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04/07/2022

L'AfD discriminée par les chaînes de télévision publiques ARD et ZDF.

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Allemagne. Nombre de participations à des émissions de débat des chaînes publiques de télévision ARD et ZDF depuis les élections législatives du 26 septembre 2021 :

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CDU/CSU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens bavarois

SPD : sociaux-démocrates

écologistes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

"''Geler pour la paix'', bientôt une réalité !"

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Allemagne.

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"''Geler pour la paix'', bientôt une réalité ! S'il y a moins de gaz : le gouvernement risque la défaillance de centaines de milliers d'installations de chauffage au gaz !"

L'UDC toujours donnée première en Suisse.

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Suisse. Une projection réalisée par Gfs.bern donne l'UDC première en vue des élections législatives de 2023.

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SVP(=UDC) : patriotes

GP : écologistes

SP : socialistes

FDP : libéraux

Mitte : centre-droit

GLP : écologistes-libéraux

EVP : évangélistes

"Les démocrates lancent un ultimatum aux 5 Etoiles."

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Italie. Revue de presse. 

La presse italienne titre largement sur l’effondrement d’un pan du glacier de la Marmolada dans le Trentin-Haut-Adige faisant une dizaine de victimes et plusieurs disparus. « Le massacre du glacier » - La canicule provoque l’effondrement d’un énorme bloc sur des randonneurs. Les secours ont été interrompus par crainte d’autres chutes de glace (Corriere della Sera), « L’enfer de glace » - Des températures record à la Marmolada provoquent le détachement d’une partie du glacier (La Stampa), « Le massacre dû au climat » - Avec une température de 10 degrés, un bloc du glacier s’effondre sur trois groupes de randonneurs (Il Messaggero). Les turbulences au sein de la majorité en vue de la rencontre aujourd’hui entre le Président du Conseil M. Draghi et le dirigeant du M5S G. Conte, au cours de laquelle ce dernier devrait s’exprimer sur le maintien ou non du soutien du M5S à l’exécutif, sont aussi citées en Unes : « Gouvernement : les frictions entre le PD et le M5S » - Les démocrates lancent un ultimatum aux 5 Etoiles : s’ils sortent de la majorité, c’est l’alliance électorale qui saute. Aujourd’hui, Draghi et Conte se rencontrent (Corriere della Sera), « Draghi-Conte, le Président du Conseil fera des concessions mais sans céder sur l’envoi d’armes » (La Repubblica), « Conte demandera à Draghi des fonds pour contrer la pauvreté et la flambée des factures » - La journée s’annonce décisive. Le conseil national du M5S se tiendra avant la rencontre au Palais Chigi (Fatto Quotidiano). 

PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, E. Buzzi : « Le leader du M5S exigera le “respect”. Grillo fait pression en faveur du revenu de citoyenneté » : « ‘’Respect’’ : voilà mot-clef répété presque jusqu’à l’obsession par la garde rapprochée de Conte. C’est ce respect que revendiquera Conte auprès de Mario Draghi aujourd’hui, en visant à une reconnaissance politique de l’action du Mouvement. Le spectre de la crise plane toujours. Conte tranchera les derniers doutes lors du Conseil national du Mouvement, mais les partisans de ce dernier ont déjà fait savoir que la rencontre sera ‘’franche et directe’’ et que ‘’la responsabilité ne peut pas être à sens unique’’. Un signe de dégel pourrait arriver au sujet de revenu de citoyenneté. Hier, Grillo a fait de cette mesure (qui avait déjà fait l’objet d’une discussion entre Draghi et lui en février 2021) un étendard. D’aucuns font l’hypothèse que Conte pourrait demander le blocage des modifications qui ne seraient pas partagées par le M5S. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de G. Vitale, « Ultimatum de Franceschini, ‘’Si le Mouvement 5 Etoiles quitte le gouvernement ce sera la fin de l’alliance avec le Parti démocrate’’ » : « Le ministre de la Culture et membre du Parti démocrate Dario Franceschini, un des principaux théoriciens de l’alliance structurelle avec le Mouvement 5 Etoiles, a lui-même fini par se résigner. Malgré tous les efforts du ministre, Giuseppe Conte est de plus en plus tenté de sortir du gouvernement il ne peut pas faire grand-chose pour l’en empêcher. Le fossé entre l’ancien Président du Conseil et son successeur, Mario Draghi, semble trop difficile à combler. Dario Franceschini a donc lancé son avertissement à l’occasion des rencontres du courant démocrate AreaDem. ‘’Jusqu’aux élections, nous devons rester dans le même camp. En cas de rupture ou de prise de distance vis-à-vis du gouvernement, cela marquera la fin de notre alliance en vue des élections politiques’’ déclare-t-il à l’attention des 5 Etoiles. Le ton est dur pour énoncer la ligne à ne pas franchir, sinon ce serait à la fois la fin du gouvernement et la fin des relations avec le PD. Reste que, d’après un sondage SWG, la moitié des électeurs du M5S préféreraient que le Mouvement se présente seul aux élections, un tiers préférerait maintenir l’alliance avec le Parti démocrate, et très peu une alliance avec la droite. Le seul fait que le M5S ait demandé cette étude confirme que la possibilité de sortir du gouvernement est bien envisagée. Franceschini estime également qu’une ‘’aire modérée au centre-droit est fondamentale, nous devons aider à la faire naitre’’, un message adressé cette fois à Brunetta, Carfagna ou encore Gelmini. Il appelle aussi à une réforme de la loi électorale, se prononçant en faveur du système proportionnel pour ‘’plus de clarté’’. Pour lui, Salvini et Meloni peuvent être vaincus mais il faut pour cela miser sur un ‘’noyau M5S-LeU-Parti démocrate qui pourrait être élargi à ceux qui partagent le programme et les règles de la coalition’’. Il lance un appel à Bersani et Speranza pour qu’ils réintègrent le PD. En revanche ‘’il n’y a pas de place pour les choses rouges à la Mélenchon’’ souligne-t-il. » 

