19/02/2023
Pim Fortuyn aurait eu 75 ans.
Pays-Bas. Le dirigeant patriote Pim Fortuyn aurait eu ce jour 75 ans, s'il n'avait pas été assassiné en 2002.
22:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Cela doit vraiment changer."
Pays-Bas. Tract de JA 21 pour les élections provinciales du 15 mars 2023.
"Cela doit vraiment changer."
21:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview par Lionel Baland de Georges Feltin-Tracol sur les idées d'Alexandre Douguine.
Russie. Entretien avec Georges Feltin-Tracol sur les idées d'Alexandre Douguine :
https://www.breizh-info.com/2023/02/19/215417/georges-fel...
Alexandre Douguine et Édouard Limonov
Ouvrage de Georges Feltin-Tracol
Georges Feltin-Tracol avait tenu en septembre 2022 une conférence sur le sujet.
Affiches à la mémoire de Daria Douguine collées aux débuts de l'année 2023 à Paris.
05:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2023
Le ministre autrichien des Affaires étrangères craint une visite d'officiels russes au bal du FPÖ.
Autriche. Le bal des corporations étudiantes nationalistes se déroule cette année le 24 février 2023. Le même jour, dans la même ville, à Vienne, se tient l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Une délégation russe y prendra part, et en vertu du droit international, l’Autriche est tenue de la laisser se rendre à Vienne.
Le ministre social-chrétien/conservateur ÖVP des Affaires étrangères Alexander Schallenberg a évoqué le fait que la délégation pourrait profiter de son séjour pour assister à ce bal et que ce serait alors « une violation flagrante du droit international ». Les Russes abuseraient ainsi de leurs visas. En effet, ceux-ci ne sont valables que pour la durée de la conférence de l'OSCE les 23 et 24 février, après quoi ils devraient quitter le pays. « Les Russes en ont déjà été informés », a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
L'organisateur du bal et député au sein du Parlement de l’État de Vienne Udo Guggenbichler dément cette allégation : « Schallenberg l'a sortie de nulle part. »
Le bal étant ouvert à tous, les organisateurs ne peuvent être tenus pour responsables de la présence de telle ou telle personne.
(https://www.wiener-akademikerball.at/)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/16/aut...)
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/02/2023
Plusieurs associations de circonscription de la CDU soutiennent Hans-Georg Maassen.
Allemagne. La résistance au sein de la CDU contre l'expulsion de Hans-Georg Maassen du parti s'intensifie. Plusieurs associations de circonscription soutiennent l'ancien chef de l'Office de protection de la Constitution et réclament l'expulsion de son plus grand détracteur au sein du parti, une des vice-présidentes : Karin Prien.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/02/13/le-...)
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"Superbonus, fin des primes [pour la rénovation]."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur la décision du gouvernement Meloni de mettre fin au fonds d'aides pour la rénovation énergétique des bâtiments, mesure-phare du M5S, jugée trop onéreuse pour les caisses de l'Etat. « Superbonus, c’est fini selon le gouvernement » - Le ministre Giorgetti (Ligue) met fin à une mesure qualifiée « d'imprudente ». Le secteur du bâtiment s'insurge (Corriere della Sera), « L'opération-éclair contre le suberbonus » - Le gouvernement prend la décision sans préavis, les associations protestent. ‘’Nous avons dû intervenir à cause d'un trou budgétaire important’’ explique Meloni » (La Repubblica), « Le superbonus est mis au placard » (Stampa), « Le gouvernement dit adieu aux aides fiscales » (Sole 24 Ore), « Superbonus, fin des primes [pour la rénovation] » (Il Messaggero). L'ouverture d'une enquête visant le secrétaire d'Etat à la justice suite à la révélation d'informations confidentielles est aussi largement citée : « Delmastro fait l'objet d'une enquête. FdI le défend, le M5S demande sa démission » (Corriere della Sera), « Ouverture d'une enquête visant Delmastro à Rome » (La Repubblica).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de G. Bianconi, « Delmastro fait l’objet d’une enquête, ‘’les documents concernant Alfredo Cospito étaient classifiés » : « Une enquête pour ‘’violation de la clause de confidentialité’’ a été ouverte visant le secrétaire d’Etat à la Justice, Andrea Delmastro, suite à une reconstitution précise des faits par le parquet de Rome. A l’annonce de son interrogatoire, prévu aujourd’hui, les oppositions ont immédiatement appelé à nouveau à sa démission. Le député (et vice-président du Comité parlementaire pour la sécurité de la République) Giovanni Donzelli, lui aussi membre de Fratelli d’Italia, sera est également entendu dans cette affaire, probablement en qualité de témoin. Toute l’affaire était partie de son audition devant le Parlement sur le cas du détenu anarchiste Alfredo Cospito placé en régime d’isolement strict. Alors qu’il reprochait à des députés du Parti démocrate d’avoir rendu visite au détenu en prison, au point de se demander si ‘’la gauche est plus du côté de l’Etat ou du côté des terroristes et des mafieux’’, Donzelli avait révélé des éléments confidentiels du dossier, qui lui avaient été fournis par son collègue et colocataire Andrea Delmastro. Les juges doivent aujourd’hui déterminer si le secrétaire d’Etat à la Justice pouvait être en possession de ces documents et s’il pouvait en révéler le contenu à un collègue qui en a ensuite fait un usage politique ? Le ministre de la Justice Carlo Nordio a expliqué devant le Parlement que ces documents ne faisaient pas l’objet du ‘’secret d’Etat’’ et que donc rien d’illicite n’avait été commis. Mais pour les juges, le problème du secret professionnel et de la clause de confidentialité qui vaut pour tout fonctionnaire, y compris ceux du ministère de la Justice, demeure. Le contenu des écoutes téléphoniques en partie cité par Donzelli ne relevait pas directement de la fonction de Delmastro et ces informations lui avaient été communiquées parce qu’il en avait fait la demande. Or il n’aurait jamais dû pouvoir accéder au contenu de ces écoutes (ni même être au courant de leur existence) dans lesquelles Cospito évoque avec d’autres détenus concernés par le régime 41 bis, et donc condamnés pour crimes mafieux et/ou terroristes, sa stratégie de grève de la faim pour plaider en faveur de l’abolition de ce régime. Les chefs de groupe au Parlement de Fratelli d’Italia défendent la position de Nordio en soutien à Delmastro, alors que le M5S s’associe au PD à l’opposition pour dénoncer les ‘’graves responsabilités politiques et institutionnelles’’ et demander la démission du Secrétaire d’Etat.»
ARTICLE, Sole 24 Ore, E. Patta « Réformes, le gouvernement préfère le présidentialisme mais Meloni voudrait plutôt une commission bicamérale » : « Désormais, il n’y a plus de doutes entre le Palais Chigi et le Ministère des réformes sur la méthode à suivre pour entamer le grand chantier de la réforme constitutionnelle annoncée par Meloni et prévue dans le programme commun de la coalition de droite. Ce sera un présidentialisme sur le modèle américain ou un semi-présidentialisme à la française. Le gouvernement peut trouver un soutien également avec un parti d’opposition : le Troisième pôle, comme cela a pu être constaté par la ministre Casellati à la fin d’une série de rencontres avec les groupes parlementaires. A noter toutefois que le PD a déposé une proposition de loi prévoyant une solution sur le modèle allemand : un Chancelier et une motion de défiance constructive. Afin d’associer les oppositions, Meloni souhaite privilégier la voie d’une commission bicamérale. C’est aussi la préférence indiquée par le Président du Sénat Ignazio La Russa, malgré les réserves de Forza Italia et de la Ligue, craignant une dilution des délais. Car, pour instituer une commission bicamérale, il faut adopter une loi constitutionnelle avec une lecture dans les deux Chambres et une pause de trois mois entre les deux scrutins. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, « De Giorgetti à Meloni, la mesure-surprise inspirée de Draghi. Colère de Forza Italia : "Un coup porté à nos électeurs" par Emanuele Lauria : « Le ministre de l'économie, pour défendre la règle qui met fin aux crédits d’impôt à la construction, fait référence à la formule de Draghi au Sénat le 22 juillet : "Le problème n'est pas ce « superbonus ». Le problème, avait dit Draghi, ce sont les mécanismes de transfert qui ont été conçus. Ceux qui ont conçu ces mécanismes sans discrimination et sans discernement sont les coupables de cette situation où des milliers d'entreprises attendent des crédits'. En réalité, l'exécutif de Giorgia Meloni fait ce que Draghi n'avait pas réussi à faire, souvent au grand dam de la Ligue et de Forza Italia. Ce n’est que trois quarts d'heure avant le début de la séance du Conseil des ministres que l’on ajoute le sujet bonus à la rénovation des bâtiments à l’ordre du jour. "Nous n'en savions rien, rien du tout", dira plus tard le chef de groupe de Forza Italia à la Chambre des députés, Alessandro Cattaneo : "Je ne sais même pas si la présidente Meloni était au courant....". ". En fait, elle était au courant du contenu de la règle. Et même si elle avait été informée, elle a donné son feu vert au décret. Présidant le conseil en visio depuis chez elle, pour cause de grippe, elle a dit : " Nous devons intervenir, il y a un risque de grand trou dans les comptes ". A savoir 110 milliards d’euros, le montant des crédits d'impôt prévus par la mesure. Giorgetti répète : "Nous risquons de faire exploser les caisses de l'État". Il est soutenu par Guido Crosetto qui rappelle les "conséquences possibles sur les marchés financiers". Tous les membres du conseil des ministres ont la nette impression d'accomplir un acte impopulaire. La consigne du premier ministre est donc de bien expliquer que "la responsabilité de cette situation revient à ceux qui nous ont précédés". Une référence aux M5S de Giuseppe Conte, à ces 'politiques imprudentes' dont Giorgetti parlera ouvertement devant les journalistes. « Il y a quelqu'un qui a dit qu'on pouvait rénover des immeubles gratuitement, un sérieux manque de responsabilité", dit encore Meloni à ses collègues du gouvernement. Pour amortir la colère, on va rencontrer les associations professionnelles. Le vice-président de la Chambre des députés, Giorgio Mulé, déclare : "Ce n'est pas la voie, ce n'est pas la méthode, ce n'est pas bon". Un autre membre éminent de Forza Italia fait circuler les dizaines de messages reçus d'entrepreneurs dans lesquels ils parlent de "tsunami", de "désastre", d'"indécence". »
Giancarlo Giorgetti
