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17/03/2022

Janez Jansa : "Il était de notre devoir de nous rendre sur place."

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Italie. Revue de presse. 

Les frappes meurtrières russes sur le théâtre de Marioupol, où s’abritait un grand nombre de civils, et sur un groupe de personnes achetant du pain à Tchernigov, faisant plusieurs victimes, font les gros titres de la presse italienne avec une large couverture photographique. Les commentaires rapportent également les possibles avancées des discussions pour un cessez-le-feu ainsi que le contenu des propositions russes, présentées par le FT, prévoyant une Ukraine neutre en échange de la fin de l’agression militaire. « L’horreur au théâtre de Marioupol » - Des frappes sont lancées contre un refuge de civils. Zelensky déclare aux Etats-Unis : “chez nous chaque jour est un 11 septembre“. Test de paix avec la Russie (Corriere della Sera), « Poutine, entre négociations et massacres » - De possibles avancées dans les négociations sont possibles, le Kremlin assure ne pas vouloir occuper l’Ukraine et demande la neutralité de Kiev comme condition. Mais les Russes intensifient les attaques contre les civils et Biden traite Poutine de « criminel de guerre » (La Repubblica), « Théâtre de sang » - Une hécatombe au marché de Tchernigov et des bombes sur les refuges civils (La Stampa), « Ukraine, un plan pour la paix » - Massacre de civils au théâtre de Marioupol (Sole 24 Ore), « Les missiles sur Kiev » (Il Messaggero), « Tests de paix et vrais massacres » (Il Giornale). La décision du parlement italien de relever les dépenses militaires à hauteur de 2% du PIB est aussi citée.

 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Janez Jansa, premier ministre slovène, « Il était de notre devoir de nous rendre sur place ; les Ukrainiens se sentent seuls, nous devons leur garantir le soutien de l’UE » (transcription de l’entretien à Reuters) : « Quand la Slovénie a été envahie, nous nous sommes nous-même sentis seuls car personne n’est venu. J’en ai fait part aux collègues du Conseil européen et ce voyage a été organisé vite mais bien par nos amis polonais. D’autres leaders européens voulaient se joindre à nous mais étaient entravés dans leur pays, surtout là où les élections se tiendront dans peu de temps. Il est possible de voyager en Ukraine et la partie du pays qui n’a pas été envahie se prépare avec courage à ce qui vient. Il n’y aura pas de prise de Kiev ; ceux qui s’y rendent peuvent voir que l’Ukraine de perdra pas. Le voyage n’était pas si risqué pour nous et il y a des choses dont on ne peut pas parler au téléphone. Les Ukrainiens se sentent seuls. Je crois qu’actuellement, seul l’Ambassadeur polonais est encore à Kiev et nous avons obtenu que l’Ambassadeur de l’UE revienne. Les soldats russes, souvent très jeunes et contraints au combat, sont aussi des victimes, nous avons discuté de la possibilité d’accorder le statut de réfugiés aux déserteurs. La Russie ne se montre pas prête à de véritables négociations pour le moment. Le pays compte 140 millions d’habitants et Poutine paye les Syriens pour faire la guerre. Mais ses objectifs stratégiques ne sont pas atteints et les Russes finiront par le comprendre malgré la censure. La première condition pour la paix est un cessez-le-feu qui ne pourra être obtenu qu’avec un plus grand soutien de l’Europe. L’UE, les Etats-Unis et la Chine doivent s’assoir à la table des négociations avec l’Ukraine et la Russie, comme garants. Zelensky renoncera à l’entrée dans l’OTAN s’il obtient la garantie que l’Ukraine entrera dans l’UE, nous devons les soutenir en ce sens afin de démentir la seule justification présentée par Poutine à cette guerre. Le monde a changé depuis le 24 février, l’UE a accompli des actes impensables auparavant, c’est un véritable échec pour Poutine. »

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Le Premier ministre slovène Janez Janša, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, le président du PiS Jarosław Kaczyński et le Premier ministre tchèque Petr Fiala.

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Dépenses militaires, le signal politique » : « Les ordres du jour parlementaires marquent difficilement l’histoire mais cette fois-ci les choses pourraient être différentes. Une large majorité, presque l’unanimité de la Chambre, a voté en faveur de l’augmentation des dépenses militaires à hauteur de 2% du PIB. Il s’agit là d’une valeur symbolique pour trois raisons : 1/ le Parlement confirme vouloir rester uni sur la politique étrangère et la défense, mettant de côté les vieilles résistances. 2/ l’unité à Rome a marqué un saut de qualité : c’est toute la classe dirigeante qui se rachète, toute – majorité et opposition – qui fait preuve de sens de responsabilité. 3/ la hauteur du pourcentage de PIB, même s’il s’agit d’un objectif à moyen terme, modifie la perception extérieure non seulement de l’Otan mais aussi de l’UE. L’Italie a fait là un premier pas courageux. Heureusement car, sinon, on aurait assisté à une déchirure au sein de la société et cela aurait été très grave, voire irréparable. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco et S. Mattera, « Un décret pour sauver les matières premières, des amendes prévues pour ceux qui les vendraient à l’étranger » : « L’inflation enregistrée au cours du mois de février a été de 5,7%, la hausse la plus importante depuis 1995 selon l’Istat. Le gouvernement italien pourrait désormais bloquer l’exportation de matières premières stratégiques, par exemple le fer, en cas de pénurie sur le marché intérieur. Le ministre du Développement économique Giancarlo Giorgetti (Ligue) présentera demain en Conseil des ministres une proposition dans ce sens. La mesure doit permettre de faire face à la crise qui monte du côté des entreprises et des chantiers. Le décret voulu par Mario Draghi comprend par ailleurs la baisse du coût de l’essence, le plafonnement et l’échelonnement des factures, le soutien aux entreprises, mais aussi l’aide aux réfugiés et l’extension du golden power. Un plafonnement des prix du gaz et de l’électricité pourrait aider les entreprises et les familles mais pourrait aussi faire fuir les fournisseurs à l’étranger. L’autre possibilité serait donc plutôt de taxer les recettes supplémentaires obtenues grâce à l’envol des prix. Cela reste délicat, notamment parce que la taxation ne peut être rétroactive. L’Etat italien devrait utiliser 500 millions d’euros issus des recettes supplémentaires sur la TVA de ces cinq derniers mois pour abaisser les prix du carburant de 15 centimes, mais cela ne suffit pas à rassurer les transporteurs routiers qui menacent de procéder à des barrages routiers le 4 avril, malgré l’annonce d’une norme spécifique pour eux. Concernant la pénurie de matières premières qui risque de paralyser certaines filières, les entreprises seront dans l’obligation, jusqu’au 31 juillet, de rendre compte au gouvernement des opérations avec l’étranger. Les contrevenants risqueront une amende de 100 000 euros minimum et jusqu’à 30% du montant de la transaction. Une augmentation injustifiée des prix sur le marché interne sera également passible d’amende. Le fonds de garantie sera renfloué d’1 milliard d’euros au bénéfice de 150 00 entreprises. D’autres aides sont conditionnées à un nouvel écart budgétaire et pourraient donc faire l’objet d’un prochain décret, à la fin du mois, notamment pour le secteur agroalimentaire. Tout sera fait pour éviter que la production ne ralentisse. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Hart voor Den Haag / Groep de Mos obtient 17 %.

