13/09/2023
"Votez PVV"
Pays-Bas.
Geert Wilders : "Votez PVV"
23:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Karin Kneissl s’installe à Saint-Pétersbourg.
Autriche et Russie. Karin Kneissl, ancien ministre autrichien des affaires étrangères désigné par le FPÖ, s’installe à Saint-Pétersbourg, où elle dirigera un groupe de réflexion appelé Gorki.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/08/10/kar...)
22:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’ancien président du Jobbik Gábor Vona revient en politique à la tête d’un nouveau parti.
Hongrie. L’ancien président du Jobbik Gábor Vona revient en politique à la tête d’un nouveau parti, en indiquant qu’il ne conclura pas d’accord avec les partis au pouvoir ou avec l’opposition. Le nom du parti est 2RK.
Le site du parti : https://www.2rk.hu/
Gábor Vona
22:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Brandebourg : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 32 %.
Allemagne. Brandebourg. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 32 %.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
CDU : démocrates-chrétiens
Grüne : écologistes
Die Linke : post-communistes
Électeurs libres
FDP : libéraux
Autres
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)
21:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Une Meloni "assiégée" qui demande le soutien de son parti." et "Le mécanisme de relocalisation saute."
Italie. Revue de presse.
La question migratoire, reprenant l’information d’un renforcement des contrôles à la frontière franco-italienne et la suspension par l'Allemagne des relocalisations depuis l'Italie, dans un contexte de débarquements record à Lampedusa, fait les gros titres de plusieurs quotidiens : « Berlin et Paris disent stop aux migrants » (Repubblica), « L’Europe punit l’Italie » (Stampa), « La France et l’Allemagne se débarrassent chez nous de leurs migrants » (Libero, Giornale), « Paris et Berlin verrouillent leurs frontières » (Tempo). Les sujets économiques sont aussi cités : « Un moratoire sur la non déclaration des fonds en liquide et des valeurs » (Corriere della Sera), « Des retraites « à temps partiel » pour favoriser les départs anticipés » (Messaggero), « Morgan Stanley souligne le risque d’une hausse du Spread en cas de croissance en berne et de déficit » (Sole 24 Ore).
Les JT couvrent essentiellement les nouveaux débarquements record à Lampedusa, le renforcement des contrôles à la frontière franco-italienne, la suspension par l'Allemagne des relocalisations depuis l'Italie, les secours au Maroc et en Libye, l’assemblée de Fratelli d’Italia et enfin la rencontre à Vladivostok entre Vladimir Poutine et Kim Jong-Un.
Sur X (Twitter), le hashtag #FranciaGermania est en tendance sur les questions migratoires.
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Une Meloni « assiégée » qui demande le soutien de son parti » : « C’est une période qui s’annonce difficile. C’est ce qu’a dit hier G. Meloni devant l’assemblée de Fratelli d’Italia, prévenant que ‘’les attaques, les pièges et les tentatives de nous faire tomber se multiplieront’’. Il y a donc une bataille en cours et Meloni appelle les siens à la mobilisation. C’est aussi une demande d’aide, de soutien. Elle montre du doigt des ennemis externes, comme cela a déjà été vu par le passé, il y a une conjoncture entre une saison froide de l’économie et un climat chaud pour l’immigration. Le record d’arrivés d’hier à Lampedusa représente un gros problème pour la Présidente du Conseil, qui promettait des solutions rapides. La fatigue commence à se sentir dans ses mots. Ces mots qui montrent les symptômes de celui qui se sent pris en tenaille entre le feu ami de la Ligue et de Forza Italia, la réalité et l’opposition. Ce n’est pas un hasard si elle a prononcé le terme ‘’alliés précieux’’ en leur demandant d’éviter de ‘’gaspiller de l’énergie dans de possibles attitudes égoïstiques’’. Mais c’est là un appel qui tombera dans le vide, puisque dans cette campagne électorale Salvini joue sa revanche contre elle et Tajani met en jeu sa survie. Et puis il y a les ennemis externes, cette gauche qui se frotte les mains pour la baisse du PIB et qui monte de dossiers contre les siens. Meloni désigne quel sera le périmètre du combat pour tout le parti. Jusque-là, tout est normal. Mais quand elle défend sa sœur Arianna des attaques, en dénonçant ceux qui parlent d’un ‘’parti familial, renfermé sur lui-même et assiégé’’, c’est aussi pour mettre les choses au clair dans son propre camp. Puisque si Arianna revêt aujourd’hui un rôle clé dans le parti, c’est parce qu’elle est une militante de la première heure et qu’elle a jusque-là été pénalisée ‘’pour le simple fait d’être ma sœur’’. Bref, c’est une demande de soutien qu’elle lance aux siens. »
COMMENTAIRE, Repubblica, D. Siniscalco : « Un conseil pour Giorgetti (Ligue) » : « La croissance économique de l’Europe et de l’Italie est moins importante que prévu. Avec les nouvelles prévisions de la Commission européenne, la croissance du PIB européen diminue à 0.8 % au lieu de 1.1 % ; celle de l’Italie passe de 1.2 % à 0.9 %. C’est une mauvaise nouvelle, pour les familles et pour les entreprises, car cela rend plus compliqué la rédaction de la prochaine loi de finances. Demain, la BCE prendra une décision sur les taux d’intérêts et il est probable – mais pas certain – qu’elle décide de les rehausser. Après, c’est à la politique budgétaire, avec ses ombres et ses lumières, de jouer son rôle. La première bonne nouvelle, dans ce domaine, est dans le déblocage de la troisième tranche du PNRR pour l’Italie, qui permettra de réaliser les plans d’investissements financés avec le Next Generation EU. Cette nouvelle est importante ; mais pour le reste, la balle est dans le camp du ministère de l'Économie et du ministre Giorgetti qui devront bâtir une loi de finances le plus expansive possible. En se rappelant qu’il est nécessaire d’utiliser chaque impulsion et surtout chaque libéralisation pour pousser la croissance au maximum, avec une politique fiscale anticyclique. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de R. Frignani « La surprise du ministère italien de l’Intérieur face à une mesure qui suspend le projet de quotas [de relocalisations] » : « Il y a trois mois déjà, lors de la réunion des ministres européens de l’Intérieur, des divergences avaient émergé entre Berlin et Rome sur les nouvelles procédures de redistribution des migrants arrivés par l’Italie. L’accord entre les 27 prévoyait notamment de laisser la responsabilité de l’accueil aux ‘’pays-frontières’’ mais que tous les pays membres prennent en charge un quota minimum de 30 000 réfugiés par an. Suite à la décision allemande de bloquer les arrivées en provenance d’Italie et celle de la France de renforcer les contrôles à la frontière de Vintimille, le projet connait un brusque coup d’arrêt. Le ministère italien de l’Intérieur n’a pas réagi officiellement mais la surprise transparait – bien qu’annoncé dans les grandes lignes il y a quelques jours – face à une mesure qui détonne avec la crise migratoire constatée cet été, aggravée par le passage de l’ouragan Daniel en Libye. Il y avait pourtant eu un ‘’Mécanisme volontaire de solidarité’’ auquel avait adhéré entre autres l’Allemagne pour l’accueil de 3000 migrants par an et la France pour en accueillir 3500 autres. Pourtant les réfugiés accueillis en Allemagne n’auraient été que 1042 jusqu’à présent et l’accord vient d’être suspendu. Par ailleurs, suite à l’incident diplomatique autour de l’Ocean Viking de l’ONG française SOS Méditerranée, Paris avait décidé en novembre dernier de suspendre l’accord pour l’accueil de 3500 migrants après avoir dû accueillir à Toulon des 234 personnes secourues à bord, dont 123 expulsées immédiatement. Les décisions des partenaires européens de Rome s’inscrivent donc dans un cadre déjà complexe de tensions anciennes auxquelles on a tenté de remédier à travers des solutions temporaires. Il est vrai que l’Allemagne est en tête des pays européens accueillant des réfugiés mais ce manque de solidarité risque de faire ré-exploser la discussion interne à l’UE sur ce sujet et d’accentuer les tensions entre partenaires déjà distants sur les dossiers économiques. Les chiffres de demandes d’asile de 2022 confirment de manière évidente l’Italie comme un pays de simple transit par rapport à ses voisins (Allemagne, France et Espagne en tête) qui subit pourtant l’impact de plus en plus fort des flux migratoires, avec déjà plus 118 000 arrivées enregistrées pour 2023. »
