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12/03/2021

"Salvini va rencontrer Lamorgese : ‘’Il faut changer de stratégie sur les migrants’’."

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Italie. Revue de presse.

Les trente décès à l’échelle de l'UE attribués aux effets secondaires du vaccin AstraZeneca, suspendu par plusieurs pays d'Europe du Nord, et le passage, à partir de lundi, de la plupart des régions italiennes en zone orange ou rouge en raison de la hausse des contaminations font la une de la presse italienne :  « Europe, tensions sur AstraZeneca » - Enquête en Italie sur 5 décès. 18 régions passent en zone orange ou rouge (Corriere della Sera),  « AstraZeneca, peur sur l’Europe » - Hausse des contagions, 14 régions risquent de passer en zone rouge (La Repubblica), « A partir de lundi, 2 Italiens sur 3 se retrouveront en zone rouge » - 3 décès, les juges bloquent AstraZeneca (La Stampa), « Le Danemark, la Suède et la Norvège suspendent AstraZeneca » (Sole 24 Ore),   « Hausse des contagions, le Latium en zone rouge » - 25 000 cas positifs, à partir de lundi les bars, les restaurants, les écoles et les coiffeurs fermeront (Il Messaggero).

ARTICLE, Corriere della Sera, de Massimo Franco « Un PD qui doit s’affranchir de son identité du passé» : « Pour le nouveau dirigeant, le problème sera d’avoir un poids au Parlement par rapport à un groupe formé en bonne partie du courant renzien: Si Enrico Letta devait accepter la nomination de dirigeant du PD, comme cela semble probable, il devra alors se porter à nouveau candidat au parlement. Le siège laissé vacant à Sienne par Pier Paolo Padoan pourrait lui servir, Letta étant Toscan. C’est justement le fait que Zingaretti n’est pas un parlementaire ni membre du gouvernement qui l’a finalement pénalisé face à son propre parti. Si les élections n’auront pas lieu avant l’automne à cause de l’urgence Covid, la discussion sur un retour de Letta au Parlement - après sa démission en juin 2015 - est déjà d’actualité. Toutefois, ce serait une erreur penser que le successeur de Zingaretti doive garder les plaies de l’antirenzisme. Sans une refonte radicale du parti, l’opération de renouvellement se limiterait à une opération de maquillage et de survie. A ce stade, la stratégie apparaît encore floue. L’assemblée qui se réunira dimanche n’est pas le lieu idéal pour légitimer le nouveau dirigeant. Cela rappelle un système basé sur la cooptation et, le cas échéant, le désir de changement serait alors dicté uniquement par le désespoir. Zingaretti a salué l’arrivée de Letta comme ‘’équilibre de toute sorte d'alternatives aux partis de droite’’. Mais modifier l’image d’un parti apparemment condamné vers le terminus ne sera pas facile sans une vision nouvelle du pays, sans une équipe crédible et sans le temps nécessaire pour la réaliser. »

ARTICLE, Il Foglio, de S. Canettieri « Conte dialogue avec Prodi et abandonne Casaleggio » : « Giuseppe Conte et Romano Prodi sont en contact. Le dernier coup de fil a eu lieu il y a quelques jours. Les voici : le futur leader du M5s et le père noble de la dernière expérience du centre-gauche au gouvernement, un autre qui a testé sur lui-meme à quel point le Pd peut être autodestructeur. Conte s'est approché de Prodi en septembre 2019, lorsqu'il a changé de majorité gouvernementale, laissant la Ligue et s’alliant avec le Pd. Depuis lors, la relation est devenue "dense", mais "secrète". Avec de fréquents échanges de vues sur la politique intérieure et extérieure, passant aussi par l'économie. C’est un fil qui résiste encore aujourd'hui.  L'ancien premier ministre rouge-jaune vit une phase cruciale. Il est convaincu que son projet de refonte du M5S a besoin d'une vision plus large qui va au-delà du périmètre actuel. C'est pourquoi "son ami Romano" est devenu une personne très écoutée par Conte. De temps en temps, Prodi a son mot à dire sur l'avenir du Mouvement, en attendant l'arrivée d'Enrico Letta, une autre personne qu'il estime et qu'il pourrait bientôt appeler. »

ARTICLE, La Repubblica, « Salvini va rencontrer Lamorgese : ‘’Il faut changer de stratégie sur les migrants’’ » : « Luciana Lamorgese (ministre de l’intérieur - indépendante) accueillera Matteo Salvini avec son plus beau sourire de circonstance. Le leader de la ligue revient au Viminal pour la première fois (depuis son départ de ce ministère) après avoir réussi à placer son fidèle Nicola Molteni comme sous-secrétaire d’Etat. La rencontre sera cordiale et il s’agira de parler de sécurité : une première prise de contact avec le nouveau chef de la police, Lamberto Giannini est aussi prévue. On abordera aussi la question du renforcement des forces de l’ordre, alors que Molteni demande la délégation à l’ordre public. Le leader de la Ligue veut que les services secrets soient davantage impliqués dans le contrôle des mouvements de migrants, depuis les côtes africaines et de faire pression sur les pays de départ pour qu’ils empêchent les trafiquants de faire partir les bateaux. Il souhaite mobiliser le fonds européen pour les rapatriements. Mais c’est aussi les ONG qu’il a dans le viseur : Salvini déclare que le Viminal ne bloque plus aucun navire humanitaire, et souhaite souligner les conclusions des dernières enquêtes de Ragusa et Trapani, qui « soulèvent bien plus d’un soupçon » au sujet de l’action de ces dernières, en demandant plus de rigueur dans l’évaluation de la légitimité de leur action en mer ».  

(Traduction : ambassade de France à Rome)

11/03/2021

Italie : les deux partis patriotiques sont donnés 1er et 2ème du pays.

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Italie. Les deux partis patriotiques donnés 1er et 2ème du pays :

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Ligue : patriotes

Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

"Une Ligue à Rome, une autre en Europe."

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Italie. Revue de presse.

Le débat autour des prochaines mesures restrictives pour contrer la diffusion de l'épidémie (22 409 nouveaux cas en 24h et 332 victimes), ainsi que le nouveau plan de vaccination envisageant la mobilisation des dentistes ou l’administration des vaccins dans les entreprises, font la Une des médias italiens. « Vaccination dans les entreprises » - Le plan est prêt et prévoit la vaccination des plus fragiles. Les ministres divisés sur les restrictions (Corriere della Sera),  Pâques à la maison » - Vers un confinement pour 30 millions d'Italiens. Zone rouge le week-end (La Repubblica), « Décret Draghi, l'Italie passe en zone rouge» - Les soins intensifs saturés, les régions prévoient des restrictions (La Stampa), « Coup d'envoi pour le nouveau plan de vaccination» - D'abord les personnes âgées et les personnes fragiles, puis les employés des grandes entreprises (Sole 24 Ore), « L'Italie fermera lundi» - Demain, de nouveaux paramètres seront étudiés afin de simplifier l’adoption des restrictions. (Il Messaggero), « Les vaccins arrivent » - Le plan de Draghi : des vaccins aussi dans les entreprises et chez les dentistes (Il Giornale).

