21/09/2022
Polémia publie l’interview de Stefan Marzischewski-Drewes, le tête de liste de l’AfD en Basse-Saxe.
Allemagne. Basse-Saxe. Interview, par Polémia, de Stefan Marzischewski-Drewes, le tête de liste de l’AfD en Basse-Saxe :
https://www.polemia.com/allemagne-entretien-avec-stefan-m...
"Faits et sagesse plutôt qu'idéologie. Basse-Saxe. Mais normal."
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20/09/2022
AfD de Thuringe : "L'automne sera chaud !"
Allemagne. Thuringe. L'AfD de Thuringe organise une manifestation (marche, puis rassemblement devant le Parlement de Thuringe) à Erfurt.
"Notre pays d'abord ! Vivre doit être abordable financièrement ! L'automne sera chaud !"
17:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Saxe : l'AfD donnée à 30 % !
Allemagne. Saxe. Sondage en vue de l'élection du Parlement de Saxe de l'automne 2024.
(comparaison avec le sondage du 15 juin 2022)
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : patriotes
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
Sonstige : autres
17:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Initiative citoyenne européenne pour réduire les factures énergétiques.
Pays-Bas et UE. Forum for Democracy International, la branche internationale du Forum voor Democratie de Thierry Baudet, lance une initiative citoyenne européenne pour réduire les factures énergétiques à travers trois propositions concrètes :
- Mettre fin aux sanctions contre la Russie, qui n'ont pas l'effet politique souhaité, mais font grimper les prix de l'énergie ;
- Ouvrir Nordstream 2 pour augmenter l'approvisionnement énergétique en Europe, ce qui fera baisser le prix ;
- Mettre fin aux taxes sur le carbone et au système européen d'échange de quotas d'émission, qui rendent artificiellement toutes les formes d'énergie, y compris l'électricité, plus chères.
Si un million de signatures sont récoltées, la proposition peut être expliquée lors d'une audition au Parlement européen et être mise à l'ordre du jour de la Commission européenne.
14:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le SPD (Allemagne) dit non aux postfascistes."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur la campagne électorale et notamment la rencontre entre Enrico Letta (secrétaire général du Parti démocrate) et Olaf Scholz, ainsi que les déclarations du président de la SPD contre la perspective d’une Italie dirigée par la droite « postfasciste ». Ce déplacement et les propos rapportés suscitent des réactions par les partis de la coalition de droite, tandis que la presse rapporte les avertissements du secteur financier : « L’affaire Berlin s’invite dans les élections » - Letta se rend chez Scholz. Le SPD dit non aux postfascistes. Meloni accuse : ils veulent nous mettre l’UE à dos. Salvini dit avoir changé d’avis sur Poutine après l’invasion en Ukraine. Draghi célébré à New York : seule la coopération peut résoudre les problèmes (Corriere della Sera), « Berlin : « non aux postfascistes » » - La Spd de Scholz soutient Letta et prévient : Meloni conduirait l’Italie sur une mauvaise route. Le Pen soutient Salvini : je serai toujours avec toi ! Les craintes de Wall Street : avec la droite au pouvoir, la dette et le spread seront hors de contrôle (La Repubblica), « Dette et impôts, la droite inquiète les marchés » - Selon le rapport des fonds et des banques d’affaires internationales : Rome risque la sortie de route (La Stampa), « On vote en Italie mais on décide à l’étranger » - Les ingérences vont de l’avant : Draghi aux Etats-Unis, Scholz avec Letta et Le Pen avec Salvini (Fatto Quotidiano). Les obsèques solennelles pour la Reine Elizabeth II, célébrées hier à Londres, sont aussi largement citées avec couverture photographique en Une.
Sur Twitter, le hashtag #Meloni en référence à la campagne électorale, fait tendance.
ARTICLE, La Stampa, A. Barbera « Draghi, défense à l’italienne » - D’une part il assure la continuité de l’Italie aux yeux du monde, d’autre part il défend l’autonomie du pays à la veille des élections : « Le voyage de Mario Draghi à New York se fait pendant les derniers jours d’une campagne électorale qui a désormais franchi les frontières nationales. D’une part le vote de Fratelli d’Italie et de la Ligue en faveur de la Hongrie de Orban, de l’autre les déclarations hasardeuses d’un fonctionnaire de l’administration américaine et les propos du SPD qui craint l’arrivée de la droite italienne au pouvoir. Draghi se voit pris dans l’étau, devant d’une part assurer la continuité institutionnelle de l’Italie aux yeux du monde et d’autre part défendre l’autonomie d’un pays qui se rend aux urnes dans un climat qui a vu plusieurs tentatives d’ingérences. Hier, Draghi a fait une longue tribune sur l’importance du dialogue et de la coopération comme la ‘’seule voie pour affronter les problèmes globaux’’. A cette occasion, il a rappelé les bases de cette coopération ‘’la démocratie, l’Etat de droit, le respect des droits humains et la solidarité’’. Il ne pouvait certainement pas critiquer ouvertement les deux partis de droite en faveur d’Orban. Une chose est certaine : plus les préoccupations des partenaires européens et américains sur la continuité italienne en politique étrangères augmentent, plus les rumeurs (à Rome et ailleurs) sur un prochain rôle institutionnel de Draghi à l’avenir montent. Pour l’instant, Draghi jouera ce rôle de bouclier qui défend l’image de l’Italie à l’étranger. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Les alliances européennes sont à nouveau centrales »: « La question des relations avec l’Europe est en train de revêtir plus d’importance que prévu. Les signaux émis et reçus depuis l’étranger montrent combien le vote de dimanche est perçu comme décisif y compris pour l’UE. La perspective d’une victoire du centre-droit mené par Giorgia Meloni est une inconnue pour les institutions européennes, avec la crainte surtout que cela marque le début d’une phase conflictuelle. Le centre-droit a réagi durement à la façon explicite, proche de l’ingérence, dont le SPD allemand a pris parti pour Enrico Letta et le PD. Mais le message de l’ultra-droite française de Marine Le Pen à l’attention de Matteo Salvini n’a pas été moins embarrassant. Il est intéressant de voir toutefois comme ces éléments peuvent être source de conflits non seulement entre les forces politiques mais également en leur sein. Il suffit de penser à la brèche qui s’était ouverte au centre-gauche entre le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles sur la question du soutien à l’Ukraine et de l’envoi d’armes. Aujourd’hui, c’est le soutien de Giorgia Meloni et Matteo Salvini à Viktor Orban, anti-européen et pro-russe, qui génère des tensions au sein de la coalition favorite. Silvio Berlusconi, qui n’a pourtant jamais caché son amitié avec le leader hongrois, a dit hier ‘’Giorgia sait très bien que l’Europe et l’occident sont notre grand et irremplaçable point de référence’’. La sensation est que Forza Italia cherche à jouer les médiateurs pro-européens au sein d’une coalition qui pencherait plutôt en faveur de ‘’l’autre Europe’’, souverainiste, tentée de renégocier le Plan de Relance et encline à remettre en cause les sanctions de l’UE contre ceux qui ne respectent pas certains de ses principes fondamentaux. Quand le chef de groupe de la Ligue tient des propos obscurs tels que ‘’Aujourd’hui cela arrive à Orban mais demain ce peut être le tour de l’Italie pour peu que [Bruxelles] ne soit pas d’accord avec notre politique migratoire’’, on peut s’interroger sur ce qui est en train de se préparer. