17/05/2022
Italie : Frères d'Italie monte encore.
Italie.
Frères d'Italie : patriotes
Parti démocrate : centre-gauche
Ligue : patriotes
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
Azione + Europa : libéraux
22:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jordan Bardella prendra part à la Conservative Political Action Conference.
France, Hongrie et USA. Jordan Bardella (Rassemblement National-France) prendra part à la Conservative Political Action Conference, qui aura lieu à Budapest le 19 et 20 mai 2022. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán sera aussi présent.
21:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Berlusconi justifie l’attitude de Poutine et lance ses piques sur les aides militaires."
Italie. Revue de presse.
L’évacuation des soldats blessés de l’aciérie Azovstal et la « division » de l’UE sur le 6e paquet de sanctions contre la Russie font les gros titres des quotidiens italiens : « Marioupol, l’ordre d’évacuation » - Zelensky veut des « héros vivants », une centaine de soldats ont été évacués, le dilemme du sort d’Azovstal demeure. L’Europe se divise sur les sanctions, Orban s’oppose à l’embargo sur le pétrole russe. Erdogan conteste l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’Otan (Corriere della Sera), « Azovstal, le dernier acte » - les 264 défenseurs ukrainiens se sont rendus. Moscou fait marche arrière : aucune menace suite à l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’Otan (La Repubblica), « Les blessés de l’Azovstal ont été évacués. Zelensky promet : nous les sauverons tous » - Après la Finlande, c’est le tour de la Suède qui demande à entrer dans l’Otan mais Erdogan s’y oppose (La Stampa), « Le bataillon Azov sort de l’aciérie » - Après 82 jours, une trêve a été trouvée avec Moscou pour faire exfiltrer les miliciens blessés mais on craint pour leur sort (Il Messaggero), « La farce des sanctions » - Bruxelles et Moscou trouvent une solution déguisée pour le paiement du gaz. L’UE ne parvient pas à trouver un accord sur l’embargo sur le pétrole (Il Giornale, Fatto Quotidiano).
PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Tito, « Sur le pétrole, l’UE est en panne ; à cause d’Orban, il n’y a pas de blocage des importations » : « L’impasse sur les sanctions européennes imposées à la Russie est désormais totale. La tentative de médiation avec la Hongrie a à nouveau échoué hier lors du Conseil des Affaires étrangères de l’UE. La discussion sur la suspension des importations de pétrole russe en Europe est renvoyée au 30 mai prochain, lors du sommet européen extraordinaire. Dans cette affaire, l’UE et la Commission commencent vraiment à faire piètre figure. Orban ne veut pas des 2 millions d’euros offerts par la Commission au titre du plan RePowerEU et destinés à moderniser les infrastructures pétrolières hongroises. Budapest demande au moins 15 millions d’euros pour révolutionner son système énergétique. Ainsi, hier, l’UE est apparue à nouveau paralysée face à la décision de bloquer le pétrole de Moscou. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, présent à la réunion, s’est dit ‘’incrédule et déçu’’ par cette situation. Kiev déplore le temps perdu, ‘’la Russie continuant à encaisser les revenus et à les investir dans la guerre’’. L’Italie souligne à nouveau que l’incapacité à prendre une décision est une conséquence de la règle de l’unanimité. ‘’L’Union européenne doit dépasser cette règle’’ a répété Luigi Di Maio. Bruxelles a par ailleurs apporté des précisions sur la question du paiement en roubles : les entreprises devront certifier que la transaction s’est bien faite en euros ou en dollars, mais ne sont pas tenues responsables si ces devises sont ensuite converties en roubles. Un subterfuge. »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Franco « Les convergences du passé qui soulèvent de nouvelles inconnues » : « La possibilité que jeudi une partie de la majorité puisse exploiter l’envoi d’armes en Ukraine comme prétexte pour attaquer le gouvernement est une chose assez préoccupante. Normalement, M. Draghi devrait juste expliquer la stratégie de l’Exécutif et s’exprimer sur la visite à Washington. Or, le M5S a insisté pour que les Chambres s’expriment par le biais d’une motion. C’est là une manière de souligner le désaccord du leader Conte avec une partie de son Mouvement. Ce n’est pas le risque d’une crise politique qui inquiète le plus mais plutôt la posture instrumentale qui est à la limite de l’irresponsabilité et qui plane sur la coalition. Ce sont de vieilles convergences entre le M5S et la Ligue qui font surface, au stade d’embryon. Cela se fait sur des thématiques délicates comme la politique étrangère, les relations avec l’Otan, la Fédération russe et l’agression en Ukraine. A tout cela s’ajoute le post publié par Beppe Grillo sur son blog, avec des attaques contre l’Otan (où l’Italie serait sa vassale) à la sauce anti-américaine et prorusse. Il s’agit, certes, d’un rapprochement entre deux partis qui sont en crise d’électorat mais qu’il ne faut pas pour autant sous-estimer. Au sein du gouvernement, la pression des populistes pour revoir la loi de finances avec un énième endettement risque d’ouvrir un front « chaud » aussi avec la Commission Européenne. »
