31/05/2021
Salvini : "Il faut prolonger le moratoire sur les licenciements. Je suis prêt à discuter avec Letta."
Italie (et Portugal). Revue de presse.
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, « Il faut prolonger le moratoire sur les licenciements. Je suis prêt à discuter avec Letta" : « Je travaille sur une alliance entre l'Europe et l'Afrique, entre les pays qui bordent la Méditerranée. Je rencontre des ambassadeurs et je discute avec des premiers ministres, le but est d'éviter que dans les mois à venir les arrivées soient de l'ordre de centaines de milliers...". Matteo Salvini n'a pas encore quitté Coimbra, au Portugal, où il a participé au congrès du parti de droite Chega!. « Sur Letta [qui se dit prêt à discuter avec Salvini, ndlr], c'est l'esprit avec lequel je suis entré dans le gouvernement Draghi. Il a probablement compris que continuer à insulter la Ligue au quotidien n'est pas ce dont l'Italie a besoin. Si nous arrêtons avec le droit du sol, nous pourrons nous consacrer au grand problème du moment au lieu de nous disputer : le travail. Par exemple, sur la possibilité de prolonger le gel des licenciements. Nous sommes convaincus que cela peut être fait. Je rencontre demain le président de Confindustria et j'entends tous les jours des entrepreneurs. Ils demandent à pouvoir reprendre le travail sur un pied d'égalité avec des concurrents qui sont souvent étrangers. Si l'État aide les travailleurs en prolongeant les fonds de licenciement et met enfin des règles au commerce en ligne et fait payer des impôts à Amazon, Google et toutes les autres multinationales, je pense que la possibilité d'éviter les licenciements est là. Cela vous semble-t-il normal que, pendant le Covid, des millions aient été donnés à des géants comme Disney ou Warner ? Des millions. Aux sociétés qui valent des milliards de dollars. Je crois que Draghi pourrait prendre une mesure qui mettrait des règles plus claires sur la concurrence, il aurait la force de le faire avec l'Europe. Ce serait bien que l'Italie soit le pays qui corrige le cours d'une Europe qui, jusqu'à présent, a été forte avec les faibles et faible avec les forts. Sur la constitution d'un groupe unique de droite européenne, s'il y a une chose que Covid m'a apprise, c'est que la politique doit être différente. C'est le moment de l'union. Si jusqu'à hier il pouvait y avoir mille partis et mille divisions, aujourd’hui nous avons besoin d'unité. Dans l'UE, les groupes dits de centre-droit sont divisés en trois. En rassemblant les meilleures énergies, nous pouvons devenir beaucoup plus forts. Sinon, les socialistes continueront à décider. Et il en va de même en Italie. Je ne pense pas aux partis uniques ou au forcing. Cependant, au Parlement, un petit groupe naît chaque semaine. Ce n'est pas utile. Meloni n'est pas mon adversaire, mais si tout le centre-droit gagne en popularité, je suis heureux. »
ENTRETIEN, La Repubblica, Antonio Tajani : "Sans Berlusconi, Toti et Brugnaro finiront comme Alfano" : “Je suis désolé que certains députés [de Forza Italia] nous aient quittés. Et désolé pour ceux qui n'ont pas compris que le moment est venu de nous unir et non de nous diviser. Mais je ne suis pas particulièrement inquiet : ces divisions faites au Palais n'apportent historiquement pas de résultats. Il suffit de penser à Renzi, Alfano, Verdini. Nous ne nous sommes pas attaqués au principal problème du pays : la guerre contre le Covid n'est pas encore gagnée, il y a des Italiens qui meurent et des entreprises à un pas de la faillite. Et il y a un décret de simplification à améliorer : inclure parmi les bénéficiaires du superbonus de 110 % les propriétaires de piscines, de gymnases et d'hôtels. Ne perdons pas de vue l'objectif. Mardi, Forez Italia participera à la réunion du centredroit, nous parlerons avec Salvini et Meloni. Et il y aura aussi des représentants des petites forces, dont Toti qui, en tant que responsable de "Cambiamo!", était déjà là auparavant. Ce sont les électeurs qui jugeront. Mais sans Berlusconi, il n'y a pas d'aile modérée du centre-droit. Berlusconi a eu des problèmes de santé, résultant du Covid et du vaccin : maintenant il s'améliore lentement. Bientôt, aidé des médecins, il pourra recommencer à être un protagoniste de la vie politique. Il est le leader le plus crédible au niveau international. Et du 20 au 25 septembre, il doit participer à un grand événement du PPE à Rome. Je suis très attentif aux besoins de tous les parlementaires. Et j'ai réitéré le choix de tenir des congrès municipaux et provinciaux, signe d'ouverture du parti. Mais je regarde aussi les électeurs, je lis les sondages qui nous donnent plus de 9% et je dis que je ne vois pas ce glissement de terrain. Forza Italia s'identifie à Berlusconi. Je n'ai jamais vu un souverainiste dans Forza Italia. Je n'ai pas non plus entendu parler de quelqu'un qui veut rompre avec le centre-droit. Sur l’initiative européenne de Salvini, je dis oui à une force alternative à la gauche, composée de libéraux, de populaires et de conservateurs. Mais je ne ferai pas d'alliance avec l'Afd ou Marine Le Pen, aussi parce qu'ils ont eu des attitudes punitives envers l'Italie. Salvini, en rejoignant le gouvernement Draghi, a entamé un parcours pro-européen qui n'est pas celui des autres membres d'Id, le groupe auquel appartient la Ligue. Pour les municipales, nous souhaitons un candidat de la société civile, comme Maresca à Naples et Damilano à Turin, qui est bien connu dans la ville. Sinon, nous parions sur un homme politique : c'est Maurizio Gasparri".
