18/12/2022
Heinz-Christian Strache fonde une plateforme pour la paix et la neutralité intitulée : "Qui doute n'est pas nécessairement compréhensif envers Poutine."
Autriche (et Allemagne). Heinz-Christian Strache (Team Strache) fonde une plateforme pour la paix intitulée : « Qui doute n'est pas nécessairement compréhensif envers Poutine.» :
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2022/12/17/l...
Heinz-Christian Strache et Andreas Mölzer
01:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/12/2022
Katalin Novák, Aleksandar Vucic et Andrej Babis sur la frontière magyaro-serbe.
Hongrie, Serbie et Tchéquie. La présidente hongroise Katalin Novák s'est rendue ce jeudi 15 décembre 2022 à la frontière magyaro-serbe avec le président serbe Aleksandar Vucic et l’ancien Premier ministre tchèque Andrej Babis.
Katalin Novák a souligné que la frontière est un symbole de souveraineté et a ajouté : « Lorsque nous protégeons la frontière magyaro-serbe, nous protégeons également l'ensemble de l’Europe. »
(Andrej Babis est candidat à l'élection présidentielle tchèque de janvier 2023.)
Aleksandar Vucic, Katalin Novák et Andrej Babis
20:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/12/2022
Giorgia Meloni a assisté à la cérémonie funèbre d'une de ses amies assassinée.
Italie. Giorgia Meloni a assisté à la cérémonie funèbre d'une de ses amies assassinée suite à une réunion de copropriété houleuse à Rome.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/12/12/mel...)
22:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les taux remontent, les bourses en crise, le gouvernement est contre Lagarde."
Italie. Revue de presse.
Le Qatargate continue de faire la une de la presse italienne. Pour la Stampa, « Le réseau des pots-de-vins » après les déclarations de Giorgi, « à la solde du Maroc et de Doha ; Giogia Meloni dénonce une affaire dévastatrice ». Le Corriere della Sera titre sur « les voyages de Panzeri au Qatar et au Maroc, il aurait rencontré le chef des services secrets de Rabat » tandis que la Repubblica titre sur « le troisième homme des pots-de-vins « et sur « l’enquête sur le député européen du PD Cozzolino ». La hausse des taux par la BCE fait aussi les unes, la presse relevant notamment la hausse du spread et la réaction du gouvernement italien, ainsi que la question de la réforme du MES qui provoquerait des tensions : « Des emprunts plus chers, le spread remonte » (Corriere della Sera), « Entre l’Italie et Lagarde, c’est le choc total. La BCE relève ses taux, les bourses chutent et la présidente de la BCE demande que l’Italie ratifie le MES. Crosetto (Frères d'Italie) et Salvini (Ligue) à l’attaque » (Stampa). « Pour Lagarde, on ne va pas s’arrêter là, les critiques de Crosetto et Salvini » (Messaggero) ; « Lagarde joue au faucon, chute des cours en bourse. A partir de mars, moins d’achats de titres » (Sole 24 Ore). « Les taux remontent, les bourses en crise, le gouvernement est contre Lagarde » (Giornale), « Le gouvernement a déjà un bouc émissaire pour ses propres erreurs : la BCE » (Domani).
Les JT ouvrent sur l’accord proche sur le plafonnement au prix du gaz à Bruxelles à l’issue de la réunion du Conseil européen ; l’annonce de la BCE d’augmenter de 0.5 point les taux d’intérêts ; le Qatargate et les suites de l’affaire au sein du parlement européen ; les contagions de la grippe et le manque de médicaments ; l’attente pour la finale de la Coupe du monde entre France et Argentine, dimanche après-midi.
PREMIER PLAN, La Repubblica, « Lagarde pousse l’Italie à approuver le MES, Crosetto l’attaque » par Tonia Mastrobuoni : « La BCE a de nouveau relevé ses taux d'intérêt : les taux de référence passent ainsi à 2,5 %. A l'instar de la Fed américaine, Francfort a décidé de s'adapter à un rythme moins effréné et n'a augmenté le taux "que" d'un demi-point. Jusqu'ici tout va bien, tout est largement prévu. Mais lorsque la présidente, Christine Lagarde, pressée par les faucons, a déclaré que cela se poursuivrait à un rythme régulier, qu'il y aurait de "nouvelles hausses répétées" de 0,5 % pour faire face à une inflation "trop élevée", et que la BCE continuerait à ignorer allègrement les signes de récession, les marchés se sont effondrés et le spread s'est envolé. Ses propos ont déclenché l'ire du gouvernement italien, qui a également été irrité par le souhait explicite de l'ancienne directrice du FMI de voir l'Italie "ratifier rapidement le fonds de sauvetage Mes". Mais à présent, le fossé entre faucons et colombes s'est également creusé au sein de la BCE. "Je n'ai pas compris le cadeau de Noël que la présidente Lagarde voulait offrir à l'Italie", a tweeté Guido Crosetto, ministre de la défense. Le cofondateur de Fratelli d'Italia a publié un graphique voulant montrer l'effondrement des marchés et a ajouté : "Pour ceux qui n'ont pas compris l'effet des décisions prises et communiquées avec légèreté et détachement." Interviewé par la Repubblica, le politicien proche de Giorgia Meloni précise que l'erreur de Lagarde "n'est pas de relever" les taux, a-t-il souligné, "mais le fait d'en annoncer d'autres. Ce qu'elle aurait pu éviter. Ensuite, plus que mille mots, c'est la réaction des marchés qui compte : si c'est le cas, cela signifie que quelque chose a mal tourné. A moins qu'elle ne l’ait pas voulu, mais alors ce serait une autre affaire". En bref, pour M. Crosetto, le langage de Mme Lagarde est une "folie pour l'ensemble de l'UE". Et pour l'Italie, "injustement négative". La consternation de certains banquiers centraux n'a été exprimée que dans la soirée, dans des micros éteints. Mais elle est fidèlement reflétée dans les propos officiels de l'ancien vice-président de la BCE Vitor Constancio. Après la conférence de presse, il a tweeté "mauvaises nouvelles pour la BCE". Ce qui, dans les décisions, le langage et les prévisions, signale une posture excessivement belliqueuse qui aggravera inutilement la récession à venir". Dans la soirée, ils ont été rejoints par Matteo Salvini, leur collègue en charge des infrastructures : "Il est incroyable et déconcertant de brûler ainsi des économies", a tonné le leader de la Ligue. Hier après-midi, le spread, c'est-à-dire la différence entre le rendement des obligations italiennes et allemandes à dix ans, s'est élargi au-delà de 200 points, celui de Btp a bondi de plus de 4%. La confirmation, également annoncée, que la BCE va commencer à se débarrasser lentement des 5 000 milliards d'obligations d'État qu'elle a collectées au cours de la dernière décennie compliquée, y contribue également, bien sûr. À partir de mars 2023, Francfort commencera à placer environ 15 milliards d'obligations sur le marché. Mais au cours d'une année difficile, l'Italie devra reconduire une quantité colossale de dettes. »
Le graphique publié sur Twitter par Guido Crosetto
Guido Crosetto
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « La pression de l'Europe sur le Mes, qui devient un sujet de tension » par Andrea Ducci : « Le fait que l'Italie n'ait pas ratifié le traité fondateur du Mécanisme européen de stabilité (MES) suscite une réaction de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, qui, en plus d'espérer un feu vert "rapide" de l'Italie, rappelle que celle-ci est le seul pays - l'autre jusqu'à la semaine dernière était l'Allemagne - à ne pas avoir approuvé le MES, le Mécanisme européen de stabilité, créé au niveau de l'UE pour apporter un soutien aux pays européens aux prises avec la crise financière. L'enjeu est, entre autres, la possibilité d'accéder à 37 milliards d'euros de ressources. Une réunion sur la loi de finances aura lieu ce matin entre les chefs de groupe de la majorité et Giorgia Meloni. En attendant, la pression de Lagarde, bien que polie, a déjà suscité une réponse agacée de Giorgetti (Ligue). "Il y a aussi le Parlement, n'est-ce pas ? Le Parlement a donné une direction, ce n'est pas que je puisse aller contre le Parlement. Maintenant, a observé le ministre de l'économie, elle va s'exprimer à nouveau et nous ferons ce que nous avons à faire." Le vice-Premier ministre Matteo Salvini l'a également répété, presque mot pour mot : "L'important est que le Parlement élu par le peuple soit impliqué". En réalité, de manière moins officielle, Giorgetti émet de nombreuses réserves, considérant le Mes comme un instrument "obsolète" qui prête à suspicion de représenter "un dispositif à utiliser pour isoler l'Italie". Une position partagée à la fois par Salvini et par la première ministre, Giorgia Meloni, qui, avant de remporter les élections, a qualifié le MES de "fonds tueur d'État". Ce qui est certain, c'est que l'isolement de l'Italie par rapport à la ratification du MES donne à l'opposition une ouverture pour attaquer. "Lagarde a donné un coup de semonce au gouvernement et au ministre Giorgetti, qui avait lancé la balle dans le camp de l'hémicycle sur le MES", attaque le responsable de l'économie du Parti démocrate italien, Antonio Misiani. Il est temps que le gouvernement prenne ses responsabilités, abandonne ses positions idéologiques et ratifie un traité qui est dans l'intérêt national. »
ANALYSE, Corriere della Sera, « La victoire des faucons et le goulet d'étranglement pour l'Italie en proie à la dette » par Federico Fubini : «Après des années de minorité intellectuelle et de pouvoir, sous la présidence de Mario Draghi, l'aile monétariste a repris le contrôle qu'elle avait jusqu'en 2011. Elle l'a regagné au sein du comité exécutif des six banquiers centraux basé à Francfort, mais plus encore au sein du conseil des gouverneurs qui réunit également les 19 des capitales de l'euro (bientôt 20 avec la Croatie). Lagarde ne fait pas partie de ce groupe, mais elle est politiquement plus réticente ou moins solide techniquement pour contenir sa poussée. Le message de Francfort semble donc davantage déterminé par l'Allemande Isabel Schnabel à l'exécutif et par l'agenda des banques centrales d'Allemagne et des Pays-Bas. Rarement comme hier, le renversement du rapport de force n'a émergé au grand jour. Juste au moment où la croissance des prix a commencé à ralentir et où la récession dans la zone euro pourrait déjà être en vue, la BCE a, à la surprise générale, revu ses prévisions de hausse des prix à la hausse de façon spectaculaire. Elle l'a fait hier et, sans surprise, les banques centrales nationales ont joué un rôle important dans la réalisation des estimations. On voit la main de la Bundesbank : elle prévoit une inflation moyenne encore de 6,3 % en 2023, ce qui signifie environ 3,5 % dans un an puisqu'elle est aujourd'hui de 10 %. Mais cela semble illogique et incohérent avec une prévision ferme de 3,4 % en 2024. L'ancien vice-président de la BCE, Vitor Constâncio, a qualifié ces estimations de "controversées". Elles semblent destinées à justifier une approche intransigeante alors que la zone euro est au point mort et que la production industrielle est en baisse. Ainsi, le sommet d'hier a tout l'air de s'être terminé par un échange inconfortable : les 30% les plus monétaristes du Conseil voulaient une nouvelle hausse de taux de 0,75% (plus que la Fed) et n'ont cédé qu'en échange de l'annonce immédiate d'un resserrement plus sévère que prévu dans les mois à venir. Au risque de faire perdre sa crédibilité à la BCE, si elle doit ensuite changer de cap. »
