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12/06/2023

En réaction à la percée de l'AfD à Sonneberg, le ministre-président post-communiste de Thuringe estime que cette circonscription a besoin de main d'oeuvre et de l'euro.

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Allemagne. Thuringe. Le ministre-président post-communiste (Die Linke) de Thuringe Bodo Ramelow estime, suite à l’arrivée en première position à l’issue du premier tour de scrutin du candidat de l’AfD lors de l’élection de l’administrateur de la circonscription de Sonneberg, que cette dernière a besoin de main d’œuvre et que le fait qu’un candidat d’un parti désirant sortir de l’euro obtienne ce résultat va à l’encontre des intérêts économiques de cette circonscription.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/11/le-...)

Silvio Berlusconi est décédé.

Italie. Silvio Berlusconi est décédé.

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11/06/2023

Municipales au Luxembourg : Déi Konservativ n'a pas d'élu et l'ADR obtient 9 conseillers municipaux.

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Luxembourg. Lors des élections municipales, les patriotes de Déi Konservtiv se sont présentés dans 2 municipalités (Differdange et Pétange) et n’ont pas eu d’élu. Les conservateurs de l’ADR, favorables à l’Europe des nations, obtiennent 9 conseillers municipaux (les noms des municipalités sont écrits en luxembourgeois)

  • Patrick Kohn à Beetebuerg
  • Michel Lemaire  à Clierf
  • Rosella Spagnuolo à Diddeleng
  • Bernard Schmit à Esch-Uelzecht
  • Fernand Kartheiser à Käerjeng
  • Amilcar Caetano à Keel
  • Tom Weidig à Lëtzebuerg-Stad
  • Mara Schammo à Suessem
  • Jeff Engelen à Wëntger

[L’ADR est membre du Parti des conservateurs et réformistes européens (ECR), comme Frères d'Italie et Vox (Espagne).]

(https://adr.lu/adr-erfreet-iwwer-gutt-resultat-bei-de-gem...)

(https://elections.public.lu/fr/elections-communales/2023/...)

Les patriotes de l'AfD donnés à 20 %.

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Allemagne. Le meilleur sondage de la semaine pour le parti patriotique AfD, le donne deuxième du pays à 20 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/yougov.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

Autres

20:34 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)

Le candidat de l'AfD arrive premier lors du premier tour de l'élection de l'administrateur du district de Sonneberg.

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Allemagne. Thuringe. District de Sonneberg. Lors du premier tour de l'élection de l'administrateur du district, le candidat du parti nationaliste AfD arrive premier, avec 46,7 %, et affrontera, lors du deuxième tour, le candidat démocrate-chrétien de la CDU.

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Die Linke, Grüne : post-communistes, écologistes

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

(https://wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?wahlart=LR&wJahr=2023&zeigeErg=WK&wknr=072)

"Tu n'es pas encore membre ? Participe maintenant."

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Allemagne.

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"Tu n'es pas encore membre ? Participe maintenant."

Le parti social-démocrate autrichien estime que l’'immigration n'est pas un problème pour le moment.

Autriche. Le nouveau président du parti social-démocrate SPÖ Andreas Babler estime que l’'immigration n'est pas un problème pour le moment, du moins pas un gros problème. Selon lui, le nombre de demandes d’asile est désormais faible et d’autres problèmes, comme l’inflation, sont plus importants.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/05/aut...)

BIW et Bündnis Deutschland fusionnent.

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Allemagne. Bürger in Wut, actif au sein de l’État de Brême et fondé il y a 19 ans par Jan Timke, fusionne avec Bündnis Deutschland. Les membres des deux partis ont voté, lors de deux scrutins séparés, en faveur de cette fusion. Le parti portera le nom Bündnis Deutschland.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/05/15/l-a...)

Interview de László Toroczkai, président de Mi Hazánk, par Yann Vallerie.

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Hongrie. Interview du président de Mi Hazánk László Toroczkai par Yann Vallerie :

https://www.breizh-info.com/2023/06/09/221138/laszlo-toro...

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László Toroczkai

"L’avenir de Die Linke est un avenir sans Sahra Wagenknecht."

Allemagne. La direction du parti post-communiste Die Linke estime, à l’unanimité, que « L’avenir de Die Linke est un avenir sans Sahra Wagenknecht. » et appelle cette dernière à renoncer à son mandat de député.

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Sahra Wagenknecht

10/06/2023

Brandebourg : l'AfD donnée première, à égalité avec les sociaux-démocrates du SPD.

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Allemagne. Brandebourg. Les nationalistes de l'AfD sont donnés premiers, à égalité avec les sociaux-démocrates du SPD, pour les élections pour le Parlement de Brandebourg de septembre 2024.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communiste

Électeurs libres

FDP : libéraux

Autres

La Hongrie est aux côtés de la Pologne dans son refus d'accepter le plan de l'Union Européenne de relocalisation de migrants.

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Hongrie et Pologne. La Hongrie est aux côtés de la Pologne dans son refus d'accepter le plan de l'Union Européenne de relocalisation de migrants et de payer les 22.000 euros par migrant non relocalisé.

Interview de Stephen Nikola Bartulica de Domovinski Pokret par Álvaro Peñas.

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Croatie. Interview de Stephen Nikola Bartulica de Domovinski Pokret par Álvaro Peñas :

https://www.breizh-info.com/2023/06/10/221230/croatie-nou...