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Pays-Bas. La Haye (Den Haag). Lors des municipales, Hart voor Den Haag / Groep de Mos obtient 17 % (soit +0,2 point) et reste le premier parti en passant de 9 à 10 sièges. Le PVV obtient 2,9 % (soit -1,8) et 1 siège (soit -1). Le Forum voor Democratie reçoit 2,1% (soit +2,1 points) et 1 siège.

Rotterdam : Leefbaar Rotterdam est le premier parti de la ville avec 21,3 %.

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Pays-Bas. Rotterdam. Lors des municipales, Leefbaar Rotterdam est le premier parti de la ville avec 21,3 % (soit + 0,8 point) et conserve ses 11 sièges. Le Forum voor Democratie obtient 2,5 % (soit +2,5 points) et 1 siège. (Leefbaar Rotterdam avait été fondé par Pim Fortuyn.)

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Leefbaar Rotterdam

16/03/2022

"Visite des Premiers ministres polonais, tchèque et slovène à Kiev."

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Italie. Revue de presse.

La visite des Premiers ministres polonais, tchèque et slovène à Kiev en soutien du gouvernement de V. Zelensky ainsi que les bombardements sur la capitale font les gros titres de la presse italienne. Les observateurs soulignent l'action des trois pays de l'Est décidée sans réel appui de la part de Bruxelles ou des chefs d’Etat européen. Le siège de Marioupol et les difficultés à sortir de la ville sont aussi cités, la résistance et la détresse de sa population sont rapportées en détail dans les reportages : « La diplomatie défie les missiles » - Trois premiers ministres européens se rendent à Kiev, la Turquie s'active et Zelensky renonce à l'Otan. Mais les Russes frappent les maisons (Corriere della Sera), « L'Europe se rend à Kiev » - Les premiers ministres polonais, tchèque et Slovène se rendent à Kiev malgré les bombes mais pas au nom de l'UE. A Marioupol, un hôpital est tenu en otage par les Russes (La Repubblica), « Le carnage » - Les Russes tiennent en otage 400 personnes dans l'hôpital de Marioupol (La Stampa), « Biden en visite en Europe pour le sommet de l’Otan, Zelensky renonce à l'alliance atlantique » (Sole 24 Ore), « Un hôpital retenu en otage  » (Il Messaggero), « Aux armes » - Une note de l'État-major de l'Armée annonce le début des exercices et limite la possibilité de prendre des congés : la menace est réelle (Il Giornale).