COULISSES, La Repubblica, d’A. Ziniti, « ’’L’accord de Dublin n’est pas respecté’’, voici pourquoi Rome est visée par des accusations » : « Le terrain d’un accord est miné par les chiffres des demandes d’asile qui confirment que l’Italie, bien qu’en difficulté sur la gestion du premier accueil des migrants avec près de 120 000 arrivées en 2023, est loin d’être le pays qui supporte la charge la plus importante. Non seulement elle n’est pas parmi les pays européens qui accueillent le plus de réfugiés (pas même après le début de la guerre en Ukraine), mais elle est seulement au septième rang des pays recevant le plus de demandes d’asile proportionnellement à leur population, derrière l’Allemagne, la France et l’Espagne (qui reçoivent le plus de demandes y compris en chiffres absolus) mais aussi la Grèce, les Pays-Bas et la Hollande. D’après ces chiffres, c’est l’Italie qui devrait offrir sa solidarité aux autres pays et non l’inverse. Cet état de fait - notamment à la veille des élections européennes- risque de remettre en cause le nouveau Pacte européen sur lequel l’Italie joue le tout pour le tout pour la ‘’défense de ses frontières’’, dans l’espoir de freiner à court terme le flux migratoires sans attendre le temps long du ‘’Plan Mattei’’ basé sur des accords avec des pays d’origine et de transit des migrants. »
ARTICLE, Il Giornale, F. Biloslavo « Migrants, une guerre électorale déclarée à l’Italie » : « Toutes ces décisions politiques sur le phénomène migratoire donnent le coup d’envoi à la campagne électorale pour les européennes de l’année prochaine. C’est la Présidente du Conseil G. Meloni qui est dans le viseur, elle qui veut chambouler la majorité qui gouverne la Commission à Bruxelles. »
ARTICLE, Libero, A. Gonzato « Paris-Berlin, le mur anti-réfugiés » - Le mécanisme de relocalisation saute. Scholz et Macron craignent un revers aux élections européennes de 2024 : « C’est une action franco-allemande « en tenaille » contre l’Italie : voici donc l’Europe solidaire. C’est la preuve que la stratégie du gouvernement Meloni, dans un contexte où chaque pays membre ne pense qu’à soi, tire la conclusion que la seule voie possible est de faire des accords avec les pays de départ pour mettre fin à la traite d’êtres humains, avec une main de fer contre les ONG qui ne respectent pas la loi et une action en perspective pour améliorer les conditions de vie dans les pays africains, soit le « Plan Mattei ». »
ARTICLE, Il Tempo, B. Antonelli « Paris et Berlin verrouillent leurs frontières » : « Le jour où Lampedusa connait un record d’arrivées (68 embarcations et 2 500 migrants), la France et l’Allemagne décidaient de fermer les portes aux immigrés arrivant de l’Italie. Après des mois de polémiques sur la méthode de gestion de Rome, les cousins français et allemands ont décidé de faire demi-tour sur l’accueil. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Alerte sur les prévisions de vote aux élections européennes ; Meloni choisit la voie du populisme économique » : « Hier, lors du rassemblement des parlementaires de Fratelli d’Italia, Giorgia Meloni s’adresse à eux, lance un avertissement à ceux qui rament à contre-courant, appelle à resserrer les rangs en vue de la ‘’tempête imminente qui voudra nous faire tomber’’, d’abord la Loi de Finances, puis les européennes. Le tout sur fond d’inflation qui effrite la popularité du gouvernement et les données macroéconomiques qui vont de mal en pis. Pour autant, aucun pas en arrière sur la politique économique, il faut au contraire aller de l’avant sur la taxe sur les superprofits des banques. C’est un avant-goût de la campagne électorale : tout pour le peuple et contre les lobbys. Dirigisme et populisme. On maintient le cap, y compris contre les alliés si nécessaire. Giorgia Meloni est inquiète, elle souffre de la concurrence de Salvini et des pressions de Forza Italia, notamment sur les banques. La division entre peuple et bureaucrates a vocation à se creuser, les attaques contre Gentiloni pour s’en prendre aux structures de Bruxelles ne sont qu’un début. Ce n’est pas qu’un problème d’argent, c’est un problème de popularité : les tendances qui remontent jusqu’à la Présidence du Conseil alarment le Palais Chigi. D’après ces prévisions informelles, les Conservateurs pourraient obtenir moins de sièges que prévu alors que les droites souverainistes de Marine Le Pen et Matteo Salvini devraient croître considérablement. Les extrémistes français s’envolent, l’AfD allemande s’envole, Salvini monte lui aussi. Cela reste peu probable, mais il est tout de même possible que le groupe Identité et Démocratie passe devant l’ECR à la quatrième place, a-t-on avertit la Présidente du Conseil. Un scénario cauchemardesque pour Giorgia Meloni qui se retrouverait prise en étau et perdrait son influence politique, avec à droite ses anciens amis les anti-européens et à gauche la ‘’coalition Ursula’’ qu’elle ne pourrait que soutenir. Mais il faudra aussi trouver de nouveaux alliés. Demain, en Hongrie, la Présidente du Conseil pourrait proposer à Viktor Orban de rejoindre les Conservateurs afin de s’opposer à l’extrême-droite. Au moins dix sièges sont en jeu et ils pourraient être déterminants. Avant cela, la tempête économique pourrait ébranler l’exécutif, surtout si les alliés décidaient de ne pas collaborer. Le chef de la Ligue en effet la presse sur les retraites (alors que les caisses sont vides) et sur l’autonomie des régions. Là encore, c’est la campagne pour les européennes qui joue. En privé, la Présidente du Conseil a déjà prévenu qu’au printemps, au moins quatre de ses ministres devront se porter candidat : un au Nord (peut-être Urso), un au Centre (Francesco Lollobrigida), un au Sud (Raffaele Fitto ou Gennaro Sangiuliano), et Nello Musumeci pour les îles. Voilà le message : serrer les rangs. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Suède : le gouvernement soutenu de l’extérieur par les Démocrates suédois supprimera en 2024 les taxes sur les sacs plastiques.
Suède. Le gouvernement de centre-droit soutenu de l’extérieur par les Démocrates suédois supprimera en 2024 les taxes sur les sacs plastiques.
11:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hesse : l'AfD est donnée à 15 %.
Allemagne. Hesse. Un sondage donne les patriotes de l’AfD à 15 % en vue des élections du 8 octobre 2023 pour le Parlement de Hesse.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/hessen.htm)
CDU : démocrates-chrétiens
Grüne : écologistes
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
Die Linke : post-communistes
Électeurs libres
Autres
11:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/09/2023
L'AfD a 34.000 membres, soit + 5.500 en un an ou + 20%.
Allemagne. L'AfD a 34.000 membres, soit + 5.500 en un an ou + 20%.
Les co-présidents de l'AfD Tino Chrupalla et Alice Weidel
20:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Norvège : lors des élections locales, le Parti du Progrès gagne 3,1 points et obtient 11,4 %.
Norvège. Lors des élections locales du 11 septembre 2023 – des conseils municipaux et de comtés –, le Parti du Progrès gagne 3,1 points et obtient 11,4 %.
20:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni : "Sans une vision politique, l’Europe est aux [mains des] bureaucrates ; il est temps d’initier une nouvelle phase."
Italie. Revue de presse.
Les prévisions de croissance de la Commission européenne font les gros titres : « Croissance, l'Italie ralentit » (Corriere della Sera),« le PIB plombe la loi de finances » (La Repubblica), « Hôpitaux, médecins et contrats, il manque 4 milliards » (La Stampa), « L'UE revoit à la baisse les prévisions de croissance de l'Italie » (Sole 24 Ore, Il Messaggero).