ARTICLE, Repubblica, « L'Europe craint l'effondrement. Un pacte entre populaires et socialistes pour endiguer l'avalanche » par Emanuele Lauria : « Les représentants des institutions européennes savent que le Qatargate peut ébranler l'Union européenne. Et ils essaient de se mettre à l'abri. A tel point qu'une ligne bipartisane commence à se dessiner pour la première fois pour endiguer le scandale. Hier après-midi, en effet, le nouveau président du PPE, le Suédois Stefan Löfven, a rencontré son homologue du PPE, Manfred Weber. Le résultat de la réunion a peut-être été le plus inattendu. Au-delà d'une déclaration publique, Weber a conclu un accord avec Löfven. Les Populaires n'attaqueront pas le PPE au sujet de l'enquête. Ils distingueront la responsabilité politique de la responsabilité personnelle. Ce n'est pas une mince affaire. Notamment parce que les raisons du choix de Weber ne sont pas seulement une question de loyauté entre deux partis qui coopèrent à Bruxelles depuis des années. Mais ils craignent que les enquêtes des magistrats ne touchent également leur parti. En bref, personne ne peut exclure la possibilité que l'"affaire" puisse aller au-delà de l'exclusivité socialiste. Une façon, donc, d'admettre que tout le monde est dans le même bateau. Aussi parce que les choix effectués par l'administration du Parlement européen commencent à susciter quelques doutes. En juin dernier, par exemple, le secrétaire général, l'Allemand du Parti populaire, Klaus Welle, a signé un pacte officiel avec Antonio Panzeri. Un accord de "partenariat" avec l'ONG Fight Impunity. Un véritable contrat qui prévoyait l'organisation conjointe de certains événements avec la contribution du parlement européen aux dépenses et à la logistique. Les mêmes frissons d’inquiétude ont parcouru le Conseil européen hier. Tous les dirigeants ont cherché à comprendre, dans la première partie du sommet, les conséquences de l'"affaire". Et un cauchemar constant : la marée noire des malversations pourrait se propager du Parlement à la Commission. »
ARTICLE, Messaggero, « Qatargate, un tsunami. Fraude aux allocations, nouvelles accusations contre Kaili et les Spyraki grecs du PPE » : « Fiches de paie, paiements à des collaborateurs et assistants, prestations de services : bref, toutes sortes de dépenses gonflées ou carrément fausses. Le Parlement européen reste dans l'œil du cyclone juridique. Tout comme Eva Kaili, l'eurodéputée qui a été débarquée des rangs socialistes et écartée de la vice-présidence du parlement européen cette semaine par un vote quasi unanime pour son implication présumée dans l'affaire de corruption et d'influence illicite du Qatar et du Maroc. Cette fois-ci avec une affaire qui, des bancs socialistes du S&D, s'étend également aux Populaires du PPE. Nous restons cependant en Grèce, où Eva Kaili et la chrétienne-démocrate María Spyráki font face à des accusations de fraude. Ce sont les deux Grecques qui se sont retrouvées dans le collimateur de l'Olaf, l'Office européen de lutte antifraude, pour des irrégularités présumées dans la gestion de la dotation financière (importante) dont dispose chaque élu pour l'exercice de son mandat. Le parquet fédéral belge a saisi 750 000 euros en billets de 50 et 20 euros chez Eva Kaili. L'hypothèse est que cet argent est en partie le résultat de dépenses gonflées ainsi que de pots-de-vin présumés provenant du Qatar et du Maroc, qui pourraient également avoir servi à graisser le mécanisme de pression en faveur de ces deux pays au sein de l'UE et à récompenser d'autres politiciens européens "à leur solde". L'enquête menée par la justice belge sur Qatargate a en effet permis d'identifier un "groupe très important dédié à la corruption, opérant au sein de structures européennes avec ou sans lien avec l'Union européenne", comme il ressort de l’ordre de perquisition émis par le parquet de Milan au nom de Bruxelles. Des actes de corruption liés à "d'énormes sommes d'argent" en échange de "leurs activités". En Italie, les procureurs auraient déjà obtenu des preuves sur les sept comptes ouverts dans différentes banques par l'ancien député européen Antonio Panzeri, son ancien collaborateur Francesco Giorgi et le syndicaliste Francesco Visentini. L'affaire des salaires fait l'objet d'une enquête du tout nouveau parquet européen, opérationnel depuis un an et demi seulement, qui est chargé de faire la lumière sur les délits contre le budget et les intérêts financiers de l'UE, tels que l'utilisation des ressources mises à la disposition des députés européens. Le Super Parquet de l'UE, créé à l'instar de l'Anti-Mafia italienne, a demandé au parlement européen de lever l'immunité parlementaire afin de poursuivre les deux membres S&D et PPE. »
PREMIER PLAN, Repubblica, « Sur les migrants, Rome est encore attaquée. Pour Piantedosi, les services étrangers sont derrière les ONG. » par Emmanuele Lauria : « Le sujet migrants figurait en tout dernier point à l’ordre du jour, mais il a provoqué des étincelles entre les grands d’Europe. Mark Rutte a allumé la mèche, en demandant à ce qu’on parle des mouvements secondaires. Une accusation implicite à l’Italie, déjà dans le viseur lors de la réunion entre ministres de l’intérieur par les pays du Nord de l’Europe, mais aussi par la France et l’Allemagne. La thèse, c’est que l’on violerait les règles de Dublin. Mais Meloni, pendant la réunion, a résisté à l’assaut. Elle répète que le problème reste les premières arrivées. Il ne faut pas que l’Italie l’affronte seule, et elle insiste pour une solution européenne qui aille au-delà de l’accord actuel sur les relocalisations. Il faut éviter une approche de "prédation" sur le phénomène migratoire. Fitto (Frères d'Italie), le seul représentant de la délégation italienne à s’être présenté devant les journalistes après la réunion, a parlé de "critiques singulières", "notre objectif était que le thème devienne central en Europe et nous y sommes arrivés". Dans le même temps, le ministre de l’intérieur Piantedosi, à la fête de Fratelli d’Italia, s’en est pris aux ONG en les menaçant de nouvelles sanctions, et en disant que leur action est "inutile". Il a exprimé le doute qu’elles soient "inspirées, peut être sous l’effet de services secrets, pour créer un mécanisme d’incitation". »
Raffaele Fitto
ARTICLE, Corriere della Sera, « Sur le gaz, un accord est proche pour un plafonnement des prix » : « C'est son premier Conseil européen et Giorgia Meloni revendique au moins trois réussites. Le matin, dès son arrivée, elle a eu une rencontre avec les premiers ministres de la République tchèque et de la Pologne, Petr Fiala et Mateusz Morawiecki, tous deux de la famille conservatrice, et elle a apporté sa contribution, que le ministre Raffaele Fitto a qualifiée de "décisive" (et qui a également été très appréciée par le commissaire Paolo Gentiloni), pour convaincre Varsovie de lever son veto sur l'imposition globale minimale et l'accord global avec la Hongrie. C'était l'un des enjeux du sommet, débloquant 18 milliards d'aide à Kiev et passant outre le veto d'Orbán. Meloni est partie pour Rome à la fin du sommet en se disant satisfaite aussi du dossier de l'énergie. Depuis plusieurs jours, elle pointe du doigt la Commission et la résistance des pays, Allemagne et Pays-Bas en tête, qui négocient un mécanisme de limitation des prix dont l'efficacité et l'applicabilité sont, selon elle, douteuses. Aujourd'hui, les 27 ont enfin décidé de clore les négociations : une décision sera prise lundi au niveau ministériel (et la présidente de la Commission européenne, Mme von der Leyen, se dit confiante) et Rome a pour objectif de plafonner le prix du gaz bien en dessous de 200 euros, même si les négociations sur le seuil final seront serrées jusqu'au dernier moment. Bien qu'il ne figure pas dans les conclusions du Conseil, le dossier des migrants est également abordé : il a été ajouté à l'ordre du jour à la demande de l’Autriche, des Pays-Bas et de la Belgique. Dans le premier pays, le problème des mouvements secondaires devient une question d'ordre public, dit le Chancelier Nehammer, plus de 75 000 migrants ces derniers mois sans aucun enregistrement. La route des Balkans est pointée du doigt, mais aussi les mouvements en provenance de la Méditerranée, à travers la Grèce, l'Italie, Malte. Le Premier ministre réitère sa ligne, en soulignant avec ses collègues que depuis des années nous assistons aux "réticences et omissions" de la Commission sur les mouvements primaires, étant donné qu'il n'y a jamais eu de plan sérieux sur les rapatriements et relocalisations européens et sur un projet de rejets effectifs. Là aussi, pour le personnel de Chigi, c'est un point qui a été marqué : il sera à l'ordre du jour du Conseil de février. "Les sujets couverts par le Conseil sont nombreux. Vous avez vu combien ce gouvernement projette l'Italie sur sa dimension méditerranéenne, sur le sujet des migrants, une dimension qui devient évidemment importante tant en termes de coopération, y compris énergétique, que pour la question migratoire que nous demandons d'aborder sur un plan structurel. Nous disons que nous ferons certainement notre part, mais nous avons besoin d'une solution stratégique et structurelle de la part de l'UE", a déclaré Giorgia Meloni ».