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « Pour Giorgia Meloni, ‘’le PD attise [contre nous] les pouvoirs étrangers’’ puis s’en prend au gouvernement et au Président du Conseil » : « Giorgia Meloni attaque Letta et le soutien qu’il va chercher à l’étranger plutôt qu’auprès des Italiens suite à son déplacement en Allemagne. La visite est critiquée également par Giulio Terzi di Sant’Agata, candidat de Fratelli d’Italia, ancien ministre des Affaires étrangères et qui pourrait retrouver le même portefeuille. ‘’La déclaration du Président de la SPD Klingbeil, en conférence de presse avec Letta, invitant les Italiens à voter pour le PD puisque Giorgia Meloni met en cause l’attitude de l’Allemagne, est un exemple typique du manque de respect de la gauche pour le libre choix des Italiens’’ déclare-t-il. Silvio Berlusconi prend lui aussi la défense de son alliée : ‘’l’accuser d’être un danger pour la démocratie est ridicule’’. Giorgia Meloni continue pour sa part de dénoncer un système de pouvoir qui ce serait ligué contre elle, attaquant également le gouvernement Mario Draghi. Elle se dépeint en victime d’un complot ‘’Dans aucune démocratie occidentale le gouvernement ne tolère de telles provocations qui, en pleine campagne électorale, pourraient générer du désordre social. Ces gens parlent d’Europe mais leur modèle est le régime de Ceausescu.“ Mario Draghi aurait été anti-européen en désapprouvant ses alliances avec la Hongrie et la Pologne. En revenant sur le revenu de citoyenneté, elle accuse le PD et le M5S de l’attaquer sur la question de la pauvreté ‘’eux qui sont des riches individus jamais sortis de leurs milieux aisés’’. La polémique s’étend à d’autres questions de société ‘’j’ai grandi dans une famille matriarcale alors que tu présides un parti avec tes homologues, presque tous des hommes, et c’est moi qui voudrais une société patriarcale ?’’. Elle répond à Letta qui l’avait accusée d’exalter un modèle social machiste et réactionnaire à travers son slogan ‘’Dieu, Patrie, Famille’’. A noter enfin l’éditorial du Financial Times pour qui ‘’L’UE devrait encourager ce pas démocratique. Eviter un gouvernement Meloni, avec toutes ses positions anti-libérales, ne ferait que l’acculer vers les extrêmes les plus sombres du nationalisme partagé par Orban’’. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Polito, « Comment déchiffrer les dernières déclarations des leaders ? » : « Quelque chose est en train de se passer à l’approche des élections. En l’absence de sondages récents, nous avons voulu analyser les dernières déclarations des candidats pour essayer de comprendre. Il y a quelques jours, Silvio Berlusconi a complètement chamboulé la ligne traditionnelle de la droite sur le revenu de citoyenneté : ‘’augmentons-le et étendons-le à tous les citoyens en situation de pauvreté, soit 4,7 millions d’Italiens’’ a-t-il déclaré à la surprise générale. Peut-être que cela trahit un report électoral au Sud, à la frontière entre l’abstentionnisme et les bénéficiaires du revenu de citoyenneté ? Et que Forza Italia a un besoin vital de consensus venant du Sud de la Péninsule pour ne pas s’effondrer ? Si c’est bien le cas et que quelque chose se joue dans le Mezzogiorno, qui en est le bénéficiaire ? On peut trouver des éléments de réponse dans l’assurance, parfois agressive, de Giuseppe Conte après ses bains de foule à Naples ou à Catane. Il a même promis à Meloni une ‘’guerre civile’’ si le revenu de citoyenneté devait être aboli et défié Renzi de se rendre dans le Sud sans son escorte. Enfin, on pourrait voir un certain changement de ton dans la campagne de Meloni, jusqu’à présent rassurante et apaisée, elle apparait désormais plus nerveuse et ‘’identitaire’’. Est-elle seulement ‘’un peu fatiguée’’ comme elle l’a dit, ou il y a autre chose ? »
ARTICLE, La Repubblica, S. Bennewitz « Le monde de la finance attend Meloni et craint que les fonds pour le plan de relance ne soient bloqués » : « Les banques d’affaires sont déjà en train d’évaluer les scénarii avec le nouveau gouvernement qui s’apprête à sortir des élections. La perspective du changement de majorité a déjà fait monter l’incertitude et fait augmenter le spread. Les grands noms de la finance internationale, qui déplacent de grandes sommes d’argent avec leur décisions, préconisent un scénario encore pire : si un éventuel gouvernement Meloni devait s’éloigner de manière importante de l’agenda Draghi, le spread pourrait dépasser la barre des 300 points de base. Les géants de la finance pointent du doigt deux facteurs critiques : d’une part les promesses électorales de la coalition de droite pouvant faire exploser les comptes publics et mettre en péril la soutenabilité de la dette italienne ; de l’autre les dangers sur la mise en place du Plan de relance considéré comme moteur de la croissance italienne mais qui est destiné à être remis en cause selon les déclarations de la dirigeante de Fratelli d’Italia. Par exemple, Barclays estime que si Fdi et Ligue devaient maintenir leurs promesses électorales, il faudrait environ 70 milliards d’euros et faire donc recours à la dette. Les promesses d’une réduction des impôts dans un contexte d’inflation-récession préoccupent aussi la Société Générale, selon laquelle la plus grande inconnue est comprendre si et comment Meloni voudra continuer la ligne tracée par le gouvernement Draghi. D’où la grande attente de vouloir connaitre le nom des prochains ministres pour comprendre quelles sont les véritables priorités du nouvel exécutif. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Meloni contre Salvini, le défi à droite » : « La visite rapide et inattendue d’Enrico Letta au Chancelier allemand Scholz a comme but de passer un message clair : montrer à l’électorat qu’à quelques jours des élections, le dirigeant du PD est en mesure de trouver les portes ouvertes à Berlin comme à Paris. Contrairement à Meloni qui est amie d’Orban et des Polonais, qui dirige le groupe des Conservateurs, à l’opposition dans le parlement européen. Bref, Enrico Letta a joué la carte du prestige sur la scène européenne. Il a choisi d’ignorer les sondages et de tenter une remontée finale, tentant la grande surprise, ce qui ne serait pas une nouveauté dans l’histoire de la politique. En revanche, Meloni et Salvini suivent une autre route, hostile au contexte de l’européisme orthodoxe, celui selon lequel le droit communautaire tendrait à prévaloir sur celui national. Et c’est justement sur cette base qu’Orban a été condamné, mais a obtenu un soutien par le vote opposé de Fdi et de la Ligue. On pourrait imaginer que Meloni n’a aucun intérêt à provoquer les capitales européennes et von der Leyen par ce vote. Mais ce comportement doit se lire selon un prisme national : le principal problème du probable gagnant de dimanche prochain, Fdi, s’appelle Salvini, dont on s’attend des coups de tête sans fin, lui qui est peu disposé à accepter le leadership de son alliée. La priorité de Meloni est donc celle d’amoindrir son allié-rival et de lui prendre un maximum de voix. Pour ce faire, elle a voulu dépasser à Salvini sur le terrain du souverainisme. Du reste, Orban est honni en Europe mais beaucoup moins à Washington. Et la ligne de Meloni est peu européenne et très atlantiste. »
