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09/12/2022

Olaf Scholz réfléchit ouvertement à se retirer de Twitter.

Allemagne. Le chancelier social-démocrate Olfa Scholz réfléchit ouvertement à se retirer de Twitter, à la suite de la prise de contrôle de ce dernier par Elon Musk.

Frères d'Italie fêtera ses 10 ans à Rome.

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Italie. Frères d'Italie fête ses 10 ans, du 15 au 17 décembre 2022, à Rome.

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"10 années d'amour pour l'Italie. Dix années après la naissance, construisons l'Italie du futur."

JA21 a deux ans.

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Pays-Bas.

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État de Salzbourg : les sociaux-démocrates, qui adoptent une politique restrictive en matière migratoire, n’excluent pas de gouverner avec les patriotes du FPÖ.

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Autriche. État de Salzbourg. Les sociaux-démocrates du SPÖ, qui adoptent une politique restrictive en matière migratoire, n’excluent pas de gouverner l’État de Salzbourg avec les patriotes du FPÖ.

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Autriche : deux sondages donnent les patriotes du FPÖ premier parti du pays à 29 % !

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Autriche. Deux sondages donnent les patriotes du FPÖ premier parti du pays à 29 % !

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ÖVP : conservateurs / sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

écologistes

NEOS : libéraux

Bier (Bière) : satirique

Autres

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"La lutte permanente entre Rome et Paris sur le thème des migrants."

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Italie. Revue de presse.

Alors qu’hier la plupart des journaux titraient sur la première de la Scala et « l’ovation de Milan au Président Mattarella », les médias parlent tous ce matin de la « pendaison, en Iran, du premier manifestant condamné à mort » - « Iran, faisons cesser l’horreur » (Stampa), « Etudiant pendu et on tire sur les femmes : l’Iran hors de contrôle » (Messaggero). Les journaux ce matin titrent aussi sur ce qu’ils perçoivent comme une reprise des tensions entre France et Italie dans la perspective du Med9 qui se tient aujourd’hui à Alicante : « La lutte permanente entre Rome et Paris » sur le thème des migrants (Repubblica)« L’Italie prête à ré-accueillir les migrants qui ont fui au-delà des frontières » - « Macron refuse la rencontre avec Meloni » (Stampa).

Le Corriere évoque « la proposition européenne sur une limite pour le paiement en espèces de 10.000 euros » tandis que le Messaggero publie un entretien du ministre Lollobrigida (Frères d'Italie) sur le « Plan de relance : des modifications sont possibles sur l’énergie et les infrastructures » et le Sole annonce : « appels d’offres, 7,2 milliards en octobre – Pnrr : ‘’entonnoir’’ de 20 milliards en fin d’année ».

ENTRETIEN, il Messaggero, de Francesco Lollobrigida, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, « Sur l’énergie et les infrastructures, le PNRR peut être modifié » : {L'ouverture de von der Leyen à une modification du PNRR] est une victoire pour l'Italie. Ou en tout cas une défaite pour ceux qui invoquaient l'intangibilité d'un plan difficile à mettre en œuvre et qui, dans ce cas, aurait entraîné la perte de certains "fonds non utilisés". On pourra revoir par exemple les fonds mis sur les tracteurs électriques, qui sont ensuite introuvables sur le marché, aux projets sur l'énergie, les infrastructures et plus encore. Au niveau européen, je suis heureux que notre gouvernement ait été un protagoniste pour convaincre l'UE d'éliminer la viande et le vin des produits classés comme nocifs pour la santé. Entre-temps, il faut dire qu'en seulement 30 jours depuis l'entrée en fonction du gouvernement, nous avons lancé une loi de finances qui lance des signaux forts : éviter la désertification du secteur industriel, un soutien sur le coût de l'énergie, un modèle de bien-être destiné aux plus faibles, un engagement à créer de nouveaux emplois en luttant également contre des formes de privilèges qui n'ont pas grand-chose à voir avec les politiques actives. Dans le même temps,  le spread, n'a pas augmenté ici ; les réactions européennes, qui me semblent bonnes ; les opinions favorables sur le gouvernement ou des forces politiques qui l'expriment, qui selon les sondages est en progression. Sur le plafond au paiement en liquide, il n'a de sens qu'au niveau européen, et on ne peut pas dire qu'un plafond plus élevé facilite l'évasion. Sous le gouvernement Monti, par exemple, le plafond était plus bas mais l'évasion était plus élevée. Sans compter que dans d'autres pays, je pense à l'Allemagne, il n’y a pas de plafond. Nous nous sommes donné une perspective et une vision, sur la base du programme présenté. Le gouvernement va durer cinq ans, nous ne voulons pas faire comme d'autres forces politiques qui ont cherché à obtenir de la popularité facilement à court terme avec des mesures ponctuelles. Des primes exceptionnelles au revenu de citoyenneté, bien sûr. Pour redistribuer la richesse, il faut d'abord la créer.  Une immigration légale et ordonnée est nécessaire, mais le décret sur les flux doit être pris au début de l'année 2023 et non à la fin comme c'est le cas actuellement. Nous ne voulons pas créer de nouveaux esclaves, mais des travailleurs bénéficiant d'un traitement décent et également d'une formation adéquate. C'est pourquoi nous en parlons également avec plusieurs États africains. Il faut d'abord déterminer quels sont les besoins réels une fois que la demande intérieure de main-d'œuvre a été épuisée, puis calculer le nombre d'immigrants que nous pouvons accueillir. Il en va bien sûr autrement des réfugiés, qui doivent toujours et dans tous les cas être "accueillis" ».

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Francesco Lollobrigida

INTERVENTION, Gian Carlo Casellimagistrat, Stampa, «Les écoutes téléphoniques sont indispensables contre la mafia» : « Elles sont très utiles pour capter les voix des chefs et de leurs complices. Les écoutes ne peuvent se résumer à des abus. Carlo Nordio, nouveau ministre de la Justice, a parlé de la crise de la justice pénale devant les Commissions justice de la Chambre et du Sénat. Fort de ses 40 ans d’expérience dans la magistrature, il l’a fait sur un ton péremptoire, comme s’il voulait indiquer le doigt levé la route à prendre (la sienne) que seuls les aveugles ne peuvent voir. Il suggère un recours aux écoutes préventives, mais elles ne sont pas utilisables lors des procès. Sur la séparation des carrières, elle ne convient à personne. Il faudrait se concentrer sur les normes de sécurité sur le lieu de travail : il faut créer un parquet spécifique comme le demande Guariniello. »