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Stephen Nikola Bartulica

Sahra Wagenknecht ne répond pas à la question portant sur la création d’un nouveau parti politique.

Allemagne. Interrogée par Die Welt, la figure de proue post-communiste Sahra Wagenknecht s’est vue poser, à plusieurs reprises, des questions portant sur le fait qu’elle pourrait, éventuellement, créer un nouveau parti politique. Elle n’a pas apporté de réponse à cette question, tout en précisant que son rôle futur sera décidé avant la fin de l'année.

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Sahra Wagenknecht

(https://www.welt.de/politik/deutschland/video245777286/Sa...)

Flandre : les deux partis nationalistes donnés ensemble à plus de 44 %.

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Belgique. Flandre. Un sondage Het Laatste Nieuws, VTM NIEUWS, Le Soir et RTL donne le Vlaams Belang à 22,7 % et la N-VA à 21,8 %.

(Par rapport au sondage de mars 2023, le Vlaams Belang perd 2,3 points)

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(variations par rapport aux élections de 2019. Le scrutin aura lieu dans un an.)

Vlaams Belang : nationalistes flamands

N-VA : nationalistes flamands

Vooruit : socialistes, désirant s'attaquer à l'immigration incontrôlée

CD&V : démocrates-chrétiens

PvdA (PTB, en français) : marxistes

Open VlD : libéraux

écologistes

(https://www.hln.be/binnenland/de-grote-peiling-slechtste-...)

09/06/2023

Le magazine Profil a, peut-être, identifié la personne impliquée dans l’attentat médiatique d’Ibiza.

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Autriche et Pays baltes. L’hebdomadaire autrichien Profil prétend avoir, peut-être, identifié dans les Pays baltes la personne qui pourrait être celle qui est impliquée dans l’attentat médiatique d’Ibiza contre le président du FPÖ de l’époque Heinz-Christian Strache.

(https://www.profil.at/investigativ/die-frau-die-strache-h...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/05/29/pho...)

Les personnalités politiques les plus populaires de Flandre.

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Belgique. Flandre. Un sondage Het Laatste Nieuws, VTM NIEUWS, Le Soir et RTL montre que le président du parti socialiste flamand est le politicien le plus populaire de Flandre, suivi par le président du parti nationaliste flamand N-VA, puis par le président du parti nationaliste flamand Vlaams Belang.

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Le président du parti socialiste flamand désire s'attaquer à l'immigration incontrôlée :

https://www.7sur7.be/belgique/conner-rousseau-et-vooruit-...

(https://www.hln.be/binnenland/de-grote-peiling-slechtste-...)

"L’Italie ne cède pas, [enfin] un tournant sur les migrants."

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Italie. Revue de presse.

L'accord trouvé hier sur les migrations par les ministres de l’Intérieur européens en conseil JAI fait les gros titres « Accord de l'UE sur un nouveau pacte sur les départs et les demandes d’asile » (Corriere della Sera), « Migrants, un accord sur le pacte européen : l’Italie ne vote pas avec Orban » (La Repubblica, la Stampa), « L’Italie ne cède pas, [enfin] un tournant sur les migrants » (Il Giornale). « Les nouvelles règles sur le télétravail sont adoptées par le Sénat » (Sole 24 Ore), « Le télétravail jusqu’en décembre et seulement pour le secteur privé » (Il Messaggero) et l’attaque au couteau à Annecy par un Syrien « Attaques contre des enfants » (Stampa), « Enfants attaqués au couteau, la folie d’un réfugié » (Il Messaggero) sont également cités en Une.

