les points de controverse du centre-droit. Les positions de la Ligue en termes de politique internationale, les oscillations de Berlusconi vis-à-vis de Vladimir Poutine, les prémices d’une nouvelle situation conflictuelle avec l’UE et la compétition des mots d’ordre démagogiques peuvent sérieusement mettre sous tension une alliance pourtant donnée nettement favorite. Quant à l’insistance de Salvini pour indiquer d’ores et déjà les futurs ministres du gouvernement de centre-droit, il s’agit d’une manière de mettre Meloni en difficulté et de ménager une position de pouvoir à la Ligue, avant qu’elle ne sorte diminuée des urnes. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Et si le troisième pôle parvenait à raviver la campagne électorale ? » : « A ce stade, Carlo Calenda et Matteo Renzi agissent avec une grande prudence et font attention à ne pas trop montrer leurs intentions. Renzi demeure silencieux et attend que Calenda se prononce. Or, ce dernier a une telle opinion de soi qu’il est assez improbable qu’il finisse par céder à ce bras-de-fer implicite. Par ailleurs, si l’entente devait échouer, on se retrouverait avec deux troisièmes pôles, ce qui serait complétement irrationnel. Le bon sens et la logique suggèrent que les deux ont tout intérêt à se mettre d’accord rapidement, en condition de parité. Le temps à disposition n’est pas énorme et les négociations devaient être très rapides. Du point de vue électoral, la création d’un troisième pôle nuirait au PD. Ce n’est pas un hasard si Enrico Letta a commencé son offensive polémique à l’encontre de Calenda, considéré comme celui qui a affaibli le front anti-Meloni. Le centre droit lui aussi commence à montrer une certaine inquiétude. Car le raisonnement selon lequel une liste bien faite par ce troisième pôle et ouverte à des personnalités intéressantes de la droite modérée est bien fondée et elle pourrait même séduire l’électorat du centre droit. Il relève donc de Renzi et de Calenda de montrer que leur convergence a deux ambitions : montrer les incertitudes de la gauche et affaiblir les partis de droite avec des arguments concrets et une vision non propagandiste de l’avenir de l’Italie. Une chose est sûre : le système politique semble aujourd’hui disponible à un renouveau. Cela aussi est un héritage du gouvernement Draghi. »

ARTICLE, La Repubblica, G. Vitale « Letta revoit sa stratégie : le PD doit miser à 30% et rivaliser directement avec Fratelli d’Italia » : « Après la rupture avec le dirigeant d’Azione, le PD a décidé de miser uniquement sur soi, en accélérant sur le programme, qui sera approuvé d’ici la fin de la semaine, et en complétant les listes, mettant ainsi fin à tout débat sur la coalition. C’est donc un sursaut d’orgueil auquel on assiste, avec un virage de la stratégie d’Enrico Letta. La campagne électorale sera basée exclusivement sur les thématiques, en tentant de polariser le débat politique : ‘’c’est nous ou le FdI de Meloni’’, afin aussi d’annuler l’essor d’un troisième pôle. L’objectif est de sortir de la compétition électorale en tant que premier parti, tablé entre 25 et 30% des intentions de voix. Cela donnerait plus de force à l’opposition et mettrait son dirigeant, Letta, à l’abri de possibles règlements de comptes internes. »

COULISSES, Il Messaggero, E. Pucci « Pour FdI, davantage de sièges dans le Latium, pour la Ligue, au Nord, au Sud pour FI » : « La Ligue conserve la majorité des collèges en Lombardie et un faible avantage en Vénétie. Fratelli d’Italia l’emporte dans la Latium, en Sicile et, de peu, dans le Piémont. Forza Italia est majoritaire en Calabre. Restent en suspens une dizaine de collèges. Une entente sur le nombre de sièges avait été trouvée lors de la réunion des leaders : 98 sièges pour FdI, 70 pour la Ligue, 42 pour Forza Italia et 13 à Noi con l’Italia, Brugnaro et Italia al centro. Selon un sondage et une estimation Youtrend/Sky tg24 L’Ego-Hub, FdI emporterait 23.4% des suffrages, la Ligue 13.4% et Forza Italia 8%. Quant aux estimations au sujet des sièges, le centre-droit obtiendrait entre 240 et 260 sièges sur 400 à la Chambre des Députés et entre 113 et 136 sièges sur 200 au Sénat. »

