19/06/2023
Gijon : Vox prendra part à l'exécutif et reçoit comme compétence les Festivités.
Espagne. Asturies. Gijon. Les démocrates-chrétiens autonomistes de Foro Asturias, les conservateurs du Parti Populaire et les nationalistes de Vox dirigeront ensemble la ville de Gijón. Vox aura un membre dans l’exécutif, avec comme compétence les Festivités.
19:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vox prend part à l’exécutif de Guadalajara.
Espagne. Castille-La Manche. Province de Guadalajara. Guadalajara. Vox prend part à l’exécutif de Guadalajara et obtient le poste de maire adjoint. 8 départements sont attribués aux conservateurs du Parti Populaire et 4 à Vox.
13:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Justice, le texte arrive au Parlement. Test en vue pour la majorité."
Italie. Revue de presse.
Les tensions au sein du Parti démocrate, et les polémiques autour de la réforme sur les écoutes présentée par le ministre de la Justice Carlo Nordio (Frères d'Italie), se partagent les gros titres « Tension au sein du PD sur [la participation à la manifestation organisée par] le M5S » (Corriere della Sera), « La tempête Grillo s’abat sur le PD » (Il Mattino), « Des écoutes fortement limitées » (Repubblica), « Après l’abus de pouvoir, Nordio s’en prend aux écoutes téléphoniques » (Fatto Quotidiano). La rencontre à Pékin entre le Secrétaire d’Etat américain A. Blinken et son homologue chinois Q. Gang est aussi citée « Les Etats-Unis à Pékin pour rouvrir les canaux de la diplomatie » (Corriere), « Etats-Unis-Chine, une tentative de dégel » (Il Messaggero).
Les JT couvrent le débat politique au sein du parti démocrate suite à la participation d’Elly Schlein à la manifestation organisée par Mouvement 5 Etoiles.
Sur Twitter, le hashtag #Grillo, en référence aux propos du garant du M5S sur la nécessité d’instituer des ‘’brigades de citoyenneté’’, fait tendance.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Arachi, « [Le Parti démocrate et] le Mouvement 5 Etoiles ensemble dans la rue, protestations et démissions au sein du PD » : « Une minorité de démocrates ne pardonne pas à la secrétaire du parti, Elly Schlein, d’avoir participé samedi à une manifestation organisée par le Mouvement 5 Etoiles. Certaines déclarations de Beppe Grillo, fondateur du Mouvement, ou encore de Moni Ovadia qui s’en est pris à l’Ukraine, ne passent pas. Alessio D’Amato, membre du PD, ancien assesseur de la région Latium est candidat face à Francesco Rocca à la présidence de la région en février dernier, a présenté sa démission à Stefano Bonaccini et on évoque un possible passage chez Azione. D’Amato dénonce ‘’une erreur politique’’ de Schlein et explique ne pas ‘’se retrouver dans cette ligne politique’’. Cette fois, la réprobation d’une minorité au sein du PD se fait clairement entendre. Elle est notamment portée par des membres importants comme Lorenzo Guerini ou Pina Picierno. Ce n’est toutefois pas le cas de Francesco Boccia, président des sénateurs démocrates, qui appelle ‘’à ne pas alimenter de polémiques stériles’’ profitant au gouvernement. Il rappelle notamment que grâce à Elly Schlein, ‘’le principal parti progressiste italien’’ est passé de ‘’14,1% à 21,3%’’ dans les sondages depuis janvier. Schlein a également le soutien du chef de la délégation à Bruxelles, B. Benifei, pour qui ‘’on ne peut pas l’attaquer pour avoir participé à une manifestation contre le travail précaire organisée par le M5S’’. Les difficultés ne s’arrêtent pas là. Le projet de loi pour que la gestation pour autrui devienne un ‘’délit universel’’ sera discuté cet après-midi. La majorité est bien décidée à faire passer cette loi. Si Elly Schlein s’est ouvertement déclarée favorable à la GPA, elle n’est pas suivie par l’ensemble du Parti. Non seulement les catholiques démocrates y sont opposés, mais également Stefano Bonaccini et au moins 200 féministes ayant signé un document à ce sujet. Une discussion qui pourrait s’éterniser et les déclarations contre la secrétaire démocrate ne devraient pas manquer. Récemment, elle a également dû faire face aux maires démocrates favorables à la norme du gouvernement sur l’abolition de l’abus de pouvoir. »
ENTRETIEN, Il Foglio, d’Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des entreprises et du Made in Italy « Les entreprises, le marché et l’intervention de l’Etat » : « ‘’Concernant le rachat d’Ita par Lufthansa, nous attendons l’avis de la Commission européenne et surtout celui de l’autorité Antitrust quant à la création de ce groupe aérien, qui sera davantage compétitif. C’est important notamment parce que dans le projet industriel il est prévu que Rome devienne un hub de la Méditerranée. Pour ce qui concerne le mémorandum d’entente sur les « Routes de la Soie », je pense que dans le contexte global actuel il faut réduire les risques politiques et augmenter les opportunités commerciales. La Chine est et demeure un partenaire commercial, même s’il n’est pas le principal pour l’Italie. Il suffit de dire que nous exportons plus en Autriche qu’en Chine. Concernant Stellantis, il s’agit d’une multinationale italo-française qui a deux têtes, deux actionnaires et deux histoires automobilistiques : celle de Fiat et celle de Peugeot. Peugeot a une participation à hauteur de 12,7% de l’Etat français, semblable à celle de la famille Peugeot, puis il y a d’autres partenaires dont une entreprise chinoise. En Italie, cela ne se passe pas ainsi : chez nous – en raison des choix des précédents gouvernements – quand une entreprise est en difficulté, l’Etat fournit des ressources sous forme d’aides, de facilitations, le chômage technique, sans entrer dans le capital. Par conséquent, le groupe italien n’a pas de participation de l’Etat. Puis, on réalise une fusion, ou plutôt une fusion par incorporation : une entreprise en