ENTRETIEN, Sole 24 Ore, d’Enrico Letta, dirigeant du PD « Du sérieux et du patriotisme de notre part, diminuons tout de suite les charges sur le travail » : « Nous sommes un gage de sérieux, avec une classe dirigeante expérimentée et ancrée dans le territoire. Nous avons soutenu Draghi quand tous les autres ont contribué à sa chute. Je pense au défi historique du Plan de Relance. Les ambiguïtés de la droite à ce sujet sont inquiétantes. Je veux insister aussi sur la notion de patriotisme, celui de ceux qui poursuivent l’intérêt national en sachant bien que ce dernier passe par l’Europe et la crédibilité internationale. Les entrepreneurs le savent bien. La défense de la patrie à travers le retour au nationalisme et au souverainisme et la plus grande supercherie de notre époque. L’alliance élargie avec le M5S et le duo Calenda-Renzi nous avait permis de remporter deux élections administratives difficiles, ce qui me porte à penser que c’était la bonne formule. Je pense que le protagonisme du PD a déplu. Renzi et Calenda se sont décrédibilisés tous seuls, que vaut leur parole ? Giorgia Meloni est un danger pour le projet européen et affaiblirait l’Italie. Elle tente d’apparaitre modérée mais vote bel et bien en faveur d’Orban et des régimes les moins démocratiques du continent. Le centre-gauche a déjà la direction des principaux chefs-lieux en Lombardie et nous nous sommes affirmés comme premier parti en Vénétie lors des élections communales, alors que Salvini recule nettement. Le Nord de l’Italie n’a pas compris le choix de faire tomber le gouvernement Draghi et s’en inquiète. Nous avons des propositions claires à leur faire, comme la réduction des charges salariales demandée depuis longtemps par Confindustria. Mais aussi de la simplification et davantage d’accompagnement pour les (jeunes) entrepreneurs. L’écart budgétaire devra être le dernier recours, misons d’abord sur les ressources existantes pour les familles et les entreprises. Il faut plafonner le prix du gaz et dé-corréler les marchés, et je suis optimiste après ma rencontre hier avec Olaf Scholz. Notre programme a été très bien noté par les experts du point de vue environnemental. Nous avons imaginé un fonds anti ‘’not in my backyard’’ avec des compensations territoriales accompagnant chaque projet. Il faut être franc, notre principal objectif pour cet automne est d’éviter d’entrer en récession. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview du ministre hongrois de la Justice Judit Varga par Álvaro Peñas.
Hongrie. Interview du ministre hongrois de la Justice Judit Varga par Álvaro Peñas :
https://www.breizh-info.com/2022/09/20/208094/judit-varga...
Judit Varga
Judit Varga et Álvaro Peñas
04:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/09/2022
Le Premier ministre polonais à propos du V4 : "Ces derniers mois ont été plutôt une exception et nous revenons à la coopération."
V4. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki à propos de la coopération au sein du groupe de Visegrád (V4 : Pologne, Tchéquie, Slovaquie et Hongrie) : « Ces derniers mois ont été plutôt une exception et nous revenons à la coopération. Le V4 ne peut pas être divisé. »
19:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Balázs Orbán souligne que le gouvernement hongrois n'est pas favorable à la prolongation de la guerre.
Hongrie. Balázs Orbán, le directeur politique du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, a déclaré, lors de la VIIIe Conférence de la Fondation des amis de la Hongrie, que la plupart des grandes puissances ont quelque chose à gagner de la guerre, mais que l'Europe ne peut qu'y perdre. Il a souligné que le gouvernement hongrois n'est pas favorable à la prolongation de la guerre, mais à la paix, et que les sanctions de l'Union Européenne font plus de mal à l'Europe qu'à la Russie.
Répondant à une question, l'homme politique a déclaré que le premier et le plus important objectif de la politique étrangère hongroise est d'empêcher les pays voisins de former une alliance anti-hongroise : « Cela ne doit pas être réalisé par la force et l'hostilité, mais au contraire, par l'amitié et la diplomatie. » Selon Balázs Orbán, le plus grand succès de politique étrangère de ces douze dernières années est l'alliance stratégique avec la Serbie.
(Source : Hungary today :
https://hungarytoday.hu/viktor-orbans-political-director-...)
Balázs Orbán
16:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
La commission européenne veut retenir des fonds destinés à la Hongrie. La Pologne soutient la Hongrie.
Pologne et Hongrie. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki apporte son soutien à la Hongrie dans l'affaire des fonds, destinés à ce pays, que la Commission européenne a déclaré ce dimanche 18 septembre 2022 vouloir retenir, la Hongrie ayant trois mois pour tenir ses engagements – surtout liés à l'utilisation transparente de ces fonds – :
https://www.valeursactuelles.com/monde/la-pologne-compte-...
Les engagements pris par le gouvernement hongrois dans le but de recevoir ces fonds :
(Source : Yann Caspar)
14:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Orban cherche le soutien de Meloni : les élections en Italie seront déterminantes afin d’éviter de perdre les fonds européens."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur la dernière semaine de la campagne électorale et notamment les grands meetings du week-end, en vue des élections législatives du 25 septembre : « Duels et accusations entre les dirigeants » - Letta mise sur le soutien des maires du PD. Selon Meloni, des provocateurs chercheraient à créer des incidents lors de ses meetings et critique l’UE. Salvini au meeting annuel de la Ligue à Pontida propose son programme (Corriere della Sera), « Il faut rediscuter la souveraineté de l’UE » - Meloni prévient l’Europe : l’intérêt national vient d’abord. Puis elle critique la ministre Lamorgese de ne pas avoir su empêcher la venue de provocateurs lors de ses meetings (La Repubblica), « Meloni : on cherche l’incident » - La dirigeante de FdI déplore six contestations en 15 jours et remet en cause la ministre de l’Intérieur. Salvini à Pontida promet la fin de la redevance télévisuelle. Letta qualifie le meeting de la Ligue à Pontida de « province de la Hongrie » (Il Messaggero), « Je suis prête à gouverner » - Entretien de Giorgia Meloni : je déplore la désinformation de Letta et compagnie, ce sont eux les vrais anti-européens, nostalgiques de l’Union soviétique (Il Giornale). Les intempéries meurtrières de ces derniers jours dans les Marches et la possibilité que la Commission Européenne puisse entamer la procédure de suspension du financement des fonds communautaire à la Hongrie sont également citées.