Petr Fiala, Giorgia Meloni et Mateusz Morawiecki
ARTICLE, La Stampa, « Haute tension en Europe sur les migrants. Meloni, oui à 5 milliards sur la taxation minimum » par Ilario Lombardo : « L'Italie est accusée depuis des années de ne pas respecter cette obligation inscrite dans le règlement de Dublin sur l'immigration. Giorgia Meloni fait ses débuts dans un sommet de dirigeants. Elle arrive avec le fardeau d'une rupture diplomatique avec la France sur la question des réfugiés, d'une controverse de plusieurs semaines sur les navires des ONG, de la promesse d'une nouvelle répression qui a rebuté Bruxelles et d'un nouveau clivage en Europe. Il y a moins de quinze jours, un groupe de pays du Nord dirigé par la Belgique, rejoint par la France, a officiellement demandé à la Commission de rappeler à l'Italie ses responsabilités en matière de mouvements secondaires. Un acte explicite, qui intervient à la veille du Conseil des ministres de l'intérieur de l'UE. La scène aurait pu se répéter hier si un bouclier diplomatique n'avait pas été activé plus tôt pour éviter un nouveau duel. Les Sherpas s'efforcent d'éviter, tout en parlant d'énergie, de taxes sur les multinationales et d'Ukraine, que le sommet ne soit détourné sur un sujet sur lequel il n'y a pas d'accord. Mais lorsque s'ouvre le chapitre du "voisinage méditerranéen", les Pays-Bas soulèvent quand même cette question et demandent de parler des flux internes. Meloni est prête à répondre et consulte les conseillers : "S'ils insistent, alors nous demandons à parler des arrivées primaires, par voie maritime". Meloni peut compter sur le soutien de Kyriakos Mitsotakis, le premier ministre grec qu'elle a rencontré dans la matinée, lors d'une rencontre bilatérale utile pour s’entendre. Ce sera ensuite au tour de Raffaele Fitto, le ministre des Affaires européennes venu parler aux journalistes, de qualifier de "singulières" les critiques des Néerlandais, des Belges et des Autrichiens. Le premier sommet des Vingt-sept auquel participe Meloni raconte aussi la géométrie des alliances de la cheffe de Fratelli d'Italia. Et leur potentiel. Les relations avec les Français restent glaciales. D'où l'absence de rencontre bilatérale avec Emmanuel Macron, qui voit à la place le chancelier allemand Olaf Scholz. La première ministre est plus proche des conservateurs. Elle rencontre son collègue tchèque Petr Fiala et le polonais Mateusz Morawicki. Il s'agit d'une rencontre cruciale, car elle permet de briser la dernière résistance de Varsovie sur l'impôt minimum mondial. La taxe sur les multinationales proposée par la Commission européenne, et qui pourrait faire entrer environ 5 milliards d'euros dans les caisses italiennes, a reçu le feu vert du Conseil. En revanche, la forme et le fond du prix plafond du gaz seront décidés le lundi 19 décembre. Il n'y a toujours pas d'accord sur le seuil de plafonnement des prix, ni sur le nombre de jours autorisés à le dépasser avant le déclenchement de la coupure (il pourrait être de trois). Les Pays-Bas et l'Allemagne, inquiets des chocs du marché et de l'offre, restent fermes dans leurs convictions. La vraie, et peut-être la seule, nouvelle d'hier est qu'il y a maintenant une date. Dans trois jours, un choix sera fait. De ce seuil dépendra le succès ou l'échec d'une année de lobbying de Mario Draghi. “Le seuil symbolique pour l'Italie est de 200 euros par mégawattheure. Il doit être inférieur à ce chiffre", explique une source diplomatique. Le gouvernement italien propose 160 euros, et considère que 180 euros serait un bon résultat. »
Giorgia Meloni et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/12/2022
Autriche : les patriotes du FPÖ donnés premier parti du pays à 30 % !
Autriche. Les patriotes du FPÖ donnés premier parti du pays à 30 % !
(changement en 1 semaine : + 1 point pour le FPÖ)
ÖVP : conservateurs / sociaux-chrétiens
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
écologistes
NEOS : libéraux
Bier (Bière) : satirique
Autres
22:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rita Verdonk a placé un drapeau néerlandais sur la table à côté de son siège au sein du Conseil municipal.
Pays-Bas. La Haye (Den Haag). Le conseillère municipale Rita Verdonk a placé un drapeau néerlandais sur la table à côté de son siège au sein du Conseil municipal.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/03/23/rit...
17:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article du Visegrád Post : La Hongrie et l’Union européenne sont parvenues à un accord.
Hongrie et UE. La Hongrie et l’Union européenne sont parvenues à un accord :
https://visegradpost.com/fr/2022/12/14/la-hongrie-et-luni...
16:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
38 des 94.000 migrants illégaux arrivés en Italie en 2022 ont été relocalisés en France.
Italie. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a rappelé, devant la Chambre des députés, que, des 94.000 migrants illégaux arrivés en Italie en 2022, 38 ont été relocalisés en France et 57 en Allemagne.
(https://www.ilgiornale.it/news/politica-internazionale/94...)
15:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Approbation du projet de budget italien par la Commission Européenne."
Italie. Revue de presse.
L’enquête sur la corruption présumée de certains députés au parlement européen au profit de certains pays fait toujours les gros titres de la presse italienne : « Corrompus par les services secrets » - Les agents du Maroc auraient versé de l’argent à Panzeri et à son réseau (La Repubblica), « Qatar, les eurodéputés étaient payés régulièrement » - Selon les procureurs belges, l’enquête pourrait s’étendre. Panzeri et Giorgi resteront en prison encore un mois (La Stampa), « Les ONG et les comités électoraux dans le viseur des enquêteurs » (Sole 24 Ore), « Qatar, des pots-de-vin et des vols gratuits » - Selon les médias grecs, au moins soixante eurodéputés auraient reçu de l’argent (Il Messaggero), « UE-Qatar, trois italiens payés par le Maroc » (Fatto Quotidiano). L’approbation du projet de budget italien par la Commission Européenne fait la Une du quotidien milanais : « Loi de finances : le « oui » de l’UE avec des remarques » - Selon Bruxelles les mesures respectent les recommandations mais il y aurait des points d’attention concernant la fiscalité, les seuils de paiement par carte et les retraites (Corriere della Sera). Enfin, la qualification de l’équipe de France de football pour la finale de la Coupe du Monde est citée avec large couverture photographique en Une : « La France gagne, le rêve du Maroc s’éteint » (Corriere, Repubblica, Stampa).
COMMENTAIRE, La Repubblica, F. Bei « Les slogans de la Ligue rejetés par l’UE » : « La première loi de finances du gouvernement de droite passe le test grâce à ce qu’elle ne prévoit pas. C’est la lecture en filigrane de l’avis rendu hier par la Commission Européenne. Contrairement aux craintes, elle ne prévoit pas des mesures pouvant mettre en danger la stabilité financière du pays. Heureusement, le ministre de l’Economie Giorgetti (Ligue) a agi avec « prudence » – c’est le terme utilisé par le Commissaire Gentiloni – et en continuité avec son prédécesseur Franco. Il a su proposer un style qui n’est peut-être pas élégant mais qui permet néanmoins de se présenter à Bruxelles sans susciter le scandale. Toutefois, ce que Giorgetti définit comme une tendance à « chercher la petite bête », c’est-à-dire les critiques soulevées par la Commission Européenne, constituent une question politique majeure. Car c’est justement sur son « champ de bataille culturel » contre le paiement par voie dématérialisée, ou en faveur de l’impôt unique et des départs à la retraite faciles, que le gouvernement a décidé de construire son récit. Il a voulu revendiquer non pas la prudence de Draghi mais plutôt les mesures identitaires insérées de force dans la loi de finances. Ce qui est frappant, c’est que le couperet de Bruxelles s’est abattu sur toutes les mesures identitaires de la Ligue de Salvini. L’entourage du parti l’a très bien compris et critique sévèrement Gentiloni et von der Leyen en les qualifiants de « serviteurs de Berlin », alors que Meloni repart avec un feu vert et peut se dire satisfaite. C’est un peu comme si le gouvernement – sans vision économique et industrielle et qui n’offre pas d’autres solutions que de recourir à tout prix aux fonds du PNRR – tentait de vendre à ses électeurs les vieux slogans, qui pourraient se traduire par « nous vous libérerons de l’Etat que vous détestez ». C’est-à-dire avec des solutions vétustes d’un monde qui n’existe plus : le feu vert à l’évasion fiscale en haussant le plafond pour payer en liquide, les départs à la retraite anticipés ou l’impôt unique jusqu’à 85 000 euros. C’est l’image d’une Italie qui fuit ses responsabilités de solidarité fiscale faisant fi des recommandations du Bureau parlementaire pour le Budget, de la Cour des Comptes italienne et de la Banque d’Italie. Avec peu de marges de manœuvre et peu de temps à disposition, les représentants du gouvernement « enfin politique » ont voulu néanmoins montrer dans quelle direction ils souhaitent conduire le pays. Et c’est un tunel sombre au bout duquel il n’y a ni développement ni croissance. Et c’est un peu ce qu’a dit le chef du patronat Confindustria : ‘’on ne crée pas de potentiel pour l’économie’’. »
ARTICLE, C. Voltattorni, Corriere della Sera, « Giorgetti : ‘’nous jouons en Champions League, un démenti apporté aux oiseaux de mauvais augure nationaux. Mais le MES pose problème » : « ‘’Nous jouons en Ligue des champions, 10 autres pays sont en Ligue européenne, et vous voulez contester notre jeu ?’’. Le Ministre Giorgetti prend l’exemple du football pour parler de la loi de finances italienne et ne cache pas sa ‘’grande satisfaction’’. ‘’Notre loi de finances a été promue par la Commission et l’Italie est insérée dans la liste des pays européens qui sont sur la bonne ligne, les oiseaux de mauvais augure nationaux ont ainsi reçu un démenti : le sérieux et le sens des responsabilités paient, et ils seront toujours à la base de nos décisions’’. Malgré les critiques de l’UE, l’inquiétude, si elle est là, reste bien cachée. Pour tous, la position de l’Europe est une ‘’promotion’’ de Giorgia Meloni, ‘’particulièrement satisfaite’’ qui souligne entre autres ‘’la vision de développement et de croissante qui oriente’’ cette loi. Tajani souligne lui ‘’le spread revenu au niveau de celui que l’on connaissait sous le gouvernement Draghi’’, et entérine selon Fazzolari (secrétaire d’Etat à la mise en œuvre du programme) la ‘’solidité et la crédibilité de l’Italie dans le cadre européen’’. M. Salvini revendique la continuité du parcours entrepris sur les retraites et le seuil pour les paiements en liquide. Le mécanisme européen de stabilité, entre-temps, dont la réforme n’a pas été validée uniquement par l’Italie, pose problème. Giorgetti l’a décrit comme ‘’en crise et impopulaire’’ et a demandé un ‘’large débat au Parlement’’, lors de son intervention hier à la Chambre. L. Marattin (chef de groupe Azione-Italia Viva) estime que c’est ‘’grave’’ et s’interroge : ‘’le ministre laisse-t-il entendre que nous voulons rester le seul pays à ne pas l’avoir ratifié ?’’ ».