EDITORIAL, La Repubblica, S. Folli, « Une Ligue à Rome, une autre en Europe » : « Matteo Salvini, d’un tempérament à tendance frénétique proche de l’automutilation, ne parvient pas à accepter les délais, souvent longs, de la politique. En 2019, il commit l’erreur, qu’il paya cher, de Papeete. Aujourd’hui la Ligue a un poste stratégique au gouvernement avec Giorgetti au ministère du Développement économique et Salvini ronge son frein. Il soutient Draghi mais est pris entre deux feux : il lui faut faire preuve de maturité et en même temps il cherche sa place. Il semble l’avoir trouvée en Europe, en navigant à travers les diverses familles de l’Union. Il peut se défouler et laisser parler son instinct souverainiste, tout en risquant le faux-pas - dans les intentions de vote des Italiens il a la majorité relative avec 23-24%. Au sein du PPE, vers lequel il était naturellement poussé, personne ne l’a accueilli à bras ouverts. Pour Salvini l’entrée au PPE signifie d’autres preuves de maturité, encore et encore, et de la patience pour au moins tout 2021. Pour cette raison, partir à l’aventure avec Orban, voire le Polonais Kaczynski, lui donne le frisson de la nouveauté et lui permet de se sentir en première ligne. D’autant que Meloni est bien implantée en Europe avec les Conservateurs et Réformistes. Une double Ligue est donc là : d’un côté, en Italie, la ligne Giorgetti prévaut, avec la loyauté à l’égard de Draghi et le travail pour la relance ; de l’autre, en Europe, on tente de s’allier à une droite aux contours indéfinis : oui à Orban, non au PPE (pour le moment), oui à l’amitié avec M. Le Pen, non aux allemands d’Alternatives, etc. La stratégie n’est pas claire, mais il est évident que Salvini se sent mis en retrait à Rome. »

ARTICLE, Corriere della Sera, de M.T. Meli « Letta envisagerait de prendre la direction du PD : ‘’j’ai besoin de 48 heures avant de décider’’ » : « C’est plutôt un oui, donc. Enrico Letta serait en train d’accepter la nomination et de devenir, lors de l’assemblée de dimanche, le nouveau dirigeant du PD après la démission de Zingaretti. Letta figure parmi les fondateurs du PD, il représente une personnalité d’autorité appréciée des différents courants démocrates. Il y a obtenu aussi le soutien de S. Bonaccini, considéré comme rival de Zingaretti. Toutefois, il existe une grande division entre les différentes âmes du parti. Ce sont justement les attaques venant des courants minoritaires qui ont poussé Zingaretti à démissionner. Cette même base minoritaire envoie des signaux d’approbation vis-à-vis de Letta, tout en invoquant un mot qui effraie : le congrès. Letta risque ainsi de devenir un dirigeant amoindri, qui prendrait ses fonctions avec la menace d’un couperet planant sur sa tête : le congrès. Ces craintes ont été exprimées par P. Bussolati, membre de la direction de Zingaretti. Et puis il y a la question des femmes, qui ont été très mal représentées lors de la formation du gouvernement Draghi. A. Morani demande une diarchie. Car, si Letta est une ‘’personnalité d’autorité, une femme serait un très beau choix en ce moment’’. Parmi les noms évoqués figure surtout celui de Debora Serracchiani »

(Traduction : ambassade de France à Rome)  

10/03/2021

La juge d'instruction a décidé de se dessaisir de l'enquête judiciaire concernant le député Vlaams Belang Dries Van Langenhove.

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Belgique. La juge d'instruction a décidé de se dessaisir de l'enquête judiciaire concernant le député Vlaams Belang Dries Van Langenhove, après la requête en récusation introduite par ce dernier, a confirmé le vice-président du tribunal de première instance de Gand :

https://www.7sur7.be/belgique/la-juge-d-instruction-se-de...

""En Europe, un groupe avec Orban", annonce Salvini."

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Italie. Revue de presse.

La presse s’intéresse aujourd’hui aux recommandations du comité scientifique pour contrer la hausse des contaminations, ainsi que l’annonce de la production en Lombardie du vaccin russe Spoutnik. « Une Italie fermée les weekends » - On décide aujourd’hui sur les nouvelles mesures. Mattarella vacciné à Rome (Corriere della Sera), « Vaccins, on se moque de l’Europe » - Les Russes annoncent la production du vaccin Spoutnik en Italie. La Ligue exulte mais coup de froid avec l’UE (La Repubblica), « Bataille sur le confinement de Pâques » - Les experts prônent une fermeture totale. La Ligue s’oppose à l’établissement d’une zone rouge nationale. Johnson&Johnson revoit à la baisse la fourniture des vaccins, embarras de Draghi (La Stampa), « Vaccins, 300 000 médecins et infirmiers sont prêts [pour la campagne de vaccination] » (Sole 24 Ore), « Le CTS favorable au confinement mais le gouvernement freine » - Fermeture prévue pour Pâques (Il Messaggero), « L’Italie fermée pendant les weekends » (Il Giornale).

Les JT couvrent essentiellement la possible entrée en vigueur de nouvelles mesures de restriction, et notamment d’un confinement le week-end, le démenti de Johnson&Johnson suite aux rumeurs de retard sur la livraison du vaccin, les dernières estimations de l’OCDE sur les prévisions de PIB de plusieurs pays européens, la possible nomination d’Enrico Letta en tant que nouveau secrétaire du Parti démocrate ainsi que le souhait de Matteo Salvini de vouloir créer un nouveau groupe au Parlement européen.

ARTICLE, La Repubblica, de C. Tito « Le mystère di Spoutnik qui sera produit en Italie. La propagande russe exalte la Ligue » : « Depuis quelques semaines, des hommes frappent à la porte des entreprises pharmaceutiques italiennes les plus importantes. Ils se présentent comme émissaires de Krill Dmitriev, Administrateur délégué du Russian Investment Fund, le fonds souverain du Kremlin. Ils recherchent des laboratoires désireux de produire Spoutnik V, le vaccin russe non encore approuvé par l'Agence européenne des médicaments (Ema). Ce sont des hommes du gouvernement de Moscou qui travaillent sur une opération de grande envergure suivie personnellement par le président Poutine. Ils ont trouvé ces laboratoires : un au moins, peut-être trois entreprises prêtes à produire Spoutnik en Italie. Dans cette mission, cependant, on retrouve deux grands sujets d’intérêt russes. Le premier est de démontrer à l'Occident la force de leur pays dans un moment très délicat de la lutte contre la pandémie. L'opération d’implantation en l'Europe est étudiée en détail, et elle a commencé avec la livraison de Spoutnik au petit Etat de Saint-Marin. Le message adressé aux citoyens de l'Union est clair : alors que les multinationales occidentales continuent à ne pas respecter leurs engagements de livraison, les Russes sont prêts à offrir les doses. C’est dans cette perspective qu’il faut lire aussi la campagne massive de désinformation sur l'efficacité des vaccins AstraZeneca, Moderna et Pfizer menée par des appareils de propagande russes. Le deuxième intérêt du gouvernement Poutine concerne les contrats de fourniture qu'il a signés avec les pays du continent africain. Comme ils ne disposent pas de capacités de production suffisantes sur leurs territoires pour répondre à la demande, ils recherchent des sites privés disposant de bioréacteurs compatibles avec Spoutnik. Et en Italie, si certains hommes politiques - la Ligue, surtout, et plus généralement le centre-droit- se réjouissent, le Palais Chigi ne cache pas son irritation : rien n'avait été signalé avant l'annonce. Si jamais le Spoutnik V devait être produit en Italie, le gouvernement se retrouverait dans l’embarras : approuver l'exportation ou la bloquer comme pour AstraZeneca ? Il y a ensuite un autre élément, crucial. Hier, la Chambre de commerce italo-russe, l'organisme privé milanais qui a annoncé l'accord avec Adienne, a clairement indiqué que tout avait été fait en accord avec le ministère des affaires étrangères. Cependant, selon Repubblica, aucune approbation explicite de l'opération Spoutnik n'a été donnée par l'ambassade italienne à Moscou, qui s'est limitée à mettre les Italiens en contact avec le fonds russe pour d'éventuels investissements et non dans le domaine des vaccins »