PREMIER PLAN, La Repubblica, de Claudio Tito, “ La stratégie de Varsovie divise l’Union européenne” : “Vendredi dernier à Versailles, le Premier ministre polonais a informé en ces termes ses homologues européens de son intention de se rendre à Kiev ‘’je veux vous faire comprendre que nous pouvons faire plus, que l’Europe peut faire plus’’. Cette annonce n’a pas eu un très bon effet sur l’assemblée. Le voyage a bien eu lieu, hier, en présence des chefs de gouvernement slovène et tchèque. Il a été perçu en premier lieu comme une provocation vis-à-vis de l’Union, ‘’faites-en plus’’. Au point que le Président Emmanuel Macron, également président tournant de l’UE, n’a pas du tout accueilli la nouvelle de façon favorable. Il a au contraire fait comprendre qu’il ne la considérait pas une initiative positive. Le risque étant de donner une image moins unie de l’Europe, voire de division et ce alors qu’au cours de ces trois semaines de conflit, le front occidental s’est justement montré soudé. Ce n’est pas un hasard si le Président du Conseil européen Charles Michel a rappelé que la visite en Ukraine des trois chefs de gouvernement n’était pas mandatée par l’UE et qu’elle n’était pas sans risque, rappelant notamment que les trois ne parlaient pas au nom des 27. Il est évident que la Pologne, la Slovénie et la République tchèque sont des pays particulièrement sous pression dans la crise ukrainienne, du point de vue des réfugiés, de la politique et de leurs rapports avec la Russie de Poutine. Le Premier ministre polonais utilise en outre cette mission pour faire oublier son volteface sur la livraison à Kiev des avions de chasse. Le reste de l’UE tente de nuancer le poids de cette initiative. Bien qu’Olaf Scholz ne l’approuve pas, il a tout de même voulu saluer la volonté de ‘’contribuer de façon différente à l’effort actuel’’. Mais cela montre au fond que les rapports changent entre les 27 : les institutions européennes observent avec une certaine satisfaction ce revirement de la part des pays du groupe dit de ‘’Visegrad’’ et des gouvernements populistes qui passent, non sans difficulté, d’une position critique vis-à-vis de l’européisme à une demande d’aide adressée à l’UE. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Bonanni, “Le train qui défie le siège” : “Un train en direction de Kiev transportant un morceau d’Europe a traversé l’Ukraine en guerre. Il porte message très concret : après trois semaines d’invasion et des milliers de morts, l’objectif principal des forces russes, à savoir l’occupation de la capitale et l’installation d’un régime fantoche, n’a pas été atteint puisque la ville est encore libre et atteignable. Le Président Zelensky reste à son poste, recevant les collègues européens, tentant même d’organiser une conférence de presse, malgré tout. ‘’L’opération militaire spéciale de Poutine’’, du moins pour le moment, a échoué. Ses chars ne parviennent pas à arrêter un train civil entrant dans la ville ou, pire encore pour l’homme fort du Kremlin, ils n’osent pas le faire. Le train porte également un message politique, les chefs de gouvernement polonais, slovène et tchèque montrent qu’ils sont prêts à défier le tyran russe y compris à travers la livraison d’armes par chacun des pays mais aussi par l’UE toute entière. Une réaction à laquelle Poutine ne s’attendait certainement pas. Le voyage des trois premiers ministres est la preuve que l’Europe peut asséner des coups très durs tout en restant dans le ‘’soft power’’. Le fait que Poutine ait laissé passer ce train montre que malgré les menaces il n’ose pas franchir la ligne rouge de l’Occident. L’affaire des avions de chasses a par ailleurs montré combien le gouvernement polonais est déchiré par la volonté de venir en aide à son voisin tout en ayant les mains liées par l’Occident qui ne veut pas se retrouver impliqué dans un conflit armé et direct avec Moscou. Ce train vers Kiev est donc aussi un message adressé à Bruxelles. Avec cette initiative, le trio met ses collègues français, italien, allemand devant le fait accompli et affirme ‘’agir au nom du Conseil européen’’ sans pour autant avoir obtenu de mandat. Ils savent qu’aucune capitale n’osera les contredire. Pour les leaders souverainistes polonais et slovène, accusés à plusieurs reprises de populisme et de manque de démocratie, c’est l’occasion de prendre une revanche sur le scepticisme de la vieille Europe quant à leurs alertes sur la menace russe. L’histoire leur donne aujourd’hui raison en termes de politique étrangère. Alors qu’il y a peu la Pologne était au bord de l’expulsion de l’UE et n’a toujours pas reçu les fonds du plan de Relance, elle peut aujourd’hui se permettre de se présenter à Kiev au nom des 27. Le défi lancé à Moscou est donc implicitement un défi lancé également à Bruxelles et Washington. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, " Draghi souhaite poursuivre l’allègement des mesures, mais le calendrier sera revu en fonction de l’évolution de la courbe'' : "Alors que la courbe des contaminations repart à la hausse en Italie comme dans le reste de l’Europe, le gouvernement italien maintient la feuille de route envisagée pour l’allègement des mesures de lutte contre le virus. Chigi pourrait même abandonner plus vite que prévu l’obligation vaccinale au travail pour les plus de 50 ans. Cette attitude résulte de la moindre agressivité du variant Omicron et du fort taux de vaccination parmi les Italiens. L’état d’urgence sanitaire ne sera pas prolongé au-delà du 31 mars, et les restrictions devraient être levées progressivement pour faciliter la reprise du tourisme pour Pâques. Le rebond épidémique invite néanmoins à la prudence, et le calendrier pourrait être revu en fonction de la situation. Cette concession a été obtenue hier à Chigi par le Ministre de la santé R. Speranza, face aux pressions de Salvini et de la Ligue pour rouvrir « tout et tout de suite ». Le projet de décret doit passer jeudi en Conseil des Ministres, après que les propositions des Régions auront été écoutées.''

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/03/2022

Publicité de Hart voor Den Haag / Groep de Mos à La Haye, pour les municipales.

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Pays-Bas. La Haye (Den Haag).

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"La nouvelle centralité de la politique étrangère."

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Italie. Revue de presse. 

Les bombardements sur Kiev, la crise humanitaire des réfugiés de Marioupol et l’annonce de l’adoption d’un nouveau paquet de sanctions européennes contre la Russie, fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs jugent que les discussions entre Chine et Etats-Unis sont dans « l’impasse » à l’issue de la rencontre de haut niveau, hier à Rome, entre les représentants de Washington et de Pékin. « Entre réunions et missiles, Kiev tremble » - La réunion entre Américains et Chinois s’est déroulée dans un climat de soupçons réciproques. De nouveaux missiles ont été lancés contre Kiev (Corriere della Sera), « L’enfer de Marioupol » - Témoignage des réfugiés en fuite de la ville-martyr. Les troupes de Biélorussie s’approchent de la frontière. L’UE adopte de nouvelles sanctions (La Repubblica), « Sans pitié » - Les négociations sont enlisées, encore un massacre de civils à Donetsk et à Kiev (La Stampa), « La fuite sous les bombes » - Des missiles sur les immeubles de Kiev, l’exode désespéré de Marioupol. Les Américains préviennent la Chine : il y aura de graves conséquences en cas d’aide à la Russie (Il Messaggero), « Poutine se vend à la Chine » - Moscou, en difficulté économique et militaire, demande de l’aide à la Chine et utilise le Yuan comme réserve de valeur. La décision du gouvernement italien de limiter la flambée du prix des hydrocarbures en jouant sur les taxes est aussi citée « Carburants, une réduction des prix est prévue » (Sole 24 Ore), « Factures et essence, des coupes sont bientôt prévues » - Le gouvernement anticipe pour demain le décret prévoyant une réduction des impôts sur les hydrocarbures (Il Messaggero).