incorpore une autre, ce n’est donc pas une fusion, et on constitue ainsi Stellantis. Stellantis est donc le fruit de la « fusion » entre Exor et Peugeot, cette dernière voit une participation de l’Etat français et puis il y a aussi la Caisse de Dépôts et Prêts (CDP). L’Etat français participe donc deux fois dans Stellantis : en tant qu’actionnaire de Peugeot, un actionnaire important, et puis directement avec la CDP. La conséquence est qu’il n’y a pas de gouvernance paritaire mais une gouvernance où prévalent les actionnaires français parmi lesquels il y a toujours une présence significative de l’Etat français. Nous avons un échange sain, constructif et continu avec l’entreprise pour que l’on comprenne qu’il faut augmenter la production en Italie, augmenter les investissements sur les modèles innovatifs, se préparer à la transition électrique. Il y a ici un aspect singulier : à ma connaissance, Stellantis serait en train d’importer en Italie le modèle français selon lequel certaines composantes sont réalisées à l’intérieur et d’autres sont confiées par le biais d’appels d’offre au prix le plus bas. Et il est alors inévitable que certains produits arrivent par exemple de Chine. L’objectif de l’Etat italien et du gouvernement est de protéger la filière nationale et pour ce faire il faut certainement augmenter la production de voitures en Italie, si possible en atteignant le niveau français’’. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de P. Brera, « Pour arrêter les passeurs, Tajani (Forza Italia) demande de l’aide aussi aux Emirats » : « Plus de 45 000 migrants arrivés en Italie en six mois et 1500 personnes mortes ou portées disparues : malgré les déplacements et les rencontres en série avec les leaders de tous les pays influents en Méditerranée centrale, les huit premiers mois du gouvernement Meloni coïncident avec le pire désastre migratoire depuis 2017. Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani s’est également rendu aux Emirats Arabes Unis hier pour y rencontrer son homologue. La Tunisie et la Libye sont au centre de la rencontre, explique le ministre italien, les deux principaux Etats côtiers qu’il faut convaincre de lutter contre le trafic d’êtres humains. ‘’Les Emirats Arabes Unis peuvent jouer un rôle important car ils connaissent le continent africain, la sensibilité de ces pays et peuvent apporter leur contribution, nous espérons aussi qu’une conférence internationale sera organisée afin de favoriser la stabilité, la croissance et la réduction des flux migratoires‘’ déclare Tajani. Les efforts du gouvernement ont eu peu de résultats jusqu’à présent. Au contraire, on a déjà pu voir que l’augmentation des peines contre les passeurs et la restriction de la protection internationale est une stratégie qui ne fonctionne pas. Les arrivées clandestines ne diminuent pas alors que le nombre de personnes en situation irrégulière augmente. A Lampedusa, le centre de premier accueil a reçu rien qu’hier près de 500 nouvelles personnes alors qu’il est déjà en surpopulation. La Présidente du Conseil a durci sa bataille contre les ONG et a tenté de déplacer le débat européen de la ‘’gestion des mouvements secondaires’’ à celle des ‘’mouvements primaires’’, c’est-à-dire à empêcher les arrivées. Mais en Tunisie le Président Saied n’a aucune intention d’approuver les réformes démocratiques demandées et en Libye, malgré les accords avec Haftar et Dbeibah, les trafics font l’objet d’une dynamique si enchevêtrée que personne n’en a le plein contrôle. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, d’A. Ginori, « La Grande Illusion » : « Le défilé des dirigeants européens à Tunis – hier c’était au tour des ministres français et allemand de l’Intérieur, après le déplacement de Giorgia Meloni, U. von der Leyen et M. Rutte – risque d’alimenter l’énième grande illusion. Passer tout accord avec le président tunisien sans dénoncer ses dérives en matière de respect des droits de l’homme et du pluralisme démocratique révèle non seulement un manque moral de la part de l’UE mais aussi une incapacité obstinée de regarder la réalité en face. L’exploitation du désespoir restera plus forte que les poignées de main, les déclarations politiques et la militarisation des frontières. Continuer à investir sur l’externalisation des contrôles ne luttera pas contre les réseaux de passeurs. Le renvoi des migrants clandestins vers les pays de transit s’accompagne du manque de protection des personnes concernées et de leurs droits. C’est un mirage brandi par les gouvernements à des fins de propagande interne. Il manque encore des dirigeants en mesure de penser le destin d’un continent voisin qui sera peuplé d’ici 20 ans de 2,5 milliards d’habitants. Le soutien de l’Afrique est une nécessité, en plus d’une obligation notamment historique. Il faut renforcer la coopération et les aides au développement en faveur des pays de provenance des migrants. Il faut tout faire pour éviter de nouveaux drames en mer, il s’agit de protéger femmes, enfants et familles mais aussi l’honneur du continent européen. ‘’Solidarité’’ est un mot trop souvent oublié de la Constitution et de la Charte des droits humains de l’UE. Il faut rétablir un mécanisme régional commun pour les arrivées et la redistribution des personnes, dans le respect du secours en mer, impératif légal et humanitaire, au lieu d’invoquer un improbable et inhumain blocus naval. Au lieu de ça, la tentation est d’exporter en Tunisie le modèle barbare des camps libyens, et ce malgré toutes les difficultés qu’a l’Italie à faire respecter les accords avec le maréchal Haftar. Les personnes qui fuient ces pays n’ont pas d’alternatives. Le modèle des corridors humanitaires de la Communauté de Sant’Egidio est vertueux, à la fois humain et efficace pour l’intégration des personnes. Il est temps d’ouvrir un véritable dialogue y compris sur l’immigration légale, d’ouvrir des canaux migratoires légaux et sûrs, à travers les ambassades et les consulats. »
