08/01/2023
"Logeons l'Irlandais ! Pas le monde !"
Irlande.
"Logeons l'Irlandais ! Pas le monde !"
13:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/01/2023
Deux sondages donnent les patriotes du FPÖ premiers, à respectivement 28 % et 29 %.
Autriche. Deux sondages donnent les patriotes du FPÖ premiers, à respectivement 28 % et 29 %.
FPÖ : patriotes
SPÖ : sociaux-démocrates
ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs
NEOS : libéraux
écologistes
MFG : anti-vaccin
ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
écologistes
NEOS : libéraux
Bier (Bière) : satirique
Sonstige : autres
18:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Forteresse Autriche. Fermer les frontières. Garantir la sécurité."
Autriche.
Herbert Kickl, président du FPÖ : "Forteresse Autriche. Fermer les frontières. Garantir la sécurité."
14:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Stop à la propagande anti-viande."
Pays-Bas.
14:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/01/2023
Émission Cette année-là sur TV Libertés "36 nuances de populisme : quel populiste êtes-vous ?"
France et Monde. Émission Cette année-là sur TV Libertés « 36 nuances de populisme : quel populiste êtes-vous ? » :
19:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ tiendra sa rencontre traditionnelle de la nouvelle année le 14 janvier 2023.
Autriche. Le FPÖ tiendra sa rencontre traditionnelle de la nouvelle année le 14 janvier 2023 à Wiener Neustadt en Basse-Autriche, en présence du président fédéral du FPÖ Herbert Kickl et de celui du FPÖ de Basse-Autriche Udo Landbauer.
19:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD dénonce l'envoi de véhicules de combat d'infanterie à l'Ukraine.
Allemagne. L’AfD dénonce le fait que le chancelier social-démocrate (SPD) allemand Olaf Scholz a cédé à la pression des États-Unis et fournit directement des véhicules de combat d'infanterie à l'Ukraine. L’AfD ajoute que l'Allemagne risque de devenir un protagoniste de la guerre et exige le recours à la diplomatie au lieu de l'escalade par des livraisons d'armes.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Marder_(v%C3%A9hicule_de_co...)
15:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Forteresse Autriche. Burgenland plutôt qu’Orient. Stop à l’asile."
Autriche. Burgenland. Le FPÖ du Burgenland sort une affiche à l’occasion de l’Épiphanie : « Forteresse Autriche. Burgenland plutôt qu’Orient. Stop à l’asile. »
Johann Tschürtz, chef de file des élus FPÖ au Parlement du Burgenland, et Alexander Petschnig, président du FPÖ du Burgenland
14:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Priorité aux Néerlandais."
Pays-Bas.
"Priorité aux Néerlandais."
13:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Bonne épiphanie."
Italie.
13:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/01/2023
"Obsèques de Benoît XVI, Meloni verra d’abord les leaders souverainistes et ensuite Scholz."
Italie. Revue de presse.
Les adieux au pape Benoît XVI ce matin à Saint Pierre sont à la une de nombreux journaux – « Cent mille personnes pour l’adieu à Benoît XVI » (Stampa)
Le refus de la Suède de mettre à l’agenda de sa présidence de l’UE un pacte sur les migrants est mis en avant – « Pas de pacte sur les migrants, Stockolm refroidit Rome » Corriere, « La Suède : stop au plan de l’UE pour les migrants, Fitto (Frères d'Italie) : ‘’ce n’est pas contre l’Italie’’ » Repubblica.
La politique de la BCE et la dette souveraine italienne font débat notamment suite aux déclarations, hier, du Ministre Crosetto (Frère d’Italie) - « Monti : les attaques contre la BCE sont négatives, que les Chambres invitent Lagarde » (Repubblica).
ARTICLE, Corriere della Sera, M. De Bac : « Spoil system, le gouvernement va de l’avant. Magrini quitte la direction de l’Aifa » : « Le directeur de l’Agence italienne du médicament (Aifa), Nicola Magrini, a reçu une lettre du ministre de la Santé qui met fin à son mandat. Son poste est soumis au système du ‘’spoil system’’ (changement des dirigeants publics suite à un changement de gouvernement) mais sa destitution ne s’accomplit pas sans polémiques. Sur Twitter, Enrico Letta affirme qu’ ‘’une continuité est nécessaire dans le domaine de la santé et de protection des personnes fragiles, au contraire de choix partisans ’’. Le nouveau directeur devrait prendre ses fonctions le 23 janvier, mais la réforme de l’Agence pourrait engendrer des retards sur cette nomination. »
COULISSES, Corriere della Sera, F. Fubini : « Les indiscrétions sur le Trésor qui énervent Giorgetti (Ligue) et le message de Meloni aux bureaucrates » : « Des sources anonymes du gouvernement font paraître sur les médias que le principal candidat à perdre sa place au Ministère du Trésor, suite au système de ‘ spoil system’, serait Alessandro Rivera, directeur général depuis 4 an et demie. Les rapports sont également froids entre le Palais Chigi et le Comptable général de l’Etat, Biagio Mazzotta, au point qu’il n’a pas été convoqué aux réunions sur la loi de Finances, ce qui ne s’était jamais produit auparavant. ‘Le remplacement des 40 dirigeants plus importants entraînera le spoil system également d’au moins 400 autres dirigeants de second niveau. Le compte à rebours pour les licenciements arrive à sa fin, les changements doivent être fait avant le 24 janvier et il faut d’abord en informer le Quirinal, qui examine les candidatures et signe les décrets de nomination. Tout changement au