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01/10/2021

Focus : "Tuons les cochons" : des extrémistes de gauche publient un appel au meurtre contre des politiciens de l'AfD.

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Allemagne. 53 politiciens de l'AfD ont reçu des menaces de mort sur Internet, selon un article du magazine d'information Focus :

"Tuons les cochons de l'AfD au moyen d'explosifs", peut-on lire dans un appel incendiaire publié le 13 septembre sur un site web d'extrême gauche surveillé par l'Office de protection de la Constitution. Une annexe au pamphlet contenait toutes les adresses des politiciens ainsi que des instructions précises de plusieurs pages sur la façon de fabriquer de dangereux engins explosifs.

L'Office fédéral de la police criminelle (BKA) a confirmé à FOCUS qu'au cours de la deuxième semaine de septembre, plusieurs messages ont été publiés sur Internet appelant à la violence contre des membres de l'AfD. La BKA de Berlin, qui est chargée de la protection personnelle des hommes politiques, et le service de sécurité de l'État de la police ont été alertés. En outre, deux bureaux d'enquête criminelle de l'État enquêtent sur les auteurs inconnus, qui proviendraient des rangs de l'organisation d'extrême gauche "Antifa", selon FOCUS.

Parmi les hommes politiques de l'AfD menacés figurent le directeur du groupe parlementaire de l'AfD au Bundestag, Bernd Baumann, et Björn Höcke, un député du Land de Thuringe qui suscite la controverse dans l'opinion publique. "Le moment est venu de prendre des mesures énergiques. Höcke est l'un d'entre eux qui doit être abattu", peut-on lire dans l'un des appels. Ses gardes du corps n'ont pas besoin d'être protégés, disent les auteurs de la liste des morts.

(https://www.focus.de/politik/deutschland/focus-exklusiv-t...)

Berlin : la fraude électorale comme à la pire époque de la RDA, voici les preuves !, par Jürgen Elsässer.

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Allemagne. Article de Jürgen Elsässer, rédacteur en chef de Compact : 

"L'élection truquée !": lisez la grande analyse dans le numéro d'octobre du magazine COMPACT.

 "L'élection truquée !" est le titre de mon éditorial dans le numéro actuel du magazine COMPACT ("L'élection de l'horreur. L'Allemagne se suicide") :

La manipulation du décompte des voix, cela n'arrive que dans des États voyous comme le Belarus et le Venezuela, et autrefois en RDA, pense le consommateur de médias du système.

En fait, il s'est avéré que Berlin, dimanche dernier, ressemblait beaucoup plus à un "État en faillite" que les États susmentionnés. Il était "heureux que Poutine n'ait pas envoyé d'observateurs électoraux à Berlin", a déclaré un fonctionnaire à Die Welt.

Le dimanche même de l'élection, la catastrophe organisée ( !) s'annonçait déjà : de longues files d'attente devant les bureaux de vote, des bulletins de vote manquants, souvent les gens votaient encore après 18 heures. Beaucoup de ceux qui attendaient étaient tellement frustrés qu'ils sont rentrés chez eux sans avoir rien fait - un cas évident d'obstruction électorale !

En parlant de bulletins de vote manquants : dans la cour de l'hôtel de ville de Berlin-Pankow, une journaliste du Bild a fait une découverte choquante : dans une poubelle, elle a trouvé des bulletins de vote vierges pour le second vote pour la Chambre des représentants déchirés en deux. Les bulletins de vote n'étaient pas simplement manquants - ils avaient manifestement été trafiqués...

Comme la fausse élection présidentielle américaine

Entre-temps, il est devenu évident que tout était bien pire. Un tel degré de manipulation n'a pas été observé en Allemagne depuis les élections locales truquées de la RDA en mai 1989. Comme lors de l'élection présidentielle américaine Trump vs Biden en novembre 2020, des bulletins ont été retrouvés dans les poubelles, des masses de bulletins correctement remplis ont été comptabilisés comme nuls - et dans certains cas, il y avait plus de votes que d'électeurs éligibles.

Mon message est clair : cette élection doit être déclarée invalide et répétée. C'est illégal. Les responsables doivent être traduits en justice !

Plus de votes que d'électeurs éligibles

Le Tagesspiegel a trouvé dans une analyse de données :

Dans la circonscription 124J de Reinickendorf, environ 1 382 personnes ont le droit de vote, mais lors du référendum, 2 146 personnes ont voté, soit un taux de participation de 150 %. La situation est similaire à Tempelhof-Schöneberg, où 126 % des électeurs éligibles auraient voté pour les élections à la Chambre des représentants et le référendum.

Jusqu'à 69 % des votes déclarés non valides

Dans au moins 99 circonscriptions de la capitale, un nombre impressionnant de votes ont été déclarés nuls, affectant au moins 13 120 votes sur l'ensemble des bulletins.

Die Welt juge :

Des proportions aussi élevées de votes non valides dans 99 circonscriptions indiquent des erreurs systématiques.