PREMIER PLAN, Sole 24 Ore, « ‘’La suspension des crédits d’impôt pénalise les entreprises et les particuliers’’ alerte l’Association nationale des entreprises du bâtiment » : « ‘’Si le gouvernement confirme la suspension définitive des primes et des aides [à la rénovation] sans proposer de solution pour les dépenses déjà engagées, cela signifierait qu’il a décidé de plomber les entreprises du secteur ainsi que les ménages [ayant déjà entrepris des travaux]’’ déclare la présidente de l’association nationale des entreprises du bâtiment. Elle a exprimé sa profonde inquiétude hier après-midi alors que les rumeurs commençaient à circuler quant aux intentions du gouvernement de mettre fin sans préavis au bonus pour la rénovation énergétique. Federica Brancaccio met en garde contre des conséquences dévastatrices sur le plan économique et social si le gouvernement devait suspendre le rachat de crédits par les organismes publics, alors que ces derniers ‘’tentent d’apporter une solution à une urgence sous-estimée par l’administration centrale’’. Des milliers d’entreprises du secteur comptaient sur ce coup de pouce de l’Etat qui aurait pu être décisif pour relancer le marché. Il va falloir que le gouvernement propose rapidement une solution aux citoyens et aux entreprises car sinon on risque d’avoir une réaction très dure et désespérée. Les mesures approuvées hier en Conseil des ministres ne présagent rien de bon mais le dialogue entre les parties n’est pas totalement rompu. Le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti a déclaré publiquement qu’il était prêt à ‘’faire tout son possible’’ pour le secteur du bâtiment. Mais la situation qui remonte des territoires est dramatique. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Giuseppe Conte, leader du M5S et ancien Président du Conseil, par N. Carratelli, « Les promesses électorales ont été trahies, avec le bonus à 110 % [pour la rénovation des bâtiments], le PIB pouvait décoller » : « Giuseppe Conte n’arrive pas à contrôler sa colère. Non seulement car le fonds d'aides pour la rénovation énergétique des bâtiments était une mesure phare du M5S, voulue par son ancien gouvernement, mais parce qu’il considère que de cette façon ‘’ on porte un coup mortel au secteur du bâtiment, on joue avec la vie des employés et de leurs familles et on se moque des Italiens. Il s’agit d’une trahison organisée, si l’on considère qu’elle a été mise en œuvre tout de suite après les élections régionales. Ce que le ministre Giorgetti définit comme une ‘anomalie’ a permis une hausse de 6.7 % du PIB en 2021 et de 3.9 % en 2021, des chiffres inédits en Italie depuis 35 ans. Grace au ’Superbonus’, 900 000 emplois ont été créés et 979 000 tonnes de CO2 ont été évitées. Nous sommes face à une hypocrisie insupportable de la part des forces de la majorité de gouvernement : Tajani ne peut ne pas savoir que son parti, Forza Italia, a défendu officiellement le fonds à la Chambre des Députés. Comment peuvent-ils continuer à faire partie du gouvernement ? Quelques corrections pouvaient être nécessaires, mais de cette façon on met le pays en déroute, sans avoir imaginé d’alternative. Le gouvernement n’a pas été loyal, si l’on considère que Giorgia Meloni, en campagne électorale promettait de ‘’ protéger les aides et d’améliorer les allégements fiscaux pour le bâtiment. ‘’ Le M5S continuera à soutenir ce secteur, nous ne permettrons pas qu’il revienne en arrière. Delmastro et Donzelli doivent démissionner ; ils ont joué avec des informations réservées sur la mafia et le terrorisme, comme deux adolescents. Et Meloni, en les protégeant, prouve qu’elle préfère mettre son parti avant l’Etat et la lutte contre les mafieux et les terroristes. »
Giuseppe Conte
ARTICLE, Domani, V. Poti « Wang Yi à Rome en quête de soutien afin de rétablir le prestige chinois » : « Dans l’agenda bien chargé de la tournée européenne de Wang Yi, directeur de la commission Affaires étrangères du parti communiste chinois, figure aussi Rome. Le chef de la diplomatie chinoise a rencontré hier le ministre des affaires étrangères A. Tajani et rencontrera aujourd’hui le président de la République S. Mattarella. L’Italie représente l’étape qui vient juste avant celle de Munich. Au-delà des « bonnes manières » et de la rhétorique officielle, cette tournée représente pour la Chine une occasion de relance après la pandémie, les manifestations et des ballons-espions. Wang Yi est en train de chercher en Europe ce prestige que la Chine a tant fait pour construire et qu’elle a en partie perdu aujourd’hui. Lors de ses échanges avec Tajani et Mattarella sur la « Route de la Soie », Wang tente d’obtenir la participation de G. Meloni au troisième forum qui réunit les pays faisant partie du projet, dont l’Italie (depuis le mémorandum de 2019). Ce forum se veut une prémisse à la reconduite du mémorandum d’entente signé par Giuseppe Conte lors de son premier gouvernement. Il y a toutefois deux facteurs pouvant compliquer cet objectif tant convoité par Pékin : la ligne, atlantique et anti-chinoise de Meloni, et le réalignement atlantique de Rome après le départ de G. Conte du Palais Chigi. »
ARTICLE, Il Messaggero, A. Gentili « Le Quirinal et Tajani (Forza Italia) font pression sur Pékin pour favoriser les négociations de paix » : « Au menu du dîner d’hier à la Farnesina avec Antonio Tajani et de la visite au Quirinal de ce matin avec Sergio Mattarella, on avait la paix en Ukraine et les rapports commerciaux. Le ministre chinois Wang Yi est arrivé dans la Capitale avec un objectif prioritaire : convaincre l’Italie de renouveler en 2024 le mémorandum d’entente signé en mars 2019. D’après ce que le Palais Chigi laisse entendre, Giorgia Meloni serait très prudente à cet égard. Dans les sphères diplomatiques on évoque même un « soft facing out », un renoncement graduel et poli afin de ne pas remettre en cause les rapports commerciaux avec Pékin. La partie jouée par Tajani et Mattarella n’est pas facile. L’Italie est le seul pays de l’UE à avoir adhéré au mémorandum d’entente sur les Routes de la Soie. Il n’est pas simple de fermer la porte au nez de Pékin sans en subir des conséquences économiques. Toutefois, l’approche est très prudente, comme le confirment les propos de Tajani ‘’il est aujourd’hui prématuré de parler de l’accord sur la Route de la Soie’’ car ‘’il y a d’autres priorités et urgences’’. D’après des sources diplomatiques, la Farnesina et le Quirinal ‘’poussent avec force la Chine à assumer la responsabilité d’une action continue en faveur de la paix’’. Comme l’a expliqué Tajani hier soir pendant le dîner, ‘’la Chine doit jouer un rôle majeur pour pousser vers une paix juste. Je suis sûr que Pékin est prêt à s’engager afin de convaincre la Russie à négocier’’. Si la posture chinoise est en apparence neutre, elle est en réalité caractérisée par de fortes tendances pro-russes, accentuées après l’affaire des ballons-espions avec les Etats-Unis. »
ARTICLE, Il Messaggero, M. Ajello « Metsola arrive à Rome : un pacte avec l’Italie sur les migrants et contre la hausse des prix énergétiques » : « En raison d’une forte grippe, la rencontre au Palais Chigi entre la Présidente du Parlement Européen et la Présidente du Conseil a été annulée. Toutefois, Metsola et Meloni ont déjà eu un entretien téléphonique. Metsola nous dit qu’elle entretient une relation « ouverte et franche » avec Meloni. « Je faire comprendre aux citoyens italiens que je comprends leurs craintes sur la hausse des factures et l’impact des nouvelles lois européennes sur certains secteurs de l’industrie : le Parlement européen est à leurs côtés ». Metsola est convaincue du rôle central de l’Italie dans les politiques européennes, du plein soutien de Rome à l’Ukraine (malgré les propos de Berlusconi qui ont fortement irrité les populaires, dont la présidente du Parlement européen fait partie). Elle fait des concessions à notre gouvernement sur la question migratoire et des frontières méridionales de l’Europe en la qualifiant de « problème communautaire et pas uniquement national ». Et puis il y a la bataille commune contre la hausse des prix énergétiques. Voici donc le sens de la visite de Metsola, porteuse de « messages positifs » aux autorités italiennes. En arrière-plan, il y a aussi la stratégie qui lie Metsola à Meloni et qui concerne le rendez-vous européen de 2024. Meloni veut à tout prix pousser les conservateurs européens, dont elle est la présidente, vers une grande famille de droite atlantiste et réformatrice (rien à voir donc avec Marine Le Pen) pouvant s’allier avec le PPE et pouvant favoriser l’élection de Metsola à la succession de von der Leyen. C’est un projet ambitieux, qui est cher à Meloni, et qui vise à chambouler l’alliance historique entre le PPE et le PSE afin de marginaliser les libéraux et isoler Macron, qui se verrait ainsi affaibli dans son axe franco-allemand. Cela expliquerait aussi, selon le gouvernement, la rancune du Président français envers l’Italie melonienne. Ce sont ainsi deux visions différentes et divergentes sur les équilibres futurs de l’Union. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Le FPÖ donné à 28 %.
Autriche.
(variations par rapport au sondage de la semaine précédente : FPÖ : - 1 point)
ÖVP : sociaux-chrétiens
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
écologistes
NEOS : libéraux
BIER : satirique
Andere : autres
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"Arrêtons la migration. Forteresse Allemagne."
Allemagne. Thuringe.
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16/02/2023
"Le revenu de citoyenneté et les allocations familiales discriminent les étrangers : procédure d’infraction de l’UE contre l’Italie."
Italie. Revue de presse.
L’acquittement de Silvio Berlusconi dans le procès relatif à l’affaire ‘’Ruby ter’’ et les réactions de ce dernier, qui a dénoncé un acharnement de la justice à son égard font la une de la presse italienne. «Ruby ter, Berlusconi acquitté. ‘’11 ans de calomnie’’ dénonce le leader, Forza Italia demande la création d’une commission d’enquête, Fratelli d’Italia tente de tempérer » (Corriere della Sera), « Berlusconi, maintenant c’est aux juges de se présenter à la barre. Le chef de Forza Italia exulte suite à son acquittement et son parti demande une commission d’enquête sur ‘’l’utilisation politique de la magistrature’’. Fratelli d’Italia tempère : ‘’les priorités en matière de justice sont autres’’ » (La Repubblica), « Berlusconi dénonce ‘’Onze années de calomnie’’ à son égard » (La Stampa), « Nouvel acquittement pour Silvio Berlusconi » (Il Messaggero), « Ruby ter, Berlusconi acquitté, les témoignages sont inexploitables » (Sole 24 Ore). La démission de la première ministre d’Ecosse Nicola Sturgeon est largement citée. « Ecosse, la décision de Sturgeon ‘’j’arrête, la politique est brutale’’ » (Corriere della Sera), « Douche écossaise, Sturgeon démissionne, ‘’la politique est trop brutale’’ » (La Repubblica), « En Ecosse, Sturgeon démissionne ‘’la politique est trop brutale’’ » (La Stampa). De même que la future direction du Salon du livre de Turin pour laquelle l’écrivain Paolo Giordano retire sa candidature et qui dénonce l’ingérence de la majorité sur cette nomination. “Salon de Turin, Giordano retire sa candidature pour la direction” (Corriere della Sera), “Giordano renonce à la direction du Salon du Livre de Turin, ‘’, « Salon du livre, Giordano accuse ‘’la droite a tenté de m’influencer’’ » (La Stampa). Le quotidien économique Sole 24 ore cite également en une les « Exportations record en 2022 pour le Made in Italy, 625 milliards d’euros, l’Italie fait mieux que la France et l’Allemagne ».
Les JT couvrent essentiellement l’acquittement de Silvio Berlusconi dans le procès relatif à l’affaire ‘’Ruby ter’’, l’intensification de l’offensive russe dans le Donetsk, les nouvelles secousses en Turquie et Syrie, la sècheresse dans le nord de l’Italie et enfin le décès de l’actrice Rachel Welch.