ENTRETIEN, Il Messaggero, de Matteo Renzi, leader d’Italia Viva, « Nos portes sont grand ouvertes à Calenda : ensemble nous pouvons faire l’exploit » : « ‘’Les idées qui nous unissent [avec Calenda, ndt] sont plus importantes que les divergences de méthode et de caractère qui nous séparent. Italia Viva a pris immédiatement position en faveur du troisième pôle. Si Azione veut s’y joindre, nous sommes prêts à recommencer ensemble, sans revendiquer de primat. Ensemble, Carlo et moi, pouvons faire l’exploit. Si nous faisons une liste unique, il y aura un seul coureur de tête ; deux, si nous faisons deux listes séparées. Je suis prêt à tendre, généreusement, la main [à Calenda, ndt] à condition qu’il s’agisse d’un vrai projet politique, non pas une simple réaction à l’échec de la relation d’Azione avec le PD. Letta est le vrai perdant de cette phase politique. Il est resté englué dans ses rancœurs personnelles contre moi et, surtout, il s’est montré indécis et hésitant sur la stratégie politique à adopter.’’ »

ENTRETIEN, La Repubblica, de Carlo Calenda, dirigeant du parti Azione  « ‘’Un accord n’est pas acquis. C’est moi qui soustrairai des voix à Meloni » : « ‘’Je n’ai trahi aucun pacte. L’accord avec le Pd était le résultat d’une négociation très dure et d’un compromis. Avec l’entrée des rouge-verts, dans la coalition, il y aurait eu deux ailes, une contraire à tout ce que l’autre dit. Le Pd avait peur que Sinistra Italiana et les Verts s’allient avec Conte. Pour quoi faire ? Une sorte de Mélenchon avec la pochette ? Une défaite cuisante attend désormais la gauche. Je prendrais beaucoup de voix du centre-droit. Je peux amoindrir Forza Italia sous la barre des 3%, car la partie saine de ce parti est désormais avec moi. Avec Matteo Renzi, nous discuterons de la possibilité d’un accord, car cela n’est pas acquis. Les rapports se sont détériorés dans le temps, mais nous sommes unis par le même pragmatisme tandis que certains choix nous divisent. Je n’aurais jamais fait un accord avec le M5S.’’ »

ARTICLE, La Repubblica, G. Foschini et P. Mastrolilli « Nourriture et confiserie, la guerre du blé touche aussi l'Italie. » : « Nous pensions que la guerre du blé était un fléau pour les pays les plus pauvres d'Afrique et du Moyen-Orient, exploité par Poutine comme une arme de chantage contre les Occidentaux, exposé à la menace de nouveaux flux migratoires déstabilisants. En réalité, il s'agit d'un pari malicieux de Poutine qui implique aussi directement l'Italie et qui met en péril un mécanisme complexe d'alimentation et de commerce mondial. En effet, la guerre hybride de Poutine contre l'Occident tente également de bloquer la production de nos biscuits, viandes et charcuteries. L'un des premiers navires autorisés à quitter l'Ukraine dimanche était le MV Mustafa Necati, qui est destiné au port de Monopoli, pour livrer 6 000 tonnes d'huile de tournesol à la compagnie pétrolière italienne. Cependant, ces cargaisons ne sont pas toujours accueillies comme elles le sont en Italie. Un navire partant de la Sierra Leone et qui devait transporter 26 000 tonnes de maïs pour l'alimentation des poulets au Liban, a été refusé par l'acheteur initial à Tripoli en raison de retards. En quelques heures seulement, 305 000 tonnes de céréales, de blé et d'autres denrées alimentaires ont déjà quitté les ports ukrainiens. Ismini Palla, porte-parole des Nations unies pour le Centre commun de coordination, confirme la complexité de l'opération : « Nous avons commencé les transports avec des navires qui se trouvaient déjà en Ukraine au début de la guerre et qui ont été bloqués par le conflit. Kiev a fourni les coordonnées pour naviguer en toute sécurité dans les eaux minées, jusqu'à Istanbul. Ici, les cargos sont inspectés pour vérifier que tout correspond aux informations d'origine en termes d'unité, d'équipage et de cargaison. Une fois les inspections terminées, ils sont libres d'aller où ils veulent. Nous rendons publique la destination indiquée, mais elle peut changer pendant la navigation. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Pour la liberté et la sécurité : l'Autriche reste neutre !"