Il y avait au moins 18 bureaux de vote où, la dernière fois, aucun vote non valide ou seulement un ou deux pour cent étaient enregistrés - mais cette fois-ci plus de dix, dans six cas plus de 20 et même dans un cas plus de 36 pour cent de votes non valides !

Les choses ont été encore plus dramatiques lors du référendum simultané à Berlin ("Expropriate Deutsche Wohnen") portant sur l’expropriation de logements appartenant à de grosses sociétés privées de logement : dans certaines circonscriptions, plus de la moitié des bulletins de vote ont été comptés comme nuls ! Folie : dans la circonscription 08324, dans l'école primaire Hermann Sander de Neukölln, le taux a même dépassé 69 %. Au total, pas moins de 85 000 votes du référendum ont été comptabilisés comme nuls, soit 4,6 % !

Estimation des résultats des élections au lieu du dépouillement

À Charlottenburg-Wilmersdorf, une estimation du vote des électeurs lors du référendum a été réalisée. La fraude a été découverte parce que le district avait donné exactement les mêmes parts de voix pour tous les partis pour 22 bureaux de vote. Un travailleur électoral a déclaré que le comptage n'a pas fonctionné parce que les travailleurs électoraux étaient tous jeunes, débutants et peu formés. "Les chiffres ne collaient pas du tout."

Les lycéens falsifient au détriment de l'AfD

Des agents électoraux trop jeunes - et avec un zèle de falsification politique de gauche ? Comme lors des élections du Land de Brême en 2015, où l'AfD a d'abord échoué avec 4,97 % à Bremerhaven - puis il s'est avéré que les agents recenseurs mandatés par le gouvernement rouge-vert, des lycéens de 16 à 18 ans, avaient manipulé les résultats à leur guise ?

Cet article est paru en premier sur Compact, notre partenaire de la COOPÉRATION MÉDIA EUROPÉENNE.

(https://www.compact-online.de/berlin-wahlfaelschung-wie-i...)

Primaire de l'opposition hongroise : Péter Jakab est arrivé quatrième avec 14,1%.

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Hongrie. Lors du premier tour des primaires de l’opposition, le candidat du Jobbik, parti ex-nationaliste ayant réalisé un ravalement de façade centriste, Péter Jakab est arrivé quatrième avec 86.909 voix, soit 14,1% :

https://visegradpost.com/fr/2021/10/01/klara-dobrev-en-te...

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Péter Jakab

Un ancien maire italien de gauche condamné pour aide à la migration clandestine.

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Italie. Revue de presse.

La condamnation en première instance de Domenico Lucano, ancien maire de Riace (Calabre)accusé d’aide à la migration clandestine, fait la Une de la presse italienne. Les observateurs relèvent la remise en question du « modèle d’intégration de Riace » par la justice ainsi que les différentes réactions politiques : « Une condamnation qui secoue les partis » - Le PD défend l’ancien maire calabrais, la Ligue l’attaque (Corriere della Sera), « Treize ans de réclusion réclamés pour le maire des migrants » - Un bras-de-fer politique sur la sentence des juges (La Repubblica), « Lucano déplore avoir « été traité comme un mafieux » (La Stampa), « La main de fer » - Le père du modèle d’accueil de Riace condamné à 13 ans de réclusion. Le monde politique se divise (Avvenire). La campagne électorale pour les municipales, et notamment les frictions au sein de la coalition de centre droit, est aussi citée : « La crise de nerfs de la droite » - A Milan, Salvini abandonne le meeting en raison du retard de Meloni (La Repubblica), « Rome, le dernier défi dans la rue » - Au dernier jour de campagne électorale, la tension au sein du centre droit monte d’un cran (Il Messaggero), « Tout le monde évite Salvini » - Berlusconi se moque de lui et Meloni le snobe (Fatto Quotidiano).

ANALYSE, Corriere della sera, de M. Franco, « Les élections marquent une nouvelle phase pour les partis » : « La Ligue, FdI et FI se sentent obligés de souligner à quel point ils sont unis est compréhensible : ils veulent limiter l’impact que les divisions au sein de la droite auront dans les urnes dimanche. De l’autre côté, M5S et Pd parlent d’alliance alors qu’ils sont divisés dans quasiment toutes les grandes villes. Mais c’est surtout dans l’aire du centre-droit que la situation : hier, la leader de FdI s’est présentée en retard à la rencontre avec Salvini, lequel, s’impatientant, était déjà parti lorsqu’elle est arrivée. Il est évident que Pd et M5S profitent des divergences de l’autre camp mais dans tous les cas, même si le centre-droit n’était pas aussi divisé, il reste fortement pénalisé par des candidats faibles qui ne parviendront pas à capter le vote des électeurs 5 étoiles déçus. Tout le monde le sait, le vote de dimanche ne fait qu’ouvrir les débats sur les alliances et les conflits internes. Et ces mêmes alliances seront déterminantes au moment d’élire le successeur de Sergio Mattarella en janvier 2022. Depuis le Palais Chigi, Draghi observe les convulsions des partis et se demande jusqu’à quand elles épargneront son gouvernement ».

