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12/11/2020

Les Démocrates suédois donnés à 19 %.

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Suède. Les Démocrates suédois sont donnés à 19 % au sein d’un sondage.

11/11/2020

"L'exode depuis l'Afrique doit être stoppé."

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Allemagne.

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Jörg Meuthen, co-président de l'AfD : "Des Africains atteignent en ce moment par milliers l'Union européenne. L'exode depuis l'Afrique doit être stoppé."

10/11/2020

L'AfD donnée à 12 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Berlusconi se félicite pour Joe et soutient Conte.

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE, La Stampa, M. Sorgi « Berlusconi (Forza Italia) se félicite pour Joe et soutient Conte » : « En se félicitant de la victoire Joe Biden sur l’« arrogant » Donald Trump, Berlusconi a voulu encore une fois marquer la différence entre le positionnement de Forza Italia et celui de la Ligue et de Fratelli d’Italia. Le « Cavaliere » ne pense pas à une rupture avec la coalition de centre droit. Pourtant, il garantit qu’il apportera les voix de son parti en soutien à Conte sur les sujets délicats imposés par l’urgence sanitaire. Certains y voient une sorte de remerciement pour l’intervention du gouvernement sur le sujet des télécommunications dans le dossier Mediaset en manifestant son opposition à une possible reprise du groupe par Vivendi. Berlusconi explique que dans un moment tel que celui-ci, il faut faire un effort commun et assumer ses responsabilités. Tout en se tenant prêt pour le cas où un gouvernement d’unité nationale venait à se former, hypothèse dont on parle toujours dans les couloirs des palais de la République ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/11/2020

"La droite italienne ébranlée sans Trump."

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Italie. Revue de presse.

PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Lopapa, « La droite italienne ébranlée sans Trump. Meloni dit : ‘’Biden ? S’il gagne…’’ Pour Berlusconi, Donald Trump est un ‘’arrogant’’ » : « Les souverainistes-populistes viennent de perdre leur figure de proue transatlantique. Le masque pro-Trump de Salvini a disparu des réseaux sociaux et a laissé place au silence. Le numéro 2 de la Ligue et responsable des affaires étrangères du parti, Giancarlo Giorgietti, a pour sa part reconnu le résultat de l’élection à travers ses déclarations : ‘’Si la Ligue veut réellement gouverner ce pays, il sera important de dialoguer avec la nouvelle administration nord-américaine’’. Salvini a fini par commenter : ‘’les électeurs ont toujours raison’’ et ‘’ pour la Ligue, l’Italie était et sera toujours l’amie des Etats-Unis’’. Giorgia Meloni parle d’une ‘’possible victoire des démocrates’’ et désapprouve les réactions générales ‘’Je ne pense pas que l’Italie fasse très bonne impression avec toutes ses groupies en folie’’. Pour sa part, elle n’a jamais exhibé de masque à l’effigie de Trump, au nom de ‘’l’orgueil national, dit-elle, on ne joue pas les supporters de chefs de partis d’Etats étrangers’’.

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, secrétaire nationale de Fratelli d’Italia et chef de groupe des conservateurs européens « ‘’La fin du populisme ? La gauche devra rivaliser encore longtemps avec nous’’ » : « ’’ J’estime que Trump a démontré qu’il y a encore une large partie de la population américaine qui ne se reconnait pas dans le cher ‘’mainstream’’ et qui partage le modèle de moins d’impôts, de la défense de la production national, le plus de sécurité et la défense de l’orgueil national face à ceux qui veulent abattre ces symboles, comme les statues de Christophe Colomb. Depuis avant même l’alerte lancée contre les populismes, ont pronostique notre disparition mais les analystes confondent souvent la réalité avec leurs desiderata. Je n’aime pas les labels, la seule définition juste pour Fratelli d’Italia est celle de patriotes italiens. Je partage avec Trump les idées et les valeurs. J’ai espéré en sa réélection car je le considère meilleur pour l’intérêt national italien. Il faut voir cela selon ce prisme. J’ai été surprise de voir mon homologue, le président du PPE Tusk soutenir ouvertement Biden ainsi que le Commissaire Gentiloni se réjouir sur les réseaux sociaux. Le message qu’on a voulu faire passer est qu’il s’agit d’un monstre dangereux au lieu d’un adversaire politique’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/11/2020

"Salvini, comme Trump, veut recompter les chiffres des contagions."

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Italie. Revue de presse.

Les nouvelles mesures de confinement pour les régions les plus touchées par la Covid-19, et notamment la polémique venant des régions dirigées par le centre droit (Lombardie, Piémont, Calabre) déplorant des mesures trop draconiennes, font les gros titres des médias italiens : « Contagions et décès toujours en hausse, querelle sur les zones rouges » (Corriere della Sera), « Le tricolore de la discorde » - ‘’Les régions protestent contre les zones jaunes, oranges et rouges. Le Piémont demande à revoir les chiffres des contagions’’ (La Repubblica), « La révolte des présidents des régions » - ‘’Speranza : ‘’ce sont des irresponsables’’ ‘’ (La Stampa), « Covid : en Campanie des chiffres pas fiables selon l’Institut supérieur de Santé » (Sole 24 Ore), « Tous contre tous » - ‘’La Lombardie ne veut pas être placée en zone rouge, alors que la Campanie le demande. La Calabre saisit la justice’’ (Il Giornale), « Salvini, comme Trump, veut recompter les chiffres des contagions » (Fatto Quotidiano). 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Geert Wilders désire dire adieu à l'islam, à Erdogan et à l'Union Européenne.

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Pays-Bas.

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Geert Wilders désire dire adieu à l'islam, à Erdogan et à l'Union Européenne.

05/11/2020

"La droite souverainiste à la croisée des chemins."

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Italie. Revue de presse.