Silvio Berlusconi (Forza Italia)
COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Berlusconi, le déclin et l’enjeu européen » : « Quelles que soient les raisons de l’acquittement de Silvio Berlusconi dans l’énième procès Ruby, on comprend le soulagement de Forza Italia. Les proches et les parlementaires tentent immédiatement de relancer l’idée d’une commission d’enquête sur la magistrature qui serait trop ‘’politisée’’. Mais la polémique ne ferait qu’exacerber les éternelles tensions entre le pouvoir politique et l’ordre juridique et il est probable que cette commission ne voie jamais le jour. La Présidente du Conseil est la première à vouloir éviter un tel scénario, car elle tient à ne pas compromettre la réforme de la justice à laquelle travaille le ministre Carlo Nordio (Frères d'Italie). En réalité, le verdict ne changera pas le scénario politique autour du leader de Forza Italia. Un scénario de décadence, l’ère Berlusconi semble en effet avoir touché à sa fin dans le nouveau contexte italien. Lorsque l’ancien Président du Conseil tente de s’exprimer sur des sujets d’actualité, l’effet relève souvent du tragi-comique, comme on l’a vu avec les récentes déclarations philo-russes sur la guerre en Ukraine. Il joue à chaque fois un pan de sa réputation (et malheureusement de celle de l’Italie aussi, comme certains le soulignent). Les commentaires presque méprisants du PPE marquent un point de non-retour. On voit à l’inverse comment, jour après jour, Giorgia Meloni construit peu à peu sa stratégie pour conquérir le pouvoir politique en Europe dans un futur proche. Elle a déjà su franchir les portes de l’establishment de Bruxelles et les vieilles alliances entre PPE et socio-démocrates sont remises en cause. Macron l’a vite compris et il opère avec une grande détermination afin de maintenir le paysage traditionnel que la France souhaite préserver à travers son leadership et l’apport de nouvelles forces libérales-démocratiques. Mais surtout, en freinant l’ascension du front conservateur dont la leader italienne se propose de prendre la direction. A une autre époque, Bruxelles aurait fermé ses portes face à une ambition aussi effrontée, mais le tandem PPE-socialiste fonctionnait alors bien mieux et certains groupes français, italiens ou de l’Est n’apparaissaient que comme une extrême-droite anti-euro destinée à rester à la marge. Le succès de Giorgia Meloni, qui a l’air de durer, a rebattu les cartes. Elle échouera peut-être mais personne ne peut se permettre de la sous-estimer. En attendant, les rencontres de ces prochains jours à Rome et en Europe pourraient aider à y voir plus clair sur les intentions de la Présidente du Conseil. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de C. Zapperi « ‘’[Les propos du] leader de Forza Italia sur Kiev sont inquiétants’’ le Parti socialiste européen attaque [Berlusconi] et Manfred Weber applaudit » : « Les images en disent long. Hier le chef de groupe du Parti populaire européen, Manfred Weber, a applaudi le vice-président des socialistes Pedro Marques qui s’est élevé contre les propos de Silvio Berlusconi ‘’justifiant Poutine et inculpant l’Ukraine’’ sur la guerre en cours. Cela donne une idée de l’isolement dans lequel se retrouve le leader de Forza Italia suite à ses déclarations sur Zelensky. Le climat est glacial est les pays baltes et de l’Est menaceraient même de ne pas participer au traditionnel sommet annuel des populaires organisé à Naples si Berlusconi y participe. Dans son discours, Manfred Weber n’a pas un mot pour défendre son allié italien et rappelle au contraire le soutien de la première heure du PPE vis-à-vis de l’Ukraine. Le ministre italien des Affaires étrangères et vice-président du PPE vole au secours de Berlusconi. ‘’Il n’a jamais défendu Poutine, c’est un homme de paix qui promeut la voie de la diplomatie’’ affirme Antonio Tajani (Forza italia). L’eurodéputée de Forza Italia, Alessandra Mussolini, répond à l’attaque du vice-président du groupe socialiste ‘’c’est une attaque honteuse contre Berlusconi, du temps perdu plutôt que de parler de l’Ukraine. La gauche cherche à faire diversion suite à l’affaire du Qatargate’’. »
Alessandra Mussolini est une élue du parti de Silvio Berlusconi
ARTICLE, Repubblica, V. Conte : « Le revenu de citoyenneté et les allocations familiales discriminent les étrangers : procédure d’infraction de l’UE contre l’Italie » : « Une double procédure d’infraction de l’UE contre l’Italie sur le revenu de citoyenneté et les allocations familiales pour les enfants. La Commission demande d’enlever l’indication de l’adresse de résidence pour obtenir ces bénéfices, car elle considère ce critère ‘ discriminatoire ‘ vis-à-vis des citoyens européens et des Italiens. La décision suscite la réaction de Fratelli d’Italia qui parle d’ ‘’un nouvel affront de l’Europe ‘’. Pour obtenir le revenu de citoyenneté, il faut être résident depuis 10 ans en Italie, dont 2 années consécutives, tandis que pour obtenir les allocations familiales la résidence dans le pays depuis 2 ans est suffisante. La Commission UE considère que le revenu de citoyenneté italien ‘’ n’est pas cohérent avec le droit de l’UE en matière de libre circulation des travailleurs et des citoyens ‘’, car elle empêche aux citoyens de l’UE de bénéficier de ces aides. Le critère des 10 ans de résidence dans le pays pénalise aussi les Italiens de retour de l’étranger. En Europe, douze pays prévoient des critères liés aux années de résidence pour obtenir les revenus de soutien : 9 ans au Danemark, 5 ans en Autriche, Bulgarie, Chypre et en France, 1 an en Espagne et au Portugal, et 3 mois en Belgique, Allemagne et Lettonie. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Paolo Giordano, écrivain italien candidat à la direction du Salon du Livre de Turin, « Le grand refus de l’écrivain, ‘’pressions de la droite, je n’étais pas libre’’ » : « Le moment est venu d’expliquer la situation : j’estime que les conditions ne sont plus réunies pour que je maintienne ma candidature pour la direction du Salon du Livre. Je ne suis pas un politique et je ne veux pas le devenir. Je me suis rendu compte et j’ai senti qu’en tant que directeur du Salon, je ne serai pas pleinement libre dans mes choix de gestion. Je me suis interrogé sur la nécessité de créer un poste de vice-direction mais je n’avais rien contre l’idée de travailler avec la vice-directrice pressentie. En revanche, d’autres requêtes se sont ajoutées concernant le comité éditorial, avec des noms bien précis de collaborateurs qui auraient dû être à mes côtés. Des personnes plus politisées et que je n’avais pas choisies, mais qui m’étaient imposées. En l’occurrence, c’était des figures de droite, mais ce n’est pas le problème en soi. L’indépendance de la fonction est pour moi une condition non négociable. Les conditions ne sont donc pas réunies pour une nomination en toute confiance et liberté dont devrait faire l’objet la direction d’une institution culturelle et dont avait bénéficié [mon prédécesseur]. J’estime que le problème devait être soulevé, quitte à faire des vagues. La culture mérite de rester indépendante et de ne pas être accaparée comme tout le reste par les partis politiques. »
COMMENTAIRE, La Stampa, de M. Revelli, « Si la droite veut le salon du livre » : « Ce qui est en train de se produire autour de la direction du Salon du Livre de Turin relève de l’incroyable mais aussi de l’intolérable. La renonciation de Paolo Giordano à cette direction révèle la tentative de la majorité au pouvoir de mettre les mains sur une sphère, celle de la culture, qui par nature doit rester en-dehors de telles velléités et ambitions de prédation et de propriété. On connait les noms de ces fameuses personnes qui auraient été désignées sans aucune consultation ni transparence : Giordano Bruno Guerri, Pietrangelo Buttafuoco et Alessandro Campi. Si cela se confirme, cela constituerait un cas sans précédent d’abus de pouvoir par la sphère politique qui serait disposée à occuper manu militari les rares espaces où la liberté d’expression des idées et des valeurs est encore possible et dont fait partie le salon de Turin. Le Salon du livre est en effet un véritable joyau à cet égard, promouvant le pluralisme et la libre circulation des idées auprès d’un très large public, et nous sommes prêts à le défendre bec et ongles contre les incursions barbares d’un pouvoir si grisé qu’il semble en avoir oublié jusqu’à la pudeur. Les candidats présumés pour cette incursion devraient au moins se retirer pour dissiper cette ombre. Mais si ce n’était pas le cas, nous sommes prêts à mener une fière résistance. »
ENTRETIEN, La Stampa, d’Adolfo Urso (Frères d'Italie), ministre de l’industrie et du Made in Italy « Une approche trop idéologique de l’Europe sur les voitures, nous nous battrons pour modifier le texte » : « ‘’Le stop aux voitures diesel et à essence à partir de 2035 est le fruit d’une vision myope et idéologique qui ne considère pas la réalité. La guerre en Ukraine nous a enseigné que l’on ne peut pas dépendre d’autres pays. Or, on risque de passer d’une dépendance russe sur le gaz à une dépendance chinoise sur la technologie. Le secteur automobile représente environ 20% du PIB italien avec plus de 260 000 employés. La nouvelle de l’adoption de cette loi par le Parlement Européen nous est arrivée alors que nous rencontrions les représentants de Stellantis et des syndicats sur le plan industriel du groupe mais nous ne jetterons pas l’éponge. Nous sommes engagés, chaque jour, à récupérer aux omissions ou aux erreurs et doter le pays des instruments pour relever ce défi décisif. Le gouvernement a alloué 4 milliards pour les aides à l’achat. Nous avons cumulé du retard alors qu’il reste encore 127 millions d’euros inutilisés du fonds d’aides pour l’achat de voitures électriques. Je ne veux pas ouvrir une polémique avec les gouvernements précédents mais il n’y a que 37 000 bornes de recharge en Italie. Nous sommes en train de récupérer du terrain mais il suffit de penser que dans la petite Hollande il y en a déjà 90 000. La partie la plus significative d’achat est allée aux voitures Stellantis. Or, environ la moitié concernera les modèles produits par ce groupe dans ses usines à l’étranger. En fait, avec l’argent des Italiens, nous avons facilité la production et l’emploi dans d’autres régions de l’Europe. [Pour le plan vert européen] il existe une clause de révision en 2026 et cela devra représenter pour nous un tournant important. Nous aurons une autre Commission avec un nouveau Parlement : nous nous préparons d’ores-et-déjà les bonnes alliances. Nous demandons plus de flexibilité en Europe sur l’utilisation des ressources communes pour concentrer les investissements sur des technologies vertes. S’ils avaient associés les investissements aux slogans, ces dix dernières années, nous ne serions pas en retard. Concernant les camions et les bus, j’en ai déjà parlé à Bruxelles et cela fera l’objet des prochaines rencontres avec Habeck à Berlin et puis avec Le Maire à Rome. Nous devons créer un front commun pour gérer la transition. Sur l’électrique, la France et l’Allemagne nous devancent largement. Il suffit de voir les investissements de Stellantis dans les deux pays, notamment sur les modèles électriques. Nous soutiendrons Stellantis mais le groupe doit d’abord miser dans le pays où elle est née. Concernant le retard italien, les ressources sont là, il faut les utiliser comme il faut. D’autres ressources seront récupérées du Plan national de relance et du RePowerUE, et concentrées sur de grands projets pour entamer un processus d’autonomie stratégique dans des secteurs de l’automobile, en partant par la sidérurgie et les semi-conducteurs. Il faut un esprit d’équipe car il ne s’agit pas d’un enjeu de ce gouvernement mais de tout un pays.’’ »
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Des voitures électriques au Pacte de stabilité, Meloni teste ses alliances européennes en vue de 2024 » : « Les élections européennes de 2024 mettent les partis devant les thématiques soulevées par l’Europe qui détermineront ensuite les alliances à Bruxelles. Si Meloni veut réellement rapprocher les populaires des conservateurs, le banc de preuve se jouera sur les dossiers qui font débat aujourd’hui. Or, c’est un jeu à géométries variables qui ne voit pas forcément les alliés potentiels d’accord sur tous les dossiers. Le gouvernement italien pense alors mettre l’ensemble de ces thématiques sur la même table de négociation : de la voiture électrique au Pacte de Stabilité, en passant par la règle des aides d’Etat pour répondre au plan « IRA » de Biden. C’est dans cette perspective que le ministre de la défense Crosetto conditionne l’augmentation des dépenses jusqu’au 2% du PIB à la révision des règles budgétaires européennes. Il y a ensuite des dossiers moins importants, comme la prorogation des concessions balnéaires, où l’on mesurera la capacité politique de trouver les bons alliés. Si le parti de Meloni a voté avec le PPE contre la loi sur les voitures thermiques, les deux se séparent sur d’autres points, telle la révision des aides d’Etat qui favorise les Allemands et les Français, mais pas les Italiens en raison de marges de manœuvrés budgétaires mineures. Bref, les résultats des négociations en Europe préfigureront la prochaine gouvernance européenne de 2024 et ses alliances potentielles.»
