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07/09/2021

Reportage à Francfort-sur-l'Oder : affiches électorales pour les législatives de 2021.

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Allemagne. Brandebourg. Francfort sur l'Oder.

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Frontière germano-polonaise

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AfD : "Limitation de vitesse pour les interdictions vertes."

Verts : "Il n'y a pas de solution en dehors de l'objectif climatique."

Verts : "Trains, écoles, Internet : un pays qui simplement fonctionne."

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Verts : "Tout simple : même travail, même salaire (homme-femme)."

Post-communistes : "Le courage pour l'Est fait du bien."

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die Basis (parti qui désire que les décisions soient prises à l'échelon démocratique le plus bas possible) : "De nouveau voir les enfants rires."

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Post-communistes : "Notre plus petit local électoral. Le vote par correspondance : maintenant !"

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AfD : "Donnez encore une fois votre voix à l'Allemagne."

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AfD : "L'Allemagne a seulement besoin de l'AfD. Allez voter !"

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Verts : "Santé pour tous, plutôt que profit pour quelques-uns."

die Basis (parti qui désire que les décisions soient prises à l'échelon démocratique le plus bas possible) : "Pour le référendum. Trouver avec les autres la meilleure voie. "

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Sociaux-démocrates : "Mathias Papendieck. Engagé pour la justice."

Les patriotes italiens sont donnés ensemble à 41,4 % !

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Italie. Frères d'Italie donné premier à 21 % et la Ligue deuxième à 20,4 %.

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Giorgia Meloni de Frères d'Italie

 

Frères d'Italie : patriotes

Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Azione : centre-gauche

Italia Viva : centre

"Le risque de ‘’revers’’ pour Salvini et les doutes des ténors."

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Italie. Revue de presse.

PREMIER PLAN, La Repubblica, « Le pass sanitaire est désormais valable 12 mois »  

ARTICLE, La Repubblica, « Draghi étend le pass sanitaire à tous les lieux de travail. La Ligue est de plus en plus divisée » : « Il a rencontré Maurizio Landini (chef de la CGIL, l’un des principaux syndicats italiensndlr) cet après-midi et il verra aussi Matteo Salvini très bientôt. Mario Draghi entend s’attaquer au problème politique et social posé par l’extension du pass sanitaire. Tout d'abord, pour mieux expliquer le décret d'août, auquel s'oppose l'aile No Vax de la Ligue. Deuxièmement, convoquer les partenaires sociaux pour signer un accord. Troisièmement : réfléchir à la possibilité (et l'utilité) d'inclure toute la galaxie des entreprises privées, sans se limiter aux seuls employés de l'administration publique et aux secteurs dans lesquels elle est au contact des usagers (bars, restaurants, gymnases, trains et avions). Le comité de pilotage sur l’extension du pass qui devait se réunir cette semaine sera donc probablement repoussé à la semaine prochaine. Dans le même temps, la question agite au sein de la Ligue, car Matteo Salvini est harcelé par une minorité bruyante qui continue de s'opposer au Pass tandis que d’autres y sont favorables, et on demande à éviter un vote de confiance sur le décret d'août, vote dont même Salvini ne veut pas, mais il risque dans la manœuvre de perdre une dizaine d’élus hostiles au pass, dont Borghi. L'exécutif ne veut pas d'incidents parlementaires, et ne peut pas non plus accepter une nouvelle défaite des accords de la majorité. Les présidents de région et les ministres léghistes sont plutôt favorables à une extension du pass, notamment Giorgetti, qui parle pour la Ligue au sein du gouvernement, alors que le dirigeant du parti, Salvini, a du mal à digérer la mesure. »