ARTICLE, Repubblica, E. Lauria/A. Ziniti, « Migrants, nouvel affrontement Rome-Paris. L’Elysée : ‘’les problèmes demeurent’’ - “Aujourd’hui à Alicante la présidente du Conseil comptait rencontrer Macron pour calmer les choses, mais un ‘’non’’ est arrivé : ‘’pas de rencontre bilatérale, nous attendons [la présidente du Conseil] en France’’. Le Palais Chigi : ‘’nous n’avons pas reçu d’invitation’’ » : « Les tensions demeurent entre la France et l’Italie. Le Conseil affaires intérieures à Bruxelles, que le ministre Piantedosi a défini comme ‘’décevant’’ suite au refus de faire entrer la Bulgarie et de la Roumanie de l’espace Schengen, n’est pas allé au-delà d’un soutien politique générique au Plan d’action pour la Méditerranée. En mer, trois bateaux humanitaires avec plus de 500 migrants à bord demandent un port sûr et risquent d’être les détonateurs d’une nouvelle crise européenne sur la gestion des flux migratoires. L’Italie n’a aucunement l’intention de changer de ligne sur les Ong qui font ce que le Viminal appelle des ‘’secours systématiques’’ : elle proposera un accueil uniquement pour les personnes fragiles. Une précision rude de l’Elysée arrive et fait monter la tension : ‘’Selon nos informations, Madame Meloni continue à chercher une date dans son agenda pour sa visite à Paris’’, ce à quoi le palais Chigi répond par un sec démenti : ‘’aucune invitation n’est arrivée, et nous supposons que de telles invitations ne se font pas à travers la presse’’. Nouvel incident diplomatique donc à quelques heures du MED9. Et pourtant, il y a seulement trois jours à Tirana, Meloni avait dit qu’il n’y avait ‘’aucun problème avec la France’’»

COULISSES, Repubblica, T. Ciriaco/A. Ginori, « ONG, Meloni maintient le blocus. De représailles en soupçons, la paix avec Macron est reportée » : « Ils n’arrivent même pas à organiser un face à face. Question de forme, et problème abyssal de fond. Giorgia Meloni aurait sûrement volontiers accepté une bilatérale à Alicante, mais Macron verra uniquement Sanchez. Distance politique, fossés personnels, représailles masquées sous des prétextes de protocole. Pas de paix entre les leaders, surtout sur le thème des migrants. Et les divergences sont profondes car le positionnement politique du gouvernement italien est un soufflet infligé aux demandes françaises : où est-il écrit que nous sommes le seul port d’Europe qui doive accepter les débarquements ? La loi du premier port d’arrivée devrait toucher particulièrement Malte et l’Italie – la ‘’zone Sar’’. C’est ce que soutient Paris et que répètent les sherpas de Macron : ‘’il est important que tous les pays européens assument cette responsabilité’’. Mais ce n’est certainement pas la philosophie qui guide Meloni. Depuis Paris, on dit cependant qu’un face à face informel pourrait avoir lieu – au sujet duquel le Palais Chigi ne sait rien. Le soupçon est que Macron ait dans le collimateur le gouvernement de droite pour des raisons de politique intérieure. Il faut dire qu’il existe un autre moment pour se parler : le 13 décembre à Paris lors de la conférence internationale de soutien à l’Ukraine, mais pour le moment c’est le Ministre Tajani qui devrait représenter l’Italie ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, de Stefano Montefiori « ‘’Meloni sera à Paris’’, ‘’pas d’engagement ni d’invitation’’ : nouvelles tensions entre les deux gouvernements » : « L’image d’Emmanuel Macron et de Giorgia Meloni à Tirana, cordiale, laissait supposer la fin des difficultés entre la France et l’Italie. Mais il y a apparemment encore du chemin à faire. Hier, une source de l’Elysée a indiqué que ‘’Madame Meloni continue à chercher une date pour sa visite à Paris, comme elle s’y était engagée le mois dernier par rapport à l’Ocean Viking’’. Le Palais Chigi a démenti. Nous sommes donc face à un malentendu important, une incompréhension sur une question formelle qui confirme cependant une difficulté à se comprendre de manière plus générale. Meloni et Macron se verront aujourd’hui à Alicante, ‘’à une table en format plus restreint, puisqu’il y a neuf Etats’’ a souligné l’Elysée ».

ARTICLE, Stampa, I. Lombardo/F. Olivo, « Macron refuse la rencontre avec Meloni » : « Les Français admettent que sur l’immigration, des dissensions demeurent. La présidente du Conseil, fait-on savoir à Chigi, n’a pris aucun engagement pour une visite à Paris. Et aucune invitation n’est parvenue de Paris. « Une invitation qu’on ne fait pas normalement par voie de presse ». La France, comme dans beaucoup de pays occidentaux, fait des briefing avant des sommets internationaux majeurs, pour informer les journalistes sur l’agenda du sommet et les bilatérales prévues. Le gouvernement italien ne le fait pas et souvent subit les informations qui arrivent. C’est ainsi qu’hier, durant le briefing classique, en répondant à une question d’un journaliste, l’Elysée a expliqué qu’aucune bilatérale n’était prévue à l’agenda. Même si ‘à l’évidence, ils se croiseront’. Même discours pour la visite à Paris, qui est normalement l’une des premières étapes avec Berlin pour les présidents du Conseil italiens après leur entrée en fonction ». L’évocation dans le brief d’une recherche de date par Meloni a rendu furieux le palais Chigi, alors qu’il y a un mois, c’est un communiqué italien remerciant la France pour l’accueil du bateau Ocean Viking qui avait rendu Paris furieux. Engagement qui n’aviat jamais été vérifié au niveau diplomatique avec les Français, et que Chigi avait déduit par une dépêche citant une source anonyme du ministère de l’intérieur français. Meloni continue sur la même route et répond, piquée au vif, confirmant une distance avec Macron qu’elle ne cherche à dissimuler que quand elle est en public. A ce stade, il semble donc improbable qu’elle se rende à Paris pour la conférence du 13. Aussi car elle veut savoir d’abord s’il y aura des leaders de poids comme Biden et Scholz. La même distance demeure avec l’Espagne de Sanchez. Il y a un vide, en effet, dans le calendrier du MED9 : la question migratoire fera partie uniquement à la limite du chapitre ‘’divers’’. Le gouvernement espagnol ne veut pas introduire des thèmes sur lesquels les invités sont en désaccord et ne souhaite pas s’immiscer dans la polémique entre l’Italie et la France qui a débuté le mois dernier. »

ARTICLE, Messaggero, « Meloni, plan sur les migrants : les rapatriements doivent être gérés par l'UE. Tensions avec la France » de Alberto Gentili, « Surmonter le mécanisme de redistribution des migrants qui "ne fonctionne pas et n'a jamais fonctionné". Lancer un système de retours dans les pays d’origine géré directement par l'Union européenne. Lancer un grand plan pour le développement de l'Afrique. Et faire de la Méditerranée, grâce à ses gazoducs, "le grand centre d'approvisionnement énergétique de l'Union". Ce sont les points que Giorgia Meloni, aujourd'hui à Alicante, mettra sur la table du sommet EuroMed-9 auquel participent, outre l'Italie, l'Espagne, la France, le Portugal, la Grèce, Malte, Chypre, la Slovénie et la Croatie. D’après l'Élysée, le positionnement qu’elle prendra sur ces sujets sera proche de celui d'Emmanuel Macron. Mais une rencontre bilatérale entre les deux dirigeants est exclue. Et si Paris fait savoir qu'on "continue à travailler sur les migrants avec l'Italie", indiquant un objectif commun ("tous les États européens doivent se sentir responsables et s'engager de manière constructive"), la tension entre l'Élysée et Rome reste vive. Selon des sources proches de Macron, il subsiste entre les deux pays "des divisions sur la question de la responsabilité des sauvetages en mer : les problèmes n’ont pas été résolus" après l'affaire Ocean Viking. Et ils ajoutent qu'ils "attendent toujours l'indication d'une date" pour une visite officielle de Meloni à l'Elysée. Le Palazzo Chigi a répondu sèchement : "Nous n'avons pas connaissance d'un quelconque engagement pour une visite à Paris. La présidente du Conseil n'a pas non plus reçu d'invitation officielle, et nous supposons que certaines invitations ne se font pas par voie de presse". Commentaire lapidaire d'un ministre proche du dossier : " Paris nous provoque ". Au-delà des escarmouches avec la France, Meloni veut affirmer la "responsabilité" des migrants au niveau européen. La question de la redistribution de ceux qui débarquent sur les côtes italiennes et européennes reste à démêler. Meloni, a-t-on dit, veut le mettre de côté. Car, expliquent-ils au Palazzo Chigi, "nous ne pouvons pas accepter l'idée que l'Italie laisse entrer tout le monde et demande ensuite à l'Europe de les redistribuer". Ça n'a pas marché et ça ne marchera pas...".