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Article de John Cody : la criminalisation de l'expression sur Internet par l'UE pourrait constituer une menace sérieuse pour les conservateurs et les critiques de l'immigration de masse.
La volonté de l'UE de restreindre la liberté d'expression intervient au moment où l'Allemagne s'en prend aux discours de l'opposition politique en ligne.
L'Union européenne s'apprête à étendre sa liste de délits d'expression pour y inclure les discours de haine qui se propagent sur diverses plateformes internet, mais ce que l'UE définit effectivement comme discours de haine pourrait conduire à criminaliser les déclarations critiquant l'immigration massive et le multiculturalisme.
Le commissaire européen à la justice, Didier Reynders, a annoncé cette semaine que la Commission présenterait bientôt une proposition visant à unifier la législation sur le harcèlement et la haine en ligne dans l'ensemble de l'Union. Jusqu'à présent, ces questions relevaient de la responsabilité des États individuels.
Comme la commission l'a déclaré l'année dernière, la loi devrait prévoir des sanctions pour tous les messages prétendument haineux sur le web, non seulement ceux qui soutiennent le terrorisme, mais aussi les déclarations liées à la race, à la religion ou à l'orientation sexuelle.
Les responsables politiques de l'UE estiment que cette mesure permettra de désintoxiquer l'environnement des discussions sur Internet et de protéger les minorités "vulnérables".
Les critiques, cependant, s'inquiètent de la liberté d'expression, en particulier tant que l'on ne sait pas qui sera l'arbitre pour déterminer si les messages sont nuisibles. Alors que les eurocrates prétendent que la liberté d'expression restera sacro-sainte, compte tenu de l'approche de l'agence de police européenne Europol consistant à arrêter de simples citoyens pour des commentaires qu'ils ont faits en ligne et qui n'étaient pas du tout menaçants, on craint que l'UE n'abuse de son énorme pouvoir.
La démocratie pourrait également être menacée par la nouvelle pression en faveur de la réglementation linguistique, car elle pourrait servir d'outil majeur contre les partis politiques européens qui critiquent l'immigration et le multiculturalisme. Des États membres comme l'Allemagne ont déjà mis en place une surveillance massive des membres du parti Alternative pour l'Allemagne (AfD) et perquisitionné le domicile de l'un de ses dirigeants pour avoir fait des commentaires critiques sur l'immigration en ligne.
De telles actions, courantes dans les États totalitaires du monde entier, pourraient également devenir courantes dans l'UE, qui cherche à criminaliser les discours. Alors que l'AfD est le plus grand parti d'opposition en Allemagne et que les élections fédérales approchent à grands pas, les critiques craignent que l'Allemagne ne développe un ensemble de mesures autoritaires qui pourraient à leur tour devenir un modèle pour le reste de l'UE en ce qui concerne les partis de droite.
Qu'est-ce qu'un discours de haine ?
Il est clair que la volonté de l'UE de réduire les discours de haine est un objectif de longue date de George Soros et de sa fondation Open Society. Il a prononcé des discours sur la nécessité de réglementer les discours de haine il y a près de dix ans, et son influence à Bruxelles est profonde.
Soros est un fervent opposant des gouvernements anti-immigration comme ceux de la Hongrie et de la Pologne, et a utilisé son influence pour remodeler les institutions européennes. Plus récemment, il a également appelé directement les plateformes de médias sociaux à réglementer davantage les propos des utilisateurs.
Toutefois, l'évaluation de ce qui est considéré comme ouvert à la discussion publique et de ce qui entre dans la catégorie des "discours de haine" varie également d'un pays de l'UE à l'autre. Si cela pose théoriquement un défi à la tentative de l'UE de parvenir à une définition commune, Bruxelles ne semble pas se soucier de la diversité des opinions sur le sujet.
Si certains pays ont adopté des réglementations claires contre certains types d'expression, comme l'affichage de symboles nazis, les mesures visant à poursuivre et à surveiller les internautes qui publient de tels contenus restent controversées.
L'année dernière, par exemple, l'Allemagne a réagi à un rapport faisant état d'une montée de l'antisémitisme et de l'hostilité envers les minorités en adoptant une loi obligeant les réseaux sociaux à signaler les commentaires haineux, les menaces de mort et la propagande nazie dans les 24 heures. Les opérateurs doivent également fournir l'adresse IP de l'appareil à partir duquel le message a été posté. Un débat houleux a eu lieu en Allemagne, soulignant les dangers potentiels qu'un tel "retour en arrière" pourrait entraîner, ouvrant la voie à une surveillance ciblée que les régimes nazis et communistes allemands de la Stasi n'ont jamais eu le pouvoir d'exercer, mais qu'ils auraient certainement enviés.
Selon le commissaire Reynders, il est toutefois nécessaire d'harmoniser la législation afin de créer une définition européenne de la criminalité. La vice-présidente de la Commission, Věra Jourová, a également déclaré il y a quelque temps que les États individuels ne devaient pas faire cavalier seul.
L'UE montre qu'elle pourrait censurer les critiques sur l'immigration
Un débat stimulant s'ensuivra certainement. L'adoption de la proposition requiert le consentement unanime des 27 États.