Sur Twitter, les hashtags #QueenElisabethII en référence aux funérailles de la Reine d’Angleterre et #SalviniPagliaccio (Salvini clown) en référence à la proposition du dirigeant de la Ligue de supprimer la redevance télé, font tendance.
ENTRETIEN, Il Giornale, de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « Je suis prête à gouverner » : « ‘’La désinformation de la part de la gauche a atteint des niveaux jamais vus auparavant dans cette campagne électorale, mais les faits démentent leurs attaques. Fdi et la coalition de droite ont toujours voté en faveur du soutien à l’Ukraine. Par ailleurs, la posture occidentale ainsi que le respect des engagements pris avec l’Alliance Atlantique sont écrits dans notre programme commun. Sur les propos de l’ambassadeur américain Volker il n’y a pas grand-chose à ajouter à part le fait qu’il a lui-même mis au clair que Fdi n’a aucun lien avec la Russie. Ce sont les autres partis qui ont un problème de positionnement international. Je me réfère à Letta, qui s’est allié avec les nostalgiques de l’URSS, qui ont voté contre l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’Otan et qui veulent cesser l’envoi d’armes à Kiev. Ce ne sont pas les conservateurs européens, que j’ai l’honneur de diriger, qui veulent amoindrir l’Europe. Ce sont les autres, les soi-disant vrais européistes qui – dans un moment aussi délicat où nous sommes attaqués et où nous devrions vouloir une UE plus unie et plus forte –soutiennent une Europe à deux vitesses, avec une première et une deuxième division. Ils sont en train de faire tout leur possible pour pousser la Hongrie dans les bras de Poutine. Pousser Budapest en dehors de l’UE, voire de l’Otan, représente un cadeau pour le Kremlin. Avoir une femme au Palais Chigi signifierait ouvrir la voie à l’affirmation, à tous les niveaux, des femmes en Italie. La priorité est de mettre à l’abri les ménages et les entreprises face à la flambée des factures, puis baisser les charges salariales et pousser les entreprises à créer de l’emploi avec un modèle basé sur le principe ‘’plus tu embauches, moins d’impôts tu paies’’. Nous mettrons la famille au centre avec des politiques structurelles et de long terme pour sortir de cet hiver démographique dans lequel se trouve l’Italie. Il est fondamental d’ouvrir pendant la prochaine mandature le chapitre des réformes à partir de celle sur le présidentialisme.’’ »
ARTICLE, Il Messaggero, C. Guasco « Salvini et le cauchemar d’un échec électoral » : « Si l’emplacement demeure le même que celui du dernier rassemblement de 2019, aujourd’hui tout a changé. A l’époque, la Ligue était créditée de 34% des intentions de vote et depuis le « Papeete », soit la fin du premier gouvernement Conte, venait de se consumer. L’enjeu aujourd’hui est bien plus élevé, à une semaine des élections, avec le cauchemar de passer sous la barre des 10% et des mécontentements diffus auprès de la base qui se sent trahie sur l’autonomie du Nord. Aujourd’hui, sur l’estrade de Pontida, le dirigeant de la Ligue a pas mal de chose à se faire pardonner par ses électeurs, comme l’alliance avec le M5S ou l’introduction du pass sanitaire qui n’avait guère été digérée. Et il le reconnait ‘’nous avons commis des erreurs ? Celui qui agit peut en commettre…’’ puis commence la liste des promesses ‘’nous mettrons fin à la redevance télé, dix autres pays l’ont fait. 90€ en plus représentent une somme importante pour un retraité, cela signifie multiplier par trois ses courses’’. On passe ainsi à la présentation d’un programme à six points, allant de l’autonomie des régions au stop à la flambée des prix des factures, de l’abolition de la loi Fornero sur les retraites et la réforme « quota 41 », la fin de l’arrivée des migrants à la flat tax à 15%, enfin une « justice juste ». Or, le peuple de la Ligue est nerveux tout comme la direction. Une défaite électorale mettrait en discussion le leadership du parti. Et Salvini en est bien conscient. »
Matteo Salvini à Pontida
AFFARI & FINANZA, Repubblica, « Le spoil system à venir, voici la toile que tisse Meloni » de Giovanni Pons : « Avec la montée de Meloni dans les sondages, les lobbies qui se rapprochent de son entourage sont plus actifs pour influencer les choix sur les nominations à venir, dans le gouvernement et dans les entreprises publiques. Des banques d’affaires l’ont approchée récemment pour une rencontre à la City, ce qu’elle avait accepté d’abord, puis, par peur d’être instrumentalisée, a décliné. Elle ira seule, quand elle le souhaitera. Quand elle a annoncé à Milan qu’avec l’UE « la fête est finie », on a eu l’impression qu’elle s’en prenait à l’UE qui fournit pourtant des fonds précieux, mais elle voulait peut-être dire que les Français et les Allemands, à l’avenir, auront plus de difficultés à acheter des entreprises chères au made in Italy, à la différence de ce qui s’est passé ces 20 dernières années. C’est Ignazio la Russa qui a corrigé le tir, co-fondateur de FDI, et conseiller qui a le plus la confiance de Meloni sur les sujets économiques. Juste après lui, on retrouve Crosetto, le beau-frère Lollobrigida, le responsable économique Maurizio Leo et le sénateur Fazzolari. Un poste-clé sera le ministère de l’économie et des finances (MEF), qui devra être occupé par une personne de confiance. Meloni aurait suggéré Panetta sur la recommandation de Draghi, qui a effectué une carrière brillante à la banque d’Italie avec Ciampi, puis Fazio, Draghi et Visco. Il serait le moins technocratique des banquiers centraux et politiquement proche de la droite. Mais il aspire à être le prochain gouverneur de la banque d’Italie et prévient que s’il quitte son poste à la BCE, rien ne dit qu’il sera remplacé par un Italien. Parmi les alternatives, il y a Tremonti, ou bien Domenico Siniscalco, déjà à la tête du MEF après la démission de ce dernier en 2004. Le MEF est essentiel pour certaines nominations, comme la direction générale du Trésor. Le MEF est vu par Meloni comme un fortin de la gauche à conquérir. C’est aussi du MEF que dépend la direction de la CDP, où Draghi avait nommé en 2012 M. Scannapieco, technocrate très apprécié des chancelleries européennes. Si Meloni veut donner une tonalité plus nationaliste à l’économie, la Caisse deviendra son bras armé essentiel. Au printemps 2023, on désignera aussi les DG de Eni, Enel, Leonardo, Poste, Terna ; certains sont stratégiques en période de crise énergétique. Meloni se demande d’ailleurs s’il ne serait pas temps de créer un ministère de l’énergie, que l’ex DG de Eni et ENEL, Paolo Scaroni, lui conseille de créer et serait prêt à occuper, avec ou à la place de Cingolani, un autre ministre que Draghi conseillerait de garder. Pour le comité olympique de Milan Cortina, Meloni songerait à Andrea Abodi, actuel président du Credito Sportivo. Le maintien de Profumo à la tête de Leonardo sera plus délicat, après deux mandats et une nomination par Gentiloni. On dit que Crosetto lui-même serait intéressé, alors qu’il est aussi président de la fédération des entreprises italiennes de l’aérospatial, la défense et la sécurité de Confidustria. »