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de F. Sarzanini, « Un changement de rythme » : « L’accord d’hier est un résultat fondamental pour la gestion des flux migratoires. Il reste beaucoup d’obstacles mais ce pacte entre les ministres de l’Intérieur et l’UE représente enfin un changement de rythme. La longue et difficile négociation a permis à l’Italie de tenir bon sur certains points importants et démontré la faiblesse des pays du groupe de Visegrad refusant par principe quel qu’accord que ce soit sur l’accueil des étrangers. L’Italie, qui demandait depuis des années à l’UE de ne pas être laissée seule, n’avait rien obtenu jusqu’à présent, comme l’avait souligné le Président italien lui-même, Sergio Mattarella, il y a à peine un mois : ‘’jusqu’à présent il a été difficile d’impliquer de manière efficace nos partenaires européens’’. Il est juste d’avoir pour objectif la protection des frontières extérieures de l’Europe et la régulation des entrées, mais il est illusoire de penser pouvoir arrêter les flux migratoires. Aider économiquement ceux qui fuient leur pays afin d’éviter les départs n’est pas toujours possible. Il y a des conflits majeurs en Afrique et en Asie, ou des situations d’urgence comme en Afghanistan ou en Ukraine, face auxquels il est nécessaire de fournir une assistance et l’accueil des réfugiés. Il ne fait pas de doute que l’Italie est l’un des pays les plus exposés. Le code de conduite imposés aux ONG qu’a fait passer ce gouvernement s’est révélé être une mesure punitive contre les organisations menant des missions de secours des migrants, mais pas une mesure efficace pour arrêter les arrivées clandestines sur nos côtes. D’après les chiffres du ministère de l’Intérieur, 53 606 étrangers sont déjà arrivés sur notre territoire par voie maritime cette année contre 21 243 l’année dernière. Des personnes qui prennent le risque pour tenter la traversée. Les chiffres nous disent qu’il n’y a aucune invasion, mais confirment en revanche qu’il y a beaucoup à faire pour l’assistance et l’intégration de ces personnes. Il faut sortir de la logique d’urgence et il faut pour cela un système commun à toute l’Europe afin d’éviter les crises diplomatiques comme celle qui avait récemment éclaté entre l’Italie et la France. L’harmonie affichée par la présidente du Conseil italienne et le chancelier allemand hier, ou la paix faite avec Paris notamment grâce à l’excellente relation entre les présidents Mattarella et Macron montrent bien que l’on peut trouver un point d’entente pour travailler ensemble. Le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi a eu raison de mettre sur la table des négociations les points incontournables pour le gouvernement italien, permettant d’obtenir un résultat clair et surtout de faire jouer à notre pays un rôle-clef dans la négociation. Ainsi, l’Italie s’est placée du côté des pays membres qui ne voient pas l’immigration comme une menace et veulent au contraire en faire une ressource. C’est la bonne voie et c’est la seule façon de pouvoir prétendre ne pas être laissé seul. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre italien de l’Intérieur, « Nous avons refusé l’argent, l’Italie ne deviendra pas un centre de réception [des migrants] » : « [Le conseil JAI] est un lieu de méditation et nous sommes satisfaits de la négociation qui a notamment porté sur certains points fondamentaux à nos yeux, comme la définition des pays tiers avec lesquels on peut passer des accords. C’est en substance notre ligne qui a été adoptée et vers laquelle nous avons fait converger tous les pays qui faisaient opposition sur ce point. C’est une journée importante, mais ce n’est qu’un point de départ. Sur le volet de la solidarité obligatoire, nous avons préféré ne pas accepter les compensations financières car nous estimons que l’Italie a une dignité de pays fondateur de l’UE et nous n’avons pas besoin de dédommagement économique pour devenir le centre d’accueil de l’UE. Nous avons préféré miser plutôt sur un mécanisme de compensation par les pays n’acceptant pas la redistribution et qui financerait un fonds spécifique géré par la Commission afin de réaliser les projets de la fameuse ‘’dimension extérieure’’ pour la première fois concrétisée à travers des actes et pour laquelle le gouvernement Meloni fait pression depuis le début. Nous avons accepté le défi des procédures à la frontière et les avons même anticipées avec le décret approuvé à Cutro. Nous avons pour cela obtenu un soutien financier logistique de l’UE. Nous avons accepté car l’Italie est géographiquement parmi les pays de première arrivée : que nous acceptions ou non de réaliser les infrastructures destinées à ces procédures, les migrants arriveront de toute façon sur nos côtes, nous avons donc opté pour une approche sur le long terme. La médiation a été réussie et l’Italie a joué un rôle central dans cette discussion importante. Les Pays-Bas se sont impliqués dans toutes les phases critiques. L’accord est amitieux mais nous nous sentons à la hauteur et nous sommes rassurés par le soutien européen qui est concret. »

ARTICLE, La Repubblica, T. Mastrobuoni « Meloni et Scholz affichent leur entente mais les divergences persistent sur les ONG et l’austérité » : « Le Chancelier allemand a préféré mettre de côté les différences politiques pour adopter une approche pragmatique, comme l’affirme une source présente à la rencontre. L’effort consistait à faire converger les deux dirigeants sur les dossiers où l’Italie et l’Allemagne ne peuvent que collaborer. A commencer par l’économie. Il y a ainsi eu une entente sur la ‘’diversification énergétique’’, le Plan Mattei, la ligne d’hydrogène SoutH2 et sur le Plan d’action entre les deux pays qui, après des mois d’enlisement, est prêt à être signé. La migration a également été évoquée. Pour Scholz, la crise migratoire risque de remettre à nouveau en cause l’espace Schengen, si la tentation de refermer les frontières devait refaire surface. Rome et Berlin sont d’accord sur l’urgence de passer des accords avec les pays d’origine des flux. Meloni a rappelé la prochaine mission à Tunis avec von der Leyen et a révélé une convergence avec Scholz dans l’effort pour l’obtention des financements du FMI. Des divergences de points de vue demeurent toutefois sur les hotspots aux frontières externes de l’UE et sur les ONG qui interviennent en Méditerranée. Preuve en est le choix de Meloni d’éviter une question à ce sujet. Or, tout le monde sait que le chancelier allemand soutient les ONG et a même commencé à les financer. Enfin, sur le Pacte de Stabilité, au-delà des propos génériques de Meloni sur l’Allemagne qui aurait selon elle compris la nécessité de surmonter cet obstacle, les différences demeurent, pas tant avec Scholz qu’avec son ministre des finances, Christian Lindner. »

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « L’arrière-plan politique de la rencontre Meloni-Scholz » : « Après la rencontre au Palais Chigi, les déclarations de Scholz et de Meloni se voulaient conciliantes mais il est évident que les intérêts de fonds, excepté dans le domaine commercial, ne coïncident pas. En particulier maintenant que l’Allemagne est aux prises avec une récession technique : la marge de négociation à l’étranger se réduit pour l’un comme pour l’autre et ils font face à davantage d’exigences internes. Meloni n’est donc pas la seule à mener sa bataille pour chambouler les équilibres européens, le Chancelier socialiste, Emmanuel Macron et Pedro Sanchez s’activent eux aussi afin de contrer un éventuel pacte entre les populaires et les conservateurs. »