ARTICLE, La Repubblica, « Duel sur le revenu de citoyenneté. L'OCDE aussi avertit qu’il faudrait le réduire » : «   Comme souvent lorsque les fanfaronnades de Matteo Salvini menacent de faire voler en éclats la majorité, c'est à Giancarlo Giorgetti (Ligue) de recoller les morceaux. Même au prix de contredire son chef. Une sorte de jeu à deux faces, dont on ne sait pas dans quelle mesure il a été voulu, dans lequel l'un incarne la lutte et l'autre le gouvernement. Sur la suppression du revenu de citoyenneté qui divise la Ligue, on retrouve d’un côté Salvini qui souhaite le supprimer pour mettre fin à un totem des 5 étoiles, alors que Draghi s’est dit favorable à son maintien. De l’autre, Giorgetti, fidèle au premier ministre, a parlé de « transformer le revenu de citoyenneté en travail de citoyenneté ». Soit introduire une part d’heures travaillées en échange du revenu. L’OCDE certifie que l'introduction du revenu "a contribué à réduire le niveau de pauvreté des couches les plus pauvres de la population" italienne et a été efficace pour lutter contre la pandémie - "En 2020, les transferts publics ont limité la baisse du revenu disponible des ménages à 2,6 % en termes réels" - mais pas aussi efficace sur le front de l'emploi : "Le nombre de bénéficiaires ayant effectivement trouvé un emploi est faible". D'où l'appel à le réduire "pour encourager les bénéficiaires à chercher du travail". Le président des M5S à la Chambre, Roberto Fico, rappelle que son parti le défendra. L'ancien Premier ministre, Giuseppe Conte, a parlé d'une "campagne honteuse" et a attaqué : "Je trouve lâche et insensé que des politiciens, avec un statut économique privilégié, demandent d'abroger une mesure de civilisation que tous les autres pays ont". Il a averti que son annulation "serait la rupture d'un pacte de loyauté et d'une logique de soutien et de collaboration", convaincu que Draghi ne le ferait pas et que le soutien au gouvernement ne serait donc pas perdu. Cette irritation est partagée par le PD, selon lequel Salvini dit une chose un jour et une autre le lendemain. "Giorgetti a essayé de concilier l'inconciliable, c'est-à-dire de rendre compatible la position de son chef avec les paroles de Draghi, qui a dit ce que le Parti démocrate dit depuis des mois : le revenu est un instrument partageable qui doit être amélioré ».

COULISSES, Il Messaggero, E. Pucci « Le risque de ‘’revers’’ pour Salvini et les doutes des ténors » : « Malgré les tensions sur les normes en cours de discussion, allant de l'extension du pass sanitaire (avec le ministre Giorgetti (Ligue) et les présidents des régions qui y sont favorables) aux attaques sur la réforme des retraites, sans oublier l'immigration et le revenu de citoyenneté, la priorité de Salvini est de resserrer les rangs du parti en vue des élections municipales des 3 et 4 octobre. Car si le court-circuit avec les présidents des régions a été réparé grâce à un discours plus mesuré sur le pass sanitaire et de négociations sur les amendements avec l’exécutif, restent toutefois les craintes d’un revers électoral. Dans les grandes villes, on mise juste sur une victoire à Turin avec un possible exploit à Novara et peut-être à Varese. Tout est bien plus difficile pour Rome, Bologne, Milan et les autres villes importantes. D’où la pression des ténors pour miser sur l’unité des voix du parti afin d’éviter que Fratelli d’Italia fasse un meilleur score, dépassant la Ligue. Voire éviter une érosion de voix pouvant même provoquer une crise. Les critiques internes à l’encontre de Salvini sont pourtant réelles, même si son leadership n’est pas remis en question. Ceux qui misent sur Fedriga ou Zaia comme alternative reconnaissent que ces derniers, ainsi que Giorgetti, n’oseraient pas défier le leader en vue des élections législatives. Toutefois, les léguistes mécontents demandent à Salvini de partager la ligne politique avec les autres barons, de donner plus d’autonomie à ceux qui l’entourent et exigent plus de clarté sur la stratégie à suivre. Par ailleurs, la majorité de la Ligue ne suit pas les positions extrémistes de ceux qui ont manifesté avec les no vax. ‘’Cela a été une erreur, même le Chef de l’Etat nous a critiqués’’, déplore un représentant qui suit la ligne de Draghi ».  