COULISSES, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Meloni participera à la Conférence de Munich. Une bilatérale est prévue avec von der Leyen » : « Après les polémiques qui ont suivi les déclarations de Berlusconi sur la guerre en Ukraine, l’Italie tente de relancer sa position avec la participation, samedi, à la Conférence de Munich sur la sécurité du ministre des Affaires étrangères, Tajani, et de la présidente du Conseil, Meloni. Le programme de Meloni sera très chargé : la bilatérale avec le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, la rencontre avec la vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, le panel avec la Première ministre de la Finlande, Sanna Marin, et la bilatérale avec Ursula Von der Leyen pour faire le bilan du dernier Conseil européen. Cette année, la conférence de Munich sera surtout l’occasion d’une rencontre entre tous les Etats qui soutiennent l’Ukraine. La participation du Chancelier allemand Scholz est confirmée, Emmanuel Macron pourrait également décider de s’y rendre, tandis que Zelensky pourrait envoyer un message vidéo. La présence de Meloni, après les polémiques avec la France suite au diner de l’Elysée du leader ukrainien, apparait comme une tentative de réaffirmer la centralité de notre pays dans la coalition qui défend Kiev. Wang Yi, responsable des affaires étrangères du Parti communiste chinois, sera aussi présent à Munich, à l’occasion de son tour diplomatique en Europe qui touchera Londres, Paris, Rome et Moscou. Il rencontre aujourd’hui à Rome le président Mattarella et le ministre Tajani. Ces rencontres seront aussi l’occasion de revenir sur l’adhésion de l’Italie au projet de la ‘ Route de la Soie ‘ : les diplomates italiens seraient en train de travailler à une renonciation, sans compromettre les relations avec Pékin. Vendredi, la présidente du Parlement UE, Roberta Metsola, sera reçue au Palais Chigi. Metsola et Meloni ont une forte affinité politique. En mars, Meloni se rendra en visite en Inde et aux Emirats Arabes Unis. »
ARTICLE, La Repubblica, G. Modolo « Voie de la Soie, la mission de Pékin pour convaincre le gouvernement italien » : « Le principal dossier qui fera l’objet de l’étape italienne du chef de la diplomatie chinoise Wang Yi est bien celui du mémorandum d’entente que notre pays avait signé en mars 20109 et qui devrait se renouveler en 2024. C’est un dossier stratégique pour la Chine, qui a été mis à mal d’abord par la pandémie, puis par les nouvelles exigences économiques de Pékin. Lors de cette étape, le ministre chinois rencontrera d’abord le Chef de l’Etat S. Mattarella, et puis le ministre des affaires étrangères A. Tajani. Wang sait qu’il pourrait rencontrer une certaine résistance, comme cela fut le cas avec le gouvernement Draghi. Cette visite sera aussi l’occasion pour préparer le voyage de la Présidente du Conseil G. Meloni, après l’invitation du Président Xi lors du G20 de Bali. La guerre en Ukraine et Taïwan seront les autres dossiers évoqués avec Tajani. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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15/02/2023
Limbourg : le CDA et le VVD n'excluent pas une future coalition avec le PVV.
Pays-Bas. Province du Limbourg. Dans cette province, où le PVV obtient de hauts scores, les démocrates-chrétiens du CDA et les libéraux de droite du VVD laissent la porte ouverte à une coalition avec le PVV de Geert Wilders à l'issue des élections provinciales.
21:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les électeurs habitant depuis moins de 10 ans à Berlin ont fortement voté pour les écologistes.
Allemagne. État de Berlin. Les personnes qui habitent depuis moins de 10 ans à Berlin ont fortement voté pour les écologistes.
Vote selon la durée d'habitation à Berlin : vingt ans et plus / moins de 10 ans :
écologistes
post-communistes
sociaux-démocrates
démocrates-chrétiens
patriotes
libéraux
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/02/13/l-a...)
18:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pourquoi la CDU a-t-elle gagné à Berlin ?
Allemagne. État de Berlin. Au sein d’un article publié sur le site allemand de ré-information Pi-News, Manfred Rouhs explique que la CDU a gagné lors des élections pour le Parlement de l’État de Berlin grâce aux thèmes que ce parti et son parti frère en Bavière la CSU ont laissés dans d’autres endroits à l’AfD. Selon lui, le candidat de tête de la CDU pour ce scrutin, Kai Wegner, en est l’initiateur. Il a su formuler l’instrumentalisation de ces thèmes de telle manière qu’il n’a pas encouru des contestations au sein de son parti, contrairement au président de la WerteUnion Hans-Georg Maassen qui est l’objet d’une procédure d’expulsion de la CDU.
[CDU : démocrates-chrétiens ; CSU : sociaux-chrétiens bavarois ; AfD : patriotes]
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/02/13/l-a...)
18:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Polémique autour des déclarations de Silvio Berlusconi contre le président ukrainien : "Le Parti populaire européen prend ses distances avec Berlusconi." et "Meloni, gênée, se rend à Munich pour rassurer ses alliés."
Italie. Revue de presse.
La fin de la production de moteurs thermiques à partir de 2035, votée hier par le Parlement Européen, fait les gros titres de la presse italienne. Plusieurs articles mettent en avant les critiques venant de la coalition de droite, qui craint un impact sur la filière italienne de l’automobile : « Voitures vertes, la polémique avec l’UE » - Adoption définitive à Strasbourg, les populaires et les conservateurs votent contre. Les craintes pour l’emploi. Salvini : « c’est une décision folle » (Corriere della Sera), « Voitures, stop au diesel et à l’essence à partir de 2035 » - L’étau se resserre aussi sur les camions et les bus (Sole 24 Ore), « Essence et diesel, la fin à partir de 2035 » - Le Parlement européen se divise mais adopte la loi. Pour Salvini (Ligue) et Urso (Frères d'Italie) « c’est une folie qui nous pénalise » (Il Messaggero), « L’envoi à la casse de l’UE » - Enième coup bas pour l’Italie après les logements « verts » mais la gauche se réjouit (Il Giornale). Les rumeurs sur la présence de navires nucléaires russes dans la Baltique sont aussi largement citées « Les navires russes dans la mer Baltique » - A Odessa, la menace vient de la mer. L’alerte a été lancée par les services de renseignement norvégiens (La Stampa), « Les chars livrés à Kiev, Poutine déploie les navires nucléaires » (Il Messaggero). Repubblica et Avvenire reviennent sur la polémique autour des déclarations de Silvio Berlusconi contre le président ukrainien « Le Parti populaire européen prend ses distances avec Berlusconi » - Meloni, gênée, se rend à Munich pour rassurer ses alliés (La Repubblica), « Berlusconi gêne une droite gagnante » - Les phrases sur Zelensky irritent les populaires et Meloni (Avvenire).
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Une opposition prisonnière de ses vieux schémas » : « Il est difficile de dire si la victoire de la coalition au gouvernement est dû au mérite du gouvernement ou au démérite des oppositions. Les deux affirmations sont très probablement justes. La vague électorale du 25 septembre n’a pas perdu son inertie et Giorgia Meloni (et ses alliés Berlusconi et Salvini dans une moindre mesure) peut en profiter. Cela permet à la majorité d’aller de l’avant sans trop de craintes. Quant aux partis d’opposition, leur réaction confirme leur incapacité à se projeter dans le futur et à exprimer une stratégie et une culture pouvant surmonter les vieux schémas. Il ne faudrait peut-être pas trop réfléchir sur la défaite du PD, du M5S et du Troisième Pôle. La vraie question est : combien de temps va durer leur traversée du désert ? Qui en sortira vivant du point de vue politique ? Il n’est pas possible de voir comment ils pourraient se rapprocher les uns des autres, alors qu’ils continuent de se lancer des accusations et des reproches réciproques. C’est la réaction typique de ceux qui demeurent dans des habitudes du passé, basée sur la simple survie. On assiste à une « guerre civile » électorale qui favorise les divisions au lieu de favoriser le dialogue et les alliances. L’absence d’alternative crédible au gouvernement Meloni ne traduit pas seulement l’inadaptation de ces partis et leur vision erronée. Si ce phénomène devait perdurer, cela deviendrait un problème pour tout le pays : avoir une opposition incapable de s’opposer et de contrôler l’activité d’un gouvernement. Les oppositions doivent éviter de tomber dans l’illusion qu’il suffit de changer leur nomenklatura pour se racheter. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Stefano Bonaccini, candidat à la direction du Parti Démocrate « Je m’oppose à l’idée d’un parti minoritaire. Il faut un PD pouvant gagner à nouveau » : « ‘’La capacité de savoir construire des coalitions fortes et larges dépend tout d’abord de la force et de la capacité d’expansion de celui qui la propose. C’est pour cela que j’ai parlé d’un PD à vocation majoritaire : il ne suffit pas de faire une simple addition de partis, il faut un projet alternatif à la droite, pouvant avoir au centre un PD en mesure de parler au pays. C’est ce que j’ai toujours fait en tant que président de la région Emilie-Romagne. Pour gagner, il faut l’unité et la cohésion. Je compte faire du PD le premier parti lors des élections européennes de 2024. Cela est possible si on abandonne la vocation « minoritaire » [par la candidate Elly Schlein, ndlr.] et dont je n’accepte pas de leçons sur la gauche. Mon père était camionneur et ma mère ouvrière, je me suis toujours battu pour faire vivre dans de meilleures conditions la classe sociale d’où je viens. Le problème est le suivant : je veux m’adresser à tous les Italiens en offrant une proposition qui soit meilleure et plus crédible par rapport à celle de la droite. Si je suis élu secrétaire du parti, je rencontrerai assez rapidement les dirigeants du M5S et du Troisième pôle. Il est indispensable d’organiser une opposition qui soit plus efficace. »