Selon une enquête de la Commission européenne, de nombreux postes problématiques concernent la crise migratoire. Deux cinquièmes de tous les discours de haine en ligne mentionnent les migrants ou les musulmans vivant en Europe. Un message sur dix est antisémite. L'enquête donne une idée des domaines dans lesquels l'UE pourrait concentrer sa censure.
Dans la lutte contre ce débat "toxique", Bruxelles tente également de contrôler les grandes entreprises de l'internet comme Facebook, Twitter et Google. Dès 2018, ces entreprises se sont engagées à lutter contre les contenus xénophobes ainsi que la désinformation, ce qui, selon les critiques, revient à une censure de masse. Sous couvert de lutter contre la haine, ces entreprises ont de plus en plus censuré les contenus conservateurs, y compris la censure massive de publications et de politiciens conservateurs en Pologne, en Hongrie, en Espagne, dans d'autres pays de l'UE et aux États-Unis.
Ces entreprises emploient désormais des armées entières de personnes chargées de supprimer les messages signalés comme inappropriés 24 heures sur 24. Et s'il existe des contenus véritablement préjudiciables, tels que la promotion du terrorisme et de la pédophilie, l'orientation idéologique de ces entreprises signifie que les conservateurs sont de plus en plus visés.
Selon Bruxelles, il est temps de passer de ces engagements volontaires à une application plus stricte et à des sanctions en cas de non-respect des règles. Bruxelles propose des amendes pouvant aller jusqu'à six pour cent du chiffre d'affaires des plateformes en cas de violation des règles.
Source : Remix News
(https://rmx.news/article/article/eu-move-to-criminalize-s...)
00:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/05/2021
Chypre : lors des législatives, les nationaux-conservateurs du Mouvement solidarité obtiennent 2,3 %.
Chypre. Lors des législatives, les nationaux-conservateurs du Mouvement solidarité obtiennent 2,3 % (-2,9) et les nationalistes radicaux de l’ELAM 6.8% (+3.1).
Le Mouvement solidarité perd ses 3 sièges et l’ELAM passe de 2 à 4 sièges.
23:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini prend la parole lors du congrès du parti portugais Chega!
Portugal et Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a pris la parole lors du congrès du parti portugais Chega!.
Matteo Salvini
19:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini au Portugal.
Europe. Matteo Salvini (Ligue-Italie) est au Portugal à une réunion du groupe ID. Il appelle à la construction d'un grand groupe au Parlement européen rassemblant les partis patriotiques.
Gerolf Annemans et Matteo Salvini
15:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Résistance dans les urnes électorales ! Votez AfD."
Allemagne. Saxe-Anhalt.
"Résistance dans les urnes électorales ! Votez AfD. Nous sommes ta voix."
15:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/05/2021
Photos : Filip Dewinter lors de son service militaire.
Belgique. Flandre. La figure de proue du Vlaams Belang Filip Dewinter lors de son service militaire au sein de l'armée belge, à l'époque de la guerre froide.
16:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : évolution des intentions de vote depuis les européennes de 2019.
Italie.
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Ligue : patriotes
Forza Italia : conservateurs
Frères d'Italie : patriotes
16:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni et Santiago Abascal reçus par le Premier ministre polonais.
Pologne, Italie et Espagne. Hier soir, la présidente de Frères d’Italie Giorgia Meloni et le président de Vox Santiago Abascal étaient les invités du Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki (Pis).
Giorgia Meloni, Mateusz Morawiecki et Santiago Abascal
15:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/05/2021
"Non à la loi de gauche sur le CO2."
Suisse.
19:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rencontre entre le président du PiS Jarosław Kaczyński, de Vox Santiago Abascal et de Frères d'Italie Giorgia Meloni.
Pologne, Espagne et Italie. Très importante rencontre entre le président du PiS Jarosław Kaczyński, de Vox Santiago Abascal et de Frères d'Italie Giorgia Meloni.
Giorgia Meloni, Santiago Abascal et Jarosław Kaczyński
18:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : les écologistes donnés à 23 %.
Allemagne.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/schleswig-hols...)
CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
16:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Migrants."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, Sole 24 Ore : « Migrants, réunion avec Dbeibah à Rome - Lundi les Libyens se rendront en Italie » : «"Équilibré, efficace et humain" : pour Mario Draghi, ce sont les trois caractéristiques du nouvel accord européen sur les migrants que l'Italie tentera de négocier lors du prochain sommet de l'UE le 25 juin, dans le but aussi d’éviter toute nouvelle controverse de la part de la Lega et de Fratelli d'Italia. Mais jusqu'au 25 juin, a expliqué Draghi, "nous devrons gérer le problème nous-mêmes." Peut-être en concluant des accords bilatéraux tels que celui attendu avec la Libye lundi prochain, lorsque Draghi lui-même rencontrera les ministres des affaires étrangères, Luigi Di Maio, et de l'intérieur, Luciana Lamorgese, et le président du gouvernement de transition libyen, Abdul Hamid Mohammed Dbeibah, à la tête d'une importante délégation de son exécutif. Aujourd'hui, Di Maio sera à Tripoli avec le commissaire européen pour l'élargissement, Oliver Varhelyi, et le ministre maltais des Affaires étrangères, Everist Bartolo, pour entamer des négociations avec l'UE afin d'entrer dans le dialogue méditerranéen et, à long terme, de conclure un accord de partenariat incluant également le contrôle des flux migratoires. Dbeibah insistera très certainement sur le récit libyen selon lequel ce pays est également victime des flux de migrants irréguliers en provenance d'Afrique subsaharienne (Tchad, Niger et Mali). D'où la demande d'aide pour contrôler les frontières au sud. Lamorgese vise à définir un accord comme celui de Malte en septembre 2019 mais avec des quotas fixes déterminés à l'avance. Les pays appelés à coopérer devraient être - outre la France et l'Allemagne - l'Espagne, le Portugal, la Roumanie, le Luxembourg et l'Irlande. Cette forme de coopération renforcée pourrait être soumise à l'approbation du Conseil européen du 25 juin. »
ARTICLE, Il Foglio « Le bon pari du décret sur les flux » : « La responsable de l'Intérieur, Luciana Lamorgese, veut donner une solution réglementée au phénomène de la migration, qui ne manquera pas de s'amplifier pendant la saison estivale. S'exprimant à Palerme, elle a déclaré qu' "il est nécessaire qu'il y ait des interventions de partenariat avec les pays de départ des flux, mais aussi des formes légales de flux qui peuvent être des corridors humanitaires". Pour atteindre cet objectif, "le décret sur les flux doit être revu en termes de quotas". Evitant l'extrémisme de ceux qui veulent s'ouvrir à tous de manière indiscriminée et de ceux qui, au contraire, rêvent de construire des murs impossibles au milieu de la Méditerranée, il est possible d'emprunter la voie, même difficile, de la régulation de l'immigration, afin d'opposer à l'immigration illégale une immigration légale et humanitaire organisée. Mais en attendant, il est utile d'établir des accords bilatéraux, comme celui en vigueur avec la Tunisie, qui prévoit des flux et aussi des rapatriements.»