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco « Les Etats-Unis préviennent la Chine ‘’un soutien à l’invasion aura des conséquences’’ » - Une réunion de sept heures s’est tenue hier à Rome entre J. Sullivan et Y. Jechi sur la question du soutien chinois à Moscou.

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Gaggi « Etats-Unis-Chine, le test le plus difficile » : « La guerre déclenchée par Poutine oblige-t-elle l’Amérique de Biden à se concentrer à nouveau sur l’Europe et à miser une bonne partie de son capital politique dans un nouvel dialogue avec le géant asiatique afin d’éviter que le ‘’partenariat sans limites’’ avec la Russie se concrétise ? Et surtout, la Chine va-t-elle soutenir la guerre de Poutine ou préférera-t-elle plutôt sauvegarder ses relations commerciales avec les Etats-Unis et l’Europe ? C’est autour de ces deux questions que s’est tenu hier à Rome un moment public important avec la rencontre entre les grands sherpas de la politique étrangère des deux superpuissances. La situation est difficile, inutile de le cacher. Et cela pas uniquement parce que le conflit risque de s’élargir ou en raison de ses conséquences économiques pour tous. L’agression de Poutine a renforcé les liens du monde occidental et a redoré les valeurs libérales et démocratiques. La suprématie économique américaine n'existe plus, mais la suprématie technologique est restée (même si la Chine n'est plus qu'à un pas) tout comme l'attrait de la vie dans des pays libres, démocratiques et respectueux des droits de leurs citoyens. Par ailleurs, Xi a lui aussi besoin de consensus interne et doit soutenir une économie déjà fortement impactée par le retour de la Covid. »

ARTICLE, La Repubblica, S. Folli « La nouvelle centralité de la politique étrangère » : « Depuis le début du conflit, le gouvernement Draghi est entré dans une phase de stabilité en raison des nouvelles circonstances exceptionnelles. Si les problèmes demeurent, la situation a, elle, changé. Nul doute sur le fait que la politique étrangère est à nouveau l’élément crucial de la vie publique comme au début de la République italienne, quand la Guerre Froide avait divisé en deux blocs séparés les partis de majorité et ceux de l’opposition. Aujourd’hui, cette crise est destinée à refaçonner la cohabitation civile et donc aussi le débat politique. La ligne à tenir envers la guerre de Draghi a obtenu un large consensus au Parlement. Le Président du Conseil s’est même adressé à Fratelli d’Italia, de manière peu habituelle ‘’je voulais remercier tous les partis politiques, notamment ceux de l’opposition, pour la grande preuve d’unité et d’esprit constructif dans cette crise’’. C’est un geste qui confirme la nouvelle centralité de la politique étrangère et qui voit aussi une preuve de maturité offerte par Giorgia Meloni. Cela signifie que l’ancien populisme-souverainisme est destiné à être laissé dans un tiroir, maintenant que le champion du souverainisme Poutine a pratiquement déclaré la guerre à l’Occident. On peut même dire que le parti de G. Meloni a fait des choix justes (qu’il faudra confirmer à l’avenir) alors que les contradictions et le flou demeurent chez Salvini. A gauche, l’atlantisme du PD de Letta oblige les 5 Etoiles – sans racines historiques - à marcher dans le sillage tracé par l’allié. Bref, les deux premiers partis, le PD et FdI, ont été les plus rapides à tirer une leçon politique du drame en cours à l’Est et se préparent à être les protagonistes des prochaines élections. Mais tous les deux devront affronter les ambiguïtés de leurs alliés respectifs ».

ENCADRE, La Repubblica, « Luigi Di Maio ‘’déconseille aux parlementaires les missions en Ukraine’’ » : « Dans une lettre adressée aux présidents du Sénat et de la Chambre, Elisabetta Casellati et Roberto fico, Luigi Di Maio ‘’déconseille’’ aux parlementaires de se rendre en mission en Ukraine. Le ministre des Affaires étrangères a formulé cette recommandation suite à la mission proposée par la Communauté Pape Jean XXIII aux députés et sénateurs. ‘’Je le déconseille, écrit Di Maio, a fortiori à un groupe conséquent et visible de parlementaires et de journalistes, qui pourraient constituer une cible sensible. Leur présence pourrait être instrumentalisée à des fins belliqueuses ou de désinformation.’’ »

ARTICLE, Repubblica « L'Italie ouvre ses portes : "L'État va maintenant aider ceux qui accueillent des réfugiés". »

SONDAGE, La Stampa, d’A. Ghisleri, « L’Italie dit oui aux réfugiés » : « Depuis le début de la guerre en Ukraine et de la crise internationale qui s’ensuit, les intentions de vote des Italiens et le consensus vis-à-vis des forces politiques évoluent. Le recul du parti de Matteo Salvini, actuellement crédité de 15,8% des intentions de vote, se confirme : -1,1% d’opinions favorables en presque un mois. Le Parti démocrate et le Mouvement Cinq Etoiles se situent quant à eux respectivement à 22% et 13,4%. Concernant l’opinion, une majorité d’Italiens, les deux tiers, se dit opposée à une intervention militaire directe. De même, 64,8% de la population estime que le fort durcissement des sanctions vis-à-vis de la Russie et de Poutine est juste, même si cela devait avoir pour conséquence une augmentation significative des prix du gaz, de l’essence et de l’énergie. 58,2% des interrogés est convaincu que l’Italie devrait accueillir les réfugiés ukrainiens fuyant des zones de conflit et les intégrer dans la société. Les Italiens les plus dubitatifs à cet égard sont les électeurs du centre-droit et plus particulièrement de Fratelli d’Italia. Les Italiens semblent prisonniers de récits contradictoires et divergents parce qu’ils peinent à faire la synthèse de tous les récits qui leurs sont proposés sur les combats entre la Russie et l’Ukraine (intérêts géopolitiques, intérêts économiques, mobilisation des militaires, considérations d’ordre humanitaire…). Cela alimente notamment un sentiment de grande confusion au sein de l’opinion publique directement liée à une forme d’incohérence entre les sentiments exprimés et les comportements qui en découlent. Le sentiment d’être désorienté est diffus car il n’y pas de point de repère précis et cela accentue la sensation de fragilité interne et d’incertitude quant à l’identité en tant qu’Union Européenne. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Circonscription de Gießen : diverses combinaisons de lettres interdites sur les plaques d'immatriculation.