Giancarlo Giorgetti
ENTRETIEN, Sole 24 Ore, de Francesco Lollobrigida, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : « "Je suis pour les contrats de la chaîne d'approvisionnement, mais pas pour les incitations afin d’acquérir des tracteurs électriques" » : « Les contrats de chaîne d'approvisionnement s'avèrent de plus en plus être une réponse organisée et structurelle dans les secteurs de la production agricole, de la transformation et de la pêche. Trois appels à propositions distincts correspondent à la mesure dédiée à l'agroalimentaire, la pêche et la floriculture et à la logistique des pépinières. Des mesures d'incitation sont prévues pour la réalisation de projets grâce à l'outil innovant des contrats de logistique agroalimentaire. Sur l’agri-voltaïque, environ 9 000 demandes ont été reçues et le financement s'élève à 609 millions (sur un budget de 1,5 milliard). L'utilisation correcte de l'eau, son économie et son stockage sont des priorités. Nous avons proposé un comité de pilotage sur la planification conjointe afin d'éliminer les obstacles bureaucratiques et réglementaires et permettre des interventions ciblées et efficaces. Il devient essentiel d'impliquer les consortiums de récupération et les entreprises publiques et privées de gestion des réseaux d'eau. Sur les tracteurs électriques [qualifiés de mesure idéologique, NDLR], l'exemple le plus frappant est celui des machines électriques ou fonctionnant au biométhane pour lesquelles des fonds Pnrr sont réservés et qui ne sont pas disponibles sur le marché dans la taille et les caractéristiques qui permettraient leur utilisation en agriculture. Les chiffres disent qu'en 2021, sur les 5.000 tracteurs vendus, savez-vous combien étaient des tracteurs électriques ? Douze. Si l'objectif est de réduire les émissions de CO2, il faut encourager un système de mise au rebut des vieux tracteurs polluants, avec des machines agricoles "Stage V" dont les émissions sont réduites de près de 100 %. Si tel était le cas, il serait possible d'atteindre 10 000 bénéficiaires dans une première phase et 15 000 dans une seconde. La possibilité de modifications du PNRR est non seulement envisageable, mais déjà mise en œuvre comme dans le cas du Luxembourg. Et l'Allemagne a également demandé que son PNR soit modifié. L'objectif ne peut pas être seulement de dépenser l'argent, mais de le dépenser bien. Au lieu de cela, nous avons assisté à la propagande stérile de ceux qui parlaient d'un plan mis en œuvre avec prévoyance et vision stratégique. En réalité, une grande partie du PNRR est une somme d'instances rassemblées à la hâte sans tenir compte de leur utilité ou de leur possibilité de réalisation. Le tout géré par un appareil d'État dans lequel la rotation est bloquée depuis longtemps. Notre histoire récente décrit un pays incapable de dépenser quelques dizaines de milliards sur de longues périodes. Comment pouvons-nous espérer en dépenser plus de 200 d'ici 2026 ? »
Francesco Lollobrigida
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/12/2022
Harald Vilimsky s’oppose au fait que la Bosnie reçoive le statut de candidat à l'adhésion à l'UE.
Autriche, Bosnie et UE. Le chef de file des députés européens du FPÖ Harald Vilimsky s’oppose au fait que la Bosnie reçoive le statut de candidat à l'adhésion à l'UE :
https://www.7sur7.be/monde/la-bosnie-se-rapproche-de-luni...
20:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article du Visegrád Post : Dublin III : France et Allemagne renvoient en Pologne les migrants venus par la Biélorussie.
Pologne. Dublin III : France et Allemagne renvoient en Pologne les migrants venus par la Biélorussie :
https://visegradpost.com/fr/2022/12/14/dublin-iii-france-...
19:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Danemark tente l'expérience d'un gouvernement centre gauche-centre droit.
Danemark. Le Danemark tente l'expérience d'un gouvernement centre gauche-centre droit :
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-danemark-a-un-nouve...
19:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le ministre social-démocrate de l'Intérieur de Thuringe exige la préparation d’une interdiction de l’AfD.
Allemagne. Thuringe. Alors que l’AfD est donnée à 30 % en Thuringe, le ministre social-démocrate (SPD) de l'Intérieur de Thuringe exige la préparation d’une interdiction de l’AfD suite aux perquisitions dans le milieu du Mouvement des citoyens de l'Empire.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/12/12/thu...)
17:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lettonie : l'Alliance nationale signe un accord de gouvernement et obtient 4 ministres.
Lettonie. Les nationaux-conservateurs de l’Alliance nationale ont signé un accord avec deux autres partis en vue de former un gouvernement :
https://www.aa.com.tr/fr/politique/lettonie-trois-partis-...
L’Alliance nationale obtient quatre postes de ministre au sein du nouveau gouvernement : Défense (Ināra Mūrniece), Économie (Ilze Indriksone), Culture (Nauris Puntulis), Transport (Jānis Vitenbergs).
16:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Il ne fait aucun doute que Giorgia Meloni a établi son leadership sur le reste de la droite."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre encore très largement sur le « Qatargate », l’enquête pour corruption présumée par le Qatar impliquant des représentants du Parlement Européen : « Un pot-de-vin à hauteur de 1,5 millions d'euros » - La police révèle la quantité d'argent trouvé dans les maisons de Kaili et Panzeri (Corriere della Sera), « Qatargate, voici les preuves » - Premières révélations de la part de Francesco Giorgi sur le système de corruption (La Repubblica), « Tous les secrets du Qatargate » (La Stampa). La finalisation de la loi de finances est elle aussi mentionnée « Loi de finances, l'UE a donné son feu vert » - Le budget passe le test de la Commission (Il Messaggero), « L'argent pour la rénovation des bâtiments non dépensé deviendra un crédit d'impôt pour les entreprises » (Sole 24 Ore). La question migratoire fait aussi la Une du Giornale en vue du Conseil européen : « Meloni dévoile le jeu de Macron : il disperse les migrants dans l'UE » - La Présidente du Conseil ouvre à nouveau le front de la polémique : « l'Elysée fait plus de relocalisations grâce aux accords de Dublin ». Le rapport sur les migrants le prouve ».
Décès de la 4e victime de la fusillade meurtrière de lundi dernier à Rome.
EDITORIAL, La Repubblica, S. Folli « Le labyrinthe de Salvini »: « Il ne fait aucun doute que Giorgia Meloni a établi son leadership sur le reste de la droite. Certains parlent d'hégémonie, mais il est peut-être trop tôt pour en être sûr. L'état de l'homme qui a exercé l'hégémonie de manière sérieuse, Berlusconi, aujourd'hui réduit à se plaindre des appels téléphoniques du premier ministre qui n'arrivent "presque jamais", est certainement frappant. Comme souvent en politique, le leader de la Lega Nord, Salvini, est entré dans ce genre de labyrinthe où presque tout ce qu'il fait ou dit se retourne contre lui sous forme d'ironie ou de haussement d'épaules, sans produire l'augmentation du consensus dont il a besoin (il est bloqué à environ 8 %). Salvini aime parler comme s'il était au café, dans ce qu'il suppose être la langue du peuple. Mais de la part d'un ministre en exercice, on attend quelque chose de plus. C'est le déluge de paroles confuses et approximatives, faites pour en quelque sorte courir après l'opinion publique. En d'autres termes, si Berlusconi attend un coup de téléphone qui ne vient pas, Salvini est nostalgique d'une popularité perdue et destinée à ne pas revenir. L'étrange situation dans laquelle le leader de la ligue doit accepter un poste grégaire pour survivre peut-elle durer longtemps ? En théorie, oui. Mais le climat politique de la Ligue est en train de changer, comme le montrent plusieurs signes. Même la triste cérémonie d'adieu à Maroni a donné l'impression, intangible mais réaliste, qu'il existe une autre Ligue. Les élections en Lombardie approchent. Pour Salvini le "capitaine", la transition est cruciale. S'il gagne avec Fontana, ses difficultés seront atténuées, mais pas pour longtemps. S'il perd par la main de Letizia Moratti, il sera hors-jeu d'ici quelques mois. Pour le gouvernement, ce serait un risque, bien sûr, mais une plus grande stabilité pourrait en résulter. Avec le retour de la Ligue du Nord. »
Le Premier ministre italien Giorgia Meloni parle.