ARTICLE, Domani, L. di Giuseppe « De l’immigration au Plan d’action, l’entente entre Meloni et Scholz ne prend pas de hauteur » : « Nous avons assisté à une rencontre qui permet à chacun d’obtenir quelque chose, avec des accords limités portant sur des thématiques spécifiques. Sur le fond, la relation entre Meloni et Scholz reste tiède. Meloni et Scholz sont des adversaires politiques avant d’être des Chefs de gouvernement alliés. Meloni demeure cette championne de la droite extrême qui est condamnée à l’ostracisme en Allemagne. Avec le parti Alternative für Deutschland atteint 19% des intentions de vote, Scholz ne peut pas se montrer trop condescendent avec Meloni. Toutefois, une sorte d’infrastructure diplomatique peut être utile pour les questions ponctuelles, là où les intérêts nationaux coïncident. Sur l’immigration, Rome a besoin d’obtenir des avancées et Scholz aussi souhaite mettre certains points au clair sur la réforme du traité de Dublin. Meloni et Scholz s’accordent donc sur la nécessité d’accroître l’effort de collaboration avec les pays de départ et de transit. Mais l’entente se limite aux questions de principe, sans aborder les implications concrètes d’un nouveau système d’accueil et de répartition. » 

PREMIER PLAN, Sole 24 Ore, de F. Landolfi, « Des projets à hauteur de 7,3 milliards d’euros ont été revus, la ligne Palerme-Catane a été abandonnée ainsi que le Système européen pour la sécurité du trafic ferroviaire (ERTMS) » : « Une série de projets sera abandonnée mais la plupart seront surtout remaniés, revus, redimensionnés ou reportés. Le rapport semestriel sur le Plan national de Relance indique que, sur les 39,7 milliards attribués au ministère des Transports et des Infrastructures (soit 20% des fonds du PNRR), seulement 12% ont été dépensés. Le ministre Matteo Salvini a présenté hier au ministre Raffaele Fitto (Frères d’Italie), en charge du Plan, ses propositions de révision. Certains projets accusent un retard dramatique, d’autres s’avèrent peu attractifs pour le marché : ils seront repensés. Ce remaniement représente 7,3 milliards d’euros de projets. La ligne à grande vitesse devant relier Salerne à Reggio en Emilie-Romagne est sauve bien qu’elle aurait été sur la sellette. En revanche, la ligne Rome-Pescara, une des trois diagonales devant relier les côte ouest et est, est définitivement abandonnée. Les fonds en question seront redistribués vers les deux autres lignes et au renforcement du réseau régional. Idem pour la ligne Palerme-Catane pour 276 millions d’euros. Le ministère propose là aussi des interventions pour améliorer les lignes déjà existantes en attendant la réalisation de la ligne à grande vitesse. Les travaux sur la ligne Naples-Bari évoluent également, l’intervention sur certains tronçons est abandonnée au profit d’autres tronçons de la même ligne pour lesquels il y a plus de certitude d’atteindre l’objectif, comme l’avait suggéré la Commission européenne. Les fonds dédiés à l’intervention de la société ENAV pour la numérisation de la gestion des aéroports sont sensiblement revus à la baisse, de même que pour le projet ERTMS, le Système européen pour la sécurité du trafic ferroviaire pour lequel il manque la matière première nécessaire à 600km de ligne. 500 millions seront ainsi refléchés vers le métro et les nœuds ferroviaires. Idem sur la ligne Ligurie Alpes : 4 milliards sont remis en circulation. Sur le volet de l’hydrogène, cela fait plusieurs mois qu’il y a plus de doutes que de certitudes et les fonds devraient être redirigés vers le ferroviaire. Autrement, un nouvel appel d’offre pourrait être publié, en repoussant l’échéance intermédiaire, sur demande de certaines collectivités locales. Enfin, Salvini a demandé à Fitto 1,1 milliard pour réduire la déperdition sur le réseau hydrique national. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, Marco Galluzzo, « Désaccord avec Salvini au niveau de l’UE : la colère de la Ligue contre Tajani (Forza Italia) » : « Lors de la convention du Parti populaire européen (PPE) qui s’est tenue hier à Rome, le vice-président du Conseil des ministres et membre de Forza Italia Antonio Tajani a déclaré qu’en vue des élections européennes de juin 2024, une alliance avec la Ligue de Salvini n’était possible que si ce dernier changeait de camp et adhérait à une autre famille politique. ‘’La seule alliance possible est l’alliance avec les conservateurs, les libéraux et les représentants du PPE’’, ‘’il est impossible de s’allier avec le groupe Identité et Démocratie’’ (dont font partie l’Afd et le RN). Les mots du ministre ont immédiatement provoqué les réactions de la Ligue, ‘’qui ne semble pas prête à écouter ses suggestions’’, d’autant que le PPE continue à suivre le ‘’chemin de Macron, des gauches et d’Ursula von der Leyen’’. Invité à se prononcer sur une future coopération avec M. Salvini, le président du PPE Manfred Weber a déclaré que ‘’l’objectif du parti est de travailler sur les questions de fond, comme l’inflation et l’immigration’’, avant de clamer que ‘’Forza Italia est le pilier de l’approche européenne du Ppe dans ce gouvernement" et qu’il était ‘’impensable d'envisager l'Europe sans les chrétiens démocrates’’. Du côté de la Ligue, M. Salvini a rencontré hier le leader de Chega (parti d’extrême droite portugais allié au Rassemblement National), signe que l’entrée de son parti au PPE n’est toujours ‘’pas à l’ordre du jour’’ (comme il l’avait lui-même déclaré ce 4 juin) ».