ARTICLE, Corriere della Sera « Berlusconi justifie l’attitude de Poutine et lance ses piques sur les aides militaires » : « Ce qui est surprenant, c’est le fait que S. Berlusconi se soit exprimé dans un contexte informel, loin de ses discours préparés, ce qui révèle son état d’âme du moment. ‘’Nous sommes nous aussi en guerre, puisque nous leur envoyons des armes. Il parait même que l’on envoie des canons et des armes lourdes, laissons tomber…’’. Il ne s’agit donc pas de la position de Forza Italia, qui est totalement en ligne avec celle de Mario Draghi et du PPE. Il s’agit plutôt d’un défoulement. ‘’Nous n’avons pas de vrais leaders mondiaux. Un de ces leaders, qui aurait dû permettre de rapprocher Poutine de la table des négociations, l’a traité de criminel de guerre, souhaitant qu’il quitte le pouvoir et qu’il aille en prison. Vous comprenez bien qu’avec ces propos, Monsieur Poutine est bien loin de se présenter aux pourparlers’’ a-t-il dit, en se référant visiblement à J. Biden. Selon Berlusconi, ce n’est pas de cette manière que l’on arrivera à la paix. ‘’Il faut penser à quelque chose d’exceptionnel si on veut que Poutine s’arrête. Je crains que cette guerre aille de l’avant, ce qui veut dire que nous subirons de lourdes conséquences à cause des sanctions contre la Russie. Notre économie a déjà ralenti, nous aurons une contraction du PIB’’. La ligne de Berlusconi semble davatange celle de Salvini, son ami retrouvé, que celle du Président Mario Draghi pour lequel il manifeste une certaine distance. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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16/05/2022
Rhénanie du Nord-Westphalie : les voix qui ont quitté l'AfD sont allées vers l'abstention.
Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Lors des élections de ce 15 mai 2022, les voix perdues par l'AfD sont allées essentiellement vers l'abstention.
AfD : patriotes
CDU : démocrates-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
Grüne : écologistes
Nichtwähler : abstentionnistes
Andere : autres
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/05/15/rhe...)
19:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán devient, pour la cinquième fois, Premier ministre.
Hongrie. Viktor Orbán devient, pour la cinquième fois, Premier ministre.
16:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L’Italie enverra des canons et des blindés. Le M5S fait pression pour un vote à la Chambre."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre largement sur la guerre en Ukraine, notamment la situation sur le terrain avec le siège de l’aciérie Azovstal où la situation est jugée dramatique et la demande d’adhésion à l’Otan de la part de la Suède et de la Finlande « La peur face à Poutine fait s’élargir l’Otan » - La Suède et la Finlande confirment leur adhésion, des négociations sont en cours avec Erdogan sur l’élargissement de l’Otan. Des heures désespérées pour les résistants de l’aciérie Azovstal (Corriere della Sera), « Nous reprendrons le Donbass » - Le vice-commandant de l’armée ukrainienne annonce avoir stoppé l’ennemi, qui se retire. La Suède se prononce en faveur de l’adhésion à l’Otan (La Repubblica), « Kiev répond à Biden : l’heure n’est pas aux négociations » - Les Américains font pression pour le cessez-le-feu mais Zelensky ne veut pas favoriser les Russes, qui pourraient se repositionner sur le terrain. De violents affrontements ont lieu sur le site d’Azovstal. La joie pour le succès à l’Eurovision, une fête sous les bombes (La Stampa), « L’UE rend possible d’ouvrir un compte ‘’k’’ russe [pour payer les fournitures en euros ou en dollars, qui seront reconverties en roubles] » - Un accord européen a été trouvé également pour un prix-plafond aux nouveaux contrats pour la fourniture de gaz (Il Messaggero), « Zelensky remporte l’Eurovision et serre l’étau sur ses opposants » - Onze partis ont été déclarés hors-la-loi (Fatto Quotidiano).