ARTICLE, L’Economia, F. De Bortoli « Tous les dossiers économiques qui sont encore ouverts » - Réseau unique, avions, banques : les dossiers qui attendent le nouveau gouvernement : « Ce n’est pas un mystère que Meloni a demandé des conseils à Mario Draghi sur les thématiques économiques et financières. Le Président du Conseil ne s’est pas dérobé, en cohérence avec ses déclarations du mois d’aout : ‘’l’Italie s’en sortira avec n’importe quel gouvernement qui émergera après les élections’’. Le dossier le plus épineux et urgent est celui du réseau unique des télécommunications, soit l’avenir de TIM et d’Open Fiber, toutes deux ayant une participation de la Caisse de Dépôts et de Prêts (CDP). Les deux groupes se trouvent en difficulté. On attend une offre de rachat non contraignante, prévue initialement d’ici le 31 août, puis reportée au lendemain des élections. Le Conseil d’administration évaluera la proposition. Le premier actionnaire de TIM, le français Vivendi, serait disposé à verser une sommes de 39 milliards. En revanche, l’hypothèse d’une OPA de la CDP sur TIM, qui plait au syndicat de droite UIL et à Fratelli d’Italia, nécessiterait une quantité de capital impliquant une recapitalisation de CDP, avec un risque d’en fragiliser les fondations. Et puis il y a le dossier d’Ita Airways. Malgré les déclarations sur la nécessité d’une « italianité » de la compagnie, il ne semble pas que la coalition de droite soit disposée à remettre les négociations de rachat en discussion. Cela provoquerait des problèmes insurmontables avec Bruxelles, qui vient d‘autoriser l’octroi de la première tranche (400 millions) de l’augmentation de capital. Par ailleurs ITA, avec désormais 3 500 employés, ne mobilise plus le grand bastion électoral romain d’antan. Reste ensuite le dossier de la BMPS dont le ministère des Finances détient 64,2% du capital. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Rassurer les alliés sur Kiev, les quatre jours de Draghi aux Etats-Unis » : « Mario Draghi se rend aujourd’hui à New-York où il restera quatre jours. Demain, il parlera devant l’Assemblée de l’ONU et il insistera auprès des alliés sur les piliers de l’Italie : L’Europe et l’OTAN. Et le soutien à l’Ukraine. Il ne manquera pas d’insister également sur l’efficacité des sanctions. Un voyage délicat après l’alerte lancée par les Etats-Unis sur l’infiltration de la Russie en Europe à travers des financements à certains leaders et partis. Il devra surtout réaffirmer la position atlantiste de l’Italie alors que le soutien occidental à Kiev porte ses fruits. Mais le double-ancrage de l’Italie, dans l’UE et l’OTAN, pourrait être affaibli à l’issue des prochaines élections, surtout si les partis souverainistes triomphaient. Mario Draghi défendra le pays et rassurera ses interlocuteurs sur le fait que l’Italie ne rompra pas le front occidental contre Poutine. On a beaucoup écrit sur le rôle de ‘’garant’’ entre Giorgia Meloni et les Etats-Unis dont qui devait culminer lors de cette visite à New-York, mais les propos durs du Président du Conseil à l’égard de la favorite des sondages lors de la conférence de presse vendredi dernier témoigne d’une froideur voire d’une distance. L’ONU est aussi le théâtre des efforts multilatéraux. A voir si une réunion entre américains, russes et ukrainiens pourra se tenir en marge de l’Assemblée, avec peut-être une médiation chinoise. Mario Draghi quant à lui rencontrera demain le Président de l’Assemblée générale de l’ONU puis le Secrétaire générale Antonio Guterres. A noter également une rencontre sur la question climatique. Une entrevue avec Biden n’est pas exclue. Son agenda privé laisse place à des rencontres en lien avec son futur dans les institutions, de la Banque mondiale, à l’OTAN, en passant par les institutions européennes. »
ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin « Orban cherche le soutien de Meloni : les élections en Italie seront déterminantes afin d’éviter de perdre les fonds européens » : « Les négociations avec Bruxelles afin d’éviter la coupe des fonds a déjà commencé et entrera dans le vif dans les six prochaines semaines. Or, Orban est conscient du fait que ce bras-de-fer pourrait se révéler une défaite. C’est pour cela qu’il sait que le vrai match pourrait se jouer vers la fin novembre et début décembre. Pour le remporter, il aura besoin du soutien de certains gouvernements amis. Du coup, le positionnement du prochain exécutif italien pourrait se révéler déterminant. Rome pourrait l’aider à construire cette minorité de bloc nécessaire afin de repousser la tentative de la Commission de fermer les robinets des fonds de cohésion. Les signaux reçus jeudi avec les voix des députés européens de la Ligue et de Frateli d’Italia vont justement dans la direction souhaitée par le Premier ministre hongrois. Pour obtenir ce bloc de minorité, Orban devrait trouver le soutien d’au moins quatre Etats membres représentant un total dépassant les 35% de la population européenne. Orban observe de près le nouveau gouvernement qui est en train de se former en Suède, certes. Mais c’est surtout l’Italie, avec son 13,4% de population européenne, qui peut déplacer les équilibres en UE. »
PREMIER PLAN, La Stampa, de F. Grignetti, « Pour Berlusconi ‘’les politiques d’Orban sont loin de nous’’ ; pour Giorgia Meloni, ‘’il y a une question de souveraineté nationale’’ : « Au centre-droit, la question dérange et l’agacement des leaders est évident. Pourtant la question est cruciale : sont-ils du côté du respect de l’Etat de droit ou du côté de la Hongrie ? Silvio Berlusconi se veut très clair et on perçoit depuis plusieurs jours son embarras pour les choix de ses alliés souverainistes. ‘’Orban est un leader démocratiquement élu et en cela il doit être respecté. Mais il est clair que notre point de référence en Europe est le PPE, ça ne peut pas être Orban. Ses politiques sont loin des nôtres, de même que sa vision de l’Europe. Nous devons nouer les alliances avec les grands pays amis si nous voulons préserver notre intérêt national’’ a réaffirmé le leader de Forza Italia avec l’appui de tout son parti. Mais c’est loin d’être clair au sein du centre-droit. Salvini fait comprendre qu’il n’acceptera pas d’ingérences de Bruxelles. ‘’Je veux que l’Italie ait un rôle de protagoniste en Europe, et pas de simple suiveuse des choix de Paris et de Berlin. Moi, je veux changer cette Europe où une poignée commande et ce sont les autres qui payent’’ déclare-t-il appelant à une certaine rupture. La vraie question est donc l’agacement des souverainistes vis-à-vis de Bruxelles, de Paris, de Berlin. Giorgia Meloni tente de couper court au sujet d’Orban : ‘’il fera ses choix mais je ne ferai pas ce que dit Orban, je ne m’occupe que de l’intérêt national italien. Mais je ne suis pas d’accord avec ce que l’UE fait avec la Hongrie, nous n’avons pas intérêt à diviser l’Europe alors qu’une guerre est menée contre l’Occident’’. La cheffe de Fratelli d’Italia laisse elle aussi présager une politique de rupture avec l’UE ‘’la question de nos politiques, nationales et européennes, qui doivent s’amalgamer est une vraie question. Cela n’implique pas de sortir de l’UE mais il faut mener une réflexion sur comment mieux organiser la défense de l’intérêt national dans une dynamique européenne’’. Tout tourne autour du vrai problème : le rapport avec Paris et Berlin. ‘’On sait bien que si on n’introduit pas de prix-plafond européen : c’est parce que ça n’arrange pas l’Allemagne. Ou la France qui nous dit que maintenant elle ne nous vend plus d’électricité’’. Ou encore aux Pays-Bas qui profitent des prix élevés’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/09/2022
Les meetings de Frères d'Italie et de la Ligue attirent de nombreuses personnes.