ARTICLE, La Repubblica, de A. Ziniti « Confinement, bras-de-fer au sein du gouvernement » : « Les partisans de la rigueur comme Speranza et Franceschini seraient prêts à adopter les mesures invoquées par la commission des experts Cts, mais Salvini proteste. La question divise également les régions. L'augmentation exponentielle tant redoutée des contagions en raison des variants n'a pourtant pas eu lieu. Hier, en effet, la courbe s'est ralentie, elle est restée juste en dessous de 20 000 nouveaux cas, et le pourcentage de cas positifs sur les prélèvements effectués a diminué même si les décès ont été plus nombreux que la moyenne de la semaine passée. Des données qui ont renforcé la résistance de ceux qui, au sein du gouvernement, estiment qu'un nouveau durcissement des mesures, même plus généralisé comme le réclame le Comité scientifique technique, n'est pas nécessaire. Et cela commence à agiter aussi le front des régions et des zones métropolitaines. Hier après-midi, les membres du Cts Brusaferro et Locatelli se sont rendus au Palais Chigi et ont rencontré le secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil, Garofoli, à qui ils ont présenté leurs estimations sur la question posée par le gouvernement : est-ce que la situation épidémiologique nécessite de nouvelles mesures restrictives. Plus précisément le passage en zone rouge à 250 cas sur 100.000 habitants et le week-end avec fermeture des bars, des restaurants, des magasins et les déplacements interdits dans toute l'Italie jusqu'à Pâques. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, de M. T. Meli « Parti démocrate, Letta se dit ouvert à l’hypothèse d’une reprise du secrétariat général ; mais il pose deux conditions pour accepter » : « La pression sur Enrico Letta pour accepter est forte, aussi bien de la part de Dario Franceschini que d’Andrea Orlando et de Nicola Zingaretti. Il semble donc s’être décidé à prendre les rênes du parti, mais à deux conditions. Sa candidature doit avant tout être la plus consensuelle possible, un minimum, au vu des mésaventures de Nicola Zingaretti qui abandonne la tête du parti précisément à cause des divisions au sein du PD. Letta peut compter sur la majorité qui a élu Zingaretti car il se placerait dans la continuité de sa politique, aussi bien pour la relation avec les Cinq Etoiles que pour la distance vis-à-vis de Renzi. Ensuite, Letta aurait demandé à ce que le congrès se tienne en 2023 et ne soit pas avancé d’un an. Mais les courants minoritaires internes au parti restent prudents. C’est notamment le cas de la Base réformiste, un courant qui représente 1/ 3 du groupe à la Chambre et presque la moitié au Sénat. Si ces différents courants reconnaissent l’autorité et le prestige de Letta, ils demandent que le choix ne soit pas fait dans la précipitation et veulent une figure qui les rassemble tous, pourquoi pas féminine. »

ARTICLE, Corriere della Sera, de Marco Cremonesi « ’’Un nouveau groupe en Europe’’ Salvini prévient les membres de la Ligue pro-PPE » : « Salvini déclare travailler à un nouveau groupe au Parlement européen. Un message certainement entendu par son numéro 2, Giancarlo Giorgetti, favorable depuis longtemps à l’entrée au PPE, mais aussi par l’euro-groupe de la Ligue, lui aussi majoritairement enclin à rejoindre le PPE. Les Conservateurs européens, dirigés par Giorgia Meloni et auxquels adhèrent aussi les Polonais cités par Salvini, font remarquer que leur groupe existe déjà au Parlement européen et qu’il n’est donc pas nécessaire d’en créer un nouveau. On note comment Viktor Orban, après avoir été remercié par le PPE, semble être courtisé par une part non négligeable de la politique européenne. Pourtant, les 12 eurodéputés de Fidesz n’apporteraient pas grand-chose à quelque groupe européen que ce soit. Les raisons pour lesquelles un groupe de droite unifié n’a pas réussi à se former après les élections européennes sont toujours présentes. Notamment la défiance des pays de l’Est vis-à-vis de Marine Le Pen et ses élans pro-russes. Mais au sein de la Ligue, les pro-européens réfléchissent : ‘’pourquoi continuer aux côtés de Marine Le Pen, si en Italie nous soutenons Draghi ?’’. Tout au plus, la Ligue pourrait renoncer aux allemands d’AdF, considérés comme trop radicaux. Alors que le chef de délégation du RN met en avant l’objectif commun de Salvini et Le Pen : ‘’la formation d’un grand groupe réunissant tous ceux qui ont une vision alternative à l’UE, des plus populistes, aux eurosceptiques et aux conservateurs’’. En attendant le retrait des délégations du PPE, considéré comme trop à gauche, Salvini n’a de cesse de reprendre ses thèmes de prédilection tels que l’immigration clandestine. »

ARTICLE, Libero, d’A. Chirico « ‘’En Europe, un groupe avec Orban’’, annonce Salvini » : « ‘’L’entrée au PPE n’est pas à l’ordre du jour, il faut quelque chose de nouveau. Nous travaillons à un nouveau groupe, inclusif, nous discutons avec les Polonais et les Hongrois’’ annonce Salvini. Le chef de file de la Ligue appelle par ailleurs à une réouverture partout où cela sera possible dès le mois d’avril. Le 7 avril, journée mondiale de la Santé, serait en effet selon lui la date idéale pour marquer la réouverture des piscines et des salles de sport. Il est contre un confinement national et considère le passeport vaccinal comme inutile : ‘’continuons à faire des tests avant les départs, la liberté de se faire vacciner ou non doit être préservée’’. ‘’Enfin, le Ministère du développement économique est dirigé par Giancarlo Giorgetti : pour les vaccins, il en a fait plus en 15 jours qu’Arcuri pendant des mois. L’Europe, après de graves retards, commence à examiner le vaccin Spoutnik et, à ma connaissance, les autorités russes seraient disposées à ce qu’il soit produit en Italie.’’ Pour lui, les autorités russes ont raison d’exiger des excuses de la part de l’EMA. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/03/2021

Valais : l'UDC perd un siège lors du scrutin pour le législatif du Canton.