COULISSES, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Revenu [de citoyenneté] et inflation ; Draghi se montre ouvert vis-à-vis de Conte mais ne cède pas sur la question des armes » : « Le Président du Conseil écoutera les instances du leader du Mouvement 5 Etoiles. Il s’est dit disponible et prêt à se mobiliser autant que possible sur les questions plus sociales, à commencer par le revenu de citoyenneté et des mesures en préparation contre l’inflation. Mario Draghi garantir à Giuseppe Conte, et en même temps au Parti démocrate et à la Ligue, un effort du gouvernement pour soutenir les plus faibles et désamorcer la dynamique de hausse des prix. Sur le plan international en revanche, il notifiera Giuseppe Conte qu’aucune négociation n’est prévue, en particulier sur le quatrième décret prévoyant l’envoi d’armes à l’Ukraine. Si le M5S cherche une excuse pour provoquer une crise de gouvernement, il a trouvé le point d’intransigeance du Palais Chigi. Mais Draghi n’a jamais vraiment compris où est-ce que son prédécesseur voulait en venir. Il prend des positions comme à l’opposition mais ne demande pas, ne propose pas. La sensation qui prévaut suite à la réunion entre Enrico Letta, Roberto Speranza et Giuseppe Conte est que ce dernier est vraiment au bord de la rupture, comme s’il savait qu’il n’avait pas d’autre choix, sans avoir pour autant le courage de franchir le pas. Draghi, en donnant toute sa disponibilité sur les questions sociales, prive Conte des sujets sur lesquels il pourrait faire scission. Révision du mécanisme du revenu de citoyenneté, interventions ciblées à l’intention des plus touchés par la hausse des coûts de l’énergie, plafonnement du prix du gaz pour lequel l’ex banquier mobilise toutes les forces possibles afin de mener la bataille à Bruxelles, recherche d’un accord avec les partenaires sociaux sur le pouvoir d’achat… Autant de dossier sur lesquels Draghi s’engage. Pas d’ouverture en revanche sur un quelconque chantage notamment pour évincer Di Maio du ministère des Affaires étrangères. Aucune flexibilité sur ces questions, d’autant plus que Draghi se rendra demain à Ankara, pour discuter notamment d’un accord sur le blé, soulignant toute l’importance des dynamiques diplomatiques. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Vecchio, « ‘’Un contrôle de routine pour Draghi’’ : Salvini tente de ressouder la Ligue » : « C’est l’autre source de mécontentement de la majorité, cette fois en provenance de la Ligue. Matteo Salvini est en difficulté, aussi bien au sein du parti qu’avec le gouvernement. Il tente d’une part de garantir la candidature pour un deuxième mandat à la tête de la région Lombardie pour les régionales de 2023, contrant ainsi les ambitions de Letizia Moratti. Salvini et Giorgetti en ont fait la promesse. Dans l’après-midi, il doit rencontrer les chefs de groupe au Sénat et à la Chambre, le chef de la délégation à Strasbourg, les ministres Giorgetti, Stefani, Garavaglia, les présidents de région Fedriga et Zaia. Ces deux derniers, les deux plus attendus, risquent de ne pas être présents. L’intention est de ressouder le parti suite à la déception des élections administratives, autrement il risque de se retrouver au même point qu’en 2010 : sous les 10%. On souligne le ‘’mécontentement trop important’’ et croissant vis-à-vis du gouvernement, ‘’Draghi doit faire une série de propositions sur lesquelles converger’’ explique un député qui se fait écho du sentiment de contrainte notamment chez les députés. Il y aurait un risque d’éclatement si Draghi ne permet à chacun de remporter de petites victoires sur les différents dossiers. Certains disent même que Salvini n’attend que la bonne occasion pour passer à l’opposition. Cela pourrait se jouer sur le ius scholae. En tous cas, il doit sortir avant les prochaines élections politiques, sinon il laissera un avantage trop important à Giorgia Meloni. » 

PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, P. Di Caro : « Jus scholae : ouvertures du côté de Forza Italia derrière le mur du centre-droit » : « L’opposition à la proposition de loi sur le jus scholae soutenue par le PD et le M5S devrait être partagée par tout le centre-droit. Pourtant, la mesure met en évidence les positions divergentes à l’intérieur de la coalition. En commun, demeure la colère contre une question considérée, à cause de la manière dont elle est posée, comme de la pure propagande électoraliste : « Ils voudraient faire voter ensemble la citoyenneté et la légalisation du cannabis, c’est une mesure purement électorale » proteste Antonio Tajani. Forza Italia, malgré tout, a présenté des mesures de médiation : « Nous avions demandé que, pour obtenir la citoyenneté, 8 ans soient nécessaires, soit deux cycles complets d’école et un diplôme, ou au moins un titre professionnel. Tous nos amendements ont été rejetés. » a-t-il ajouté. Aujourd’hui encore, des ouvertures en ce sens pourraient convaincre Forza Italia de reconsidérer sa position. Rien de la sorte du côté de la Ligue et de FdI. La Ligue s’agite : elle n’a aucune intention de concéder « quoi que ce soit » à ses adversaires. Au contraire, elle s’irrite contre le Premier ministre qui ne lui « concéderait rien » et en accorderait trop au PD et au M5S. La colère monte : rester au gouvernement est toujours plus épuisant, presque insupportable. FdI aussi s’oppose à la loi du ius scholae prévue par le texte. Pour F. Lollobrigida, « il y a d’autres urgences ». Pas d’ouvertures non plus, sur la proposition de médiation des 8 ans de scolarité. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Interview du président de Chega, André Ventura, par Lionel Baland.

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Portugal. Entretien avec André Ventura de Chega :

https://www.breizh-info.com/2022/07/04/191484/portugal-en...

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André Ventura, lors de l'entretien

Résultats des partis patriotiques lors de deux élections législatives partielles au Royaume-Uni.

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Royaume-Uni. Deux élections législatives partielles ont eu lieu en juin 2022, les résultats des partis patriotiques sont :

Tiverton and Honiton

Reform UK décroche 1,1 %, l’UKIP 0,6 %, Heritage 0,4 %, For Britain 0,3 %.

Wakefield

Reform UK obtient 1,9 %, Britain First 1,1 %, English Democrat 0,5 %, UKIP 0,5 %.

Saxe : l'AfD n'obtient pas de conseillers de circonscription.

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Allemagne. Saxe. Lors du deuxième tour des élections des conseillers de circonscription au sein de six circonscriptions, l’AfD n’obtient aucune de ces fonctions. L’AfD arrive deuxième ou troisième, selon les circonscriptions :

https://wahlen.sachsen.de/2-wahlgang-am-3-juli.php?landkr...