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « La lune de miel [des Italiens] avec Meloni et l’hiver le plus froid du PIB » : « Les analystes, tout comme les parlementaires à la buvette, se demandent si la lune de miel est terminée pour Meloni. Le premier coup de froid est arrivé par les sondages marquant une baisse de popularité. Maintenant, ce sont les prévisions économiques qui laissent planer des nuages bien gris. La Commission Européenne a revu à la baisse les prévisions de croissance pour les pays membres, dont l’Italie. Sans aller dans les détails techniques, cela remet en danger le programme du gouvernement, à commencer par les promesses fiscales. Il ne s’agit pas uniquement de la baisse des charges salariales mais également de la réforme des taux d’imposition lancée il y a quelque temps dans le but d’en faire un symbole pour la campagne électorale. Si la lune de miel entre Meloni et ses électeurs n’est pas encore terminée, l’incertitude économique pèse sur cet automne bien difficile. Après les beaux jours, l’automne difficile s’annonce avec la fin de la suspension du Pacte de stabilité, le sujet de la BCE, des taux, etc. Aller chercher un ennemi et le montrer du doigt, comme cela s’est passé avec le Commissaire Paolo Gentiloni, est un réflexe automatique qui se déclenche au lieu d’expliquer la réalité. C’est une façon de simplifier les problèmes en faisant la distinction entre les bons et les méchants. Est-ce que cela marchera ? Le prix de l’essence continue sa flambée malgré le décret prévoyant des aides, l’inflation pèse de plus en plus dans le budget des Italiens malgré la baisse des impôts, la réforme des taux d’imposition est reportée, les arrivées de migrants ont doublé : un seul ennemi ne suffira pas, qu’il soit en Europe ou à Rome. Il serait préférable alors d’expliquer l’ensemble de facteurs italiens et européens qui rendront difficile la réalisation des promesses non seulement pour cette année mais également pour 2024. L’année prochaine Gentiloni sera à la fin de son mandat à la Commission et la gauche de Schlein et de Conte n’ont pas encore donné l’impression d’être des adversaires redoutables. Bref, il serait bon de bien choisir ses ennemis. »
EXTRAIT, Corriere della Sera, de l’ouvrage d’Alessandro Sallusti (ancien directeur de Libero et nouveau directeur du Giornale) intitulé La versione di Giorgia dans lequel il interviewe la Présidente du Conseil Giorgia Meloni, « Sans une vision politique, l’Europe est aux [mains des] bureaucrates ; il est temps d’initier une nouvelle phase » : « Ursula [von der Leyen] travaille beaucoup et sait écouter, il n’est pas difficile de collaborer avec elle. Du reste, ça ne doit pas être facile de tout concilier, le gouvernement européen est une constante médiation entre chacun des gouvernements et les équilibres politiques du Parlement européen. L’actuelle alliance entre populaires, socialistes et libéraux de centre-gauche peut rappeler l’expérience – pas très heureuse – des gouvernements de large entente en Italie sauf qu’en Europe la timidité de l’aile modérée a laissé le champ libre aux rouges et aux verts, au moins jusqu’à ces derniers mois. C’est pourquoi nous avons le devoir d’essayer de changer. Comme en Italie, des gouvernements de nature si hétérogène finissent par produire des politiques peu courageuses, dépourvues de vision. Jusqu’à présent les Conservateurs ont été tenus à l’écart, mais le fait que le troisième pays le plus important d’Europe soit désormais dirigé par des Conservateurs est un fait significatif pour l’ensemble de l’UE. En déconstruisant par les faits le narratif du ‘’danger’’ alimenté ces dernières années, il est possible d’initier une nouvelle voie. L’Italie, la Pologne et la République Tchèque, appartenant également à la famille politique des CRE (Conservateurs et Réformistes Européens), représentent 24% de la population européenne, soit une part non négligeable : 1 européen sur 4 vit dans un pays dirigé par les conservateurs. Si nous démontrons, comme nous sommes en train de le faire, qu’il peut y avoir une droite de gouvernement dans une grande démocratie européenne, sérieuse et fiable, mais aussi cohérente, si nous démontrons que nos méthodes -diabolisées pendant des années – fonctionnent alors ce qui a eu lieu en Italie peut se produire ailleurs. Et les élections européennes de 2024 peuvent marquer le début d’une nouvelle phase. Il est encore trop tôt pour dire si une alliance entre Populaires et Conservateurs pourra se substituer à l’axe entre Populaires et Socialistes au Parlement européen, mais je crois qu’à la place des majorités trop hétérogènes, il serait bon d’avoir en Europe un sain bipolarisme politique qui permette à une nouvelle majorité d’indiquer une voie claire pour l’Europe dans une phase décisive. Je connais Manfred Weber et je vois bien qu’après des années à ne pas communiquer il montre des signes d’ouvertures à l’égard des Conservateurs sur des thèmes communs comme sur l’implication de tous les pays pour contenir et réguler l’immigration et sur la lutte contre une certaine dérive idéologique dans les mesures européennes pour la transition écologique. L’Europe a besoin de faire des choix courageux et cela n’est possible que si la politique retrouve un rôle central, portée par une majorité à la vision et aux idées homogènes. »
COULISSES, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Le duel a été évité mais le coup de froid avec le Commissaire Gentiloni demeure » : « Il n’y a aucun duel entre la Présidente du Conseil Meloni et le commissaire européen Gentiloni mais juste ‘’une confrontation de basse intensité’’. L’entourage de la cheffe du gouvernement s’attend à ce que l’on continue ainsi, avec des petits avertissements, sans que la tension qui a fait surface n’explose en véritable conflit. Nous assistons donc à une trêve, mais le coup de froid demeure. Au sein de Fdi, tout comme dans la Ligue et à Forza Italia, on pense que Gentiloni ne cherche pas à se porter candidat en Europe ni à prendre la place de Schlein au sein du PD, mais qu’il souhaite en réalité se présenter comme candidat à la présidence du Conseil d’une future coalition de centre gauche. Un proche de Meloni explique ‘’pour Giorgia la meilleure défense est d’attaquer en premier’’. Si Meloni a attaqué l’Italien le plus influent en Europe, c’est justement car elle estime que ce dernier n’ait pas fait suffisamment pour aider Rome sur des dossiers cruciaux tels le PNRR et le Pacte de Stabilité. Le commissaire, face à la presse, a reconnu que le gouvernement italien avait ‘’beaucoup travaillé’’ pour arriver à une solution sur le dossier Lufthansa-ITA et il s’engage à donner un coup de main, même si ce dossier ne relève pas de ses compétences. C’est ce que le ministre de l’économie Giorgetti voulait entendre après lui avoir demandé lors du G20 de Dehli ‘’un coup de main pour l’Italie’’. L’autre partie de l’intervention de Gentiloni qui a été appréciée par le Palais Chigi est celle concernant le fonds pour la rénovation des bâtiments, que le commissaire a qualifié de ‘’décision juste’’. L’autre partie, celle sur le Pacte de Stabilité, est lue et relue avec attention par le Palais Chigi et le Trésor. Gentiloni juge ‘’équilibré’’ le projet proposé par la Commission et il se dit prêt à l’améliorer et à ‘’ accompagner’’ le gouvernement Meloni vers une entente sur les nouvelles règles budgétaires. Quand Gentiloni invite les pays membres à suivre des politiques fiscales prudentes, il croise la ligne de Giorgetti et de la Présidente du Conseil sur la loi de finances. Les « meloniens » n’ont cependant pas apprécié le ton et la manière avec laquelle le Commissaire a répondu aux critiques ‘’je tiens à mon pays et je ne veux pas alimenter des polémiques pouvant nuire à l’Italie’’, car cela a été vu comme une accusation voilée d’auto-flagellation. »