Italie. Une semaine avant les élections législatives, les rassemblements électoraux de Frères d'Italie et de la Ligue attirent de nombreuses personnes.
Giorgia Meloni à Bari
Matteo Salvini à Pontida
Giorgia Meloni à Caserte
22:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Russie : municipales dans des chefs-lieux d’entités constitutives de la Fédération de Russie.
Russie. Lors d’élections municipales dans des chefs-lieux d’entités constitutives de la Fédération de Russie qui se sont déroulées le 11 septembre 2022, Russie Unie, le parti proche du pouvoir, emporte les scrutins.
21:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Russie : les élections régionales gagnées par Russie Unie.
Russie. Lors d’élections d’assemblées de régions qui ont eu lieu le 11 septembre 2022, le parti Russie Unie, proche du pouvoir, emporte largement le scrutin.
21:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Russie : élections de gouverneurs de régions.
Russie. Lors d’élections de gouverneurs qui ont eu lieu le 11 septembre 2022, le candidat de Russie Unie, le parti proche du pouvoir, dans la plupart des cas, ou un candidat indépendant dans les autres cas, gagne les élections.
13:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Herbert Kickl réélu président du FPÖ.
Autriche. Le président du FPÖ Herbert Kickl a été réélu à cette fonction avec 91 % des voix des délégués ce samedi 17 septembre 2022 lors d’un congrès qui s’est tenu à Sankt Pölten.
Herbert Kickl
04:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2022
Le gouvernement de Viktor Orbán prolonge le frein sur les prix du carburant et de certaines denrées alimentaires.
Hongrie. Le gouvernement de Viktor Orbán prolonge le frein sur les prix du carburant et de certaines denrées alimentaires jusqu'à la fin de l'année 2022.
23:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ donné à 23 %.
Autriche. Le FPÖ donné à 23 % (contre 16 % en 2019).
ÖVP : sociaux-chrétiens
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
Grüne : écologistes
NEOS : libéraux
MFG : anti-vaccins
Sonstige : autres
22:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les électeurs de l'AfD sont ceux qui craignent le plus que leur facture énergétique ne soit pas payable.
Allemagne. Les électeurs de l'AfD, ainsi que de Die Linke, sont ceux qui craignent le plus que la facture d'énergie en hiver ne soit pas ou soit difficilement payable.
"Facture énergétique en hiver non ou difficilement payable."
"Oui, plutôt oui. Non, plutôt non."
AfD : patriotes
die Linke : post-communistes
CDU/CSU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
03:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2022
Viktor Orbán qualifie le rapport critique du Parlement européen de "pamphlet de gauche" et ajoute que le Parlement européen est occupé par la gauche européenne.
Hongrie et UE. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán qualifie le rapport critique du Parlement européen sur la Hongrie, prétendant que celle-ci n’est plus véritablement une démocratie, de « pamphlet de gauche » et ajoute que le Parlement européen est occupé par la gauche européenne.
Viktor Orbán
16:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán décoré par Aleksandar Vučić.
Serbie et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a reçu, du président serbe Aleksandar Vučić, l'Ordre du mérite de la République de Serbie pour service rendu dans le cadre du développement de la coopération et des relations entre les deux pays.
Viktor Orbán et Aleksandar Vucic
15:12 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)
Heinz-Christian Strache et Philippa divorcent.
Autriche. L’ancien vice-chancelier patriote Heinz-Christian Strache et sa femme Philippa Beck divorcent. Ils ont un fils ensemble. La demande de divorce est introduite par Philippa.
Philippa et HC, autrefois
14:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les Américains ne veulent pas de Salvini dans le prochain gouvernement."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur le débat politique italien autour du rapport adopté par le Parlement Européen sur le respect des valeurs démocratiques par la Hongrie, et au sujet duquel les députés de FdI et de la Ligue ont voté contre, alors que Forza Italia a voté en faveur : « Le défi sur Orban et l’argent russe » - La droite se divise sur la Hongrie. Berlusconi prévient : il faut garder une posture pro-européenne autrement Forza Italia ne participera pas au prochain gouvernement. Blinken à Draghi: l’Italie n’est pas impliquée dans l’affaire des financements russes (Corriere della Sera), « La droite se divise sur Orban » - Le Parlement Européen adopte un rapport qualifiant la Hongrie d’autocratie, Fdi et Ligue votent contre. Berlusconi : avec des alliés anti-européens, nous n’entrerons pas dans le gouvernement (La Repubblica), « Letta : c’est une honte, Meloni et Salvini soutiennent Orban » - Entretien du dirigent du PD. L’UE interrompt les fonds à la Hongrie « ce n’est plus une démocratie ». Berlusconi prévient ses alliés : l’alliance est en danger (Stampa). L’adoption du décret sur les aides pour les ménages et les entreprises face à la hausse des prix énergétiques est aussi citée « Le bonus énergie sera élargi à plusieurs familles » - Le gouvernement alloue 14 milliards d’euros, élargissant la mesure à 600 000 nouveaux foyers (Messaggero). Enfin, la rencontre entre les présidents russe et chinois à Samarcande est elle-aussi citée avec couverture photographique en Une, sur le ton d’un échange jugé plus froid : « A présent l’Ukraine inquiète la Chine » (Repubblica).