(Traduction : ambassade de France à Rome)
16:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/05/2021
Santiago Abascal visite la frontière magyaro-serbe.
Hongrie et Espagne. Le dirigeant de Vox Santiago Abascal a visité le frontière magyaro-serbe avec le ministre hongrois de la Famille Madame Katalin Novák.
Santiago Abascal et Katalin Novák
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/05/27/san...)
21:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Andreas Kalbitz et Jürgen Elsässer, orateurs chez PEGIDA.
Allemagne. Les invités du rassemblement de PEGIDA à Dresde en Saxe lors du rassemblement du 31 mai 2021 sont l'ancien numéro 2 de l'aile nationaliste de l'AfD Andreas Kalbitz et le rédacteur en chef du magazine Compact Jürgen Elsässer.
"Protéger les droits des citoyens, la démocratie & la Constitution. Mettre fin à la politique berlinoise insensée !"
19:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Manifestation du Vlaams Belang après la condamnation de quatre membres du Voorpost.
Belgique. Flandre. Manifestation du Vlaams Belang après la condamnation de quatre membres du Voorpost :
https://www.lavenir.net/cnt/dmf20210526_01583536/manifest...
16:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview d'Anne Trewby, des Antigones, par Lionel Baland.
France. Interview d'Anne Trewby, des Antigones, par Lionel Baland :
https://www.breizh-info.com/2021/05/27/164991/feminisme-a...
15:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Berlusconi, ses pathologies multiples inquiètent le parti Forza Italia."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, Corriere della Sera, « Sur les simplifications, voici la stratégie de Draghi » : « Ce matin se tient une réunion au Palais Chigi pour résoudre les questions sur le décret-loi de simplification, que le Premier ministre Mario Draghi voudrait présenter cette semaine en Conseil des ministres. Il s'agit d'une mesure fondamentale, avec le décret-loi sur la gouvernance, pour mettre en œuvre le plan de relance qui repose sur plus de 200 milliards d'euros de ressources européennes jusqu'en 2026, qui seront toutefois transférées à l'Italie en fonction de l'avancement des travaux. Il est donc crucial de simplifier les règles et les procédures pour accélérer leur mise en œuvre. Mais le projet de décret élaboré ces derniers jours a suscité un débat au sein de la majorité et entre le gouvernement et les syndicats, notamment sur la libéralisation de la sous-traitance et le retour au critère du prix maximum. Un choc qui se mêle à celui des licenciements. Le leader de la CGIL, Maurizio Landini, a demandé au gouvernement de convoquer les partenaires sociaux sinon "nous verrons quelles initiatives mettre en place, et je n'en exclus pas une seule", alors que la menace d'une grève générale a déjà été lancée ces derniers jours sur le décret Simplification. Hier, Graziano Delrio (PD) a demandé de "retirer de la discussion l'introduction du rabais maximum qui affecte les principes de qualité et de dignité du travail". L'expérience montre que la remise maximale se traduit paradoxalement par une augmentation du temps, du coût des procédures et ouvre la voie à l'exploitation des travailleurs. Et le leader de la Ligue, Matteo Salvini, qui a demandé ces derniers jours la remise à plat du code des marchés publics, répond au secrétaire du Parti démocrate, Enrico Letta : "Nous pensons que nous pouvons rationaliser les procédures tout en respectant les principes constitutionnels. Pendant ce temps, au Parlement, la tension monte sur le Copasir. Les présidents de la Chambre et du Sénat, Roberto Fico et Elisabetta Casellati, ont demandé à la Ligue de remplacer les deux députés démissionnaires (Volpi et Arrigoni) afin de retrouver le quorum. Mais la Ligue n'a pas l'intention de poursuivre et continue la bataille avec Fratelli ».