ENTRETIEN, il Messaggero, Ferdinando Nelli Feroci, Ambassadeur et Président de l’Institut des Affaires Internationales, « Une intervention directe de l’OTAN ? C’est improbable et contraire aux règles prévues par le Traité » : « En réponse aux propos de l’ancien Secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen sur l’hypothétique adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, selon qui des troupes ‘’polonaises ou d’autres pays membres pourraient être déployées en Ukraine’’, l’Ambassadeur Ferdinando Nelli Feroci a tenu à clarifier certaines positions. D’abord, il paraît nécessaire de ‘’replacer cette déclaration dans son contexte’’, à savoir la tenue à Vilnius (en juillet 2023) d’un Sommet de l’OTAN que Rasmussen pourrait exploiter pour faire pression sur les derniers pays encore réticents à l’idée que l’Ukraine puisse adhérer à l’organisation. Ce que Rasmussen laisserait sous-entendre, c’est que si ces pays ne promettaient pas à l’Ukraine de réelles perspectives d’adhésion, alors ‘’d’autres membres de l’OTAN seraient tentés d’intervenir directement’’. Or, aucune implication directe n’est prévue à ce jour car l’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN, ce serait donc ‘’improbable et contraire aux règles prévues par le Traité’’ que d’intervenir dans un pays non-membre de l’organisation. Dès lors, il apparaît plus probable qu’il y ait consensus sur une adhésion à l’UE, mais au sein même de l’OTAN les pays membres ont des positions encore trop distantes pour s’accorder sur une adhésion complète. Compte tenu de ces réticences, l’hypothèse d’une adhésion partielle ou la mise en place de mécanismes de consultations avec des pays non-membres (sur la base de l’article 4 du Traité) paraissent plus probables. Concernant l’éventuelle contre-offensive ukrainienne, gare à la ‘’guerre de l’information toxique’’ que se livrent l’Ukraine et la Russie, d’autant qu’aucune ‘’preuve concrète’’ de ‘’contre-offensive massive’’ n’a été observée jusqu’ici. En cas de succès de cette dernière, Kiev risquerait de ne pas ‘’réussir à récupérer tous les territoires occupés par la Russie’’, étant donné que la proportion des forces militaires en place est aujourd’hui favorable à Moscou. L’objectif serait pour l’Ukraine de parvenir à une partition des territoires plus équilibrée. Enfin, il est encore tôt pour se prononcer sur un éventuel renversement du pouvoir Russe et de V. Poutine, même si les récentes déclarations de Prigojine laissent à penser que Moscou traverse une période de turbulences’’ ». 

 (Traduction : ambassade de France à Rome)

Le Vlaams Belang lance son "baromètre de l'immigration". 

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Belgique. Le Vlaams Belang annonce le lancement de son « baromètre de l'immigration », un nouveau site Internet sur lequel les chiffres les plus importants sur l'asile et la migration en Belgique peuvent être clairement consultés :

https://www.immigratiebarometer.be/

08/06/2023

Vienne : le FPÖ donné à 20 %.

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Autriche. Vienne.

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(modification par rapport au sondage de mars 2023, élections prévues à l'automne 2025)

SPÖ : sociaux-démocrates

ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

FPÖ : patriotes

KPÖ : communistes

Bier : satirique

Sonstige : autres

Mairie de Schwerin : les libéraux refusent de soutenir le candidat social-démocrate face au candidat de l'AfD.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Schwerin. En vue du deuxième tour de l’élection du maire de Schwerin, opposant un social-démocrate du SPD à un candidat AfD, le président du parti libéral FDP de la circonscription de Schwerin refuse de soutenir le candidat SPD et écrit sur Twitter : « Élection du maire de Schwerin : un choix entre la peste et le choléra. » Il a depuis lors effacé cette publication.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/04/le-...)

Est de l'Allemagne (sans Berlin) : le parti nationaliste AfD est donné à 32 % !

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Allemagne. Est de l'Allemagne (sans Berlin).

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(comparaison avec les résultats lors des législatives de 2021, prochaines législatives prévues à l'automne 2025)

SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

Grüne : écologistes

Autres

Rencontre entre Matteo Salvini et André Ventura à Rome.

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Italie et Portugal. Matteo Salvini de la Ligue a rencontré aujourd'hui à Rome le dirigeant de Chega André Ventura. Les deux hommes ont confirmé, en vue des élections européennes de 2024, l'entente entre les deux partis politiques.

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Matteo Salvini et André Ventura

"Bras-de-fer entre Meloni et Salvini."

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Italie. Revue de presse. 

Plusieurs sujets se partagent les Unes: les conséquences de la destruction du barrage de Kakhovka en Ukraine avec large couverture photographique « Sous les eaux et damnés, 40 000 personnes déplacées » (Stampa), « La catastrophe climatique » (Repubblica), la visite à Rome du Chancelier allemand Olaf Scholz « Scholz : l'Italie ne doit pas être laissée seule face aux migrations » - Interview du chancelier allemand (Corriere della Sera), la reconstruction en Émilie-Romagne après les inondations : « Le bras-de-fer entre Meloni et Salvini [sur la nomination du coordinateur responsable] » (Stampa),  L'hospitalisation du Pape François  « Le Pape opéré : je vais bien » (Il Messaggero). Enfin la visite du Président de la République Sergio Mattarella à Paris est citée en Une du Messaggero : « A Paris, le pacte de la Joconde : Mattarella et Macron ensemble au Louvre  : l'Italie et la France sont unies ». 