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « La droite souverainiste à la croisée des chemins» : « Les ‘’souverainistes’’ italiens ne pourront pas ne pas tenir compte de cet aspect : le ‘’trumpisme’’ a déjà atteint son apogée, il n’est plus capable de s’étendre davantage. En Italie, l’alliance Ligue-Fratelli d’Italia – Forza Italia connait une situation similaire : elle a déjà vécu son heure de gloire, elle a désormais beaucoup ralenti, voire régressé, car son parti de base, la Ligue, semble avoir perdu tout son élan. Le ‘’populisme’’ souverainiste est soutenu par 40% des Italiens, mais dans sa version actuelle, il n’est pas capable de s’étendre davantage. Il connaît une limite culturelle et politique, je dirais même géopolitique. On pourrait s’attendre à une initiative de Salvini sur le plan international afin de dépasser cette limite mais jusqu’à présent il n’en est rien. Si le souverainisme italien n’évolue pas vers une grande famille politique européenne, selon l’impulsion qu’a commencé à donner Giorgia Meloni, il est voué à régresser voire même peut-être à s’éteindre lentement. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, M. Galluzzo, « Conte : ‘’Nous avons devant nous de mois longs et difficiles, on ne négocie pas au détriment des citoyens”» : « Giuseppe Conte l’a expliqué, hier : ’’Si nous prenions des mesures uniques pour toute l’Italie, nous provoquerions un double effet négatif : ne pas adopter les mesures vraiment efficaces là où le risque est majeur et imposer des mesures restrictives sans raison là où la situation est moins grave. Cela n’aurait aucun sens’’. Quant à la possibilité des régions de s’opposer à telle ou telle mesure, Conte répond ‘’les régions ne sont pas un alter ego de ce système. Il y a une instance de concertation où siègent les représentants des régions. Elles font partie du système. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser qu’un système au pilotage aussi fin soit décidé par des évaluations strictement politiques. Les conséquences sont automatiques et échappent à toute négociation. Parlons de choses sérieuses. Il n’est pas possible de négocier sur la santé des citoyens. Dans les prochaines semaines, il y a une forte possibilité que les régions dépassent le seuil maximal de places disponibles en thérapie intensive’’ ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini « ‘’C’est un gouvernement indigne, il faut réagir, ils prennent des décisions sur la base de chiffres non fiables’’ » : « ‘’Je viens de faire un tour des présidents des régions : ils sont furieux. Un gouvernement qui agit de cette manière est indigne. Il n’est pas possible d’accepter qu’un président du Conseil parle à la télévision à 20 heures et décide de la vie et de la mort des personnes et des entreprises en se fondant sur des données datant de dix jours. Entretemps, la situation dans certaines régions s’est améliorée. Je n’y vois pas de la mauvaise foi mais plutôt de l’incompétence. C’est la confusion qui l’a emporté. Voyez donc le cas de la Campanie : j’entends des appels dramatiques de médecins et d’experts et puis elle figure dans la zone jaune. Que dire ? Qui gère les données et pourquoi les présidents des régions ne sont-ils pas consultés ? Le Parlement doit nommer son comité technique et scientifique à lui. Les experts du gouvernement se trompent à tous les coups. Le gouvernement navigue à vue et change d’avis tous les trois jours. Non, Conte ne m’a pas appelé. Mais ce qui est grave, c’est que les présidents de région n’ont pas été consultés. C’est la démonstration de l’incapacité et de l’arrogance’’ ».

ENTRETIEN, La Repubblica, de Nello Musumeci, président de la région Sicile « La Campanie est sauvée mais pas la Sicile. C’est un choix politique. » : « ‘’La zone orange nous été imposée de façon unilatérale et sans discussion possible. Les épisodes sont si fréquents et importants que je crains un dangereux retour au centralisme romain, qui mortifie et affaiblit l’autonomie des régions. J’ai demandé des mesures de compensation pour les PME siciliennes qui ne résisteront pas autrement. Le gouvernement assure que la division par zones se base sur la situation sanitaire, notamment le fameux « indice R », mais ce n’est pas cohérent puisque des régions pourtant plus touchées que nous, comme la Campanie et le Latium, sont en zone jaune. C’est donc un préjudice sérieux que le gouvernement va causer à nos entreprises, de façon injuste et injustifiée. La Sicile a déployé d’importants moyens pour identifier et isoler les cas asymptomatiques et augmenter la capacité des hôpitaux. Pour notre part, nous n’avons pas cherché à nous décharger de nos responsabilités sur le gouvernement, et ce climat de suspicion vis-à-vis des régions doit cesser.’’ »

ARTICLE, Corriere della Sera, P. di Caro « Les dirigeants [des partis de la majorité] rencontrent Conte, qui ne souhaite pas un remaniement » : « Ce soir au Palais Chigi, Conte rencontrera les dirigeants des partis de majorité : Zingaretti (PD), Renzi (Italia Viva), Speranza (LeU) et Crimi (M5S) mais à ce stade il n’y a pas d’ordre du jour sur les thématiques à aborder et les problèmes à résoudre. En conférence de presse, Conte a fait savoir que c’était lui qui voulait cette rencontre pour ‘’évaluer les priorités’’ car ‘’il faut penser au futur, au Plan de Relance et aussi aux autres initiatives d’intérêt constitutionnel’’. S’ouvre ainsi la voie pour une entente de majorité qui soit plus solide, notamment sur certains points ayant divisé les partis, comme l’échec sur l’accord sur une réforme électorale ou encore le droit de vote pour les jeunes de 16 ans. Tous s’accordent sur un point : il ne s’agira pas d’une réunion pour faire un remaniement. L’urgence Covid plane et conditionne énormément les choix, en attribuant au Président du Conseil un pouvoir presque absolu. Toutefois, les partis de majorité demandent un changement de vitesse. La nouvelle méthode a été lancée, il faudra ensuite voir ce qu’elle produit sur le fond ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/11/2020

"Les régions se rebellent et revendiquent un pouvoir de véto sur les fermetures."

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Italie. Revue de presse.

L’adoption du nouveau décret imposant de nouvelles restrictions tandis que le nombre de contaminations maintient sa progression (28 244 nouveaux cas et 353 décès en 24h) fait les gros titres des médias italiens. Les observateurs relèvent notamment l’adoption d’un principe géographique fondé sur 3 niveaux d’alerte sanitaire prévoyant des limitations graduelles telles que des fermetures de commerces, l’enseignement à distance pour les lycées et universités, la réduction du nombre maximal de passagers dans les transports publics et le couvre-feu généralisé dans tout le pays à partir de 22h : « Les déplacements interdits dans les zones rouges » (Corriere della Sera), « Le gouvernement ferme 5 régions » - ‘’Bras-de-fer sur la Campanie’’ (La Repubblica), Couvre-feu de 22h à 5h, le Nord-Ouest en zone rouge » (La Stampa), « Covid, fermetures et 1,5 milliards d’euros d’aides » (Sole 24 Ore), « Fermetures et couvre-feu à 22h » - ‘‘Interdiction des déplacements en Lombardie, Piémont et Calabre, désormais zones rouges’’ (Il Messaggero), « Les régions se rebellent et revendiquent un pouvoir de véto sur les fermetures » (Fatto Quotidiano), « Un virus, trois Italies »  - ‘’La colère des régions’’ (Il Giornale).