ARTICLE, Corriere della Sera, E. Marro, « Loi de finances, le jugement de l’Europe : craintes au sujet du déficit et de la récession » - « Pression pour une réduction des amendements. Paiement par carte obligatoire probablement à partir de 40 euros de dépense » : « Le verdict de la Commission européenne sur la loi de finances arrivera aujourd’hui. Il devrait s’agir d’un jugement équilibré : ni rejet, ni plébiscite. Le déficit surtout, qui serait à hauteur de 4,5% du Pib, inquiète Bruxelles : c’est une valeur border line car si la récession arrive le déficit par rapport au Pib monte et peut compromettre la baisse de la dette publique. Nous sommes donc à la limite et il faut une croissance de l’économie et la mise en œuvre du plan de relance. La Commission devrait aussi confirmer les perplexités sur la limite pour les paiements en liquide et l’obligation d’utiliser les paiements par carte. Si cela est confirmé, le gouvernement le prendre comme une validation. Les amendements sont en cours de réduction (de 200 à 60 environ) pour que l’examen en commission budget de la Chambre soit plus rapide et pour se concentrer sur les modifications qui ont le plus de chance d’être adoptées, dit T. Foti, chef de groupe FdI à la Chambre. Un maxi-amendement devrait arriver du gouvernement : sur les retraites minimum, pour lesquelles on recherche des fonds pour une augmentation à 590-600 euros pour les plus de 75 ans ; sur Option femme - le lien avec les enfants devrait être enlevé, mais l’âge requis pourrait augmenter à 60 ans ; sur la détaxe des emplois de moins de 36 ans, de 6 à 8000 euros ; la prolongation du crédit d’impôt pour le Sud ; le bonus culture revu selon le revenu ; l’obligation de paiement par carte qui pourrait passer à 40 euros. La loi de finances arrivera ensuite dans l’hémicycle où elle pourrait être adoptée avant le 23 décembre ».
ARTICLE, E. Lauria, Repubblica, « Nouvelles armes à l’Ukraine : oui de la Droite, PD et Troisième pôle. Non des M5S pour la première fois » : « Le ministre de la Défense Crosetto a déclaré que ‘’les aides militaires cesseront quand il y aura une table de paix’’ : c’est sur préambule que le Parlement a donné son accord pour prolonger l’envoi d’armes en Ukraine en 2023 avec une large majorité. Aussi bien à la Chambre qu’au Sénat, PD et Troisième pôle ont appuyé les résolutions de la majorité. Un accord qui isole les 5 étoiles et la Gauche qui ont voté contre avec une déclaration très dure de Conte à Meloni : ‘’vous parlez d’une Italie souveraine mais vous êtes en total soumission à Washington’’. La présidente du Conseil affirme que ‘’pour poursuivre l’objectif d’aider le peuple ukrainien l’aide militaire est aussi nécessaire. Au-delà de la propagande facile, les solutions pour faire cesser les hostilités sont au nombre de deux : que l’un des deux se rendent’’ (mais s’il s’agissait de l’Ukraine ce serait une invasion et non la paix, dit-elle) ‘’ou qu’il y ait une impasse entre les forces sur place’’ qui obligerait ‘’ceux qui ont envahi à s’en aller’’. ‘’Propagande’’ est le terme qu’elle utilise le plus vis-à-vis des sceptiques du M5S mais aussi de ceux à l’intérieur de sa coalition, comme M. Romeo, chef de groupe Ligue au Sénat. La journée a souligné l’axe qui va de FdI au PD. Meloni vole aujourd’hui à Bruxelles pour son premier Conseil européen avec un fort soutien à la position atlantiste, sans épargner des critiques à l’UE sur migrants et énergie. Sur les migrants, il doit y avoir ‘’les mêmes droits et devoirs’’ pour tous, message envoyé à la France. Sur l’énergie, pèse le ‘’retard’’ selon elle de la Commission, dont la proposition ‘’n’est pas satisfaisante ni possible à mettre en œuvre’’. Un manifeste des rapports qui, selon Meloni, doivent lier Rome à Bruxelles : l’objectif est celui d’avoir plus d’Italie en Europe’’ ».
ARTICLE, Il Foglio, D. Carretta « Gaz, migrants et budget, le stress test de Meloni en Europe » : « Giorgia Meloni se présentera à Bruxelles forte de sa devise « Plus d’Italie en Europe et pas vice-versa ». Toutefois, dès son arrivée, l’UE s’exprimera sur la loi de finances. C’est donc le jour du test. Le Commissaire Gentiloni a déjà laissé filtrer des premières déclarations et une promotion semble vraisemblable, malgré de probables rappels sur le plafonnement pour le paiement en liquide, sur l’utilisation de la carte bancaire et sur les retraites. Un avis et des recommandations qui auront également un impact sur le Plan de Relance qui est déjà compliqué par définition. Meloni se présente à Bruxelles avec en dot une large majorité ayant voté le nouvel envoi d’armes à l’Ukraine. Toute la majorité, au-delà des distinguos de la Ligue, la soutient, ainsi qu’une partie de l’opposition avec le PD et le Troisième Pole : Devant la Chambre, Meloni a souligné ‘’nous soutenons une collaboration davantage étroite entre l’UE et l’Otan ‘’, contre Poutine il faut les sanctions ‘’douloureuses mais efficaces’’ et elle est prête à réclamer un rôle ‘’encore plus déterminant de l’Europe’’ en soutien de l’Ukraine. Jusque-là, tout va bien. Mais les choses sont plus compliquées avec certains dossiers, à commencer par les migrants. Sur les mouvements secondaires, Meloni pourrait se retrouver dans le collimateur des pays du Nord, notamment de l’Allemagne. En attente d’une réforme des accords de Dublin, il faut des solutions temporaires. Cela a été soulevé avec force par certains pays lors des réunions préparatoires. Si le sujet ne fait pas partie de l’ordre du jour du Conseil Européen, il y aura néanmoins un débat concernant le volet ‘’voisinage méridional’’. La thématique, après la crise diplomatique avec la France, est toujours très sentie au Palais Chigi. Meloni l’a dit clairement ‘’il faut passer du débat sur la redistribution à celui de la défense des frontières externes de l’UE’’. C’est une bombe à retardement posée sur la table des Grands d’Europe. La discussion pourrait s’animer et durer plus que prévu. Tout dépendra de la position de l’Italie. Un autre grand sujet est celui de la question énergétique. Le gouvernement italien a manifesté sa gêne pour la réponse arrivée jusque-là de la part de l’UE : elle serait ‘’insatisfaisante et irréalisable’’. Meloni évoque les retards dans la réponse et s’en prend aussi aux égoïsmes de ceux qui veulent agir en solitaire. Elle s’en prend aussi à l’Allemagne, même si elle ne la cite pas directement. ‘’nous sommes prêts à faire tout le nécessaire pour arrêter la spéculation’’, tout en lançant une petite pique ‘’ce sont les pays considérés comme non populistes qui gèrent les négociations, mais nous allons en ordre dispersé en pensant que celui qui est plus fort économiquement pourra se sauver quitte à ce que cela se fasse au détriment des autres’’. Sur les conséquences en Europe du plan anti-inflation américain, Meloni s’attend à ce qu’une réponse unitaire soit donnée aux entreprises, avec une sorte de souverainisme européen afin d’éviter la fuite des entreprises en Amérique. Qui seront donc les alliés de Meloni ? Au-delà des relations bien connues avec Macron, il faudra comprendre s’il y aura des frictions directes aussi avec l’Allemagne. La recherche d’un autre instrument d’endettement, une sorte de SURE énergétique pour aider les familles et le monde productif, sera à l’ordre du jour. L’Allemagne freine. Ce seront des jours bien intenses. »
PREMIER PLAN, Il Messaggero, F. Pierantozzi : « Au sommet de Paris un milliard pour l’Ukraine. Washington promet de livrer les Patriot » : « Emmanuel Macron fait les honneurs au Quai d’Orsay, avec le premier ministre ukrainien Denys Chmygal et à la première dame Olga Zelenski, où il a accueilli soixante-dix délégations de pays et organisations internationales qui se sont réunies pour donner un signal concret de ‘solidarité avec le peuple ukrainien’. Un autre signal important est arrivé depuis les Etats-Unis où la CNN a annoncé que l’administration est en train de finaliser un plan pour livrer des missiles Patriot aux forces armées ukrainiennes. Jusqu’à aujourd’hui, les Usa avaient toujours refusé de livrer les Patriot ; il y a deux semaines, l’ex président russe avaient déclaré que ceux qui auraient fourni ce type d’armes ‘’ seraient immédiatement devenus un objectif légitime ‘’des forces armées russes. Sur le milliard d’euros récoltés à Paris, 415 millions seront destinés à l’énergie, 25 pour l’eau, 38 pour des biens alimentaires, 17 à la santé, 22 aux transports et les restants 413 millions seront réservés aux nécessités du peuple ukrainien. En ce qui concerne l’Italie, le ministre Tajani a annoncé ‘dix millions supplémentaires donnés par l’Italie, qui seront destinés à une organisation indiquée par le gouvernement et que des fonctionnaires italiens participeront activement aux aides humanitaires et à la reconstruction du pays’’. Hier, la Chambre et le Sénat ont approuvé la résolution de la majorité présentée par le ministre Crosetto, sur l’envoi d’armes à l’Ukraine, suite à un accord aussi avec le Pd et le Terzo Polo. La France, de son côté, a annoncé trois accords pour la fourniture de rails, de ponts et de semences. En ce qui concerne les dons, 76.5 millions arriveront de France, 50 d’Allemagne, tandis que la présidente de la commission Ue, Von der Leyen, a annoncé l’intention de fournir une assistance macro-financière pour 18 milliards d’euros en 2023 et a annoncé l’achat et l’envoi en Ukraine de 30 millions de lumières LED qui avaient étés demandés à grande voix par le gouvernement de Kiev. »
ARTICLE, F. Draogsei, Corriere, « Le calendrier sans engagements de Poutine : pas de conférence de presse, ni de réception au Kremlin, ou d’appels téléphoniques avec le public » : « Sans aucune explication, le calendrier de Poutine est vide : reste au programme, même si la date du 27 décembre n’est pas confirmée, le discours devant les Chambres, qu’il est obligé de faire selon la Constitution. Les critiques du Kremlin n’ont aucun doute : il veut éviter les occasions où des questions pourraient lui être posées ‘’hors ligne’’ sur l’opération militaire en Ukraine. Mais il serait assez simple pour ses collaborateurs de tout organiser de manière à éviter de mauvaises surprises, comme cela se produit régulièrement. Par exemple, au cours de la conférence de presse, où sont accrédités des centaines de journalistes, la parole est pratiquement toujours donnée à ceux qui posent des questions qui ne déplaisent pas aux dirigeants russes. Ces derniers jours, on a pu voir que le président participe sans souci à des manifestations publiques. Fin novembre, a eu lieu la rencontre avec les mères des soldats transmise par la télévision par exemple - même si l’association qui s’occupe des jeunes soldats a été écartée car ses représentants étaient prêts à poser des questions sur le manque d’entraînement et d’équipement des recrues. Mercredi dernier il a réuni le Conseil pour les droits de l’Homme, excluant par décret présidentiel les membres de l’organisme qui avaient exprimé la volonté d’évoquer la situation dans les prisons russes. Vendredi dernier, il a participé à une conférence de presse au Kirghizistan, après une rencontre régionale : les journalistes étaient triés sur le volet et peut-être les rencontrera-t-il à nouveau avant la fin de l’année pour montrer qu’il parle avec la presse. Il y aura enfin probablement le message habituel de fin d’année : cinq minutes à 23.55 le 31 décembre pour présenter ses vœux aux Russes. Aucune confirmation par contre d’une quelconque maladie du président. Le Kremlin ne dément même plus, des maladies en tout genre lui ont été attribuées au fil des ans ».