Ministère du Trésor intéresse particulièrement le Quirinal, ainsi que l’Europe. Le dernier gouvernement qui a débuté en licenciant les dirigeants du Trésor a été celui de Liz Truss, et pour les marchés, ce fut le signal d’une instabilité politique qui a ensuite mené à la chute de la première ministre. En Italie, le cadre est plus stable, grâce à une politique des finances prudente. L’ex président de Ita, Antonino Turicchi pourrait succéder à Rivera, tandis que Giuseppe Lucibella pourrait remplacer Mazzotta. D’un point de vue politique, le ministre de l’Economie Giorgetti n’est pas favorable à changer ni le Comptable ni le Directeur général du Trésor : au contraire, il voit dans l’attaque à Rivera une attaque contre lui, et une tentative de l’affaiblir de la part de certains au sein du gouvernement. Et à la fin ce sera lui à décider, et il faut peut-être s’attendre à des surprises. »
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, « Obsèques de Benoît XVI, Meloni verra d’abord les leaders souverainistes et ensuite Scholz » : « Plusieurs dirigeants européens se croiseront aux funérailles de Benoît XVI. Sergio Mattarella et Giorgia Meloni représenteront l’Italie, pays d’adoption du défunt pape ; Frank-Walter Steinmeier et Olaf Scholz l’Allemagne, son pays de naissance. Pour la France, c’est le ministre de l’Intérieur qui sera présent. Mais d’autres assisteront aussi à la cérémonie, notamment les premiers ministres polonais et hongrois, Mateusz Morawiecki et Viktor Orban, sur qui Giorgia Meloni compte pour former une alliance conservatrice en Europe. Plus tard dans la journée, elle rencontrera le chancelier allemand, notamment pour insister sur l’idée de faire de l’Italie le hub énergétique de l’Europe ».
ARTICLE, La Repubblica, S. Folli, « Le syndrome du siège » : « Les critiques émises par le ministre Crosetto à l’encontre de la BCE rendent compte de la relation entre l’Italie et l’Union européenne. Rome a le sentiment que Bruxelles ne lui fait pas confiance, et ne serait pas mécontente de la voir trébucher. Pourtant Giorgia Meloni a une véritable stratégie européenne, plus réfléchie que celle des souverainistes habituels. Elle espère que les élections européennes de 2024 entraîneront un changement de coalition au Parlement européen, jusque-là dominé par la « grande coalition » socialistes-populaires, avec l’arrivée au pouvoir d’une alliance des droites entre populaires et conservateurs dont FdI serait un membre influent. Mais pour cela, il s’agit d’abord de conserver sa popularité à travers 2023 ».
COULISSES, Repubblica, T. Mastrobuoni : « La surprise de Francfort : de cette façon, le gouvernement italien risque de se faire du mal tout seul » : « ‘’ Je suis surprise, je ne comprends pas ‘’. Officiellement, les bouches sont cousues. Mais, loin des micros, à partir de Christine Lagarde, c’est le commentaire unanime des dirigeants de la BCE suite au nouvel affront d’un politique italien aux gardiens de l’euro. Hier le ministre de la Défense, Guido Crosetto, sur Repubblica, a mis en cause l’indépendance de la Banque Centrale en se prononçant, de façon accusatoire, contre l’annonce de la fin de l’achat des titres d’Etats italiens et en regrettant l’époque Draghi, quand les charges sur les dettes souveraines avaient été annulées. Même des ministres plus modérés, comme Antonio Tajani, ont appelé à arrêter le rehaussement des taux d’intérêts. La BCE explique que la situation est complétement différente par rapport à l’époque Draghi : aujourd’hui l’inflation est en hausse, et la Banque Centrale ne peut rien faire d’autre que d’augmenter les taux. Cependant, les banquiers européens ne sont pas inquiets pour l’Italie et jettent de l’eau sur le feu, suite aussi à l’article du Financial Times, en affirmant qu’il n’est pas du tout évident qu’une hausse des taux engendre une majeure fragilité de la dette. La prudence de la loi de finances italienne a été appréciée à Bruxelles qui, déjà à partir du dernier trimestre 2022 avait commencé à ne plus acheter les titres italiens. La raison est qu’il n’y en avait pas besoin : les marchés sont calmes. Et l’arrivée du gouvernement Meloni n’a pas provoqué de changement d’humeur. L’Italie, en outre, a encore un budget de 200 milliards de fonds du Recovery Fund à dépenser, et sa croissance reste supérieure à celle de nombreux autres pays européens, dont l’Allemagne. Mais si les attaques du gouvernement contre la Bce ne cessaient pas, les marchés pourraient redevenir plus instables. ‘’ C’est le gouvernement qui, par sa nervosité, risque de rendre instables les marchés ‘’ résument les sources. Et à la réunion du 2 février, quand il faudra décider de combien rehausser les taux, quelle force pourront avoir les très respectés banquiers italiens, Vincenzo Visco et Fabio Panetta, si la réunion est précédée par des sorties de ce type du côté du gouvernement ? »
COMMENTAIRE, Il Foglio Quotidiano, M. Seminerio, « La Bce et le dur réveil de l'Italie dans un monde qui a disparu » : « L'augmentation des taux par les banques centrales entraîne une augmentation de la tension dans les gouvernements des États les plus endettés. L'Italie est le mouton noir de l'Europe car son économie n'arrive pas à croître plus que le coût de sa dette. La solution est toujours la même : avoir une croissance supérieure au coût moyen de la dette, ce qui est une situation normale en Europe, sauf en Italie où cela semble être un mirage inatteignable ».