Résultats de l'AfD selon les circonscriptions :

Görlitz : 35,8 %

Bautzen : 27 %

Mittelsachsen : 24,1 %

Erzgebirgskreis : 16,3 % (Freie Sachsen, nationalistes : 9,8 %)

Zwickau : 19,1 % (die Basis, anti-vaccin : 1,8 %)

Vogtlandkreis : 26,4 %

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/06/13/sax...)

03/07/2022

L'AfD donnée à 11 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU/CSU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

02/07/2022

Le FPÖ de l'État de Salzbourg distribue des cartables aux enfants qui entrent en première année.

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Autriche. État de Salzbourg. Les enfants qui entrent en première année peuvent recevoir gratuitement leur premier cartable.

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"La grande action de cartables."

01/07/2022

"Changer gratuitement de sexe, au maximum une fois par an."

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Allemagne. Le gouvernement, regroupant les sociaux-démocrates du SPD, les écologistes et les libéraux du FDP, planifie le fait de permettre de changer gratuitement de sexe, au maximum une fois par an, simplement en se rendant dans un bureau de l’administration, « sans procédure judiciaire, sans contrôle et attestations obligatoires discriminatoires. »

L’AfD dénonce cette volonté.

Viktor Orban demande un cessez-le-feu en Ukraine.

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Hongrie, Ukraine et Russie. Le Premier ministre Viktor Orban à la radio ce matin : « Plutôt que d'imposer des sanctions, il faut parvenir à un cessez-le-feu, et les parties doivent s'entendre sur le cadre des pourparlers de paix. »

"Draghi : je ne gouvernerai pas sans le M5S."

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Italie. Revue de presse.

Les déclarations de M. Draghi en conférence de presse hier, réaffirmant que le gouvernement tiendra seulement avec le M5S en son sein, et les coulisses de sa rencontre avec le Président S. Mattarella, font les gros titres de la presse italienne. « Draghi : je ne gouvernerai pas sans le M5S » - Le Président du Conseil, après avoir consulté Mattarella, met fin à « l’affaire Grillo » (Corriere della Sera), « Mattarella verrouille le gouvernement » - Le Quirinal obtient l’engagement de G. Conte qu’il ne sortira pas de la majorité. Draghi exclut toute autre majorité pouvant le soutenir (La Repubblica), « Draghi met en sécurité le gouvernement : j’irai de l’avant exclusivement avec les 5 Etoiles. Mattarella parvient à désamorcer la crise (La Stampa), « Draghi neutralise Conte » - L’assaut au gouvernement a été déjoué, Draghi a mis Conte devant ses responsabilités (Il Giornale). L’annonce de nouvelles mesures contre la flambée du prix de l’énergie est aussi citée : « Le gouvernement annonce 7 milliards pour freiner la hausse des prix de l’énergie sur les factures et le stockage de gaz » (Sole 24 Ore).  

PREMIER PLAN, Il Foglio, « L’Italie s’arme en vue de la contre-offensive en Ukraine » : « […] Le gouvernement italien affirme être en mesure de remplir à 90% les réservoirs de gaz d’ici novembre mais serait surtout prêt à faire passer une mesure d’urgence pour l’ ‘’extraction d’une partie des 90 milliards de mètres cube de gaz se trouvant dans l’Adriatique’’, une mesure très largement approuvée, hormis par le M5S. […] » 

COULISSES, La Repubblica, T. Ciriaco et C. Vecchio : « Draghi et Mattarella prennent Conte en étau pour empêcher un saut dans l’inconnu » : « Avec le chef de l’Etat, Draghi choisit la seule stratégie possible de dissuasion contre le délitement déjà en marche : après le gouvernement actuel, le seul choix restant serait des élections. ‘’Je n’accepterai pas de conduire un ’autre gouvernement que celui-ci’’ déclare-t-il. Le Quirinal approuve. Draghi doit rendre ce message public de manière à laisser à Conte tout le poids de sa décision éventuelle [de quitter la majorité] sur les épaules : le Mouvement est trop important pour envisager de le laisser sortir. Traduction : si tu provoques la rupture, tu le fais contre un pacte d’unité nationale, contre l’Europe, contre les alliés engagés dans une guerre. La forme est aimable, mais le fond est sans pitié. Draghi est plus qu’irrité : il est furieux. Il a dû quitter un Sommet de l’OTAN historique pour une polémique née d’un coup de téléphone auquel un sociologue a fait allusion et qui est remonté jusqu’au Quirinal. Draghi a tenu Mattarella au courant de l’issue des Sommets et de l’agenda des prochains mois, donnant ainsi l’impression de vouloir poursuivre son engagement – à ses propres conditions. Et c’est le message qu’entend transmettre le chef de l’Etat au monde politique : il n’y a pas d’autres solutions envisageables. L’isolement de Conte devient une perspective politique : une crise de gouvernement et un appui seulement extérieur à la majorité signifierait la fin de l’alliance avec le PD. Le retrait du M5S est, en outre, inacceptable pour Draghi car Matteo Salvini profiterait de l’occasion pour marquer aussi sa différence. Si Draghi affiche une image d’assurance, personne ne pense que l’histoire ne s’arrêtera là. Le bruit court que le leader du M5S pourrait décider de quitter la majorité malgré tout. Deux moments seront particulièrement périlleux : le décret interministériel sur les armes des prochains jours et l’arrivée du décret sur les aides à la Chambre. L’alerte reste élevée : pour voter en octobre, il faudrait consommer la rupture d’ici début août. »