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Suisse. Canton du Valais. L’UDC passe de 23 à 22 sièges sur 130 lors des élections du 7 mars 2021 pour le législatif du Canton :

https://www.lenouvelliste.ch/dossiers/valais-tout-sur-les...

Une délégation de l’AfD est en visite à Moscou.

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Allemagne et Russie. Une délégation de l’AfD est en visite à Moscou en Russie. La co-dirigeante des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alice Weidel et les députés AfD Bystron et Schlund sont du voyage.

"Votez PVV"

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Pays-Bas.

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Geert Wilders : "Votez PVV"

"Conte et le plan de la direction sans les ténors."

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Italie. Revue de presse.

Le discours du Président du Conseil Mario Draghi à l'occasion de la cérémonie pour la journée internationale des droits des femmes, annonçant certaines mesures pour lutter contre les inégalités dans le Plan de Relance, fait la Une des médias italiens. En Une également, le dépassement par l’Italie du seuil de 100 000 morts depuis le début de la crise sanitaire et la possibilité de nouvelles mesures restrictives : « Draghi, la fin [de l'urgence pandémique] est proche » - Le plan de vaccination a été annoncé (Corriere della Sera), « Draghi : les vaccins nous sauveront » - La campagne à grande échelle commencera avant Pâques. Les experts décideront aujourd'hui s’il faut un nouveau confinement (La Repubblica), « Draghi : la parité de genre parmi les objectifs du Plan de Relance » (La Stampa), « Draghi : il faut accélérer sur les vaccins » (Sole 24 Ore), « Des tests même en vacances» - Le plan du gouvernement pour faire repartir le tourisme (Il Messaggero), « Draghi multiplie par deux l'équipe des experts de Conte [pour le Plan de Relance] » (Il Fatto Quotidiano), « Les 100 000 tombes de l’Italie » - Vaccins: priorité aux personnes fragiles (Avvenire). 

Les JT couvrent le discours du Président du Conseil Mario Draghi à l'occasion de la cérémonie pour la journée internationale des droits des femmes, le dépassement par l’Italie du seuil de 100 000 morts depuis le début de la pandémie et l’annulation de la condamnation pour corruption pour l’ancien président brésilien Lula.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Baccaro « Giorgietti fait appel à Tria ; l’ancien ministre deviendra conseiller pour la production en Italie » : « Giovanni Tria, 72 ans, romain, ancien ministre de l’Economie sous le premier gouvernement Conte, sera désormais le « conseiller économique pour les vaccins » du ministre Giancarlo Giorgetti (Ligue). Le ministère du Développement économique alloue également 200 millions pour la création d’un pôle national de production de ces médicaments. Giovanni Tria s’occupera donc des ‘’relations avec l’Union européenne et de tout ce qui concernera la production nationale du vaccin’’. Un conseiller de plus donc, parmi tous ceux qui caractérisent déjà cette première phase du gouvernement Draghi : se doter de toutes les compétences techniques en jeu afin d’accélérer la résolution des problèmes. La nomination de Tria n’a soulevé aucune critique particulière, le président de la commission pour les Politiques européennes, du Parti démocrate, l’a même accueillie avec enthousiasme, y lisant la confirmation de l’éloignement de la Ligue de ses positions anti-européistes. Déjà à l’époque de sa nomination en tant que ministre, il s’était bien vite débarrassé de l’étiquette de la Ligue en s’opposant ouvertement à Matteo Salvini. Pourtant, il y a quelques mois, Tria témoignait en faveur de Salvini dans le cadre du procès Open Arms. Quoiqu’il en soit, les compétences de Tria ne manqueront pas d’être utiles, de même que son parcours international, ses bons rapports avec Bruxelles et surtout avec la Chine, dont il connaît bien la langue. »

ARTICLE, Corriere della Sera, de M. T. Meli « Pression sur Enrico Letta de la part du Parti démocrate » «Le Parti démocrate est toujours sous le choc après la démission traumatisante de Nicola Zingaretti. Le secrétaire a clairement fait savoir à la direction du parti qu'il ne fera rien qui puisse entraver l'identification d'un nom pour sa succession. La charge de trouver le nouveau leader incombera à d'autres, à savoir les leaders de la majorité qui a jusqu'à présent dirigé le PD. Dario Franceschini a mis en garde ses collègues : "Nous devons élire un secrétaire qui durera au moins un an, qui nous conduira aux élections locales, qui gérera une majorité gouvernementale aussi compliquée que celle d'aujourd'hui. Il n'est pas question d'aller vers un régent provisoire. Nous devons élire un secrétaire à l'Assemblée nationale qui soit le plus autoritaire possible et qui nous guidera jusqu'au congrès". Un profil qui semble correspondre parfaitement à Enrico Letta, sur lequel en fait la pression du Dem est très forte. "Nous avons besoin de quelqu'un comme lui", disent de nombreux représentants du parti. La faction minoritaire dirigée par Lorenzo Guerini et Luca Lotti, est ouverte à l'idée de faire converger ses voix sur un candidat pouvant représenter l'ensemble du parti, mais attend que la majorité propose une solution possible. La vérité est qu'il n'y a toujours pas de nom. En fait, les deux principaux actionnaires de référence de la majorité qui a élu Zingaretti, à savoir A. Orlando et Franceschini lui-même, ne sont pas encore parvenus à un accord. Le premier a avancé deux noms : Anna Finocchiaro ou l'ancien ministre du Sud, Giuseppe Provenzano. Alors que le courant Dem de Franceschini, a proposé deux candidats possibles : Roberta Pinotti et Piero Fassino. Il ne reste que quelques jours avant l'Assemblée nationale du Parti démocratique prévue pour le week-end et une solution doit être trouvée. Un autre nom qui circule depuis quelques jours est celui de l'ancien ministre de l'économie Roberto Gualtieri. Bref, beaucoup d'hypothèses, quelque auto-candidature, mais, au fond, c'est toujours le chaos qui règne au sein du Parti démocrate.»