ENTRETIEN, Nicola Molteni dans la Repubblica, secrétaire d’Etat au ministre de l’Intérieur (Ligue), « Nous ne pouvons pas perdre encore du temps. Si rien ne bouge, l’Italie agira seule » : « ‘’Avec tout le respect dû à l’Ambassadeur Danielsson, je voudrais une déclaration de la part d’un ministre ou d’un chef d’Etat. Ceci étant, il est clair que l’Europe, et pas juste l’Italie, ne peut se permettre de perdre encore six mois. C’est la crédibilité des institutions européennes qui est en jeu’’. N. Molteni est étonné de l’affirmation l’Ambassadeur suédois à Bruxelles qui a dit qu’aucun accord ne serait trouvé sur les migrants avant 2024. Certes, les problèmes des pays méditerranéens ne sont pas ceux des pays de l’Est, et même ceux du Nord (qui ont été jusque-là les plus accueillants, ont désormais une sensibilité plus faible que par le passé à cet égard. Le problème des Balkans est là et aussi celui de la route entre la France et l’Angleterre. Il faut faire une synthèse et c’est à l’Europe de le faire. Nous devons comprendre ce que veut dire la Suède quand elle parle du pacte sur les migrants. Ce qui nous intéresse c’est que l’Action plan soit approuvé, s’il y avait un ralentissement ce serait un problème pour l’Europe entière. Si on veut affronter de manière réaliste le problème des mouvements secondaires, on ne peut ne pas commencer par les primaires. Et pour ce faire, il faut bloquer les départs et proposer des voies légales. Actuellement, l’Italie est le seul pays qui propose des quotas d’entrée, avec le décret sur les flux, et des couloirs humanitaires ».
Nicola Molteni
COMMENTAIRE, Il Foglio Quotidiano, « Le décret ONG n’arrête pas les bateaux » : « Durant les trois premiers jours de l’année 2023 sont arrivés en Italie 1651 migrants. Le premier bateau humanitaire à arriver en Italie en 2023 a débarqué hier matin dans le port de Tarante avec 85 personnes. Le même jour est entré en vigueur un décret voulu par ministère de l'Intérieur Mateo Piantedosi qui régule, et de fait limite le travail des ONG. Hors de ce cadre, d'autres bateaux opèrent cependant, qui ces derniers jours ont été nombreux. Selon le ministère de l’Intérieur, 1651 migrants sont arrivés sur les côtes italiennes entre le 1 et le 3 janvier. Et parmi ces migrants aucun n'a été secouru par les Ong. La vraie question est donc celle du mécanisme de demande d'asile et de répartition des migrants en Europe. Pour cela, il ne faut cependant pas compter sur la Suède, qui a fait savoir que dans sa présidence il n'y aura aucun pacte sur les migrants ».
PREMIER PLAN, La Stampa, de V. D’Autilia, « Les rescapés du navire Geo Barents ‘’des sévices infligés devant les proches’’ » : « Des survivants de la traversée racontent comment certains compagnons de voyages ont été exécutés sous leurs yeux par les trafiquants libyens pour n’avoir pas donné assez d’argent. Deux témoins ayant fui les camps de réfugiés palestiniens en Syrie ont débarqué hier à Tarente du Geo Barents, navire de l’ONG Médecins Sans Frontières, qui transportait 85 personnes dont 9 mineurs non-accompagnés, presque tous des hommes, très jeunes. Ils ont été mis en sécurité juste avant l’entrée en vigueur du nouveau ‘’décret sécurité’’. Ils évoquent des sévices infligés par leurs geôliers filmés et montrés à leurs proches pour réclamer de l’argent. Les personnes secourues portent toutes des traces de violences ou sont profondément affaiblis par les conditions de détention et par la traversée. Dans le cas présent, le Geo Barents est intervenu sur demande du service de Coordination des Secours maritimes. Des opérations souvent périlleuses et menée dans l’urgence. A l’approche de Tarente, des sanctions et une confiscation du navire avaient été évoqués suite au nouveau décret visant les ONG, mais les migrants avaient été secourus avant son entrée en vigueur. Autrement, une autorisation préalable des autorités compétentes aurait été nécessaire pour le débarquement. ‘’Le droit international ne prévoit pas que quiconque puisse jouer les ferries en Méditerranée ni faire la navette pour transférer les personnes d’une nation à l’autre’’ a déclaré Giorgia Meloni ces dernières heures. Le navire de MSF est quant à lui déjà prêt pour une autre mission humanitaire et vient de repartir en mer. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Premier ministre Giorgia Meloni et le président ont assisté à la cérémonie funèbre du pape émérite Benoît XVI.
Vatican et Italie.
14:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Basse-Autriche : le FPÖ donné à 19 %.