PROPOS, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Pour Luigi Di Maio, la Turquie ne mettra pas son véto à une entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN ; ‘’le conflit sera long, nous devons relancer les négociations’’ affirme le ministre des Affaires étrangères » : « Après Berlin, Luigi Di Maio sera aujourd’hui à la réunion informelle des ministres des affaires étrangères de l’UE à Bruxelles. Le ministre italien avertit sur le fait que la guerre va se poursuivre encore plusieurs mois, ‘’voire plus d’un an’’, et qu’il est urgent de renforcer le dialogue et les efforts diplomatiques. Il parle de ‘’controffensive diplomatique à la guerre’’ pour induire les parties à engager un processus paix. Sans quoi ce sera un échec pour toute l’Europe et la communauté internationale. Il décrit par ailleurs la crise alimentaire comme une ‘’guerre dans la guerre’’ et insiste sur la nécessité de réguler les prix du blé et du pain. Il attire notamment l’attention sur les possibles conséquences en termes de flux migratoires. L’Italie organisera d’ailleurs le 8 juin prochain un Dialogue ministériel avec les Pays du bassin méditerranéen en collaboration avec la FAO. Le ministre italien des Affaires étrangères abordera également la question avec son homologue américain lors de son déplacement à New-York, au siège de l’ONU. L’Italie étudie aussi divers moyens de continuer à venir en aide à la population civile ukrainienne, notamment à travers l’envoi de biens de première nécessité et la coordination sur place des flux de femmes et enfants cherchant à quitter le pays grâce à une antenne de l’Agence italienne pour la coopération et le développement. Quant à l’adhésion à l’OTAN des pays du Nord de l’Europe, Di Maio juge légitime cette recherche de protection par certains pays suite aux récents événements. Il estime surtout que ‘’la Turquie veut des garanties, mais que sur le principe elle n’est pas opposée’’ à l’entrée de la Suède et de la Finlande. Sur le terrain de la politique intérieure, le ministre parait serein malgré les fortes turbulences, peut-être pour calmer le jeu entre Mario Draghi et le chef du Mouvement 5 Etoiles. »
PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, M. T. Meli : « L’Italie enverra des canons et des blindés. Le M5S fait pression pour un vote à la Chambre »: « Le ministre de la Défense L. Guerini présentera aujourd’hui au Copasir le troisième décret pour l’envoi d’armes à l’Ukraine, décret co-signé avec Luigi Di Maio, ministre de la Défense, et Daniele Franco, ministre de l’Economie. Le M5S pourrait se braquer et tenter de donner du fil à retordre au ministre, à condition que les trois délégués du M5S au Copasir, suivent leur leader, ce qu’ils se sont abstenus de faire jusqu’à présent. Il n’y aura pas d’envoi de chars armés, ni de drones. L’objet de la discorde pourrait être l’envoi de canons obusiers 115/39 FH70, dotés d’un moteur qui permet de petits déplacements et qui ont une portée de plus de 20 kilomètres. Le M5S insiste pour que le décret passe de nouveau par l’examen des Chambres mais la position de Guerini, qui est la même que celle de Draghi, est claire : il s’agit simplement de la « poursuite de l’engagement italien », « comme indiqué par le Parlement » qui a déjà voté une résolution en ce sens, le 1er mars dernier. Conte, cependant, n’en démord pas et accuse le gouvernement, même le Président du Conseil a été très clair ces derniers jours en déclarant que « nous voulons construire la paix ». Il ne s’agit donc pas d’être va-t-en-guerre. La liste des armes prévues par le troisième décret devrait être tenue secrète mais devraient être envoyés des véhicules blindés légers, des canons anti-char, des systèmes de défense aérienne de très courte portée, des systèmes de missiles terre-air portables, des mortiers. Il devrait également y avoir des armes technologiques, particulièrement des brouilleurs de drones et de radars et des systèmes pour intercepter les communications et les fréquences radars. Comme annoncé, le ministre enverra également de nouvelles troupes pour défendre le flanc oriental de l’OTAN : 350 militaires en Hongrie, 250 en Bulgarie. »
SONDAGES, La Repubblica, d’I. Diamanti, « Pour les Italiens, la guerre va s’installer dans la durée mais sans s’étendre géographiquement » : « L’intérêt des Italiens pour la guerre reste élevé et 6 interrogés sur 10 se disent ‘’très’’ ou ‘’assez’’ informés sur le sujet. 44% pensent que le conflit durera encore un an au moins, contre 47% qui pensent qu’il pourrait prendre fin d’ici quelques mois. Seuls 15% de la population craint que le conflit devienne mondial, mais ce taux est particulièrement élevé chez les plus jeunes ainsi que chez les électeurs du M5S. Un récent sondage demandé par la Commission européenne montre que l’Italie est le pays où l’information sur ce conflit est la plus suivie. Cela s’explique notamment par une sensibilité élevée à la cause ukrainienne directement liée à l’importante diaspora présente en Italie, et par l’omniprésence dans les médias et sur les réseaux sociaux de ce sujet. En même temps, presque la moitié des interrogés estime que l’information sur la guerre en Ukraine est manipulée ou déformée. Plus particulièrement, un quart des interrogés pensent que les crimes commis par les forces russes seraient un récit de la propagande ukrainienne. Malgré un soutien majoritaire à la cause ukrainienne, une ‘’minorité non négligeable’’ justifie tout de même l’invasion russe. Ces données montrent l’importance toute particulière de la dimension médiatique dans ce conflit. »
(Italie : revue de presse)
13:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview du ministre hongrois de la Justice Judit Varga par Álvaro Peñas.
Hongrie. Interview du ministre de la Justice Judit Varga par Álvaro Peñas :
https://www.breizh-info.com/2022/05/16/186587/judit-varga...
Judit Varga
10:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/05/2022
Rhénanie du Nord-Westphalie : l'AfD recule mais se maintient au Parlement.
Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie.
Résultats :
CDU : démocrates-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
die Linke : post-communistes
Andere : autres
Gains et pertes :
Sièges :
Résultats depuis 1947 :
Vote des femmes :
Vote des hommes :
Vote d'après la profession :
(Ouvrier/employé/fonctionnaire/indépendant)
Vote selon le diplôme :
(école primaire/enseignement moyen/bac/haute-école)
23:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les électeurs de l'AfD sont opposés à des livraisons d'armes à l'Ukraine.
Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie.
"Le gouvernement doit livrer des armes à l'Ukraine." (Oui/non)
Alle : tous
Grüne : écologistes
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
FDP : libéraux
AfD : patriotes
22:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une école bavaroise interdit aux filles les habits courts à cause des étrangers.