Allemagne. Hesse. Circonscription de Gießen. Les autorités de cette circonscription annoncent que sont désormais interdites sur les plaques d’immatriculation des véhicules les lettres HH, AH, BH et WP car celles-ci peuvent signifier respectivement « Heil Hitler », « Adolf Hitler », « Blood and Honour » et « White Pride ».

Ces autorités désirent aussi interdire, dans le futur, les chiffres 88, 18 et 444, qui peuvent signifier « Heil Hitler », « Adolf Hitler » et « Deutschland den Deutschen ».

(https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2022/giessen...)

14/03/2022

Frères d'Italie monte encore et la Ligue descend.

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Italie.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Ligue : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Azione + Europa : libéraux

"Sondage : la guerre rapproche l’Ukraine de l’Europe : 7 Italiens sur 10 veulent Kiev dans l’UE."

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Italie. Revue de presse.

Le conflit russo-ukrainien, et notamment l’attaque par les Russes d’une base militaire près de la frontière polonaise, faisant plusieurs morts, fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs relèvent le danger d’un conflit imprévisible pouvant s’élargir aux portes de l’Otan. La rencontre aujourd’hui à Rome entre des hauts représentants américain et chinois autour de la crise ukrainienne est aussi rapportée, ainsi que le décès d’un journaliste américain près de Kiev : « Massacre aux frontières de l’Otan » - Des missiles sur une base militaire font au moins 35 morts. L’envoyé américain se rend à Rome pour une rencontre avec des représentants chinois (Corriere della Sera), « Un nettoyage ethnique » - Les habitants des villes assiégés sont déportés en Russie. Un journaliste américain tué près de Kiev. Selon Washington, Moscou aurait demandé à Pékin une aide militaire. (La Repubblica), « Guerre en Ukraine : maisons, école et santé, voilà comment l’Italie va accueillir 700 000 réfugiés (Sole 24 Ore), « Attaque aux portes de l’Otan » - Le Pentagone assure : le territoire allié sera défendu (La Stampa), « Le pont de la honte » - Des tirs sur les civils et les journalistes, un reporter américain meurt pendant qu’il filmait la fuite des réfugiés (Il Messaggero), « Bombes sur l’Otan » - Des frappes russes près de la frontière polonaise, plusieurs morts dont des Hollandais et des Suédois. 400 Italiens sont encore bloqués à Kiev (Il Giornale).

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, E. Bruno: « Gouvernement, régions et communes se préparent à accueillir au moins 700 000 réfugiés. » 

SONDAGES, Repubblica, I. Diamanti « Sondage : la guerre rapproche l’Ukraine de l’Europe : 7 Italiens sur 10 veulent Kiev dans l’UE » : « L'intervention russe en Ukraine suscite de vives inquiétudes. En Italie aussi. C'est une guerre qui enflamme un pays non loin du nôtre. Et elle menace de s'étendre davantage. C'est pourquoi, comme il ressort du sondage Demos publié la semaine dernière, plus de 9 Italiens sur 10 se disent inquiets. Alors qu'environ 6 sur 10 sont d'accord avec la réponse donnée par les pays occidentaux, par le biais de sanctions économiques. Cette opinion est bien ancrée en Italie, comme le confirme le récent sondage Demos pour Repubblica, qui montre qu'une grande majorité de citoyens (70%) est favorable à l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne. Alors que le consensus en faveur de la participation de l'Ukraine à l'OTAN semble beaucoup plus limité, bien que la majorité soit de 54%. Il est toutefois intéressant d'observer comment ces perspectives présentent un profil différent, selon l'orientation politique, notamment en ce qui concerne l'adhésion à l'OTAN. Si le consensus en faveur de la participation de l'Ukraine à l'UE semble large et transversal. Il atteint son niveau le plus élevé - 83% - dans la base M5S. Mais il est très large - environ 75% - également parmi les électeurs du PD, de la Ligue et de Forza Italia. Et cela concerne, en tout cas, 2 électeurs sur 3 de Fratelli d’Italia. Il est donc clair que, parmi les Italiens, la "voie européenne" est considérée comme la meilleure façon de faire face à cette urgence. Ce n’est pas un hasard si le degré de confiance envers l’UE a atteint le pourcentage le plus élevé depuis ces 10 dernières années, en Italie : 46%. Un chiffre qui dépasse celui de la confiance exprimée en l’Otan : 40%. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

13/03/2022

Canton d'Obwald : l'UDC garde son élu à l'exécutif.

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Suisse. Canton d'Obwald. Lors des élections pour l’exécutif du canton, l’UDC (SVP en allemand) maintient son élu : Daniel Wyler.

(https://www.wahlen.ow.ch/)

(https://www.swissinfo.ch/fre/obwald--la-conseill%C3%A8re-...)

Canton d'Obwald : l'UDC obtient 25,6 % au législatif.

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Suisse. Canton d'Obwald. Lors des élections pour le Parlement du canton, l’UDC (SVP en allemand) recule de 15 à 13 sièges, tout ne progressant en pourcentage, passant de 24,5 % à 25,6 %.

(https://www.wahlen.ow.ch/)

(https://www.swissinfo.ch/fre/obwald--la-conseill%C3%A8re-...)

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Canton de Nidwald : l'UDC maintient ses 2 sièges à l'exécutif.