Autriche. Basse-Autriche. Le FPÖ est donné à 19 % en vue des élections du 29 janvier 2023 pour le Parlement de Basse-Autriche.
sociaux-chrétiens / conservateurs
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
écologistes
NEOS : libéraux
Sonstige : autres
13:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/01/2023
"Éric et Anne-Marie reçoivent les clés demain. (Omar et Samira pas)"
Pays-Bas. En réponse à une affiche anti-discrimination de la municipalité d’Eindhoven « Éric et Anne-Marie reçoivent les clés demain. (Omar et Samira pas) », le dirigeant du PVV Geert Wilders écrit « J'aimerais que ce soit vrai ! Malheureusement, c'est exactement l'inverse. Omar et Samira vident notre État providence, obtiennent gratuitement des soins, un logement et des allocations et Éric et Anne-Marie peuvent payer tout cela et attendre des années pour un logement. »
22:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Rendre immédiatement la baisse des prix de l'énergie aux clients."
Autriche.
Herbert Kickl : "Rendre immédiatement la baisse des prix de l'énergie aux clients !"
18:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les équilibres à construire pour une unification du centre droit."
Italie. Revue de presse.
La hausse du prix de l’énergie et la baisse du pouvoir d’achat font la Une des médias italiens – « Deux millions de pauvres à cause du coût élevé de l’énergie » (Stampa), « Gaz et essence, augmentations maximales » (Corriere), « Factures très élevées en décembre » (Messaggero).
Les JT couvrent essentiellement les derniers jours de recueillement et la foule à Saint-Pierre avant l’enterrement, jeudi, du Pape émérite Benoît XVI, les tensions entre l’UE et la Chine autour des mesures anti-covid et la hausse des prix de l’énergie attendue pour ce début d’année.
LA NOTE, M. Franco, Corriere, « Les équilibres à construire pour une unification du centre droit » : « La froideur avec laquelle le parti de Giorgia Meloni a accueilli la proposition de construire un parti unique ‘’conservateur, libéral et chrétien’’, n’a rien d’étonnant. Les alliés qui le proposent, Forza Italia en tête, sont aussi ceux qui pensaient à une fusion larvée avec la Ligue, afin de redimensionner la droite ‘’mélonienne’’ qui monte. Etendre ce projet à FdI est donc à la fois tardif et prématuré. Le 25 septembre, le parti a remporté les élections avec quasiment le double des voix obtenues par la Ligue et Forza Italia. S’unir à FdI signifierait donc mettre un voile sur le déclin de ces partis et tenter de conditionner les actions de Meloni de l’intérieur. L’offre d’une sorte de ‘’couverture libérale’’ est mal perçue : on dirait que Berlusconi veut offrir une légitimation post-fasciste à Fratelli d’Italia - comme il l’avait fait avec Alleanza nazionale en son temps. ‘’Un parti conservateur existe déjà, c’est le nôtre’’ est une réponse du cercle de Meloni qui définit une ambition, et non une réalité. Au sein de FdI, on semble penser que le ‘’parti unique’’ est en train d’être naturellement créé par les électeurs. Un rapprochement avec le PPE serait ainsi facilité. Il a d’ailleurs pris de l’ampleur en englobant des partis ‘’étrangers’’ - comme celui de Berlusconi après 1994, malgré les protestations de l’époque. D’ici 2024, année des Européennes, un rapprochement avec FdI n’est pas à exclure, à condition bien sûr que le gouvernement tienne. Il est actuellement aux prises avec l’Autonomie différenciée pour les régions, voulue par la Ligue - tellement énervée que le parti est prêt à porter plainte contre qui l’accuse de vouloir diviser l’Italie. L’idée de forcer la main à Meloni sur l’Autonomie, en faisant bien comprendre que le présidentialisme pourrait sinon être remis en cause, parle d’un parcours institutionnel qui reste à écrire ».