ARTICLE, Fatto Quotidiano, de L. De Carolis « Conte et le plan de la direction sans les ténors » : « L’avocat veut et doit réécrire les règles et la structure des 5 Étoiles. Et il en profitera pour rafraîchir les hiérarchies. Car dans les plans de Conte il y a l’idée d’une direction composée d’hommes de confiance, de nouveaux visages qui ne soient pas toujours les mêmes ténors. Certains affirment que c’est Grillo lui-même qui le lui a suggéré dimanche dernier, lors de leur entretien. L’avocat a entendu à plusieurs reprise le fondateur répéter : ‘’Giuseppe, nous devons miser sur de nouvelles personnalités’’. Ce serait là une idée répétée aussi à plusieurs 5 Étoiles. Le fondateur voudrait une direction sans personnalités trop connues, cela aussi pour tranquilliser le groupe parlementaire du Mouvement. D’après l’agence de presse Adnkronos, Conte pourrait impliquer la maire de Rome, Virginia Raggi, qui est très populaire auprès de la base. Par ailleurs, Grillo a confirmé que Raggi sera la candidate du Mouvement pour les élections de la Capitale. Raggi attendra ainsi les prochains pas de Conte et sera prête à évaluer la proposition d’un rôle, assurent certaines sources du Mouvement. Conte et Grillo ont par ailleurs d’autres soucis à affronter. Tout d’abord Davide Casaleggio, qui présentera demain son ‘’manifeste’’ avec ‘’les principes et les valeurs du modèle Rousseau’’. Pour plusieurs 5 Étoiles, il s’agirait d’un premier test de scission. Cela n’a pas plu ni à Conte ni à Grillo. Ces derniers cherchent encore une médiation avec Casaleggio et tenteront de s’accorder sur un contrat de service en rendant Casaleggio comme un sous-traitant externe afin d’éviter une guerre devant le juge aux résultats incertains. On cherche ainsi un point de chute car le M5S a suffisamment de problèmes. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/03/2021

Giorgia Meloni

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Italie.

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"Les Pays-Bas à nouveau libres"

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Pays-Bas.

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Thierry Baudet : "Les Pays-Bas à nouveau libres"

Matteo Salvini : "Migrants et école, voici ce que je demanderai à Draghi." 

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Italie. Revue de presse.

La hausse du taux de contamination (actuellement à 7,6% avec 20 765 nouveaux cas positifs en 24 heures et 207 décès) et la réunion au Palais Chigi prévue pour ce lundi en vue de décider d’éventuelles nouvelles restrictions font la Une des médias italiens. Les propos du ministre de la Santé R. Speranza, qui prévoit une vaccination de tous les Italiens d’ici cet été, avec l’arrivée de 50 millions de doses d’ici avril, et la nouvelle circulaire autorisant l’administration du vaccin AstraZeneca aux personnes de plus de 65 ans sont aussi cités : « Coup d’accélérateur pour vacciner tout le monde »  -  Aujourd’hui nouvelle réunion pour décider de nouvelles fermetures (Corriere della Sera), « Un confinement pour ensuite redémarrer » - L’hypothèse d’un confinement national pourrait se concrétiser. La vaccination à large échelle est l’objectif principal du gouvernement (La Repubblica), « Marche arrière sur les mesures favorisant le paiement électronique » - Les trois milliards seront alloués aux plus pauvres » (La Stampa), « C. Bonomi : des mesures pour favoriser les embauches » - Entretien du président de Confindustria, qui souhaite être entendu par le gouvernement (Il Messaggero), « Ecoles, 9 étudiants sur 10 suivent les cours à distance » - Les étudiants encore une fois sacrifiés (Fatto Quotidiano).

ARTICLE, La Stampa, d’I. Lombardi « Cashback, les doutes de Draghi ; seul le M5S défend cette mesure » : « Le système du cashback [mesure incitative permettant un remboursement d’une partie de la somme dépensée lors d’un achat si celui-ci est fait par carte bancaire plutôt qu’en liquide] est la mesure économique la plus personnelle de Giuseppe Conte, qui doit désormais la défendre en tant que chef de file du Mouvement Cinq Etoiles, alors que tous les autres partis attaquent la mesure. Du côté de la majorité comme de l’opposition, on demande à ce que les 3 milliards qui y sont destinés soient redirigés vers d’autres postes de dépenses (tels que la lutte contre la pauvreté, par exemple). Le général Giuseppe Zafarana de la Garde des Finances a suggéré que le système ne soit appliqué qu’aux secteurs où les risques d’évasion fiscale sont avérés. Daniele Franco, ministre de l’Economie, est attendu ce matin au Sénat pour s’exprimer sur le plan de Relance national. On ne sait pas encore si Draghi et lui penchent plutôt du côté de ceux qui dénoncent la mesure comme un gâchis, ou du côté du M5S qui la présente comme un instrument de lutte contre l’évasion fiscale et le travail au noir. »

ENTRETIEN, Libero, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue « Migrants et école, voici ce que je demanderai à Draghi » : « ‘’Avec le gouvernement Draghi nous avons obtenu en quelques jours le départ du [commissaire pour l’urgence pandémique] D. Arcuri, puis nommé les nouveaux dirigeants à la tête de la Protection civile et de la Police. Nous sommes en train de travailler, jour et nuit, à un plan de vaccination qui soit enfin sérieux, en regardant aussi à l’étranger, et nous sommes en train d’accélérer sur les remboursements attendus depuis des mois par les entreprises. Mon ‘’virage européen’’ ? Notre objectif est de porter plus d’Italie en Europe et de faire entendre notre voix à Bruxelles. C’est tout. Sur les vaccins, Draghi a décidé de défendre l’intérêt national en bloquant les exportations à l’étranger. Est-ce du souverainisme ? Je dirais plutôt du bon sens. Il y a eu trop d’erreurs et de retards, je me limite à relever que maintenant ce ne sont plus seulement les souverainistes ‘’dangereux’’ qui critiquent Bruxelles. Il faut plus de pouvoir pour le Parlement Européen, qui est la seule institution élue, et moins pour les bureaucrates et les fonctionnaires de l’ombre. Le ministre léguiste Giorgetti fait bien de travailler pour renforcer le plan européen sur les vaccins et pour produire les doses en Italie. Il est juste et nécessaire aussi de récupérer un maximum de vaccins à l’étranger. Le gouvernement est en train de travailler dans cette direction. Si Bruxelles voulait bien accélérer sur l’autorisation des produits pharmaceutiques, nous lui en serions reconnaissants. Les frontières italiennes sont les frontières européennes. Depuis le début de l’année, 5 000 clandestins sont arrivés. Dans ce domaine, 2021 sera une année terrible et nous ne pouvons pas nous permettre de subir cette situation. Avec les lois actuelles, impossible de mieux contrôler nos frontières, comme le font depuis longtemps d’autres pays européens comme l’Allemagne, l’Espagne, la France, Malte et la Slovénie. Je compte en parler bientôt à Draghi et à la ministre Lamorgese. Faisons comme les autres pays européens. Je comprends les étudiants et je travaille pour que l’on puisse recommencer à vivre et revenir à la normalité. L’enseignement à distance n’est pas comparable à l’école en présentiel. J’espère que d’ici avril ils pourront revenir en classe. »