COULISSES, Il Messaggero, M. Ajello et M. Conti, « L’égoïsme des régions sur les zones rouges locales n’empêcheront pas le confinement » : « Les président des régions du centre droit, guidés par la main discrète de Matteo Salvini, se sont opposés au décret du Conseil des ministres. Mêmes quelques présidents du centre gauche, pour des raisons d’égo, ont fait valoir leurs revendications. Qu’il y ait Salvini derrière tout cela n’est pas un mystère, comme le prouve le communiqué très dur adressé contre le gouvernement. Toutefois, les présidents de centre droit ont insisté pour des confinements automatiques pour que la responsabilité retombe sur Rome. Le bras-de-fer entre l’égoïsme lombard et les exigences nationales de tutelle de la santé est allé de l’avant pendant des heures. Et même les commerçants, qui craignent pourtant une fermeture, ont commencé à critiquer les régions pour leur légèreté et le manque de modernisation du système sanitaire. Sans parler de l’Ordre des médecins de Lombardie qui a critiqué les autorités régionales, les accusant de s’intéresser uniquement à l’image et aux belles phrases pour les médias »  

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Ser « Crédits détériorés, la Ligue et le M5S demandent à l’UE de suspendre les lois » : « Les hommes politiques de la majorité et de l’opposition agissent ensemble à Bruxelles pour demander la suspension des normes sur les Npl. Les eurodéputés demandent par le biais de deux lettres adressées à McGuinnes, commissaire pour les services financiers, et à Dombrovskis, vice-président de la Commission par les parlementaires de la Ligue Zanni et Capomenosi et par le vice-président du Parlement européen, Castaldo (M5S), l’adoption des mesures suggérées par le comité économique et Social européen, dont la suspension du calendrier prévisionnel et un prolongement de la date butoir sur les NPL».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"4 novembre 1918 - 4 novembre 2020. Anniversaire de la victoire de la Grande guerre. L'Italie peut vaincre encore."

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Italie.

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"4 novembre 1918 - 4 novembre 2020. Anniversaire de la victoire de la grande guerre. L'Italie peut vaincre encore."

03/11/2020

"Salvini et Meloni se plient à la stratégie de Berlusconi, le centre droit finit par choisir de s’abstenir."

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Italie. Revue de presse.

COULISSES, La Stampa, A. La Mattina « Salvini et Meloni se plient à la stratégie de Berlusconi, le centre droit finit par choisir de s’abstenir » : « C’est une fenêtre d’espoir qui s’ouvre, comme l’avait souhaité le Président Mattarella. Le centre droit s’est abstenu lors du vote sur le texte présenté par le gouvernement [texte préalable à l’adoption du nouveau décret sur les mesures sanitaires]. Juste avant, la majorité avait voté en faveur d’un texte présenté par l’opposition, concernant notamment la protection des personnes les plus faibles et le renforcement des mesures sanitaire dans les écoles. Mais c’est surtout l’ouverture de l’exécutif aux régions qui a changé la donne : celles-ci pourront adopter des mesures plus restrictives sur la base d’un taux de contagion (RT) supérieur à 1,5 et selon les dispositions nationales que le Palais Chigi s’apprête à adopter par le biais du décret. La cheffe de groupe de Forza Italia, M. S Gelmini a commenté : ‘’il y a eu en effet une main tendue vers les régions, ce qui a permis un climat plus serein’’. Le ministre chargé des relations avec le Parlement, F. D’Inca, s’est beaucoup impliqué pour déminer les points de désaccord. Mais c’est surtout le coup de pouce de Berlusconi qui a marché : il a demandé et obtenu de ses alliés (Ligue et Fratelli d’Italia) une attitude plus souple. Salvini a clairement fait comprendre qu’il l’a fait contre son gré mais il faut aussi souligner que le président de la région Vénétie, le léguiste Luca Zaia, est en train de travailler à un accord avec l’exécutif et Attilio Fontana a expliqué que certaines mesures annoncées par Conte avaient déjà été adoptées en Lombardie ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/11/2020

"A Rome, Di Maio fait pression pour une alliance avec le PD mais Virginia Raggi s’y oppose ."

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Italie. Revue de presse.

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, président de la Ligue, « ʺCollaborer ? Nous y sommes prêts mais ils se moquent de nous. Dans les rues, le mal-être s’exprime, la fermeture des villes doit être le dernier recoursʺ » : « ʺNotre première proposition de collaboration remonte à mars dernier. Nous avons dit : associez-nous, consultez-nous avant de décider. Nous n’avons jamais eu de nouvelles. Il pourrait y avoir une rencontre hebdomadaire, même privée. Mais je pense que Marcucci a raison : ce gouvernement n’est pas à la hauteur. Il y a une alternative : soigner les malades à la maison pour soulager le système hospitalier. La fermeture de régions et de villes doit être la toute dernière carte à jouer. Il y a un problème sur la méthode. Macron et Merkel ont pris des mesures encore plus dures mais ils ne sont pas allés quatre fois par semaine à la télé, et surtout ils ont suivi une ligne cohérente. Nous, tous les trois jours nous changeons d’avis. De plus, nous ne mobilisons pas les ressources nécessaires. Rappelons-nous que la France, pour les bars, a mis à disposition le triple de nos ressources. Je blâme Lamorgese car elle n’assume pas sa responsabilité politique sur les contrôles qui sont défaillants sur notre territoire. Il y avait 805 autres personnes sur le bateau qui a emmené en Italie le terroriste [de l’attentat de Nice]. Où sont-elles allées ? ʺ »

ARTICLE, Corriere della Sera « A Rome, Di Maio fait pression pour une alliance avec le PD mais Virginia Raggi s’y oppose » : « V. Raggi persiste et signe, confirmant sa volonté de briguer un second mandat en 2021. Mais elle prend son temps, attendant que le contexte politique lui soit plus favorable : ‘’en ce moment de pandémie, personne n’est intéressé par la campagne électorale pour le Capitole’’. C’est donc une façon de bloquer la dernière proposition de Luigi Di Maio qui avait rappelé ‘’le devoir de construire une coalition de gouvernement avec le PD dans les 5 villes les plus importantes’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

31/10/2020

"Soutenez nos entrepreneurs. Achetez flamand."

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Belgique. Flandre.

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"Soutenez nos entrepreneurs. Achetez flamand."

30/10/2020

"Le virus pénalise maintenant le gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE, La Repubblica « Polémique sur l’expulsion manquée, Salvini s’en prend à Lamorgese » : « Luciana Lamorgese est dans le collimateur. Son prédécesseur Matteo Salvini utilise des mots bien durs et demande la démission de la ministre de l’Intérieur qui aurait, selon lui, la responsabilité de ne pas avoir su arrêter les flux migratoires. ‘’Je demande pardon au peuple français, aux fils des victimes et des décapités, au nom de Conte et Lamorgese qui ont la responsabilité de ce qui est arrivé à Nice. C’est un terroriste islamique. Il a débarqué à Lampedusa le 20 septembre, a été mis sur un navire à Palerme, expédié à Bari, à nos frais, identifié le 9 octobre, on le salue et il s’en va. Plus de trace de lui jusqu’à ce matin. Alors que moi, je dois comparaitre à la barre car j’ai retardé d’autres débarquements alors que j’étais ministre’’. Le centre droit est uni dans l’attaque contre Lamorgese. Le PD et Italia Viva défendent la ministre : ‘’c’est une accusation qui est un faux débat et qui est absurde. Quand [des attaques ont été commis par] la main homicide d’Amri, auteur de l’attentat à Berlin, aucun des partis de centre gauche n’a attaqué le ministre de l’époque, le léguiste Maroni. Face à des faits aussi imprévisibles, il ne peut y avoir de responsabilités collectives ni individuelles’’, explique Matteo Mauri (PD) ».

SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri« Les Italiens effrayés par la rue » : « Selon le sondage Euromedia Research, l’Italie serait divisée sur les fermetures. Ce que les Italiens craignaient est en train petit à petit à se concrétiser. Les citoyens se sentent impuissants face à l’inévitable : 49,4% des Italiens sont favorables à un confinement. Parmi ces derniers, 29,3% considère nécessaire une fermeture de 3 semaines ; 20,1% à une fermeture de 2 mois. 32% des sondés s’y opposent, 18,5% ne se prononce pas ».

SONDAGES, La Repubblica, I. Diamanti « La popularité de Conte baisse, Zaia ex-aequo, le virus pénalise maintenant le gouvernement » : « Le climat d’opinion change et le consensus du gouvernement baisse de 16 points par rapport au début de l’urgence sanitaire. La côte de popularité de G. Conte baisse de 10 points (58%) et se retrouve côte à côte avec le président de Vénétie, L. Zaia. Suivent Mario Draghi (54%), R. Speranza (42%), G. Meloni (42%), P. Gentiloni (40%), S. Bonaccini (39%), M. Salvini (38%), D. Franceschini (37%), E. Bonino (37%), S. Berlusconi (36%), V. De Luca (36%), N. Zingaretti (32%), L. Di Maio (32%). Pour ce qui concerne les partis, la Ligue continue à perdre 1,5 pts en un mois (23%) alors que le PD est juste derrière (21,5%). Le M5S glisse sous la barre des 16% et est ainsi devancé de peu par Fratelli d’Italia (16,2%). Forza Italia résiste sur « son » 7% »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Antonio Tajani, vice-président de Forza Italia « Nous n’avons pas besoin d’un gouvernement d’unité mais écrivons ensemble le budget » : « ‘’Il faut un réel partage des décisions à prendre pour sauver le pays. Nous n’avons jamais sous-estimé la situation et cela fait des mois que nous demandons d’utiliser le MES, utile pour renforcer la santé publique, les transports, l’école. Macron, par exemple, a pris des décisions très dures mais il a écouté les partis de l’opposition. Notre gouvernement semble être sourd alors que la situation est dramatique’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/10/2020

"La droite souffle sur les braises, Conte tente d’éteindre de feu."

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Italie. Revue de presse.

Les incidents lors des manifestations pour protester contre les mesures restrictives édictées par le gouvernement font toujours les gros titres des médias italiens. Entretemps, la courbe des contagions continue sa hausse (21.994 nouveaux cas en 24 h), notamment en Lombardie (5 035 cas positifs). Les journaux télévisés mettent en exergue l’adoption d’un décret, mardi soir, débloquant environ 5 milliards d’euros pour les catégories en difficulté (restaurants, bars, salles de sports, théâtres, cinémas, etc.) : « Lamorgese : ‘’arrêtons les individus violents » - ‘’Avertissement de l’Intérieur : l’extrême droite et les altermondialistes derrière les violences’’ (La Stampa), « ’’Que les manifestants excluent les individus violents’’ » - ‘’La ministre Lamorgese dénonce les extrémistes de droite et de gauche ainsi que les « ultras »’’ (Il Messaggero), « La droite souffle sur les braises, Conte tente d’éteindre de feu » (Fatto Quotidiano),  « La crainte d’un nouveau confinement à Milan » - ‘’Conte demande le respect des règles, ‘’sinon ce sera le confinement généralisé’’. Fontana (Lombardie) s’oppose à l’idée d’une fermeture’’ (Corriere della Sera), « ‘’Le vaccin pour tous disponible uniquement à l’été’’ » - ‘’L’Agence Européenne des Médicaments tue l’espoir d’une solution dès Noël’’ (La Repubblica), « La grande peur et de l’argent pour ceux qui ferment » - ‘’Le gouvernement, craignant la révolte, débloque les aides pour les secteurs les plus touchés’’ (Il Giornale).

Sur Twitter, le hashtag # Salvinivergognati (#SalviniTuDevraisAvoirHonte), en référence aux critiques envers le leader de la Ligue qui a enlevé son masque lors d'une intervention au

ARTICLE, La Repubblica, de C. Lopapa, « Les projets de scission de Casaleggio et compagnie s’appuient sur le blog du Mouvement 5 Etoiles » : « Les données des 250 000 inscrits au blog 5 Etoiles seraient entre les mains du président de la plateforme « Rousseau ». Davide Casaleggio serait en train de mettre sur pied un parti parallèle sur la base des inscrits au blog, qui sont presque le double de ceux du Mouvement. Une guerre larvée est donc en cours pour conquérir la banque de données de centaines de milliers de noms, numéros de téléphone, adresses mail, protégés par des accords sur la vie privée assez ‘’élastiques’’ et facilement contournables. Voilà ce qui se trame dans les coulisses du Mouvement au bord de la rupture et face à la probable scission d’un groupe constitué par Davide Casaleggio et Di Battista. De nombreux anciens partisans se sont dissociés du Mouvement au cours des derniers mois. Mais la préoccupation de ces derniers jours dans les rangs des 5 Etoiles porte plutôt sur le contrôle de la banque de données de la Plateforme « Rousseau », pour le moment gérée exclusivement par Casaleggio. Si l’on y ajoute les inscrits au blog et que le scénario de la scission se vérifie, Casaleggio aurait entre les mains des données extrêmement précieuses pour former très vite une nouvelle communauté autour de son nouveau parti. Di Battista a appelé à un renvoi des Etats généraux qui seront décisifs pour définir de nouvelles lignes à même de ressouder le mouvement. Di Maio et Crimi ont pour l’instant rejeté la proposition et veulent maintenir les discussions internes prévues les 14 et 15 novembre. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/10/2020

"Le gouvernement des ambiguïtés."

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Italie. Revue de presse.

COULISSES, Il Messaggero A. Gentile, « Conte boycotté au sein du gouvernement mais le Quirinal éloigne tout scénario de crise » : « Contrairement à ce qui s’était passé pendant le confinement, la trêve Covid semble ne pas marcher cette fois-ci. Le Quirinal laisse filtrer le message selon lequel ‘’ce n’est pas le moment’’ de faire tomber le gouvernement. ‘’Mattarella a été clair : l’ennemi c’est le virus’’. Conte, préoccupé par la tenue économique et sociale de l’Italie, a choisi la stratégie de l’écoute, recevant au Palais Chigi une délégation de restaurateurs, d’opérateurs des foires et des fêtes foraines mais aussi de proposer un décret à hauteur de 5 milliards afin d’effectuer au plus vite le versement d’aides pour les secteurs les plus touchés par les restrictions décidées dimanche ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Le gouvernement des ambiguïtés » : « Entre les 5 Etoiles et le PD règne un climat de règlement de comptes et Matteo Renzi d’Italia Viva a demandé à ce que le décret soit modifié sur les mesures relatives aux théâtres, salles de concert et cinémas. Le message de Mattarella était un appel moral au sens des responsabilités. Il est probable aussi que l’opposition n’accepte l’offre de collaboration avec Conte qu’en obtenant en contrepartie un changement radical avec l’action menée jusque-là par l’exécutif, voire la promesse d’élections anticipées. Il manque de fait un accord préliminaire entre les partis politiques sur cela. Or, cette entente fait défaut, à moins que ce ne soit pas le Président de la République qui passe à l’action pour en vérifier la faisabilité ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

26/10/2020

Açores : Chega obtient 2 élus au sein du Parlement lors des élections régionales.