ANALYSE, La Repubblica, « Salvini & Bettini : l'idée de porter Draghi au Quirinal pour aller directement au vote ensuite » : « Une certitude semble claire dans les spéculations sur la course au Quirinal : si Mario Draghi n'était pas Premier ministre, il n'y aurait aucun autre nom crédible en lice pour succéder à Sergio Mattarella. Le seul obstacle à son ascension est que, dès le lendemain de l'élection, la législature serait effectivement terminée. Les engagements de Draghi envers l'Europe vivent de sa crédibilité internationale. Les entreprises réunies à Cernobbio, en sa froide absence, lui demandent de rester là où il est. Il y a un monde en dehors de l'Italie, et pas seulement en Italie, qui croit que les prochaines années - celles qui sont cruciales pour les investissements et la mise en œuvre du plan national de relance et – ont besoin de son leadership.  Matteo Salvini le souhaite pourtant au Quirinal, de même que Goffredo Bettini, éminence grise du PD et démocrate le plus proche du président du M5S, Giuseppe Conte, avec qui il discute et à qui il semble souhaiter un retour prochain au Palais Chigi avec l'aide du PD. Pour eux, Draghi est la ressource parfaite à envoyer au Quirinal, pour aller au vote tout de suite après. Si le leader de la Ligue italienne parvient à prendre le dessus sur les listes de Giorgia Meloni lors des élections municipales, il pourrait vouloir profiter de la loi électorale actuelle et des accords avec Forza Italia pour devenir la première force. Bettini pense de son côté que c’est le moment pour remettre Conte en selle au palais Chigi, craignant que sa popularité ne se dégonfle et ne disparaisse d'ici 2023. Les intérêts convergents du leader de la Ligue et du gourou PD de Conte sont donc presque considérés comme acquis. Ensuite il y a les aléas, qui peuvent tout faire éclater, comme on le voit souvent dans la politique italienne :  difficile de croire qu'il existe des députés et des sénateurs prêts à rejeter un nom comme celui de Draghi pour la présidence, mais les dernières élections des Présidents de la République, où des noms qui étaient certains d'être rejetés jusqu'à cinq minutes avant, nous ont appris que rien n'est impossible. » 

TRIBUNE, Il Messaggero, de Giancarlo Giorgetti (Ligue), ministre du développement économique, “La force des entreprises pour relancer le pays” : “Les scénarios concernant la croissance du PIB sont rassurants et absolument inédits. La pandémie a complètement chamboulé l’équilibre habituel de l’offre et de la demande, nous contraignant à nous poser davantage la question de l’offre alors qu’auparavant nous nous focalisions sur celle de la demande. A ce jour, le défaut de production, surtout dans le secteur tertiaire, et l’inefficacité administrative de l’Etat restent un héritage structurel que l’on ne peut ignorer. Le plus grave c’est que, durant toutes ces années, nous n’avons jamais décidé d’affronter tous ensemble la question et de faire d’un taux de croissance acceptable une priorité absolue. A la base des problèmes de notre pays il y a, certes, le faible taux de natalité et le vieillissement de la population. Une population plus âgée et donc plus réfractaire au changement, à l’innovation, à la prise de risque. Il y a évidemment un impact négatif aussi sur les finances publiques. Mais il y a aussi les effets de la mondialisation, de la concurrence souvent déloyale des pays dits ‘’émergents’’, des contraintes imposées au niveau européen sur les finances publics. Mais, en Italie le problème repose également sur l’incapacité de la classe dirigeante à évaluer et anticiper les impacts de ces facteurs. En Italie il y a malheureusement un préjugé négatif diffus vis-à-vis des entrepreneurs alors qu’il faudrait souvent louer leur courage voire leur héroïsme, or tout cela leur rend la tâche d’entreprendre encore plus difficile. Au ministère du développement économique, sous sommes convaincus que le système entrepreneurial est le pilier autour duquel construire les stratégies pour la croissance et la compétitivité. Nos initiatives iront dans ce sens. Notre ministère doit permettre aux entreprises de naître, pas les aider à mourir. Il y aura une profonde réforme du ministère qui accueillera désormais un organe dédié aux études et à l’analyse afin d’identifier les priorités. Ensuite, la refonte du système des primes et des bonus dans lequel il est devenu très difficile de se repérer, avec une attention particulière pour les PME et pour les jeunes entrepreneurs. De façon général nous nous trouvons dans une phase de transition très délicate qui pourrait causer de graves dommages y compris sur le plan géopolitique et international. Tout projet ou intervention dans le cadre du Plan de relance doit être précédé d’une attentive évaluation de l’impact potentiel sur le système productif national. Il faut notamment éviter de financer des projets que ne bénéficieront finalement qu’à des entreprises étrangères ou accélérer la crise du secteur secondaire. L’UE devrait quant à elle être attentive aux risques que peuvent comporter des transitions trop rapides pour les équilibres globaux. Je me demande notamment si quelqu’un se pose la question de l’impact d’un abandon précipité du gaz naturel comme source d’énergie en termes de déstabilisation de pays comme la Russie ou les pays arabes dont pourrait profiter les terroristes islamiques. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Hongrie : 91 % favorables au maintien de la barrière frontalière contre la migration illégale.