ARTICLE, Corriere della Sera, « Urso (Frères d'Italie) demande à Stellantis de protéger la filière italienne » : « La mobilité était au cœur de la première rencontre qui s’est tenue hier au ministère des entreprises et du made in Italy entre le gouvernement et les représentants de Stellantis et des syndicats (Fiom Cgil, Uilm, Fim Cisl, Fismic, Ugim et Aqcfr). A cette occasion, le ministre Urso a souligné que ‘’l’objectif est un développement durable pouvant assurer l’emploi’’ avec ‘’l’engagement à protéger avec les partenaires européens les intérêts de la filière de l’automobile, et donc l’emploi, à Bruxelles’’. Cela prouve ainsi l’importance de ce dossier pour le gouvernement italien. Le ministre Urso a rappelé les fonds publics qui sont arrivé à Stellantis par le biais des contrats de développement (à hauteur de 2,7 milliards) ainsi que le fonds pluriannuel pour le secteur de l’automobile à hauteur de 8,7 milliards jusqu’en 2030. De son côté, Stellantis salue ‘’un dialogue fructueux et proactif’’ et confirme ‘’le rôle central de l’Italie dans les stratégies du groupe’’ mais demande aussi de ‘’faire redémarrer le marché de l’électrique en Italie en reconfigurant le principe des facilitations et en proposant de nouveaux’’. Selon Stellantis, la mobilité électrique doit être accessible à tous, comme cela se passe en Europe où le grand nombre de facilitations a poussé le marché. Le ministre Urso a promis de revoir le système des facilitations, tout en remarquant que ‘’les aides doivent aller à bénéfice de l’emploi italien’’. Selon le syndicat Fiom Cgil, il est nécessaire de construire de nouveaux modèles en Italie, afin de ‘’redevenir l’un des premiers producteurs en Europe’’. Les syndicats invoquent ainsi une discussion continue avec toute la filière pour le passage à l’électrique. »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères : « ‘’Armes et sanctions : l’Italie reste aux côtés de Kiev, mais pour l’instant aucun nouveau décret » : « "Nous voulons la paix en Ukraine. Mais un an après le début de cette guerre désastreuse qui a fait des milliers de morts, nous savons qu'elle ne peut être obtenue qu'en continuant à armer les forces de Kiev. L'Italie est aux côtés du peuple ukrainien et fera tout ce qu’elle peut pour que l’épilogue de ce conflit ne soit pas une reddition à l'oppresseur russe. Le gouvernement dont je suis ministre des affaires étrangères et vice-président du Conseil est très solidement ancré à l'Europe, aux États-Unis, à l'Occident". Q : Après les propos du chef de votre parti, Berlusconi, peut-on encore affirmer que l'Italie soutient pleinement la résistance ukrainienne ? Ou, au contraire, une fissure s’est ouverte par rapport à la position qu’a soutenue la Présidente du Conseil Meloni au cours de ces premiers mois de gouvernement ? ‘’ L'Italie n'a pas changé de position, nous travaillons pour la paix et l'indépendance de l'Ukraine, aux côtés de l'OTAN et de l'Europe. Cela ne veut pas dire pas que nous enverrons des armes pour attaquer la Russie, nous ne sommes pas contre le peuple russe, mais nous soutenons pleinement Kiev et sa résistance. Ce sont les faits qui comptent. Et notre président, souvenez-vous, a voté au Parlement européen les résolutions contre l'agression russe. À commencer par celle, très dure, du 1er mars 2022". Q : Pourtant, le PPE, dont vous êtes des hauts représentants, a pris ses distances avec les propos de dimanche dernier de l'ancien Président. "Berlusconi veut la paix. Mais la position des groupes de FI, en Italie et en Europe, n'a jamais été distante de celle du PPE, à Bruxelles, et du Parlement italien, à Rome. On a toujours voté en faveur de Kiev. Cela dit, Berlusconi est l'homme qui a amené la Russie et les États-Unis à se serrer la main à Pratica di Mare. Le problème est que nous ne vivons, malheureusement, plus la même époque". Q : Mais en agissant de cette façon, l'Italie ne risque-t-elle pas de devenir le maillon faible de la coalition occidentale ? Pourrait-elle même en sortir ? "L'Italie n'est pas un maillon faible. Chercher une solution pour arrêter les armes ne signifie pas être faible. Il s'agit simplement de favoriser la voie de la paix de la manière la plus appropriée. C'est-à-dire celle qui garantit l'indépendance de l'Ukraine et, en même temps, la fin des hostilités". Q : La paix ou la capitulation ? "La paix. Sans aucun doute. Une paix qui ne peut pas se faire à travers le désarmement de l'armée ukrainienne. Au contraire. Les armes sont nécessaires, mais pas seulement. Nous essayons d’assurer une assistance humanitaire complète : des approvisionnements pour les militaires, mais aussi, et surtout, pour les civils. Mais jamais, je dis bien jamais, nous n’avons fait manquer nos votes sur la décision d'envoyer des armes". Q : A’ quel point est le nouveau décret ? Le gouvernement Meloni va-t-il envoyer davantage d'armes comme il s'est engagé à le faire auprès des alliés ? ‘’Le Parlement a autorisé l'envoi et nous avons déjà adopté le sixième décret, au cours de ces dernières semaines. Avec le ministre Crosetton, nous l'avons détaillé devant le Copasir. Nous travaillons actuellement avec les Français pour envoyer un système de défense aérienne (le Samp-T), le plus rapidement possible. Un nouveau décret n'est pas en cours de préparation. Mais, si cela était le cas, Forza Italia voterait pour son adoption ‘’. Q : Continuerez-vous à soutenir également les sanctions contre la Russie ? "Nous continuerons sur la même ligne s'il n'y a pas de signaux de changement de la part de Moscou. C'est la Fédération de Russie qui a violé le droit international. D'où la nécessité de défendre l'indépendance de l'Ukraine et de travailler à sa reconstruction." Q : De quelle manière ? ‘’ En mars ou en avril, nous organiserons une conférence italienne visant précisément à nous confier un rôle dans la reconstruction. Il s'agira d'un forum ouvert aux entreprises. Nous sommes en mesure d'exporter notre savoir-faire et considérons qu'il est juste que ceux qui se sont battus aux côtés de l'Ukraine puissent contribuer à la reconstruction". »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le dernier livre de Thierry Baudet est le plus vendu en ce moment.
Pays-Bas. Le dernier livre de Thierry Baudet est classé numéro un des ventes.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/02/14/pho...)
12:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nicola Procaccini devient co-président du groupe ECR.
Italie. Le Groupe des Conservateurs et Réformistes européens au Parlement européen a élu l'eurodéputé italien Nicola Procaccini (Frères d'Italie) comme nouveau co-président, aux côtés du professeur Ryszard Legutko (PiS). Porte-parole de Giorgia Meloni lorsqu'elle était ministre de la Jeunesse en 2008, il succède à Raffaele Fitto (Frères d'Italie), nommé ministre des Affaires européennes, du Sud et des Politiques de cohésion dans le gouvernement Meloni.
Nicola Procaccini
01:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Résultats des élections régionales en Lombardie.
Italie. Lombardie. Résultats des élections régionales du 12 et 13 février 2023. Attilio Fontana de la Ligue est réélu pour le centre-droit président de Lombardie avec 54,67 %. Le centre-droit obtient 48 sièges sur 78 sièges ainsi répartis :
Le M5S obtient 3 sièges.
(https://elezioni.interno.gov.it/regionali/scrutini/202302...)
Attilio Fontana de la Ligue
01:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Résultats des élections régionales dans le Latium.
Italie. Latium. Résultats des élections régionales du 12 et 13 février 2023. Francesco Rocca du centre-droit est élu président de la région du Latium avec 53,88 %. Le centre-droit obtient 30 sièges sur 49, ainsi répartis :
Le M5S obtient 4 sièges.
(https://elezioni.interno.gov.it/regionali/scrutini/202302...)
Francesco Rocca
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14/02/2023
Frères d'Italie donné à 31 %, la Ligue à 8,9 % et Italexit à 2,2 %.
Italie. Frères d'Italie donné à 31 %, la Ligue à 8,9 % et Italexit à 2,2 %. Le M5S est donné à 17,7 %.
Frères d'Italie : patriotes
M5S : antisystème
PD : centre-gauche
Ligue : patriotes
Azione - Italia Viva : troisième pôle (centriste)
Forza Italia : conservateurs
Italexit : patriotes : 2,2 %
22:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Photo : Thierry Baudet et son dernier livre.
Pays-Bas. L’homme fort du Forum voor Democratie Thierry Baudet et son dernier livre :
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/02/11/the...
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Régionales dans le Latium et en Lombardie : "Des urnes vides, Meloni l’emporte."
Italie. Revue de presse.
La victoire de la coalition de droite aux élections régionales en Lombardie et dans le Latium fait les gros titres de la presse italienne. Les quotidiens jugent que ce résultat renforce le gouvernement Meloni tout en relevant le taux d’abstention historiquement élevé, avec seulement 40% de participation. La défaite des partis de centre-gauche, qui n’ont pas réussi à l’emporter malgré certaines alliances, est aussi soulignée. « La victoire claire de la droite » - Fratelli d’Italia est le premier parti, la Ligue remonte, Forza Italia résiste. Le PD se relève : 20%. Coup de frein pour le M5S et le Troisième pôle. Fontana est confirmé en Lombardie. Rocca s’impose dans le Latium (Corriere dela Sera), « Des urnes vides, Meloni l’emporte » - Avec un taux d’abstention record (40%), la droite s’impose en Lombardie et dans le Latium. Le PD demeure le premier parti de l’opposition (La Repubblica), « Des urnes vides, la droite s’empare des régions» - Moins de 4 électeurs sur 10 sont allés voter. Le M5S et le Troisième pôle font un mauvais score, le PD s’en sort bien (La Stampa), « La région du Latium bascule à droite » - Francesco Rocca est le nouveau président. Pour Meloni « le gouvernement est plus fort » (Il Messaggero), « L’effet Fedez et compagnie, la gauche est laminée » (Il Giornale). Le quotidien économique Sole 24 Ore titre en Une sur le décret accordant plus de pouvoir au gouvernement pour les projets du Plan de relance « Avec le décret sur le PNRR, le gouvernement se dote de plus de pouvoirs » - Les institutions locales ne pourront plus mettre leur véto. Le quotidien Avvenire titre sur la décision du tribunal de Catane, déclarant « illégal » le décret sur les migrants qui avait autorisé un débarquement seulement pour les personnes considérées comme fragiles : « Le juges démentent le gouvernement : les personnes sauvées doivent être assistées » - Le tri dans les arrivées de réfugiés devient une affaire.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de P. Foschi, « Fontana et Rocca l’emportent [aux régionales] ; en Lombardie, la Ligue remonte alors que dans le Latium Fratelli d’Italia est loin devant ; le Parti démocrate récupère du terrain alors que le Mouvement 5 Etoiles s’en sort plutôt mal » : « Giorgia Meloni passe le premier test des urnes depuis son arrivée au Palais Chigi. L’affluence est au plus bas mais la coalition de droite a dominé le scrutin dans les deux régions de Lombardie et du Latium arrachant ainsi une région au centre-gauche. Attilio Fontana de la Ligue, Président de région sortant, a été réélu en Lombardie avec 54,7% des voix. Francesco Rocca, candidat de Fratelli d’Italia, l’a emporté avec 53,8% des voix récupérant le siège laissé vacant avant l’heure par Nicola Zingaretti (Parti démocrate). Fratelli d’Italia se confirme comme la première force politique en Lombardie avec 25,2% de voix pour sa liste (contre 3,6% en 2018 et 27,6% lors des élections politiques de septembre) et 33,6% dans le Latium. Fratelli d’Italia n’a pas pour autant cannibalisé ses alliés : en Lombardie la Ligue tient bon avec 16,5% et obtient 8,4% dans le Latium, soit une légère baisse pour le parti de Salvini par rapport aux régionales précédentes, mais une hausse par rapport à septembre 2022. Forza Italia, par rapport aux législatives de septembre, recule légèrement en Lombardie et remonte quelque peu dans le Latium, aux alentours de 8%. Pour Giorgia Meloni, il s’agit dans l’ensemble d’un résultat qui ‘’renforce le gouvernement’’ alors que Salvini se réjouit en soulignant le ‘’succès’’ grâce au ‘’travail d’équipe avec les alliés’’. Silvio Berlusconi est lui aussi satisfait et se félicite de ce résultat avec les alliés. Du côté des oppositions divisées, le Parti démocrate encaisse deux défaites nettes dont la perte d’une région importante comme le Latium. Toutefois, en pourcentage, les résultats obtenus sont en légère hausse par rapport aux législatives de septembre et le PD fait mieux que les rivaux du M5S et du Troisième pôle. Le Parti démocrate remporte 21% et 20,3% en Lombardie et dans le Latium, contre 19,2% et 18,3% en septembre dernier, alors qu’en Lombardie le M5S s’est écroulé sous les 4% et a fait moins de 9% dans le Latium. Enrico Letta (PD) dit espérer que cela serve de leçon au M5S et au Troisième pôle pour se souvenir qu’il faut s’opposer au gouvernement et non au PD. En Lombardie, 41,67% des électeurs ont voté et seulement 37,2% dans le Latium où l’on enregistre ainsi un record historique d’abstention et où moins d’un tiers des électeurs romains s’est déplacé pour aller voter. »