COMMENTAIRE, La Stampa, de L. Manconi, « Une justice déconnectée de la réalité qui fait de l’accueil un délit » : « ‘Responsable d’une organisation criminelle destinée à encourager l’immigration clandestine’. Telle est l’accusation qui vise Mimmo Lucano, condamné à une peine de treize ans et deux mois. Soulignons toutefois que l’intégrité morale de Lucano n’a pas été entachée par le verdict. On ne lui a imputé aucun intérêt économique ou personnel. De même que le « crédit politique » qu’il aurait cherché à obtenir par cette entreprise ne lui est pas reproché. Il est donc difficile de ne pas y voir un acharnement judiciaire disproportionné et ce d’autant plus qu’a été prononcée une peine deux fois plus lourde par rapport à ce qui avait été demandé par le procureur. Pour mieux comprendre ce verdict anormal, il faut remonter aux origines de l’affaire. Signalé comme modèle d’intégration et d’accueil au niveau européen, Riace a su gérer un phénomène par essence ingérable. Sa gestion mesurée [des migrants] a démontré la possibilité d’une intégration, mettant en valeurs les qualités des habitants de sa localité, tandis que les arrivants ont contribué au repeuplement et à la renaissance de bourgades promises au déclin. Il est évident qu’une telle entreprise s’accompagne de limites et d’erreurs. Il s’agit bien d’un laboratoire social. Ainsi, une justice incapable de comprendre la vie réelle, ses difficultés et ses contradictions, animée par des préjugés et des suspicions a transformé des initiatives civiques en délits, résumant ce qui est en réalité de la solidarité entre cultures à une organisation criminelle. Rappelons que pour les juristes libéraux, il s’agit d’un ‘délit de suspicion’, c’est-à-dire que le danger n’est que purement abstrait. Or, je pense que même le respect le plus acharné des textes règlementaires n’aurait pu voir dans l’activité de Lucano une organisation criminelle. Cette affaire laisse craindre ce qu’il existe de pire : derrière cette sentence se cache une posture idéologique qui a pour but de sanctionner les politiques d’accueil. C’est avec regret que je le dis, mais cette sentence fait écho à ce que Cesare Beccaria qualifiait de ‘procès offensif’, où le juge devient l’ennemi de l’accusé. ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

30/09/2021

Le FPÖ donné à 15 %.

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Autriche.

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ÖVP : sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

MFG : antivaccin et laïque

KPÖ : communistes

Sahra Wagenknecht refuse de considérer les électeurs de l’AfD comme des racistes.

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Allemagne. Le député post-communiste de die Linke Sahra Wagenknecht refuse de considérer les électeurs de l’AfD comme des racistes : « Les électeurs qui sont passés de chez nous à l’AfD ne sont pas des racistes. Ce sont des gens qui se sentent laissés en plan, et aussi visiblement par mon parti, et qui à cause de cela s’en vont, car ils ne peuvent exprimer leur protestation qu’en votant pour l’AfD. »

Sahra Wagenknecht reproche à son parti, die Linke, d’avoir perdu de vue les simples citoyens.

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Sahra Wagenknecht

Alice Weidel et Tino Chrupalla dirigeront le groupe des élus AfD à la Chambre des députés.

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Allemagne. Alice Weidel et Tino Chrupalla dirigeront le groupe des élus AfD à la Chambre des députés.

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Alice Weidel et Tino Chrupalla

Lituanie et Lettonie : la construction d'une clôture en fil de fer barbelé à la frontière bélarusse a débuté.

Lituanie et Lettonie. La construction d'une clôture en fil de fer barbelé à la frontière bélarusse, pour lutter contre l'immigration illégale, a commencé.

La Lituanie avait espéré obtenir un soutien financier de l'Union européenne, mais Bruxelles a clairement indiqué qu'elle ne s'impliquerait pas dans la construction de barrières et de clôtures frontalières.
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YouTube barre l'accès de manière durable à la version en allemand de la chaîne russe RT !

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Allemagne.

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"YouTube barre l'accès de manière durable à la version en allemand de la chaîne russe RT ! Seule l'AfD défend la liberté d'expression dans toutes les directions ! Allemagne. Mais normal."

"Le Président du Conseil prévient les partis : "Le gouvernement ne peut pas être paralysé".

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Italie. Revue de presse.

Les JT couvrent essentiellement la conférence de presse du Président du Conseil Mario Draghi sur les prévisions de croissance et la note de mise à jour de la loi de finances, l’annonce d’une réunion spéciale du G20 consacrée à l’Afghanistan, le débat politique autour des incidents de travail, l’ouverture du Youth4climate à Milan et la nomination de la nouvelle Première ministre tunisienne Najla Bouden.