ANALYSE, La Repubblica, de Marc Lazar, politologue : « Italie et France, les populistes à la croisée des chemins » : « L’Italie a été considérée souvent comme le laboratoire des populismes européens, notamment en 2018 avec la formation du gouvernement Conte avec la Ligue et le M5S. Maintenant, avec la naissance du gouvernement Draghi, on pourrait se demander si l’Italie est devenue le laboratoire des métamorphoses des populismes. Globalement, le M5S est devenu plus homogène et plus institutionnel. Ses ministres travaillent sous la direction de Mario Draghi – qui représentait jadis le symbole de la « caste dominante» pour les 5 Etoiles. Ils s’apprêtent maintenant à désigner Conte comme leur chef politique, lui qui n’a rien de commun avec leur ADN originel. Aujourd’hui la Ligue est à nouveau dans le gouvernement. Elle continuera à tergiverser entre son aile « responsable », qui a poussé Salvini à soutenir Draghi afin d’aider les entreprises, et celle qui est plus insubordonnée et populiste, anti-européenne et anti-migrants. L’expérience italienne est certainement unique et elle se révèle aussi riche en leçons plus générales. Elle nous dit qu’il y a eu trois éléments-clé ayant créé de sérieux problèmes pour les populistes : la défaite de Trump aux Etats-Unis, l’épidémie de Covid-19 et la décision de l’UE de mettre des fonds importants afin de soutenir les pays européens. Dans la perspective de la campagne présidentielle de 2022, Marine Le Pen devra résoudre un dilemme semblable à celui de la Ligue. Et J-L Mélenchon, devra en résoudre un semblable à celui du M5S : maintenir une attitude contestataire sur tous les sujets et critiquer l’UE, ou modifier son programme comme est en train de le faire Marine Le Pen pour apparaitre comme fiable, au prix de décevoir une partie de son électorat. Mais les populistes sont loin d’être en voie d’extinction. Ils pourraient tirer profit d’un possible échec de Draghi et de Macron et de la détérioration de la situation sociale dans les deux pays. Mais une chose est sûre : ils se trouvent face à un carrefour. Du coup, ce qui se passera en Italie dans les prochains mois n’intéressera pas uniquement les Italiens mais tous les Européens ».     

(Traduction : ambassade de France à Rome)  

Canton de Valais : aucun des candidats au gouvernement n’est élu à l’issue du premier tour.

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Suisse. Canton du Vallais. Aucun des candidats au gouvernement n’est élu à l’issue du premier tour. Ruppen Franz de l’UDC (SVP en allemand) arrive en sixième position.

(https://www.vs.ch/web/communication/detail?groupId=529400...)

07/03/2021

Canton de Soleure : l'UDC n'entre pas au sein du gouvernement.

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Suisse. Canton de Soleure (Solothurn). L'UDC échoue une nouvelle fois dans sa tentative d'entrer au gouvernement du canton. Son candidat Richard Aschberger arrive au septième rang.

Canton de Soleure : l'UDC progresse.

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Suisse. Canton de Soleure (Solothurn). L’UDC (SVP en allemand) obtient 20,8 % (soit +1,1 %) lors de l’élection du Parlement du Canton. Son nombre de députés passe à 21 (+3 par rapport à 2017).

(https://sostimmt.so.ch/gui/layout/2021/36)

Suisse : le peuple vote en faveur de l'interdiction de se dissimuler le visage.

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Suisse. Le peuple a voté, à 51,21 % et à une majorité de cantons, en faveur de l'interdiction de se dissimuler le visage.

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05/03/2021

"Pour la Frise"

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Pays-Bas. Frise.

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"Pour la Frise"

Frères d'Italie de Giorgia Meloni talonne désormais le PD.

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Italie. Alors que le Parti Démocrate de centre-gauche est en crise, un sondage donne les patriotes de Frères d’Italie à 18,9 % et le Parti Démocrate à 19,1 %. Ces deux partis sont devancés par la Ligue donnée à 23,5 %.

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Giorgia Meloni et Matteo Salvini

La justice allemande suspend le placement sous surveillance de l'AfD.

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Allemagne. La justice suspend le placement sous surveillance de l'AfD :

https://www.challenges.fr/monde/la-justice-allemande-susp...

L'ancien député du Vlaams Belang Francis Van den Eynde est décédé.

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Belgique. Francis Van den Eynde est décédé :

https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/l-ancien-...

"Démission de Nicola Zingaretti de la direction du Parti démocrate."

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Italie. Revue de presse.

La démission de Nicola Zingaretti de la direction du Parti démocrate, dans un climat de tensions internes en raison de la répartition des postes ministériels et de conflit au sein du parti est aussi largement citée : « Zingaretti démissionne, le PD sous le choc » - L’annonce sur les réseaux sociaux à l’insu des démocrates (Corriere della Sera), « Zingaretti : j’ai honte du PD » - Le dirigeant déplore les conflits internes dans un contexte de pandémie (La Repubblica), « Draghi fait exploser le PD » - après les 5 Etoiles, c’est le tour de la gauche (Il Giornale), « Draghi fait exploser le PD et les 5 Etoiles » (Fatto Quotidiano)

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Basso « La stratégie de Draghi contre les grands groupes pharmaceutiques, l’Italie bloque l’exportation d’AstraZeneca » : « Draghi avait déclaré que "les entreprises qui ne respectent pas leurs engagements ne doivent pas être excusées’’. Les faits ont suivi les déclarations : l'Italie a bloqué, avec le feu vert de l'UE, l'exportation de 250 000 vaccins AstraZeneca destinés à l'Australie et fabriqués dans l'usine d'Anagni. Notre pays est le premier de l'UE à avoir bloqué le départ d’un stock de doses depuis fin janvier, quand la Commission européenne a créé le mécanisme de notification et d'autorisation pour l'exportation de vaccins anti-Covid en dehors de l'Union. La mesure de contrôle a été mise en place après que la société pharmaceutique britanno-suédoise AstraZeneca a annoncé une réduction de 60 % des doses destinées à l'UE. L'Italie n'a fait qu'appliquer la réglementation du mécanisme de l'UE et a rejeté la demande d'autorisation parce que le pays destinataire, l'Australie, est considéré comme "non vulnérable". Il y a toujours une pénurie de vaccins dans l'UE et en Italie et des retards persistent de la part d'AstraZeneca. Le stock à exporter était composé d'un nombre élevé de doses par rapport à la quantité de flacons livrés à l'Italie et aux pays de l'UE jusqu'à présent. Ce n'était pas un choix facile sur le plan diplomatique, même si l'Australie n'est pas en situation d'urgence. Mais l'intervention de Draghi avait reçu le soutien du président français Emmanuel Macron et d'autres. Tous les États membres sont confrontés à la lenteur des vaccinations. Le gouvernement travaille en collaboration avec Bruxelles : outre les appels téléphoniques entre Draghi et la présidente Ursula Von der Leyen, le commissaire à l'industrie Thierry Breton était hier à Rome pour rencontrer le ministre du développement Giancarlo Giorgetti pour discuter de la production de vaccins sur notre territoire. La Commission a toujours dit que l'objectif était de contrôler, non de bloquer. Von der Leyen a tweeté  sur les 14 400 doses livrées à la Moldavie par Covax, dont l'UE est le principal contributeur.»