ANALYSE, Sole 24 Ore, de R. D’Alimonte, « Les causes de cette abstention record » : « L’issue des élections régionales en Lombardie et dans le Latium ne suscite aucune surprise, c’est ce à quoi on s’attendait depuis plusieurs mois et qui ne pouvait que se vérifier lorsque le scénario d’une droite unie et d’une gauche divisée s’est confirmé. Ce sont les chiffres de la participation qui surprennent, on ne s’attendait pas à un tel recul. En s’appuyant sur l’analyse du cas de l’Emilie-Romagne en 2014 on peut émettre des hypothèses pour expliquer le phénomène de ces deux derniers jours. D’abord, l’offre proposée n’a pas suscité l’engouement, les candidats en lice étaient peu appréciés des électeurs. Il faut ajouter à cela l’absence de questions de société et de sujets mobilisateurs et l’idée répandue que le résultat était joué d’avance. Des éléments qui se somment aux causes structurelles que l’on connait déjà (faiblesse des partis notamment) pour aboutir à cet abstentionnisme à la fois croissant et intermittent : les Italiens votent de moins en moins mais surtout ils choisissent leurs scrutins. Reste que Attilio Fontana et Francesco Fontana ont été élus avec des scores élevés mais par une minorité d’électeurs au regard du nombre d’inscrits. Ainsi, si la coalition de droite l’emporte, il n’est pas certain qu’elle ait fait mieux qu’aux élections législatives. Mais ce sont les pourcentages qui comptent et Salvini se trouve renforcé à la tête de son parti et au fond Meloni aussi se renforce au sein du gouvernement. Le léger recul en Lombardie par rapport à septembre rend finalement la cohabitation avec la Ligue moins problématique. On voit que les préférences des électeurs ont peu changé depuis les législatives. Y compris pour l’opposition où le PD tient bon et où le M5S se confirme comme parti plus méridional. Le Troisième pôle est le plus défavorisé par ce scrutin et cela devrait l’amener à revenir sur sa stratégie pour tenir davantage compte du système majoritaire. Pour tous ces partis, le problème des alliances se confirme et se pose avec force. Dans le Latium en particulier, l’unité aurait pu être décisive. Il faudrait un nouvel Ulivo [nb : L’Olivier, coalition politique de centre-gauche rassemblée autour de Romano Prodi] mais on ne voit pas bien qu’elle figure pourrait rassembler cette sphère politique. »
EDITORIAL, Corriere della Sera, V. Postiglione « Un gouvernement stable (et deux obstacles) » : « Meloni est au sommet. Salvini tient bon. Berlusconi s'enlise dans le Donbass mais reste debout. Le centre-gauche ne parvient pas à s’unir et reste sur la touche. La Lombardie reste dans sa zone de confort politique habituelle, tandis que le Latium change de couleur : et cela signifie que la droite a encore gagné, largement d’ailleurs. Ce gouvernement semble stable, sans alternative, avec deux obstacles possibles : le premier est interne (se faire du mal), le second est externe (la relation inutilement difficile avec l'Europe et les surprenantes divisions sur l'Ukraine). A présent, le gouvernement peut se vanter d’avoir tous les mérites de cette victoire (ce qui est possible) mais va devoir assumer tout le poids des choix qui seront faits après. Au sein du gouvernement, Salvini peut respirer, en réduisant son écart avec Fratelli d’Italia par rapport aux dernières élections législatives. La Ligue est donc bien implantée dans son axe naturel, de Milan à Trieste via la Vénétie. Dans le Latium, qui passe à droite, les défis pour Rocca seront grands : la santé, pour changer, et puis toute une machine qui tourne à dix à l'heure. Une victoire n'est pas un tournant : le tournant, c'est la révision des programmes, des habitudes, des liens, des perspectives. La gauche n’était pas dans le match. Les alliances à géométrie variable ont viré au casse-tête, sans se révéler payantes. La tentative du M5S et du Troisième Pôle de prendre des votes au PD n’a pas fonctionné. Ce parti reste en vie mais attend son leader. Mais il ne faudra pas qu’il se presse. La question des alliances se posera comme étape finale, pas comme un choix à faire dès la prise de fonctions. Les démocrates gouvernent désormais les grandes villes, de Turin à Naples en passant par Milan, Bologne, Florence et Rome. Mais ils ne percent pas dans les banlieues. Pour cette majorité, la question des alliances en Europe et du projet d’autonomie régionale sont les premiers défis. Le dernier kilomètre de Giorgia Meloni, c’est de faire de l'Italie une grande nation européenne (comme elle l'est vraiment) et non pas présenter des excuses, arriver en retard ou haranguer la classe. Si les alliés courtisent ensuite Poutine à l'étranger et les entreprises dans le pays, alors, bien sûr, tout devient plus compliqué. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Un résultat qui invite à la prudence pour les réformes » : « La victoire des partis de droite a été claire, ce qui confirme que la tendance constatée aux élections législatives du 25 septembre dernier demeure vivante. La primauté du parti de Meloni face à ses alliés stabilise la majorité de gouvernement. Toutefois, l’affirmation de l’abstentionnisme est elle aussi évidente : -30% par rapport à il y a cinq ans. Ce qui nous dit que le système politique est encore en évolution, avec une grande partie d’électeurs qui attend d’être mieux représentée en termes de candidats, de stratégies et de vision politique. Il y a deux thématiques sur le fond qui ne sont marginales qu’en apparence. La projection internationale de l’Italie : les propos de son allié Berlusconi en faveur de Poutine et contre le président ukrainien peuvent ternir l’image atlantiste que Meloni s’efforce de transmettre. Et puis l’abstentionnisme important qui inviterait à plus de prudence lorsqu’il s’agit de réformes institutionnelles. Sans une grande participation de la part de la société, ces réformes pourraient apparaitre faussées et considérées comme un passage en force. Enfin, le résultat en Lombardie rassure Salvini et éloigne les craintes d’une crise pouvant se déverser sur le gouvernement national. Pour les oppositions, on constate le déclin d’une gauche qui n’est pas contrebalancée par une avancée du M5S, lequel n’a pas réussi dans son objectif de devancer le PD dans le Latium et qui s’avère très faible en Lombardie. Le PD cède la présidence du Latium mais résiste. Sans une reconfiguration des alliances, le destin d’un déclin progressif apparait inévitable. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Et maintenant on s’attend à la « phase deux » du melonisme » : « Les résultats d’hier confirment et renforcent le résultat du 25 septembre dernier, malgré l’indifférence générale dans laquelle ces élections se sont déroulées, les électeurs ayant déserté les urnes de façon plutôt inquiétante. La coalition de droite est bien basée sur la projection personnelle d’un leadership [de Meloni] sans rivaux et la Ligue et Forza Italia semblent destinées à jouer un rôle mineur, à peine compensé par l’obtention de quelques sièges. La Présidente du Conseil a toutes les raisons de se réjouir. Toutefois, la frustration des vaincus peut générer un processus d’usure dont on ne connait pas l’issue. Ce n’est pas un hasard si Berlusconi a utilisé la politique internationale pour mettre des bâtons dans les roues du char mélonien. Un jeu sans scrupules alors qu’il est question de nos alliances internationales et d’une guerre aux frontières de l’Europe. Les dommages sur la crédibilité internationale de notre pays sont bien visibles. Mais il ne s’agit pas que de cela. Aujourd’hui – bien qu’elle n’ait jamais aimé le cadre européen, au-delà des crises récurrentes sur le couple franco-allemand –, la Présidente Meloni doit décider quel chemin elle devra prendre. Elle pourrait profiter de sa force électorale pour rebâtir de ponts avec Macron, en définissant une méthode grâce à laquelle elle pourra cohabiter avec lui, et convenue de façon réciproque. Mais elle pourrait aussi choisir de conserver ce mur de méfiance pour mieux tisser des relations avec les partenaires du groupe des Conservateurs européens, dont elle est la présidente. Avec les Polonais en premier. Il est vrai que les élections européennes se tiendront dans un an et demi. Il s’agit d’un chemin bien long qui pourrait être marqué par des tensions croissantes. Fort en Italie sur le plan électoral mais critiqué en Europe, à cause de son positionnement déstabilisant, aujourd’hui le melonisme entame un nouveau chapitre. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’agriculture : « Nos électeurs reconnaissent notre projet. Je m'attendais à une victoire mais pas si large » par Paola Di Caro : « Ce vote démontre que nous avons un électorat qui voit, croit et choisit un projet clair et crédible, face à un électorat de centre-gauche auquel on ne propose rien : seulement une politique d'invectives contre les adversaires ; avec ces méthodes, on ne gagne pas, on ne rivalise même pas. L’abstention très forte est inquiétante, j’ai rencontré des gens qui ne savaient même pas qu’on devait voter. Il n'y a pas eu de débat, pas de discussion sur la politique. Ce n'est pas un hasard si, dans une grande ville comme Rome, où il s'agit avant tout d'un vote d'opinion, le taux de participation a été très faible. Cela montre que notre électorat est plus motivé, précisément parce qu'il voit un projet, une coalition, un premier ministre fort et compétent, et il veut que nous allions de l'avant. Pour Fratelli d’Italia, nous avons gagné plus de 20 points partout par rapport aux dernières régionales. Il ne fait aucun doute que tant en Lombardie que dans le Latium, plus de la moitié des sièges reviendra à notre parti. J'espère sincèrement qu'une opposition crédible va émerger, également pour élever le niveau du débat, qui jusqu'à présent n'a été que diabolisation et insultes. Une démocratie plus mature est nécessaire. Nous verrons ce qui se passera avec le PD, en tout cas, jusqu'à présent, je vois encore des affrontements entre les courants qui prévalent. Sur Berlusconi et ses propos sur l’Ukraine, nous avons pour habitude de ne pas commenter des déclarations mais de nous exprimer à travers des actes. Il n'y a eu aucune sorte de relâchement dans le soutien à l'Ukraine. Cela aurait été pire si, au lieu de faire des déclarations avec lesquelles, comme tout le gouvernement, je ne suis pas d'accord, il y avait eu des divisions dans les votes [sur l’Ukraine] dans la majorité. Je sais que nous avons un gouvernement uni, que nous voulons tous la paix mais qu'il n'y a pas de paix sans justice pour l'Ukraine. Notre loyauté envers les alliés est un devoir, et elle est aussi importante pour l'intérêt national : nous sommes redevenus des interlocuteurs crédibles et de premier plan même pour les Etats-Unis, dans la continuité avec le gouvernement précédent avec lequel sur cette question, je vous le rappelle, Fratelli a toujours apporté son soutien même quand nous étions à l'opposition. »