ARTICLE, La Stampa, « L’Italie et la France font pression sur l’UE pour qu’elle confirme son engagement à couvrir 55% du cout total de la ligne ferroviaire. » : « L'Italie et la France réaffirment que la ligne Turin-Lyon est un chantier stratégique mais demandent à l'Union européenne de s'engager à le cofinancer car, à ce jour, la contribution européenne pour la période 2023/2027 est de 800 millions, "moins de 20%" des 5 milliards que Telt lancera dans la même période. Rome et Paris, selon le règlement 2021/1153 approuvé par le Parlement européen et le Conseil le 7 juillet dernier. devrait obtenir une couverture de 55%, soit 2,750 milliards d'euros. Et cette contribution est plus que réduite de moitié par rapport aux 40% obtenus par les deux gouvernements entre 2014 et 2020. C'est pourquoi les ministres des transports italien (Matteo Salvini) et français (Clément Beaunne) ont écrit une lettre commune au vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, et à la commissaire aux transports, Adina Valean, pour souligner leur inquiétude quant au fait que "le financement attendu ne correspond pas à ce qui a été annoncé publiquement à plusieurs reprises". Et les deux ministres espèrent que "le financement de 55% des travaux sera effectivement assuré entre 2023 et 2027". La lettre a été envoyée hier à la fin de la réunion de la conférence intergouvernementale tenue à Rome. Une réunion au plus haut niveau en présence de Salvini et de son collègue français Clément Beaune (en visioconférence), des chefs de délégation Josiane Beaud et Paolo Foietta et du coordinateur européen du corridor méditerranéen. Iveta Radicova a assuré lors de la conférence de presse que "l'Union européenne est prête à soutenir des projets tels que celui de Turin-Lyon", rappelant toutefois "l'importance de poursuivre également sur les routes nationales". La solution indiquée par Mme Radicova serait un acte exécutif, que les parties devraient avoir signé avant la fin de l'année, précisant les accès nationaux au tunnel de base et la couverture financière correspondante. L'UE exige que les sections nationales soient en service d'ici 2032, date à laquelle le tunnel du Mont Cenis sera opérationnel. L'Italie a fait sa part - " Nous avons mis deux milliards ", a rappelé Salvini - et a commencé la conception du tronçon Suse-Turin. La France, en revanche, ne l'a pas fait. Paris a continué à reporter ses choix, ce qui a irrité Bruxelles. Hier, cependant, un pas en avant a été franchi - le ministre Beaune a indiqué une préférence pour la liaison "Grand Gabarit" - bien qu'il ait encore demandé du temps pour finaliser le schéma de couverture financière. Il sera à nouveau discuté en janvier, probablement lors d'un sommet à Lyon. Si Paris arrive avec le projet complet, la voie sera libre pour la signature de l'acte exécutif, qui devrait porter la contribution de l'UE à 55 % sur la route internationale, à laquelle s'ajouterait un financement substantiel pour les sections nationales également. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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13/12/2022
Joost Eerdmans estime que les Pays-Bas se transforment lentement en un grand parc éolien.
Pays-Bas. Le chef de file de JA21 à la Chambre des députés Joost Eerdmans estime que les Pays-Bas se transforment lentement en un grand parc éolien et que le pays sacrifie son horizon à une production d'énergie inefficace, coûteuse et peu fiable, ce qui est non seulement nocif pour les oiseaux, mais aussi pour les humains.
22:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
La fête pour les dix ans de Frères d'Italie sera clôturée par un discours de Giorgia Meloni, après des salutations de Silvio Berlusconi et de Matteo Salvini.
Italie. Frères d’Italie fêtera son dixième anniversaire durant trois jours, du 15 au 17 décembre 2022, sur la Piazza del Popolo à Rome. La place sera divisée en deux parties : un marché de Noël et un chapiteau. Ce dernier accueillera des rencontres et des débats. Différentes personnalités du parti seront présentes, notamment de nombreux ministres. Des représentants de la Ligue et de Forza Italia se rendront également à cet événement, qui sera clôturé par un discours de Giorgia Meloni, après des salutations de Silvio Berlusconi (Forza Italia) et de Matteo Salvini (Ligue).
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/12/09/fre...)
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District de Bautzen : des élus de la CDU votent avec ceux de l'AfD.
Allemagne. Saxe. District de Bautzen. Une grosse partie des élus démocrates-chrétiens de la CDU et ceux des nationalistes de l’AfD ont voté ensemble en faveur de la suppression de prestations pour l’intégration de clandestins ou de migrants ayant reçu l’ordre de quitter le territoire.
15:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni annonce la ligne dure sur les ONG."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre très largement sur le « Qatargate », l’enquête pour corruption présumée par le Qatar impliquant représentants du Parlement Européen : « Tout l’argent de l’affaire du Qatar » - La police a effectué des perquisitions dans les bureaux du Parlement et saisi 750 000€ chez la députée grecque. Le réseau de Panzeri est dévoilé (Corriere della Sera), « Qatargate, un premier aveu dans l’enquête » - Révélations au Parquet et auto-suspensions, les perquisitions et les scellés au parlement européen (La Repubblica), « Metsola : la démocratie européenne est attaquée » - La présidente du Parlement Européen exprime son irritation contre la corruption. Les enquêteurs ont trouvé de l’argent dans les maisons de Kaili et de Panzeri (La Stampa), « Le Parlement Européen perquisitionné, c’est le « sauve qui peut » chez les politiciens » (Fatto Quotidiano). L’exécution d’un jeune manifestant en Iran est également citée en Une avec couverture photographique : « Iran, l’horreur sans fin : Majid, 23 ans, pendu dans la rue » (Corriere), « Iran, la loi du bourreau » (Repubblica). La finalisation de la loi de finances est elle aussi mentionnée « Le fonds pour la rénovation des bâtiments (super-bonus) a été prolongé jusqu’en janvier » (Il Messaggero), « L’entente a été trouvée sur le super-bonus » (Sole 24 Ore
Les JT couvrent essentiellement le « Qatargate », avec les déclarations de la Présidente du Parlement Européen Roberta Metsola, la réunion du G7 d’hier, l’ouverture à Paris de la Conférence internationale de soutien à l’Ukraine et l’enquête en cours, à la suite de la fusillade meurtrière d’hier à Rome.
EDITORIAL, La Repubblica, S. Folli « La présidente du Conseil face à un carrefour institutionnel » - « Selon un sondage Tecné-Dire réalisé ces dernières heures, la confiance dans le gouvernement de droite se situe à 53,8 %, donc stable et en ligne avec la tendance récente. Idem pour les intentions de vote : 30,5 Fratelli d'Italia ; 8,7 la Ligue ; 7,3 Forza Italia. L'écart avec les partis d'opposition reste important : le M5S serait à 17,3, le Pd à 16,4 » : « Calenda-Renzi 7,6. Ces chiffres ne sont pas surprenants et correspondent à la perception générale : dans l'ensemble, la majorité est solide et le leadership de FdI tient. Les oppositions doivent donc se préparer pour un travail à moyen, voire à long terme. Pour la droite, des doutes se font tout de même jour. Hormis quelques thèmes (la flat tax, le paiement en cash, une certaine sévérité à l'égard des migrants et des rave parties, un revenu de citoyenneté revu à la baisse, etc.), le programme est surtout placé sous le signe du pragmatisme. La ligne atlantique est très ferme en matière de politique étrangère, et les impulsions pro-Poutine de Salvini et Berlusconi ont été calmées. Pour le reste, sur la justice, la vision innovante de Nordio pourrait ouvrir à gauche, mais c’est à vérifier. Par ailleurs, la guerre induit la peur et ceux qui gouvernent, s'ils ne font pas d'erreurs majeures, sont plus rassurants que l'opposition qui semble aujourd'hui perdue. À cela s'ajoute le facteur-nouveauté : l'opération sympathie, que Giorgia Meloni a jusqu'à présent gérée avec sens politique, ne pourra plus être répétée au fil du temps. Dans les prochains mois, la dirigeante de droite devra réussir à apparaître de plus en plus institutionnelle et crédible à l'étranger - comme elle a voulu le faire les premières semaines - sans pour autant perdre le contact avec son électorat traditionnel, encore attaché aux vieux schémas : contre les pouvoirs forts et les élites financières, nationalistes, plus orienté vers Orbán que Macron. Les questions à résoudre sont nombreuses, notamment sur le sujet le plus important : le Pnrr. La répartition des fonds doit être partiellement repensée à la lumière du conflit en cours et de l'inflation menaçante. Mais cela demande une habileté particulière dans les relations avec l'Union. L'ancienne relation avec le Hongrois Orbán est désormais un poids, tandis qu'il devient crucial de jongler avec la logique de la Commission, qui reflète à son tour les intérêts de l'Allemagne et de la France. La soirée du 7 décembre à la Scala a été, d'un certain point de vue, l'instantané d'une transition en cours et pas encore achevée : Mattarella au centre de la scène, à sa droite la présidente Von der Leyen, interlocutrice de l’Italie dans cette transition. De l'autre côté de la scène, le président du Sénat La Russa et la présidente du Conseil Meloni. Elle a laissé le champ libre au chef de l'État, comme pour dire qu'elle reconnaît son rôle dans le processus politique en cours, notamment en ce qui concerne l'UE. Elle a remporté les élections, mais est loin d'être pleinement acceptée par l'establishment européen et sait qu'elle doit surmonter divers obstacles. Elle se sent donc presque rassurée par l'activisme de Mattarella. Un intérêt spécifique prévaut à ce stade : ne pas se laisser submerger par les retards du plan de relance et sortir indemne des problèmes du fonds de sauvetage, le Mes. Si tels sont ses objectifs, il est sans aucun doute contre-productif de pointer un doigt accusateur sur le gouvernement précédent. S'en tenir à la ligne de Draghi est la meilleure chose que la présidente du Conseil puisse faire lorsqu'elle négocie avec l'Europe. »