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Le Président du Conseil prévient les partis : ‘’le gouvernement ne peut pas être paralysé’,’ et il évacue le débat sur la Présidence de la République » : « Pour Mario Draghi, la question de la présidence de la République ne se pose pas, pas avant d’avoir démontré sa capacité à bien gouverner un pays. Toutefois, Draghi fait passer le message à la presse : en quelques mois, le pays a été mis en sécurité. Les chiffres dépassent les prévisions et rassurent. Voilà donc une première étape pour ‘’bien gouverner’’. Mais sa candidature à la tête de l’Etat appuyée par plusieurs ministres, dont Giorgetti (Ligue) qui prend ainsi ses distances vis-à-vis de Salvini, le met en réalité dans l’embarras et il cherche à désamorcer le débat. Le Président du Conseil a préparé un agenda très serré pour le gouvernement, presque un marathon, et souhaite s’y consacrer exclusivement jusqu’au terme de son mandat. On verra plus tard, en janvier. Mais la crainte est que, face à ce programme très chargé et les élections municipales d’octobre certains partis, et en particulier Salvini, tentent de bloquer les réformes. Il avertit donc clairement sur ce point : ‘’Aucun retard n’est envisageable sur les dossiers et réformes à mener. Le gouvernement ne doit en aucun cas perdre en efficacité’’, pas même dans l’attente des élections présidentielles. Mais les derniers signaux émis par le leader de la Ligue ne sont pas très positifs. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Silvio Berlusconi, dirigeant de Forza Italia et ancien Président du Conseil « Il y a une pénurie de dirigeants politiques, je veux revenir dans l’arène » : « ‘’Il n’y a pas que le centre droit qui est en difficulté, c’est toute la politique italienne qui est dans une confusion totale. Tout comme la politique internationale. Regardez ce qui est en train de se passer en Europe, notamment en Allemagne ou personne n’a gagné et Scholz prétend vouloir former son nouveau gouvernement. Je le connais bien, Scholz, il a un profil trop modeste pour pouvoir diriger un grand pays comme l’Allemagne. Je vais vous raconter quelque chose : Vladimir Poutine vient de m’appeler pour me souhaiter un joyeux anniversaire. Je lui ai dit ‘’tu sais Vladi ? Tu es désormais le seul grand leader qui reste’’. Cela l’a fait rigoler mais ma phrase n’était pas une boutade, c’est la vérité. Je reconnais que Forza Italia a des soucis et c’est justement pour cela que je veux redescendre dans l’arène politique au plus vite. Là aussi, il y a une pénurie de dirigeants… Dans les démocraties anglo-saxonnes, les idées de centre et de droite sont représentées par un seul parti, comme les Républicains aux Etats-Unis et les Conservateurs au Royaume-Uni. Il s’agit de partis où cohabitent des âmes différentes et où il y a une compétition vertueuse à l’intérieur. J’estime que ce n’est pas un rêve impossible à réaliser en Italie aussi’’. Berlusconi parle peu volontiers de la succession de Mattarella au Quirinal, sans doute car il est quotidiennement occupé à compter les possibles voix des grands électeurs. Mais il dit pourtant une chose : ‘’Draghi doit durer. Et puis, s’il devait aller au Quirinal, à qui confierait-il la charge de former un nouvel exécutif ? A Salvini ? A Meloni ? Allez, soyons sérieux !’’ »

ARTICLE, Sole 24 ore, de B. Romano, « Migrants, durcissement des mesures de Bruxelles sur les visas pour les fonctionnaires biélorusses » : « Hier, de nouvelles propositions pour le contrôle de l’immigration clandestine ont été présentées à Bruxelles. Une des propositions prévoit des mesures visant à durcir l’octroi des visas pour les fonctionnaires biélorusses. La commissaire aux politiques internes, Ylva Johansson a expliqué que ce durcissement ne concernera pas les autres citoyens biélorusses et elle a imputé cette décision à la dérive autoritaire du pays. En effet, la Commission européenne accuse la Biélorussie d’instrumentaliser les migrants qui arrivent du Proche-Orient en les accueillant pour ensuite leur faire traverser les frontières avec la Lituanie, la Lettonie ou la Pologne, provoquant ainsi des tensions entre les pays ou avec l’UE. Il y a quelques jours, Varsovie a confirmé que des migrants arrivés en Pologne étaient des extrémistes islamistes. « Nous ne devons pas être naïfs. Aleksandre Loukachenko offre de possibles portes d’entrée en Europe à des terroristes ou à d’autres criminels » a déclaré Johansson. La Commission européenne souhaite promouvoir le dialogue entre les Etats membres et renforcer la surveillance du texte législatif au niveau national. Question délicate, les propositions d’hier arrivent alors que le Conseil et le Parlement négocient une réforme sur le droit d’asile. Proposée l’an dernier par la Commission européenne et qui peine à avancer, elle provoque de nombreuses tensions entre les pays ainsi qu’au sein des pays eux-mêmes. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

7,2 % des députés AfD sont issus de l’immigration.