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/12/2022

Le Forum voor Democratie organise un marché de Noël.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie organise un marché de Noël.

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(https://fvd.nl/events/kerstmarkt)

Le nouveau tract électoral du PVV de Geert Wilders.

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Pays-Bas.

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"Votez pour le Parti de la Liberté."

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"Les Pays-Bas sont pleins. En conséquence, le PVV désire : une arrête complet de l'asile, l'expulsion de notre pays des migrants délinquants et illégaux, la désislamisation des Pays-Bas et le maintien de notre culture."

Le président du Sénat Ignazio La Russa et son sapin de Noël.

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Italie. Le président du Sénat Ignazio La Russa et son sapin de Noël.

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Giorgia Meloni et sa fille montent leur sapin de Noël.

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Italie.

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Giorgia Meloni a assisté à l’ouverture de la saison à la Scala de Milan.

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Italie. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a assisté hier soir à l’ouverture de la saison à la Scala de Milan.

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Le Parti du Peuple danois défend la possibilité de continuer à payer en argent liquide.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois défend la possibilité de continuer à payer en argent liquide, notamment avec des pièces ornées du portrait de la Reine.

07/12/2022

"Achetez local ! Durant les fêtes de fin d'année."

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Belgique. Flandre.

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"Achetez local ! Durant les fêtes de fin d'année."

Albert Rösti, nouveau ministre UDC.

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Suisse. Albert Rösti (UDC) a été élu par l'Assemblée fédérale [organe législatif] pour succéder au conseiller fédéral [ministre] Ueli Maurer (UDC). 

(L'UDC possède toujours 2 sièges de ministre sur les 7 postes de ministre.)

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Basse-Autriche : le FPÖ donné à 17 %.

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Autriche. Basse-Autriche. Un sondage pour les Niederösterreichischen Nachrichten donne le FPÖ à 17 % en vue des élections pour le Parlement de Basse-Autriche du 29 janvier 2023.

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(comparaison avec les élections de 2018)

 

ÖVP : conservateurs / sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

MFG : anti-vaccin

Diverse : autres

L’UE accorde un sursis à la Hongrie sur la suspension des fonds européens.

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Hongrie et UE. L’UE accorde un sursis à la Hongrie sur la suspension des fonds européens :

https://www.touteleurope.eu/fonctionnement-de-l-ue/etat-d...

"Le Troisième Pôle et Fratelli d’Italia scellent une entente sur le terrain de la justice."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur la réforme présentée par le nouveau ministre de la Justice, Carlo Nordio (Frères d'Italie), prévoyant notamment une limitation du recours aux écoutes téléphoniques pour les enquêteurs et la séparation des carrières entre procureurs et juges du siège. Cette réforme suscite des critiques de la part d’une partie des syndicats de magistrats : « Ecoutes téléphoniques, Nordio accuse » - Selon le Garde-sceaux, elles seraient surtout utilisées pour discréditer les personnalités politiques visées par des enquêtes. L’Association Nationale des Magistrats s’y oppose, Meloni défend la réforme (Corriere della Sera), « Justice, un défi lancé aux enquêteurs » - Meloni soutient le ministre ; le troisième pôle de Renzi salue la réforme (La Repubblica), « Justice, voici l’agenda de Nordio : moins d’écoutes téléphoniques »  - Le ministre annonce sa réforme, qui prévoit aussi la séparation des carrières entre magistrats du siège et procureurs (La Stampa), « Nordio : on constate des abus sur l’utilisation des écoutes téléphoniques » (Il Messaggero), « Nordio bloque les magistrats de gauche » (Il Giornale). L’appel lancé hier par le Président de la République Sergio Mattarella afin que le gouvernement respecte les engagements pris pour le Plan de Relance national, est aussi cité en Une « Mattarella : il faut honorer les engagements pris sur le PNRR » (Corriere della Sera, Repubblica).

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Carlo Nordio

Les JT couvrent essentiellement le sommet européen sur les Balkans occidentaux, avec les déclarations de la Présidente du Conseil sur le projet de réforme de la justice présenté par le ministre Carlo Nordio, l’appel lancé hier par le Président de la République Sergio Mattarella afin que le gouvernement respecte les engagements pris pour le Plan de Relance national et les élections de mi-mandat en Géorgie, aux Etats-Unis.

ARTICLE, La Repubblica, E. Lauria et L. Milella « Les limites fixées aux procureurs et les écoutes téléphoniques, le défi de la droite sur la justice » - Le ministre Nordio présente sa réforme au Sénat et critique les juges : « Depuis Tirana, la Présidente du Conseil Giorgia Meloni a voulu immédiatement apporter son soutien au projet de réforme de son ministre de la Justice Carlo Nordio qui a dans son viseur l’action des magistrats : la séparation des carrières, la limitation du recours aux écoutes téléphoniques et le caractère obligatoire de l’action pénale. Ainsi, ‘’le gouvernement partage l’approche expliquée par le ministre’’, affirme Meloni, en ajoutant ‘’il faut surmonter certains points critiques, l’utilisation des écoutes téléphoniques et la façon dont elles sont publiées dans les journaux sont sans doute une thématique sur laquelle réfléchir, comme la séparation des carrières dont on discute depuis des années’’. Dans son allocution de 55 minutes devant le Sénat, Nordio reprend la rhétorique berlusconienne en la matière et tente de relancer les réformes du « Cavaliere » qui avaient échoué. Tout en assurant un certain équilibre avec son prédécesseur, Marta Cartabia, notamment sur la justice réparatrice et sur les mesures alternatives à la prison. Donc, il n’y aurait pas de rupture avec la réforme Cartabia ni d’obstacles sur les projets du PNRR. Les attaques très dures lancées contre les enquêteurs demeurent, toutefois. Ces derniers seraient les protagonistes d’une action pénale devenue ‘’arbitraire voire capricieuse’’, en dépit de la présomption d’innocence, celle-ci aussi chère à Cartabia. Les réformes de Nordio, dont l’institution d’une Haute cour pour sanctionner les magistrats, sont toutes des piques lancées, en clé berlusconienne, à la magistrature. Le Cavaliere avait joué toutes ses cartes, sans gagner. Nordio tente d’y revenir et annonce ‘’une profonde révision’’ des normes sur les écoutes téléphoniques qui, ‘’pour une diffusion arbitraire et inappropriée’’ seraient devenues un instrument de délégitimation politique. » 