PREMIER PLAN, Il Messaggero, d’A. Gentili « Un nouveau plan si le nombre de contaminations remontait en flèche : couvre-feu dès 20h et confinement à Pâques » : « Le gouvernement craint que le décret devant entrer en vigueur demain ne soit déjà dépassé compte tenu de la virulence des variants. On parle de plus en plus de troisième vague, face à laquelle les nouvelles mesures seraient probablement inefficaces, Roberto Speranza a donc déjà annoncé qu’il se tenait prêt à durcir les mesures. L’hypothèse serait alors celle d’un confinement le week-end et les jours fériés jusqu’à la mi-avril, Pâques compris, et d’un couvre-feu avancé à 20h. Dans ce cas, il n’y aurait pas non plus de réouvertures des lieux culturels à partir du 27 mars. Draghi préfère toutefois miser sur les arrêtés pour le moment. Ses ministres et lui savent bien que le pays n’en peut plus et qu’un quelconque nouveau tour de vis déclencherait une vague de protestations voire de désobéissance civile. Mardi lors du sommet consacré à la situation sanitaire, c’est la solution d’un confinement généralisé de 3 ou 4 semaines qui est ressortie, mais au Palais Chigi on préfère attendre encore un peu de voir quel effet auront les dernières mesures (fermeture des écoles en zone rouge, confinements locaux…). Cet éventuel durcissement ne devrait toutefois pas se prolonger au-delà, les experts se disent convaincus qu’après Pâques la situation s’améliorera, comptant notamment sur l’arrivée en masse de vaccins ainsi que sur l’ « effet Figliuolo » qui est désormais en charge de la campagne de vaccination. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Attilio Fontana (Ligue), président de la région Lombardie « La Covid touche aussi les étudiants. Je suis désolé pour les familles mais la fermeture des écoles était le bon choix » : « Le président lombard a signé hier une ordonnance plaçant la région en zone orange renforcée à partir de minuit : ‘’Le ministre de la Santé R. Speranza partage ma vision : dans une situation telle que celle dans laquelle se trouve l’Italie, même 24 heures font la différence. D’où la décision d’agir en prenant de l’avance. Ce sont les experts qui nous disent qu’il faut des choix rapides et rigoureux. Jusque-là nous avions fermé peu d’écoles mais beaucoup de classes. Et puis le virus est en train de se propager aussi parmi les plus jeunes, qui semblaient être épargnés par cette pandémie’’ ». 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Un parti qui a du mal à comprendre l’effet Draghi sur le système politique » : « On ne peut pas interpréter la décision de Nicola Zingaretti de démissionner de son poste de secrétaire du Parti démocratique simplement comme un geste impulsif. Ce choix est le fruit d'une réflexion pendant plusieurs jours. Il doit plutôt être vu comme une réponse extrême à un parti dominé par ses courants et incapable d’affronter la nouveauté représentée par le gouvernement Draghi. Mais traverser ces prochains mois cruciaux pour le pays tandis qu’un des pivots de l'alliance vacille sur sa stratégie et son leadership est une perspective dangereuse. Cela reviendrait à ajouter aux tourments du M5S ceux du Pd, tous deux vétérans du gouvernement précédent ; et à donner de facto le contrôle de la coalition à un centre-droit plus apte au changement. La surprise qu'il a provoquée au sein du parti fait croire qu'il s'agit d'une manœuvre visant à prendre de court les rivaux. La tentative de Zingaretti est de mettre fin à une stratégie d'usure qui a été mise en place depuis des semaines. L'initiative du secrétaire doit être interprétée comme un défi. Il peut le remporter ou le perdre. Une assemblée du parti a été fixée à la mi-mars pour prendre des décisions. Quoi qu'il en soit, cela ne suffira pas à effacer l'image d'un parti incapable de se refonder en termes d'identité et d'alliances. Le M5S tente de trouver un équilibre avec Giuseppe Conte à la barre ; tout comme la Ligue cherche un nouveau profil, plus pro-européen. Le Pd semble être en retard, par rapport à l'accélération objective que le gouvernement Draghi a donnée à l'évolution du système politique. Zingaretti a peut-être compris que le projet qu'il avait jusqu'à présent mis en place s'est effondré. Attention toutefois à ne pas déverser sur un pays déjà épuisé des problèmes internes qui n’intéressent personne. Et ils ne font que refléter les limites culturelles, plutôt que politiques, de toute une classe dirigeante. ».

ENTRETIEN, Fatto Quotidiano, de Riccardo Fraccaro (M5S), ancien secrétaire d’Etat auprès de la présidence du Conseil « Il est logique d’agir dans le gouvernement depuis l’intérieur, autrement nous aurions déjà perdu le revenu de citoyenneté » : « ‘’Les 5 étoiles jugeront Draghi sur la base de ce qu’il fera pour la transition écologique. Si le Mouvement était resté à l’écart du nouvel exécutif, il aurait perdu le revenu de citoyenneté. La démission de N. Zingaretti au PD n’entravera pas le pacte avec le M5S, qui demeure un parti post-idéologique.  A propos de la possible direction du Mouvement par G. Conte, je réitère mon soutien. Celui qui dirigera le M5S devra le faire en ayant les mains libres. Concernant la plateforme Rousseau de David Casaleggio, c’est un outil essentiel pour recueillir l’avis des adhérents des 5 étoiles mais il faut désormais clarifier les liens de la plateforme avec le Mouvement’’ »

ARTICLE, La Repubblica, de L. L. Sabbadini, directrice de l’ISTAT, [l’article reflète l’opinion de son autrice et ne se veut pas représentatif de l’ISTAT] « Le Nord se découvre plus pauvre qu’on aurait pu le croire » : « 5,6 millions de personnes en situation de pauvreté absolue. Un niveau jamais atteint et ce malgré les mesures de chômage partiel, le blocage des licenciements, le revenu de citoyenneté et d’urgence. Il y a de quoi s’interroger sur nos instruments de lutte contre la pauvreté. C’est l’un des effets de la pandémie, car à la différence de 2012, l’augmentation a été immédiate, fulgurante. Par ailleurs, cette augmentation a davantage concerné le Nord que le Sud : l’écart historique s’est considérablement réduit, malheureusement à cause d’un nivellement par le bas. On observe également une augmentation de la pauvreté chez les travailleurs et leurs familles, en particulier pour les ouvriers (+30%) et les travailleurs indépendants (+46%). Les femmes et les jeunes sont les nouveaux pauvres du ‘’grand Nord’’, le chômage a davantage augmenté pour ces catégories. Les mineurs ont été touchés de façon dramatique par l’augmentation de la pauvreté. A l’inverse, la récession a peu touché les personnes âgées et les retraités, dont les pensions ont été garanties. Les grands oubliés de cette crise restent les familles étrangères ou mixtes, pourtant 4 fois plus touchées par la pauvreté que les familles italiennes. La situation dans son ensemble est terrible et requiert des investissements socio-économiques massifs pour générer de l’emploi et de la cohésion sociale. Le Nord a été touché de façon inédite, mais le Sud a continué à être le premier bénéficiaire des aides de l’Etat, ne faudrait-il pas revoir les critères d’éligibilité ? »