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Allemagne. Selon des recherches du service de médias Integration, 7,2 % des députés AfD sont issus de l’immigration. Au sein du parti libéral FDP, ils sont 5,4 % et 4,6 % chez les conservateurs de la CDU/CDU. Le plus grand nombre de députés issus de l’immigration se trouve chez les post-communistes de die Linke et chez les écologistes.

29/09/2021

Robert Simons tête de liste de Leefbaar Rotterdam pour les municipales.

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Pays-Bas. Les membres de Leefbaar Rotterdam ont désigné Robert Simons tête de liste pour les élections municipales de mars 2022. Robert Simons est ainsi le successeur de Joost Eerdmans, Marco Pastors et Pim Fortuyn.

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Robert Simons

Portugal : Chega décroche des élus lors des élections locales.

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Portugal. Lors des élections municipales du 26 septembre 2021, Chega a obtenu 4,16 % et 19 adjoints au maire. Le parti n’a pas de maire. Chega décroche 173 conseillers municipaux avec 4,43 %. Lors de l’élection des assemblées paroissiales, Chega obtient 205 élus avec 3,12 %.

(https://www.autarquicas2021.mai.gov.pt/resultados/territo...)

Interview du sous-secrétaire d’État polonais à la Justice par Álvaro Peñas.

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Pologne. Le sous-secrétaire d’État à la Justice Marcin Romanowski est interrogé par Álvaro Peñas :

https://www.breizh-info.com/2021/09/29/171536/pologne-mar...

"Tensions au sein de la Ligue, notamment M. Salvini et Giancarlo Giorgetti."

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Italie. Revue de presse.

Les tensions au sein de la Ligue, notamment entre le dirigeant M. Salvini et son adjoint Giancarlo Giorgetti, ministre du développement économique, sur fond de campagne électorale difficile et d'une enquête pour une affaire de stupéfiants visant l'ancien conseiller en communication de la Ligue font la Une de la presse italienne : « Bras de fer à la direction de la Ligue » Salvini accuse Giorgetti et défend Morisi d'une enquête arrivant  « à 5 jours des élections » -  (Corriere della Sera), « La colère de Salvini contre tous, le défi a été lancé à l'encontre de Giorgetti » (Repubblica) « La Ligue aux couteaux tirés  » - Salvini, acculé, défend Morisi et attaque Giorgetti (Il Giornale). La flambée du coût de l'électricité et du gaz est également citée : « Hausse du coût de l'électricité, la facture sera plus lourde » - Augmentation du prix de l'électricité (+30%), et du gaz (+14%) malgré l'intervention du gouvernement (Il Messaggero), « Hausse globale de l'énergie ». Le gouvernement intervient à hauteur de 35 millions d'euros pour les familles et les PME (Sole 24 Ore). 

Sur Twitter, à signaler l'hashtag #Morisi, en référence à l’ancien conseiller en communication de Matteo Salvini, Luca Morisi, contre qui le Parquet de Vérone a ouvert une enquête pour une affaire de stupéfiants, qui figure toujours parmi les premières tendances.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Logroscino, « ‘’Rouvrons à plein régime’’ ; les partis soutiennent à l’unanimité l’appel des artistes et des sportifs » : « Tous s’accordent pour demander la levée des limitations pour l’accueil du public dans les lieux dédiés à la culture et au sport. Le comité technique et scientifique a récemment suggéré de fixer la limite à 80% dans les lieux culturels, à 75% dans les stades et à 50% dans les gymnases, mais cet avis est contesté, jugé ‘’insuffisant et non motivé’’. ‘’Nous avons la plus haute couverture vaccinale d’Europe et les mesures les plus restrictives’’ déplore la Société italienne des Auteurs et des Editeurs (SIAE) dont la pétition a déjà recueilli 15 000 signatures. Les représentants des secteurs concernés sont solidaires. Matteo Salvini fait de la polémique et attaque le ministre de la Santé pour ses choix alors que Matteo Renzi s’en prend au comité d’experts. Le message du Président de la Chambre est plus optimiste, convaincu que la jauge reviendra très vite à 100% et même Enrico Letta souhaite que le pas soit franchi. Finalement, c’est parmi les présidents de région que le CTS a le plus de soutiens : Massimo Fedriga qui les représente répond à la SIAE que ‘’le signal est déjà positif et qu’il ne s’agit que d’une première étape’’. Pour lui, ‘’la mesure est réaliste et il faut viser à un retour à la normale pour décembre’’. »