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Hongrie. Pensez-vous que le gouvernement hongrois doive maintenir la barrière frontalière contre la migration illégale ?

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80,8% - Oui

10,2% - Oui, mais avec des réserves

6,2% - Non

2,8% - Ne sais pas

06/09/2021

Allemagne : les sociaux-démocrates sont donnés largement premiers.

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Allemagne. Sondage en vue des élections législatives du 26 septembre 2021 : les sociaux-démocrates du SPD sont donnés largement premiers.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiennes / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

écologistes

Électeurs libres

Sonstige : autres

Matteo Salvini : "Le nucléaire est une énergie bien plus propre et moins dangereuse par rapport à d’autres."

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Italie. Revue de presse.

Le débat politique autour de l’obligation vaccinale, et notamment l’appel du Président de la République à se faire vacciner et condamnant les menaces proférées par des no-vax, fait les gros titres de la presse italienne : « Voici le pass sanitaire étendu » - D’ici un mois, le certificat sera nécessaire pour les travailleurs. Mattarella : celui qui ne se vaccine pas limite la liberté des autres (Corriere della Sera), « Mattarella, une attaque contre les no vax » - Le Chef de l’Etat demande des sanctions sévères suite aux violences. (La Repubblica), « Pass sanitaire à l’école : des contrôles en deux clics » (Sole 24 Ore), « L’électrochoc du Quirinal : ceux qui ne se vaccinent pas ne doivent pas invoquer la liberté » (Il Messaggero).

La réforme du revenu de citoyenneté est citée dans les pages intérieures et fait la Une du quotidien La Stampa : «  Voici comment sera modifié le revenu de citoyenneté » - Bras-de-fer sur les allocations. Meloni : c’est de la méthadone ; Conte : il s’agit d’une mesure de civilisation. (La Stampa).

Le débat autour du nucléaire de nouvelle génération afin d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre est encore très présent ce lundi, après avoir alimenté la presse ce week-end à la suite des propos du ministre pour la transition écologique R. Cingolani qui s’est dit favorable à une réflexion « sans tabou », et les critiques vives du M5S, dans un pays qui a rejeté le recours au nucléaire par deux référendum  : « Conte : Nous disons non au nucléaire » (Fatto Quotidiano), « Nucléaire vert, la Ligue défend Cingolani » (La Repubblica).