COULISSES, M. Cremonesi, Corriere, « Fracture avec la Ligue, qui envoie un signal à Tajani (Forza italia), en toile de fond » : « Le refus de Licia Ronzulli de permettre la réintégration des médecins anti-vaccins a suscité la ‘’grande surprise’’ de la Ligue, même s’il s’agit d’une ‘’opinion personnelle’’ de celle qui est la présidente du groupe Forza Italia au Sénat. C’est aussi la position de Silvio Berlusconi et c’est la dernière d’une série de tensions entre la Ligue et Forza Italia. La dernière, même si les choses semblent s’être calmées, porte sur l’Autonomie. Dimanche, à la table de Berlusconi, les dirigeants des partis ont soulevé le thème, comme Casellati ou Tajani. Berlusconi a ensuite fait savoir : ‘’nous étudions avec prudence la proposition d’autonomie différenciée qui ne doit ne aucun cas pénaliser les régions du sud et devrait être reliée à une réforme institutionnelle’’. La Ligue est furieuse et hier le vice-secrétaire Andrea Crippa s’en est pris au Ministre Tajani - sur un thème différent mais le message est clair – en disant que ‘’l’homme d’affaires Andrea Costantino est bloqué à Abou Dhabi’’ et que le gouvernement étant ‘’en place depuis deux mois, une intervention du ministre est nécessaire’’. Un appel entre Berlusconi et Calderoli, ministre pour l’Autonomie, règle les choses et à l’issue, Silvio Berlusconi écrit sur les réseaux que ‘’FI a toujours été favorable à l’autonomie’’. Quant à la loi de finances, les dissensions portent sur les retraites. Berlusconi devrait en parler samedi à Milan, à un événement Forza Italia, puis il doit intervenir aux 10 ans de Fratelli d’Italia. »
ARTICLE, M. Galluzzo, Corriere, « Meloni dans sa deuxième vidéo : il serait anticonstitutionnel de supprimer la commission prévue pour les paiements par carte » : « Meloni se présente ‘chargée de bonnes nouvelles’’ face aux caméras de facebook. Elle se dit satisfaite du travail fait sur la loi de finances - et défend les normes sur les paiements en liquide, sur les 300 millions débloqués par l’UE pour la construction d’un nouveau gazoduc entre l’Italie et la Tunisie et sur l’autorisation, toujours côté UE, de prolonger toute l’année 2023 la ‘’baisse de la contribution du sud’’ – ‘’une mesure fondamentale’’. Après quelques jours de grippe, la voici de nouveau au travail sur plusieurs fronts. Entre autres, le Conseil européen qui débute jeudi avec, demain soir, le dîner Asea, un double rendez-vous sur lequel elle s’exprimera, aujourd’hui et demain, au Parlement – sur le prix du gaz les distances avec l’Allemagne demeurent. Elle a participé au G7 en vidéo, à la veille de la conférence pour l’Ukraine – où sera présent le ministre Tajani. Sur le bonus culture, elle a précisé ne pas souhaiter ‘’l’abolir mais le donner aux revenus les plus bas’’. Sur le thème des migrants, elle indique que d’autres mesures seront annoncées la semaine prochaine : ‘’en Italie on entre uniquement de manière légale. Nous voulons faire cesser la traite des êtres humains, les entrées illégales, les morts en mer’’. Meloni est attentive à ce qui se passe à Bruxelles : ‘’beaucoup doit être fait au niveau européen’’ : ‘’nous avons toujours demandé à ce que l’Europe s’occupe plus du front méditerranéen, d’une mission européenne pour bloquer les départs’’. Et elle revendique des avancées : ‘’grâce à la position du gouvernement italien, il y a des réunions et des documents où l’on dit que la route de la Méditerranée centrale est une priorité’’. »
ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti et I. Lombardo « La main de fer sur les migrants » - La réouverture des ports de Salerne et de Bari n’est qu’un vieux souvenir, Meloni annonce la ligne dure sur les ONG : « Giorgia Meloni l’a annoncé clairement ‘’le gouvernement n’a aucune intention de changer sa position’’ à l’occasion de sa rubrique hebdomadaire sur les réseaux sociaux. La Présidente du Conseil a ainsi démenti toute sorte de marche arrière sur les migrants. Ainsi G. Meloni enlève la veste d'une présidente ouverte au dialogue pour mettre celle qui rappelle plutôt la posture de Salvini, l’auteur des décrets sécurité adoptés pendant le gouvernement Ligue-M5S. Il y aura donc le retour des interdictions, des sanctions et des saisies de bateaux. Selon Meloni ‘’l’implication de l’Europe est fondamentale’’ mais en absence d’une solution, l’Italie, prévient la Présidente du Conseil, est prête à faire seule avec des lois ‘’au niveau national’’ qui seront prêtes ‘’dès la semaine prochaine’’. L’objectif est d’arriver en janvier avec un paquet d’initiatives qui entameront une nouvelle campagne contre les ONG. Sur ce point, le ministre de l’Intérieur Piantedosi peut compter sur un plein soutien politique, car Meloni, dans sa vidéo, défend la posture de toujours. D’après Meloni, quelque chose a bougé en Europe. Après un raidissement sur les navires ONG et les querelles avec les Français, ‘’des réunions se tiennent et des documents attestant que la route de la Méditerranée est prioritaire commencent à sortir’’. En réalité, ce n’est pas la première fois. Par ailleurs, Meloni oublie d’ajouter que lors d’une récente réunion à Bruxelles des Pays du Nord de l’Europe, à laquelle participait aussi la France, l’Italie a été fortement critiquée pour sa gestion des migrants. Meloni s’attend à plus d’Europe. Le ministre des Affaires étrangères Tajani écrit sur les réseaux sociaux ‘’l’Italie est engagée sur une nouvelle stratégie politique, au cœur de laquelle se trouve un Plan européen pour l’Afrique, avec de grands investissements pour favoriser la croissance et pour freiner les phénomènes migratoires’’. Mais peut-être que cela est trop peu. Raison pour laquelle le gouvernement italien sortira sa proposition. Ce sera le retour des interdictions pour les navires humanitaires d’entrer dans les eaux territoriales, des sanctions et des saisies de bateaux. Et si les débarquements de migrants via les navires des associations sont désormais un phénomène marginal, les ONG demeurent la bête noire de la droite. »
ARTICLE, Corriere della Sera, « Biden et Zelensky parlent de trêve. L'Ouest se penche sur la question de la Crimée. Aujourd'hui, la conférence de Paris » par Giuseppe Sarcina : « Scholz parle d’un plan Marshall pour l'Ukraine, tandis que les occidentaux examinent quelles sont les possibilités de négociations pour au moins parvenir à une trêve avec la Russie. Joe Biden l'a fait savoir à Volodymyr Zelensky –et comme le dit aussi le communiqué du G7- : c’est au président ukrainien qu’il revient de décider comment et quand ouvrir le dialogue avec Vladimir Poutine, "sur la base des principes énoncés dans la Charte des Nations unies". C'est-à-dire à condition que Kiev retrouve la pleine souveraineté sur son territoire. La question reste de savoir si cela inclut forcément la Crimée. Si Zelensky considère qu’elle est indispensable, des doutes se font jour à Paris et Berlin. Les Américains précisent que les contacts avec Moscou ne concernent pas le conflit. Mais même en supposant que ce soit le cas, d'autres parlent certainement à Poutine, comme le président turc Erdogan. Le Français Emmanuel Macron tente également de renouer le dialogue avec le numéro un du Kremlin. En outre, le gouvernement américain intensifie la pression pour pousser la Chine à freiner Poutine. Wendy Sherman, la numéro deux du département d'État, s'en occupe, et elle en a également discuté avec le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani. Dans le même temps, le G7 propose d'établir "une plate-forme pour la coordination de l'assistance financière à l'Ukraine". Cette question sera débattue aujourd'hui à Paris lors de la "conférence internationale" à laquelle participent 47 pays. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Veronese, « G7 : systèmes de défense aérienne et soutien total à l’Ukraine » - « Pour les 7 ‘’la rhétorique nucléaire de Moscou est inacceptable et irresponsable’’ – « Le Conseil de l’UE ne trouve pas d’accord sur les sanctions à l’encontre de Moscou » : « Les leaders du G7 ont réitéré hier leur intention de travailler ensemble pour renforcer la capacité militaire de l’Ukraine. Avec le Président Zelensky en vidéo, ils ont réaffirmé leur ‘’solidarité et soutien à l’Ukraine’’. Dans la déclaration du G7, l’aide à la population civile en vue de l’hiver a été soulignée également. Poutine a renoncé, pour la première fois, à sa conférence de presse de fin d’année mais en attendant l’offensive de Moscou contre les villes et les infrastructures d’énergie et eau ukrainiennes se poursuit. La Russie a rejeté hier la proposition du Cardinal Parolin d’accueillir les discussions entre Moscou et Kiev au Vatican. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères estimant qu’il n’y avait ‘’pas eu d’excuses de la part du Vatican’’ et les ‘’frères tchétchènes et bouriates, au-delà de nous, n’apprécieraient pas’’ – sans doute suite aux accusations de cruauté du Pape François. »
ARTICLE, La Stampa, M. B. « Le Jour-J de l’Europe. Metsola s’adresse au Parlement Européen : la démocratie est attaquée » : « Roberta Metsola est ‘’très fâchée’’ voire ‘’très en colère’’ car hier elle a assisté au ‘’Jour-J de [sa] carrière’’. Le Parlement Européen, la maison de la démocratie européenne, fait face à une corrosion à l’intérieur de ses murs et doit affronter ses propres faiblesses. Antonio Tajani a tenu à souligner que ‘’les responsabilités sont individuelles et la faute ne pèse pas sur l’institution’’. Raison pour laquelle Metsola a ouvert la séance de Strasbourg en mesurant ses mots, aussi parce que parmi les personnes suspectées figure l’une de ses 14 collaborateurs, la Grecque Eva Kaili. Le scandale met un coup de projecteur sur au moins trois des problèmes que le Parlement européen devra dénouer. L’intégrité de ses membres, les ingérences étrangères et une meilleure réglementation des activités de lobbying. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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12/12/2022
"Meloni a la grippe."