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Portugal. Açores. Le parti Chega a obtenu 2 élus au sein du Parlement lors des élections régionales, avec plus de 5 %.

Salvini : "C’est stupide de fermer des lieux sûrs."

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Italie. Revue de presse.

Les nouvelles mesures restrictives décidées ce dimanche par le gouvernement italien suite à la hausse record des nouveaux cas (21.273en 24 heures dominent les gros titres des médias italiens. La protestation venant des secteurs les plus touchés par les restrictions est également mise en exergue : « L’Italie fermée le soir, interdictions et protestations » - ‘’Un quasi-confinement, les commerçants protestent’’ (Corriere della Sera), « Covid, la révolte de la culture » - ‘’Le monde du spectacle s’oppose à la fermeture des cinémas et des théâtres’’ (La Repubblica), « L’Italie s’éteint à 18h, c’est la révolte »  - ‘’Grogne de la part du monde du spectacle et de celui de la restauration, Gualtieri promet des indemnités’’ (La Stampa), « Fermeture des salles de sports, des piscines et des cinémas » - ‘’Des subventions à fonds perdu pour les secteurs en danger’’ (Sole 24 Ore), « Des aides ‘’automatiques’’ pour les entreprises » - ‘’Bientôt le décret pour soutenir environ 350 000 entreprises risquant de fermer définitivement’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Fermeture le soir et tous à la maison » (Fatto Quotidiano).

ARTICLE Corriere della Sera, M. Cremonesi « L’attaque de Salvini et du centre droit ‘’c’est stupide de fermer des lieux sûrs’’ » : « Le centre droit a passé toute la journée de dimanche à critiquer le nouveau décret du gouvernement, évoquant la disparité de traitement selon les catégories, le fait d’avoir ignoré les régions, l’invitation à verser ‘’de l’argent pour de vrai’’. Mais il l’a fait sans hausser le ton. Salvini a même proposé une liste de ‘’propositions de bons sens’’ parmi lesquelles l’enseignement en présence jusqu’à 16 ans, les fonds à tous les travailleurs, également pour les professions libérales, l’émission de bons de l’Etat à 30 ans. Mais aussi le fait que “l’arrêt des activités dans les salles de sports, les piscines, les cinémas et les théâtres qui ont tant investi pour se mettre en règle avec les critères sanitaires est une bêtise’’. Tajani de Forza Italia reprend le ton modéré de Berlusconi pour demander à ce ‘’que Conte écoute les appels de Mattarella et lance une phase de collaboration institutionnelle avec les Régions, les mairies et l’opposition’’ ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « ‘’Nous sommes prêts à collaborer mais il faut des règles claires. Une fois que la période d’urgence sanitaire sera passée, il faudra aller aux élections’’ ». « ‘’Pour que nous soyons impliqués, [dans la gestion de la pandémie, comme proposé par Silvio Berlusconi, ndt.], je pose trois conditions : il faut des règles claires sur qui fait quoi et comment, le gouvernement doit reconnaitre l’inefficacité de ses actions et abolir les décisions erronées et, enfin, il faut établir dès maintenant, avec la garantie du Chef de l’Etat, qu’une fois terminée la gestion de la pandémie nous irons aux urnes. Nous sommes prêts à manifester devant le Palais Chigi pour faire entendre la voix des catégories pénalisées par les nouvelles mesures. Trois parlementaires de FdI sont des restaurateurs, ils sont prêts à commencer une grève de la faim tant qu’on ne saura pas à qui ira l’argent’’ »

ENTRETIEN, Corriere della Sera de Giovanni Toti, président de la Région Ligurie « ‘’Ce sont toujours les mêmes qui sont touchés et la grogne risque de monter » : « ‘’Ce sont toujours les gens du secteur de la restauration qui sont touchés. Il faut agir différemment, sans fermer des pans entiers du secteur productif d’un pays. Les bars peuvent se refaire le matin mais les restaurants perdent 70% de leurs recettes. Il faudrait consacrer aux personnes âgées souffrant de pathologies des créneaux horaires privilégiés pour les transports et les supermarchés, en utilisant même les taxis’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/10/2020

Geert Wilders et les dirigeants politiques turcs s’affrontent sur Twitter à propos d’une caricature.

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Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) et les dirigeants politiques turcs s’affrontent sur Twitter à propos d’une caricature du président Erdogan placée sur Twitter par Geert Wilders :

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Les délégués de l'UDC Suisse invitent le gouvernement à refuser l'accord institutionnel avec l'UE.

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Suisse. Communiqué de l’UDC, premier parti du pays :

Lors de leur assemblée tenue sous forme numérique, les délégués de l'UDC Suisse ont invité le Conseil fédéral (gouvernent) à refuser l'accord-cadre institutionnel avec l'UE. La grande majorité d'entre eux a soutenu une résolution dans ce sens. En outre, les délégués ont fixé les mots d'ordre du parti pour les votations populaires du 29 novembre prochain : ils rejettent clairement aussi bien l'initiative « Entreprises responsables – pour protéger l’être humain et l’environnement » que l'initiative « Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre. »

23/10/2020

"Si Di Battista devait être élu, il diviserait le Mouvement."

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Italie. Revue de presse.

La hausse des contaminations à la covid (+16 079 nouveaux cas en 24 h) et l’audition du Président du Conseil G. Conte devant la Chambre au sujet des prochaines mesures à prendre pour contrer la pandémie font les gros titres des médias italiens. L’enseignement à distance et le problème du nombre de tests disponibles alimentent également le débat : « Conte : ‘’nous sommes prêts à intervenir’’ » - ‘’Une situation très critique. Une semaine pour décider si l’on doit laisser circuler uniquement les étudiants et les travailleurs’’ (Corriere della Sera), « Dix jours pour l’épreuve de vérité » - ‘’Conte : évaluons les effets du couvre-feu avant de décider d’autres mesures’’ (La Repubblica), « Le gouvernement : ‘’arrêtons l’hystérie sur les tests’’ » - ‘’Le vice-ministre de la Santé dénonce une précipitation injustifiée. La ministre de l’Education fixe l’objectif à 50% pour l’enseignement à distance’’ (La Stampa), « Covid, 2 000 volontaires pour les traçages » (Sole 24 Ore), « Les régions sont prêtes à tout fermer, les tests disponibles aussi en pharmacie » - ‘’Le gouvernement prêt à accepter le tour-de-vis des régions’’ (Il Messaggero), « Opposition aux mesures prises pour l’école, Azzolina résiste » (Fatto Quotidiano), « Campanie, 10 jours pour éviter le confinement » (Il Mattino), « S’il faut fermer, il faudra des financements » - ‘’Un million d’emplois en danger. Enseignement à distance, bras-de-fer entre Azzolina et la Lombardie’’ (Il Giornale).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Giannattasio, « Non à l’école entièrement à distance, les maires lombards contre Attilio Fontana » : « L’équilibre entre cours en présentiel et cours à distance a suscité des tensions entre les élus locaux, les représentants des régions et le gouvernement. ‘’Ce point de l’arrêté n’a pas du tout été adopté en concertation avec nous, je suis absolument contraire à l’enseignement à distance ’’, souligne le maire de Milan, Giuseppe Sala. ‘’Nous estimons que des décisions fermes sont nécessaires. Si le ministre ne les juge pas adaptées, il peut toujours les contester’’ déclare Attilio Fontana, le gouverneur de la Lombardie. La Campanie envisage de garder ouvertes au moins les écoles primaires, les Pouilles suspendent les cours en présentiel pour les trois dernières classes (équivalent de seconde, première et terminale) au lycée. »