ARTICLE, la Repubblica, Giuseppe Colombo, « Le Pnrr est plus cher à cause de la hausse des taux. L'Italie écrit à Bruxelles : il faut augmenter le budget européen » : « Les difficultés liées au Pnrr s’accumulent pour l’Italie. Alors que le pays avait emprunté à faible taux (aux alentours de 1,1%) pour le financement du Plan, la hausse des taux annoncée par la BCE (4%) rend le service de la dette plus onéreux et ‘’alourdit le fardeau du gouvernement’’, déjà aux prises avec la révision des règles fiscales et la question de la troisième tranche, toujours gelée à Bruxelles. Anticipant le risque associé à l’augmentation du prix de la dette, le ministre en charge du Pnrr, Raffaele Fitto, a remis il y a quelques jours au Commissaire européen au Budget Johannes Hahn un document lui signifiant ses préoccupations pour les finances italiennes. En outre, ce passage : "l'augmentation des taux d'intérêt rend le service de la dette plus onéreux : en ce sens, il sera indispensable de renforcer la ligne Euri, liée aux intérêts de la dette du Next Generation EU". L’Italie espère ainsi minimiser les dépenses supplémentaires liées à ce risque inflation, en demandant à l’UE ‘’le renflouement des caisses du fonds que la Commission européenne a mis en place pour couvrir les coûts de financement de la relance’’. Le futur budget s’annonce complexe pour la Commission, qui devra de fait payer beaucoup plus cher pour emprunter sur les marchés ces prêts qui finiront ensuite dans les caisses des différents pays (ils s'élèvent à 122,6 milliards pour l’Italie). La solution de récupérer des ressources sur d'autres postes du budget européen impliquerait nécessairement de réduire les dépenses dans les domaines de la défense et du numérique, mais aussi de l'environnement et de la gestion des frontières. Enfin, la question des règles fiscales du Pacte de stabilité peut représenter une menace pour les finances italiennes, alors que le ministre de l’économie Giancarlo Giorgetti demande depuis des mois la prise en compte d'un principe : ‘’l'exclusion des dépenses d'investissement, à commencer par le Pnrr pour le numérique et la transition verte, du calcul de la dette’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, Adriana Logroscino, « Justice, le texte arrive au Parlement. Test en vue pour la majorité » : « A travers les mots des représentants du gouvernement et de la majorité, la droite veut garder le cap sur la réforme de l’administration pénale et cherche à éviter les tensions avec l’opposition. Les déclarations de la Ministre Anna Maria Bernini vont dans le sens d’une responsabilisation du débat politique : ‘’Nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une justice aussi lente […]. Nous devons protéger la vie des personnes, c’est un bien fragile’’. Même son de cloche pour Tommaso Foti, chef de groupe Fratelli d’Italia à la Chambre des députés : ‘’Alors que Schlein et Conte sèment le trouble sur les places, le gouvernement Meloni est au travail pour donner aux Italiens une justice qui soit juste, avec des garanties équitables et intransigeante’’. Les modifications éventuelles du texte seront donc ‘’substantielles’’, selon les mots de la députée du même parti Maria Carolina Varchi, laquelle semble aussi vouloir éviter les polémiques. Le Pd, lui, reste sur ses positions et se prononce toujours contre l’abrogation du délit de l'abus de fonction et appelle à ''ne pas faire de la récupération sur la mort de Berlusconi pour réaliser des réformes déséquilibrées". Quant au conflit ouvert avec la magistrature, le gouvernement pourrait s’avouer moins serein. Après les sévères critiques de l’ANM (Association nationale des magistrats), le gouvernement appelle à la mesure – le texte n’ayant pas encore été approuvé au Parlement – même s’il sait que l’issue du vote sera déterminant pour l’avenir de la majorité ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vox prendra part à l'exécutif de Burgos.
Espagne. Castille-et-León. Burgos. Les conservateurs du Parti Populaire et les nationalistes de Vox gouverneront Burgos ensemble. Le PP aura 7 membres de l’exécutif et Vox 2, un troisième pouvant assister aux réunions sans avoir le droit de voter.
Vox obtient un poste de maire adjoint.
Vox assumera la présidence de la compagnie des eaux.
Les présidences et vice-présidences des conseils de district seront également partagées entre les deux formations. Quatre des présidences seront assumées par le PP, tandis que Vox en occupera une. La répartition des vice-présidences se fera en proportion inverse.
12:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vox prend part à la direction de la ville de Valladolid.
Espagne. Province de Valladolid. Valladolid. La ville sera gouvernée par une coalition regroupant les conservateurs du Parti Populaire et les nationalistes de Vox.
Vox obtient trois départements :
Commerce, Marchés et Consommation
Éducation et Culture
Santé publique et Sécurité des citoyens
Irène Carvajal de VOX devient maire adjoint et reçoit les attributions de l'Éducation et de la Culture
11:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Aliança Catalana a 8 conseillers municipaux et 2 conseillers régionaux.
Espagne. Catalogne. Lors des élections municipales et régionales du 28 mai 2023, Aliança Catalana a obtenu 6 conseillers municipaux, avec 30,76%, à Ripoll, un conseiller municipal à Ribera d'Ondara avec 14,90% et un conseiller municipal à Manlleu avec 5,75%.
Le parti a également obtenu 2 conseillers régionaux.
00:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/06/2023
Silvia Orriols, présidente du parti indépendantiste et identitaire Aliança Catalana, a été élue maire de Ripoll.