ARTICLE, La Repubblica, C. Sannino « La pique lancée par le Garde des Sceaux prépare la voie de l’entente avec le Troisième Pôle » : « Les propositions venant du ministère de la Justice coïncident avec les souhaits de Renzi et de Calenda. Le Troisième Pôle et Fratelli d’Italia scellent une entente sur le terrain de la justice, qui pourrait annoncer une sorte de soutien extérieur du parti centriste au gouvernement. Ce n’est pas un hasard si la majorité s’apprête à déposer à la Chambre un projet pour la séparation des carrières des magistrats et qui peut compter sur le soutien de Renzi (Italia Viva) et de Calenda (Azione). Alors que Nordio, au sein de la Commission de la justice, s'en prenait aux procureurs et à leurs prétendus délits " inutiles " - tels que l'abus de pouvoir ou le trafic d'influence, – l’ordre du jour d'Enrico Costa, le délégué du groupe Azione, a été adopté à la Chambre. Cela engage le gouvernement à faire effectuer par l'Inspection générale du ministère de la Justice "un contrôle" des actes motivés par lesquels les procureurs de la République expliquent l'intérêt public et justifient la tenue de conférences de presse et la diffusion de communiqués sur les coups de filet ou les initiatives en cours. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Les raisons de cette accélération sur la justice » : « Que l’on partage ou pas le contenu de l’allocution du ministre de la Justice au Sénat, sa signification politique est très claire. Il s’agit d’une accélération sur le terrain le plus épineux, celui de la réforme de la Justice. Nordio a été explicite, voire méprisant, sur tous les sujets clivants, allant de l’abus dans le recours aux écoutes téléphoniques, des excès des gardes-à-vue ou encore de la séparation des carrières. Certains ont évoqué une sorte de « révolution du garantisme » mais il est certes que Nordio a été cohérent avec sa posture libérale, comme en témoignent tous ses articles et interventions dans le débat public. Cela implique non seulement une modification de la Constitution mais aussi une confrontation politique qui sera très dure, au Parlement comme dans le pays. Et il en sera de même avec certains secteurs de la magistrature. Meloni, qui n’a pas hésité à soutenir immédiatement la ligne de son ministre, avait besoin d’un sujet fort pouvant réunir sa majorité, allant de Berlusconi à Salvini, pour une réforme qui s’annonce longue et pouvant durer plusieurs années. Il fallait par ailleurs sortir de la défensive, à la suite des polémiques sur le paiement en liquide et les critiques de la Banque d’Italie. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M-T. Meli, « Guerini (PD, ancien ministre de la Défense) à la tête du Copasir. Son bras-droit est un fidèle de Meloni : Giovanni Donzelli » : « Les délais de l’élection du président du Copasir n’a pas été dû, comme certains l’ont dit, à un blocage de Giuseppe Conte car ce dernier aurait voulu obtenir au préalable l’assurance d’emporter la direction du comité de surveillance de la Rai pour un membre du M5S (parmi les noms les qui circulent, celui de Ricciardi devrait l’emporter).  Conte avait en fait donné son accord à Guerini il y a une vingtaine de jours. Ce sont les dissensions au sein de la droite qui ont provoqué ce ralentissement : Forza Italia soutenait Licia Ronzulli pour la vice-présidence du Copasir et la Ligue y voulait Claudio Borghi. Deux candidats que Meloni jugeait inadaptés pour le poste, et pas seulement elle à vrai dire. Guerini lui va très bien. D’abord, parce qu’elle a eu l’occasion de le connaître durant la longue phase de transition entre le gouvernement Draghi et le sien ; ensuite, l’ex-ministre de la Défense est une garantie d’atlantisme et de cohérence sur le front du conflit entre Russie et Ukraine ; enfin, Meloni ne voulait pas une élection divisant les oppositions (ce poste va aux minorités en général). Le nom de Guerini rassemble. Même le troisième pôle (Ettore Rosato a été élu secrétaire du Copasir) était d’accord. Conte s’est résolu à accepter Guerini, alors qu’il avait eu un dur face-à-face avec lui vers la fin de son gouvernement. Guerini n’a pas fait de déclarations, par respect pour le rôle qu’il occupera avec la sobriété qui le caractérise ». 

ENTRETIEN, Il Messaggero, d’Eugenia Roccella (Frères d'Italie), ministre pour la Famille « Allocations familiales, un chèque unique pour tous sans distinctions de revenu » : « Le chèque unique a été une innovation positive mais il avait quelques inconvénients, par exemple il pénalisait les foyers nombreux. Nous avons voulu donner un message important dans la loi de finances. Nous avons déjà commencé le travail pour corriger de manière structurelle tout ce qui ne va pas. Aider les familles face à la flambée des prix des factures a été notre priorité. L’ajustement des allocations familiales à l’inflation sera automatique et dispose déjà des ressources nécessaires. Il se fera à chaque mois de mars. L’objectif est de découpler le montant des allocations familiales des revenus des bénéficiaires, afin de rendre cet instrument universel. Il y a un problème de liberté de choix pour les femmes : selon les études, la majorité des femmes veulent deux enfants, mais en ont au plus un, voire aucun. Outre les raisons économiques, il existe des raisons culturelles Q. Vous parlez des mères. Mais comment se fait-il que l'augmentation du congé parental ne concerne pas aussi les pères ? Dans cette loi de finances, les ressources sont limitées, nous sommes donc partis d'un constat : seuls 7 % des pères demandent un congé parental. Il n'y a aucun préjugé idéologique et nous sommes prêts à augmenter les fonds à l'avenir. Q. Le PNRR prévoit des milliards pour les crèches et les maternelles, mais les différents appels d’offre, même si corrigés par la suite, présentent encore des problèmes. On risque que ces fonds aillent là où on en a moins besoin, au détriment des villes du Sud. Selon les derniers chiffres, le Mezzogiorno a reçu jusqu'à présent plus de la moitié des ressources du PNRR pour les écoles maternelles’’. »

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Eugenia Roccella

ARTICLE, M. Galluzzo, Corriere della Sera, « Meloni : les critiques de Bankitalia ne portent pas sur le fond. Sa rencontre avec Scholz » - : « Giorgia Meloni est arrivée à Tirana alors qu’une instruction du ministère de l’Intérieur aux préfets de Trieste, Udine, Gorizia venait de sortir sur les migrations. Durant ce sommet, un plan européen a émergé pour réagir aux flux d’immigrés irréguliers sur la route des Balkans. Dans le même temps, le gouvernement italien s’active aussi, en accord avec les autorités slovènes et autrichiennes, pour plus de fermeté. Les entrées sur cette nouvelle route, à l’intérieur des frontières italiennes, sont en augmentation de 203%. Meloni termine le sommet par une rencontre avec le Chancelier allemand et une autre avec le Serbe Vucic : l’Italie encouragera le processus d’adhésion de la Serbie dans l’UE, sans oublier cependant les différences de position sur les rapports avec Moscou. Lors de sa rencontre avec la presse, Meloni défend la loi de finances et clôt les polémiques, estimant que Bankitalia n’a pas fait ‘’de critiques de fond’’ sur celle-ci et que ‘’ça signifie qu’elle est bien faite, nous avons fait du bon travail dans des délais courts’’. Suite aux déclarations de Mattarella au sujet du Plan de relance, sa réponse semble destinée à calmer les choses : sur l’appel au sens des responsabilités, elle dit ‘’partager les mots du Président : le gouvernement y travaille sans cesse’’. La rencontre avec Scholz portait principalement sur le dossier énergie en vue du Conseil européen. La distance demeure avec Berlin : ‘’actuellement, la proposition de la Commission ne me semble pas suffisante, nous travaillons donc pour l’améliorer’’. Avec Macron, il semble y avoir des signaux de détente : ‘’nous nous sommes vus, le temps était trop court pour une rencontre bilatérale mais l’occasion se présentera bientôt. Les deux gouvernements travaillent ensemble’’, aussi sur le thème des migrants. ‘’La position du gouvernement ne change pas’’ sur les Ong, même si G. Meloni se rend compte que la question ‘’doit être résolue avec une approche qui ne soit pas uniquement italienne’’. »