Allemagne. Bavière. Au sein d’une école secondaire d’Ebersberg, une municipalité située dans la banlieue de Munich, la direction de l’école interdit aux élèves féminins le port de vêtements « trop courts ». La raison mise en avant est la nécessité de retenue face aux autres cultures et religions. Le directeur de l’établissement scolaire déclare être pour une « société ouverte » et affirme que des élèves et des enseignants issus de l’immigration sont gênés par les jupes courtes et les hauts courts, ainsi que par les décolletés. Il ajoute : « Les droits de l'individu s'arrêtent là où les autres se sentent dérangés. »
12:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Plan du jour."
Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie.
"Plan du jour. Se lever. Boire du café. Voter AfD."
12:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/05/2022
Affiches de l'AfD pour les élections en Rhénanie du Nord-Westphalie.
Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Affiches de l'AfD pour les élections du 15 mai 2022 pour le Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie.
"Car la liberté a besoin de combattants. Qui d'autre."
"Parce que la patrie a besoin d'amoureux. Qui d'autre."
"Notre équipe pour la Rhénanie du Nord-Westphalie. Qui d'autre."
"Car la famille a besoin de protecteurs. Qui d'autre."
"Car l'intégration a besoin de culture dominante. Qui d'autre."
"Car notre prospérité a besoin de défenseurs. Qui d'autre."
"Car la sécurité a besoin de dents. Qui d'autre."
"Car la cohésion a besoin de valeurs. Qui d'autre."
14:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/05/2022
Filip Dewinter et Geert Wilders ont été interdits de se promener à Saint-Josse-ten-Noode.
Belgique et Pays-Bas. Filip Dewinter (Vlaams Belang-Belgique) et Geert Wilders (PVV-Pays-Bas) ont été interdits de se promener à Saint-Josse-ten-Noode :
https://www.7sur7.be/belgique/dewinter-et-wilders-se-voie...
18:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Santiago Abascal prendra part à la CPAC à Budapest.
Espagne, Hongrie et USA. Le dirigeant de Vox Santiago Abascal (Espagne) prendra part à la Conservative Political Action Conference qui aura lieu à Budapest le 19 et 20 mai 2022.
17:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Draghi invite Biden à appeler Poutine."
Italie. Revue de presse.
La décision de la Finlande d’adhérer à l’Otan est en une des journaux italiens qui soulignent « l’abandon de sa neutralité historique » et le fait que cette décision « provoque la « colère » de la Russie ». Les commentateurs y voient aussi l’échec stratégique du Kremlin « entouré de 1340 km2 d’une frontière finlandaise désormais atlantique » (Stampa). L’appel du Président du Conseil M. Draghi au président américain de renouer le dialogue avec Moscou est aussi largement citée, après le compte rendu fait en conseil des ministres : « Helsinki dans l’Otan, la colère de Poutine » - La Finlande demande une adhésion immédiate. Moscou menace une guerre nucléaire et le blocus du gaz. Draghi invite Biden à appeler Poutine (Corriere della Sera), « La négociation secrète » - Les généraux ukrainiens et ceux russes seraient en contact pour un canal de communication. La Finlande demande à entrer immédiatement dans l’Otan, la Russie menace de lui couper la fourniture de gaz (La Repubblica), « Défense européenne, voici le plan » - la Commission évoque une centrale commune pour l’achat d’armes. Draghi invite Biden à appeler Poutine. La résistance surmenée de Marioupol (La Stampa), « Moscou considère comme une menace l’entrée de la Finlande dans l’Otan » (Sole 24 Ore), « L’Otan élargit ses frontières et la Russie décide de couper le gaz » - La Finlande entre dans le Pacte Atlantique, Moscou évoque un risque nucléaire. L’Europe est prête à faire face à une réduction du flux de gaz (Il Messaggero), « L’hypocrisie de la paix de Draghi, qui envoie maintenant les armes lourdes » - Mais Conte dit « ça suffit » (Fatto Quotidiano), « L’Otan ou la mort, la Finlande décide d’entrer et Moscou menace de se servir de l’arme atomique » - Le Tsar perd son calme ; Zelensky demande que tous les Russes sortent du territoire ukrainien (Il Giornale). L’échange téléphonique entre les présidents S. Mattarella et E. Macron d’hier, évoquant la nécessité de continuer à soutenir l’Ukraine et d’aller de l’avant pour réformer l’Europe, est aussi citée dans les pages intérieures des principaux quotidiens.
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/05/2022
Filip Dewinter et Geert Wilders interdits à Molenbeek.
Belgique et Pays-Bas. Le maire socialiste de Molenbeek interdit la visite, ce 13 mai 2022, dans sa commune, de Filip Dewinter du Vlaams Belang et de Geert Wilders, le dirigeant du PVV (Pays-Bas).
21:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
"25% estiment que le Premier ministre Draghi subit la ligne de Biden."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre encore sur le voyage du Président du Conseil Mario Draghi à Washington, reprenant notamment les propos de sa conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec le Président Joe Biden. C’est surtout la ligne européenne d’un « effort pour arriver à la paix » qui est mise en exergue. L’attaque informatique contre plusieurs sites institutionnels italiens (le ministère de la Défense, le Sénat, l’institut supérieur de la santé…) revendiquée par des pirates russes est aussi citée, les observateurs y voyant surtout une « démonstration de force » de la part de la Russie (Corriere) : « Draghi : Poutine n’est pas invincible » - Pour le Président du Conseil, il faut chercher la paix, il faut que les Etats-Unis et la Russie se parlent. Une attaque informatique a touché plusieurs sites institutionnels italiens, y compris celui du Sénat (Corriere della Sera), « La voie diplomatique » - Draghi cherche l’appui de Biden sur la ligne européenne : négocier la trêve avec Moscou. Voici la recette de Macron : dialoguer avec Xi pour pousser Poutine à négocier. Le groupe de pirates russes Killnet revendique l’attaque sur des sites institutionnels italiens (La Repubblica), « Depuis les Etats-Unis, Draghi lance un appel pour des négociations favorisant la paix » - Selon Draghi, la Russie n’est plus un « Goliath » et il faut œuvrer pour le cessez-le-feu ; la Maison Blanche craint cependant une escalade (La Stampa), « Draghi : il faut chercher la paix que souhaite l’Ukraine et qui ne soit pas imposée par d’autres » (Sole 24 Ore), « Draghi rappelle que Poutine n’est pas imbattable » - L’Italie demande à Biden un pacte pour stabiliser la Libye. Les pirates informatiques russes bloquent les sites du Sénat et de la Défense (Il Messaggero), « Draghi revient des Etats-Unis les mains vides » - La mission a échoué, aucune référence aux négociations dans le communiqué de presse conjoint (Fatto Quotidiano), « Attaque informatique contre l’Italie » - L’offensive russe : des pirates informatiques russes bloquent plusieurs sites dont celui du Sénat et du ministère de la Défense (Il Giornale).
Les JT couvrent essentiellement la conférence de presse du Président du Conseil Mario Draghi à l’issue de sa visite à la Maison Blanche, le siège dramatique de l’aciérie Azovstal par l’armée russe, et la pénurie de médecins et d’infirmiers dans les hôpitaux du Nord de l’Italie.
ANALYSE, La Repubblica, de S. Folli, « Draghi aux Etats-Unis déstabilise ses critiques » : « Du point de vue de la politique intérieure italienne, lors de sa visite à Washington Mario Draghi a déstabilisé le front composite de ses détracteurs. En particulier ceux qui lui reprochent un excès d’alignement de la position italienne avec celle de l’administration américaine. Les polémiques se poursuivront puisqu’elles sont jugées utiles pour remporter quelques adhésions politiques, mais les faits disent autre chose. Le Président du Conseil a tenu des propos clairs sur la ‘’construction de la paix’’, montrant que l’Italie se préoccupe déjà du moment où les armes s’arrêteront et où l’Europe sera appelée à remettre sur pied un pays à moitié détruit. Pour autant, il ne se calque pas non plus sur la position de Macron. Il propose sa propre ligne, cherchant à concilier l’Union européenne et l’OTAN. Il semble que Draghi soit le seul des leaders européens actuellement en mesure de porter cette architecture politique. Cela en fait un partenaire privilégié et reconnu pour l’administration américaine, et lui donne de la crédibilité pour tracer la paix future. L’Italie veillera à ce que le retour de la paix et notamment le dialogue avec Poutine se fasse sans provoquer de fractures entre l’Europe et les Etats-Unis. Draghi est en quelque sorte le garant du cadre euro-atlantique. On peut distinguer deux sortes de paix possibles : une paix obtenue en Européens tout en restant loyal à l’OTAN, et une paix qui serait vue comme une capitulation de l’Ukraine face à Moscou. Pousser l’Italie à suspendre les aides militaires à Kiev, comme le voudraient Conte et Salvini, irait dans le sens de la deuxième option. Cela reviendrait en outre à céder à la pression médiatique du gouvernement russe sur les pays occidentaux et à agir pour éloigner l’Europe et les Etats-Unis, un des objectifs politiques de Moscou. Ce deux conceptions de la paix conditionneront le débat politique en Italie et seront centrales en vue des élections de 2023. »
ENTRETIEN, Avvenire, de Marina Sereni, vice-ministre des Affaires Etrangères « Une guerre longue n’est pas dans l’intérêt de l’UE » : « Draghi a présenté aux Etats-Unis le sentiment qui prédomine aujourd’hui en Europe, rappelant à Washington l’urgence d’arrêter la guerre en répétant que nous sommes du même côté et qu’il faut retrouver le chemin de la négociation. Une prolongation du conflit n’est pas dans l’intérêt de l’Union Européenne, cela continuerait à faire des victimes et à semer la destruction et la haine en provoquant des conséquences indirectes très larges en termes économiques et sociaux. Il suffit de penser à l’insécurité alimentaire globale en raison du blé bloqué en Ukraine. Nous devons revendiquer un point de vue européen dans une crise qui est européenne. Nous sommes en contact avec les deux pays qui ont toujours gardé ouverte une perspective diplomatique et qui sont en mesure de parler à la Russie et à l’Ukraine : Israël et la Turquie. L’initiative turque a une structure plus avancée et nous pouvons la renforcer. Nous sommes toujours en contact avec les négociateurs d’Ankara. Je crois qu’il faudra reprendre la proposition d’Enrico Letta pour que l’Italie, l’Allemagne, la France, la Pologne et l’Espagne assument une initiative commune pour se rendre à Kiev avant d’ouvrir un dialogue avec Moscou. Avec la réélection de Macron, je sens une grande harmonie entre ses propos et ceux du président Draghi’’ »
SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri « La popularité de Draghi auprès des Italiens se renforce mais 25% estiment qu’il subit la ligne de Biden » : « Juste avant le voyage de Draghi aux Etats-Unis, un Italien sur quatre estimait que notre gouvernement subissait trop la ligne de Joe Biden et la politique étrangère américaine. Sur cette position se retrouvent surtout les électeurs de Fratelli d’Italia (41,2%), du Mouvement 5 Etoiles (28,2%) et de la Ligue (23%). En revanche, le plus grand consensus des positions du Président du Conseil vient de l’électorat de Forza Italia (40%) et du Parti démocrate (32,1%). Concernant la recherche d’une diversification énergétique italienne et les efforts du gouvernement Draghi, de son ministre des Affaires Etrangères L. Di Maio et de son ministre pour la transition énergétique R. Cingolani, 34,1% des sondés considère cela comme un premier pas vers l’indépendance des hydrocarbures russes, même si cela ne serait pas suffisant pour assurer les fournitures demandées. 16,1% estime que ces efforts seraient uniquement un coup de communication car l’Italie ne pourra pas se passer de la Russie, et 15,9% les considère même inutiles. Quant à la popularité de Mario Draghi, celle-ci continue sa progression (49,2%) soit + 0,6 points en un mois, d’après les sondages Euromedia Research. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/05/2022
Viktor Orbán prendra part à la CPAC à Budapest.
Hongrie et USA. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán prendra part à la Conservative Political Action Conference qui aura lieu à Budapest le 19 et 20 mai 2022.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/05/10/tom...)
19:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini s'allie avec Conte et menace : nous nous opposerons à l'envoi d'autres armes à Kiev."
Italie. Revue de presse.
La visite du Président du Conseil Mario Draghi à Washington fait les gros titres des quotidiens italiens, ce matin. Les commentaires mettent en exergue «l'entente» entre Rome et Washington sur la posture à adopter face à l'invasion russe en Ukraine : la nécessité d'aider Kiev à résister et continuer la stratégie allant des sanctions à l’embargo au gaz russe. Toutefois, plusieurs quotidiens jugent que la position de Draghi est plus "européenne", consistant non pas à humilier Poutine mais à atteindre la paix au plus vite : « Poutine ne nous a pas divisés » - La rencontre entre Draghi et Biden : L'Italie et l'Europe sont pour la paix. Biden : tu as uni l'UE et l'Otan. Rome enverra d'autres soldats et d'autres armes (Corriere della Sera), « Le pacte de la Maison Blanche » - Entente à Washington entre les deux dirigeants. Draghi : ensemble contre la Russie, il faut arrêter les massacres. Mais Salvini s'allie avec Conte (M5S) et menace : nous nous opposerons à l'envoi d'autres armes à Kiev (La Repubblica), « Draghi : il faut arrêter le massacre » - La rencontre à Washington renforce l'alliance transatlantique (Stampa), « Draghi à Biden : oeuvrons pour la paix » (Sole 24 Ore), « Draghi aux États-Unis : pressions pour la paix » (Il Messaggero), « Draghi prévient Biden : l'Europe demande la paix » - L'alliance est à nouveaux soudée mais Draghi fait pression pour un cessez-le-feu (Il Giornale). L'ouverture de l'Eurovision à Turin est aussi largement citée.
PREMIER PLAN, La Repubblica, E. Lauria : « Salvini rouvre les hostilités et tend la main à Conte. ‘’Plus d’armes ? Maintenant, ça suffit’’ » : « Salvini lance un avertissement à Draghi en vue de son entretien avec Biden, afin d’en conditionner le résultat. ‘’Nous ne pouvons plus nous permettre de nouveaux mois de guerre : c’est une question de survie. De la rencontre entre Biden et Draghi, j’attends la paix’’ : paroles prononcées tout en sachant que le président des Etats-Unis a l’intention de demander le soutien maximal de l’Italie sur la ligne dure privilégiée par les Etats-Unis ainsi qu’un engagement encore plus fort en termes d’envoi de matériel militaire. Salvini se prépare à un nouveau scénario dans l’éventualité où le résultat de la visite de Draghi serait insatisfaisant : faire alliance avec Conte et avec les autres partis qui condamnent l’escalade militaire (à gauche donc) pour faire valoir à la Chambre ‘’les raisons de la paix’’. On n’exclut pas, dans les milieux léghistes, la présentation à tout moment d’un acte parlementaire (motion ou ordre du jour) pour forcer le gouvernement à stopper l’envoi d’armes en Ukraine. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/05/2022
Tom Van Grieken prendra part à la CPAC à Budapest.
23:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
13 pays de l’UE s’opposent aux projets de modification des traités et d’abandon du vote à l’unanimité dans des domaines clés.