Italie. Revue de presse.
Tous les quotidiens titrent ce matin sur l’assassinat de trois femmes suite à une réunion de copropriété houleuse à Rome.
Le Premier ministre Giorgia Meloni a annoncé sur les réseaux sociaux qu'une des victimes est une de ses amies.
Tous titrent également sur le « Qatargate » : « Qatar : faveurs et perquisitions - Kaili et Panzeri : oui à leur arrestation » (Corriere), « Pots de vins à Bruxelles : un autre député européen, Marc Tarabella, mis en cause » (Messaggero), « L’Italian connection à Bruxelles » (Repubblica).
Au-delà de ces nouvelles, la Repubblica s’intéresse au plan de relance et au souhait du gouvernement Meloni de fermer certaines unités de mission créées pour le recovery fund et estimées peu performantes » – « Pnrr, le couperet de Meloni » (Repubblica).
Les JT ouvrent sur la tuerie à Rome lors d’une réunion de copropriété ; l’enquête sur les faits de corruption au Parlement européen en lien avec le Qatar ; les condamnations à mort des manifestants arrêtés en Iran.
ENTRETIEN, Corriere, de Carlo Nordio, ministre de la Justice, « Les personnes condamnées en première instance doivent pouvoir se présenter aux élections » : « Le scandale en cours à Bruxelles est inquiétant. Sur les écoutes, au-delà de celles relatives aux délits de mafia et de terrorisme, qui doivent perdurer, la norme doit être modifiée : le problème est la rupture du secret, et il est aussi lié au coût, trop d’argent est dépensé, des millions qui pourraient être utilisés autrement. La corruption est partout, mais en Italie elle est plus diffuse car le pouvoir l’est aussi. A Bruxelles, grâce aux écoutes il s’est passé ce qu’il s’est passé chez nous pour le Mose de Venise, mais la preuve a été l’argent trouvé chez les accusés. La norme sur les écoutes doit être revue en Italie pour concilier le droit à l’information et celui à la vie privée. La loi sur l’interdiction de se présenter aux élections ne doit pas valoir pour les condamnés en première instance, mais pour ceux en appel. Il faut un débat sur ce sujet. La séparation des carrières n’est pas urgente, c’est un objectif futur. J’ai rencontré l’association nationale des magistrats {critique à son égard}. Ces réformes avaient déjà été annoncées. La partie de mon intervention sur l’efficacité de la justice a été mise de côté. Il faut par ailleurs une intervention sur les prisons : j’essaie de mettre des fonds pour le soutien de la police pénitentiaire et les détenus».
ENTRETIEN, La Stampa, Stefano Bonaccini, président de la région Emilie Romagne et candidat à la direction du PD, « Il faut une nouvelle classe dirigeante pour le PD, le gouvernement va en arrière sur les droits et les libertés » : « Les courants ne produisent plus de pensées, l’esprit de synthèse, une classe dirigeante, du mérite. Un grand parti doit être pluriel et ouvert. Il faut changer vraiment l’orientation du parti. J’ai un projet très différent de celui de Renzi, il est sorti du PD et à présent il voudrait récupérer nos voix. Je ne suis jamais parti du PD, pour ma part. Je m’étonne qu’on m’accuse de vouloir défendre l’existant, je ne mène pas des combats contre des personnes. Mais un nouveau parcours pour le PD suppose aussi de nouveaux dirigeants. Combattre les inégalités veut dire promouvoir l’emploi de qualité et les entreprises sérieuses qui créent de l’emploi et des investissements et paient un salaire décent. Ce gouvernement parle de protéger les plus fragiles mais ils annulent le revenu de citoyenneté, n’ont pas une vision égalitaire de la santé ou de l’école, sont opposés à un salaire minimum décent et ont une vision régressive des droits civils et libertés. Il faut une loi pour le salaire minium, alors que la droite s’occupe de ceux qui gagnent 85 000 euros, sans égard pour les indépendants qui ne gagnent pas la moitié ».
Immigration – sondage LaPolis – Université d’Urbino/Repubblica : le climat a changé, les immigrés ne font plus peur – Seulement 7% des italiens estime que l’immigration est une priorité, d’autres craintes ont pris le dessus : Covid et emploi précaire » : « Sur l’immigration, le climat est en train d’évoluer. La relation entre insécurité, migration et communication a fonctionné jusqu’à la fin de la dernière décennie, quand migrants et migrations influençait la politique et l’opinion publique. Le pic émotionnel et de présence médiatique se situait entre 2017 et 2018. Dans sa campagne électorale, Giorgia Meloni a privilégié les messages rassurants, faisant appel aux traditions et aux racines chrétiennes plus que des messages de peur. Les immigrés sont restés en marge de la campagne. A leur égard, c’est un sens d’habitude qui prévaut : c’est un phénomène qui doit être affronté sans idéologie, surtout dans un pays où l’économie a besoin d’une main d’œuvre, de plus en plus fournie par les migrants, comme l’a dit Coldiretti. Ils arrivent par ailleurs de pays de plus en plus proches, en fuite de guerres qui nous inquiètent ».
ARTICLE, M. Galluzzo, Corriere de samedi, Tajani (Forza Italia) tente de recoller les morceaux avec Paris – Meloni a la grippe et le vice-président du Conseil calme le jeu, mais les frictions avec la France demeurent » : « Dans les salles du palais des congrès d'Alicante, face à la mer, Antonio Tajani est arrivé pour représenter l'Italie, en remplacement de Giorgia Meloni, souffrante. Faisant son entrée avec un léger retard, il a dû présider un Conseil des ministres avant de partir, la chaise vide de Meloni ayant provoqué une pointe d'ironie dans les délégations présentes, surtout la délégation française. Personne ne dit que Meloni a une ‘’indisposition diplomatique’’, mais son absence au sommet Euromed est notable car elle intervient quelques heures après l’énième malentendu entre l'Elysée et le Palais Chigi. Toujours sur les migrants, toujours sur la relation entre notre Présidente du Conseil et le président de la République française, des frictions naissent après que des sources gouvernementales françaises font des déclarations reprises par les agences de presse et finissant par provoquer des tensions. La dernière en date, il y a deux soirs, portait sur l'organisation laborieuse d'une prétendue visite de Meloni à Paris, mais c'est Tajani lui-même qui a répété ‘’qu'il n'y a pas de visite prévue’’, tandis que dans un moment de pause dans les débats, il a clairement dit à Macron qu'il y a un problème avec la bureaucratie présidentielle française, qui ne fait pas toujours preuve de la finesse diplomatique nécessaire envers les institutions italiennes. C'est un bref échange avec Macron, mais c'est le seul moment où l'Italie exprime une pointe d'irritation sur la manière et la méthode de communication venant de l'Élysée et sortant dans les médias. Pour le reste, soulignent nos sources gouvernementales, à l'heure actuelle, ‘’il n'y a pas de possibilité de bilatérale entre Macron et Meloni parce qu'il n'y a rien à offrir au public comme entente’’. Sur les migrants, les positions restent éloignées, la Commission fait des tentatives de médiation, mais pour un sommet, un accord est nécessaire, et pour l'instant, il n'y a rien à offrir aux caméras. Toutefois, le ministre des affaires étrangères et vice-premier ministre Antonio Tajani est venu jeter de l'eau sur le feu : ‘’Il n'a pas été question de divisions entre l'Italie et la France. J'ai salué Macron, que je connais depuis des années, mais je ne pense pas que nous devons insister sur les divisions. Il peut y avoir des opinions divergentes, mais nous devons trouver des solutions. Nous représentons ici 46% de la population européenne et 41,5% du PIB de l'UE. C'est pourquoi les pays du sud de l'Europe doivent avoir une stratégie commune sur le front économique, énergétique et migratoire. Et la migration est un problème mondial, ce n'est pas une question entre l'Italie et la France, elle ne peut être résolue qu'au niveau européen ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Thuringe : les nationalistes de l'AfD donnés à 30 % et les post-communistes de Die Linke à 27 %.
Allemagne. Thuringe.
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
AfD : nationalistes
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Andere : autres
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Allemagne : l'AfD est donnée à 28 % dans l'Est.
Allemagne. L'AfD est donnée à 11,5 % dans l'Ouest de l'Allemagne et à 28,5 % dans l'Est de l'Allemagne.
Ouest / Est
SPD : sociaux-démocrates
CDU / CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes/nationalistes
die Linke : post-communistes
Weitere : autres
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11/12/2022
Belgique : le PS francophone fait pression sur la N-VA pour qu'elle ne s'associe pas avec le Vlaams Belang.
Belgique. Le président du parti socialiste francophone Paul Magnette ne discutera pas avec le parti nationaliste flamand N-VA, à l’issue des élections législatives de 2024, d’une éventuelle coalition au niveau fédéral, si la N-VA s’associe, à quelque niveau de pouvoir que ce soit, avec le parti nationaliste flamand Vlaams Belang.
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10/12/2022
Harald Vilimsky dénonce le fait qu'Alexander Van der Bellen regrette la décision du gouvernent de bloquer l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'espace Schengen.
Autriche, Roumanie, Bulgarie, UE. Le député européen autrichien du FPÖ Harald Vilimsky dénonce le fait que le président du pays Alexander Van der Bellen, issu du parti écologiste, regrette la décision du gouvernent réunissant les conservateurs/sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les écologistes de bloquer l’entrée de la Roumanie et la Bulgarie dans l’espace Schengen. La dirigeante du parti social-démocrate SPÖ Pamela Rendi-Wagner est également opposée à cette entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen :
https://www.huffingtonpost.fr/international/article/espac...
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09/12/2022
Les attributions des deux ministres UDC.
Suisse. Les attributions des deux ministres UDC sont :
Guy Parmelin reste à la tête du Département fédéral de l’Économie, de la Formation et de la Recherche (DEFR)
Albert Rösti reprendra le département fédéral de l'Environnement, des Transports, de l'Énergie et de la Communication (DETEC)
Guy Parmelin et Albert Rösti
(https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communi...)
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