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Suisse. Canton de Nidwald. Lors des élections pour l’exécutif du canton, l’UDC (SVP en allemand) maintient ses deux élus : Michèle Blöchliger et Res Schmid.

(https://www.wahlen.nw.ch/)

(https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/12935363-l...)

Canton de Nidwald : l'UDC garde ses 15 sièges.

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Suisse. Canton de Nidwald. Lors des élections pour le Parlement du canton, l’UDC (SVP en allemand) maintient ses 15 sièges avec 24,3 % (soit -1,6 point).

(https://www.wahlen.nw.ch/)

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12/03/2022

Frères d'Italie donné à 21 % et la Ligue à 17 %.

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Italie. Frères d'Italie donné à 21 % et la Ligue à 17 %.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Ligue : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Azione + Europa : libéraux

Italia Viva : libéraux

11/03/2022

Allemagne : les électeurs de l'AfD peu favorables à la cessation d'importation du gaz et du pétrole russes.

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Allemagne. L’Allemagne doit-elle cesser, à cause de la guerre, les importations de gaz et de pétrole depuis la Russie ?

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Oui / Non

SPD : sociaux-démocrates

CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

Interview de László Toroczkai de Mi Hazánk par Ferenc Almássy pour TV Libertés.

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Hongrie. Interview de László Toroczkai de Mi Hazánk par Ferenc Almássy pour TV Libertés :

Interview de trois personnalités nationalistes des pays baltes par Álvaro Peñas.

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Lituanie, Lettonie, Estonie. Interview de trois personnalités nationalistes des pays baltes par Álvaro Peñas :

https://www.breizh-info.com/2022/03/11/181397/ukraine-rus...

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Giorgia Meloni : "Il est juste que nous envoyions des armes [à l’Ukraine], ce n’est pas le moment de se diviser ; les attaques à l’égard de Salvini sont pénibles."

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Italie. Revue de presse.

Le conflit russo-ukrainien, et notamment l’échec des négociations tenues hier à Antalya, fait les gros titres de la presse italienne. La reprise des bombardements sur la ville de Marioupol, l’avancée des tanks vers Kiev et la crainte de possibles fuites depuis les centrales nucléaires qui se trouvent dans les lieux du conflit sont aussi citées « Pas de trêve, que des bombes » - Les pourparlers en Turquie échouent, d’autres raids sur Marioupol. On craint l’utilisation d’armes chimiques (Corriere della Sera), « L’arme de la faim » - L’Ukraine risque maintenant la famine. La bilatérale entre Lavrov et Kuleba en Turquie échoue (La Repubblica), « Sans trêve » - Les négociations à Antalya pour un cessez-le-feu échouent. Selon Macron, aucune paix à court terme n’est possible (La Stampa). La réunion informelle du Conseil européen à Versailles est également citée en Une. Plusieurs articles et éditoriaux mettent en exergue « l’entente » entre l’Italie et la France sur la relance de l’Europe de l’énergie et de la défense, mais aussi les divisions des Vingt-sept sur la proposition française d’un plan de relance de guerre levé par l’endettement commun : « Draghi-Macron : une entente  pour un plan de relance sur l’énergie et la défense, mais Berlin freine (La Repubblica), « L’Europe unie sur les aides d’Etat mais divisée sur l’émission de titres d’Etat (Sole 24 Ore), « L’UE prépare le plan anti-crise » - Macron lance son plan de relance de guerre, plus de flexibilité et émission commune de la dette. (Il Messaggero), « L’UE divisée sur le plan de relance-bis » - Défense, c’est l’entente entre Draghi et l’Elysée (Il Giornale).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de Monica Guerzoni et Enrico Marro, « La croissance risque de connaître un coup d’arrêt ; approbation de six parcs éoliens. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia, « Il est juste que nous envoyions des armes [à l’Ukraine], ce n’est pas le moment de se diviser ; les attaques à l’égard de Salvini sont pénibles » : « ‘’L’Italie et ses alliés doivent rester soudés en tous points et courageux pour défendre l’intégrité d’une nation souveraine. Une défaite de Kiev provoquerait un effet domino pour tout l’Occident et une probable invasion de Taiwan par la Chine. Les Ukrainiens doivent être accueillis ; ce sont de véritables réfugiés et non des migrants économiques. Nous n’avons aucune proximité vis-à-vis de Poutine, il ne représente pas la Russie à mes yeux. Je n’ai jamais eu de doute quant au fait que l’Italie doive faire partie de l’OTAN, tant que l’on conserve notre prudence et notre esprit critique. Draghi ne me semble pas avoir autant d’autorité qu’on le dit, il est systématiquement exclu des sommets et réunions internationales, c’est dommage pour l’Italie. Nous voulons une Europe fédérale, un géant politique et non bureaucratique, pas une Europe qui attend d’être au bord du précipice pour réagir. Nous partageons des valeurs, une culture, une philosophie avec les Etats-Unis donc nous resterons solidaires mais nous devons affirmer notre autonomie sur tous les fronts. Quant à la crise énergétique, Fratelli d’Italia plaidera pour de nouvelles aides à fonds perdus à l’échelle de l’Occident pour les pays les plus touchés. Bien que mes relations avec Matteo Salvini ne soient pas au plus haut, le centre-droit existe toujours et je trouve pénible qu’il soit autant pris pour cible pour ses relations passés avec Poutine alors qu’il est loin d’être le seul. Je continue à défendre l’institution d’un régime présidentiel, c’est la mère de toutes les réformes à mener et les Italiens y sont favorables’’. »