Union Européenne. 13 pays de l’UE s’opposent aux projets de modification des traités et d’abandon du vote à l’unanimité dans des domaines clés :
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"Poutine : non à une guerre totale. Von der Leyen et Macron désirent supprimer le vote à l'unanimité."
Italie. Revue de presse.
Les commémorations du 9 mai à Moscou et le discours du Président V. Poutine font les gros titres des médias italiens avec large couverture photographique en Une. Dans l’ensemble, les observateurs relèvent une commémoration en « demi-teinte », sans grandes annonces de la part du Président Poutine, ce dernier se limitant à justifier la guerre en Ukraine en adossant la responsabilité à l’Otan. L’allocution du Président Emmanuel Macron à Strasbourg pour la clôture de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, notamment la partie où il invite la communauté internationale à « ne pas humilier Moscou » pour une reprise des négociations, est aussi citée : « Poutine reconnait des pertes » - Le Tsar baisse le ton et exclut une guerre totale. E. Macron veut relancer les négociations sans « humilier » la Russie (Corriere della Sera), « Poutine : aucune guerre totale » - Le Président russe ne parle pas de victoire et freine sur une escalade. Macron : on n’obtient pas la paix en humiliant Moscou, il faut une trêve (La Repubblica), « La parade en demi-teinte » - Lors des commémorations, le Président Poutine a dit non à la guerre totale (La Stampa), « Lors de la parade, Poutine accuse l’Otan et dit non à l’horreur d’une guerre totale » (Sole 24 Ore), « Poutine : non à une guerre totale » - Poutine accuse l’Otan mais exclut une escalade militaire en Ukraine. Macron lui tend la main (Il Messaggero).
COMMENTAIRE, il Giornale, de Paolo Guzzanti, ancien porte-parole de S. Berlusconi : « L’hypothèse d’une issue possible » : « Le discours de V. Poutine a paru désespéré et réaliste. Il est possible d’y voir des signaux d’ouverture de la part de Poutine. Macron a été le plus rapide à les saisir et à relancer le dialogue, annonçant qu’il y avait l’espace pour s’assoir devant une table et miser à la fin des affrontements. Avec un peu de chance, une perspective de cessez-le-feu, voire de paix, pourrait se concrétiser. Quelque chose a donc changé dans la posture de Poutine, c’est maintenant à l’Europe – et donc à Macron qui en assure la présidence tournante – de montrer qu’elle a compris ce message et d’en profiter avant que cette fenêtre ne se referme. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Tito, « La stratégie de Macron ‘’il faut une trêve, nous n’obtiendrons pas la paix en humiliant la Russie’’ » : « Hier au Parlement européen, le Président français a présenté un véritable projet pour une nouvelle Union Européenne, tentant de redonner du souffle à des institutions qui dernièrement étaient apparues fatiguées. Il établit implicitement le lien entre la nécessité que l’Europe soutienne l’Ukraine face à la Russie et la réforme des Traités. Il évoque d’abord le soutien à Kiev, la nécessité de rétablir la paix tout en empêchant une victoire de Moscou. Il prend aussi ses distances vis-à-vis des Etats-Unis lorsqu’il affirme que ‘’l’Europe n’est pas en guerre contre Moscou’’. Mais il souligne surtout l’urgence d’abandonner le système à l’unanimité au nom de l’ ‘’efficacité’’, avance l’idée d’une ‘’Confédération’’ qui serait étendue au-delà des 27 à tout le continent, y compris l’Ukraine. Du reste, le discours est prononcé dans le cadre d’une expérimentation innovante, faisant de l’implication des citoyens européens un projet politique. Sa vision est basée sur deux concepts clefs : l’efficacité, notamment face aux crises, et l’indépendance. ‘’Indépendance’’ fait ici écho à ‘’défense’’ mais aussi à l’autonomie énergétique ou encore alimentaire. Macron espère pouvoir amorcer le changement des règles dans ce sens dès le Conseil prévu fin juin. Il plaide en faveur de la majorité qualifiée lors des prises de décision, pour ‘’plus de rapidité de l’Union’’, un tabou en Europe. L’idée de Confédération est celle qu’avait avancée ces derniers jours le secrétaire du PD Enrico Letta. La Présidente de la Commission européenne estime elle-même que ‘’le vote à l’unanimité est désormais irréaliste’’. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Romano « Von der Leyen et Macron plaident pour une UE à plusieurs vitesses » : « Après un an de travaux, la Conférence sur l’avenir de l’Europe a remis aux présidents des principales institutions européennes un rapport d’une cinquantaine de pages dont plusieurs recommandations prévoyant une modification des Traités. C’est là un sujet clivant pour plusieurs pays membres. Quant à l’idée de surmonter l’obligation de l’unanimité au Conseil, cela ne nécessite pas une réforme des Traités. Il suffit d’utiliser l’article 48.7 (exception faite pour les sujets de défense). Von der Leyen semblait plutôt persuadée par cette deuxième possibilité. Le président français E. Macron, favorable à une modification constitutionnelle, a défendu l’idée d’une Europe à plusieurs vitesses. La proposition, qui nécessiterait d’une modification des textes constitutionnels, prévoit le souhait de confier également au Parlement le droit d’initiative législative. Le Parlement européen veut adopter rapidement un rapport avec lequel faire déclencher la procédure en vue de la naissance d’une convention. Il suffira alors de l’avis favorable de la majorité des membres (14 sur 27). Remettre la main sur les Traités signifierait mettre à jour la Constitution après 10 ans de crises à répétition et éviter la dérive vers une méthode intergouvernementale utilisée notamment pendant la crise de la dette. Les gouvernements seront-ils tous prêts à donner plus d’espace à la logique communautaire, celle que Draghi appelle « le fédéralisme pragmatique » ? Si Berlin non plus n’exclut pas la possibilité de revoir les Traités, ici à Bruxelles plusieurs diplomates demeurent prudents : avant d’imaginer une réforme des Traités (à l’unanimité des 27), il faut qu’une majorité des pays soit favorable à la naissance d’une convention. »