Espagne. Catalogne. Province de Gérone. Ripoll. Silvia Orriols, présidente du parti indépendantiste et identitaire Aliança Catalana, a été élue maire de Ripoll par les membres du Conseil municipal. Son parti dispose de 6 conseillers municipaux à Ripoll.
(https://www.publico.es/politica/ultraderecha-gobernara-ri...)
23:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
La dirigeante du parti des (Vrais) Finlandais Rikka Purra devient vice-Premier ministre.
Finlande. La dirigeante du parti des (Vrais) Finlandais Rikka Purra devient vice-Premier ministre.
Rikka Purra
23:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les ministres du parti des (Vrais) Finlandais.
Finlande. Les ministres du parti des (Vrais) Finlandais :
Finances : Riikka Purra :
Commerce extérieur et Développement : Ville Tavio :
Justice : Leena Meri :
Intérieur : Mari Rantanen :
Transports et Communications : Lulu Ranne :
Économie : premières deux années : Vilhelm Junnila, puis : Sakari Puisto :
Affaires sociales et Santé : Kaisa Juuso :
23:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le candidat de l'AfD Leif Erik Holm échoue face au candidat social-démocrate lors du deuxième tour de l'élection directe du maire de Schwerin.
Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Schwerin. Le candidat du parti patriotique AfD Leif Erik Holm échoue face au candidat social-démocrate du SPD lors du deuxième tour de l'élection directe du maire de Schwerin.
Leif Erik Holm
(https://www.schwerin.de/politik-verwaltung/politik/wahlen...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/04/le-...)
21:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
La dirigeante du parti des (Vrais) Finlandais Rikka Purra devient ministre des Finances.
Finlande. La dirigeante du parti des (Vrais) Finlandais Rikka Purra devient ministre des Finances.
21:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
La CDU et la CSU sont toujours opposées à toute coopération avec l'AfD.
Allemagne. Le Premier ministre démocrate-chrétien (CDU) de Saxe Michael Kretschmer déclare : « La coopération avec l'AfD est et reste hors de question pour l'Union. », alors que le chef de file des députés sociaux-chrétiens (CSU) au sein du Parlement allemand Alexander Dobrindt exclut toute coopération avec l’AfD : « La démarcation claire avec l'extrême droite est d'une importance capitale pour l'Union en tant que parti se trouvant au centre de la société. »
[Union = CDU+CSU]
15:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/06/2023
Fête d'été du Team Strache à Vienne.
Autriche. Fête d'été du Team Strache.
Heinz-Christian Strache
21:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rhénanie du Nord-Westphalie : l'AfD donnée à son plus haut historique.
Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/nrw.htm)
CDU : démocrates-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
Autres
20:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Roumanie : l'AUR est donnée deuxième à 22 %.
Roumanie. Le parti national-conservateur AUR est donné deuxième parti du pays à 22 % (soit + 13 points par rapport aux législatives de 2020), derrière les sociaux-démocrates, au sein d’un sondage The Center.
10:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/06/2023
La vidéoconférence du président ukrainien Zelensky devant le parlement fédéral a été boycottée par les députés de l’UDC.
Suisse et Ukraine. La vidéoconférence du président ukrainien Zelensky devant le parlement fédéral a été boycottée par les députés de l’UDC.
22:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
La CDU menace d'exclusion ceux qui veulent travailler avec l'AfD.
Allemagne. Le président de la CDU Friedrich Merz déclare : « Les sections des États, tout particulièrement dans l’Est, reçoivent de nous un message très clair. Si quelqu’un parmi nous lève la main, afin de travailler avec l’AfD, le lendemain une procédure d’exclusion du parti voit le jour. »
18:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les postes de ministres obtenus par les (vrais) Finlandais.
17:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Voici la réforme de la Justice de Carlo Nordio."
Italie. Revue de presse.
La réforme de l’administration pénale et les polémiques sur le rôle passé de S. Berlusconi dominent : « Réforme de la justice. Haute tension entre Nordio (Frères d'Italie) et les magistrats » (Corriere della Sera), « La justice de Silvio » (La Repubblica, Il Giornale), « Il a déjà ressuscité » (Fatto quotidiano). Le naufrage meurtrier de l’embarcation de migrants au large de la Grèce est également cité : « Le naufrage des 100 enfants » (La Stampa), tandis que le débat entre l’Italie et l’Europe sur le Pacte de stabilité est en une du Sole 24 Ore : « UE, le front de l'austérité attaque le Pacte. Gentiloni (Parti Démocrate) cherche un compromis ».