ARTICLE, La Repubblica, de Giovanna Vitale « Le projet de loi sur le suicide assisté reçoit la première validation ; le texte définit trois conditions pour y recourir » : « Face à l’inertie du Parlement sur la question de la fin de vie, une pétition avait recueilli 1,2 million de signatures l’été dernier. Le texte a finalement été approuvé hier à la Chambre par une large majorité de députés : 253 pour et 117 contre. La Ligue et Forza Italia sont les partis qui se sont montré les plus hostiles à la proposition, élaborée par un député du Parti démocrate et un autre du M5S. Le texte pose plusieurs conditions pour recourir à la ‘’mort volontaire et médicalement assistée’’ : le patient doit être majeur et pleinement conscient, atteint d’une pathologie irréversible ‘’causant des douleurs physiques et psychiques intolérables‘’, et dont la survie dépend d’un traitement de maintien en vie. Les médecins auront quant à eux un droit de réserve mais l’accompagnement vers la fin de vie dans ce cadre précis sera dépénalisé. Les peines des personnes condamnées pour avoir aidé un patient à mourir seront annulées. Le projet de loi doit désormais être approuvé par le Sénat où le consensus risque d’être plus difficile à obtenir. Enrico Letta et le président 5 Etoiles de la Chambre ont déjà lancé leur appel au Sénat en faveur du texte. »

ARTICLE, Il Corriere della Sera, Alessandra Arachi : « Fin de vie : premier feu vert à la Chambre (sept « oui » de Forza Italia) ; plus compliqué au Sénat » : « La Chambre a dit « oui » au suicide assisté, avec une large majorité : 253 votes pour, 117 contre. C’est maintenant au Sénat de se prononcer, mais l’approbation semble moins évidente. Un « oui » de sa part, rendrait possible le suicide assisté « au moyen d’un acte autonome, de manière volontaire, digne et consciente », comme le prévoit le texte. Pour Roberto Fico, président de la Chambre, il s’agit d’un « pas fondamental que le pays attend et sur lequel nous sommes en retard. Le Parlement doit prendre ses responsabilités, y compris sur les questions éthiques. La loi (si approuvée par le Sénat) rendrait le décès des suites d’une mort volontaire médicalement assistée équivalent à celui de causes naturelles. « Une loi nécessaire, une occasion que l’Italie attendait depuis des années » selon Alfredo Bazoli (Pd) et Nicola Provenza (M5S), rédacteurs du texte. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/03/2022

Le Vlaams Belang et la N-VA veulent suspendre provisoirement la coopération interparlementaire entre la Belgique et la Russie.

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Belgique. Les partis nationalistes flamands Vlaams Belang et N-VA veulent suspendre provisoirement la coopération interparlementaire entre la Belgique et la Russie, en signe de protestation contre l'invasion russe de l'Ukraine voisine. Les deux partis politiques appellent leurs collègues des autres partis à faire de même.

Le Parlement européen adopte une résolution demandant à la Commission européenne d'imposer des sanctions économiques immédiates à... la Pologne et à la Hongrie.

Union Européenne. Le Parlement européen adopte une résolution demandant à la Commission européenne d'imposer des sanctions économiques immédiates à... la Pologne et à la Hongrie.

478 députés ont voté pour, 155 contre.

Castille-et-Léon : les conservateurs du Parti Populaire et les patriotes de Vox s'unissent pour gouverner la région.

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Espagne. Castille-et-Léon. Les conservateurs du Parti Populaire et les patriotes de Vox s'unissent pour gouverner la région :

https://www.fdesouche.com/2022/03/10/espagne-forte-percee...

Article de Yann Caspar : Conflit russo-ukrainien : 61% des électeurs hongrois pensent qu’Orbán est celui défendant le mieux les intérêts hongrois.

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Hongrie. Conflit russo-ukrainien : 61% des électeurs hongrois pensent qu’Orbán est celui défendant le mieux les intérêts hongrois :

https://visegradpost.com/fr/2022/03/10/conflit-russo-ukra...

"Le Parlement européen se prononce contre les ingérences russes ; La Ligue, qui est visée par le texte, s’abstient lors du vote."

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Italie. Revue de presse.

Le conflit russo-ukrainien, et notamment le bombardement de l’hôpital pédiatrique de Marioupol faisant plusieurs victimes civiles, et la reprise des pourparlers entre les parties, prévue pour aujourd’hui, fait la Une de le la presse italienne. Les quotidiens évoquent « de prudents signes de disponibilité à négocier » (Corriere) des parties et « l’ouverture » du président V. Zelensky pour une neutralité de son pays. Les JT citaient ce matin l’entretien téléphonique d’hier entre le Président E. Macron et le Président du Conseil M. Draghi en vue de la réunion informelle du Conseil Européen à Versailles : « L’hôpital des enfants a été détruit » - Bombes sur Marioupol, des victimes et des fosses communes. Le sommet Kiev-Moscou est prévu pour aujourd’hui (Corriere della Sera), « La mort de l’innocence » - Les corridors humanitaires suspendus, en attente de la rencontre entre Lavrov et Kuleba en Turquie. L’UE durcit ses sanctions ; Poutine menace de couper la fourniture de gaz. Bruxelles accélère sur la défense commune (La Repubblica), « Bombes sur les enfants » (La Stampa), « Les bombes sur les berceaux » (Il Messaggero), « Le rouble coule à pic, Moscou nationalise » - Les bourses misent sur les négociations et les aides (Sole 24 Ore), « Les missiles sur les enfants » - C’est le jour le plus noir, les Russes, en difficulté, bombardent Marioupol. Zelensky demande une zone d’exclusion aérienne (Il Giornale)