ARTICLE, Il Messaggero « Berlusconi, ses pathologies multiples inquiètent le parti Forza Italia » : « D’après le juge enquêteur du procès Ruby-ter ‘’les pathologies multiples [de S. Berlusconi] n'offrent aucune perspective de guérison parce qu'elles sont chroniques’’. Les ‘’Berlusconiens’’ de la première heure ne cachent pas leur inquiétude au sujet de l’état de santé de leur chef. Le dernier ‘’post’’ de Silvio Berlusconi date du 5 avril : depuis, il n’a participé à aucun événement politique. Il pourrait ne pas s’agir uniquement d’une stratégie défensive de ses avocats. L’inquiétude sur l’état de santé du ‘’Cavaliere’’ augmente, notamment maintenant que des manœuvres sont en cours pour séduire les députés de Forza Italia afin qu’ils rejoignent un autre camp, celui de ‘’Coraggio Italia’’ de Brugnaro. Et puis, en septembre il y aura la campagne pour les élections municipales et les négociations pour l’élection du Chef de l’Etat. La position de la coalition du centre droit visait à soutenir la candidature de Berlusconi à la Présidence de la République. C’est une véritable clinique qui a été installée à l’intérieur de sa résidence milanaise, à Arcore. Très peu sont ceux qui peuvent y accéder : ses fils, notamment Marina et Piersilvio, mais aussi la fidèle Renzulli, et le sénateur Ghedini ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Santiago Abascal reçu par Viktor Orban et Katalin Novák.
Hongrie et Espagne. Le dirigeant du parti nationaliste espagnol VOX Santiago Abascal est reçu à Budapest en Hongrie par le Premier ministre Viktor Orban et le ministre de la Famille Katalin Novák.
Viktor Orban et Santiago Abascal
14:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Suisse met fin aux négociations sur ses relations avec l’Union européenne.
Suisse. L’UDC se réjouit de constater que son combat de plusieurs décennies a finalement porté des fruits : la Suisse met fin aux négociations sur ses relations avec l’Union européenne.
01:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article d'Álvaro Peñas sur le livre de Giorgia Meloni.
Je suis Giorgia.
Par Álvaro Peñas
« C'était le 19 octobre 2019 et devant moi, sur la Piazza San Giovanni, se tenaient des milliers d'Italiens venus à Rome pour manifester avec nous, le centre droit, leur " fierté italienne " contre la naissance du deuxième gouvernement Conte, le énième qui était passé au-dessus de la tête des citoyens. Sur la place, les drapeaux de Fratelli d'Italia, la Lega et Forza Italia se sont mélangés dans un spectacle émouvant. Un peuple qui se bat pour son droit à compter et à s'autodéterminer, contre ceux qui pensaient pouvoir utiliser les institutions à leur guise. Sur la grande scène installée pour la manifestation, devant deux cent mille personnes, j'ai pris la parole entre Silvio Berlusconi et Matteo Salvini, mes alliés. J'ai parlé pendant une vingtaine de minutes, avec mon cœur, à l'instinct et avec passion. Évidemment, le ton était celui d'une manifestation, mais j'ai essayé, comme toujours, d'esquisser une vision. À cette occasion, j'ai répété une formule que j'avais utilisée lors d'autres événements. J'ai parlé de la valeur de l'identité et de la grande confrontation qui a surgi en ces temps entre ceux qui la défendent, comme nous, et ceux qui cherchent à la détruire, comme nos adversaires. J'ai expliqué que tout ce qui nous fait aujourd'hui est considéré comme un ennemi par une certaine façon de penser, et ce n'est pas un hasard si la famille, la patrie ou l'identité religieuse et de genre sont attaquées. J'ai conclu par ces mots : " Je suis Giorgia. Je suis une femme, je suis une mère, je suis italienne, je suis chrétienne. Ils ne m'enlèveront pas ça." »
Ainsi commence Io sono Giorgia. Le mie radici, le mie idée (Je suis Giorgia. Mes racines, mes idées), le livre de Giorgia Meloni, présidente des Fratelli d'Italia (FdI - Frères d'Italie) et du groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR), qui s'est déjà vendu à 100 000 exemplaires (5 éditions) en dix jours. Comme tout ce qui vient du patriotisme, de l'opposition à l'agenda mondialiste, le livre a été passé au crible par les commissaires du ministère de la Vérité. En l'occurrence, par les analystes de la plateforme Pagella Politica, un Newtral (plateforme de vérification de données) italien dont le fondateur, Alexios Mantzarlis, dirige aujourd'hui le Poynter Institute aux États-Unis et l'IFCN (International Fact-Checking Network), une organisation qui, en 2017 et selon ses propres dires, a reçu 1,3 million de dollars du Omidyar Network et des Open Society Foundations de George Soros.
Le résultat de leur travail est attendu et prédéterminé. Le livre est trompeur car il contient de "fausses données" sur l'immigration. Examinons quelques exemples de ce que les commissaires appellent des "données fausses". Meloni affirme que 700 000 immigrants illégaux sont arrivés en Italie, un fait irréfutable, mais les critiques soulignent qu'il n'est pas vrai qu'il s'agit d'immigrants illégaux car certains d'entre eux ont obtenu le statut de réfugié. Quel que soit le statut d'une personne, une fois qu'elle est arrivée dans un pays, le fait d'entrer illégalement dans un pays fait d'elle un immigrant illégal. Les commissaires déforment les mots pour les adapter à leurs objectifs et mentent.
Un autre exemple. Meloni affirme que 90% des nouveaux arrivants sont des hommes, mais selon les experts de Pagella Politica, cette affirmation est fausse et les hommes ne représenteraient que 70-75%, le reste étant des femmes et des enfants. Le problème réside dans le terme "enfants". Selon le ministère italien de l'intérieur, le nombre de mineurs non accompagnés est d'environ 20 %, et il s'agit principalement de jeunes d'environ 18 ans, avec très peu de filles parmi eux. Le chiffre de 90% avancé par Meloni n'est donc pas loin de la vérité. Les commissaires mentent encore.