ARTICLE/ La Repubblica de C. Vecchio, « Le soutien apporté à Draghi sur l’obligation vaccinale. Le chef de l’Etat n’a jamais été aussi ferme » : « Trois jours après l’annonce par Mario Draghi sur la possibilité de mettre en plae en Italie une obligation vaccinale, Mattarella, à l’occasion du 660ème anniversaire de l’Université de Pavie, a rappelé l’importance de la vaccination pour éviter de se retrouver dans le même scénario que l’an dernier, avec un hiver marqué par de lourdes restrictions. Le lancement de l’année universitaire a également été l’occasion pour le chef de l’Etat de souligner le rôle de la recherche scientifique pour répondre aux accusations d’atteinte à la liberté que professent les No Vax. ‘La liberté n’est pas le droit de contaminer les autres’ avait-il dit il y a désormais un an, en juillet 2020, lors de la cérémonie du Ventaglio. Le ton utilisé, mais surtout la possibilité d’une obligation vaccinale à venir, semblent faire de cette énième invitation du président de la République à se faire vacciner l’occasion d’exprimer son soutien aux orientations annoncées par Mario Draghi lors de la conférence de presse du jeudi 2 septembre. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue « ‘’Sur le nucléaire, je suis d’accord avec Cingolani. Et je suis favorable au pass sanitaire pour les travailleurs du secteur public’’ » : « ’’Le nucléaire est une énergie bien plus propre et moins dangereuse par rapport à d’autres’’. Matteo Salvini n’a pas de doutes sur ce point et prend le parti du ministre de la transition écologique Roberto Cingolani. ‘’Si quelqu’un s’oppose à l’idée de réfléchir à [d’autres solutions], il a l’esprit fermé. Hydrogène vert, bleu et énergie propre, pourquoi pas ? Je soutiens totalement l’idée du ministre Cingolani’’. ‘’Je n’ai pas pu rencontrer la ministre de l’Intérieur Lamorgese à Cernobbio, hélas. La rencontre ne se tiendra pas ici mais elle aura bientôt lieu. Si au lieu de 5 000 réfugiés, il en arrive 40 000, cela devient un double problème. Car ils arrivent tous des continents africain et asiatique, où la vaccination n’a atteint que 3% de la population. En 2019 nous étions en pleine crise libyenne. Maintenant il y a celle qui nous vient de Tunisie, certes, mais le Bangladesh est le deuxième pays par arrivées. Et il y a beaucoup d’Egyptiens qui arrivent car nous n’avons plus de relations avec le gouvernement du Caire. Il y a clairement un problème. Avant, en Libye, il y avait nous. Maintenant il y a les Turcs et les Russes. C’est un problème géopolitique, il ne s’agit pas de s’activer à Lampedusa. On doit le faire à Tunis, à Tripoli, hors des frontières’’. ‘’La rencontre à Cernobbio avec Giorgia Meloni s’est très bien passée. Nous gouvernerons ensemble. Qui de nous deux sera candidat pour le Palais Chigi ? Ce sont les Italiens qui en décideront. Celui qui prend le plus de voix prend la direction [de la coalition]. C’est la démocratie. Les élections anticipées ? Tout dépend de Draghi et s’il voudra ou pas revêtir le rôle de Président de la République. Un autre gouvernement s’il devient président ? Ce serait compliqué : quatre exécutifs en quatre ans. C’est Draghi qui décidera quoi faire à l’avenir et nous, nous soutiendrons sa décision. Au Parlement, s’il devait y avoir de nouvelles lois proposées, telles que celle sur le droit du sol, la loi Zan contre la transhomophobie ou l’obligation vaccinale, que nous ne voulons pas, nous voterons sans que cela mette en danger la survie du gouvernement. Le vote contre le pass sanitaire en commission affaires sociales ? La Ligue fait ce que son dirigeant décide. Cette décision a permis l’adoption de dix amendements allant des tests à certaines exemptions. Donc, notre travail au Parlement est utile. Le pass sanitaire obligatoire ? Pour ceux qui sont au contact avec le public, le pass sanitaire peut représenter une hypothèse. On en reparlera dans le cadre du comité de pilotage gouvernemental.»

ENTRETIEN, Libero, de Giogia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « Droite ou gauche ? Arrêtons les combines » : « ‘’Je suis optimiste au sujet des élections municipales : le centre-droit se présente partout uni malgré nos différences sur le gouvernement. La gauche, en revanche, qui est ensemble au Parlement par simple intérêt, se présente divisée dans les villes. Fratelli d’Italia est dans l’opposition car nous n’avons pas de plan B au-delà de celui prévoyant l’unité du centre-droit et j’espère que cela vaut aussi pour les autres alliés. En tout cas, pour renforcer la coalition, je suis prête à créer une coordination parlementaire commune. Il faut travailler pour aller vers un bipolarisme : d’un côté la droite, de l’autre la gauche. Le centre signifie trop souvent un jeu de combines. Je suis favorable à deux coalitions, chacune avec des nuances à son intérieur. Les particularités finissent par devenir une valeur commune. Quelles possibilités a Berlusconi de se faire élire au Quirinal ? Pas beaucoup. Mais le centre droit doit commencer dès maintenant à travailler pour identifier un candidat commun, en mesure de remporter des voix également du camp adverse. Je reproche au gouvernement Draghi une absence de rupture avec celui de Conte, notamment sur les entreprises et l’immigration. J’avais conseillé à Draghi de ne pas faire l’erreur de ne pas mettre le pays en sécurité. Ecoles, transports, bureaux : rien n’a été fait. Il n’y a que le dieu vaccin et la dictature du pass sanitaire. C’est une erreur en termes d’efficacité. Les vaccins sont utiles mais ils servent surtout à certaines catégories exposées, notamment les personnes âgées. Les vaccins, à eux seuls, ne freinent pas l’épidémie. Si Draghi dit que le pass sanitaire te rend libre et si le ministre de l’Education Bianchi dit que si on est vacciné, on peut rester en classe sans masque, on pousse alors les gens à des comportements erronés juste pour faire de la propagande pour la campagne vaccinale’’ »