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Giorgia Meloni et le chancelier social-démocrate allemand Olaf Scholz

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/12/2022

Le Forum voor Democratie lie les incidents avec des supporters marocains au fait que les Néerlandais sont minoritaires dans les grandes villes.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie écrit sur Twitter, à la suite des incidents créés par des Marocains après un match de football de la Coupe du Monde, que, dans les grandes villes des Pays-Bas, les Néerlandais sont une minorité, ce qui a pour conséquence que la police ne peut pas maintenir l’ordre et que, dans le futur, l’ensemble des Pays-Bas peut se retrouver dans la même situation, si l’immigration se poursuit comme aujourd’hui.

La motion pour reconnaître la souffrance des Moluques est rejetée.

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Pays-Bas. BVNL (Belang van Nederland), qui a soumis une motion pour reconnaître la souffrance des Moluques – qui étaient fidèles aux Pays-Bas – après leur arrivée, il y a plus de 70 ans, aux Pays-Bas, est furieux du rejet de cette motion.

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"L’alerte sur les comptes publics résonne en Europe et les projecteurs sont braqués sur le "cas de l’Italie"."

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Italie. Revue de presse.

Le rapport de la Banque d’Italie, critiquant certaines parties de la loi de finances, notamment la hausse le seuil minimum pour l’obligation des commerces d’accepter les paiements par carte bancaire, fait les gros titres de la presse italienne. « Loi de finances, le coup de froid avec la Banque d’Italie » - Les critiques concernent le paiement en liquide et l’abolition du revenu de citoyenneté. Le gouvernement fait savoir qu’il ira de l’avant sans vouloir alimenter d’autres polémiques (Corriere della Sera), « L’assaut à la Banque d’Italie » - Le secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, Fazzolari, attaque l’institution « elle fait part des intérêts des banques ». Via Nazionale donne un avis défavorable à la loi de finances (La Repubblica), « Tensions élevées entre le gouvernement et la Banque d’Italie » - Via Nazionale fait part de ses doutes sur le paiement en liquide et l’abolition du revenu de citoyenneté (La Stampa). La mise en œuvre du Plan National de Relance est également mentionnée « Meloni : [les fonds du] Plan de Relance ne suffisent pas » - Selon la Présidente du Conseil, le fonds européen ne prendraient pas en compte les retombées de la guerre en Ukraine (Il Messaggero), « PNRR, c’est la course contre la montre : 26 jours pour réaliser les 25 objectifs nécessaires pour obtenir la troisième tranche de fonds » (Sole 24 Ore). Enfin les soupçons sur l’existence d’un réseau policier chinois en Italie menant des activités de surveillance de ses ressortissants sous couvert de coopération entre polices sont aussi cités en Une « Le réseau italien de la police parallèle chinoise » - Onze centres irréguliers serviraient à surveiller les dissidents chinois (Repubblica, Messaggero).   