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, « Des trumpistes aux opposants à l'avortement, Meloni s'organise pour un parti unique, Berlusconi : "Je dirigerai moi" » : « Meloni considère l'idée de fonder un parti conservateur unique qui rassemblerait les membres de la coalition actuellement au pouvoir, à l'image de la droite conservatrice américaine. Toutefois, elle ne passera à l'action qu'avant les élections européennes de 2024. En Italie, ce projet aurait le soutien de dirigeants ultra-catholiques et de membres influents de Confindustria (association des représentants des entreprises italiennes). Aux Etats-Unis, les cercles trumpistes seraient eux aussi favorables à une opération qui renforcerait un FdI atlantiste et marginaliserait la Ligue, davantage liée à la Russie. Berlusconi quant à lui a une position ambiguë, mais il laisse entendre qu'il pourrait accepter une "dissolution" de son parti FI s'il devenait lui-même président du nouveau parti conservateur. »
ENTRETIEN de Roberto Calderoli, ministre pour les Affaires Régionales et les Autonomies, La Stampa, F. Capurso : « ‘’ Nous ne divisons pas l’Italie, toute la droite me soutient ‘’ » : « ‘’J’en ai assez des critiques superficielles sur l’autonomie, il n’y a que les imbéciles qui la mettent en compétition avec le présidentialisme. Ces deux réformes doivent avancer en parallèle, dans la lignée de la Constitution. J’ai la confiance de la droite et je constate que Fratelli d’Italia est à mes côtés. En tant que ministre je représente toutes les Régions, pas seulement quelques-unes. Le 15 janvier, nous créerons une commission qui sera composée de personnalités de très haut niveau : des constitutionnalistes, des présidents émérites de la Cour constitutionnelle, et d’autres personnalités qui donneront leur contribution : on leur soumettra une liste des services qui sont actuellement garantis par l’Etat et les régions et la commission évaluera la compétence de chacun de ces services par rapport au maintien des droit sociaux et civiques. Mon objectif est celui de garantir ces droits sur l’ensemble du territoire national et je veux le réaliser non seulement sur les 23 matières qui pourront être transférées de l’Etat aux Régions, mais également sur les autres matières de compétence de l’Etat. Ce sera au Parlement de décider s’il faut augmenter la dette pour garantir les Niveaux essentiels des prestations ; mais je pense que cela ne sera pas nécessaire, une meilleure gestion des dépenses sera suffisante. Un fonds de péréquation est prévu, ainsi qu’un rééquilibrage des ressources même pour les Régions qui n’ont pas demandé l’autonomie ‘’. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, D. Manca : « L’avertissement à l’Italie (et à Francfort) » : « Une enquête du Financial Times, hier, a montré que 9 économistes sur 10 considèrent notre pays le potentiel danger majeur, si la Banque Centrale européenne décide de maintenir la promesse d’augmenter les taux, de façon plus ou moins importante, pour pouvoir contrôler l’inflation. L’attention autour de notre pays est toujours très élevée. Et peut-être même injustifiée : le spread est au niveau de juin 2022 et la loi de finances ne s’est pas éloignée des objectifs de réalignement des comptes publics. Le gouvernement ne doit pourtant pas ignorer ce message ; il s’agit de prendre conscience que notre pays représente une composante essentielle par rapport aux évolutions de l’économie mondiale. Tant du côté positif, en ce qui concerne un pays qui a une croissance plus importante et meilleure par rapport à ses partenaires européens ; tant du côté négatif, en ce qui concerne les comptes publics lestés par une dette élevée. Mais probablement ces économistes parlaient à Rome pour être entendu à Francfort : le fait que la BCE commencera, même si c’est au ralenti, à se défaire des 5 milliards en titres d’Etat, pourrait mettre sous pression les pays qui ont une dette publique élevée. Ce qui inquiète les analystes et les économistes c’est la hausse des taux d’intérêts dans une phase qui, selon le Fonds monétaire international, sera marquée, pour une large partie d’Europe, par la récession. L’inflation reste aussi un casse-tête. Hier ont été diffusées les données de l’inflation en Allemagne, principale force économique européenne : +8.6 % en décembre, en diminution par rapport au +10% de novembre. Mais sur l’année l’inflation est de + 7.9 %, le chiffre le plus haut depuis 1951. »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Guido Crosetto, ministre de la Défense et co-fondateur de Fratelli d’Italia, « La BCE a trop de pouvoirs, ses erreurs nous mettent aujourd’hui en situation de risque » : « Les conditions économiques du pays risquent de se détériorer si les ‘’garanties externes’’ qui nous ont aidés ces dernières années sont supprimées. J’ai donc du mal à comprendre ce qui pousse la BCE à revenir sur sa politique de rachat de titres d’Etats européens dans un moment déjà très compliqué économiquement, voire parfois dramatique, pour le monde et l’Europe en particulier. La dette publique de l’Italie est très élevée depuis des années mais cela avait moins pesé dernièrement du fait du whatever it takes de Mario Draghi. La situation économique et sociale d’alors était bien meilleure que ce vers quoi nous nous dirigeons actuellement. L’Italie risque d’être particulièrement affectée par le changement de politique de la BCE, qui risque seulement d’amplifier la crise et qui n’était en rien nécessaire à ce jour. Nous avons laissé des organismes indépendants et qui ne répondent qu’à eux-mêmes influencer la vie des citoyens et l’économie, plus encore que la Commission européenne et, surtout, plus que les gouvernements nationaux. On peut légitimement se demander si cela est juste. L’observation des marchés nous indique que le bouclier anti-spread de la BCE n’est pas suffisant. Concernant un nouvel écart budgétaire, le gouvernement italien a élaboré un budget adressant un message clair à l’Europe : du sérieux et aucune démagogie. Mais nous devons aussi reconstruire le pays et intervenir sur des situations de fragilité et d’extrême pauvreté. Nous prendrons donc acte de l’évolution de la situation. L’‘’effet Covid’’ en provenance de Chine aura probablement pour effet d’augmenter davantage l’inflation dès les prochaines semaines. Nous espérons que les prix du gaz poursuivent leur baisse, nous déciderons plus tard si nous prolongerons les aides au-delà de mars. Concernant la nomination d’un nouveau directeur du Trésor et le cas d’Alessandro Rivera, c’est à Giancarlo Giorgetti, ministre de l’Economie, de prendre cette décision. Tous les précédents gouvernements ont choisis leurs collaborateurs, pourquoi Meloni ne le pourrait pas ? ».