ARTICLE/ SONDAGES : Corriere della sera, de Caludio Bozza, « Le centre-gauche en tête à Milan, Naples et Bologne. Rome reste la grande inconnue» : « À quelques semaines des élections municipales, les premiers sondages commencent à dessiner les probables scénarios. Concernant Milan, Naples et Bologne, la victoire du centre-gauche parait certaine. Dans la capitale de la Lombardie, six ans après l’Expo, la gratitude envers Sala est encore forte. À Naples, Manfredi gagnerait sûrement au second tour à moins qu’il ne s’impose dès le premier tour selon les prévisions de l’Institut « Noto ». À Bologne, la victoire de Lepore semble assurée. Mais c’est à Rome, où se sont présentés 22 candidats, que les prévisions restent les plus difficiles à établir. Michetti perd des voix passant de 40% à 30% dans les sondages alors que Raggi et Calenda remontent. Les prévisions de Noto imaginent un second tour où s’affronteraient le démocrate Gualtieri et Michetti et où les voix des électeurs 5 Etoiles seront décisives. Fabrizio Masia – de l’Institut « Emg Different » –estime que nationalement, le centre-droit aurait un large avantage. À Turin, où l’alliance Pd-M5S semble brisée, c’est le centre-droit de Damilano qui est favori. Ces élections seront l’occasion de mesurer la réalité du consensus recueilli par Fratelli d’Italia que proclament les sondages. Quant à la Ligue, qui baisse après le bon score des européennes, les résultats dans le Sud seront un élément-clef. Enfin, ‘le succès ou pas de l’alliance entre le Pd et le M5S aura des répercussions sur la solidité de Draghi et nous assisterons à la formation de blocs pour le Quirinal’ d’après Fabrizio Masia. Nicola Pieno s’accorde avec Noto par rapport aux prévisions pour Milan ainsi que pour Rome. Dans la capitale, les prévisions pourraient être complètement déjouées : ‘la visite d’un tel ou un fait divers dans tel ou tel quartier peuvent déplacer des milliers de voix’ estime Pieno ».

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso : « Di Maio, en mission au Qatar : ‘’L’ambassade de Kaboul sera transférée à Doha’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/09/2021

Iván Espinosa de los Monteros a pris part à l’Académie politique de Chega!

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Portugal et Espagne. Le chef de file des élus de Vox à la Chambre des députés (Espagne) Iván Espinosa de los Monteros a pris part à l’Académie politique de Chega! (Portugal). 

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Iván Espinosa de los Monteros et le dirigeant de Chega! André Ventura.

Matteo Salvini de la Ligue et Giorgia Meloni de Frères d'Italie au bord du lac de Côme.

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Italie. Les dirigeants des deux premiers partis du pays dans les sondages, Matteo Salvini de la Ligue et Giorgia Meloni de Frères d'Italie, au bord du lac de Côme.

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Article de Challenges : Copenhague assume son modèle anti-immigrés.

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Danemark. Copenhague assume son modèle anti-immigrés :

https://www.challenges.fr/monde/europe/copenhague-assume-...

Björn Höcke prendra la parole lors du rassemblement de PEGIDA, le 13 septembre 2021.

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Allemagne. Le lundi 13 septembre 2021, le nationaliste Björn Höcke de l'AfD prendra la parole lors du rassemblement de PEGIDA à Dresde en Saxe.