COULISSES, Il Corriere della Sera, M. T. Meli : « Letta parle à Conte : si vous partez, on va tout de suite au vote et c’est chacun pour soi » : « Aucun doute pour Enrico Letta : dans la querelle Draghi-Conte, il prend parti pour le premier et critique le second. Cela fait un moment que les relations entre le PD et le M5S ne sont plus idylliques, elles sont encore plus distendues ces jours-ci. Letta est agacé par les sorties de l’ancien Premier ministre et il le lui a dit. « Les rapports entre Draghi et Conte se sont détériorés et les Cinq-Etoiles pourraient avoir la tentation de sortir du gouvernement en septembre » disent, inquiets, les membres du PD. C’est la raison pour laquelle Letta a expliqué au leader du M5S que « parler d’appui extérieur est inopportun et absurde ». Puis, il lui a exposé ce raisonnement : si vous optez pour devenir un « appui extérieur » à la majorité, on va tout droit aux élections, et chacun pour soi. Letta a annoncé que le PD n’appuiera pas d’autres gouvernements que l’actuel tandis que Draghi se dit indisponible pour guider une autre majorité que celle-ci. Les deux discours se superposent et montrent que le temps où les Démocrates couraient après les Cinq-Etoiles est fini. Cela ne veut pas dire que le PD ne s’alliera plus avec le M5S mais il le fera à ses conditions – et uniquement si le système électoral ne change pas. En privé, Letta explique : ‘’La proportionnelle favoriserait toutes les forces dans l’action politique’’. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Une guérilla sans issue » : « La stratégie de Giuseppe Conte est la suivante : maintenir un haut niveau de tension sans jamais arriver à un point de rupture, mais les modalités et les résultats de ce schéma sont assez prévisibles. Conte avait besoin d’un « accident » pour sortir de l’impasse où il se trouvait en raison de l’effritement du Mouvement 5 Etoiles et pour répondre à l’hostilité évidente de Beppe Grillo. L’opération a été conçue pour créer un maximum de désordre possible : au moment où le Président du Conseil se trouvait à l’étranger aux prises avec la réorganisation de l’Otan en période de guerre. Il faut reconnaitre toutefois qu’il s’agissait d’une tempête dans un verre d’eau. La majorité a tendance à s’effriter en raison non seulement des difficultés intérieures du M5S mais aussi à cause de la crise de leadership de Matteo Salvini au sein de la Ligue. Ces deux tensions risquent de se cumuler et de s’alimenter réciproquement. Quant au retour anticipé de M. Draghi du sommet de l’Otan, on doit le lire comme un geste d’attention envers ces partis pour lesquels il avait gardé jusque-là une certaine distance. Il s’agit aussi un message adressé à l’étranger : il est le seul à pouvoir garder sous contrôle cette politique italienne en ébullition. Aujourd’hui comme hier, Draghi et Mattarella sont la meilleure garantie aux yeux des partenaires étrangers. » 

ENTRETIEN, La Nazione, d’Enrico Letta, dirigent du Parti démocrate « Pour nous, ce gouvernement est le dernier de la mandature » : « ‘’Je ne vois pas de gros risques pour le gouvernement. Je vois plutôt la nécessité de comprendre comment nous parviendrons à imprimer un tournant social nécessaire à l’Italie pour les prochains mois qui s’annoncent difficiles du point de vue économique pour les ménages et les entreprises. Le gouvernement est né avec cette équipe et avec cette majorité. Pour nous, la mandature se terminera avec cet exécutif et cette équipe. Draghi lui-même a dit qu’il n’était pas intéressé par d’autres majorités. En même temps, il est fondamental que les partis ne superposent pas leurs propres batailles à l’agenda de gouvernement. Quant à l’ultimatum de la Ligue sur le « Ius Scholae » autorisant l’accès à la citoyenneté pour les étrangers ayant étudié en Italie, c’est un geste tout-à-fait déplacé. Les thématiques sociales relèvent de l’agenda parlementaire. Du reste, quand la Ligue a torpillé la loi Zan [contre la transhomophobie, ndt.], nous n’avons pas fait tomber le gouvernement.’’ »

ENTRETIEN, La Stampa, de Riccardo Molinari, chef de groupe de la Ligue à la Chambre « La gauche garde une posture suicidaire. En agissant ainsi, le PD finira par faire tomber le gouvernement » : « ‘’La gauche veut proposer au Parlement deux textes clivants sur le cannabis et sur le Ius Scholae, qui sont inconciliables avec les positions de la Ligue. Cela va contre le pacte qui nous permet ensemble de soutenir un gouvernement d’unité nationale pour affronter les urgences. Si les textes devaient être adoptés, cela constituerait un problème politique. Par ailleurs, il est faux de dire qu’un mineur étranger à moins de droits qu’un citoyen italien. En temps normal, le gouvernement est assuré de passer l’été sans crise, or, dans le contexte actuel, on risque d’aller vers l’irréparable. Si cela devait se produire, la gauche devra en assumer la responsabilité.’’ »

PREMIER PLAN, Il Messaggero, de M. Evangelisti, « La lutte contre le Covid ; les hospitalisations sont en hausse ; contre la nouvelle vague, le port du masque FFP2 à nouveau recommandé au travail. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, S. Montefiori « Sur les terroristes, Macron est aux côtés de l’Italie : il faut vérifier la possibilité d’un recours. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Interview de Geert Wilders par Lionel Baland.

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Pays-Bas. Entretien avec Geert Wilders :

https://www.breizh-info.com/2022/07/01/188938/geert-wilde...

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Geert Wilders (photo prise par l'auteur lors de l'entretien)

30/06/2022

Les propos de Filip Dewinter sur le Grand Remplacement inquiètent une partie des députés néerlandais.

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Belgique et Pays-Bas. Le secrétaire d’État néerlandais Gunay Uslu a demandé au coordinateur national pour la lutte contre le terrorisme et pour la sécurité d’ouvrir une enquête, à la demande d’une majorité des députés, contre le média patriotique néerlandais de réinformation Ongehoord Nederland, suite aux déclarations du député du Vlaams Belang (Belgique) Filip Dewinter à propos du Grand Remplacement. Ce coordinateur doit décider si la diffusion de tels propos est nuisible à la sécurité nationale.

(Mon reportage lors d’une conférence de Filip Dewinter sur le Grand Remplacement :

https://eurolibertes.com/politique/filip-dewinter-denonce...)

Aux Pays-Bas, la population a augmenté de 200.000 habitants en un an.

Pays-Bas. « Les chiffres actuels de l'augmentation du nombre d'habitants sont sans précédent. Entre le 1 juin 2021 et le 1 juin 2022, la population a augmenté de près de 200.000 (98 % sont dus à l'immigration). »

(https://twitter.com/JanLatten/status/1542470350008721411)

Matteo Salvini : "Protéger les terroristes qui ont tué en Italie est une honte, un dégoût."

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Italie. Le dirigeant de la Ligue, Matteo Salvini, déclare à propos du rejet de l’extradition de dix ans anciens terroristes italiens : « Protéger les terroristes qui ont tué en Italie est une honte, un dégoût » :

https://www.la-croix.com/France/justice-rejette-lextradit...