ARTICLE, La Stampa, L. Grassia, « ITA, la privatisation repart, Lufthansa vers une offre de 40% » : « Lufthansa est l'unique option : les investisseurs purs et durs comme Certares ne serait pas bienvenus par ce gouvernement, pas plus que des investisseurs arabes ou chinois. Le ministre Giorgetti (Ligue) était pro-Lufthansa avant de devenir ministre de l'Economie, et c’est la seule possibilité - sans certitude, qu’Ita puisse faire des profits dans le futur. En effet, les Allemands ont un groupe avec divers hubs, un pour chaque compagnie aérienne contrôlée, et Lufthansa est intéressée à développer Fiumicino comme un hub des vols vers l’Amérique et l'Afrique, où le groupe est faible. Il reste deux problèmes à résoudre : combien payera Lufthansa pour les actions qu’elle achètera, et comment sera gouverné la nouvelle Ita. L'idéal serait de confier à Lufthansa la gestion et la stratégie de développement, qui est compétente dans ces domaines. Le syndicat Unione Sindicale di Base dénonce "un suicide du marché national"».
ARTICLE, Corriere, « La colère des russes, bloqués à Bakhmut » - « Le chef du groupe Wagner admet les difficultés : ‘’c’est une forteresse’’. L’Italie ‘’travaille’’ à la demande d’envoi d’armes. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/01/2023
Le Parti du Progrès se bat pour la voiture.
Norvège. Le Parti du Progrès se bat pour la voiture, pour que celle-ci puisse être utilisée quand on veut et pour aller où on veut sans que cela coûte une fortune.
Le Parti du Progrès désire réduire les taxes sur les voitures, construire plus de routes et supprimer les péages.
15:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview du député européen du PiS Dominik Tarczynski par Álvaro Peñas.
Pologne et UE. Dominik Tarczynski (PiS) : « Les Ukrainiens sont des réfugiés, mais les Marocains, les Africains ou les Syriens ne sont pas des réfugiés, ce sont des migrants illégaux. » :
https://www.breizh-info.com/2023/01/03/213103/pologne-dom...
Dominik Tarczynski
14:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Migrants, Mattarella signe le décret. Une Ong risque déjà de subir les sanctions."
Italie. Revue de presse.
Le recueillement de fidèles devant le corps de Benoît XVI à la basilique Saint Pierre domine – « 65.000 personnes » (Corriere)
Il Messaggero souligne la présence de Mattarrella et Meloni.
Giorgia Meloni se recueille devant le corps de Benoît XVI.
La Repubblica titre sur le niveau du prix du gaz: « le gaz baisse, les factures non ».
La situation sociale - «Affrontement sur travail et autonomies, non au salaire minimum, syndicats en révolte » - est mise en avant dans La Stampa.
L’évolution de l'enquête à Bruxelles sur le scandale de corruption est reprise en Une du Corriere – « De nouveaux députés mis en examen ».
Tous titrent aussi sur la peinture lancée par des activistes environnementaux hier sur le Sénat.
COULISSES, La Stampa, I. Lombardo, « Meloni regrette déjà la réforme pour l’Autonomie qui ‘’n’aide pas le Sud, elle ne pourra pas passer ainsi’’ » - «Le texte est critiqué par ses collaborateurs. L’axe entre le Palais Chigi et le Quirinal. La Ligue prête à des rétorsions : si les alliés nous sabotent, le présidentialisme sautera » : « Il est probable que la réforme pour l’Autonomie reste lettre morte. Ou presque. Le côté non léghiste du gouvernement n’est pas content du travail du ministre Calderoli (ministre des Affaires régionales et pour l’Autonomie, Ligue). Une froideur que Meloni, attentive à l’humeur du Quirinal, partage, et elle compte utiliser les déclarations de Mattarella sur la Constitution avec ses alliés. La tentative de Calderoli d’accélérer et de porter le texte en Conseil des ministres sans passer par la case Conférence Etat-Régions a déplu. Et, entre autres, que le fonds compensatoire destiné au Sud ait disparu du projet, stoppé par la comptabilité de l’Etat, à travers le Ministre Giorgetti car coûtant trop cher. Calderoli, hier, a refusé la proposition de lier cette réforme à celle du présidentialisme comme s’il craignait que ce soit un piège. Mais la prudence qui anime la stratégie de Giorgia Meloni est liée au fait que le Sud risque de l’élever contre son partie et son gouvernement, le Sud étant un terrain de batailles au sein de la coalition et au dehors ».
Roberto Calderoli
COMMENTAIRE, Repubblica, Stefano Folli, « Derrière la fracture du présidentialisme » : « Si la question du présidentialisme est un rébus irrésolu depuis des années, elle va devenir en 2023 quelque chose qu'elle n'a jamais été : l’occasion d’un conflit politique réel. Le présidentialisme est de nouveau sur la table car les ressources sont limitées. Il semble peu coûteux économiquement, mais peut produire des forts effets de mise en scène. Le présidentialisme sert à rassurer une certaine partie de la droite qui se demande si G. Meloni n'a pas été trop complaisante vis à vis de l'establishment. Il est aussi utile pour Fratelli d'Italia pour contenir la réforme de l'autonomie régionale qui ne semble plaire qu'à la Ligue. A gauche, c'est une opposition totale, le présidentialisme fait retentir toutes les sonnettes d'alarme, alors qu'on célèbre les 75 ans de la Constitution. N'importe quelle réforme augmenterait le pouvoir de la droite aux dépens d'une gauche qui n'a jamais été aussi faible ».