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Fubini, « Sur le Plan de Relance, l’Italie va de l’avant ; ‘’L’UE doit en faire davantage’’ estime le gouvernement » : « Au moins 90% des objectifs de dépense du Plan de Relance doivent encore être atteints. Dans les prochaines années, l’Italie devra encore approuver des dizaines de réformes liées au PNRR. La Présidente du Conseil estime qu’‘’aujourd’hui, le PNRR ne suffit plus’’, a-t-elle répété hier, évoquant notamment la guerre en Ukraine et la crise énergétique. Le groupe d’experts du gouvernement pour le suivi de la réalisation des projets va être réactivé. Mais un communiqué du Ministre de l’Economie sur le sujet devrait rassurer les plus inquiets. Sur les 25 réformes (sur 55) qui restent à approuver d’ici la fin de l’année, toutes ont été lancées et presque toutes en sont déjà à un stade avancé. C’est notamment le cas de la ‘revue des dépenses’, de la ‘’cybersecurité’’ ou de la réforme pour la transition numérique des administrations locales. Le ministère le plus en retard semble être celui de l’Environnement, à qui il reste 6 objectifs sur 9. Un des points encore en suspens concerne la loi sur la Concurrence, écrite mais qu’il faut encore faire entrer en vigueur. Or les communes et les régions tentent encore d’atténuer la sévérité de certaines normes en faveur des sociétés publiques locales. Dans l’ensemble, Mario Draghi semble toutefois avoir laissé un chantier sans retard trop importants, bien que la phase la plus difficile se profile dans les prochaines années.  Idem pour les dépenses et les fonds à employer : la tâche devrait s’annoncer moins difficile que prévu pour Giorgia Meloni. Le rapport du 5 octobre dernier montre comment la plupart des fonds ont déjà été versés pour les programmes nationaux et qu’ils seront pris en compte dès qu’ils auront reçu la certification européenne. Ce serait notamment le cas des travaux ferroviaires dépassant largement les 3,6 milliards et qui apparaissant officiellement dans le PNRR, ou encore les constructions de bâtiments (là aussi, bien plus que les 2,7 milliards officiels auraient été dépensés), ou les bonus aux entreprises. Pour l’instant les alertes ne semblent pas tant justifiées que ça. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « La première fracture avec l’establishment » : « Deux mois et demi après les élections du 25 septembre, le gouvernement de droite fait face à une première évaluation, notamment du point de vue politique. Dans le camp de la gauche, on pariait sur l’idée qu’il n’allait pas durer longtemps, en raison des contradictions entre les souverainistes et les pro-européens. Or, la majorité, bien que nerveuse, apparait bien solide. Le point de force de cette coalition demeure le tempérament et la force de volonté de la Présidente du Conseil. Mais il y a encore des pièges le long du chemin pour une majorité qui doit encore définir son propre horizon à long terme. Ce qui implique la nécessité d’éclaircir les relations avec l’establishment italien et européen. Face aux critiques soulevées par la Banque d’Italie, la réponse démesurée du Secrétaire d’Etat Fazzolari nous révèle qu’il persiste des zones d’ombres, et la Présidente du Conseil en est sans doute consciente. Il est vrai que jusque-là, Fratelli d’Italia a évité le bras-de-fer avec l’establishment financier. Par ailleurs, la loi de finances montre une continuité substantielle avec Draghi, à part certains aspects plus identitaires. Et c’est justement ces derniers points que la Banque d’Italie a plus particulièrement pointés. Meloni avait annoncé que sur le sujet du seuil du paiement en cash, un débat était en cours avec Bruxelles. Un peu comme pour dire : nous avons pris notre décision, mais le cas échéant, si nécessaire, nous respecterons les règles européennes. Donc, le gouvernement « souverainiste » envoie des messages sur des sujets somme toute secondaires sans toutefois défier les institutions car il sait qu’il n’en sortirait pas gagnant. Si elle maintenait une norme identitaire, somme toute une victoire pour elle, cela signifierait paradoxalement ternir sa crédibilité en Europe. Malgré la prudence dans ce budget, le gouvernement n’a pas su éviter les critiques de la Banque d’Italie, avec de probables répercussions auprès de la BCE. Un signe que la lune de miel avec les autres institutions est terminée. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Tito, « L’alerte sur les comptes publics résonne en Europe et les projecteurs sont braqués sur le ‘’cas de l’Italie’’ » : « Le risque que l’Italie devienne un ‘’cas’’, c’est-à-dire que les comptes publics de l’Italie rallument l’attention de l’UE sur Rome, est de plus en plus concret. L’audition d’hier avec les dirigeants de la Banque d’Italie est la dernière brique d’un mur que l’exécutif de droite est en train de construire autour de lui-même. Le problème est le manque de recettes solides pour financer le budget du nouveau gouvernement. Certains ministres européens de l’Economie se sont rendus hier à Rome, ainsi que le commissaire aux Affaires économiques Paolo Gentiloni. Ce dernier a annoncé que la Commission européenne devrait exprimer son avis sur la Loi de Finances italienne en début de semaine prochaine. Cela fait deux semaines que le gouvernement italien tente d’éviter ce moment, depuis que la Commission avait présenté ses recommandations économiques, le 22 novembre. L’Italie était alors absente. Une douzaine de pays avaient alors été visés par le ‘’mécanisme d’alerte’’. Ce n’est pas le cas de l’Italie dont la loi de Finances fera l’objet d’une réunion spécifique. Elle risque ainsi de faire figure d’exception, de façon encore plus visible. C’est aussi la confirmation que les doutes autour de la Loi de Finances italiennes sont bien réels. Il ne s’agit pas d’une simple formalité. Les déclarations critiques de la Banque d’Italie (paiement électroniques limités, hausse du plafond des paiements en liquide et surtout financement du Budget) ont provoqué une sorte d’effet domino. La Commission est très attentive aux jugements qu’elle exprime, au même titre que ceux de la BCE ou du FMI. Or si les calculs de la Banque d’Italie sont corrects, 4,2 milliards manquent à l’appel pour financer le nouveau budget présenté par l’exécutif. Il y aura des échanges et des éclaircissements entre le ministère italien de l’Economie et Bruxelles. Mais le risque que le verdict le plus sévère puisse être attribué à l’Italie (‘’seulement partiellement conforme aux recommandations’’) n’est plus si abstrait. Cela n’aurait pas de conséquences immédiates, tant que le pacte de stabilité reste suspendu, et l’Italie s’apprête à demander une nouvelle année de suspension, jusqu’en 2025. Mais c’est le stigma apposé sur l’Italie qui compterait le plus, notamment auprès des marchés financiers. Face au spectre de la récession, l’UE met en garde sur la nécessité de ‘’politiques budgétaires aptes à garantir une dette soutenable et à augmenter la croissance potentielle’’. Or l’Italie sera contrainte de creuser sa dette si elle ne trouve pas davantage de recettes. »

ENTRETIEN, Sole 24 Ore, de Paolo Zangrillo (Forza Italia), ministre de la fonction publique : « Dans le cadre du PNRR, 35 900 recrutements sont lancés. De nouveaux contrats tout de suite avec la reprise de l’économie " par Gianni Trovati : « En novembre, nous avons débloqué trois contrats - santé, école et collectivités locales. C'est près de 5 milliards d'euros pour 2,2 millions d’employés, 85 % des effectifs, mais nous visons toujours à améliorer la situation actuelle. L'aspect économique est important mais ce n'est pas la seule nouveauté : les contrats innovent en matière de qualification professionnelle et améliorent les carrières, alliant mérite et formation qui, associés au sens du service public, sont des éléments clés de la motivation des salariés. Nous devons aussi nous concentrer sur l'évaluation des performances et dans la reconnaissance du mérite. J'espère que les partenaires sociaux le pensent aussi. Pour les recrutements au titre du Pnrr en 2022 et 2023 nous aurons une augmentation des fonctionnaires. Six concours ont été organisés pour le Plan, avec des classements déjà publiés pour un total d'environ 14 000 postes à durée indéterminée et à durée déterminée. Mais la fonction publique a aussi besoin de connaissances et de compétences, qui doivent être exploitées au maximum. Il faut travailler sur la motivation, la passion et la fierté d'appartenance pour une fonction publique compétitive et attractive, notamment auprès des jeunes, avec des investissements importants dans l'orientation depuis les lycées jusqu'aux universités. L'administration doit entrer dans l'éventail des choix qui s'offrent aux nouvelles générations. »

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso « L’autonomie des régions divise la majorité, Meloni invite à la prudence mais Salvini dément qu’il s’agisse d’un simple « caprice » » : « Le sujet est abordé avec beaucoup de prudence par la Présidente du Conseil, afin d’éviter d’attiser la colère, qui avait déjà provoqué une querelle entre le gouvernement et les régions du Sud ces dernières semaines. Meloni assure qu’il n’y aura aucune accélération ‘’il faut d’abord un échange sur les compétences et les fonctions, qu’il faudra faire ensemble et sans préjugés. Le gouvernement veut travailler à un nouveau modèle de collaboration à partir de la coordination entre les politiques de l’Etat et régionales’’. C’est précisément ce que les présidents des régions du Sud voulaient entendre. Meloni a voulu convaincre qu’aucune région ne sera abandonnée car il y a une volonté ‘’d’assurer la cohésion nationale’’ et donc il n’y aura pas de disparité entre les citoyens. C’est donc une nouvelle méthode que le ministre pour les affaires Régionales Calderoli (Ligue) accepte sans broncher. Mais il veut néanmoins accélérer et pour cela il a prévu une feuille de route. Dans la loi de Stabilité, on prévoit une task force devant faire ‘’un monitorage pendant six mois pour vérifier les niveaux essentiels de prestations, les coûts et les normes standards’’ fait-il savoir. Le ministre léguiste sait bien que les présidents du Sud demandent de la prudence et de l’équité. Entretemps, le vice-Président du Conseil Salvini, qui fait de l’autonomie régionale une bannière identitaire – cela aussi pour calmer les mécontentements au sein de son parti – fait pression car cette bataille ‘’n’est pas un caprice politique mais elle aide la compétition en gâchant moins d’argent’’. Or, le Ministre Tajani est bien plus prudent, puisque Forza Italia a ses fiefs en Calabre et Sicile, et rassure : ‘’le gouvernement lancera un groupe de travail composé de ministres et qui évaluera toutes les requêtes des régions pour une autonomie qui soit juste et équitable’’. Alors que les présidents des régions du Nord craignent l’enlisement. Fontana (Ligue), président de la Lombardie, montre du doigt ceux qui ‘’sur la base de principes et pas de contenus, veulent bloquer l’autonomie’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Giorgia Meloni

05/12/2022

Frères d'Italie donné à 30,8 %, la Ligue à 8,1 % et Italexit à 2,2 %.