PREMIER PLAN, Repubblica, L. Milella : « La justice selon Nordio (Frères d'Italie). ‘’ Silvio serait fier ‘’ » : « Huit articles contre les juges et contre la liberté de la presse, et pour museler les écoutes téléphoniques : voici la réforme de la justice de Carlo Nordio (Frères d'Italie). Le gouvernement Meloni veut assurer la tenue de son gouvernement par un décret qui, assure le vice-premier ministre Antonio Tajani, "aurait satisfait Berlusconi". Nordio ne se contente pas d'ajouter un "je regrette qu'il ne voie pas la réforme", mais revient à 1994, quand le parquet de Milan plaça sous enquête Berlusconi pendant qu’il présidait le sommet de l'ONU. Ce fut "un acte très grave qui enclencha un conflit entre la politique et la magistrature, qui de boule-de-neige, s'est transformé en avalanche". Avec "un acharnement contre Berlusconi jamais vu dans l'histoire de l'Italie". Nordio présente un projet de loi qui est une attaque contre l'Europe parce qu'elle efface le délit d'abus de fonction et dépénalise celui de trafic d'influence, ce qui fait planer un risque sur les contrôles sur le Pnrr. Le projet de loi impose aussi l’impossibilité de faire appel pour le procureur qui perdrait le procès en première instance et fait passer de un à trois le nombre de juges pour donner le feu vert à une demande d'arrestation ; ce changement n'entrera en vigueur que dans deux ans parce qu'il n'y a pas assez de juges aujourd'hui pour former leurs collègues. Nordio demande une "approbation rapide". Le Ministre passe à l'affrontement avec le pouvoir judiciaire, auquel il dénie le droit de "critiquer les lois". L'affrontement avec le PD et le M5S est certain. La secrétaire Dem Elly Schlein explique que le PD est en faveur d'une réforme du délit de l'abus de fonction, mais qu'il est contre "son abrogation tout court‘’ et appelle à ‘’ne pas faire de la récupération sur la mort de Berlusconi pour réaliser des réformes déséquilibrées". Les parlementaires du M5S reprochent à Nordio "le gant de velours envers la criminalité en col blanc, qui feront main basse sur l’argent venu de l’Europe’’. »
ARTICLE, Corriere della Sera, Emanuele Buzzi, « Schlein : ils profitent de l'émotion suscitée par la mort de Berlusconi pour faire passer des réformes déséquilibrées. Conte explique son absence ‘’pour des questions de respect’’ » : « ‘’Nous avons rendu hommage à Silvio Berlusconi avant sa mort, ce qui est normal, mais nous ne participons pas à sa béatification". Elly Schlein a fait le point sur la querelle impliquant le M5S pour ne pas avoir participé aux funérailles de Silvio Berlusconi, dont le leader Giuseppe Conte avait expliqué qu'il avait évité d'y assister par "respect à la fois pour la douleur des proches de Berlusconi et pour l'histoire et les valeurs qu’il partage intimement avec sa communauté politique’’. G. Conte est aussi revenu hier sur ses intentions de relancer la manifestation du M5S contre "toutes les précarités" prévue demain à Rome. "Si je devais avoir un regret pour les choses que je n'ai pas faites pendant les années de gouvernement, c'est la réforme du salaire minimum légal". Et c'est précisément sur le salaire minimum que les chemins du M5S et du PD pourraient se croiser. Hier, Elly Schlein a laissé sous-entendre qu’elle pourrait éventuellement participer à la manifestation de demain : "Nous parlerons avec Giuseppe Conte pour comprendre comment coordonner les initiatives que le PD et le M5S sont en train de réaliser. Nous avons aussi des rendez-vous électoraux importants, nous allons certainement nous parler et nous rencontrer". Mais la distance et les frictions entre les deux partis sur l'Ukraine demeurent et pourraient fragiliser cette potentielle coopération. "Ils nous entraînent dans la guerre", a répété M. Conte hier au sujet des engagements qu’a pris l’Italie envers Ukraine. Pendant ce temps, à Bruxelles, le M5S a voté contre un amendement en faveur de l'entrée de Kiev dans l'OTAN, tandis que le PD, une fois de plus, est resté divisé sur la question ».
ARTICLE, Corriere della Sera, F . Caccia : « Des vols à destination du Caire, puis par voie terrestre. Les deux routes libyennes et la route tunisienne » : « Des citoyens bangladais, syriens, afghans, irakiens prennent des vols low-cost pour Le Caire et continuent ensuite par voie terrestre. Il suffit de franchir la frontière désertique entre l'Égypte et la Libye, et le tour est joué. Les trafiquants de Cyrénaïque sont très bien organisés, la route vers l'Italie au départ de Benghazi et Tobrouk dans les cinq premiers mois de 2023 a déjà mené sur nos côtes 85 bateaux avec 14.132 migrants à bord. Tous avec le même rêve de laisser derrière eux un passé de souffrance, le même mirage des 750 personnes qui ont quitté Tobrouk et ont fait naufrage la nuit dernière à Pylos. Les chiffres indiquent que 50.352 migrants sont arrivés en Italie au cours des cinq premiers mois de 2023. Au cours de la même période, l'année dernière, il y avait eu 19.481 débarquements. En 2021, 14.692. La croissance est donc exponentielle et la route de la Méditerranée centrale, composée de trois sous-routes, la tunisienne, celle de Tripoli et la cyrénaïque, montre déjà des records de débarquements alors que l'été n'a pas encore commencé : 25.912 arrivées seulement par la Tunisie, 22.434 par les deux routes libyennes. Et il faut considérer que seule la route de Tripoli voit une présence significative de navires humanitaires (avec 23,8 % des sauvetages), les deux autres sont donc beaucoup plus risquées. La "route turque" est celle qui se développe le plus rapidement. Selon le dernier rapport de Frontex, l'agence européenne pour l'immigration, 42.831 immigrants (dont la moitié en Italie) ont débarqué sur les côtes européennes en 2022 par la route du Moyen-Orient (où il n'y a pas de couverture par les navires des ONG), soit 108 % de plus qu'en 2021. La route de la Méditerranée centrale (celle de la Libye) n'a augmenté "que" de 51%. La navigation dure de 4 à 6 jours. Coût moyen : entre 2 500 et 8 000 euros par personne, moins pour les enfants. Le réseau est géré par des citoyens d'origine turque, syrienne et souvent libanaise et égyptienne. Les ports d'embarquement sont : Antalya, Mersin, Cesme, Izmir. Les migrants arrivent dans les villes turques à bord de bus, d'avions ou de véhicules de fortune. Après des jours d'attente dans des appartements mis à disposition par les trafiquants, ils organisent leur voyage, qui se déroule cependant depuis des années toujours loin des îles grecques pour ne pas encourir les refus (ou pire) du gouvernement d'Athènes. »