COULISSES, Repubblica, Tommaso Ciriaco, « Sur le présidentialisme les conditions de Meloni. Freiner sur l'autonomie et conflit avec la Ligue » : « Pour le présidentialisme Meloni est ouverte à toutes les hypothèses, dont une commission ad hoc pour changer la Constitution. Comme l'a annoncé G.Meloni à la conférence de presse de fin d’année : "nous avons reçu un mandat explicite des électeurs, et nous le porterons en avant." Ainsi la ministre pour les réformes Elisabetta Casellati a affirmé qu'"avant l'été la proposition du gouvernement devra être certainement réalisée, mais il est aujourd'hui difficile de donner des délais certains". Forza Italia et la Ligue ont d'autres priorités. Berlusconi ne semble pas disposé à ce que Forza Italia soit absorbé dans une organisation gérée par d’autres : difficile donc de penser que l'ancien leader ne se mettrait pas en travers de la réforme. De plus, M. Salvini, irrité de la gestion de G. Meloni du dossier Autonomie, pourrait s’élever contre la réforme présidentielle. En effet, tout pousse G.Meloni à ralentir la réforme de l'autonomie des régions : il y a une opposition de divers gouverneurs du Sud, et la présidence de la République devrait veiller avec attention sur le projet cette semaine pour éviter qu'il ne pénalise outre-mesure le Mezzogiorno».
ENTRETIEN, La Stampa, de Roberto Occhiuto, Président de la région Calabre et membre de Forza Italia, « Nous devons relever le défi, cette fois nous ne nous laisserons pas avoir » : « J’ai confiance en Roberto Calderoli [ministre italien des Affaires régionales et pour l’Autonomie, Ligue]. Son souhait de présenter sa proposition de loi d’ici fin janvier au Parlement est ambitieux mais il peut y arriver. Il est nécessaire d’expliquer ce qu’est l’autonomie différenciée, en particulier au Sud. Je ne suis pas contre l’autonomie différenciée, à condition que les obligations prévues par la Constitution (garantie des droits sociaux et civiques de manière uniforme sur l’ensemble du territoire) soient respectées. Avoir un préjugé négatif sans discuter ne produira rien de bon. Il faut faire respecter les droits de nos concitoyens mais, souvent, l’approche défensive ou revendicative des dirigeants du Sud n’a fait qu’accentuer les déséquilibres. J’entends bien prouver qu’il existe un Sud capable de relever le défi sans se faire avoir et en tirant le meilleur de cette autonomie. N’oublions pas que FI a quatre présidents de région au sud et que c’est une importante réserve électorale pour nous. Les préoccupations de l’électorat méridional font l’objet d’une grande considération. »
PREMIER PLAN/SONDAGE, Corriere della Sera, N. Pagnoncelli : « Dégradation du climat social au cours de 2022. L’inflation et la guerre font peur à 8 Italiens sur 10 » : « 2022 enregistre une dégradation claire du climat social, surtout suite à la reprise et à l’optimisme dans différents domaines qui avaient caractérisés l’année 2021. Le retour de l’inflation et le conflit en Ukraine, après la pandémie, ont ultérieurement réduit le sens de sécurité des Italiens et mis en danger le pouvoir d’achat et l’indépendance énergétique. Les priorités des Italiens indiquées dans le sondage se concentrent autour des thèmes économiques et de l’emploi (84 %) et de la protection et de l’assistance sociale (55 %). Les sujets liés à l’immigration (18 %) et à la sécurité (13 %) préoccupent beaucoup moins les Italiens par rapport à 2018, quand ils étaient au centre du débat public. L’inflation est un sujet qui inquiète 4 Italiens sur 5, les personnes interviewées ne pensent pas qu’il s’agisse d’un phénomène transitoire. La guerre en Ukraine est un sujet d’inquiétude pour 3 Italiens sur 4, plus par rapport aux conséquences économiques que par rapport à la crainte que le conflit puisse s’étendre au pays. L’opinion des Italiens sur le conflit a évolué au cours de l’année avec un consensus vers les sanctions contre la Russie qui est passé de 55 % à 45 % des Italiens, 37 % desquels déclarent s’y opposer aujourd’hui. 47% des Italiens déclarent ne soutenir ni l’Ukraine ni la Russie. 34 % des Italiens affirment s’attendre à une dégradation des conditions économiques au cours des 6 prochains mois. 47 % des Italiens considèrent que le coronavirus ne constitue plus une menace, grâce aux gestes barrières et aux vaccins. Dans les 5 dernières années, l’attention pour les thématiques liées à l’environnement apparaît multipliée par 4 (22%), tandis que celle vis-à-vis de la santé diminue. »
PREMIER PLAN, La Stampa, de L. Moncelli, « Les syndicats se révoltent, ‘’Calderone (Indépendante, ministre du Travail) fait erreur sur la question du salaire minimum’’ » : « [Les principaux syndicats italiens de travailleurs] CGIL, CISL et UIL réitèrent leur demande d’intervention sur les salaires à travers une série de mesures : la réduction des charges salariales, le renouvellement des contrats et des avancées sur la question du salaire minimum. Le gouvernement entend renouer le dialogue avec les partenaires sociaux dès la semaine prochaine. Une rencontre sur la sécurité est prévue pour le 12 janvier et une autre le 19 janvier qui portera sur la réforme des retraites. Malgré une certaine unité entre les trois organisations sur les principaux thèmes (santé, protection sociale, impôt, revenu de citoyenneté, contrats et salaires minimums), les avis divergent quant à la ligne à adopter vis-à-vis du gouvernement. Sur le salaire minium, la ministre entend privilégier des ‘’contrats collectifs de qualité’’ plutôt que la définition d’un salaire-horaire minimum pour tous. La CISL estime qu’une loi fixant le salaire minimum n’est pas nécessaire, préférant le dialogue entre syndicats et associations d’entrepreneurs. CGIL n’est pas d’accord, jugeant ‘’urgente’’ la question des salaires et n’est pas contre la définition d’un seuil légal en matière de salaire. La UIL souhaite une réponse immédiate du gouvernement, notamment sur la réduction des charges salariales, et plaide pour une loi sur le salaire minimum avec un seuil à 11 ou 12 €/h. Les syndicats ont également plusieurs propositions concernant les retraites. »