SONDAGE, Il Corriere della Sera, F. Stefanoni : « 53% des Italiens sont du côté de l’Ukraine mais 4 sur 10 sont neutres » : « Selon un sondage Ipsos (mené du 3 au 5 mai), la guerre ouverte par la Russie en Ukraine suscite surtout des appréhensions vis-à-vis de ses conséquences économiques. 46% des Italiens craignent que leurs familles puissent être frappées par l’augmentation des coûts de l’énergie, de l’alimentation et celui des taux d’intérêts. Viennent ensuite d’autres inquiétudes : 36% craignent que l’Italie ne soit entraînée dans la guerre (soit +5%), 8% nourrissent des inquiétudes vis-à-vis du nombre de réfugiés (soit -3%). 59% des Italiens pensent que la guerre se prolongera encore sur plusieurs mois tandis qu’à peine 3% se disent optimistes au sujet d’une résolution du conflit dans des temps limités. Au sujet des sanctions : 18% se déclarent « tout à fait favorables », 32% « assez favorables », 17% « peu favorables », 18% « totalement défavorables ». Si 47% jugent l’attaque du Kremlin comme une action basée sur des « prétextes infondés », 26%, sans pour autant justifier la guerre, reconnaissent à la Russie le droit de se sentir menacée par l’OTAN. 53% des sondés se déclarent en faveur de l’Ukraine mais 4 Italiens sur 10 ne prennent pas position. Un chiffre en hausse de 3% en un mois, pris sur le nombre de pro-Ukrainiens passés de 56% à 53%. »
PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, G. Sarcina : « De nouveaux envois d’armes et des soldats à déployer sur le flanc Est : ce que la Maison Blanche demande à Rome » : « Les Etats-Unis considèrent l’Italie comme un allié important. Toutefois, il n’y a aucune différence par rapport au passé. Pour l’Amérique, les premiers partenaires de référence sur le Vieux Continent restent le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. Il y a, cependant, un « effet Draghi ». Biden reconnaît au Premier ministre la capacité de se porter garant d’une coalition hétérogène, marquée par les divisions sur l’envoi d’armes à l’Ukraine. Washington apprécie également la couverture politique offerte au Palazzo Chigi par le Président de la République, Sergio Mattarella. Après avoir demandé au Congrès un investissement massif pour aider l’Ukraine (33 milliards de dollars dont 20 consacrés à l’armement), Biden s’attendrait à « une contribution proportionnelle de la part des Alliés » : celle de l’Italie s’élèverait à 3 milliards de dollars, une somme finalement jugée irréaliste par le gouvernement américain même. « Nous connaissons les difficultés budgétaires de l’Italie. L’important, aujourd’hui, est que tous les alliés fassent quelque chose. Cela ne signifie pas que la contribution doive absolument être économique » déclare le général Taylor, ancien ambassadeur en Ukraine. De toutes les façons, Draghi se présentera avec l’engagement de faire passer de 500 à 800 millions d’euros les fonds alloués à l’accueil des réfugiés ukrainiens. Biden demandera à l’Italie d’envoyer encore plus de fournitures militaires à Zelensky, avec une préférence pour l’artillerie lourde. Draghi fera connaître au Président le contenu du troisième décret sur les armes. Washington pourrait également demander plus de soldats et de moyens militaires pour renforcer le flanc Est de l’OTAN. Biden invitera, en outre, Draghi à rendre plus rapidement l’Italie indépendante des fournitures en gaz russe. Il proposera d’autres fournitures, s’engagera à dévier vers nos ports des navires chargés de GNL destiné à la Corée ou au Japon. Il sera aisé pour Draghi de démontrer que les efforts américains ne sont pas suffisants : à l’heure actuelle, le gaz américain ne couvre qu’1% de notre consommation. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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"Supplément pour la crèche des enfants"
Allemagne. Bavière.
"Nous faisons la Bavière. Supplément pour la crèche des enfants. Jusqu'à 3.100 euros par enfant."
12:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Katalin Novák est présidente de Hongrie.
Hongrie. À partir de ce 10 mai 2022, Katalin Novák est présidente du pays. Elle est membre du Fidesz, le parti du Premier ministre Viktor Orbán.
01:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/05/2022
Frères d'Italie monte encore !
Italie. Frères d'Italie est donné à 22,6 % et la Ligue à 15,6 %.
Frères d'Italie : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
Ligue : patriotes
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
Azione + Europa : libéraux
22:52 | Lien permanent | Commentaires (0)