"La Ligue et le M5S ont entamé ensemble l'opération de désengagement du gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur les tensions au sein de la majorité, alors que Giuseppe Conte aurait accusé Mario Draghi de s’immiscer dans les affaires internes au M5S : « Gouvernement, haute tension » - Draghi anticipe son retour du sommet de l’OTAN pour convoquer un Conseil des ministres extraordinaire. Conte déplore un complot contre lui mais le Palais Chigi dément toute pression (Corriere della Sera), « Le gouvernement est assiégé » - Conte se rend au Quirinal et accuse Draghi d'avoir fait pression sur Grillo pour le chasser mais le Palais Chigi dément. Salvini s'oppose aux réformes sur le cannabis et le droit de citoyenneté pour les étrangers ayant étudié en Italie (La Repubblica), « Le bras-de-fer entre Draghi et Conte met le gouvernement en danger » - Salvini menace de sortir de la majorité si la réforme du droit de citoyenneté devait être adoptée (Stampa), « Draghi a demandé à Grillo d'isoler Conte et de suivre Di Maio » - Après le scoop de notre quotidien, Conte se rend chez Mattarella et déplore de graves interférences (Fatto Quotidiano). La décision de la Cour d'appel de Paris rejetant les demandes d'extradition de dix brigadistes italiens est aussi largement citée en Une et en pages intérieures, les commentaires évoquant en général un « affront » aux familles des victimes ainsi qu'une décision « inattendue » : « La France s'oppose à l'extradition de Piersanti et de 9 brigadistes » (Corriere), « Années de plomb, l'affront de la France à l'Italie » (Repubblica), « L'affront aux familles des victimes » (Il Messaggero),« Les 10 terroristes sauvés et l'humiliation des Italiens » (Il Giornale).

PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, C. Zapperi : « Conte contre Draghi. Un coup de téléphone et le leader du M5S se rend au Quirinal » : « Les pressions présumées de Mario Draghi sur le fondateur du M5S, Beppe Grillo, pour faire en sorte que ce dernier évince l’ancien Premier ministre, G. Conte, révélées au sociologue De Masi et à divers parlementaires par Grillo lui-même, ont été à l’origine d’une des journées les plus agitées de la relation entre Draghi et Conte. Dans la soirée, Conte s’est rendu au Quirinal pour un dialogue de plus d’une heure avec le Président Mattarella. L’ancien Premier ministre, après avoir précisé ne pas vouloir mettre à risque le gouvernement, a exposé ses préoccupations au chef de l’Etat. « Je trouve sincèrement grave qu’un Premier ministre technicien (…) s’entremette dans la vie des forces politiques qui le soutiennent ». La journée a été fatigante parce que les « révélations » sur Conte se sont entremêlées avec la présence, à Rome, de Grillo et ses rencontres frénétiques avec les parlementaires. Il y a deux dilemmes à résoudre : celui du soutien au gouvernement et celui de la limite des deux mandats. Conte a répété qu’aucun changement de stratégie n’est prévu vis-à-vis du gouvernement : une ligne partagée par la ministre Fabiana Dadone et Grillo lui-même, bien que ses révélations sur les pressions présumées de Draghi aient créé une sorte de court-circuit. Quant à la question de la dérogation à la limite du double mandat, Grillo a fini par l’empêcher. C’est le sous-secrétaire aux Infrastructures, Giancarlo Cancelleri, qui, le premier, en a fait les frais. » 

ARTICLE, La Repubblica, F. Bei « La réaction de la Ligue et du M5S, les grands perdants des élections » : « La réaction des perdants des élections locales est arrivée avant l'heure. Et l'on s'étonne de la symétrie avec laquelle la Ligue et le Mouvement 5 étoiles, qui sont sortis meurtris des élections municipales, ont entamé ensemble - bien qu'avec des motivations différentes - l'opération de désengagement du gouvernement Draghi. Nous avons donc plongé dans une situation de tension interne à la majorité sans précédent depuis seize mois, au point d'avoir obligé le Président du Conseil à avancer précipitamment son retour à Rome, quittant le sommet de l'OTAN un jour plus tôt, après avoir appris que Conte était monté au Quirinal. C’est une journée à oublier, où le vacarme des querelles italiennes est venu couvrir les résultats du sommet de Madrid. C'est comme si, en fin de mandature, les deux populistes qui se sont unis en mariage en 2018, donnant naissance à l'un des pires gouvernements depuis l'après-guerre, se retrouvaient encore ensemble pour faire tomber Draghi. Et peut-être qu'ils y parviendront. Comme dans le conte de Swift, les Lilliputiens ont réussi à ligoter Gulliver pendant son sommeil, et maintenant ils veulent le condamner à mort. Malgré le fait que le géant ait éteint le feu dans le palais royal. »

ARTICLE, La Stampa, M. Sorgi « La tempête qui peut provoquer une crise » : « Que les relations entre Draghi et son prédécesseur n'étaient pas bonnes, on le savait déjà et on a pu le constater il y a un an et demi, lors des consultations que le Président du Conseil avait tenues avant de lever la réserve. Conte avait refusé de rejoindre le gouvernement en tant que ministre des affaires étrangères et n'avait pas caché qu'il s’était senti blessé par la façon dont il avait été expulsé du Palais Chigi (le fameux "Conticide"). Conte, contrairement à l'aile la plus radicale de ses députés, n'a pas l'intention d'ouvrir une crise. Mais il a besoin de visibilité et de pouvoir dire qu'il a persuadé/forcé Draghi à faire des concessions. Les négociations, annoncées par le président du Conseil, qui reprendront aujourd'hui entre les deux, donnent au leader du Mouvement 5 étoiles un avantage. Si Draghi ne le rejoint pas à mi-chemin sur les armes à l'Ukraine et l'usine d’incinération de déchets à Rome, sujets sur lesquels les groupes parlementaires 5 Etoiles sont toujours en ébullition, Conte pourra justifier le départ de son parti du gouvernement, tout en accusant Draghi de ne pas tenir compte des besoins de son parti, voire d'avoir manigancé pour pousser Di Maio à la scission. Quand il parle d'"interférence" de la part du "Président du Conseil technique", Conte veut dire exactement cela. Surtout, pour Draghi, le temps où il pouvait se passer de l'avocat du peuple, après les révélations de Grillo, est révolu : maintenant, soit il peut trouver un compromis avec Conte, soit il risque une rupture avec ce qui reste du Mouvement 5 étoiles. »