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Autriche. Tyrol.

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"Pour la liberté et la sécurité : l'Autriche reste neutre ! La bonne décision"

08/08/2022

Viktor Orban et sa femme sont en vacances à la côte croate.

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Hongrie et Croatie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban et sa femme sont en vacances à la côte croate.

"La décision du parti centriste Azione de Carlo Calenda de rompre l’alliance avec le PD."

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Italie. Revue de presse.

La décision du parti centriste Azione de Carlo Calenda de rompre l’alliance avec le PD en vue des élections législatives du 25 septembre fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs relèvent dans l’ensemble le « choc » (Corriere) au sein du parti démocrate et de la coalition de centre gauche ainsi que la possibilité que Matteo Renzi (Italia Viva) et Carlo Calenda puissent créer un pôle de centre, pouvant modifier sensiblement les intentions de vote des électeurs modérés. « Le cyclone Calenda s’abat sur le centre gauche » - Le pacte avec le PD est rompu. Calenda s’explique : c’est une décision difficile mais cette coalition a été créée pour perdre. La déception d’Enrico Letta et les convoitises de Renzi pour un troisième pôle (Corriere della Sera), « La rupture » - Calenda décide de rompre l’alliance avec le PD, Bonino quitte Azione et reste dans l’alliance de centre gauche. L’hypothèse d’un troisième pôle avec Renzi se concrétise (La Repubblica), « Letta : Calenda et Renzi font un cadeau au centre droit » - Selon le dirigeant du PD, si Meloni et Salvini devaient l’emporter, la Constitution pourrait subir des changements désastreux (La Stampa), « Calenda repart du troisième pôle » - Le dialogue avec Renzi a commencé. Irene Tinagli (PD) assure « il n’y aura pas un déséquilibre à gauche » (Il Messaggero), « Calenda change d’avis et laisse Letta les mains vides » (Fatto Quotidiano), « Calenda récuse Letta » (Il Giornale). Les tensions dans la Bande de Gaza et la reprise des bombardements russes près de la centrale nucléaire de Zaporijjia sont également évoquées en Unes et dans les pages intérieures.

Les JT couvrent essentiellement la rupture de l’accord entre Azione et le PD, le cessez-le-feu déclaré hier entre Israel et le Jihad Islamique avec la médiation de l’Egypte, et les hautes tensions entre l’Ukraine et la Russie au sujet de la centrale nucléaire Zaporijjia alors que l’ONU appelle à cesser les attaques.