PREMIER PLAN, Il Messaggero, de G. Rosanna, « Oui au candidat italien [au comité exécutif] de la BCE, ‘’mais maintenant il faut approuver le MES’’ » : « L’UE a donné son premier feu vert à la candidature de Piero Cipollone au sein du Comité exécutif de la BCE. Pour les gouvernements des autres pays membres, ce sera l’occasion de renouveler les pressions sur l’Italie pour qu’elle se décide à ratifier la réforme du MES. Lors de la réunion informelle ministérielle sur les affaires économiques et financières de l'UE à Saint-Jacques de Compostelle, l’Italie sera doublement sous le feu des projecteurs. D’une part le ‘’oui’’ à Cipollone, unique candidat pour prendre la place au sein du board de la BCE de Fabio Panetta (qui prendra quant à lui la direction de la Banque d’Italie). D’autre part, la ‘’demande d’éclaircissement sur l’état d’avancement de la procédure de ratification de la réforme du Mécanisme européen de Stabilité par l’Italie’’ sera réitérée au ministre Giancarlo Giorgetti (Ligue). Les partenaires européens semblent à bout de patience depuis un moment déjà mais, officiellement, personne ne met en doute qu’il ‘’s’agit d’un dossier délicat’’ pour l’Italie. Une source proche de l’UE souligne toutefois les attentes vis-à-vis de Giorgetti. L’Italie est le dernier des 20 pays de la zone euro à ne pas avoir ratifié le texte devenu le symbole des incompréhensions entre Rome et Bruxelles. Il n’y a pas d’alternative au texte sur le MES et il n’est pas question de poursuivre sans l’Italie. Pourtant, le doute plane sur l’entrée en vigueur du dispositif devant servir de filet de sécurité financier pour prévenir et limiter les risques de contamination en cas de crise d’une banque européenne. Bruxelles prévoit que la candidature de Cipollone à Francfort ne posera aucune difficulté. S’il est d’usage que l’Italie soit représentée par un expert au sein du board, il ne s’agit pas pour autant d’un droit acquis. Le comité exécutif reproduit en miniature les dynamiques entre ‘’faucons’’ et ‘’colombes’’ que l’on observe habituellement au niveau du conseil de direction composé des 20 gouverneurs des Banques centrales devant décider des taux. L’équilibre entre colombes et faucons est donc important parmi les six membres. Un poste de poids qui a donc été laissé à l’Italie suite au départ annoncé de Panetta et malgré le mécontentement de certains pays de l’Est qui n’ont jamais pris part au board. Une décision importante au sein d’une Europe querelleuse et qui se prépare à la grande valse des nominations après les élections de juin. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, F. Giavazzi, « En Europe, il faut des alliances » : « Hier, la Commission européenne a donné son feu vert à la troisième tranche du PNRR : nous recevrons 18,5 milliards. En même temps, le gouvernement essaye de trouver près de 25 milliards pour équilibrer les comptes de 2024. Deux chiffres pas si différents, qui devraient faire comprendre à quel point le PNRR est décisif, si une seule tranche équivaut à une entière loi de finances annuelle. Mais les politiques semblent ne pas le comprendre. Hier, la Commission a également annoncé les prévisions sur l’économie. Elles confirment que notre économie ralentit. La priorité revient donc à la croissance. Car seule la croissance, crée des emplois, garantit des salaires dignes, rend notre dette et notre système de protection sociale viables et attire les investissements. Si la priorité est la croissance, il faut d'abord bien dépenser l'argent du PNRR. Mais le PNRR ne se résume pas seulement à des investissements. Afin d'accéder au financement du plan, l'Italie s'est engagée sur la voie des réformes, avec plus de 60 mesures réglementaires préliminaires à la réalisation des investissements. La plus importante cette année, qui doit être complétée d'ici Noël, est la loi annuelle sur la concurrence, une mesure qui affecte les rentes de catégories fortes, et qui les défendent avec acharnement. Le ministre Fitto craint que les investissements ne démarrent, mais il sous-estime la difficulté de faire approuver les réformes. Et la proposition de ne pas les mettre en œuvre a peu de chances d'être acceptée par l'UE. Il y a une autre priorité liée à la croissance. Si nous voulons qu'elle soit stable, nous devons avoir des règles budgétaires qui ne l'entravent pas. Un ralentissement économique, tel que celui prévu hier par la Commission européenne, nécessiterait une impulsion inverse de la politique budgétaire, c'est-à-dire plus de dépenses, en particulier une accélération des investissements publics, et moins d'impôts. Telle devrait être la fonction stabilisatrice d'une politique budgétaire saine. Mais l'ancien pacte de stabilité ne le permettait pas. Les pays de l'UE négocient un nouveau pacte depuis des mois et les négociations sont sur le point d'aboutir. Notre premier objectif, partagé par la France et l'Espagne, devrait être de supprimer les règles fiscales "procycliques". Tout le monde n'est pas d'accord au sein de l'UE, comme l’Allemagne, par exemple, où l’on estime que la mission de la politique budgétaire est de réduire la dette, même lorsque l'économie est en croissance. Grâce à la composition hétérogène de la majorité du chancelier Scholz, l'Italie, la France et l'Espagne avaient formé une alliance capable de tenir tête à l'Allemagne. Cet axe a été affaibli par le gouvernement Meloni et, en même temps, aucune alliance alternative ne se dessine, et ce malgré le fait que Paris, comme affirmé par Laurence Boone au Corriere, continue de garder la porte ouverte. La Commission européenne, chargée de formuler la proposition de réforme du pacte, a accepté dans ses lignes essentielles l'approche italo-française. Le projet ne se contente pas de supprimer les règles procycliques, il va plus loin : il reconnaît que les conditions diffèrent d'un pays à l'autre et ne prévoit pas, comme l'ancien pacte, des règles égales pour tous. Il autorise également des périodes de réduction de la dette pouvant aller jusqu'à sept ans si le pays s'engage dans un programme de réformes. Le commissaire Gentiloni, qui s'est beaucoup battu pour cette proposition, mérite un prix au lieu des critiques sur le manque d'attention aux intérêts nationaux. De manière surprenante, le ministre Giorgetti, au lieu de soutenir la proposition de la Commission, a changé d’avis. Il semble ne pas se soucier de la procyclicité des règles : il demande simplement qu'elles n'incluent pas, dans le déficit pertinent pour le pacte, les dépenses d'investissement. Il a également demandé que la réforme du pacte de stabilité soit couplée à une révision des contraintes de l'UE en matière d'aides d'État, afin que les pays européens soient en mesure de répondre aux importantes subventions que le président Biden accorde aux entreprises américaines. Des propositions raisonnables, mais toutes deux vouées à l'échec par manque de clairvoyance politique, compromettant la possibilité d'une alliance entre l'Espagne, l'Italie et la France et donc l'opportunité d'approuver des règles fiscales qui ne soient pas procycliques. Il serait compréhensible que ce soit un économiste sans expérience politique qui les ait proposées, mais pas un politicien comme Giorgetti. Cela fait au moins trente ans que la proposition d'exclusion des investissements du calcul du déficit se heurte à la nette opposition de l'Allemagne, tandis qu’en ce qui concerne les aides d'État, les pays de l'UE ont des intérêts contradictoires. Sans alliés, il est très difficile pour l'Italie, dans les négociations en cours à Bruxelles, d'obtenir des règles fiscales qui nous satisfassent. Il est donc surprenant que le gouvernement cherche une marge de manœuvre dans la révision des règles fiscales européennes pour la prochaine loi de finances. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Après bientôt un an au pouvoir, Frères d'Italie est donné à 28,5 % et la Ligue à 9,6 %.
Italie. Après bientôt un an au pouvoir, Frères d'Italie est donné à 28,5 % et la Ligue à 9,6 %.
Frères d'Italie : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Ligue : patriotes
Forza Italia : conservateurs libéraux
Azione : centristes libéraux
Verdi e sinistra : écologistes et gauche
Italexit : patriotes : 1,9 %
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11/09/2023
Dveri désire voir réduites les marges commerciales sur les produits alimentaires de base.
Serbie. Dveri désire voir réduites les marges commerciales sur les produits alimentaires de base.
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Un Pakistanais condamné par contumace aux Pays-Bas pour avoir appelé à assassiner Geert Wilders.
Pays-Bas. Un tribunal néerlandais de La Haye (Den Haag) a condamné l'ancien joueur de cricket pakistanais Khalid Latif à 12 ans de prison après avoir été jugé par contumace pour avoir exhorté, dans une vidéo, à assassiner, avec à la clé une récompense équivalente à 56.000 dollars, le président du PVV Geert Wilders.
20:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Ligue s’en prend au dirigeant du PPE M. Webber pour avoir fermé la porte à une alliance avec la droite radicale. Salvini annonce alors la présence de Marine Le Pen dimanche prochain au meeting annuel de la Ligue à Pontida."
Italie. Revue de presse.
Les propos de Giorgia Meloni sur l’UE en conférence de presse finale du G20 font les titres de la presse italienne : « Accord entre Lufthansa et la compagnie aérienne ITA - Meloni et les frictions avec l’UE » (Corriere della Sera), « Meloni s’en prend à l’UE » (La Stampa), « ITA et l’UE, les doutes de Meloni » (Il Messaggero). La rentrée scolaire est aussi citée « L’école des [enseignants] précaires » (La Repubblica), « Coup d’envoi pour l’école avec les 10 dossiers clivants et les nouveautés » (Sole 24 Ore).
Les JT couvrent essentiellement les déclarations de Giorgia Meloni en marge du G20 en Inde qualifiant le sommet de ‘’succès’’ et ses propos sur la Commission européenne et le commissaire Paolo Gentiloni, l’annonce par Elly Schlein d’une manifestation du PD à l’automne, le séisme ayant frappé le Maroc, la rentrée des classes dans certaines régions italiennes, le cinquantième anniversaire du coup d’Etat de Pinochet et l’anniversaire des attentats du 11 septembre.