ARTICLE, La Stampa, de D. Ceccarelli, « Une gifle assénée à l’Italie » : « A l’annonce de la sentence de la Cour d’Appel de Paris hier, les dix anciens terroristes rouges laissent éclater leur joie. Le souvenir des arrestations menées au mois d’avril 2021 dans la capitale lors de l’opération ‘’Ombres rouges’’ est encore fort et après des mois de renvois, ils vont retourner à leurs vies de tous les jours. Pour les autres, c’est une défaite inattendue. Le député léghiste Daniele Belotti venu avec une délégation et certains représentants de l’Association des Carabiniers de Bergame dit toute son indignation, accusant la France de continuer à défendre ces assassins terroristes avec une sentence honteuse. Un recours en Cassation du Procureur reste toutefois possible, souligne un des avocats de la défense. Pour lui, il y a une évidente ‘’volonté politique de la part de l’Italie et de la France pour que l’extradition ait lieu mais la justice française a montré son indépendance’’. L’avocate Irène Terrel explique elle aussi que c’est la ‘’justice qui fait obstacle à la raison d’Etat’’ et qu’il n’y a aucun recours possible selon elle. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article de l'OJIM : "Hongrie : les félons du Jobbik purgent leurs médias."

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Hongrie. L'OJIM (Observatoire du journalisme) publie un article sur les médias du Jobbik :

https://www.ojim.fr/hongrie-medias-jobbik/

Des élus de l'AUR se rendent au Royaume-Uni afin d'y rencontrer des Roumains.

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Roumanie et Royaume-Uni. Des élus de l'AUR se rendent au Royaume-Uni, à Londres et à Coventry, afin de rencontrer des Roumains qui y vivent.

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Geert Wilders dénonce le fait que les citoyens à la bourse vide ne sont pas aidés.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders dénonce le fait que des milliards sont disponibles pour l’asile et pour le combat contre l’azote, mais rien pour aider des millions de personnes avec des bourses vides. Il ajoute que, pendant ce temps, les politiciens  du gouvernement  s’étonnent que les gens sont de plus en plus en colère.

29/06/2022

Kristian Thulesen Dahl quitte le Parti du Peuple danois.

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Danemark. L’ancien dirigeant du Parti du Peuple danois Kristian Thulesen Dahl quitte cette formation politique.

Ces derniers jours, quatre députés éminents du parti ont démissionné pour protester contre la direction de Morten Messerschmidt : Dennis Flydtkjær, Jens Henrik Thulesen Dahl, Peter Skaarup et Søren Espersen.

Plus tôt cette année, six autres députés avaient quitté le parti pour la même raison.

Certains pensent que Kristian Thulesen Dahl rejoindra l'ancien ministre des Affaires étrangères Madame Inger Støjberg, qui vient de lancer son nouveau parti, les Démocrates danois (Danmarksdemokraterne).

Les députés ex-Parti Populaire danois  Peter Skaarup, Jens Henrik Thulesen Dahl (le frère  de Kristian Thulesen Dahl), Bent Bøgsted et Hans Kristian Skibby ont annoncé vouloir rejoindre les Démocrates danois.

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Kristian Thulesen Dahl

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Inger Støjberg

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/12/21/ing...)

(https://danmarksdemokraterne.dk/parti/)

Viktor Orban : "Nous ne soutenons aucune proposition qui entraînerait l'OTAN et la Hongrie dans la guerre."

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Hongrie et OTAN. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré, en marge du sommet de l’OTAN à Madrid : « Nous ne soutenons aucune proposition qui entraînerait l'OTAN et la Hongrie dans la guerre, c'est une guerre russo-ukrainienne et l'OTAN est une alliance de défense. »

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Le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto, le Premier ministre Viktor Orban et le ministre de la Défense Kristof Szalay-Bobrovniczky au sommet de l’OTAN à Madrid.

28/06/2022

Jürgen Elsässer appelle Sahra Wagenknecht à fonder son propre parti.

Allemagne. La figure de proue de la tendance populiste du parti post-communiste die Linke Sahra Wagenknecht critique l’élection à la tête du parti de Janine Wissler et Martin Schirdewan : « Après ce congrès, il y a à peine de l’espoir que die Linke arrête sa chute. »

Le rédacteur en chef du magazine patriotique Compact Jürgen Elsässer appelle Sahra Wagenknecht à fonder son propre parti et à en assumer la direction. Il estime qu’elle est la seule à pouvoir conduire une tendance de gauche patriotique.

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Sahra Wagenknecht

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Jürgen Elsässer

(https://www.bvoltaire.fr/allemagne-le-populisme-de-gauche...)

(https://www.bvoltaire.fr/en-allemagne-laile-populiste-du-...)

"Le règlement de comptes au sein du centre droit."

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Italie. Revue de presse. 

La presse italienne titre largement sur le débat politique au lendemain des élections municipales marquées notamment par la défaite de la coalition de centre droit ayant perdu plusieurs bastions historiques comme Parme et Vérone : « Centre droit, c’est le règlement des comptes » - Meloni critique Salvini pour le revers à Vérone et demande une réunion en vue des élections législatives. Le PD exprime des craintes pour la survie du M5S. Grillo s’est rendu à Rome pour voir les siens et affirmer le soutien au gouvernement Draghi (Corriere della Sera), « Le règlement de comptes au sein du centre droit » - Un dur échange a eu lieu entre les dirigeants après le désastre électoral. Meloni demande une réunion, Berlusconi rappelle l’importance de choisir des candidats modérés, Salvini offre un pacte avec le courant de la Ligue fidèle à Draghi (La Repubblica), « Enrico Letta : une nouvelle alliance de gauche pour freiner le populisme » - Entretien du dirigeant du PD qui plaide pour la hausse des salaires, la baisse des charges sur les salaires et le droit de citoyenneté pour les étrangers ayant fait leurs études en Italie (La Stampa), « Les maires gagnants sont ceux qui sont loin des partis » - Le PD se félicite mais les électeurs ont plutôt élu des candidats indépendants (Fatto Quotidiano), « Le PD se réjouit sans gagner » - Le paradoxe des démocrates qui perdent 4 maires alors que le centre droit a tout gâché (Il Giornale). 