COMMENTAIRE, La Repubblica, « L'année zéro du centre-gauche » par Stefano Folli : « La journée d'hier mérite de rester dans les mémoires comme l'une des plus intenses, pour ne pas dire dramatiques, de l'histoire du centre-gauche et en particulier de son parti phare, le PD. La rupture brutale, annoncée à la télévision, de l'accord qui venait d'être conclu avec Letta prive le PD de tout soutien venant des modérés. En effet, pour que cette combinaison fonctionne, il aurait fallu qu'elle embrasse avec conviction un projet politique de type libéral-démocratique.  En outre, l'opération « enlevons des voix à la droite » était la même que celle conçue par Renzi avec la suggestion du « troisième pôle ». Letta, en revanche, a choisi une autre voie : d'une part, il a fermé la porte à Conte et aux M5S car ils sont les adversaires de Draghi ; d'autre part, il a exclu Renzi.  Il s'agissait de donner, à la fois une suite logique à la rupture avec les M5S mais aussi de faire de l'appel au rassemblement autour de Draghi un programme concret du centre-gauche. Néanmoins, L'opération a échoué lorsque le PD a voulu occuper une position médiane au centre d'une alliance électorale caractérisée par une forte présence non seulement de la gauche traditionnelle, mais aussi de Sinistra Italiana et Europa Verde, dont on sait qu'ils travaillent à renouer des relations avec les 5 Étoiles. Peut-être que Letta ne pouvait pas agir autrement. Azione devra essayer de reprendre ses relations avec Renzi pour vérifier si le fameux troisième pôle est réalisable et tout porte à croire qu'il l'est. Letta doit se préparer à une campagne encore plus difficile, centrée intégralement sur le PD et ses propositions. Letta sait pertinemment que l'espace disponible existe, mais que le virage à gauche, typique d'un parti travailliste qui risque de perdre son ancrage au centre, est accentué. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, E. Mauro « Le véritable défi d'Enrico Letta et de Giorgia Meloni » : « Calenda se sentait pris entre le PD et la gauche radicale, et en a profité pour radicaliser l'identité de son mouvement.  La rupture était dans l'air, aujourd'hui elle est consommée, reproduisant l'éternelle damnation de la gauche italienne qui, après un siècle, continue à se diviser entre radicaux et modérés. L'impact politique est considérable, car il témoigne de la double difficulté du centre-gauche, à la fois à avoir une notion complète de lui-même aujourd'hui mais aussi une conscience claire de la droite italienne. Calenda a préféré le renforcement de son parti au détriment de l'affaiblissement de la coalition mais même si l'accord avait été conclu, il aurait été fragile, peu coopératif et à peine convaincant. Après cette déchirure, le PD n'a plus d'excuses. Il peut enfin libérer son identité : un véritable esprit de centre-gauche, comme le sentiment politique qui a conduit des personnalités telles que Moro, Nenni, Saragat et La Malfa à franchir un tournant en lançant une saison de réformes et de modernisation. Ce retard pèse lourdement sur la gauche, mais affecte également la droite. Sous la surface des sondages, rien ou presque, n'est plus indéfini que cette coalition. En théorie, les conservateurs de Giorgia Meloni, les souverainistes de Salvini, les modérés autoproclamés de Berlusconi en font partie, mais en réalité les modérés, avec les derniers transfuges de Forza Italia ont abandonné le terrain, désormais complètement à la merci de deux extrémismes alliés mais concurrents, l'un en déclin et l'autre en progression. Une pensée politique unificatrice fait totalement défaut. »

ARTICLE, Corriere della Sera, G.A. Falci « Les électeurs sont désorientés, seul un sur trois a décidé qui voter » : « Quel sera l’impact de la dernière rupture de Carlo Calenda qui a dit adieu à l’alliance avec le PD et le centre gauche ? Selon Antonio Noto de Noto sondaggi l’alliance PD-gauche italienne-verts et +Europa est accréditée à 26% des intentions de voix, restant ainsi loin du centre droit. D’après Lorenzo Pregliasco de You Trend, il s’agit d’une ‘’alliance hétérogène avec des différences dans leurs programmes et qui a un périmètre restreint’’. Toutefois, Carlo Buttaroni de Tecné explique que ‘’la coalition de centre gauche assume un périmètre de type socialiste sur lequel tout l’électorat de centre gauche peut se reconnaitre’’ et rappelle que ‘’seuls 31,8% de l’électorat a déjà pris une décision. Le reste demeure un océan ouvert où tout peut arriver.’’. Toujours A. Noto explique que le parti de Calenda, Azione, pourrait arriver à 10% et séduire une grande partie de l’électorat de Forza Italia. Buttaroni lui aussi est d’accord ‘’l’alliance Calenda et Renzi, soit Azione-Italia Viva, pourrait dépasser facilement la barre des 10%’’. »