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, d’A. Polito, « Les dossiers en cours et les vrais problèmes » : « Le sondage récemment publié par le Corriere marque officiellement la fin de la ‘’lune de miel’’ post-élections du gouvernement, l’une des plus longues dont on puisse se souvenir. Le retour d’une tendance négative du PIB marque par ailleurs la fin de l’élan des deux ans de Présidence Draghi. C’est sans doute ce qui explique les accès d’agacement et d’impatience de Giorgia Meloni, de plus en plus nombreux lors des rencontres avec la presse, et ce recours au complotisme pour justifier les difficultés, visant les magnats des banques qui tirent profit des taux d’intérêts, la méchanceté des algorithmes fixant le prix des billets d’avion, ou encore Paolo Gentiloni accusé de ne pas être suffisamment ‘’italien’’ lorsqu’il défend les positions du gouvernement de Rome. Ainsi Giorgia Meloni se perd un peu et s’éloigne de ses deux mots d’ordre qui l’avaient jusqu’à présent maintenue dans une bulle au-dessus de la mêlée : autorité et fiabilité. Jusqu’ici ce message avait fonctionné, lui garantissant une popularité interne et du crédit à l’international. D’où la prudence sur les comptes publics, la collaboration avec Bruxelles mais aussi la position ferme sur l’Ukraine (très rentable, du reste, car peu sont les dirigeants européens qui tenteraient d’affaiblir Meloni sachant que l’Italie risquerait de se retrouver avec une coalition beaucoup plus proche de Moscou). L’accélération de la polémique contre la Commission européenne semble donc quelque peu autodestructrice. Ursula von der Leyen a besoin des voix du parti de Meloni au Parlement européen et l’a jusqu’à présent traitée avec tous les égards. Le fait de s’en prendre aujourd’hui publiquement à Paolo Gentiloni ne fait que révéler l’état de tension interne qui ne profite à personne. Du reste, le récent sondage indique certes une première inversion de tendance mais aussi une certaine stabilité pour le gouvernement puisque l’opposition est encore bien loin de pouvoir représenter une alternative. La proposition d’Elly Schlein semble de plus en plus inoffensive et confirme l’absence de toute force de coalition. Seul Conte sera en mesure, après les européennes, d’initier une alliance ou non. La leader de Fratelli d’Italia, encore au-dessus des 30% dans les sondages, n’a aucune raison de craindre l’opposition. Mais l’on voit donc que son véritable problème politique est interne à la majorité, à son propre système d’alliances. Comme par exemple l’invitation de son vice-président du Conseil, Matteo Salvini, à Marine Le Pen [pour le meeting de la Ligue dimanche prochain, ndr]. C’est un peu la réédition de la poignée de main de Luigi Di Maio aux gilets jaunes. Mais en établissant ce lien avec Marine Le Pen, le chef de la Ligue se désolidarise de la ligne du gouvernement dont il fait partie, - et ce n’est pas la première fois - alors que l’autre vice-Président du Conseil, Antonio Tajani (Forza Italia), a répété hier encore ‘’jamais avec Le Pen’’. La stratégie de Salvini est claire en vue des européennes : conquérir tout ce qui s’agite à la droite de Meloni, récupérer cette masse de voix ‘’populistes’’ qui circulent depuis des années entre le Mouvement 5 Etoiles, la Ligue et Fratelli d’Italia. Une fois le nouveau Parlement européen installé, Salvini risque de devenir pour Meloni un problème bien plus important que Gentiloni. »
COULISSES, La Stampa, M. Bresolin « La réponse sèche de Bruxelles, qui affirme n’avoir jamais reçu la notification de l’entente avec Lufthansa » : « Ces derniers mois, von der Leyen s’est beaucoup investie pour tenter d’aider l’Italie. Elle l’a fait en se rendant immédiatement en Emilie-Romagne dans les zones frappées par les intempéries et, surtout, elle s’est rendue à deux reprises en Tunisie pour négocier et signer un mémorandum d’entente avec Saïed, tant voulu par le gouvernement Meloni. Cela a suscité du mécontentement auprès de certaines capitales et au sein même du Parlement européen pour l’absence de contreparties sur les droits humains. Pour la Présidente de la Commission, ces deux exemples suffiraient à eux seuls à montrer combien sa Commission s’est investie pour aider le gouvernement Meloni. Son porte-parole a voulu également souligner les efforts faits lors des ‘’négociations sur le PNRR’’ pour permettre à Rome de modifier ses projets en cours de route. L’« excès de minutie » perçu en Italie est vu sous un tout autre prisme à Bruxelles. Ce serait même l’énième preuve de flexibilité pour satisfaire les demandes du gouvernement italien. Enfin, sur le dossier Lufthansa-ITA, les critiques adressées à la Commission, accusée de « bloquer » l’opération et à Gentiloni qui ne ferait « pas assez » pour aider son pays, suscitent la surprise. Tout d’abord car ce dossier ne relève pas des compétences du commissaire italien, ensuite parce que le Palais Berlaymont n’a ‘’ jamais reçu la notification de l’accord entre ITA et Lufthansa’’ alors que la Commission est ‘’en contact étroit avec les parties pour évaluer la transition avant l’annonce officielle’’. Toutes ces attaques seraient alors de caractère politique. Ce serait une manière pour Meloni de ne pas soutenir von der Leyen pour un second mandat. Alors que l’espagnol Sanchez l’a fait publiquement et que l’Allemand Scholz et le Président français seraient sur le point de le faire. »
COULISSES, Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « Les soupçons de la Présidence du Conseil sur les retards du dossier Ita ; l’absence de Margrethe Vestager » : « Il semble que le dossier de la joint-venture entre les compagnies aériennes Lufthansa et ITA soit d’emblée parti du mauvais pied. Trop de questions adressées à Berlin et à Rome, et trop peu de réponses claires de la part de Bruxelles. Au moment de quitter le G20 en Inde, la mauvaise humeur du Ministère italien de l’Economie et des Finances ainsi que de la Présidence du Conseil contre la Commission européenne émerge de façon officieuse mais claire. Giorgia Meloni a évoqué publiquement le retard présumé des autorités bruxelloises à autoriser l’accord entre les deux compagnies. Il y a des incompréhensions, des soupçons, ‘’une quantité énorme de questions posées à l’Allemagne comme à nous et il y a certaines réponses des mécanismes européens qui n’ont pas plu au gouvernement italien’’ déclarent sans détours des sources italiennes en marge du G20. Il n’y a aucun problème avec les procédures administratives ou la notification à Bruxelles de l’accord entre Rome et Berlin. La notification est toutefois précédée d’une phase préparatoire durant laquelle les gouvernements et entreprises des deux pays fournissent une série de données à la Commission. C’est précisément sur ce point que les autorités italiennes soupçonnent un retard délibéré de la part de Bruxelles, un dossier à l’arrêt ou entravé, notamment pour des raisons politiques. Des soupçons qui ne seront évidemment pas confirmés officiellement. Il se trouve toutefois que la Commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, brigue par ailleurs la présidence de la BEI, pour laquelle est également en lice l’ancien ministre italien de l’Economie Daniele Franco. Pour concourir à ce poste, la commissaire a en quelques sortes ‘’gelé’’ sa mission au sein de la Commission européenne. ‘’Ce n’est pas de très bon goût’’ observent les sources italiennes. Le gouvernement italien soupçonne par ailleurs que certains experts à la direction de la Concurrence à Bruxelles aient des liens particuliers avec Paris, qui craint sans aucun doute un élargissement de Lufthansa également à l’Italie. Ce sont peut-être des pensées déplacées mais ces soupçons sont bien présents dans les échanges entre la Présidence du Conseil et le ministère de l’Economie et des Finances jugeant, depuis New Delhi, ‘’incroyable et inexplicable’’ que le dossier soit encore au point mort. A la veille d’une année d’élections pour les institutions européennes, à la veille de certaines nominations d’ordre économique (BEI, surveillance de la BCE) importantes pour les équilibres de l’Union, le moins qu’on puisse dire c’est qu’on ne perçoit pas une grande coopération entre les capitales européennes. Pour le moment Giorgia Meloni ne s’est adressée qu’à ‘’l’italien’’ Paolo Gentiloni mais il est probable que les plaintes de la Présidence du Conseil s’adressent rapidement et directement à la Présidente de la Commission Ursula von der Leyen. »
ARTICLE, La Repubblica, C. Tito « Le PPE brise le rêve de la droite italienne et pousse la dirigeante de Fdi en dehors des négociations qui comptent » : « Dans deux jours, U. von der Leyen prononcera son dernier discours à Strasbourg pour l’état de l’Union. A cette occasion, en dressant le bilan de son quinquennat, elle relancera sa candidature. Elle ne le fera pas explicitement mais elle tiendra à juger de manière positive son mandat et donc la coalition qui l’a soutenue. Cela aussi parce que, au vu des sondages, cette alliance serait incontournable. L’idée caressée notamment en Italie de créer un pacte entre le PPE et les conservateurs « méloniens » de l’ECR s’est rapidement estompée. Tous les sondages confirment qu’aucune majorité n’est possible sans les socialistes. Le PPE a pris acte de cette évidence en juillet. La possible « vague de droite radicale » en Europe s’est heurtée contre les rochers de la réalité et les débris sont arrivés jusque devant la porte du Palais Chigi. Manfred Weber lui-même a reconnu avec ses interlocuteurs socialistes ''à la fin ce sera encore nous et vous, ce sera toujours la même majorité’’. Dans cette perspective, la dirigeante de Fratelli d’Italia devra inévitablement choisir si elle veut faire partie de cette majorité sans en être un acteur clé. Meloni est consciente qu’une fracture au sein des Conservateurs sera inévitable et qu’elle devra également renoncer à la charge de présidente d’ECR. Les négociations au lendemain des élections de juin 2024 seront toujours faites par le socialiste Scholz et le président français Macron. Une question s’impose au sein du gouvernement italien : la présidente du Conseil peut-elle se permettre de rester en marge des grandes manœuvres de ceux qui comptent en l’Europe ? Serait-on devant la marginalisation définitive de l’Italie et de l’exécutif Meloni ? Elle devra donc faire partie du « schéma Ursula » de manière gratuite, si elle ne veut pas finir de l’autre côté du « cordon sanitaire », avec Identité et Démocratie, le groupe de Salvini où figurent notamment l’extrême droite européenne allant de Marine Le Pen aux Allemands d’Afd. Meloni doit faire face aussi à un allié, Salvini, qui la pousse vers l’extrême droite. La probable division entre les deux au moment où il faudra élire la nouvelle Commission ne se fera pas sans douleur. »