Olaf Scholz, le désastre humanitaire et climatique dans la région de Kherson après la destruction du barrage de Kakhovka, et le dernier jour d’école pour la plupart des régions italiennes. 

SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri « Selon un électeur sur deux, le PNRR représente une occasion unique. La cote de popularité du gouvernement baisse » : « C’est le PNRR et la polémique autour des contrôles sur la Cour des Comptes qui ont provoqué en deux semaines une baisse d’opinions favorables pour Fratelli d’Italia et une diminution de la popularité de Meloni et de son gouvernement (à 39,5%, soit -0.5 points). Seuls 31,9% des sondés partagent l’idée du gouvernement de limiter les pouvoirs de contrôle des juges comptables. L’idée plait surtout aux électeurs de Fdi (67,9%) et de Forza Italia (60%) mais un peu moins à ceux de la Ligue (35%). Aujourd’hui, 54,8% des Italiens considèrent le PNRR comme une opportunité réelle ; 30,2% le considèrent comme un médicament amer à avaler. Concernant la cote de popularité des personnalités politiques, voici le classement actuel : G. Meloni 39,5% (-0,6 points), M. Salvini 24,3% (-2,8 points), G. Conte 23,5% (-2 points), E. Schlein 22,4% (-1,7 points), S. Berlusconi 20,5% (-1,8 points), C. Calenda 16,8% (+2 points) et M. Renzi 11,6% (+1,3 points). Voici pour les partis : Fdi 29% (- 0,4), PD 21,2% (+0,4), M5S 16,4 (-0,1), Ligue 9% (-0,2), Forza Italia 6,5% (=), Azione Calenda 4,3% (-0,2), Italia Viva 3,8% (+0,1), Alleanza Verdi Sinistra 2,5% (=), +Europa 1,9% (=).” 

ARTICLE, la Repubblica, Tommaso Ciriaco et Antonio Fraschilla,  « Conflit au sein du gouvernement sur la gestion des intempéries, Salvini s’emporte devant les maires » : « Scène de confusion au Palais Chigi. Lors d’une rencontre organisée par le gouvernement pour décider du contrôle du dossier sur les intempéries en Émilie-Romagne, les Présidents des régions et des provinces ainsi que les maires des communes ont assisté, ‘’stupéfaits’’, à une scène invraisemblable. A l’annonce de la nomination du ministre du Sud et des politiques de la mer Nello Musumeci (Frères d’Italie) à la tête de la coordination du dossier avec les autorités locales, le leader de la Ligue et ministre des infrastructures Matteo Salvini s’est montré d’abord ‘’étonné, irrité et froid’’ avant de faire cette déclaration lapidaire : ‘’Donc nous nous verrons autour de cette table chaque semaine… Et donc la réunion sera coordonnée par Musumeci… Donc nous nous référerons nous aussi (son ministère, ndlr) à Musumeci... ». Si l’équipe du ministre Salvini a démenti la froideur de sa posture et de son intonation, cet épisode est à nouveau le signe de tensions internes au sein de la coalition gouvernementale et alors que certaines positions de Meloni – comme cette nomination de Musumeci - ont suscité l’incompréhension du vice-Président du Conseil. Alors qu’un bras de fer est toujours en cours au sujet de la nomination du Commissaire à la reconstruction (Meloni temporise alors que les maires font pression pour une nomination de Bonaccini et que la Ligue pousse pour Nicola Molteni), les fonds de reconstruction promis à l’Émilie-Romagne se font eux toujours attendre »

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Nello Musumeci

ARTICLE, Corriere della Sera, Simona Brandolini, « De Luca, son remplaçant cause du trouble. ‘’Non aux armes vers l’Ukraine’’, les tensions montent dans le camp démocrate » : « La question de la livraison d’armes à l’Ukraine accentue les divisions au sein du camp démocrate. Les récentes déclarations du nouveau vice-Président du groupe à la Chambre des députés Paolo Ciani, dans un entretien à la Repubblica, ont ravivé les tensions : ‘’Je suis opposé à la livraison d’armes, les démocrates peuvent encore changer d’avis’’ ; ‘’Je ne suis pas du Pd et je ne m’y inscrirai pas’’. Les représentants du camp démocrate ont dénoncé cette ‘’grande confusion’’ (Picierno, vice-Présidente du Parlement Européen) en réaffirmant le soutien indéfectible du Pd à la résistance contre l’invasion russe, soutien qui ‘’ne vacillera pas, ne changera pas’’ (Filippo Sensi, Pd). Invité à commenter ses propres déclarations, Paolo Ciani a tenu à souligner qu’il ne rejoindrait pas le parti d'Elly Schlein (malgré le fait que celui-ci l’ait choisi) et qu’il resterait à la tête de son mouvement, Demos, ‘’un parti à part entière’’, à côté de son nouvel engagement. Les positions controversées du nouveau vice-Président du groupe parlementaire ont donc déjà provoqué quelques mécontentements auxquels il faut ajouter le grief de Piero De Luca, évincé de la vice-présidence du groupe au profit de Ciani. Le père de Piero De Luca, Vincenzo De Luca, a en effet posté un message cinglant sur Facebook implicitement destiné à Elly Schlein : ‘’Dans la politique comme dans la vie, il n’y a rien de plus vulgaire que le radical-chic sans chic’’. Ces polémiques internes et autres ‘’dérives minoritaires’’ ne font pas l’affaire du parti démocrate, déjà fragilisé par les résultats des élections municipales et alors que les appels à l’union (Bonaccini, Pd) se multiplient ».