ARTICLE, Repubblica, I. Diamanti « Le périmètre incertain du centre gauche : un électeur sur quatre décidera le jour même des élections » : « La décision de Carlo Calenda de se présenter seul aux élections rouvre les jeux et rend vétustes tous les sondages faits jusque-là. Plusieurs choses peuvent changer d’ici le 25 septembre, et cela pas uniquement en raison de l’incertitude de la situation. C’est surtout le fait que le chiffre des électeurs indécis reste encore très élevé. Un électeur sur quatre décidera sept jours avant et environ 10% décidera le jour même des élections. Par ailleurs, les électeurs du PD se sentent proches de ceux des autres partis de gauche. En revanche, les électeurs d’Azione semblent plutôt s’identifier avec ceux du parti Italexit de Paragone. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Carlo Calenda, dirigeant d’Azione « Ils ont voulu faire une alliance qui est une mêlée et ils sont destinés à perdre » : « ‘’J’avais déjà prévenu Enrico Letta la veille, en lui disant que je n’aurais jamais accepté une alliance avec Frattoianni, Bonelli et Di Maio, soit un pacte qui prévoyait une mêlée. C’est le PD qui se trouve devant un tournant : celui entre un choix réformateur ou une alliance avec toutes les incohérences possibles. Ils ont choisi la dernière, c’est l’erreur fatale de Letta. Le PD n’a pas eu le courage de représenter les sociaux-démocratiques et a préféré les populistes de la gauche. Je rappelle que Frattoianni a voté contre l’élargissement de l’Otan et que son parti n’a pas voté la confiance à Draghi à 54 reprises, soit bien plus que le M5S. Je vais rencontrer prochainement Matteo Renzi et lui parler. Il est clair qu’avec lui nous avons plus de points en commun qu’avec Frattoianni.’’ » 

ENTRETIEN, La Stampa, d’Enrico Letta, dirigeant du Parti démocrate « Calenda est en train de faire un cadeau à la droite. La campagne électorale du PD commence maintenant » : « ‘’Je n’ai pas compris les raisons de Calenda et je ne crois pas qu’elles soient compréhensibles. Je rappelle l’importance de la parole donnée, en politique comme dans la vie. Calenda raisonne comme s’il n’avait pas compris comment marche cette loi électorale qui impose de faire des alliances pour les collèges uninominaux. La droite a fait rapidement son choix : Berlusconi et Salvini ont fini par se rendre face à Meloni. Chez nous, les choses étaient bien plus compliquées et il était nécessaire de faire ces ententes. En ce qui me concerne, les accords électoraux sont terminés. Maintenant je me concentrerai sur la campagne électorale : nous avons 600 meetings prévus dans le pays, je vais participer à un maximum de rencontres. Je remercie Emma Bonino et Benedetto Dalla Vedova de +Europa : avec eux, nous ferons une très belle campagne. L’environnement, la lutte contre la précarité, le Welfare, les droits. Nous confirmons notre engagement sur la loi Zan (contre la transhomophobie) et sur le droit du sol. Nous ne voulons pas augmenter les impôts. Au contraire, nous augmenterons les salaires et aiderons les entreprises à embaucher et à faire des investissements de manière sereine’’ »

COULISSES, La Stampa, I. Lombardo : « Renzi courtise Calenda : “Construisons le Troisième Pôle” » : « Une minute après son adieu à Letta, Calenda confirme qu’il parlera sous peu à Matteo Renzi. Ce dernier laisse entrevoir sa disponibilité. Les conditions pour signer un pacte d’alliance pourraient être réunies. Mais tout n’est pas si simple. Renzi est convaincu que le Troisième Pôle puisse arriver à de 8-10% des suffrages. Chez Azione, certains vont jusqu’à pronostiquer 15%. Reste à savoir dans quelle mesure les deux partis risquent de s’entre-dévorer. On relève deux complications majeures. La première, d’ordre caractériel : Calenda et Renzi sont incompatibles. Calenda vit en direct, dit et écrit ce qu’il pense ; Renzi est plus retenu, exploite les ressorts de la ruse politique. Tous deux médiatiquement forts, ils devraient se mettre d’accord sur le leadership et leur présence dans les médias tout au long de la campagne. La seconde complication est d’ordre technique : Renzi préférerait fusionner les deux partis dans une liste commune et craint une coalition – souhaitée par Azione – avec des symboles séparés, car la perspective de ne pas atteindre les 3% l’effraie. » 

PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, M. Cremonesi : « L’ironie de Meloni et de Salvini et la menace venant d’Azione » : « Au-delà de ses sarcasmes sur la volte-face de Calenda, le centre-droit est convaincu que Calenda, engagé dans une alliance avec Letta, aurait été moins dangereux : le troisième pôle, en tant que nouvelle entité politique à part entière, pourrait avoir une incidence sur l’électorat le plus modéré de la coalition de centre-droit. Du reste, au sein de cette dernière, tout n’est pas rose : le problème principal vient des candidatures au sein des collèges uninominaux. Les listes auraient dû être prêtes samedi mais, à en croire les partis, leur élaboration est encore loin d’être terminée. La répartition des collèges entre les partis imposera des coupes douloureuses dans les bastions mêmes des partis : en Lombardie et en Vénétie, pour la Ligue. » 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Sabino Cassese, juriste : « Le présidentialisme ? La Constitution doit être modifiée avec prudence » : « Le 4 septembre 1946, la seconde sous-commission de la Commission constituante a approuvé un ordre du jour dans lequel elle se prononce pour l’adoption d’un système parlementaire mais avec des « dispositifs constitutionnels aptes à protéger les exigences de stabilité de l’action gouvernementale et à éviter les dérives du parlementarisme ». Ces exigences sont encore vives parce que cette orientation n’a pas été suivie. L’import-export d’institutions est devenu une pratique quotidienne. Introduire l’une des nombreuses formes de présidentialisme en Italie, parmi lesquelles un régime semi-présidentiel à la française, peut être utile pour offrir une longévité à la tête de l’exécutif. Une modification de la Constitution vers un régime présidentiel devrait être réalisée avec un maximum de prudence, en respectant toutes les garanties prévues par l’article 138 de la Constitution. » 

ARTICLE, Il Messaggero.it, A. Rosi : « Politiques et réseaux sociaux : ceux qui montent et ceux qui chutent » : « La campagne électorale bat son plein, y compris sur les réseaux sociaux. C’est une bataille qui se joue sur toutes les plateformes : Facebook, Twitter, TikTok et Instragram. Selon la recherche du site de professionnels du numérique, influenceritalia.it, la reine d’Instagram est Giorgia Meloni qui gagne 10 mille usagers ce dernier mois. Pour la candidate de Fratelli d’Italia l’objectif est d’arriver à 1 million de followers, avec un taux d’engagement à 1.3 qui est déjà le meilleur parmi les personnalités politiques italiennes. L’ancien président du Conseil, Giuseppe Conte, chute sur Instagram et perd environ 25 mille usagers en un mois, suite à la crise du M5S et du fait que beaucoup d’entre eux l’avaient suivi quand il était président. Matteo Salvini de son côté perd 5 mille de ses 2 millions de followers sur Instagram mais gagne 10 mille usagers en plus sur Tik Tok. » 