ARTICLE, Il Messaggero, M. Ajello « Le double défi de Salvini lancé à l’Europe et à ses alliés » : « La Ligue s’en prend au dirigeant du PPE M. Webber pour avoir fermé la porte à une alliance avec la droite radicale. Salvini annonce alors la présence de Marine Le Pen dimanche prochain au meeting annuel de la Ligue à Pontida. La posture extrémiste de Salvini prend des intonations « hyper souverainistes » en vue des élections européennes. Salvini a attaqué l’Europe « marâtre » et s’adresse à cet électorat pouvant être déçu de la politique désormais plus modérée et pro-européenne de Meloni. D’ici les élections de juin, cela augure d’un climat tendu au sein de la coalition de droite. Avec un système proportionnel, chacun va dans sa direction et pense à renforcer son propre parti ou le groupe européen d’appartenance. Dans les pages du Giornale, Salvini a déclaré ‘’nous devons décider si laisser l’Europe à la gauche qui t’impose les voitures électriques, les bâtiments verts et décide ce que tu dois manger à table mais qui ne fait absolument rien pour défendre nos frontières. Veut-on laisser l’Europe aux Socialistes et à Macron ?’’ Chacun fait son jeu et Salvini, dans le but de garder la Ligue au-dessus des 10%, joue le jeu qui lui réussit le mieux. »
Matteo Salvini et Marine Le Pen
PREMIER PLAN, La Stampa, M. Bresolin : « Loi de finances, le parcours se complique : l'UE réduit ses prévisions de croissance et la BCE s'oriente vers un nouveau resserrement » : « Une baisse du PIB plus importante que prévu et une nouvelle hausse des taux d'intérêt de la BCE. Voilà les deux cauchemars qui pourraient se concrétiser lors d’une semaine qui s’annonce bien compliquée pour le ministère de l'Économie et des Finances. Celle où reprendront les pressions des partenaires européens sur le MES (lors de la réunion de l'Eurogroupe de vendredi) et où battront leur plein les négociations sur la réforme du Pacte de stabilité (lors de la réunion de l'Ecofin de samedi) ainsi que celle sur les nominations des dirigeants des organes de surveillance de la BCE et de la BEI. Une maigre consolation pourrait venir aujourd'hui de la réunion du Comité économique et financier qui devra donner son avis sur le versement de la troisième tranche du PNRR : le feu vert est considéré acquis, et l'évaluation finale de la Commission devrait conduire au versement des 18,5 milliards d'euros tant attendus par l'Italie au début du mois d'octobre. Ce matin à 11 heures, Paolo Gentiloni publiera les prévisions économiques d'été de la Commission. Les estimations concerneront uniquement la croissance et l'inflation : elles ne tiendront donc pas compte de l'évolution du déficit ou de la dette. Il y aura une révision à la baisse pour l'Union européenne dans son ensemble (en mai, le PIB pour 2023 était estimé à 1 %.) et pour la zone euro (bien en deçà des 1,1 % prévus il y a quatre mois). L'Italie ne fera pas exception et la réduction du PIB devrait être encore plus importante : un pas en arrière qui pourrait amener la croissance de Rome au niveau du "point zéro", c'est-à-dire en dessous du seuil psychologique de 1 % estimé par le gouvernement dans le DEF d'avril (en mai, la Commission prévoyait une prévision plus optimiste de 1,2 %). Les performances de l'économie italienne ont été affectées par le deuxième trimestre : Eurostat anticipe une baisse de 0,4% du PIB. Parmi les pays de la zone euro, seule l'Autriche a fait pire (-0,7 %) ; l'Allemagne est restée bloquée à 0 % après deux trimestres négatifs, un chiffre qui ne fait présager rien de bon pour 2023. Avec un tel ralentissement de l'économie européenne, les doutes grandissent au sein de la BCE quant à la possibilité de relever les taux d'intérêt pour la dixième fois consécutive. Le conseil d'administration se réunira jeudi et, selon le Financial Times, pour la première fois, la décision est encore incertaine. Elle sera ensuite discutée le lendemain lors de l'Eurogroupe informel de Saint-Jacques-de-Compostelle, où les ministres examineront également les prévisions économiques de la Commission. Comme l’annonce La Stampa, le sujet de la non-ratification de la réforme du MES par le Parlement italien sera officiellement abordée lors de la réunion. Les partenaires européens souhaitent que Rome programme le vote le plus tôt possible, d'ici la fin du mois d'octobre ou, au plus tard, au début du mois de novembre. Sinon, le ‘parachute’ financier pour le Fonds de résolution unique ne pourra pas être mis en place dès janvier. »
COMMENTAIRE, Repubblica, M. Platero : « La victoire de Biden est l'isolement de la Chine » : « Dans le cadre de l’instabilité générale dans laquelle nous nous trouvons, le G20 indien a prouvé, par deux nouvelles directions, que le multilatéralisme fonctionne encore. Sur le plan tactique, avec des accords économiques internationaux inédits. Sur le plan stratégique, avec l'espoir américain de retrouver un rôle central dans l'évolution de l'ordre international face aux alternatives offertes par la Chine et la Russie. C'est autour de cette confrontation entre autoritarismes et démocraties que se jouera la réorganisation du nouvel équilibre mondial avec la fin de la guerre en Ukraine. Commençons par l'économie. À Delhi, les Vingt ont décidé de lancer un nouveau corridor commercial ferroviaire et maritime de l'Inde vers l'Europe via le Moyen-Orient. Le Moyen-Orient retrouve ainsi un rôle central. Sur le plan politique également : Biden a reconnu l'importance du Golfe, il a serré la main de Mohammed Bin Salman, Premier ministre saoudien, pour la première fois, et cela pourrait constituer des concessions préparatoires à une éventuelle adhésion de Riyad aux accords d'Abraham, un objectif clé pour Biden dans la perspective des élections présidentielles de 2024. Le nouveau corridor vers le Moyen-Orient est intéressant pour un pays méditerranéen comme le nôtre et constitue également une alternative à la Route de la soie chinoise. C'est dans ce contexte qu'il convient de placer le renoncement italien au renouvellement de l'accord sur la Route de la soie avec la Chine. Ce projet a donné peu de résultats et, en raison de ses connotations politiques, il est devenu inopportun lorsque la Chine a choisi de se ranger du côté de la Russie contre l'Ukraine, et l'Europe. Pour l'Italie, comme pour l'Allemagne et la France, la relation économique avec la Chine reste centrale, mais la séparation du volet politique de celui économique est devenu inévitable. À’ Delhi, les leaders du G20 ont montré un consensus important en faveur d'une reprise et d'un élargissement du rôle de la Banque mondiale, notamment pour financer le développement en Afrique. Depuis des années, l'Europe et l'Italie réclament des investissements en Afrique pour favoriser la croissance locale et réduire l'immigration illégale. Il s'agit maintenant d'allouer les ressources adéquates. Les Etats-Unis pourront ainsi également mieux contenir le fort expansionnisme économique de la Chine en Afrique, en Asie et en Amérique centrale et du Sud. Le développement est à nouveau un objectif principal du G20 ; il a aussi été décidé d'inviter l'Union africaine à participer aux travaux et d'aider les pays très pauvres par des financements qui visent à lutter contre le changement climatique et l'analphabétisme numérique. En ce qui concerne l'Ukraine, le G20 et les Etats-Unis ont été critiqués pour ne pas avoir réitéré la condamnation de la Russie pour son agression contre l'Ukraine, comme cela avait été le cas l'année dernière à Bali. Il s'agit en partie d'une concession à l'Inde, qui souhaite maintenir de bonnes relations avec Moscou. La relance de l'Inde en tant qu'alternative à la Chine pour la croissance et l'investissement, est aussi un argument. Ce qui nous conduit à l'aspect stratégique exprimé par ce G20 : l'absence de Xi Jinping et de Vladimir Poutine était censée diminuer l'importance du groupe. Dans les faits, leur absence a réduit leur rôle et a donné de l'espace à Biden qui peut continuer sur la voie de la construction multilatérale commencée en Amérique entre 1944 et 1945 sur les décombres de la Seconde Guerre mondiale, avec les Nations unies, le FMI, la Banque mondiale et tout ce qui s'en est suivi. Depuis quelques années, cette construction et son modèle souffraient. Les Etats-Unis semblaient en perte de vitesse par rapport à la Chine qui allait, disait-on, contrôler ce siècle. Au-delà des résultats du G20, l'évolution économique de ces derniers mois semble prouver le contraire. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Lionel Baland interrogé par la chaîne publique de télévision CTV à propos de l'empire de George Soros.
Belarus. Interview par la chaîne publique de télévision CTV à propos de l'empire de George Soros (à partir de 5'41'') :
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10/09/2023
Nordhausen : le candidat de l'AfD au poste de maire obtient 42,1 % au premier tour.
Allemagne. Thuringe. Nordhausen. Lors de l'élection directe du maire, le candidat de l'AfD obtient 42,1 %. Il prendra part, le 24 septembre 2023, au second tour.
AfD : nationalistes
CDU : démocrates-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Indépendant
Jörg Prophet de l'AfD
23:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sahra Wagenknecht annoncera la fondation d’un nouveau parti après les élections en Hesse et en Bavière du 8 octobre 2023.
Allemagne. Le Bild écrit que, selon des proches de la post-communiste Sahra Wagenknecht, cette dernière annoncera la fondation d’un nouveau parti après les élections en Hesse et en Bavière du 8 octobre 2023.
"Exclusif ! Wagenknecht fonde son propre parti. La femme a pour plan de stopper le gouvernement social-démocrate-écologiste-libéral et de faire tomber le chancelier Scholz."
14:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reportage : meeting à Aix-la-Chapelle avec la tête de liste de l'AfD pour les élections européennes Maximilian Krah.
Allemagne. Ce samedi 9 septembre 2023, un meeting électoral de l'AfD a eu lieu à Aix-la-Chapelle (Aachen) en présence de la tête de liste de l'AfD pour les élections européennes Maximilian Krah et d'autres élus du parti.
Un camion de la police amène des barrières.
Les autres partis ont monté des stands sur la place voisine.
Des contre-manifestants
idem
Maximilian Krah parle.