ARTICLE, Stampa, « Rencontre de Meloni avec le Premier ministre maltais : objectif d'un axe méditerranéen incluant l'Espagne après les élections de juillet pour convaincre Bruxelles » : « Alors que la mer de Pylos rend lentement les corps de l'un des plus grands naufrages de migrants en Méditerranée, dans ce triangle qui relie l'île de Malte aux côtes italiennes et grecques, Giorgia Meloni rencontre le Premier ministre maltais Robert Abela au Palais Chigi. Au centre de la discussion, bien sûr, l'urgence migratoire, mais aucun des deux dirigeants ne s'attarde sur le drame qui s'est déroulé au large des côtes grecques. Pas un mot. Au contraire, souligne Meloni, "nous sommes d'accord sur la nécessité d'une défense adéquate des frontières extérieures. Sans ce mur érigé pour stopper les départs vers l'UE, poursuit le premier ministre, "il serait beaucoup plus difficile de résoudre le problème des mouvements secondaires. Le défi consiste à travailler ensemble sur les mouvements primaires". La recette de Meloni et Abela est de freiner les départs. Mais la question des migrations "ne doit pas être un défi uniquement pour Malte et l'Italie", affirme M. Abela, "elle doit être un défi pour l'ensemble de l'Europe". Il en sera également question en septembre, à Malte, lors d'une conférence sur les migrations, à laquelle, dit M. Abela, "je serai ravi, Giorgia, que tu y sois". L'objectif ne peut pas être atteint uniquement avec une "approche sécuritaire", assure Meloni. ‘’Des investissements et de la coopération, afin d'offrir des alternatives à la migration irrégulière’’ sont nécessaires. Sur ce point, M. Abela confirme que ‘’Malte et l'Italie parlent d'une seule voix’’, également en vue du prochain Conseil européen. Malte, qui a toujours été dure sur le front migratoire, entre échecs de sauvetage et rejets, est pour Meloni un allié fondamental en Europe, tout comme la Grèce, où les garde-côtes sont désormais mis en accusation pour des retards dans les sauvetages. Meloni entend construire un axe méditerranéen et Malte est un allié de plus avec lequel elle tentera de pousser Bruxelles sur la ligne dure du gouvernement italien. Une ligne à laquelle Meloni allie la proposition d'un Plan Mattei pour l'Afrique, ‘’est en ligne avec la vision de Malte’’ assure Abela’.»
ARTICLE, M. Bresolin, Stampa, « Aujourd'hui, la proposition de la Commission : les États auront moins de marge de manœuvre et interviendront plus rapidement » - « Des règles uniques pour les "situations dangereuses’’, l'UE veut imposer les secours » : « Pourquoi les migrants naufragés au large de la Grèce n'ont-ils pas été secourus ? La question rebondit depuis 48 heures et se mêle inexorablement à celles qui se sont posées immédiatement après le massacre de Cutro. Pour éviter d'avoir à se la poser à nouveau, la Commission européenne a commencé à faire pression pour que les Etats posent des jalons clairs et des objectifs autour des ‘’situations dangereuses’’. L’alerte qui fait se déclencher les opérations de sauvetage. La question est cruciale, et sera ce matin au centre de la quatrième réunion du ‘’groupe de contact recherche et sauvetage’’ dont font partie les 27 Etats membres. Un document de travail de la Commission sera sur la table : l'exécutif européen a élaboré une ‘’feuille de route’’ en neuf points pour définir ‘’un cadre européen de coopération opérationnelle en matière de recherche et de sauvetage en Méditerranée’’. Le point 7 montre précisément le problème reliant les deux tragédies : ‘’Sur la base des informations partagées jusqu'à présent par le groupe de contact Sar’’, lit-on dans un projet du document vu par La Stampa, ‘’il semble que le concept de "situation dangereuse" ne soit pas encore interprété de la même manière par les différentes autorités (des États membres, ndlr)’’. C'est pourquoi ‘’il faut une interprétation plus précise et commune au niveau opérationnel, basée sur des critères communs’’. Même si la compétence juridique en matière de sauvetage en mer relève des États membres, il n'est pas possible, selon Bruxelles, que chaque pays décide d'appliquer le concept de "situation dangereuse" à sa manière. Avec une marge d'interprétation trop importante, les décisions peuvent être prises non pas sur la base de critères objectifs, mais également sur la base d'évaluations plus "politiques". Le document énumère quelques critères qui pourraient être utilisés : "Indication que le navire ou l'état des personnes à bord ne permet pas de voyager en toute sécurité ; surpeuplement ; mauvais état du navire et/ou manque d'équipement et de compétences nécessaires à bord". L'application de ces critères aurait peut-être permis d'éviter le massacre de Cutro, en tout cas celui qui a eu lieu au large de la Grèce. Car la justification des garde-côtes d'Athènes ("Ils voulaient aller en Italie"), outre qu'elle n'est pas convaincante, heurte les principes qui