ARTICLE, La Repubblica, S. Folli « Les ténors du M5S contre Casaleggio ‘’il est en train de boycotter nos Etats généraux’’ » : « Aujourd’hui commencent les Etats généraux du Mouvement, qui se feront à distance. Les poids lourds du Mouvement accusent le président de l’Association Rousseau, Davide Casaleggio, de vouloir anticiper les décisions qui relèvent du congrès qui commence avec les assemblées provinciales de cette fin de semaine. Casaleggio s’est déjà exprimé sur le plateau d’Omnibus (La7) contre le principe d’un système collégial, qu’il considère comme ‘’une structure dépassée, typique des partis traditionnels’’ et qui va ‘’contre les principes fondateurs du Mouvement’’. Les propos du député Trizzino synthétisent bien l’humeur des ténors : ‘’on va vers une forme de parti et cela ne représente pas un blasphème. Que Casaleggio accepte cela’’. Entretemps, l’aile de Di Battista conteste la méthode qui a été arrêtée : ‘’les Etats-généraux ? Ils risquent de montrer qu’ils sont un rendez-vous inutile, puisqu’il n’y a aucun vote de prévu’’ ».

COULISSES, Corriere della Sera, d’E. Buzzi, « Rousseau hors de portée du Mouvement 5 Etoiles, et l’ouverture de Casaleggio qui se dit ‘’prêt à discuter’’ » : « ‘’Ils m’avaient offert un ministère’’, celui de Di Maio. La déclaration de Davide Casaleggio sur la chaine télévisée La7 a mis le feu aux poudres, l’entrepreneur affirmant avoir refusé un ministère – il s’agirait du ministère du développement économique, dont le portefeuille était détenu par Di Maio à l’époque de la coalition avec la Ligue, d’après les révélations d’Adnkronos. Casaleggio a réitéré son refus d’accéder à un quelconque secrétariat politique. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Vito Crimi, chef par intérim du Mouvement 5 Etoiles « ’’Si Di Battista devait être élu, il diviserait le Mouvement’’ » : « Les états généraux devraient avant tout permettre de savoir ce que “veut’’ le Mouvement. ‘’L’élection du nouveau chef se fera en fait dans un deuxième temps. Je suis pour une direction collégiale et c’est bien la tendance générale que je perçois au sein du mouvement. Il n’y a pas de différences idéologiques fondamentales au sein du parti, tout au plus des sensibilités variées, mais les objectifs sont communs. La plateforme Rousseau n’est qu’un instrument et il va de soi qu’il faut clarifier les relations avec l’Association qui la gère. Je ne suis pas non plus favorable à un troisième mandat pour les parlementaires. Les alliances avec le Parti démocrate ? Elles sont plus probables que des alliances avec d’autres partis. Mais il nous faudra d’abord définir plus clairement notre propre identité, une ligne commune sur les thèmes qui divisent encore tels que l’immigration et l’autonomie des régions.’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Geert Wilders vit depuis 16 ans sous protection policière.

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Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders vit depuis 16 ans sous protection policière.

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22/10/2020

La France accusée par des souverainistes italiens d'avoir annexé une partie du Mont-Blanc.

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Italie et France. La France accusée par des souverainistes italiens d'avoir annexé une partie du Mont-Blanc :

https://www.lejdd.fr/International/Europe/la-france-accus...

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"La Ligue se divise et Conte en retire les bénéfices."

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Italie. Revue de presse.

La hausse très forte des cas de Covid-19 (+15 199 cas en 24 h) et le débat autour d’un couvre-feu généralisé font les gros titres des médias italiens : « Flambée de cas positifs et de victimes » : ‘’Conte : évitez les déplacements inutiles. La Lombardie décide de mettre en place l’enseignement à distance pour les lycées » (Corriere della Sera), « Les grandes villes assiégées » - ‘’ Record de contagions à Milan, Rome, Naples et Gênes. Le Latium décide de mettre en place un couvre-feu’’ (La Repubblica), «  Le gouvernement prêt à verrouiller les villes » - ‘’ Bras-de-fer entre les maires et l’Intérieur sur le contrôle des mesures“ (La Stampa), « L’évolution du virus, les villes en alerte » (Sole 24 Ore), « Nouveau pic de contagions, le Latium instaure le couvre-feu » - ‘’L’Italie dépasse à nouveau le seuil des 15 000 cas’’ (Il Messaggero), « Un couvre-feu à minima » ‘’Des fermetures nocturnes inutiles, les experts demandent le confinement de Milan et de Naples’’ (Fatto Quotidiano).

ENTRETIEN, Corriere della Sera, Luca Zaia (Ligue), président de la Région de Vénétie : « ‘’Environ 10 centres Covid sont prêts. Ce sont les indicateurs qui nous dictent ces nouvelles mesures“ » : « Le président vénitien n’a aucune intention de critiquer son collègue Fontana pour l’utilisation du terme ‘’couvre-feu’’ et surtout, il n’exclut pas de nouveaux confinements, aussi parce que ‘’ces décisions relèvent de choix sanitaire et non politiques’’ car ‘’le seul moyen est de partager les bonnes pratiques et tenter d’amortir le choc, car ce choc va arriver“. Zaia ajoute que ‘’son calendrier est déjà revenu en mode confinement, j’ai relancé les réunions quotidiennes de la cellule de crise. Si le chiffre des patients en thérapie intensive devait augmenter, je suis prêt à ouvrir 10 centres Covid’’ ». 

SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri « Nouvelle vague, la peur de l’Italie » : « Le sondage Euromedia Research réalisé le 20 octobre indique que 53% des sondés (surtout les électeurs du centre droit) estiment que l’Italie n’est pas prête ni préparée à affronter cette deuxième vague. En revanche, 48,3% estiment que par rapport aux autres pays, le gouvernement Italien dirigé par G. Conte a bien agi (33,6% disent le contraire, 18,1% ne se prononcent pas). Enfin, une majorité d’Italiens (52,7%) pense que l’on va vers un reconfinement ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « La Ligue se divise et Conte en retire les bénéfices » : « Petit à petit, l’Italie est en train de se refermer. Dans ce contexte, Conte a décidé de suivre une ligne prudente et rusée : au lieu de passer pour celui qui ferme le pays, comme en février, il laisse que ce soient les Régions qui en décident. Il tient aussi à démontrer qu’il sait être à la hauteur et produit une liste de données à l’appui. Il n’est pas certain que cette stratégie sera efficace à long terme, surtout si son principal but est de garantir le maintien de sa côte de popularité. Du coup, les grandes villes dirigées par la droite, notamment par la Ligue, doivent assumer la responsabilité de proclamer le dénommé « couvre-feu » et les confinements ciblés. Salvini n’a pas su empêcher le président de la région de Lombardie, A. Fontana, de prendre ses nouveaux arrêtés, même si tous étaient au courant de ses doutes. G. M. Centinaio, l’un des hommes les plus proches du chef de la Ligue, a dit ne pas vouloir suivre les règles décidées par son collègue, le président de la Lombardie. Il n’est pas clair si Conte voulait ce résultat, toujours est-il qu’aujourd’hui la Ligue exprime deux visions opposées sur la manière avec laquelle il faut se battre contre la Covid. Il est certain qu’avoir divisé le principal parti d’opposition ne fait que favoriser le Palais Chigi ».

COULISSES, La Repubblica, de C. Lopapa, « Voilà pourquoi Attilio Fontana (Ligue) a désobéi à Matteo Salvini » : « Il y a quelques jours, le président de la région Lombardie, parmi les plus sévèrement touchées d’Italie, a pris la décision d’instaurer un couvre-feu. Or cette décision a été prise à l’insu du chef de la Ligue, peu après que celui-ci ait signifié sa désapprobation au cours d’un entretien privé. Matteo Salvini en fait une question politique : ‘’Conte ne nous implique dans aucune de ses prises de décision, nous n’avons même pas été consultés sur les mesures du dernier décret, donc ça ne peut pas être aux régions, presque toutes de centre-droit, de couvrir ensuite ses arrières’’. Mais face à la gravité de la situation (4126 nouveaux cas ont été enregistrés hier pour la Lombardie) et après concertation avec les principaux maires, le président de région s’est vu contraint de réagir, en dépit de la ligne de Salvini et sans prendre le temps de l’informer. Cette action autonome a jeté un grand froid au sein de la Ligue qui se retrouve face au même problème qu’en mars dernier : la communication vague voire contradictoire de son leader quant à la politique à suivre pour combattre le virus. En privé, Luca Zaia (région Vénétie) rappelle que les manœuvres politiques ne doivent pas interférer pas avec la gestion de la crise sanitaire. Il s’est cependant abstenu de réagir publiquement. »

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « La nouvelle voie de Conte dans le dialogue avec les régions » : « Le pari de Giuseppe Conte, en ce moment, est d’éviter le confinement. Le fait de tout fermer serait presque admettre qu’il a perdu un temps précieux sans avoir d’abord créé un rempart pour ralentir le nombre des contagions et rendre les chiffres compatibles avec les capacités sanitaires existantes. C’est un objectif que le Président s’est fixé lui-même, non pas sans une belle dose de courage, au vu de la journée d’hier. Ceci dit, le Président du Conseil aurait intérêt à signer un pacte avec les régions, même celles dirigées par le centre droit, qui sont d‘ailleurs les plus touchées par les contagions. Cela priverait Salvini et Meloni d’arguments ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/10/2020

"Le centre-droit prépare les candidatures pour les élections municipales."

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Italie. Revue de presse.

Les nouvelles mesures restrictives adoptées au niveau régional (Lombardie, Campanie, Piémont) pour mettre un frein à la hausse des contaminations (10 874 nouveaux cas en 24h) font les gros titres des médias italiens. Les quotidiens citent notamment l’appel du ministre de la Santé R. Speranza à ‘’rester chez soi’’ autant que possible : « Le couvre-feu antivirus s’étend » -  ‘’La Campanie ferme à 23h, le Piémont ferme les centres commerciaux pendant le week-end “ (Corriere della Sera), « Virus, l’Italie est en train d’opérer des fermetures. Speranza : ‘’restez chez vous’’ » - ‘’Après la Lombardie, la Campanie adopte le couvre-feu’’ (La Repubblica), « Le Piémont divise par deux les achats dans les magasins » (La Stampa), « Virus, le choix revient aux régions » - ‘’Le gouvernement choisit de donner plus de pouvoir aux présidents des régions pour décider des mesures restrictives’’ (Il Messaggero), « Campanie, le quasi-couvre-feu » - ‘’Rester chez soi de 23h à 5h du matin, interdiction de passer d’une province à l’autre sans motif valable’’ (Il Mattino), « Le Comité Technique et Scientifique : ‘’la Lombardie aurait dû imposer des fermetures dès vendredi’’ » - ‘’Le cri d’alerte des experts ignoré  par la région’’ (Fatto Quotidiano).  

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Un couvre-feu aussi en Campanie. Salvini met un coup d’arrêt à la décision de la Lombardie » : « Tout était prêt, il ne manquait plus que la signature du ministre de la Santé. Puis la politique s’est immiscée dans la décision sur le couvre-feu en Lombardie, conduisant au report de la signature d’un jour. Le coup de frein s’explique par le scepticisme de M. Salvini, qui a arrêté dans son élan le président léguiste de Lombardie : ‘’avant de tout fermer je veux comprendre’’. Son raisonnement est le suivant : ‘’le gouvernement rejette toutes nos propositions et puis c’est à nous d’imposer les mesures les plus impopulaires ?’’. Bref, Salvini voudrait que les maires revoient et adoucissent les mesures à prendre. Quoi qu’il en est, l’exemple de la Lombardie est suivi par d’autres régions qui demandent au fur et à mesure au ministre Speranza, par le biais du ministre pour les régions Boccia, l’autorisation de mettre en place des zones rouges ».