Toutefois, le verdict des commissaires n'a eu aucune incidence sur la vente et la distribution du livre. D'autre part, les médias ont fait une "héroïne" d'une militante de gauche qui tient une petite librairie "Le Torri" à Tor Bella Monaca (Rome) et qui a refusé de vendre le livre de Giorgia Meloni. Un héroïsme digne d'un Achille. Alessandra Laterza dit qu'elle n'a pas l'intention de mettre le livre de Meloni en vitrine parce qu'elle n'est pas à l'aise avec ce monde de pensée, et en même temps elle affirme qu'elle préfère offrir des livres d'un monde "inclusif". Par "inclusif", on entend bien sûr ceux qui pensent comme elle ; pour les autres, la culture de l'exclusion s'applique.....
Mais ni les commissaires du ministère de la Vérité, ni les censeurs inclusifs, ne peuvent changer un fait, à savoir la popularité croissante de Giorgia Meloni et de son parti, et le fait qu'elle pourrait même se présenter au poste de Premier ministre italien. Comme le souligne l'expert des mouvements patriotiques Lionel Baland, les sondages indiquent depuis des mois la somme des deux partis patriotiques italiens, la Lega de Salvini et le FdI de Meloni avec 40% des voix, mais le rapport de force entre les deux formations est en train de changer. La Lega a obtenu 34,26 % aux élections européennes de mai 2019 et se situe désormais à 21-22 %, tandis que le FdI, qui n'a obtenu que 6,44 % aux élections européennes, est désormais à 19 %. Forza Italia de Silvio Berlusconi, troisième membre de l'alliance de centre-droit, obtient plus de 6,5 %. Avec ces pourcentages, l'alliance remporterait les prochaines élections générales, prévues en mai 2023. Le leader du parti ayant obtenu le plus de voix devrait alors obtenir le poste de premier ministre, et si la tendance se poursuit, ce pourrait être le FdI.
Un défi que Giorgia Meloni est heureuse de relever. Dans une récente émission sur la chaîne publique Rai 3, Madame Meloni a déclaré que si elle était élue, ses premières mesures seraient une politique de soutien aux entreprises par une réduction des impôts et de la bureaucratie, et une politique en faveur de la natalité. Elle est également très claire sur la question de l'immigration, comme elle l'a souligné le 18 mai à la lumière des incidents de Ceuta : "Je suis préoccupée par ce qui se passe à Ceuta, où des milliers d'immigrants illégaux poussent vers le territoire espagnol. J'exprime la solidarité des conservateurs européens avec le peuple espagnol pour cette agression inacceptable et je répète qu'il n'y aura pas d'avenir européen si l'immigration incontrôlée n'est pas arrêtée immédiatement." L'étoile de Giorgia Meloni continue de monter. Ses succès en politique nationale et européenne sont une bonne nouvelle pour tous ceux qui défendent la souveraineté nationale et les véritables racines de l'Europe.
Cet article est paru en premier sur EL CORREO DE ESPAÑA, notre partenaire de la COOPÉRATION MÉDIA EUROPÉENNE.
(https://elcorreodeespana.com/politica/239425577/Yo-soy-Gi...)
00:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/05/2021
Quatre membres du mouvement nationaliste flamand Voorpost condamnés à six mois de prison, pour avoir brandi une bannière "Stop à l'islamisation" et distribué des pamphlets contre "l'islamisation de la société".
Belgique. Quatre membres du mouvement nationaliste flamand Voorpost condamnés à six mois de prison, pour avoir brandi une bannière "Stop à l'islamisation" et distribué des pamphlets contre "l'islamisation de la société." :
20:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée première aussi en Saxe-Anhalt.
Allemagne. Après la Saxe, hier, un sondage donne aujourd'hui l'AfD aussi première en Saxe-Anhalt. Les élections auront lieu dans 10 jours, le 6 juin 2021.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen-anhalt...)
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : patriotes
die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Sonstige : autres
19:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini : "Nous trouverons bientôt des candidatures partagées."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne consacre ses Unes tout d’abord au Conseil européen, et aux sujets qui y ont été abordés, notamment les questions migratoires et le pass sanitaire européen.