COMMENTAIRE, Sole 24 ore, de Lina Palmerini, « Les municipales accélèrent les choix de vote pour le Quirinal » : « Bien que Salvini ait qualifié l’éclatement de l’affaire Morisi d’‘horreur médiatique’, le véritable coup pour le leader léghiste réside surtout dans les dernières déclarations de Giorgetti (Ligue). Ce dernier a en effet invité à voter Calenda à la place de Michetti, candidat officiel du centre-droit. Ces élections municipales posent deux questions : si l’agenda du centre-droit devient celui de Draghi ou s’il reste sous la houlette du souverainisme et si l’on ira, ou pas, aux urnes en janvier. Des questions se posent aussi à gauche où Letta et Conte ne parviennent pas à donner de la substance à leur alliance nationale au point que le nouveau chef des 5 étoiles ne promet pas de soutenir les candidats Pd au second tour. Conte semble déjà se préparer à la fin de la mandature en analysant les divisions de la Ligue comme le détonateur pour le gouvernement. Or, Letta et la plupart des groupes parlementaires Pd font confiance à la fin naturelle du gouvernement en 2023. Ce sont donc les élections municipales qui confirmeront, ou pas, l’unité de la majorité qui soutient Draghi. C’est à ce moment que le président du conseil décidera de son sort, et ce d’autant plus qu’il aura de nombreux arguments politiques : la réunion restreinte qui s’est tenue hier au Palais Chigi au sujet de la note de mise à jour annuelle de la planification économique (NADEF) risque d’attiser le débat sur les risques fiscaux d’une éventuelle mise à jour des cadastres en Italie. Seront également traités les questions de Quota 100 et de Revenu de citoyenneté. Draghi n’aura donc pas besoin d’attendre jusqu’en janvier pour connaitre son avenir ».

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Verderami, « Le défi de Giorgetti à l’ouverture du congrès pour une Ligue plus proche du PPE » : « En ouvrant le congrès de la Ligue avant même d’attendre le résultat des urnes, Giorgetti parie sur un échec du projet de Salvini aux élections locales. Or, si après la tumultueuse avancée aux européennes, le parti devait obtenir moins de 10% des voix dans les villes du centre et du sud de l’Italie, l’ambition d’une force politique d’envergure nationale tomberait. Ce serait alors un retour à la Ligue du Nord. Pour Giorgetti toutefois, ce ne serait pas un retour en arrière mais le début d’un nouveau parti, sur le modèle de la CSU bavaroise : détaché des logiques souverainistes et proche du PPE. Tel est le défi de Giorgetti, et l’affaire Morisi ne fait qu’accentuer la distance entre Salvini et Giorgetti sur la direction à prendre pour le parti. Giorgetti se plaint des choix et de la stratégie de Salvini concernant les élections, le pass sanitaire et même les attaques à l’encontre de la ministre de l’Intérieur. Autant de prises de position qui vont à l’encontre de l’accord interne entre les deux hommes : gagner du terrain au niveau européen afin de gravir les marches vers le Palais Chigi. Giorgetti semble manœuvrer dans le but de faire éclater l’actuel groupe du centre-droit voulu par Salvini, indiquant au contraire à une partie de Forza Italia la possibilité de rallier aux centristes Matteo Renzi et Carlo Calenda qui brigue la mairie de Rome. Les fidèles de Salvini accusent le ministre de l’économie d’avoir rompu le pacte quelques jours avant les élections et il est vrai qu’il n’y aura pas de retour en arrière possible. S’il réussit son coup, cela pourrait rebattre les cartes de la politique nationale, faisant revivre un centre aujourd’hui absent et menaçant l’alliance entre PD et M5S. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/09/2021

Élection du Parlement de l’État de Berlin : fort recul de l'AfD.

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Allemagne. État de Berlin. Fort recul de l'AfD lors des élections pour le Parlement de l’État de Berlin du 26 septembre 2021.

Résultats :

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Andere : autres

 

Gains et pertes :

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Sièges :

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AfD : "Quel thème joue un grand rôle dans votre décision de vote ?" Immigration / gestion du coronavirus :

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"Je trouve bien que l'AfD désire limiter l'arrivée d'étrangers et de réfugiés." (Tous, électeurs de l'AfD) :

"L'AfD ne se distancie pas assez des positions d'extrême-droite." (Tous, électeurs de l'AfD) ;

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L'AfD a obtenu deux mandats directs :

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Transferts de voix de l'AfD ou vers l'AfD :

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AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

écologistes

FDP : libéraux

Abstentionnistes

Andere : autres

(https://www.tagesschau.de/wahl/archiv/2021-09-26-LT-DE-BE...)

Premier tour de l'élection des maires en Haute-Autriche : 7 maires FPÖ.

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Autriche. Haute-Autriche. Lors du premier tour de l'élection des maires, ce 26 septembre 2021, le FPÖ obtient sept maires.

(https://wahl.land-oberoesterreich.gv.at/BBGM1.htm)

Haute-Autriche : le FPÖ obtient 1.432 sièges de conseillers municipaux.

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Autriche. Haute-Autriche. Lors des élections municipales de ce 26 septembre 2021, le FPÖ obtient 22,26 %, soit un recul de 5,29 points. Le FPÖ décroche 1.432 sièges de conseillers municipaux, soit une perte de 416 sièges.