LETTRE, Il Corriere della Sera, de G. Meloni, Présidente de Fratelli d’Italia : « C’est aujourd’hui le 66e anniversaire de la tragédie de Marcinelle, au cours de laquelle 262 mineurs, parmi lesquels 136 migrants italiens, perdirent la vie. Il n’est pas difficile de remarquer combien le cadre est radicalement différent de celui de l’actuelle situation d’immigration vers l’Italie. Ici et aujourd’hui, en parallèle de l’immigration régulière de millions de millions d’étrangers qui se sont intégrés de manière positive dans la société et qui méritent notre estime, nous connaissons, depuis des années, des flux majeurs d’immigration irrégulière que les gouvernements de gauche (ou auxquels la gauche a participé) n’ont jamais su ni voulu contenir, alimentant ainsi un trafic inhumain et un business inacceptable, soutenu par certaines ONG idéologisées et des professionnels, grassement rémunérés, de l’accueil migratoire. Une part importante de ces migrants irréguliers sert de main d’œuvre à la criminalité organisée, d’autres celle de pseudo-entrepreneurs sans scrupules, qui les utilisent pour revoir à la baisse les conditions sociales et salariales des travailleurs italiens. Seule une part minime est constituée d’ayant-droits au statut de réfugiés qui, naturellement, méritent la protection prévue par les Conventions internationales. Face à ce drame quotidien, il faut établir le principe élémentaire selon lequel on n’entre et ne peut demeurer en Italie qu’en respectant les lois de notre territoire. La différence la plus importante avec la tragédie des Italiens qui émigraient en Belgique pour travailler dans les mines est que de nombreux immigrés irréguliers d’aujourd’hui, majoritairement des hommes jeunes et en âge de travailler, considèrent le fait d’être accueilli comme un droit inaliénable duquel tirer de présumés droits plus matériels, qui coûtent aux caisses de l’Etat italien, pour chaque étranger accueilli, plus ce que ce ne reçoivent de retraite nombre de nos aînés. Voilà la raison pour laquelle je pense qu’utiliser l’anniversaire de la tragédie de Marcinelle pour des comparaisons forcées et instrumentalisées n’est pas une façon correcte de se souvenir des Italiens d’autrefois ni d’affronter le problème des étrangers d’aujourd’hui. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, A. Ziniti : « A droite, conflit sur l’immigration : à nouveau proposées les idées recalées par les juges » : « Le blocus naval en Méditerranée souhaité par Giorgia Meloni est contraire au droit international qui le considère comme « un acte de guerre unilatéral », tant et si bien que la leader de Fratelli d’Italia a essayé de se sortir de son faux pas en spécifiant qu’ ‘’arrêter le départ des embarcations, en accord avec les autorités nord-africaines, est la seule voie possible pour rétablir le respect des règles et mettre fin aux décès en mer’’. En somme, le blocus naval ne consisterait qu’en un accord avec les pays d’origine des migrants, pays avec lesquels il est déjà substantiellement impossible de signer des accords de rapatriement. Il reviendrait aux navires de la Marine nationale de mettre en œuvre le blocus, et qui, selon le droit international et les conventions signées par notre pays, doit observer une obligation de secours en mer et une interdiction de refoulement. Quant à Matteo Salvini, il a perdu d’avance quand il promet de vouloir « proposer à l’identique », d’ici deux mois, ses décrets « Sécurité ». Il oublie que ces derniers ont été démontés point par point par des mesures des magistratures civile, pénale et administrative qui ont réaffirmé l’obligation de sauver les naufragés, l’illégitimité de l’interdiction d’entrée aux navires des ONG dans les eaux italiennes, le caractère non-rétroactif de l’abolition de la protection humanitaire et le droit de tous les demandeurs d’asile de s’inscrire aux registres des communes italiennes. En outre, le recours aux amendes dissuasives, à hauteur de millions d’euros, infligées aux ONG pour la violation de l’interdiction d’accès aux eaux italiennes ne pourra plus être reproposé. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le Vlaams Belang combat l’invasion de frelons asiatiques.

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Belgique. Flandre. Afin de protéger les abeilles et les humains face à l'invasion de frelons asiatiques, le Vlaams Belang récolte 30.000 euros pour l’Institut flamand des abeilles.

(https://www.gofundme.com/f/help-mee-de-aziatische-hoornaa...)

07/08/2022

"Contre l'immigration de masse. Prêts à défendre les frontières nationales."

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Italie.

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"Contre l'immigration de masse. Prêts à défendre les frontières nationales. Élections législatives du 25 septembre 2022."

05/08/2022

Giorgia Meloni à propos des migrants.

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Italie. Giorgia Meloni ; « Nous devrions négocier avec la Libye la possibilité que les bateaux en partance s'arrêtent, l'ouverture de hotpsots en Afrique, l'évaluation en Afrique de qui a le droit d'être un réfugié et qui est un immigré clandestin. »