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Italie. Frères d'Italie donné à 30,8 %, la Ligue à 8,1 % et Italexit à 2,2 %. Le M5S est donné à 16,6 %.

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Frères d'Italie : patriotes

M5S : anti-système

PD : centre-gauche

Troisième pôle

Ligue : patriotes

Forza Italia : conservateurs

 

Italexit : patriotes : 2,2 %

"La question est de savoir s'il est dans l'intérêt de l'Allemagne de devenir un des protagonistes de la guerre."

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Allemagne.

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Björn Höcke : "La question n'est pas de savoir si les autres ont le droit de se défendre ou pas ; la question est de savoir s'il est dans l'intérêt de l'Allemagne de devenir un des protagonistes de la guerre." "Groupe des élus de l'AfD au Parlement de Thuringe. Créer la paix sans armes."

"Meloni et l’agenda post-populiste."

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Italie. Revue de presse.

La presse titre largement sur la finalisation de la loi de finances et notamment sur le débat autour du seuil minimum pour l'obligation des commerces d'accepter les paiements par carte bancaire : « Meloni fait marche arrière sur le seuil à 60 euros pour le paiement par carte »  - Les partis font pression [pour prolonger] le bonus pour la rénovation énergétique des bâtiments (Corriere della Sera), « Paiement par carte, Meloni fait marche-arrière » - L’Europe fait part de ses doutes sur la hausse du seuil jusqu'auquel les commerces peuvent imposer le paiement en liquide, qui peut compromettre la lutte contre l’évasion fiscale. Meloni rassure et promet que le seuil sera abaissé (La Repubblica), « Les italiens préfèrent payer avec la carte » - Selon Euromedia Research, 56% des sondés n’apprécient pas la décision du gouvernement. La majorité se divise sur les retraites et le moratoire sut les anciens avis d'imposition impayés (La Stampa), « Les mesures sur le télétravail seront prolongées » - La majorité trouve une entente pour prolonger la loi pour les personnes fragiles et les parents d'enfants de moins de 14 ans (Il Messagero). L'annonce par Téhéran de l’abolition de la police des mœurs à la suite des manifestations est aussi citée avec couverture photographique en Une : « L’Iran dans le chaos, le procureur annonce l’abolition de la police des mœurs » (Corriere), « Iran, premières failles pour le régime des ayatollahs » (La Repubblica).

COULISSES, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Retards dans le Plan de Relance et accusations contre Draghi ; au sein du gouvernement, une fronde qui monte contre la ligne ‘’soft’’ de Meloni » : « Au sein du gouvernement italien, le groupe des ‘’faucons’’ du PNRR prend de l’ampleur, bien décidés à attaquer Mario Draghi et son travail sur le plan de relance. Giorgia Meloni a, depuis le début, été attentive à ne pas s’en prendre directement à son prédécesseur et a fait en sorte de limiter cette tendance. Mais ces derniers temps, le groupe s’est élargi, laissant les ‘’colombes’’ en minorité et faisant pression sur la Présidente du Conseil. Ils demandent une prise de distance nette vis-à-vis de l’ancien banquier afin de se défendre face à l’Europe contre d’éventuels manquements. Francesco Lollobrigida, ministre le plus proche de Giorgia Meloni et chargé de l’agriculture, a formulé des attaques sur un ton tout à fait nouveau : ‘’Le PNRR est un plan qui a été mis sur pied dans la précipitation pour dépenser et pas toujours pour bien dépenser. Dans tous les ministères, nous nous avons affaire à des mesures pour employer les fonds, mais pas de manière adaptée’’. D’où la fameuse requête ‘’nous demandons à l’UE de pouvoir revoir les ressources et les délais’’. Giorgia Meloni et Mario Draghi continuent à s’entretenir de temps en temps, c’est surtout elle qui le contacte et l’informe, et lui qui écoute. Mais le flux continue d’attaques de ses ministres commence à peser sur la relation et pourrait finir par rompre ces contacts. Il y a deux semaines, Giorgia Meloni avaient réuni les principaux ministres chargés des grandes dépenses dans le cadre du Plan de Relance (Infrastructures, agriculture, etc). Cela a donné lieu à une pluie de plaintes de la part de certains contre les retards causés par leurs prédécesseurs. Giancarlo Giorgetti, ministre de l’Economie, et Rafaelle Fitto, chargé des relations européennes et de la bonne mise en œuvre du Plan de Relance, ont tenté de freiner leurs collègues et de renvoyer un message rassurant à l’Europe. ‘’J’ai demandé à tout le monde d’éviter ce genre d’attaques’’ affirme Giorgia Meloni à Mario Draghi, avant de déclarer à La Repubblica, ‘’je ne critiquerai jamais ceux qui ont occupé cette fonction jusqu’à il y a quelques semaines. Mais c’est un fait, sur 55 objectifs à atteindre d’ici la fin de l’année, nous en avons hérité de 30. […] Raffaele Fitto fait bien de rappeler les objectifs à tous les ministères concernés mais si certains n’étaient pas atteints, ça ne sera pas de notre faute’’. Fitto est justement celui qui évite toute accusation publique et parle avec la Commission européenne. S’il se prépare à renvoyer certains objectifs, il défendra son travail jusqu’au bout. Il prépare une opération de transparence, avec des tableaux de chiffres et de suivi du travail accompli. »

SONDAGES, La Repubblica, d’I. Diamanti, « Les trois oppositions distantes les unes des autres et inconciliables ; le consensus en faveur de Giorgia Meloni en provenance des électeurs du Troisième Pôle », Demos&Pi : « Le parcours du gouvernement n’est pas sans difficultés, notamment à cause des relations internationales et en Europe. Surtout à cause des relations avec l’UE, à vrai dire. Toutefois, la coalition de droite peut compter sur l’importance de l’Italie et le rôle géopolitique qu’elle occupe. Pas seulement en Europe, mais en Occident. Par ailleurs, le gouvernement de Meloni a un autre allié ‘’involontaire’’. En effet, les partis de centre-gauche sont en compétition entre eux et leurs divisions profitent au gouvernement de droite. Le Parti démocrate ne parvient pas à rassembler les autres forces politiques de centre-gauche. Pourtant, les électeurs du PD seraient ouverts à une alliance plus large : 50% se dit ouvert à toute entente possible. Les électeurs du M5S sont davantage favorables à un accord bilatéral avec les démocrates, plutôt qu’à une coalition de toutes les forces de centre-gauche. Les anciens alliés sont au coude-à-coude d’après ce sondage, chacun autour de 17%, mais le PD suit une tendance descendante contre la tendance ascendante du M5S. Le Troisième Pôle, à 7,6%, apparait tout de même influent dans un contexte aussi incertain. Chacune de ces forces à une approche différente de la majorité, mais le Troisième pôle se distingue pour la confiance que son électorat accorde au gouvernement en place, atteignant 63%, soit plus que la moyenne de l’électorat national à 55%. »