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’E. Lauria et C. Vecchio, « Coup d’arrêt à 23h en Campanie, les nouvelles restrictions arrivent en Ligurie et dans le Piémont, ‘’restez chez vous autant que possible’’ exhorte Speranza » : « Le ministre de la santé lance à la télévision un appel aux Italiens ‘’Limitez-vous seulement aux activités essentielles’’, et le Président de la République Mattarella rappelle que, “pour lutter contre la pandémie, nous sommes tous responsables’’. Les premières mesures locales de lutte contre la Covid commencent à voir le jour. Avec un certain effet domino, les différentes régions prennent chacune leurs décisions sur l’école, le couvre-feu, l’ouverture des commerces ou encore la dispersion des rassemblements. »

COULISSES, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Vers un nouveau décret, mais sur le ‘’non’’ au couvre-feu généralisé, le Président du Conseil a peu d’alliés » : « L’Italie attend un nouveau décret d’ici dimanche prochain, qui devrait revenir sur plusieurs points laissés en suspens tels que le sort des salles de sport ou la possibilité d’un couvre-feu généralisé de 23h à 6h du matin. Les experts prévoient une croissance forte des nouveaux cas et une pression énorme sur les hôpitaux dans les prochaines 72h. Certains pays européens, dont la France, vont sûrement devoir envisager des mesures très strictes à la limite du confinement total. Face à cette situation, Giuseppe Conte compte beaucoup sur l’arrivée rapide d’un vaccin qui permettrait d’éviter un confinement total, probablement fatal pour l’économie italienne. L’objectif serait de vacciner jusqu’à 10 millions d’Italiens d’ici juin 2021. Les vaccins en cours de développement sont en train de passer les tests, ceux d’AstraZeneca et de Pfizer-BioNTech semblant être les plus prometteurs. On espère que les premières doses seront disponibles en décembre, mais il s’agit là d’un pari très audacieux, et en attendant le gouvernement devra tout mettre en œuvre pour infléchir la courbe de la diffusion du virus. La discussion à propos du couvre-feu est donc de plus en plus vive : d’un côté le PD, l’aile la plus ferme de la coalition, serait en faveur d’un couvre-feu de 23h à 6h, de l’autre le Mouvement 5 Etoiles, davantage favorable à une obligation allant d’1 heure à 5 heures du matin. Le Président du Conseil souhaite pour sa part éviter l’une ou l’autre de ces deux propositions, restant dubitatif quant à l’efficacité réelle d’une telle mesure. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « L’unité nationale qu’il faut retrouver » : « Le ‘’couvre-feu’’ est un mot qui n’est pas aimé par Salvini, toutefois c’est celui qu’a décidé d’employer la Lombardie, symbole du pouvoir de la Ligue dans l’Italie du Nord, et qui va changer la donne. Tout d’abord parce que c’est une décision qu’a prise le président lombard Fontana, en accord avec le gouvernement PD-M5S. Par ailleurs, il prend de l’avance sur une série de choix analogues qui vont aussi être pris ailleurs, dans un pays angoissé par la deuxième vague, comme le montre le cas de la Campanie. Le fait d’arriver non préparés à la crise d’automne n’est pas uniquement une question de structures sanitaires que l’on n’aurait pas suffisamment préparées mais d’absence de coopération suffisante entre les différentes entités politiques et administratives. IL n’est pas surprenant que le Président Mattarella s’inquiète : nous sommes fin octobre, les unités de soins intensifs connaissent une fréquentation similaire à celle de mars, les litiges entre le centre et les régions semblent donc incompréhensibles et incitent le chef de l’Etat à intervenir discrètement pour réduire la fracture ou simplement prendre la mesure de ce qui arrive.  Nous nous retrouvons face à une faiblesse collective : celle du gouvernement Conte, pris de court par la reprise violente du virus, et celle de l’opposition qui se retrouve avec peu de cordes à son arc. L’unité nationale reste un thème tabou, mais il n’en reste pas moins que son ombre est projetée sur un débat politique stérile et inutile ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Gabanelli et S. Ravizza : « Le décret Salvini a-t-il réduit le nombre des arrivées ? » : « Entre les 365 derniers jours où Matteo Salvini a été Ministre de l’Intérieur et les 365 premiers jours où Luciana Lamorgese l’a remplacé, les débarquements de migrants en Italie ont connu une hausse de 8 428 arrivées sur la première période à 27 775 sur la deuxième. Est-ce les décrets ″Sécurité″ de Salvini qui avaient fait ralentir les flux ? Alors que ces mêmes décrets n’ont été révisés qu’il y a deux semaines par Lamorgese ? Que disent-les chiffres ? La diminution des débarquements avait déjà commencé sous le ministre Marco Minniti. L’accord de février 2017 avec la Libye a été déterminant pour réduire le nombre d’arrivées. Ce que les décrets Sécurité de Salvini ont vraiment changé, c’est le nombre de morts en mer et le nombre de migrants irréguliers dans le pays : le risque de mort en mer est passé de 2% à 6% et, avec la suppression de la protection humanitaire, les migrants irréguliers ont augmenté de 37 000 sur 2 ans, alors que les rapatriements sont peu nombreux. Le nouveau décret de Lamorgese du 5 octobre rétablit un certain nombre de protections pour les migrants. Mais lui imputer l’augmentation du nombre de débarquements est erroné : le pic eu lieu en juillet, avant le décret, et la majorité des migrants viennent de Tunisie, durement touchée sur le plan économique par la Covid. »

ARTICLE, La Stampa, A. Di Matteo « Le centre-droit prépare les candidatures pour les élections municipales » : « Le centre-droit tente de se réorganiser après les défaites qu’il a connues lors des élections de septembre, mais aussi parce que la deuxième vague de l’épidémie est en train de mettre en difficulté le gouvernement. Du coup, les élections municipales pourraient aller mieux que prévu. M. Salvini (Ligue), G. Meloni (FdI) et A. Tajani (FI) se sont ainsi réunis à Rome, pour discuter des grandes villes qui devront choisir leur maire : Rome, Milan, Turin, Naples. Plusieurs noms sont cités. Parmi ceux-ci, celui de Guido Bertolaso (ancien responsable de la Protection Civile) pour Rome, Paolo Veronesi (fils du grand médecin Umberto) pour Milan. A Turin, Salvini voudrait comme candidat Paolo Damilano, même si Fratelli d’Italia auraient proposé Augusta Montaruli. Pour Naples, c’est le nom de l’ancien chef de Condindustria Antonio D’Amato qui a circulé. La prochaine rencontre est prévue pour vendredi prochain. Salvini souhaiterait pouvoir définir les candidatures d’ici le mois de novembre ».

ARTICLE, La Repubblica, de C. Lopapa, « Duel pour Rome, Berlusconi mise sur Bertolaso, Salvini s’y oppose » : « Beaucoup d’agitation au sein du centre-droit qui tente d’identifier, d’ici début novembre, ses candidats pour la course aux municipales de 2021. Les trois partis ne parviennent toujours pas à s’accorder sur les noms et les dernières frictions portent notamment sur le candidat à la mairie de Rome. Giorgia Meloni, Ignazio La Russa, Antonio Tajani, Licia Ronzulli, Silvio Berlusconi et Giancarlo Giorgetti se sont concertés sur la question sous l’égide du chef de la Ligue, Matteo Salvini. Une vingtaine de noms ont été proposés pour les principales villes, dont seulement quelques-uns sont connus du grand public. Après avoir écarté plusieurs propositions, Salvini clarifie sa ligne : ‘’ Nous devons aux électeurs des noms pouvant créer un consensus au-delà de nos partis respectifs’’ : il faudra donc trouver un candidat extérieur à ces trois partis. La ligne vaut aussi pour Milan, où le centre-droit envisage de présenter Paolo Veronesi. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)