ANALYSE, Corriere della Sera, « Le sentiment d’insécurité et les soupçons qui minent le centre-droit », par Massimo Franco : « Le retour encombrant de Silvio Berlusconi sur le devant de la scène est un mauvais signe pour le centre-droit. Que le fondateur du parti qui a remporté les élections en 1994 réapparaisse sous la forme d'un médiateur entre Fratelli d'Italia et la Ligue, souligne le chaos et les tensions entre alliés. Selon Berlusconi, ces résultats font de ses alliés des "extrémistes" à modérer. La fébrilité est manifeste en Lombardie, la Ligue cherchant à empêcher l’avancée de Fratelli dans son fief. Les accusations de Meloni à Salvini pour le ‘manque de soutien’ à son candidat à Vérone est le signe de la fragilité de cette coalition. Et le problème ne se limite plus à la compétition entre Meloni et Salvini pour le leadership, mais il s’agit désormais de la survie d'une coalition divisée, dont la Ligue est en train de devenir l'un des maillons les plus faibles. »

ANALYSE, La Repubblica, « Un centre-droit à refonder », par Stefano Folli : « Le vote de dimanche montre au centre-droit que rien n’est acquis. Bien sûr, il y avait eu les succès de Palerme et de Gênes. Et aujourd'hui encore, le sentiment moyen du pays tend vers le centre-droit, comme le rappelle Roberto D'Alimonte. Mais alors ? Seul un entêté incurable pourrait croire que l'étrange alliance Meloni-Salvini-Berlusconi n'a pas besoin d'être refondue. Il ne s'agit pas de dire "arrêtez de vous battre", comme s'il s'agissait d'une classe de vilains garçons. Ça aussi, sans doute. Mais le problème concerne l'absence totale de projet pour le pays, le refus obstiné d'exprimer une vision de l'avenir. Peut-il y avoir une droite dans l'Italie d'aujourd'hui qui ne soit pas au moins partiellement libérale ? Qui ne sait pas s'adresser, sinon par des slogans, au monde productif, aux professions libérales ? Qui n'a pas une idée novatrice de la relation entre l'État et le citoyen ? On dira que cette critique est excessive car en réalité le centre-droit est crédité de 48 à 50 % des intentions de vote, avec Giorgia Meloni en tête. Mais c'est une illusion, comme l'ont montré les élections municipales. Sans un leadership clair et reconnu, sans un thème fort à proposer à l'électorat, et disons même sans une classe politique crédible, les sondages sont comme une drogue subtile : ils donnent par moments un sentiment d'euphorie et le lendemain matin on se réveille avec la gueule de bois. Et cela signifie s'inspirer des penseurs libéraux-démocrates européens, qui veulent répondre à la crise de la démocratie par une idée positive de l'Europe, sans retomber dans le nationalisme. Après tout, en temps de guerre aux frontières orientales de l'Union, la première mesure d'une droite au pouvoir devrait être de rechercher la cohérence dans la politique étrangère et militaire. »

ARTICLE, La Repubblica, « Pourquoi le centre-droit divisé a perdu sa domination dans les villes » par Ilvo Diamanti : « Si nous voulons utiliser le concept de "champ large", inventé par Enrico Letta, pour définir la convergence des électeurs et de l'électorat dans de larges coalitions, nous pouvons dire qu'il y a eu un équilibre substantiel dans ces élections locales. Du moins dans les (142) plus grandes municipalités de plus de 15 000 habitants, où des votes ont été exprimés. Certes, le Centre-gauche, avec le M5S, l'a emporté dans 51 municipalités, tandis que le Centre-droit s'est arrêté à 48. Même chiffre que celui qu’il détenait avant les élections. Cependant, la balance semble équilibrée, par rapport à la situation précédente. La seule force politique "en chute" est confirmée comme étant le M5S.  En ce qui concerne les chefs- lieux de district, le rééquilibrage est plus clair. La plupart reste certes au centre-droit, mais pas de beaucoup : 13 contre 10, alors qu'auparavant la différence était beaucoup plus grande : 17 contre 5. Le centre-droit a perdu des villes importantes. : Vérone, Lodi, Alessandria, Piacenza et Catanzaro. Le Centre-gauche, en revanche, a perdu à Lucques et, surtout, à Palerme. L'impression est que l'abstention, à l'occasion des scrutins, a surtout pénalisé le Centre-Droit. Qui, au premier tour, avait obtenu de meilleurs résultats. A cette occasion, d'ailleurs, les logiques politiques " nationales " semblent avoir compté presque autant que les logiques " locales ". Alors que, traditionnellement, la figure du candidat prévalait sur toute autre raison. Les divisions nationales entre les partis et les dirigeants ont eu un impact significatif sur le vote dans les villes. Surtout au centre-droit, avec la concurrence entre Salvini et Meloni qui a pénalisé leurs scores. A gauche, en revanche, pas le même phénomène, malgré les profondes divisions qui ont traversé le M5S, surtout car le mouvement n'a pas un enracinement particulier sur le territoire. »

ARTICLE, La Repubblica, « Les scrutins relancent l’idée d’une grande coalition avec le centre mais l'accord pd-centristes reste encore un rêve lointain » par G. Casadio : «  Pour Enrico Letta, le "grand champ" est le pari de l'unité des forces politiques progressistes, pro-européennes, réformistes et écologistes, qui, là où elle est réalisée, fonctionnerait, comme le vote de dimanche l’aurait prouvé. Après la scission au M5S, la stratégie du "camp large" a le vent en poupe. La ligne de fracture entre les M5S et ceux qui ont rejoint le groupe "Ensemble pour l'avenir" de Di Maio, les libéraux-démocrates et les nouveaux centristes, est profonde. Mais certaines figures de ce nouveau camp refroidissent les esprits : Carlo Calenda est contre, et Matteo Renzi propose de gagner au centre avec des candidats modérés sur le modèle de Monza, où Berlusconi a été battu sur ses terres, après avoir soutenu à Viterbe une candidate de la société civile face à celle du centre-gauche. »

ANALYSE, La Stampa, M. Sorgi « Une non-victoire qui profite à plusieurs partis » : « Une analyse attentive ne peut que confirmer les difficultés au sein deux coalitions existant bien avant ces élections municipales. Cela fait craindre que, si rien ne change – et cela apparait assez improbable – il est facile de prévoir une issue des élections de 2023 semblable à celles de 2013 et 2018 : une « non-victoire » des deux coalitions. Si le centre droit gagne quand il est uni, et il ne l’est presque jamais, le centre gauche gagne parfois même quand il ne fait pas preuve de grande unité. A condition que le centre droit soit désuni. Si cela sert à assurer à Draghi une stabilité afin de pouvoir terminer son travail, et si cela peut être utile aux partis pour se régénérer, la « non-victoire » est la bienvenue. »