(https://wahl.land-oberoesterreich.gv.at/GE40000.htm?g=40000)

Allemagne : pour qui ont voté les ouvriers ?

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Allemagne. Pour qui ont voté les ouvriers lors des législatives de 2021 ?

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

FDP : libéraux

écologistes

die Linke : post-communistes

Article de Sara Kovač : le Premier ministre patriote slovène Janez Janša escalade la plus haute cheminée d'Europe.

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Par Sara Kovač (Nova24tv).
 

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"Pour commémorer la tradition des mineurs de Trbovlje et Zasavje (dans la vallée de la rivière Save), nous avons escaladé la plus haute cheminée d'Europe à l'occasion de la visite du gouvernement slovène dans la région. Même une pluie fine ne nous a pas arrêtés", a posté sur Twitter le Premier ministre Janez Janša, accompagné de photos.
 
Le gouvernement slovène s'est rendu dans la région de Zasavje, où il a mis l'accent sur les investissements dans les infrastructures et d'autres possibilités inexploitées dans la région.
 
Le Premier ministre Janez Janša a en outre profité de cette visite pour entreprendre une démarche plutôt inhabituelle. Il a escaladé la plus haute cheminée de Slovénie et d'Europe - la cheminée de Trbovlje. La cheminée de 360 mètres de haut de la centrale thermique de Trbovlje, construite en 1976, est le plus haut bâtiment de Slovénie et la septième plus haute cheminée du monde.
 
Il faut une bonne dose de courage pour relever des défis tels que celui présenté par la cheminée de Trbovlje. Le Premier ministre est un passionné de montagne et est un "grimpeur", il est donc déjà habitué à ce genre d'envolées fantaisistes. Il a rendu l'alpinisme si populaire que d'autres politiciens ont commencé à l'imiter.
 
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"Les électeurs de l'AfD se soucient du maintien de leur standard de vie."

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Allemagne. "Je me fais de gros soucis, par rapport au fait que je ne puisse pas maintenir mon standard de vie." Législatives 2021 :

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Tous

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

écologistes

"Avec cette Ligue, le gouvernement ne tiendra pas jusqu’en 2023."

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Italie. Revue de presse.

L’enquête pour une affaire de stupéfiants visant l’ancien conseiller en communication de la Ligue est aussi citée « Luca Morisi impliqué dans une affaire de drogue. Salvini de plus en plus isolé » - Le dirigeant de la Ligue défend son « ami », mais il est désormais assiégé au sein de son parti. Giorgetti contredit sa ligne politique (Repubblica).

COMMENTAIRE, La Repubblica, par S. Folli « Draghi et le piège de la fin de mandature » : « Quelque chose est en train de changer dans les rapports entre la Ligue et le gouvernement Draghi. Jusque-là, Salvini représentait celui qui cherchait à capter le mécontentement social. Giorgetti, en revanche, l’un des ministres les plus proches du Président du Conseil, incarnait le réalisme de ceux qui se chargent du devoir de gouverner, en répondant à un électorat enraciné dans le tissu économique. Il suffit de lire son analyse dans son entretien d’hier à la Stampa où il exprime tout son scepticisme sur les perspectives de l’exécutif. Nous sommes en train de parler de l’homme qui a depuis toujours défendu le choix institutionnel de la stabilité avec l’argument que les sacrifices allaient payer. Maintenant, Giorgetti laisse comprendre que la toile politique sur laquelle repose Draghi est prête à se fissurer. A partir de 2022, en se rapprochant de la date naturelle de la fin de la mandature, les partis entreront en compétition entre eux. Une concertation sur les échéances du Plan de relance serait nécessaire. Or, on fait face à un risque concret d’enlisement dans le conflit entre partis. Il vaudrait mieux, selon Giorgetti, aller aux élections anticipées plutôt que de payer le prix fort après des mois d’usure qui pénaliseraient la droite, notamment cette Ligue déboussolée. D’autres épisodes confirment l’impression d’une certaine confusion au sein de la Ligue, le tout dernier étant celui de l’enquête sur Morisi. Ou quand Salvini, ancien ministre de l’Intérieur, défend un préfet adjoint qui accuse l’Etat d’être despotique. D’où la solution de Giorgetti de proposer d’élire Draghi au Quirinal et obtenir la dissolution inévitable des Chambres. Car il n’y aura pas de deuxième mandat de Mattarella.  L’intérêt de tous serait de mettre en évidence la force et le prestige de Draghi et non de mettre en exergue les faiblesses des partis pour dissimuler la fracture politique ».