Sur Twitter, le hashtag #Orban, en référence au débat au sujet des droits humains et de l’IVG en Hongrie, fait tendance.
ARTICLE, La Repubblica, S. Folli « Les Américains ne veulent pas de Salvini dans le prochain gouvernement » : « L’entretien téléphonique du Secrétaire d’Etat Blinken à Draghi a rendu encore plus clair le scénario où se situent les élections italiennes du 25 septembre. Il explique aussi le vrai sens des indiscrétions sur les financements russes en Occident. Tout est lié : la guerre en Ukraine, la détermination américaine et celle de l’Union (voir le discours de von der Leyen), le rôle de Draghi dans l’Otan et aux yeux de Washington. Et surtout, les inconnues du prochain gouvernement. Derrière l’activisme et le jeu des demi-mots, il y a des avertissements, cela ne fait nul doute. Et ils ne sont pas génériques : l’allié est en train de nous dire que la présence au sein du gouvernement d’une personnalité telle que Salvini, interprète numéro un de la ligne pro-russe, est inacceptable. Il y aurait aussi les positions de Conte et de Grillo, mais les sondages placent le M5S loin d’une possible majorité et la question n’est pas urgente. Salvini apparait comme une personnalité étant en mesure de conditionner la politique étrangère de la coalition de droite. Cela est encore plus vrai si c’est une jeune dirigeante inexpérimentée qui s’apprête à aller au Palais Chigi, outre le fait d’être à tête d’un parti qui n’a pas de lettres de créances impeccables au niveau international. Il serait injuste de dire que Blinken n’a pas fait de distinctions entre Salvini et Meloni. Il les a faites. L’objectif de cette campagne est donc le chef de la Ligue. Bref, l’action de Blinken et les éloges faits à Draghi sont aussi une façon d’informer Meloni que l’on ne peut pas se permettre d’avoir une Italie des contradictions, elle doit être atlantique et européenne. »
EDITORIAL, Il Foglio, de C. Cerasa, « L’ennui des Frères de Russie » : « Les alliés de Matteo Salvini semblent être les premiers à avoir des doutes sur la relation entre la Ligue et la Russie. Le leader de la Ligue s’est pour le moins indigné ces derniers jours des soupçons suscités par les révélations de la diplomatie américaine sur les rapports et les financements de partis politiques occidentaux par Moscou. Mais alors que Salvini se défendait de ces soupçons et revendiquait avoir joué les pro-Poutine toutes ces années à titre gratuit, centre-droit s’est retrouvé dans une situation intéressante. Chacun affirme n’avoir jamais reçu un centime de la Russie mais aucun n’est prêt à en dire autant de ses alliés. Le 10 mars dernier, à moins d’un moins du début de la guerre en Ukraine, le Parlement européen a voté une motion contre les ingérences étrangères dans la vie politique des pays de l’UE. C’est la Russie qui est plus particulièrement visée, dénonçant notamment la désinformation et la manipulation de l’information ‘’dans le but d’interférer les processus démocratiques de l’UE’’ dans le cadre d’une ‘’guerre hybride’’. La résolution évoque ensuite les ‘’financements occultes d’activités politiques par des acteurs et des donateurs étrangers’’. Le texte mentionne alors explicitement la Ligue parmi les partis européens avec lesquels la Russie cherche à établir des contacts afin de ‘’légitimer ses positions, alléger les sanctions, limiter les conséquences de son isolement international’’. Le Rassemblement National est également cité. Tous deux ont signé des accords de coopération avec le parti de Poutine Russie unie. Cette motion, qui a pour but d’empêcher la Russie d’exploiter toutes les occasions pour encourager la déstabilisation de l’UE (Brexit, séparatistes catalans…), a été votée à 552 voix. Il y a eu 81 votes contre, venant de la Ligue ou encore de l’AfD et 60 abstentions. Mais parmi ceux qui ont voté favorablement on trouve deux surprises : le groupe parlementaire dirigé par Giorgia Meloni (ECR) et le groupe auquel appartient Forza Italia, le PPE. Des parlemantaires de Fratelli d’Italia et de Forza Italia, comme Raffaele Fitto et Antonio Tajani, ont voté pour. Les alliés de Salvini estiment que son parti a de nombreux points à éclaircir. Le 6 avril dernier le Président du Conseil Mario Draghi intervenait au COPASIR et avertissait tous les partis : ‘’si vous avez des relations avec la Russie, dites-le. Nous finirons de toutes façons par le savoir.’’ Il apparait donc que les premiers à avoir des soupçons sur les relations de Salvini avec la Russie ne sont pas ses ennemis mais bien ses alliés. »
COULISSES, Corriere della Sera, de G. Sarcina et F. Sarzanini, « La stratégie du Président du Conseil et le mail des Etats-unis qui clôt pour le moment le dossier » : « Mario Draghi pourrait confirmer dès aujourd’hui en Conférence de presse que l’Italie ne figure pas dans le dossier américain des 300 millions de dollars que la Russie a distribué à 20 Etats du monde. Le Président du Conseil aurait téléphoné directement à Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, pour faire le point sur le contenu du dossier. Sa réponse aurait explicite ‘’il n’y a rien sur vous’’. Le rapport doit être interprété comme une ‘’alerte globale’’, il ne mentionne pas des pays ni de forces politiques ou de leaders en particulier. Le département d’Etat explique par mail aux gouvernements qu’ils ‘’n’entrent pas dans le détail’’ mais qu’il s’agit avant tout d’exprimer clairement leur inquiétude quant aux interférences de la Russie avec le processus démocratique dans différents pays du monde : ‘’nous continuerons à travailler avec nos partenaires pour mettre en lumière ces tentatives d’influence’’. C’est le même message qui avait été passé à Adolfo Urso, président FDI du COPASIR en visite aux Etats-Unis cette semaine après une série de rencontres au Département d’Etat et avec le Président de la Commission du renseignement au Sénat. Tous l’ont rassuré sur le fait que l’Italie n’était pas citée. Reste toutefois le doute que le dossier fasse références à des sources déjà connues et des informations déjà publiées. On peut voir derrière ces informations qui ont filtré un avertissement au prochain gouvernement italien et ce ne pourrait être qu’un début. Le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio affirme être en contact avec les Américains pour suivre toutes les évolutions du dossier, ce qui indique que de nombreux rapports sont en cours. Il n’est donc en rien exclu qu’au cours des prochaines semaines d’autres documents émergent mentionnant cette fois les Italiens. Ce dossier suscite des craintes et cela est confirmé par le dernier décret d’aides qui prévoit le maintien du COPASIR sous sa forme actuelle. »