ANALYSE, Il Foglio « La politique de la protestation n’a pas d’avenir » : « Le paradoxe de la coalition de centre droit est que les deux partis qui se trouvent dans la majorité ont une posture bien plus critique sur la politique internationale de Draghi par rapport à celle du parti (Fratelli d’Italia) qui a voulu rester dans l’opposition. Et cela explique clairement la confusion qui règne au sein du centre droit. Pour attirer un électorat plus large, il faudra avoir cette capacité à interpréter les exigences de celui-ci, en donnant des réponses crédibles et pas purement démagogiques. A ce stade, on voit juste une insistance à demander une baisse des charges sur les salaires sans pour autant expliquer comment le faire en gardant la dette sous contrôle. Une coalition qui veut gouverner ne peut pas se limiter à recueillir et à amplifier le mécontentement. »

EDITORIAL, Il Giornale, A. Minzolini « Les masochistes et les malins » : « Les résultats des élections municipales ne secouent pas l’exécutif mais devraient inquiéter fortement le centre droit. Surtout parce que la coalition a été battue là où elle aurait dû gagner. On a l’impression que le centre droit ressent comme un plaisir à se faire du mal : c’est là un masochisme qui n’est pas caché et qui peut porter au harakiri. L’échec repose beaucoup sur l’image ternie du dirigeant de la Ligue, Salvini, qui paie le prix de la perte de vitesse du souverainisme. Comme le M5S est en train de payer pour celle du populisme. »

ANALYSE, Domani, G. Merlo « Le centre droit découvre qu’il n’a pas de classe dirigeante sur le territoire » : « Dans les régions du nord, la Ligue, Fratelli d’Italia et Forza Italia ont produit par le passé une classe politique dirigeante et de référence. Or maintenant, ils se retrouvent avec un réservoir vide et contraints à présenter des candidats issus de la société civile qui n’ont pas d’expérience politique. Quelque chose s’est brisé. Cela s’explique notamment par l’affaiblissement progressif de Forza Italia, mais aussi par la compétition de plus en plus ouverte pour le leadership de la coalition. C’est une compétition qui se reflète sur le choix des candidats. Des candidats de la société civile ou de vieilles gloires, c’est le choix inexorable auquel le centre droit semble désormais se résigner. »

ENTRETIEN, La Stampa, d’Enrico Letta, dirigeant du PD « C’est une victoire contre le populisme mais maintenant il faut travailler pour créer une nouvelle coalition sur le modèle de l’Olivier » : « ‘’Dans l'année qui vient, nous devons élaborer un projet, un nom, un programme et un contenu pour une nouvelle coalition. Il y a de nombreuses familles impactées par l’inflation, la flambée des prix énergétiques et par la précarité de l’emploi. Nous devons donner un signal à ceux qui n’arrivent pas à boucler leur fin de mois, sinon nous nous retrouverons avec les gilets jaunes italiens. Pour gagner les élections législatives de 2023, il ne faut pas miser sur les divisions internes au sein du centre-droit. Je n'ai jamais pensé un seul instant que je pourrais recevoir des cadeaux inattendus de leurs divisions. L’Olivier a toujours été un modèle parce qu'il a été une grande force de mobilisation et d'expansion allant au-delà de la classe politique. Le nom de la nouvelle coalition sera le fruit d'un travail commun. Mais il faut de la solidité, du sérieux et de la responsabilité. Quant à la réforme sur le droit à la citoyenneté pour les étrangers ayant étudié en Italie, le « jus scholae », il arrive maintenant à la Chambre et il est prioritaire de l'adopter. Parmi les autres mesures à adopter, il y a celle de la question salariale, qui devrait être résolue par le salaire minimum, avec une baisse des charges salariales qu’il faudra insérer dans la Loi de finances. Mais faisons en sorte qu'elle soit effective avant 2023" »

ENTRETIEN, Il Corriere della Sera, d’Andrea Orlando, ministre du Travail (PD), par M. Guerzoni: « Au centre, c’est la cohue. Nous devons miser sur les thèmes sociaux et sur des réponses plus radicales » : « Toute proportion gardée (en raison de l’abstention), le résultat des élections locales me semble positif et encourageant pour le centre-gauche. Une coalition ouverte, plus que large, capable d’inclure la société civile, est compétitive au niveau local et peut compter sur une sélection plus efficace de la classe dirigeante. Il me semble que le centre-droit, en revanche, paye cher ses tentatives de ‘’mélonisation’’. Un PD qui ne pose pas d’ultimatum et reste ouvert est un schéma qui pourrait fonctionner au niveau national. Il est vrai que le centre-droit peut être uni aux prochaines élections législatives, mais il doit aujourd’hui, et pour la première fois, composer avec une union dont le dynamisme vient des extrêmes. Il faut viser à élargir le plus possible le centre-gauche en partant non pas d’un modèle idéologique mais des circonstances et des demandes pressantes de la société, qui seront toujours plus fortes comme l’a démontré le vote français. C’est sur les priorités telles que les salaires, la lutte contre la précarité, la transition écologique, l’attention à la santé publique qu’il faut mesurer les distances et les points forts des protagonistes potentiels d’une ‘’grande alliance’’. Je crois que Conte a été au centre d’une agression (y compris médiatique) non justifiée. La réflexion sur les alliances privilégiées doit venir de toutes les parties qui entendent rejoindre l’alliance progressiste ; la scission contraindra le M5S à clarifier ses positions. Je vois un certain embouteillage au centre. Il risque d’y avoir plus de leaders du monde modéré que d’électeurs. Si nous regardons vers la France, nous voyons que le vote a tendance à se polariser fortement. Le centre-gauche doit se demander comment envoyer un message de radicalité. Si le centre-droit veut éviter la dynamique lepéniste, il doit se remettre en question. Sans quoi, nous aurons le paradoxe d’une force d’extrême-droite devenue le point de référence de la coalition. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Alexander Gauland estime que tout doit être fait pour maintenir l'Allemagne hors de la guerre.

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Allemagne, Hongrie et Ukraine. Le président d'honneur du groupe des élus de l'AfD à la Chambre des députés Alexander Gauland estime que la position de la Hongrie à propos de la guerre en Ukraine est proche de celle de l'AfD. Tout doit être fait pour maintenir l'Allemagne hors du conflit.

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Alexander Gauland : "La guerre en Ukraine n'est pas notre guerre !"