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Franco « Le risque d’un règlement de comptes après le résultat des élections municipales » : « Au sein de la droite, l’impression que des candidats faibles ont été choisis se confirme. Non seulement en raison des sondages qui n’excluent pas des défaites cuisantes dans les grandes villes, mais aussi car des doutes se font jour au sein même de la coalition. C’est surtout pour Milan et Rome que les tensions entre Salvini et Meloni ont conduit à des choix de compromis au rabais. Les oppositions au sein de la Ligue ont fait le reste. On a l’impression d’assister à une alliance provisoire qui est d’une certaine manière artificielle : un peu comme si, au lendemain des élections de dimanche, chacun gardait pour soi la possibilité de prendre un chemin encore plus conflictuel. Le ministre léguiste Giorgetti a prévu la possibilité que l’électorat de centre droit, déçu comme lui par la candidature de Michetti, puisse finir par voter pour C. Calenda, l’un des candidats les plus transversaux de la gauche.  En Lombardie, nous avons assisté à un passage de témoin entre des élus de Forza Italia à ceux de la Ligue, alors qu’à Bruxelles des parlementaires européens ont abandonné la Ligue. Il est évident que dans un contexte de campagne électorale, il faudra s’attendre à un règlement de comptes. Meloni (FdI), qui a soutenu dès le début la candidature de Michetti pour la ville de Rome, a lancé un avertissement ‘’s’il y en a d’autres qui préfèrent que la gauche l’emporte, cela n’est pas mon problème’’. Il est clair dès à présent qu’en cas de défaite, la polémique entre FdI et la Ligue enflammera aussi le Capitole. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Giuseppe Conte, Président du Mouvement 5 Etoiles et ancien Président du Conseil, « Avec cette Ligue, le gouvernement ne tiendra pas jusqu’en 2023 » : « Dernièrement, le Mouvement n’a jamais eu de résultats particulièrement brillants mais nous avons des propositions politiques fortes à Naples, à Bologne avec le PD, en Calabre, à Rome… Concernant Turin, nous nous présentons seuls et au second tour nous ne donnerons pas nos voix au PD. Le PD local a choisi une stratégie peu compréhensible portant un jugement négatif sur le travail fait par l’administration sortante [dirigée par la maire L. Appendino, du M5S, ndlr.] A droite, La Ligue est dans la confusion la plus totale, il y a des conflits internes qui m’inquiètent beaucoup. Toutes ces turbulences peuvent porter préjudice au gouvernement. Je pense qu’il est bon que la Ligue reste au gouvernement car ce n’est pas le moment de renforcer l’opposition, mais il faut plus de stabilité, autrement il est peu probable que la majorité tienne jusqu’en 2023. Après les élections, j’inviterai les chefs de parti à une discussion autour de la réforme des institutions, notamment pour plus de stabilité autour du Président du Conseil. Le gouvernement actuel travaille mais il peut faire davantage : nous avons les vaccins et le pass sanitaire, c’est le moment de supprimer les jauges dans les espaces clos (cinémas etc), il faut plus de courage. Il faut aussi clarifier nos intentions sur la transition écologique, j’ai parlé avec Cingolani, le ministre de l’Environnement, et nous sommes d’accord pour dire que le nucléaire n’est pas l’avenir et qu’il faut se concentrer sur les énergies renouvelables. Il faut aussi plus de justice sociale : limiter le coût de l’énergie, introduire le salaire minimum, améliorer mais conserver le revenu de citoyenneté. En revanche, le système de retraites avec ‘Quota 100’ [système selon lequel un salarié est éligible à la retraite complète si la somme de son âge et de ses années de travail est égale ou supérieure à 100ndlr] n’a pas été concluant, il faut passer à autre chose. Je n’adhérais pas à la politique migratoire de Matteo Salvini lorsqu’il était ministre de l’Intérieur dans mon premier gouvernement. En revanche, avec Luigi Di Maio il n’y a aucun conflit et nous continuons à collaborer. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale : l'AfD deuxième.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Lors des élections du 26 septembre 2021 pour le Parlement du Mecklembourg-Poméranie occidentale, l'AfD arrive deuxième.

Résultats :

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

écologistes

FDP : libéraux

Andere : autres

 

Gains et pertes :

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Mandats directs :

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Répartition des sièges :

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Compétences de l'AfD  (politique d'asile et des réfugiés, intérêts est-allemands, justice sociale,  relation avec la pandémie de corona) :

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"Je trouve bon que l'AfD désire limiter plus fortement l'arrivée d'étrangers / réfugiés." (tous / électeurs AfD, variation par rapport à 2016) :

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Résultats depuis la réunification de l'Allemagne :

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(https://www.tagesschau.de/wahl/archiv/2021-09-26-LT-DE-MV...)

Les résultats de l'AfD lors des législatives dans chacun des 16 États allemands.

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Allemagne. Les résultats de l'AfD lors des législatives dans chacun des 16 États allemands (Bund = au niveau fédéral) :

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Résultats / Changements / Soit en pourcentage de l'électorat

27/09/2021

AfD : transferts de voix lors des législatives allemandes de 2021.

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Allemagne. AfD : transferts de voix lors des législatives de 2021, par rapport aux précédentes législatives :

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die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

écologistes

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

Abstentionnistes

FDP : libéraux

SPD : sociaux-démocrates