Francesco Lollobrigida
ARTICLE, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Affaire ‘’Ruby ter’’, Meloni vient au secours de Berlusconi, la constitution en partie civile est retirée » : « Alors que les bureaux de vote ferment tout juste, la Présidence du Conseil annonce avoir saisi le Conseil d’Etat afin de révoquer sa constitution comme partie civile dans le procès sur l’affaire ‘’Ruby ter’’ impliquant entre autres Silvio Berlusconi. C’est une décision retentissante, qui renverse complètement la position tenue jusqu’à lors par les différents gouvernements qui ont précédé la coalition de droite. La constitution comme partie civile du gouvernement avait été décidée en 2017 sous Paolo Gentiloni, qui dirigeait un ‘’gouvernement politique’’ souligne le communiqué d’hier et avait alors était guidée par ‘’des considérations qui lui sont propres’’. Pour justifier ce changement d’approche, la Présidence du Conseil invoque un ‘’choix dicté par la formation d’un nouveau gouvernement qui est l’expression directe de la volonté du peuple’’. Le Palais Chigi renvoie aux absolutions prononcées par la Cour d’Appel de Milan puis par le tribunal de Rome en faveur de l’ancien Président du Conseil. Mais en réalité le procès dans l’affaire Ruby ter tient le leader de Forza Italia sous pression depuis longtemps. Il est accusé d’avoir payé des jeunes femmes qui participaient à ses fêtes pour mentir aux juges sur la nature de ces soirées, ce qu’il nie. La sentence était attendue pour fin 2022 mais avait été renvoyée. En cas de condamnation, la cour de Cassation devra prononcer le verdict définitif d’ici trois ans. S’il est défavorable – et si la loi Severino n’est pas modifiée – Berlusconi pourrait à nouveau être déchu de son mandat de sénateur, comme en 2013. La Présidence du Conseil s’est constituée partie civile dans une autre affaire en cours, impliquant Silvio Berlusconi pour des faits très semblables – et l’on peut s’attendre à ce que la même décision soit prise que dans le procès Ruby ter. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, M. Mobili et G. Trovani « Plus de pouvoir au gouvernement et au ministère de l’Economie pour gérer les fonds européens » : « L’organisation du Plan national de relance change de formule. Le secrétariat technique à la Présidence du Conseil et le service dédié au ministère de l’Economie seront remplacés respectivement par une unité de mission et par une inspection générale. Tous les ministères pourront réorganiser leurs structures consacrées au PNRR, alors qu’un décret de 2021 du gouvernement Draghi les avait mis à l’abri du « spoil system ». Le sens de la décision est claire : recentrer la structure de contrôle et de vérification autour du Palais Chigi et du ministère de l’Economie. La structure dédiée à la négociation sur les partenariats économique, social et territorial disparait. Mais le rôle des administrateurs des territoires et des partenaires sociaux est intégré directement dans cette structure nouvelle, à laquelle participeront le président de la conférence des régions, le président de l’Union des provinces, le président de l’association des communes et le maire de Rome. Et la coordination sera confiée à une « structure de mission PNRR » du Palais Chigi, qui sera le pilier central pour la présidente Meloni et le ministre Fitto. Cette structure sera aussi la référente pour la discussion avec la Commission Européenne sur la l’avancée des réformes et des investissements et le centre de vérifications en temps réel sur l’état de mise en œuvre du plan. La structure parallèle au Ministère de l‘Economie s’occupera de la coordination opérationnelle, de la gestion financière et de la rédaction du rapport économique pour Bruxelles. Le décret prévoit aussi de réduire de moitié les délais des procédures. Le gouvernement pourra aussi prendre des décisions en cas de retard des validations par les conférences des régions, les provinces et les mairies. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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13/02/2023
Berlin : qui a voté pour l’AfD ?
Allemagne. Berlin. Alors que l’AfD a obtenu, lors des élections de ce dimanche 12 février 2023 pour le Parlement de l’État de Berlin, 9,1 %, elle a reçu :
âge
6 % chez les moins de 30 ans
9 % chez les 30 à 44 ans
11 % chez les 45 à 59 ans
9 % chez les plus de 60 ans
profession
18 % chez les ouvriers
8 % chez les employés
5 % chez les fonctionnaires
7 % chez les indépendants
études
16 % chez ceux qui ont un diplôme d’école primaire
16 % chez ceux qui ont un diplôme de l’enseignement moyen
7 % chez ceux qui ont un baccalauréat
4 % chez ceux qui sont diplômés de l’enseignement supérieur
(Source : ZDF)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/02/13/l-a...)
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Le conseil national de la CDU a initié le limogeage du président de la WerteUnion Hans-Georg Maassen.
Allemagne. Le conseil national de la CDU a initié le limogeage du président de la WerteUnion Hans-Georg Maassen. Selon Der Spiegel, le conseil aurait approuvé à l'unanimité la procédure. L'affaire passera devant plusieurs instances avant que la décision ne soit prise.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/01/31/han...)
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"Berlusconi-Meloni, bras-de-fer sur l’Ukraine."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur la polémique autour des propos de S. Berlusconi contre le président ukrainien V. Zelenzky, l’accusant d’avoir « attaqué le Donbass » et affirmant qu'il "ne l’aurai[t] pas rencontré]", suivie d'un communiqué du palais Chigi affirmant son soutien à l'Ukraine : « Berlusconi attaque Zelensky » - « personnellement, je ne lui aurais jamais adressé la parole », affirme le Cavaliere. Le PD demande à Meloni de clarifier sa position. Le Palais Chigi réaffirme son soutien à Kiev (Corriere della Sera), « Berlusconi contre Meloni sur Zelensky comme sur Sanremo » - Le Palais Chigi prend ses distances, le ministre Tajani (Forza Italia) réaffirme un soutien ferme à Kiev (La Repubblica), « Berlusconi parle, Meloni tremble » - Chaos dans la majorité (La Stampa), « Berlusconi bombarde Meloni » (Fatto Quotidiano), « Berlusconi-Meloni, bras-de-fer sur l’Ukraine » (Il Resto del Carlino). La polémique autour de la responsabilité de la RAI dans la ligne éditoriale du festival de Sanremo, après les critiques lancées par certains partis sur cette édition jugée trop transgressive et politisée, est aussi citée « Le festival des records et des polémiques » - La Ligue et le M5S critiquent la présidence de la Rai (Corriere), « La colère du gouvernement sur Sanremo, Salvini demande la démission de la présidence (La Repubblica). Enfin, les élections régionales en Lombardie et dans le Latium, dont les résultats seront diffusés à partir de 15h00, sont aussi citées dans les pages intérieures, les journaux soulignant une participation en très forte baisse (autour de 30% contre 60-70% lors des derniers rendez-vous électoraux).
ARTICLE, La Stampa, « Dans le Latium et en Lombardie, les taux de participation n'ont jamais été aussi bas » : « “C'est une élection importante, j'espère donc que le taux de participation sera suffisant pour un choix comme celui qui doit être fait pour des régions aussi stratégiques pour notre nation. Allez donc voter", lance Giorgia Meloni pour renverser la vapeur. Mais hier soir, nous avons assisté à une baisse nette de la participation. À 23 heures, 26,20 % des électeurs du Latium avaient voté, contre 66,30 % en 2018, alors qu'il n'y avait eu qu'une seule journée de vote. En Lombardie, 31,7 % contre 74 précédemment. Il s'agit des taux de participation les plus bas (bien que provisoires, puisque le vote aura lieu jusqu'à 15 heures aujourd'hui) jamais enregistrés lors d'élections similaires dans les deux régions. À titre de comparaison, la baisse de près de dix points enregistrée lors des élections législatives du 25 septembre pourrait être prolongée lors de ces élections régionales. Une chute brutale était pourtant attendue et redoutée par les partis, mais pas si marquée Les politiques se déchaînent, à commencer par Giorgia Meloni, mais aussi Silvio Berlusconi, Enrico Letta et Giuseppe Conte, pour ne citer que les camps opposés, rappelant le devoir de voter aux élections. Certains sont plus inquiets, comme Vittorio Sgarbi, secrétaire d’Etat à la culture et candidat dans les deux régions : "Si ces élections sont considérées comme des élections de seconde classe, l'électeur, qui est intelligent, décide de ne pas y participer. C'est une façon de dire que les forces politiques se sont concentrées sur des candidats faibles, il faut des personnalités fortes, des noms célèbres. Je suis le seul membre du gouvernement à avoir pris des risques". La sonnette d'alarme dans les bureaux de tous les comités électoraux de ces élections régionales dans le Latium et la Lombardie a retenti dès midi, lorsqu'un chiffre presque effroyable est apparu sur les terminaux du Viminale, 8,96 % de participation moyenne dans les deux régions. Le centre-gauche espère quelques surprises et attend les données des grandes villes, habituellement plus favorables, même si le faible taux de participation enregistré même dans la capitale n'est pas de bon augure. Le centre-droit, pourtant donné favori dans tous les sondages, craint que cela ne bouscule des prévisions favorables à ses candidats : Attilio Fontana en Lombardie et Francesco Rocca dans le Latium. “Je suis inquiet de la participation, ceux qui ne votent pas ne sont pas de bons Italiens", tente de lancer le Cavaliere aux siens. "Tout le monde vote, en démocratie on vote !" s'exclame Nicola Zingaretti pour motiver les troupes ».