devraient présider aux sauvetages. L'accord sur la feuille de route est cependant loin d'être acquis. Plusieurs gouvernements ont déjà fait part de leurs doutes à la Commission : les critères identifiés par Bruxelles sont jugés trop restrictifs car ils réduiraient de fait la marge de manœuvre des Etats pour activer les mécanismes de sauvetage. La réunion d'aujourd'hui était prévue de longue date et fait suite à celle du 31 janvier. Bruxelles souhaite encourager une plus grande coordination entre les Etats côtiers, les Etats du pavillon des navires et les ONG engagées dans les activités de sauvetage. Il n'est pas question d'un code de conduite européen auquel les ONG devraient se conformer, mais la Commission souhaite que chaque pays adopte des normes communes "pour l'enregistrement et la certification" des navires privés effectuant des opérations de recherche et de sauvetage. »
ARTICLE, La Stampa, Alberto Simoni, « Kiev dans l’OTAN. Les alliés sont divisés, d’autres armes seront livrées à l’Ukraine. »
ARTICLE, Repubblica, G. Colombo : « "L'Italie n'est pas prête à ratifier le MES" L'UE prépare une révision » : «La signature de l'Italie reste en suspens, l'engagement du gouvernement ne se concrétise toujours pas. Mais il y a des avancements en ce qui concerne la ratification de la réforme du MES. Le signal qui pourrait faire tomber l'opposition de Giorgia Meloni vient de Pierre Gramegna, le directeur exécutif du Fonds de Stabilité. Depuis Luxembourg, où le Conseil des gouverneurs s'est réuni hier, a ouvert la voie à une révision du traité. Pas une réécriture, car le nouveau Mécanisme européen de stabilité ne changera pas. Il s'agit de quelque chose de plus nuancé, une volonté d'approfondir le contenu de la réforme afin de mettre en évidence certains aspects qui, au moins potentiellement, pourraient attirer l'attention du gouvernement en Italie. Et les convaincre de changer d'avis sur le MES. Mais à une condition : l'Italie doit signer. C’est le seul pays qui ne l’a pas encore fait, ce qui empêche au MES de pouvoir devenir opérationnel. Lorsqu'il prend la parole au Conseil des gouverneurs, Giorgetti (Ligue) est conscient qu'il y a un problème avec l'Italie. Ses collègues veulent savoir comment le gouvernement italien va le résoudre. Giorgetti ne nie pas les problèmes et rappelle les positions contraires des partis de la majorité et du M5S. L'Europe est divisée, Gentiloni appelle à la construction de "ponts". Mais la route est semée d’embûches. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Giorgia Meloni et Elon Musk
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Finlande : un gouvernement unissant trois partis de droite et de centre-droit et les nationalistes des (Vrais) Finlandais est annoncé.
Finlande. Un gouvernement unissant trois partis de droite et de centre-droit et les nationalistes des (Vrais) Finlandais est annoncé.
Le gouvernement qui voit le jour est constitué du Parti de la coalition nationale (conservateurs), des (vrais) Finlandais (nationalistes), du Parti populaire suédois de Finlande (libéraux) et des démocrates-chrétiens.
14:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jaroslaw Kaczynski annonce que le PiS organisera un référendum sur l'accord européen de répartition des migrants.
Pologne. Le président du PiS Jaroslaw Kaczynski annonce que son parti organisera un référendum sur l'accord européen de répartition des migrants prévoyant des amendes en cas de refus.
00:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/06/2023
Sahra Wagenknecht précise qu'elle se présentera sur les listes d'un nouvau parti si celui-ci parvient à voir le jour.
Allemagne. Interviewée par la chaîne de télévision WDR, la figure de proue post-communiste (Die Linke) Sahra Wagenknecht a rappelé qu’elle ne sera plus candidate sur les listes de son parti. Elle a confirmé le fait qu’elle n’abandonne pas son mandat de député, contrairement à ce que la direction de son parti a demandé. Elle a précisé que fonder un parti en Allemagne ne va pas de soi et a ajouté que si elle ne se présente pas aux élections législatives sur les listes d’un nouveau parti, elle se retirera de la vie publique mais continuera à tenter d’influer en écrivant.
Sahra Wagenknecht
(https://www1.wdr.de/fernsehen/aktuelle-stunde/alle-videos...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/14/sah...)
20:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un député CDU appelle à l'interdiction de l'AfD.
Allemagne. Le député démocrate-chrétien (CDU) Marco Wanderwitz appelle à l’interdiction de l’AfD : « Je suis depuis longtemps d'avis qu'une procédure d'interdiction de l'AfD est nécessaire de toute urgence et a de grandes chances de succès. »
18:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Parti Populaire et Vox dirigeront ensemble la ville de Tolède.
Espagne. Communauté autonome de Castille-La Manche. Province de Tolède. Tolède. Le Parti Populaire et Vox sont parvenus à un accord pour la formation de l'exécutif au sein de la ville de Tolède. Cet accord met fin à 16 ans de gestion socialiste de la ville. Le Parti Populaire obtient le poste de maire.
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Silvio pour toujours."
Italie. Revue de presse.
Le naufrage meurtrier d’une embarcation de migrants au large de la Grèce est largement cité, au-delà des Unes presqu’unanimement consacrées aux funérailles d’Etat de Silvio Berlusconi, hier à Milan. “Les applaudissements d’adieu” (Corriere della Sera), “Meloni, deuil et pouvoir” (La Repubblica), “C’était un homme” (La Stampa), “Silvio pour toujours” (Il Giornale), “Un homme de joie” (Il Messaggero), “À Milan, le dernier au revoir à Silvio ; ‘’nous te rendrons fier’’ dit Giorgia Meloni » (Sole 24 Ore).