L'hymne national est chanté à la fin du meeting.
Maximilian Krah quitte, sous escorte policière, l'endroit où le meeting s'est déroulé.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/09/02/la-...)
12:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD est donnée à 22 % !
Allemagne. Le parti patriotique allemand AfD est donné à 22 %.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrértiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
Sonstige : autres
11:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/09/2023
L’ancien co-président de l’AfD Jörg Meuthen a quitté le Zentrumspartei.
Allemagne. L’ancien co-président de l’AfD Jörg Meuthen a quitté le Zentrumspartei.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/06/10/l-e...)
22:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le SPD désire que les personnes attaquées à leur domicile et qui se défendent soient légalement protégées.
Tchéquie. Le SPD désire que les personnes victimes d’une intrusion violente à leur domicile, ou en surmontant un obstacle, et qui se défendent soient considérées comme ayant agi dans le cadre de la légitime défense.
21:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni et Narendra Modi lors du G20 en Inde.
Italie et Inde. Lors du G20 en Inde, le Premier ministre nationaliste italien Giorgia Meloni a rencontré le Premier ministre nationaliste indien Narendra Modi.
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08/09/2023
L’AfD a voté contre la loi sur le chauffage.
Allemagne. L’AfD a voté contre la loi sur le chauffage. Si l’AfD arrive au pouvoir, elle abrogera cette loi :
https://www.dhnet.be/dernieres-depeches/2023/09/08/le-par...
"Notre vote : non à la loi sur le chauffage !"
21:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ferenc Almássy et Lionel Baland dans le Journal télévisé de TVLibertés à propos du Forum économique de Karpacz.
Pologne. Le rédacteur en chef du Visegrád Post Ferenc Almássy et Lionel Baland dans le Journal télévisé de TVLibertés à propos du Forum économique de Karpacz. Un reportage réalisé par Nicolas de Lamberterie (à partir de 4'50'' dans la vidéo) :
20:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le bras-de-fer sur le pacte de stabilité. L’Italie risque de passer en troisième division en raison de sa dette."
Italie. Revue de presse.
Le décret adopté hier en Conseil des ministres, qui durcit les conditions de placement en détention provisoire en cas de violences commises par des mineurs, fait les gros titres : « Gangs de mineurs, les arrestations seront plus faciles » (Corriere della Sera), « La répression par décret » (La Repubblica), « Jeunes et crimes, la main de fer de Meloni » (La Stampa), « Mineurs, voici le plan anti-violences » (Il Messaggero). L’ouverture du G20 à Dehli est citée en Une : « G20, la liberté d’expression est au menu » (Repubblica), « G20 en Inde : réduire les écarts et les blocages avec le Sud du monde » (Sole 24 Ore).
ARTICLE, Sole 24 Ore, de M. Perrone « 45 millions d’euros alloués à Lampedusa ; les maires italiens rencontrent le ministre Piantedosi (Indépendant) et demandent ‘’davantage de places [d’accueil]’’ » : « La promesse de procéder par étapes sur l’immigration est jusqu’à présent respectée. Même si les arrivées clandestines restent sensiblement plus nombreuses que l’année dernière, la Présidente du Conseil Giorgia Meloni a insisté sur la nécessité d’une coordination attentive de l’action du gouvernement, à l’occasion du Comité pour la Sécurité de la République qu’elle présidait hier. Notamment en vue du ‘’plan Mattei pour l’Afrique’’, qui représente l’aboutissement de l’approche italienne sur l’immigration et que Meloni ne veut pas ‘’entacher’’ par des erreurs ou des fuites en avant. D’où la volonté de faire preuve de prudence sur les normes auxquelles le ministère de l’Intérieur travaillait déjà, prévoyant un durcissement sur l’expulsion des personnes en situation irrégulière ayant commis des violences et un renforcement des rapatriements. D’où aussi la volonté de déployer sans délai une mesure hautement symbolique, insérée dans le décret-loi ‘’Sud’’ et approuvée hier en Conseil des ministres : un plan d’investissements de 45 millions pour Lampedusa, définit par le ministre Raffaele Fitto ‘’une sorte de compensation pour le très fort désagrément que la commune est en train de vivre’’. Il ‘agit de réaliser une série d’interventions ‘’d’intérêt stratégique’’ : centrales d’épuration et de gestion de l’eau, nouveaux bâtiments publics et travaux de rénovation énergétique... Il y aura également un dépôt de carburant à usage civile et pour les forces de l’ordre (afin d’éviter, comme cela s’est déjà produit, que l’île se retrouve à l’arrêt à cause de la forte consommation de carburant des navires de patrouille effectuant les secours en mer). ‘’Des mesures attendues depuis des années’’ s’est enthousiasmé le maire de Lampedusa, Filippo Mannino. Par ailleurs, les maires et préfets de la métropole ainsi que le président de l’association des maires italiens (ANCI) ont été reçus au ministère de l’Intérieur par Matteo Piantedosi sur la question de l’accueil [des migrants]. Les maires ont remis une série de propositions pour un système d’accueil et d’intégration des demandeurs d’asile qui soit ‘’soutenable, programmé, équilibré et diffus’’, à organiser et déployer en impliquant toutes les communes sur la base du volontariat. Ils demandent par ailleurs l’augmentation du nombre de places de premier accueil pour les mineurs non-accompagnés afin d’éviter que le coût de l’assistance aux mineurs ne pouvant pas être accueillis dans les structures gérées par le ministère de l’Intérieur ne retombe sur les communes. Celles-ci devraient accueillir 21 000 mineurs contre seulement 6 207 places autorisées. Piantedosi dit oui à une ‘’méthodologie commune pour garantir des conditions d’accueil dignes aux migrants tout en limitant l’impact sur les communes’’. La promesse est de traduire cela rapidement en lois et en fonds. Afin de réduire la pression sur les administrations locales, l’exécutif envisage notamment d’abaisser à 15 ans l’âge limite d’accès au réseau d’accueil des communes, les autres seraient redirigés vers le système ordinaire (la CEDH vient toutefois de rappeler à l’Italie que les mineurs ont ‘’droit à une protection renforcée’’). Le décret pourrait également renforcer les contrôles médicaux permettant de vérifier l’âge déclaré par les migrants. »
COULISSES, Corriere della Sera, F. Fubini « Le bras-de-fer sur le pacte de stabilité. L’Italie risque de passer en troisième division en raison de sa dette » : « A. Tajani, M. Salvini et la Présidente du Conseil Meloni ont mis Paolo Gentiloni dans leur collimateur. Ils sont irrités par la façon dont ce dernier serait en train d’agir (selon eux) dans les discussions des nouvelles règles budgétaires proposées par la Commission et qui ne sont pas appréciées par le gouvernement italien. C’est notamment la partie prévoyant de cataloguer les pays en trois catégories selon le niveau de risque d’endettement qui les inquiète. L’Italie est farouchement contre cette proposition (comme la France et l’Espagne, semblerait-il) car Rome finirait par tomber dans une sorte de 3e division concernant la fiabilité financière et surtout aux yeux des investisseurs. Par ailleurs, ces pays subiraient des contrôles plus serrés et contraignants, chaque année, sur la réalisation des réformes et du désendettement sur des périodes entre 4 e 7 années. C’est là le cœur-même de la négociation, dont l’enjeu reste trop délicat pour que l’on en débatte en public. Selon le gouvernement italien, le commissaire Gentiloni ne serait pas en train d’aider à démonter cette grille à trois échelons. Bien entendu, selon Gentiloni, la situation est différente. La proposition de réforme du pacte de Stabilité élaborée par la commission serait le fruit d’une discussion avec son collègue français Thierry Breton et le groupe des partisans de la rigueur (la présidente von der Leyen, et le vice-président Dombrovskis, proches de Berlin). Gentiloni est persuadé d’avoir déplacé le point d’équilibre plus vers la flexibilité que vers la rigueur. Par ailleurs, le Commissaire Gentiloni est en train de travailler avec discrétion sur une autre demande italienne : ne pas considérer les investissements considérés comme stratégiques pour l’Europe (telle la transition verte ou la défense) du calcul du déficit. Une chose est claire, aucun autre pays n’a lancé des attaques publiques aussi rudes envers un concitoyen ayant un rôle-clé à Bruxelles. »