COULISSES, La Repubblica, de C. Tito, « Bruxelles craint la contamination, ‘’l’ultra-droite risque de se propager à travers le continent’’ » : « Les institutions européennes craignent que ‘’l’Italie ne crée un précédent’’ et provoque un effet domino dévastateur. Hier à Strasbourg, la Ligue et Fratelli d’Italia ont voté en faveur de la Hongrie, prenant ainsi leurs distances y compris avec les populaires du PPE. Ils ont relancé ainsi les suspicions vis-à-vis d’un parti qui, dans les instances européennes est simplement qualifié de ‘’post-fasciste’’. Avec Giorgia Meloni, ce serait la première fois qu’un pays d’extrême-droite gouvernerait un des pays fondateurs de l’UE. C’est ça, au fond, qui fait vraiment peur au Parlement européen, c’est ce que presque tous mes collègues me disent’’ déclare Sandro Gozi, eurodéputé Renew. Le ‘’cordon sanitaire’’ serait rompu partout ailleurs, en Suède, en Espagne, et surtout en France où le modèle-miroir de Meloni existe déjà à travers Marine Le Pen. Comment pourrait-on encore affirmer, la prochaine fois, que le Front National ne peut pas gouverner ? Même discours pour l’Allemagne face à la montée constante de l’Afd. Ce n’est pas un hasard si cette fois le PPE, malgré le pacte avec les conservateurs d’ECR, ne les a pas suivis sur ce chemin. En réalité, les populaires européens, dirigés par les allemands, ne peuvent se permettre de franchir cette limite. Dimanche prochain la Commission européenne approuvera la suspension d’une partie des fonds européens, probablement 20%, destinés à la Hongrie s’appuyant sur le mécanisme de conditionnalité liée à l’état de droit. Il est vrai toutefois que face à l’éventuel gouvernement de droite en Italie le comportement hostile du Parlement européen est accompagné d’une prudence apeurée de la Commission et du Conseil qui veulent que le futur gouvernement de Rome fasse ses preuves. L’affaire autour de la Hongrie peut devenir le premier véritable test pour mesurer la loyauté vis-à-vis de l’Europe de Giorgia Meloni. Le vote se fera à la majorité qualifiée et d’ici le 18 octobre, quand le gouvernement Draghi aura cédé la place au nouveau. L’Italie pour alors s’avérer décisive alors que la Pologne défendra très probablement Budapest. On verra alors les positions de chaque selon une ligne bien nette. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Le problème d’une Italie attirée par le souverainisme » : « Les positions de Fdi et de la Ligue au Parlement européen à l’égard de la Hongrie d’Orban risquent d’avoir des retombées au niveau continental. Il est difficile toutefois qu’elles aient des conséquences sur la campagne électorale. Il est probable qu’une large partie de l’électorat qui s’apprête à voter le 25 septembre n’estime pas qu’il s’agisse d’un problème grave pouvant les toucher de près. Or, le choix fait hier risque d'alimenter la méfiance envers une Italie dirigée par le centre-droit. Combiné à l'appel à une renégociation du plan de relance approuvé par Mario Draghi, il pourrait devenir l'un des arguments permettant de raviver un préjugé anti-italien, aussi instrumental soit-il. En effet, une harmonie est constatée entre Meloni, Salvini et Orbán qui n'est pas seulement politique mais aussi culturelle. Elle s'enracine dans le partage des valeurs les plus traditionalistes. Elle se répercute sur la défense des droits et l'éducation. Et c'est pour cette raison qu'elle inquiète et agite les grandes familles politiques européennes. Meloni n'était pas d'accord avec Orbán sur l'Ukraine. Mais le choix d'hier des représentants du FdI et de la Ligue propose à nouveau un conflit avec les institutions de Bruxelles, qui risque de s'aggraver et d'impliquer aussi Rome après le 25 septembre. »
ARTICLE, La Stampa, A. Di Matteo « La prise de distance de Berlusconi face à ses alliés » : « Aux micros du TG3, le « Cavaliere » va droit au but ‘’si ces messieurs nos alliés, dont j’ai confiance et que je respecte – devaient aller et partir pour d’autres directions, nous de Forza Italia nous ne resterons pas une minute au sein du gouvernement’’. A ce stade, les deux intéressés, Salvini et Meloni, n’ont pas fait de commentaire sur les propos de leur allié Berlusconi. Les différences de vues entre le chef de la Ligue et la dirigeante de Fratelli d’Italia, notamment sur le recours à la dette, enlèvent le sommeil au PPE et aux partis européens. Comment lire donc le message de Berlusconi ? C’est son proche G. Mulè qui nous explique ‘’il s’agit d’une sorte d’assurance vie, la continuation d’une ligne claire, des valeurs qui continueront à être notre phare’’. Derrière les déclarations de Berlusconi, il y aurait aussi une certaine préoccupation diffusée au sein de son parti Forza Italia sur le fait que le 25 septembre puisse de révéler une victoire à la Pyrrhus. Une source anonyme du parti assure ‘’Il y a le risque que le gouvernement dure seulement six ou neuf mois. Et Meloni risque de subir l’effet d’ivresse qu’avait eue Salvini en son temps’’. »
PREMIER PLAN, Il Messaggero, d’A. Bassi, « Le bonus énergie est étendu à 600 000 familles et il y aura davantage de réductions pour les entreprises. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview de Grazia Di Maggio de Frères d'Italie par Álvaro Peñas.
Italie. Interview de Grazia Di Maggio de Frères d'Italie par Álvaro Peñas :
https://www.breizh-info.com/2022/09/16/207995/italie-graz...
Grazia Di Maggio
04:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le centre-droit clôturera sa campagne électorale le 22 septembre à Rome.
Italie.
"Élections législatives du 25 septembre 2022. Clôture de la campagne électorale du centre-droit. Rome. Le jeudi 22 septembre à 17h30. Ensemble pour l’Italie."
00:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2022
Slovénie : condamnés pour un écrit satirique sur l'immigration.
Slovénie. L'ancien rédacteur en chef de Demokracija Jože Biščak et l'ancien collaborateur externe de Demokracija Aleksander Škorc ont été condamnés à des peines avec sursis en première instance pour un écrit satirique de décembre 2020 à propos de l’immigration illégale que le gouvernement ne maîtrise pas : « Dieu le fera. Dieu ne s'arrêtera pas aux migrants illégaux, mais s'occupera de toutes les mauvaises personnes sur terre, quelle que soit leur race. » Le juge a estimé qu'il s'agit d'un affront à la dignité humaine.
Le magazine Demokracija est la copropriété du SDS, le parti de Janez Janša.
(https://demokracija.eu/top2/no-more-freedom-of-speech-in-...)
23:33 | Lien permanent | Commentaires (0)