ARTICLE, il Sole, G.Tr., « L’Italie au-dessus de la moyenne de la zone Euro, risques sur la reprise à cause des retards du Pnrr » : « Les dernières prévisions de croissance de l’économie italienne réalisées par l’OSCE, estimée à la hausse à près d’1,2 % d’ici à fin 2023 (contre 0,6 % d’après les estimations de mars 2023), risquent de ‘’transformer en désillusions les espérances des estimations’’. En cause, les retards causés par l’activation effective du Pnrr qui pourraient ralentir la reprise de l’activité, décourager l’investissement et in fine grever la croissance. Pourtant, les estimations attribuent à l’Italie un niveau de croissance du PIB supérieur à celui de la zone Euro, prévu lui aux environs de 0,9 % d’ici à la fin 2023. Les bons résultats en matière d’emploi – contrairement à certains pays comme l’Allemagne – peuvent notamment expliquer ces estimations à la hausse, dont se félicite le ministre du Made in Italy Adolfo Urso. Si les résultats sont positifs et pourraient permettre de réduire le déficit publique, l’OSCE avertit cependant l’Italie en rappelant que la priorité ‘’devrait être celle de substituer les projets infaisables aux projets faisables’’, soit privilégier l’investissement public alors que les réformes de l’administration sont, elles, ‘’sur la bonne voie’’ ». 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Olaf Scholz, chancelier fédéral d’Allemagne, par Paolo Valentino, « Ne laissons pas Rome seule face aux arrivées de réfugiés ; la stabilité fiscale est utile » : « Les relations entre l’Allemagne et l’Italie sont étroites, fondées sur la confiance et très solides, aussi bien entre les sociétés civiles que pour la coopération entre nos gouvernements. Il y a évidemment des problématiques et des défis sur lesquels l’Allemagne et l’Italie portent des regards différents. [Lors de la rencontre aujourd’hui à Rome avec Giorgia Meloni] nous parlerons bien entendu de comment approfondir encore nos relations. Concernant la politique industrielle et les aides publiques finançant les secteurs stratégiques, nous nous efforçons de rendre l’économie de nos pays en mesure d’affronter l’avenir, dans le cadre de la neutralité carbone et de la transition digitale. La vaste restructuration de notre industrie implique un effort massif de tous les acteurs, y compris l’Etat. Ainsi, l’UE restera compétitive. Nous sommes d’accord sur la nécessite d’assouplir la législation européenne sur les aides publiques, afin que les investisseurs sachent dès à présent à quoi s’en tenir. Nous devons également renforcer les conditions d’investissement en Europe, avec notamment l’accélération des procédures lorsqu’il s’agit de technologies stratégiques. Concernant la politique budgétaire, l’important est que tous les citoyens aient la certitude que leur Etat continuera de pouvoir agir et faire preuve de solidarité en temps de crise. La stabilité fiscale est pour cela nécessaire, le respect de règles claires et un cadre commun transparent. Il ne s’agit pas de pousser certains Etats vers une crise d’austérité, mais de garantir la croissance, la Soutenabilité de la dette, les investissements pour une transition réussie de nos économies nationales. Sur le plan migratoire, l'Italie, la Grèce et les autres pays méditerranéens affrontent un défi énorme car le nombre de personnes arrivant à leurs frontières augmente. Nous ne pouvons pas laisser seuls l'Italie et les autres pays, nous devons adopter une approche de solidarité et responsabilité. L’Allemagne est pour sa part particulièrement touchée par l’immigration secondaire. Nous avons donc besoin d’une répartition solidaire des responsabilités et des compétences entre Etats membres. Mon gouvernement est fortement impliqué dans un projet de réforme du Système européen commun d’asile et cela implique selon moi davantage d’effort au niveau européen pour rendre plus efficaces les contrôles et la protection des frontières extérieures. En restant humain et dans le respect du règlement. Les discussions à Bruxelles sur le sujet sont intenses. Nous proposons en outre de travailler avec les pays d’origine et de transit pour réduire les flux illégaux et permettre des voies d’arrivée légales. Une UE élargie doit être une UE réformée et il faut aller vers des mécanismes décisionnels plus efficaces, il faut que davantage de décisions du Conseil soient prises à la majorité qualifiée en matière de politique étrangère et fiscale. Nous devons nous préparer à devoir aider l’Ukraine encore pendant longtemps. Il est clair qu’après la guerre, Kiev aura besoin d’engagements concrets et fiables de ses partenaires et alliés pour augmenter sa sécurité. Nous sommes déterminés à la soutenir dans son parcours pour intégrer l’UE. Cela sera possible quand les critères d’adhésions seront remplis. Dans les relations avec la Chine, l’important est, de façon générale, de réduire les risques liés aux situations de dépendance unilatérale. Il faut pour cela veiller à diversifier au plus vite nos structures économiques. Il n’y aura donc aucun decoupling vis-à-vis de la Chine, c’est-à-dire aucun ‘’dissociation’’ de nos deux aires économies. Il me semble toutefois très important d’être plus attentifs afin que nos relations rentrent dans le cadre de l’ordre mondial et que tous les Etats acceptent de respecter les règles internationales. Il s’agit notamment d’assurer les conditions de parité dans les investissements à l’échelle mondiale, que ce soit pour les entreprises européennes, américaines ou d’autres pays en Chine et vice-versa. A mon avis, il ne faut pas exclure la Chine du commerce mondial. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Vecchio, « Mattarella et Macron, l’accolade ‘’solide’’ entre présidents-amis » : « Brigitte Macron dit à Sergio Mattarella ‘’Ces œuvres s’entendent comme la France et l’Italie’’ et le Président italien acquiesce. Avec Emmanuel Macron, il y a de la cordialité comme entre amis, Mattarella le prenant même par le bras. La visite est l’occasion de rappeler la force d’une entente alors que toute l’Europe risque, dans un an, de glisser à droite. Le Chef de l’Etat italien et Sylvain Bellenger, directeur du musée de Capodimonte à Naples, échangent et plaisantent, absorbés par les œuvres. Le ministre de la Culture, également présent, s’adresse à Emmanuel Macron : ‘’je suis napolitain’’, ‘’j’adore Naples’’ répond Macron. Le ministre est de bonne humeur, c’est aussi son moment. ‘’J’ai dit à la ministre de la Culture que la prochaine fois qu’elle vient à Naples, je l’emmène faire un tour sur ma vespa blanche’’ dit Sangiuliano, ‘’excellente idée !’’ s’amuse Macron de cette digression et les deux se serrent la main. Ainsi les gouvernements français et italiens pourraient bien s’entendre grâce un peu de fantaisie napolitaine ? S’ensuit un repas à l’Elysée entre les deux Chefs d’Etat qui parlent d’Ukraine et d’Europe. ‘’L’exposition fait honneur aux liens historiques entre la France et l’Italie, avec Mattarella des liens exceptionnels nous unissent’’ dit Macron. Le matin-même, alors qu’il visitait l’établissement scolaire italien Léonard de Vinci, Mattarella a dit ‘’l’Europe est avant tout un lieu d’idéal, fait des rêves et de valeurs’’ puis ‘’les frontières ne doivent pas être une limite mais un enrichissement’’. Mattarella a resserré des liens en attendant de voir ce qu’il en sera de l’Europe d’ici un an. Reste l’amour des français pour le Belpaese. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini : « Mattarella-Macron, relance du lien entre les deux pays » - Lors du déjeuner, les dossiers Kiev, intégration européenne et migration ont été évoqués : « Les images sont plus qu'éloquentes. Les deux présidents se rencontrent et s'embrassent avant d'inaugurer l'exposition "Naples à Paris" au Louvre. Puis, au cours de la visite, ils échangent des propos, posent en photo devant la Joconde tandis que Brigitte parle au chef de l'État de la question controversée de la restauration du tableau de Léonard et de tous les doutes qu'elle suscite. Puis elle commente : "Ces œuvres s'entendent comme l'Italie et la France’’. Si Mattarella et Macron voulaient communiquer un lien encore solide et efficace entre Rome et Paris, la journée d'hier en a certainement été la démonstration visuelle. Les 60 œuvres du musée de Capodimonte à Naples constituaient la toile de fond idéale pour relancer un partenariat souvent - et pas seulement avec ce gouvernement - en proie à des tensions. Il y en a eu avec le Comte I et, récemment, avec le gouvernement Meloni, à plusieurs reprises. Mais hier, il s'agissait de les oublier. C'est le ministre de la culture Sangiuliano qui a rendu le climat encore plus amical en s'adressant au président français devant les chefs-d'œuvre italiens, dont La trasfigurazione de Giovanni Bellini. Je suis né à Naples, dans le centre historique de la ville. J'ai dit à la ministre française de la culture de venir me voir, je l'emmène avec moi en Vespa". Et Macron : "C'est une excellente idée, ajoute-t-il, j'adore Naples". Poignée de main entre les deux. Bref, l'atmosphère de cordialité absolue a été facilitée par cette promenade parmi les beautés, parmi les œuvres du Caravage, du Titien, de Bellini, qui a servi à donner un autre ton aux relations entre les deux pays. Le communiqué de l'Elysée a également voulu donner à la visite et à l'exposition une tonalité politique en évoquant "la relation de confiance et d'amitié entre les deux présidents, ainsi que les liens exceptionnels qui unissent nos deux pays". Le texte mentionne expressément le traité du Quirinal et l'exposition "Naples à Paris", qui honore les liens historiques entre la France et l'Italie". Après la visite du Louvre, le déjeuner au palais de l'Élysée se déroule en format réservé : Macron et Brigitte avec Mattarella et sa fille Laura. Les présidents échangent leurs points de vue sur la guerre en Ukraine (surtout après l'effondrement du barrage), l'intégration de l'UE et les migrants, sujets sur lesquels le chef de l'État a toujours demandé plus de coopération de la part de Bruxelles. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

07/06/2023

Bart De Wever sera, à l’issue des élections municipales de 2024, candidat à sa propre succession au poste de bourgmestre (maire) d’Anvers.

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Belgique. Flandre. Le président de la N-VA Bart De Wever sera, à l’issue des élections municipales de 2024, candidat à sa propre succession au poste de bourgmestre (maire) d’Anvers.