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Le défi de Meloni et de Salvini à l’ « ennemi » Gentiloni » : « Le récit selon lequel il y aurait une Europe en 2024 dirigée par les populaires et la droite, comme l’affirment certains représentants de Fdi et de la Ligue, s’affaiblit de jour en jour. C’est justement la Présidente du Parlement européen Roberta Metsola qui a clarifié hier aux médias que l’alliance entre populaires et socialistes n’était pas en discussion. Ces propos, ajoutés aux récents sondages, ternissent une campagne électorale que la droite voudrait résumer avec le slogan « nous irons nous imposer » à Bruxelles. Par conséquent, le chemin nous séparant des élections devient pour Meloni non seulement une course pour imposer la suprématie de Fdi (et éviter une hémorragie de voix en faveur de Salvini) mais surtout un chemin vers un choix stratégique. C’est sous ce prisme qu’il faut voir la pique lancée par le dirigeant de la Ligue contre le commissaire européen Gentiloni. C’est sa façon d’exhiber son « euro-différence » et son profil « anti-gauche » en attaquant l’ancien dirigeant du PD. Cet « ennemi juste » pousse Meloni dans ses retranchements. Hier, en conférence de presse, tout en évitant d’employer le ton de Salvini, Meloni a bien dit que Gentiloni ne défendait pas les intérêts de l’Italie. Toutefois, c’est justement l’horizon européen qui la pousse à éviter le ton rude de Salvini. Si vraiment elle veut s’unir à l’actuelle majorité Ursula avec les populaires et les socialistes, elle doit commencer par revoir son registre sur l’Europe, encore plus que ce qu’elle a fait jusque-là. »
COMMENTAIRE, Repubblica, F. Bei : « Un changement d’agenda bien réfléchi » : « Présentée en fanfare, la nouvelle vague de répression pénale et sécuritaire est finalement arrivée avec un timing parfait. Après le terrible assassinat d’un jeune Napolitain, Giogiò Cutolo, le gouvernement a profité de l'indignation et de la consternation de l'opinion publique pour changer la donne. Si jusqu'à hier les thèmes dominants de l’actualité étaient la pauvreté, le salaire moyen italien, les millions de citoyens du Sud laissés sans revenu de citoyenneté et aussi sans travail, le ralentissement de l'économie italienne, le Pnrr qui ne démarre pas et les contrats qui ne sont pas renouvelés, aujourd'hui nous nous réveillons dans le monde de Giorgia. Où tout va bien, à part les mauvais journalistes qui s'en prennent à son compagnon Andrea Giambruno, et où le problème, ce sont les jeunes qui vont sur des sites pornographiques. Il ne s'agit pas ici de reporter la douzaine de nouveautés que le Conseil des ministres a émises hier avec le « décret Caivano », dont certaines sont tout simplement de bon sens. « En prison » est la réponse à presque tous les sujets. Cette énième répression peut faire peur, mais elle ne doit pas surprendre. Au tout début, alors que le gouvernement Meloni venait d'entrer en fonction, il y avait eu le ‘’très grave problème’’ des raves. Vient ensuite le « décret Cutro » avec des peines pour les passeurs, qu’il faut traquer sur toute la planète. De même pour les criminels qui mettent au monde des enfants suite à une GPA devenu un « crime universel ». C'est un tourbillon sans fin qui ressemble au calcul astucieux d'une propagande efficace. Des lois qui ressemblent à des conversations de bar et jetées sur la table des Italiens à l'heure du dîner pour nous faire sereinement changer de chaîne et retourner à notre série préférée sur Netflix, avec le sentiment que Giorgia s'occupe de nous. L'important est de ne pas faire parler de la prochaine loi de finance, avec la santé sans financement, les promesses non tenues sur les retraites, la réduction de la charge fiscale qui expire comme un yaourt (jusqu'aux élections européennes), l'argent manquant pour les tuteurs à l’école et pour stabiliser les enseignants. Nous assistons à une sorte de « salvinisation » de la Présidente du Conseil, qui est désormais en concurrence ouverte avec le leader de la Ligue pour ne pas se faire voler ses voix. Malheureusement, ce retour, d'une part, à la propagande sécuritaire et, d'autre part, à la souveraineté anti-européenne est le prix à payer, d'ici aux élections de juin 2024, pour la compétition interne des droites. »
COMMENTAIRE, Il Foglio, V. Valentini : « Entre Draghi et Macron. Sur le Pacte de stabilité, l’Élysée frappe à la porte de Meloni, qui ne fait pas confiance à Paris et à Bruxelles » : « L'axe qui existait a été défait, voire répudié. Les alliances alternatives sont difficiles à percevoir. Et là, au milieu, comme suspendue, avec ses insaisissables revendications en main, se tient Giorgia Meloni, à une semaine du rendez-vous décisif sur la réforme du Pacte de Stabilité. Pourtant, la main continue d’être tendue depuis Paris : la secrétaire d'Etat Laurence Boone s'est chargée de rappeler que la convergence d'intérêts entre l'Italie et la France sur le sujet est trop évidente pour être ignorée. C'est aussi ce que pense Mario Draghi. Et cela ne date pas d’hier, comme le rappelle bien Emmanuel Macron. Depuis l'Élysée, l'on commente, sans le commenter, l'article de l'ancien président de la BCE dans The Economist, en faisant référence à un autre article, cette fois à double signature, publié dans le Financial Times en décembre 2021. Draghi et Macron l'avaient écrit, ensemble, comme le futur manifeste d'une nouvelle Union européenne, en pensant précisément à la réforme du pacte de stabilité. L'Italie a cessé d'emprunter ce sillon et a décidé de prendre des chemins différents, peu fréquentés et à la destination incertaine. Renonçant, ou plus simplement laissant s'éteindre, ce pacte qui semblait obligatoire, entre Rome et Paris à ce sujet. Cela explique également l'insistance avec laquelle la secrétaire d'État française aux Affaires européennes est revenue sur l’argument lors des dernières semaines. Elle l'a fait également lors du Forum Ambrosetti. C'est là que Boone a déclaré que " la proposition présentée par la Commission assure un bon équilibre entre la croissance et l'investissement, d'une part, et la viabilité des finances publiques, d'autre part". Puis, en vue de l'Ecofin de mi-septembre en Espagne, quand les négociations sur le pacte de stabilité atteindront leur point culminant, Boone est allé plus loin encore en défendant la proposition de la Commission, qu’elle considère "un compromis acceptable". Critiquant, certes, les exigences de rigueur de l'Allemagne, mais stigmatisant en même temps l'extrémisme de ceux qui, au nom d'une plus grande flexibilité, espèrent en un affrontement entre pays du Nord et du Sud. Et il ne s'agit pas de tentatives de persuasion impromptues. Paris a fait, au cours des derniers mois, plusieurs tentatives pour établir une coopération avec le gouvernement Meloni au sujet des réformes fiscales. Des dépêches sont arrivées au Palais Chigi en provenance directe de l'Elysée, et surtout, un intense travail diplomatique a eu lieu entre les délégations des deux pays à Bruxelles. Le but était d'unir les forces, de se coordonner pour éviter que la remise en question de la proposition de la Commission finisse par favoriser la stratégie de ceux qui - à Berlin, certes, mais aussi dans les différents pays nordiques gouvernés par des exécutifs de droite - voudraient rendre cette proposition plus rigide, en termes d’assainissement des comptes des pays endettés. Et pourtant, ces sollicitations venues de France n'ont presque jamais reçu de réponse concrète. Cela est dû en partie à la méfiance anti-française qui anime les chefs du Palais Chigi et en partie aussi à une étrange conviction, partagée par la Présidente du Conseil et le ministre de l'Économie, que l’Italie peut obtenir plus et mieux dans les négociations sur le Pacte de stabilité, si elle vise à saboter l'accord. La Commission a déjà répété, et de manière péremptoire, qu'une prolongation de la suspension des règles pour 2024 était exclue et l'hypothèse d'obtenir un découplage des dépenses d'investissement est considérée comme irréalisable par une bonne moitié des partenaires européens, et peut-être plus, Allemagne en tête. »
ARTICLE, Il Messaggero, M. Ajello « La mission de Meloni en Inde pour le G20 : « nous soutiendrons Modi » » : « Le souhait est d’impliquer tous les participants, y compris l’Inde, parmi les pays soutenant l’Ukraine pour mettre fin à l’agression en cours. Même si le G20 demeure divisé sur le langage à adopter. Meloni et Biden pourraient à ce titre se rencontrer dans une bilatérale, ce qui serait l’occasion de réaffirmer cette « alliance indéfectible » et le « partenariat stratégique » scellé à Washington lors de la visite de la Présidente du conseil en juillet, sur l’Ukraine. Sur l’Ukraine, les pays du G7 sont prêts à revoir le langage employé dans la déclaration finale du G20 de Bali de l’année passée, sans toutefois en modifier le contenu. La Russie reste sur une position de fermeture, tandis que la Chine garde une attitude ambiguë. La non-invitation de Zelensky au Sommet semble s’expliquer par la volonté de la présidence indienne de ne pas transformer la déclaration finale en une sorte d’impasse de négociation sur le langage géopolitique. Meloni s’était déjà rendue en Inde en mars dernier. Aujourd’hui, elle tient à souligner que ‘’l’Italie est engagée pour que la présidence indienne au G20 sont un succès’’. Le Palais Chigi explique : ‘’pour nous, il est important de développer des mécanismes de gouvernance globale pouvant assurer la centralité de la personne et le respect de standards éthiques en évitant une utilisation erronée des nouvelles technologies notamment sur le monde du travail’’. L’autre dossier que Meloni évoquera au G20 est celui des migrations : la lutte contre l’immigration illégale et le trafic de migrants, une identification de parcours de migration légale et qualifiée, la collaboration entre les pays d’origine, de transit et de destination des flux. Son entourage affirme qu’elle est très concentrée sur cette thématique, ce qui se traduit par un rôle actif de l’Italie sur le dossier. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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