ENTRETIEN, Avvenire, de Maria Cecilia Guerra, secrétaire d’Etat auprès du Ministère de l’Economie et des Finances, « Renforçons le revenu de solidarité pour les familles nombreuses et les immigrés » : « On observe en ce moment une forte augmentation de la pauvreté partout en Italie. Si la situation a indéniablement été aggravée par la pandémie, les chiffres mettent tout de même en avant des problématiques de fond. L’un des aspects les plus inquiétants est que, sur le marché du travail italien, beaucoup de personnes se trouvent en-dessous ou à peine au-dessus du seuil de pauvreté, alors même qu’elles travaillent. De façon générale, les familles sont plus fragiles. Certaines dynamiques territoriales et d’autres liées à l’immigration ont aussi émergé. On connait la problématique méridionale, elle est chronique et la pauvreté y a beaucoup d’incidence, mais le Nord aussi est à bout de souffle et la situation s’y est dégradée d’un coup : beaucoup de gens ont récemment basculé sous le seuil de pauvreté. Les familles immigrées ou mixtes sont particulièrement touchées, ce qui constitue un problème sérieux. Le ‘’revenu de citoyenneté’’, forme de revenu universel réservé aux personnes résidant en Italie depuis au moins 10 ans, pénalise les communautés étrangères. Ce prérequis est absurde et il faut le faire évoluer, premièrement en élargissant l’éligibilité à quiconque détient un permis de séjour de longue durée, et deuxièmement en revoyant les paramètres de façon à ne pas pénaliser les familles nombreuses. C’est aussi une question d’égalité des chances pour tous les enfants. Sans aides et autres mesures de protection sociale durant ces derniers mois, les chiffres auraient été pires encore. Il faudra en tenir compte pour consolider ce filet de protection. Le nouveau décret prévoit des aides en soutien aux entreprises ainsi qu’aux familles, de nouveaux fonds pour le revenu de citoyenneté et la protection de l’emploi (chômage partiel etc). Avec les nouvelles fermetures d’école, la prochaine question à affronter est celle des congés parentaux et des aides pour la garde d’enfants (‘’bonus baby-sitter’’).

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/03/2021

Le Vlaams Belang (autrefois dénommé Vlaams Blok) d’Anvers fête ses 40 ans d’existence.

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Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Le Vlaams Belang (autrefois dénommé Vlaams Blok) d’Anvers fête ses 40 ans d’existence. En effet, un secrétariat du parti a été ouvert en 1981 à Anvers.

L’AfD est placée, partiellement, sous la surveillance des services de protection de la Constitution.

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Allemagne. L’AfD est placée, partiellement, sous la surveillance des services de protection de la Constitution, les services de renseignement :

https://www.france24.com/fr/europe/20210304-en-allemagne-...

"Le PPE et la ligue à l’heure du choix."

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Italie. Revue de presse.

La hausse des contaminations (+0,8% ; 20 884 nouveaux cas en 24 heures) et l’entretien entre Mario Draghi et la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen au cours duquel il a demandé une accélération sur les vaccinations font la Une de la presse italienne. La possibilité que l’Italie puisse produire directement les vaccins d’ici 6 mois est également citée. « La moitié de l’Italie va vers la zone rouge » - Le taux de cas positifs en hausse, le gouvernement et les régions sont prêts à  resserrer l’étau (Corriere della Sera), « Vaccins, les régions sont en retard, la Protection civile intervient » - Draghi-Von der Leyen : pressions sur Big Pharma (La Repubblica), « Le ministre Bianchi annonce : des cours à distance même après la période d’urgence sanitaire » (La Stampa), « Vaccin, six mois pour la création d’un pôle italien » - Draghi appelle Von der Leyen (Sole 24 Ore), « Voici le plan de vaccination » (Il Messaggero), « Le tournant sur les aides » - Plus d’argent aux entreprises dans le décret de Draghi (Il Giornale).

ENTRETIEN La Repubblica, de Carlo Sibilia, Secrétaire d’Etat à l’Intérieur et membre du M5S « Si la plateforme Rousseau va contre le M5S, autant se dire adieu » : « ‘’Si un accord avec Rousseau n’est pas trouvé, nous nous adresserons à d’autres sociétés pouvant nous offrir un produit semblable. Le bon vieux « Rousseau » allait bien tant qu’il servait comme groupe de réflexion du M5S. Aujourd’hui, il est plutôt perçu comme un parti au sein du Mouvement, financé par les parlementaires pour faire toutefois des actions qui vont contre le M5S. Il y a eu plusieurs précédents. Les parlementaires expulsés du Mouvement ? Nous avons fait un choix clair : soutenir Draghi pour travailler à la transition écologique et défendre ce qui a été fait de positif sur la lutte contre la corruption et le revenu de citoyenneté. Si nous trouvons un point commun sur cela, on peut en discuter. Autrement, ceux qui sont à l’opposition resteront là où ils sont’’ ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Le PPE et la ligue à l’heure du choix » : « Le groupe du PPE au Parlement de Strasbourg et de Bruxelles a pris sa décision, il a annoncé qu’il mettait en place de nouvelles règles défendant les droits des citoyens et a poussé ainsi le dirigeant hongrois Orban a écrire une lettre d’adieu à ses anciens amis. Rien de trop sensationnel, à vrai dire. Dire que cela ouvre la porte de Salvini au PPE, c’est un peu rapide. La lettre de solidarité de Salvini à Orban, avec qui il a d’excellents rapports, est une façon pour le dirigeant de la Ligue de sauver la face : se justifier auprès de son électorat qui aurait du mal à digérer une adhésion rapide au PPE alors qu’il y a quelques mois il voulait incarner l’image la plus éminente du souverainisme, à l’instar de Marine Le Pen et des Allemands de l’Afd. Le chemin de Salvini vers le PPE n’en est qu’à ses débuts. Si le groupe européen est méfiant à l’égard de la Ligue, ce dernier doit tenir compte de ses électeurs, qui sont dépaysés, et de la concurrence de Fratelli d’Italia sur le front nationaliste et ‘’orbanien’’. Par ailleurs, le tournant de la Ligue ne peut pas rester à mi-chemin, car il y aurait autrement une régression inévitable. Jusque-là, la nouvelle ligne de Giorgetti a permis le soutien à Draghi, l’entrée dans l’exécutif d’unité nationale avec des ministères de poids, le soutien au Plan de relance et la rupture [à concrétiser] avec les mouvements d’extrême droite européens. L’entrée au sein du PPE renforcerait de manière définitive ce tournant. Cela ne sera ni facile ni rapide, aussi pour les Allemands, mais l’alternative est un retour à la case départ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)                                        

03/03/2021

Le Fidesz de Viktor Orbán annonce qu'il quitte le groupe du Parti populaire européen.

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Hongrie et Union Européenne. Le Fidesz de Viktor Orbán annonce qu'il quitte le groupe du Parti populaire européen (PPE) après la décision de ce dernier de suspendre le Fidesz.