ARTICLE, Corriere della Sera, de Marco Cremonesi, « Le Parlement européen se prononce contre les ingérences russes ; La Ligue, qui est visée par le texte, s’abstient lors du vote » : « Le centre-droit qui avait confirmé son esprit d’unité à Rome lors du vote sur la réforme du cadastre se désolidarise à l’échelle européenne lors du vote de la résolution ‘INGE’ concernant les ingérences étrangères et en particulier russes, dans l’UE. Fratelli d’Italia et Forza Italia ont en effet voté pour, alors que la Ligue s’est abstenue bien qu’elle soit explicitement mise en cause par le document. Le texte, approuvé par une large majorité de députés, rappelle que le parti autrichien FPOE, le Rassemblement national en France et la Ligue du Nord en Italie ont signé des accords de coopération avec le parti de Vladimir Poutine, Russie Unie, et doivent faire face aux accusations des médias d’avoir pu accepter des financements de la part de la Russie. Malgré son vote favorable, Fratelli d’Italia regrette une forme de récupération politique de la part des partis de gauche. Le texte demande l’interdiction de ‘’dons et de financements à des partis, des fondations ou des femmes et hommes politiques occupant des fonctions publiques ou électorales de la part de puissances étrangères’’. Pour le M5S, cela vaut également en Italie pour ‘’les conflits d’intérêts comme dans le cas de Matteo Renzi’’. La visite de Matteo Salvini en Pologne a quant à elle suscité d’importantes polémiques, en particulier l’épisode du tee-shirt à l’effigie de Poutine semblable à celui que Salvini avait porté par le passé. Ce dernier se défend vivement les accusations d’avoir tiré profit de la crise ukrainienne à des fins de propagande.  Giorgia Meloni fait pour sa part preuve de réticence quant à un déplacement similaire en Pologne. »

ARTICLE, Il Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Le gouvernement : “Sur le gaz : nous travaillons à de nouvelles mesures”. Draghi envisage même le nucléaire. »

ARTICLE, Il Corriere della Sera, M. Guerzoni : « Draghi lance un avertissement à ceux qui tenteraient de déchirer la majorité : “Le gouvernement n’est pas là pour ne rien faire” » : « Ce gouvernement n’est pas là pour ne rien faire », martèle Draghi à la Chambre après que le chef de groupe de Fratelli d’Italia l’a accusé d’avoir introduit dans la révision du cadastre un « impôt foncier dissimulé » pour « plumer les Italiens durant la plus grande crise internationale de l’après-guerre ». « Votre question révèle une erreur profonde, répond Draghi à Lollobrigida. Parce que nous nous trouvons en situation d’urgence, il faudrait s’arrêter, ne plus rien faire d’autre, se mettre complètement à l’arrêt (…) Ce n’est pas pour ça qu’est né ce gouvernement ». Le message est clair et non pas tant adressé à l’opposition qu’aux partis de la majorité d’unité nationale, à qui Draghi, en substance, dit qu’il ne bluffe pas. L’ex-président de la BCE est au Palazzo Chigi pour « faire les réformes utiles aux Italiens ». Toutefois, si la majorité venait à s’effriter sur une mesure cruciale, Draghi montera au Quirinal pour dire à Mattarella que les conditions ne sont plus réunies pour aller de l’avant. Trois fois, mercredi soir, le gouvernement a été sauvé par une seule voix, lors de la Commissions des Finances de la Chambre. La même chose s’était déjà produite il y a six jours, quand Maria Cecilia Guerra avait haussé le ton pour faire écarter le projet de loi de révision du cadastre de la réforme fiscale. La Lega, Fratelli d’Italia et même Forza Italia ont essayé d’enterrer la révision du cadastre. La tentative a échoué mais, encore fois, le gouvernement a dû assumer le « risque calculé » d’aller au vote contre la volonté de la moitié de la majorité. Draghi est déterminé et a voulu donner un signal politique sur la réforme du cadastre : l’objectif est d’étouffer dans l’œuf la guérilla parlementaire sur les mesures cruciales liées au Pnrr, de la concurrence aux attributions de marché, de la justice à la réforme fiscale.  Les rencontres bilatérales entre gouvernement et partis commencent aujourd’hui pour déminer le terrain, mais la tension reste haute. Un député, sous couvert d’anonymat, avertit le premier Ministre : « Si Draghi veut mener à bon terme les réformes, il ne peut pas penser que les Parlementaires sont là simplement pour obéir et pour appuyer sur un bouton ».

ARTICLE, Corriere della Sera, d’Alessandra Arachi, « le projet de loi sur la fin de vie approuvé par le Parlement italien ; un premier pas est fait en vue du ‘ius scholae’ » : « Le texte de base sur le ‘ius scholae’ a été approuvé en Commission. Les articles au cœur du projet de loi sur le suicide assisté ont été approuvés par la Chambre ; le texte dans son ensemble doit être soumis au vote aujourd’hui dans la matinée. La loi dite ‘’Saman’’ pour que les enfants et les femmes victimes de mariage forcé bénéficient d’une priorité dans les demandes de permis de séjour a été définitivement approuvé par la Commission. Autant de progrès sur les droits civils accomplis hier à la Chambre. Concernant le suicide assisté, le centre-gauche s’est particulièrement mobilisé lors du vote d’hier, le Parti démocrate était presque au complet, alors que les absents étaient nombreux notamment parmi les rangs du centre-droit. Un petit groupe de députés Forza Italia a également voté pour, mais le parti de Berlusconi a surpris surtout pour son vote en faveur du ‘ius scholae’ se désolidarisant ainsi du reste du centre-droit. Le texte prévoit que la nationalité puisse être accordée à des enfants d’immigrés à l’issue de cinq années de fréquentations du système scolaire italien, qu’ils soient nés sur le sol italien ou qu’ils soient arrivés avant 12 ans. Enrico Letta s’est félicité de ce pas important alors que la Ligue affirme qu’il ne permettra pas l’institution de ce qui pourrait être un ‘’droit du sol déguisé’’. Un député Forza Italia affirme par ailleurs qu’une telle loi ne passera pas au Sénat. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Hongrie : Katalin Novak du Fidesz devient présidente de la République.

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Hongrie. Katalin Novak du Fidesz, le parti du Premier ministre Viktor Orbán, a été élue, par le Parlement, présidente de la République.

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L'ouvrage de Thierry Baudet "La tromperie de la Corona" est le livre le plus vendu aux Pays-Bas au cours de la semaine passée.

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Pays-Bas.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/01/23/nou...)