COULISSES, Corriere della Sera, de F. Verderami “Tensions au sein des partis en compétition entre eux. L’irritation du chef du gouvernement suite aux retards sur le calendrier” : “ Le pouvoir use ceux qui ne l’ont pas. Et puisque les partis de la majorité, à ce jour, n’ont pas le pouvoir, ils cherchent l’appui des électeurs et entrent en compétition avec l’exécutif. C’est-à-dire avec Draghi. Le Président du conseil doit ainsi composer avec les manœuvres des forces de sa majorité. Or les petites stratégies de chacun et les désaccords sur les différents décrets (aides aux secteurs économiques, simplification des procédures et du système italien…) risquent d’enrayer toute la machine institutionnelle et de retarder l’ensemble du calendrier pour la mise en œuvre du Plan de relance. Or le calendrier fait pleinement partie de l’accord avec l’UE et le Palais Chigi, qui a un rôle de médiateur, a donc déclaré qu’il ne tolérerait pas d’autres atermoiements. Au début, c’était Matteo Salvini qui menait cette ‘’lutte de gouvernement’’, puis Enrico Letta s’y est mis aussi. Maintenant que les thèmes ont changé (travail, fiscalité, justice…), c’est le Parti démocrate qui se trouve en difficulté et est confronté à un paradoxe : le parti pro-européen par excellence peine à mettre en œuvre des réformes demandées par l’Europe pour mettre fin au système de pouvoir dont le Pd lui-même, de fait, était le gardien. Et le Parti se divise : certains se préparent à sauter le pas, d’autres avertissent Draghi, dénonçant un gouvernement de droite. De façon générale, l’exécutif est conscient que ‘’certaines visions opposées sont sur le point d’exploser’’. Mais il faut être clair, Draghi est un habile médiateur entre ses ministres. L’appui affiché de Luigi Di Maio le montre bien. Ce n’est donc pas le gouvernement en lui-même qui est remis en cause mais la cohésion des forces politiques et des alliances. Hier, la Ligue était tourmentée, aujourd’hui c’est le Parti démocrate, et la roue tourne rapidement. »
ENTRETIEN, il Messaggero, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue " Pour Rome il n'y a pas que Michetti, il y a aussi la juge Matone " : " Il n'y a pas de problème pour le centre-droit : ces derniers jours, nous avons contacté des représentants de la société civile qui se sont rendus disponibles. Nous trouverons bientôt des candidatures partagées. Nous avons pris quelques jours juste pour évaluer toutes les options et faire le meilleur choix. Michetti est certainement un nom valable, tout comme l'est - par exemple - Simonetta Matone, une juriste estimée qui a été élue femme de l'année dans le Latium en 2005. Permettez-moi de dire que nous sommes également en bonne voie avec le programme. Nous devons bien investir dans le Jubilé 2025 et nous avons déjà fait un pas important : grâce au ministre Garavaglia, nous avons réussi à investir 500 millions du Plan de relance dans le projet Rome » Caput Mundi ». Il y a beaucoup de travail à faire. Nous trouverons bientôt une solution pour Milan aussi. Je suis optimiste et confiant, comme le sont tous les alliés du centre-droit. Il y a une difficulté en amont : les maires sont mal payés malgré l'énorme responsabilité qu’ils assument. Rares sont ceux qui se rendent disponibles, car cela signifie quitter leur emploi et risquer des ennuis. La Ligue a déjà fait quelques propositions : mettre à niveau le salaire des maires des grandes villes avec celui des parlementaires et revoir certains délits à commencer par l'abus de pouvoir. Sur la question du travail, les demandes de la Confindustria sont justifiées car les entreprises ont le droit de se réorganiser pour faire face aux nouveaux défis de l'après-Covid, mais les travailleurs ont besoin de certitude et de pouvoir être relocalisés. Nous avons cumulé du retard, mais on peut et on doit faire plus : je pense au contrat d'expansion - fortement soutenu par la Ligue - qui a enfin été porté au seuil de 100 salariés dans ce décret, mais je pense surtout à l'amortisseur unique. En ce qui concerne les simplifications, avec le modèle de Gênes, nous avons montré au monde que nous pouvons reconstruire un pont en un temps record, sans scandales ni accidents du travail. Les limites doivent être supprimées autant que possible, afin d'éviter qu'une bureaucratie excessive ne freine l'envie de relance de l'Italie. La solution réside dans les règles européennes, qui sont beaucoup plus souples que les nôtres. Dans de nombreux cas, nous utiliserons également des fonds du Plan national de Relance. Nous ne pouvons donc pas nous permettre des règles qui nous pénalisent par rapport aux autres pays.''
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco, « Le Premier ministre dessine l’Europe post-covid” : “ Mario Draghi revient du Conseil européen de Bruxelles, avec deux priorités : pousser les partenaires à soutenir l'Italie sur l'immigration plus qu'ils ne l'ont fait jusqu'à présent, et les contraindre à une attitude plus dure envers la Russie, tant sur l'espionnage que sur les droits de l'Homme. Le Palais Chigi prévoit une saison qui s'annonce plus difficile et plus incertaine que l'actuelle. Cela explique la prudence du premier ministre lorsqu'il aborde à nouveau le sujet de l'immigration clandestine, en prévenant que "mettre un problème en sommeil ne l'élimine pas." Bien qu'il pense avoir déjà obtenu un demi-oui de l'Allemagne et de la France, il ne se fait pas d'illusion sur la rapidité et la facilité des résultats. Il attend de voir si la volonté "en paroles" se traduira dans les faits. Il pense surtout aux pays du nord de l'Europe, qui sont enclins à éluder la question, en se déchargeant sur les pays méditerranéens. Draghi sait qu'il faut dépasser le principe de la répartition des migrants sur une base volontaire : une mesure qui a donné des résultats pour le moins insuffisants. Par conséquent, "nous continuerons jusqu'au prochain Conseil européen". Mais la force avec laquelle il a reposé le problème a eu un reflet immédiat sur la politique intérieure. La Ligue, qui oscille depuis des semaines entre combattre et gouverner, est avec lui. "Merci à Draghi, qui a mis sur la table à Bruxelles les questions d'immigration, de défense de l'Europe et de ses frontières", a commenté