COULISSES, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « L’embarras de Giorgia Meloni : mais le gouvernement poursuit son action et la Présidente du Conseil se rendra en Ukraine ‘’très prochainement’’ » : « Les attaques verbales de Silvio Berlusconi à l’encontre du président ukrainien Volodymyr Zelensky s’abattent sur la Présidence du Conseil dimanche alors que les lumières – mais pas les polémiques – du festival de Sanremo s’éteignent tout juste. "Moi, parler avec Zelensky ? Si j'avais été président du Conseil, je n'y serais jamais allé" a affirmé Berlusconi – un affront difficilement tolérable. Dans un premier temps, la majorité réagit par un silence assourdissant : embarras, tension, crainte que les propos fracassants de l’ancien Président du Conseil puissent avoir des conséquences sur le scrutin en cours en Lombardie et dans le Latium pour les élections régionales, ou pire encore, qu’ils puissent dangereusement miner la stabilité du gouvernement. A chaud, la Présidente du Conseil confie à ses ministres les plus proches tout son embarras quant au leader membre de sa majorité qui semble ‘’victime de la propagande de Moscou et de sa désinformation’’ explique discrètement un membre de premier plan du gouvernement. Une heure après les déclarations, le Palais Chigi publie un bref communiqué réaffirmant le soutien du gouvernement italien à Kiev. S’il ne cite pas Silvio Berlusconi, le communiqué révèle toutefois la distance abyssale entre la position du chef de Forza Italia et celle de la cheffe de l’exécutif. Ce rappel du programme électoral de la majorité semble une manière de dire à Berlusconi que, s’il veut rester au sein de la coalition de gouvernement, il doit suivre la ligne atlantiste de Washington, Bruxelles et Rome et doit cesser de lancer des signaux amicaux à Vladimir Poutine. ‘’Notre position en matière de politique étrangère ne change pas et le gouvernement n’est pas remis en cause’’ rassure Giorgia Meloni. Ce n’est pas le premier incident et le Palais Chigi le sait bien, la première polémique ayant éclaté à la veille des élections politiques et ayant retenti au-delà des frontières de l’Italie. Des sources du gouvernement affirment que cela faisait plusieurs jours que Berlusconi tentait indirectement de dissuader la Présidente du Conseil de se rendre à Kiev. Giorgia Meloni n’y songe pas une seconde. Elle entend respecter sa promesse faite à Zelensky et lui rendre visite ‘’très prochainement’’, si possible avant le 24 février. Les membres de Forza Italia sont également surpris de cette nouvelle attaque de leur leader contre le chef de la résistance ukrainienne et la Présidente du Conseil italien. Après des échanges avec Giorgia Meloni, le ministre des Affaires étrangères et membre de Forza italia, Antonio Tajani, s’active pour obtenir un pas de côté de son leader et obtenir noir sur blanc la déclaration de soutien à l’Ukraine attendue. La décharge électrique est forte au sein de Forza Italia et de la majorité et pour les relations avec l’opposition. Pour le gouvernement, les situations délicates s’accumulent, le festival de Sanremo et la tension avec les dirigeants de la Rai ayant également apporté leur lot. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Messina « L’affaire RAI et la tentation de la censure » : « Le son festif des trompettes annonçant le nouveau record d’audience du festival de chanson italienne de Sanremo n’a pas réussi à étouffer le bruit de fond de plus en plus bruyant et menaçant : la charge de la cavalerie de la coalition de droite contre la RAI de Carlo Fuortes (et le Festival de l’animateur Amadeus). Maintenant que les lumières du théâtre Ariston sont éteintes, mettant fin à la magie de cette liturgie qui a tenu environ 12 millions d’Italiens devant l’écran, on assiste à un film vu et revu, un classique de la politique italienne. Les attaques fusent contre le Viale Mazzini (siège de la direction de la RAI). Elles ont commencé dès lundi dernier, alors que le vice-président du Conseil M. Salvini critiquait l’éloge rendu sur scène à la Constitution par Roberto Benigni et la présence même du Président de la République Sergio Mattarella au festival. Puis ce fut au tour du chef de groupe de Fratelli d’Italia, T. Foti, de s’en prendre à la présidence de la Rai pour avoir donné ‘‘son aval’’ à la transformation du Festival en ce qu’il qualifie de ‘’tribune électorale’’ de la gauche. Ensuite, c’est le secrétaire d’Etat à la Culture, G. Mazzi, qui a déclaré : ‘’nous sommes les défenseurs des valeurs traditionnelles et nous proposerons de nouveaux directeurs’’. Il est vrai que chaque majorité a tenté d’imprimer sa marque sur la télévision publique. Ce qui est préoccupant, toutefois, c’est l’attaque contre ce Festival de Sanremo, reflet de ce qu’est l’Italie d’aujourd’hui, comme le prouve le succès d’audience inédit de ces cinq soirées. Ce n’est pas un Festival sous influence de la gauche ou de la « culture du genre », comme le dénonce Fratelli d’Italia. C’est tout simplement une Italie qui va dans la direction prise par le monde. Car, comme l’a rappelé le directeur qui se retrouve aujourd’hui sur la sellette, Stefano Coletta, ‘’la télévision doit représenter toute la société, dans son intégralité’’. Il est donc légitime de poser une question à la Présidente du Conseil qui, jusque-là, est restée silencieuse mais qui de toute évidence partage les critiques. Quel est le récit que son parti voudrait imposer à la RAI ? Veut-on utiliser le service public pour imposer sa vision de la culture, fondée sur le retour au passé ? Veut-on dicter quel doit être le modèle que doivent suivre les femmes, comme celui évoqué par Meloni lors de son meeting Place San Giovanni, c’est-à-dire « mère-italienne-chrétienne » ? A ce stade, il n’existe qu’une méthode pour obtenir ce résultat : la censure. »
ARTICLE, La Repubblica « Sur Cospito, les doutes du procureur : "Il n'y a pas de preuve qu'il donne des ordres aux anarchistes" par Viola Giannoli et Liana Milella : « Alors que le procureur général de la Cour suprême a rendu un avis sur Alfredo Cospito, qui le sort du régime de détention sévère du 41 bis, il semble que Carlo Nordio ne découvre le fond de cette décision qu’aujourd’hui. Le régime 41 bis auquel Cospito est soumis est devenu une mesure contestée après le coup de grâce de la Cour suprême. La semaine sera aussi difficile après le deuxième épisode Delmastro, car Nordio devra à nouveau défendre à la Chambre le secrétaire d’Etat bien qu’il ait divulgué des documents confidentiels du ministère de la justice. C'est également le cas de la croisade contre Cospito, que le ministre et ses collaborateurs considèrent toujours comme un chef opérationnel capable d'inciter à la révolte parce qu'il a déclaré que "le corps est son arme". Le parquet général de la Cour suprême ne le pense pas du tout et demande maintenant au tribunal de surveillance de Rome de revoir la décision sur le 41 bis. Le 9 février, Nordio avait redit qu’il souhaitait le maintien de la détention dure pour Cospito. Mais la veille, le procureur adjoint du tribunal, Piero Gaeta, avait déposé l'acte sortant Cospito du 41 bis. Notamment car les faits ne permettent pas d’établir la « connexion » entre Cospito et les actes commis par les anarchistes ces derniers temps. Le lien ne peut être "déduit entièrement et uniquement ni de son rôle faîtier ni du fait qu'il soit devenu un point de référence pour l'anarchisme en raison de ses écrits et de ses convictions". Cospito a peut-être été un leader, mais pour le garder au régime du 41 bis, il faut le prouver par des faits, pas par de simples théories. L'avocat de la défense Flavio Rossi Albertini a eu raison de se pourvoir en cassation et de faire pression sur Nordio pour qu'il assume sa responsabilité politique. Il appartiendra maintenant aux juges de la Cour suprême, le 24 février, de décider si le procureur Gaeta ou le tribunal de surveillance a raison. D’ici là, Cospito reste en 41 bis à l'hôpital de San Paolo. Il y est arrivé sur ses deux pieds, refusant un fauteuil roulant et s'excusant pour le désagrément. Pour les médecins, "son état est stable". Mais Rossi Albertini a mis en garde l'hôpital contre les traitements et l'alimentation forcés. Les temps ne jouent pas pour Cospito et devraient pousser Nordio à considérer la proposition faite par l'ancien ministre Giovanni Maria Flick de suspendre le 41 bis en attendant que la justice, avec ses propres délais, prenne une décision définitive. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, Dimanche 12.02.2023, d’Adolfo Urso (Frères d'Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy, « Nous, isolés en Europe ? Sur Kiev, la France et l’Allemagne ont fait des erreurs depuis des années » : « La presse étrangère (Le Figaro, le Times,…) met de plus en plus en avant le leadership de Giorgia Meloni et donc de l’Italie. Ils émettent des jugements de plus en plus positifs, soulignant comment notre Présidente du Conseil est la plus populaire d’Europe, avec 46 à 49% d’opinions favorables, alors qu’E. Macron est 15 points derrière. Sur la rencontre à Paris et sur les résultats obtenus au Conseil européen aussi, [les médias étrangers] sont plus objectifs. Cela montre la distance entre le jugement que les autres émettent sur nous et ce qui émerge du débat interne. Du reste, la Bourse nous donne raison : elle est en hausse de 16,5% ces trois derniers mois, le spread est resté contenu, la dette est sous contrôle, les résultats du PIB et des exportations sont meilleurs en Italie qu’en France ou en Allemagne. Les investisseurs étrangers s’en rendent compte. La confiance des entreprises augmente. Toutes les prévisions sont revues à la hausse. Quant aux tensions parmi certaines catégories, comme les gérants de pompe à essence, nous échangeons avec eux dans un climat de dialogue constructif. En France, le blocage des raffineries a provoqué de très graves désagréments durant près d’un mois et l’armée a été mobilisée afin de protéger les stations essence. Les nouvelles sanctions sur les produits pétroliers russes n’ont eu aucun impact sur les prix à la pompe qui, au contraire, ont diminué. En Italie, les prix sont plus bas qu’en Espagne, en France ou en Allemagne. Sans parler des manifestations qui paralysent Paris actuellement. Nous, nous avons instauré un dialogue fructueux avec les entreprises et les syndicats. Nous avons réaffirmé le rôle de l’Etat pour orienter les choix stratégiques tout en respectant chacune des parties impliquées. Pour en revenir à Bruxelles, concernant la réglementation sur les aides publiques, il ne s’agit pas de freiner les autres mais d’avancer tous ensemble et dans la même direction. Des simplifications bien précises et une accélération des procédures dans certains domaines stratégiques ont été introduites et les entreprises italiennes dans les filières industrielles européennes en bénéficieront également. Sur la possibilité de réemployer les fonds européens déjà existants, nous en sommes encore au début du parcours mais nous allons dans la bonne direction. Pour une fois, l’Italie a développé une vision stratégique, appréciée par de nombreux partenaires. C’est l’Italie qui, dans un moment particulièrement difficile pour l’UE, perpétue le mieux l’esprit des pères fondateurs qui se concrétisa d’ailleurs – et ce n’est pas un hasard – à Rome en 1957 et non à Paris où l’idée d’Europe de la Défense avait été rejetée cinq ans auparavant. Une erreur flagrante, à la lumière de la situation actuelle. Macron a justifié le fait que l’Italie n’ait pas été conviée à la rencontre avec Zelensky en disant que la France et l’Allemagne travaillent ensemble depuis huit ans sur le dossier ukrainien. On a pu observer le résultat. Peut-être que si l’Italie avait été impliquée depuis le début… Jeudi dernier le ministre Le Maire nous a appelés, Giorgetti et moi-même, pour nous présenter les résultats obtenus suite à la visite franco-allemande aux Etats-Unis. Juste après Biden a réaffirmé un ‘’buy american’’. Seule une Europe unie peut rivaliser avec les Etats-Unis et la Chine. Si l’Italie, qui a des antennes plus fines, était plus écoutée, peut-être pourrions-nous obtenir davantage. Par ailleurs, nous estimons que le nouveau Pacte de stabilité et de croissance doit être cohérent avec l’énorme effort en cours et favoriser un système de règles fiscales communes qui soutiennent les investissements publics. Concernant l’Ukraine, nous sommes en train de préparer avec le ministre des Affaires étrangères le grand événement pour la reconstruction à Rome, avec notamment un corridor logistique et d’infrastructures, et une grande plateforme logistique européenne depuis Vérone et les ports de Venise et Trieste. Nous travaillons également sur des infrastructures électriques et hydriques et sur le soutien à la prochaine saison de semis et de récoltes afin d’éviter une crise alimentaire dramatique. Du concret, en somme. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Résultats des élections pour le Parlement de l’État de Berlin en sièges.
Allemagne. Berlin. Lors des élections de ce dimanche 12 février 2023 pour le Parlement de l’État de Berlin, l'AfD obtient 17 sièges sur 159.
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
écologistes
die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/02/13/l-a...)
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La carte du vote à Berlin.
Allemagne. Berlin. Lors des élections de ce dimanche 12 février 2023 pour le Parlement de l’État de Berlin, lors du vote au scrutin uninominal de circonscription, la carte des résultats est la suivante :
[Les électeurs disposent de deux voix : une au scrutin majoritaire et une à la proportionnelle.]
noir : CDU : démocrates-chrétiens
vert : écologistes
rouge : sociaux-démocrates du SPD
rose : post-communistes de die Linke
bleu : patriotes de l'AfD
L’AfD obtient deux mandats directs sur 78 à Marzahn-Hellersdorf 1 et Marzahn-Hellersdorf 3, soit dans la partie la plus périphérique de l’Est.
(https://wahltool.zdf.de/wahlkreise/e2023-02-12-LT-DE-BE.h...)
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