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Panarari « Meloni et l’agenda post-populiste » : « Après l’agenda Draghi, voici l’agenda Meloni, du moins dans sa version papier. Et après le gouvernement « technique » par définition, voici celui de la Présidente du Conseil (peut-être) post-populiste. G. Meloni met en place une stratégie basée sur le principe de la désintermédiation, qui représente l’un des piliers de la politique néo-populiste. Dans une vidéo, Meloni tient dans ses mains un agenda et lance une sorte de rubrique hebdomadaire sur Facebook intitulée « les notes de Giorgia ». Cet acte de communication sur réseaux sociaux veut représenter dans l’imaginaire collectif des Italiens une sorte de substitut de conférence de presse hebdomadaire. Un rendez-vous fixe avec l’opinion publique à la différence près que cela lui permettra de dire tout ce qu’elle voudra en toute liberté. La désintermédiation veut construire une relation directe avec le public des sympathisants (tout comme des citoyens-électeurs en général) en contournant la médiation informative et l’approche critique qui la caractérise. Une certaine intolérance à l’égard des questions des journalistes a déjà été remarquée chez Meloni, notamment pendant les conférences de presse. L’approche de la désintermédiation est un caractère typique des dirigeants néo-populistes, une sorte d’ « appel direct au peuple » en cohérence avec la tradition plébiscitaire de la droite extrême. Meloni possède une grande capacité de communication (amplifiée par son importante machine de propagande et de relations publiques) souvent marquée par le message « je suis comme vous ». Elle est aussi très présente sur les réseaux sociaux. Chaque fois qu’elle fait des déclarations ou des affirmations, elle donne une grande importance à la construction d’un climat d’attente et en créant une attention grandissante sur ce qu’elle dira par la suite, une sorte de « rendez-vous au prochain épisode » qui fonctionne un peu comme des débuts pérennes. L’agenda de Giorgia s’est présenté comme une liste des courses des mesures adoptées par le gouvernement de droite. Cette performance d’actes de communication transforme le « dire » en quelque chose de « déjà fait ». La Présidente du Conseil pourra ainsi ouvrir physiquement son agenda à l’opinion publique, revendiquant cette transparence intégrale (mais seulement apparente) sans trop de questions gênantes et en contournant l’échange avec les médias par le biais d’un monologue en ligne. »

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L'agenda de Giorgia Meloni

ARTICLE, La Stampa, F. Olivo « Une conférence des Balkans, le plan italien pour contrôler les frontières » - L’objectif du gouvernement est de jouer à nouveau un rôle majeur à l’Est pour lutter contre les routes de l’immigration : « Une grande conférence à Rome, des missions politiques et des forums économiques : le gouvernement mise sur les Balkans, il n’y a pas que la Méditerranée qui pose problème. La route de l’Est sera à nouveau centrale, et c’est aussi la raison pour laquelle l’Italie veut renforcer son rôle dans la région. Et pour concrétiser cette stratégie, une conférence des Balkans occidentaux sera organisée à Rome. Devenir le défenseur des pays qui demandent à ne pas être oubliés par l’Europe donnerait plus de pouvoir à l’Italie et faciliterait un contrôle plus rigide sur les frontières. La stabilité de la région, l’autre objectif de la Farnesina, est la condition préalable pour le contrôle des frontières. Demain, G. Meloni se rendra à Tirana avec les autres chefs d’Etat et de gouvernement, pour la réunion entre l’UE et les Balkans occidentaux, avec au cœur la question épineuse de l’élargissement européen qui est un processus riche en obstacles. La stratégie de l’exécutif contre la migration illégale, après une première phase de confusion caractérisée par des frictions (avec la France et l’Allemagne), due à une certaine dose d’improvisation, a enfin trouvé son pivot dans la politique étrangère. Le gouvernement de droite a décidé d’insérer la question migratoire dans tous les aspects de son action, et la politique étrangère ne fera donc pas exception. Quand Tajani a dit que ‘’l’immigration n’est pas un problème lié à un seul navire’’ il veut souligner le fait que le gouvernement veut agir sur un périmètre plus large, du point de vue géographique, par rapport à l’actuel. Il y a les accords avec les pays de l’Afrique du nord, à commencer par la Libye, et l’engagement réaffirmé ces derniers jours dans le Sahel, certes, mais le périmètre sera élargi. La future conférence à Rome a été évoquée le 22 novembre dernier, lors de la visite des ministres Tajani et Crosetto en Kosovo. Une mission-éclair qui avait comme but de faire passer un message aux pays de la région : l’Italie sera présente non seulement du point de vue militaire (avec la mission Kfor) mais aussi politique. Rome estime avoir un avantage sur les autres alliés : la France est historiquement proche de la Serbie (qui n’a pas totalement interrompu ses liens avec la Russie) et l’Allemagne, dans la perception des gouvernements de la région, a trop d’intérêts économiques pour pouvoir être considérée comme un pays neutre. L’Italie, au contraire, selon la Farnesina, peut exploiter son équidistance entre les pays des Balkans. Rome pourrait utiliser l’exercice trilatéral Italie-Serbie-Albanie. La date n’a pas encore été fixée mais la Farnesina souhaite que ce sommet trilatéral se tienne d’ici trois mois en exploitant ainsi le climat d’attente venant du sommet de demain à Tirana. »

ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti « Le plan migrants » : « Le problème de l’immigration est visiblement prioritaire dans l’agenda du gouvernement Meloni et se structure en un véritable plan. Le ministre des Affaires étrangères expliquait hier dans les pages de ce quotidien que ‘’l’urgence sur la question migratoire a toujours existé mais il y a maintenant une série de facteurs qui convergent de manière dangereuse : le terrorisme, le réchauffement climatique, la crise économique, la guerre. L’hiver montrera clairement qu’il sera inévitable de faire face aux flux migratoires’’. Il est donc inévitable que l’UE joue son rôle. Le gouvernement italien regarde avec une certaine dose de gêne ce que l’Europe devrait faire. Hier, le ministre délégué aux politiques de la mer, Nello Musumeci, a réalimenté la polémique avec Bruxelles : ‘’cela fait plus de vingt ans que l’UE n’a plus de politique sérieuse sur la Méditerranée. Entretemps, l’Afrique est devenue une terre de conquête des puissances économiques russe et chinoise’’. Par ailleurs, les économies déprimées alimentent les migrations de masse, comme l’a dit G. Meloni au Med Dialogues. Le gouvernement italien se porte candidat pour jouer un rôle plus important dans la région du Sud, avec l’ambition d’entraîner l’Europe, comme l’a expliqué Musumeci, ‘’en liant le développement et les migrations. L’Italie veut être un point de repère pour les pays européens et ceux de la rive Sud, qui veulent construire une saison de paix et de coopération mais aussi de solidarité à commencer par le drame des migrants. Nous devons libérer ces personnes des mains de la mafia des passeurs’’. »

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Nello Musumeci

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le Vlaams Belang fête Saint-Nicolas.

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Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang a fêté, au sein d'un parc d'attraction, la Saint-Nicolas à Hasselt dans le Limbourg [belge] en présence de plus de 2.000 personnes et du Père Fouettard.

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"Protégez nos traditions." Tom Van Grieken, le président du Vlaams Belang

03/12/2022

"Le peuple est le chef !"

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Autriche.

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Herbert Kickl, président du FPÖ : "Le peuple est le chef !"