Matteo Salvini. En fait, le premier ministre a défini une attitude "équilibrée, efficace mais surtout humaine" à l'égard des personnes désespérées qui traversent la Méditerranée. Sur la défense des frontières, il a parlé d'un durcissement stratégique avec Moscou. En politique étrangère, il se révèle être non seulement un européiste mais aussi un atlantiste chevronné. Il indique aux alliés continentaux une ligne moins ambiguë sur la Russie [qu’auparavant]. Il a dénoncé un "niveau alarmant d'ingérence" du Kremlin en termes d'espionnage. Et partant des sanctions décidées contre Biélorussie pour l’acte de piraterie aérienne mis en place pour arrêter un dissident, il va plus loin. Il évoque et minimise la menace d'éventuelles réactions de la Russie, alliée de la dictature biélorusse. "Nous sommes un continent fort", a-t-il déclaré. "Nous ne devrions pas nous considérer si faibles lorsque nous prenons des décisions fortes." Cela aussi fait partie de la nouvelle phase qui s'ouvre. »
ARTICLE, La Stampa, « Draghi et Macron parviennent à un accord sur les migrants. "Mais l'Italie reste seule" » : « Un accord de transition qui permettrait de relocaliser les demandeurs d'asile arrivant sur les côtes italiennes est nécessaire immédiatement, mais seulement après une solution à long terme avec les pays désireux d'en faire partie. Mario Draghi sait que la question des migrants occupera une bonne partie de son été. Une saison qui coïncidera avec les adieux d'Angela Merkel, et une campagne électorale - celle des élections locales en Italie - qui conditionnera sa majorité. La vague de débarquements à Lampedusa et dans l'enclave espagnole de Ceuta, les images terribles et "inacceptables" des corps de trois enfants abandonnés sur les plages libyennes poussent le Premier ministre à attirer l'attention de ses partenaires européens, habituellement habitués à tourner la tête. Draghi a commencé par le plus influent et le plus réticent, Emmanuel Macron, celui qui, il y a quelques années, n'a pas hésité à rejeter des migrants à la frontière de Vintimille. Le rendez-vous est fixé à huit heures du matin, dans l'hôtel qui les accueille tous deux à Bruxelles pour le Conseil européen des chefs d'État. Imaginer l'Union d'Orban et de Kurz comme compacte et unie est une pure utopie. Mais Draghi vise quelque chose de plus que la simple relocalisation des migrants sur une base volontaire, celle adoptée avec les derniers accords de Malte et abandonnée avec l'urgence Covid. Ce qu'il faut, c'est au moins "un sous-ensemble de pays qui s'entraident", souligne le Premier ministre. Draghi demande et obtient que la question soit mise à l'ordre du jour du prochain Conseil, le 25 juin. Mais ce ne sera pas une solution rapide. "Nous nous mentirions à nous-mêmes si nous disions que nous allons résoudre la question dans son intégralité", déclare Macron lors de la conférence de presse qui se déroule dans les mêmes minutes. Chacun d'entre eux doit faire face à des problèmes chez lui : dans un an, le président français jouera sa réélection à l'Élysée et craint la concurrence de Marine Le Pen à droite. M. Draghi précise que l'Italie devra faire cavalier seul "au moins pendant un mois". M. Macron affirme que l'Union peut élaborer des "solutions pratiques concernant les relations avec les pays d'origine ou de transit". Il s'agit plus ou moins du schéma que l'Italie discute bilatéralement avec la Tunisie, à savoir des aides, des investissements et des quotas d'immigration régulière en échange d'un contrôle accru des côtes et des frontières. Le 31 mai, M. Draghi rencontrera également le Premier ministre libyen, M. Dbeibah, à Rome, mais il ne peut pas garantir le contrôle de la Libye, où circulent des milices turques et russes. »
ARTICLE, La Stampa, de M. Tropeano "Ligne Turin-Lyon, le oui du gouvernement débloque le tronçon national" : "Le gouvernement a décidé de débloquer la planification du projet national de ligne Turin-Lyon et de participer à l'appel d'offre européen qui met à disposition des ressources supplémentaires pour les projets d'accès pour les pays-membres et qui s'élèveraient à 750 millions d'euros pour l'Italie. La nouvelle sera annoncée ce matin lors de la réunion préparatoire en vue de la Conférence intergouvernementale (CIG) qui se tiendra le 14 juin à Chambéry avec la participation de représentants de la France et de l'Union européenne. Ainsi, selon le ministre des Transports Enrico Giovannini "le tronçon transfrontalier Turin-Lyon se poursuit. Le tronçon national est en cours de réalisation pour une partie, tandis que pour l'autre, dont la finalisation fait défaut, une accélération est nécessaire et c'est là que le dialogue avec les communautés locales devient crucial". Hier après-midi, au ministère, lors d'une réunion à laquelle ont participé les responsables des structures techniques et le chef de la délégation auprès de la CIG, Paolo Foietta, il a été décidé de rendre cette décision opérationnelle. L'Italie participera ainsi à l'appel d'offre public européen et le consortium Rfi devra reprendre le projet mis en attente pendant deux ans par le ministre de l'époque, Danilo Toninelli. Le ministère devrait donc également inclure le tronçon national de la ligne Turin-Lyon dans sa planification nationale. Ce double feu vert devrait être suivi de la nomination, par le ministère, d'un commissaire chargé des rapports avec les autorités locales. Il devrait s'agir d'une nomination sans rapport avec le décret de déblocage des chantiers actuellement en cours. Il s'agira d'une personnalité à mi-chemin entre un technicien et un politique, disposant de larges marges de manœuvre sur le modèle du statut du président de l'Observatoire pour la ligne Turin-Lyon, assuré d'abord par Mario Virano et puis par Foietta".
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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25/05/2021
L'AfD est donnée premier parti de Saxe.
Allemagne. L'AfD est donnée premier parti de Saxe (les élections pour le Parlement de Saxe sont prévues à l'été 2024).
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : patriotes
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
Sonstige : autres
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