EDITORIAL, Repubblica, de S. Folli, « Le défi de Meloni commence aujourd’hui » : « Avec, en fond, la place de la cathédrale bondée, l'hommage populaire à Silvio Berlusconi et l'homélie, certes habile et peu conventionnelle, de l'archevêque, une page se ferme et une autre s'ouvre dans l'histoire du centre-droit. Certains espèrent que cette nouveauté concernera l'ensemble de la société italienne, comme si la vague émotionnelle du deuil national devait abolir comme par magie les désaccords et les divisions qui ont marqué l’ère Berlusconi. Mais ce n'est pas le cas. Au fil des ans, la gauche a certes été vaincue par la vague berlusconienne, comme l'a rappelé Giorgia Meloni, mais elle a surtout perdu le lien avec l'Italie profonde. Cette Italie qui, hier encore, rendait hommage à son leader charismatique, alors qu'elle avait largement cessé de voter pour lui, sans pour autant cesser de le considérer comme un leader quasi mystique, au-dessus des guerres politiques. Et l'on en revient au passage crucial : qui pourra reprendre cet héritage complexe ? L'héritière existe et elle s'appelle Meloni. C'est elle qui dirige la coalition depuis des mois déjà ; elle qui s'est mesurée à Berlusconi avec la détermination de celle qui, après les élections de septembre, a senti que le rapport de force s'était inversé en sa faveur ; elle qui s'est déclarée ‘’insoumise au chantage’’ face au vieux ‘’père-maître’’ plutôt péremptoire dans ses demandes ministérielles. Berlusconi lui avait laissé le champ libre, Tajani jouant le rôle d'agent de liaison. En retour, elle l'avait flatté en le reconnaissant comme le père noble du centre-droit. Mais ce n'est que la moitié de l'histoire. L'autre moitié concerne l'usage que Giorgia Meloni voudra faire de son sceptre. Pendant un an, FdI et Forza Italia seront comme une planète et son satellite, voués à la même convergence en Europe : cet accord entre Populaires et Conservateurs qui, dans les intentions, devrait marquer la prochaine législature du Parlement de Bruxelles. Il faut croire cependant que le véritable objectif de la première ministre est de se renforcer en Italie. Si elle parvient à gouverner aussi l'Union, tant mieux. Mais l'objectif est de construire un parti conservateur en Italie sur le modèle des Républicains américains. Les étapes du parcours restent à définir et on peut aussi imaginer un schéma binaire comme le Cdu et le Csu allemands. On peut aussi supposer que la Ligue restera finalement dans le paysage, mais en tant qu’allié autonome. Les 10-11 % auxquels Salvini peut aspirer ne sont pas négligeables, si l'on calcule les revenus du pouvoir dont jouit déjà aujourd'hui la Ligue, symbolisé par le futur pont sur le détroit de Messine. Le vrai jeu de Meloni concerne le positionnement des nouveaux conservateurs. D'une part, les sourires de Von der Leyen et de Weber la gratifient ; d'autre part, elle n'oublie pas qu'elle est la chef de file du groupe nationaliste, dans lequel il y a de tout : même des personnes hostiles à l'Italie. Mais elle ne peut pas perdre sa relation avec ce monde-là avant les élections européennes. En même temps, elle a tout intérêt à se placer près du bord extérieur des Populaires. Pas de confluence, certes, mais aussi une certaine attention à construire une proposition "modérée" capable de séduire l'opinion publique post-Berlusconi, méfiante à l'égard des aventures et nostalgique des années d'or. Le chemin est étroit, mais à la fin nous pourrions avoir un centre-droit plus européen. Il est clair que l'intention des opposants est plutôt de pousser FdI et sa leader vers l'extrême droite, c'est-à-dire vers le modèle de Marine Le Pen ou pire. C'est le piège que Giorgia Meloni devra éviter. Cela demandera de grandes qualités politiques. »
ARTICLE, La Stampa, « Justice : la réforme » : « Le projet de loi Nordio (Frères d’Italie) sur la réforme de la justice italienne est présenté aujourd’hui en Conseil des ministres. Le ministre de la Justice Carlo Nordio a expliqué que cette réforme visait à empêcher que les interférences médiatiques ne nuisent aux suspects et au déroulé des procédures avant tout jugement sur le fond, à contrer les abus et les publications indues des écoutes téléphoniques, ainsi qu'à rassurer et à rendre plus efficace le travail des administrateurs locaux. Ce texte de loi, qui prévoit la réduction de la pression pénale sur l’administration publique, comprend ainsi plusieurs mesures phares. D’abord, le délit d’abus de pouvoir est supprimé dans la mesure où il pourrait obstruer la phase d'enquête et influencer l’appréciation des juges au cours des procès. La raison de la suppression de ce délit est aussi à lier à ses faibles résultats sur le plan judiciaire, le nombre total de condamnations en 2021 s’élevant à 18 cas en première instance. L'infraction de trafic d'influence illicite est de son côté mieux définie et ‘’précisée’’, toujours pour répondre aux nombreuses demandes des administrateurs locaux et alors que les peines sont augmentées, passant d'un an et six mois à quatre ans et six mois. Concernant l’article limitant le pouvoir d'appel du procureur, celui-ci exclut la possibilité que le ministère puisse faire appel des acquittements pour les infractions les moins graves. Par conséquent, les décisions d'acquittement pour les infractions les plus graves, y compris toutes les infractions contre la personne qui suscitent une inquiétude sociale particulière, restent susceptibles d'appel. En ce qui concerne les écoutes téléphoniques, le projet de loi vise à renforcer la protection des tiers étrangers et restreint fortement la publication des écoutes, autorisée uniquement pour les conversations mentionnées par la décision d'un juge, ‘’mêmes si celles-ci sont d’intérêt public et non secrètes’’. A titre d’exemple, les échanges interceptés entre Marcello Dell'Utri et Baiardo dans le cadre de l'enquête sur des attentats de la mafia ne pourraient plus être publiés à cause de la réforme. D’après l’Ordre des journalistes, ‘’le silence s'abat sur presque tout, entravant le droit des citoyens à être informés des événements d'intérêt public majeur’’. Après approbation en Conseil des ministres, place désormais au débat parlementaire pour le projet de loi Nordio, alors que Fi dédie déjà la réforme au défunt Berlusconi, ‘’qui a contribué à son écriture’’. Du côté du Pd en revanche, Alfredo Bazoli s’inquiète de la suppression du délit d’abus de pouvoir, qui pourrait selon lui mettre à mal le contrôle de légalité et de constitutionnalité des décisions prises par les juges administratifs ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Funérailles de Silvio Berlusconi :
Giorgia Meloni
Umberto Bossi
14:33 | Lien permanent | Commentaires (0)