Marina Elvira Calderone
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Logroscino : « Migrants, Mattarella signe le décret. Une Ong risque déjà de subir les sanctions » : « Le décret sur les nouvelles règles sur les sauvetages en mer par les Ong est en vigueur : hier, il a été signé par le Président Mattarella et la procédure de conversion en loi a tout de suite débuté à la Chambre des députes. Le navire de Médecins sans Frontières, Geo Barents, qui navigue vers le port de Tarenten, qui lui a été assigné, est le premier navire à devoir s’adapter aux nouvelles règles. Et aussi à risquer les sanctions. Car dans le décret, il est prévu que les navires des Ong doivent immédiatement demander un port sûr et ne doivent pas rester en mer après avoir effectué un secours. Sinon, ils risquent des amendes jusqu’à 50 mille euros et la confiscation du navire. Mais Geo Barents, après avoir secouru 85 migrants en deux différentes opérations et avoir reçu l’indication du port sur de Tarente, a répondu à une troisième demande de secours par ‘Alarm phone’. Cette déviation pourrait donc être considérée une violation des nouvelles règles qui interdisent les secours multiples. ‘’Nous avons répondu à une demande de secours, mais nous craignons d’avoir des problèmes avec les autorités italiennes‘’ a déclaré MSF. Le navire Ocean Viking de Sos Méditérranée se trouve en ce moment à Ravenne, le Rise Above est en Sicile, le Life support à Livourne tandis que 5 autres navires d’Ong se trouvent dans des ports espagnols. Les derniers chiffres du Ministère de l’Intérieur indiquent que 105.140 migrants ont débarqué en Italie en 2022, dont 12 mille mineurs non accompagnés. »
Le Geo Barents de MSF
ARTICLE, C. Guasco, Messaggero, « L’UE : stop à l’immunité de deux autres parlementaires européens » - « Strasbourg demande des sanctions pour l’italien Cozzolino et le belge Tarabella » : « Le Parlement européen a enclenché une procédure d’urgence pour révoquer l’immunité de des députés européens : l’italien Cozzolino et l’italo-belge Tarabella. La demande provient des magistrats belges qui enquêtaient sur le plan de corruption présumé mis en place par le Qatar et le Maroc pour que les décisions de Bruxelles soient en leur faveur. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola a twitté : ‘’pas d’impunité, aucune’’. C’est un moment crucial pour l’enquête. La demande de révocation de l’immunité sera annoncée lors de la prochaine plénière du 16 janvier, puis transmise à la commission juridique, qui devra l’approuver, et enfin soumise à un vote du Parlement ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Viktor Orbán et sa femme rendent hommage au pape émérite Benoit XVI.
Vatican et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et sa femme Anikó Lévai étaient présents ce 3 janvier 2023 au sein de la basilique Saint-Pierre à Rome afin de rendre hommage au pape émérite Benoit XVI.
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Les députés patriotes néerlandais opposés à une interdiction des feux d’artifice.
Pays-Bas. Une majorité de députés, parmi lesquels les patriotes du PVV, du Forum voor Democratie, de JA21 et de BVNL – ainsi que le parti des agriculteurs BBB – sont opposés à une interdiction des feux d’artifice.
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02/01/2023
Hongrie : avantage aux femmes qui ont un enfant et un prêt étudiant.
Hongrie. À partir du 1 janvier 2023, les femmes qui ont un prêt étudiant et qui ont un enfant avant l'âge de 30 ans verront leur dette de prêt étudiant entièrement annulée, si l'enfant est né pendant leurs études ou dans les deux ans suivant leur fin.
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Rotterdam demande un référendum en vue d’obtenir l’interdiction des feux d’artifice.
Pays-Bas. Rotterdam. Leefbaar Rotterdam demande un référendum en vue d’obtenir l’interdiction des feux d’artifice.
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Allemagne : vidéo d'incidents survenus lors du réveillon et provoqués essentiellement par des jeunes issus de la migration.
Allemagne. Vidéo d'incidents survenus lors du réveillon et provoqués essentiellement par des jeunes issus de la migration :
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La police de Berlin prescrit à ses agents l’utilisation du terme "Asiatique de l’ouest" plutôt que "Originaire de pays du sud".
Allemagne. La police de Berlin prescrit à ses agents l’utilisation du terme « Asiatique de l’ouest » plutôt que « Originaire de pays du sud » pour désigner certains auteurs de délit, car ce terme serait discrédité par son utilisation par des médias de ré-information.
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