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"Ensemble pour l'Allemagne"

04/09/2021

Les Démocrates suédois donnés premiers du pays à 23,3 %.

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Suède. Les Démocrates suédois sont donnés premiers du pays à 23,3 % au sein d’un sondage Sentio.

03/09/2021

"Les nouvelles affiches électorales des Verts sont là !"

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Allemagne. Bavière.

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"Les nouvelles affiches électorales des Verts sont-là"

Giorgia Meloni : "Une armée européenne est inutile sans une politique étrangère commune."

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Italie. Revue de presse.

La conférence de presse du Président du Conseil, confirmant son intention d’étendre l’obligation de présentation du pass sanitaire obligatoire, voire l’obligation de vaccination pour tous, fait les gros titres des quotidiens italiens. La position du leader léguiste M. Salvini contre l’obligation de pass sanitaire, alors que son parti fait aussi partie de la majorité gouvernementale, est encore largement commentée : « L’accélération de Draghi sur les vaccins » - Le Président du Conseil annonce que le pass sanitaire sera étendu à d’autres secteurs. La Ligue proteste : nous ne sommes pas d’accord (Corriere della Sera), « Oui au vaccin obligatoire » - Le Président du Conseil prêt à prévoir l’immunisation pour tous après l’avis favorable de l’EMA et de l’association italienne AIFA. Extension du pass sanitaire et troisième dose. Le PD se félicite, Conte reste silencieux, la Ligue déplore : le vaccin n’est obligatoire nulle part en Europe  (La Repubblica), « Draghi : oui à l’obligation vaccinale » - Le gouvernement accélère sur les vaccins, la troisième dose et le pass sanitaire malgré la rupture de la Ligue (La Stampa), « Le pass sanitaire obligatoire pour travailler » - Le certificat sanitaire sera étendu aux fonctionnaires puis aux salariés du privé (Il Messaggero), « Le pass sanitaire obligatoire » - Draghi s’en prend aux rebelles no vax (Il Giornale).

La rencontre entre le Président du Conseil Mario Draghi et le Président de la République Emmanuel Macron hier soir à Marseille est largement citée dans les pages intérieures, les journaux télévisés et dans les Unes de certains quotidiens. Dans l’ensemble, les observateurs soulignent « la relation privilégiée » (Corriere) entre les deux dirigeants ainsi qu’un « axe franco-italien » (Sole, Messaggero) sur l’avenir de l’Europe et la gestion de la crise afghane : « Aides aux réfugiés et défense européenne, un pacte entre l’Italie et la France » (Il Messaggero), « Le Président du Conseil chez Macron : même ligne pour les deux sur l’Afghanistan » (La Stampa).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Sarzanini, « Le pass sanitaire pour les travailleurs sera d’abord mis en place dans les restaurants et les salles de sport, ce sera ensuite au tour de l’administration et des services publics » : « Un groupe dédié au sein gouvernement devra évaluer à quels secteurs et quand étendre le pass sanitaire obligatoire aux différentes professions. On pense dans un premier temps le rendre obligatoire pour les employés des lieux clos où le pass est déjà obligatoire pour les clients, tels que les restaurants (serveurs, cuisiniers, gérants…), les salles de sport et de spectacles mais aussi les transports interrégionaux. L’obligation serait ensuite étendue, en deux temps, aux employés de l’administration et des services publics, puis des entreprises privées. Si le parcours semble déjà tracé, restent à définir les modalités et les dates d’entrée en vigueur, en accord notamment avec les partenaires sociaux. Le gouvernement voudrait aboutir à une première ébauche du texte dès la mi-septembre, à partir de laquelle les discussions seront engagées avec les parties. Concernant le secteur public, le ministre de la Santé et le ministre chargé de l’administration sont ouvertement favorables à cette obligation directement liée au retour en présentiel des employés. Les discussions avec les syndicats sont en cours. Dans le privé, de nombreuses entreprises avaient installée des pôles de vaccination sur leur site ou tout du moins facilité la vaccination de leur personnel. Tous les partis, à l’exception de la Ligue, y sont favorables, mais les rapports entre les syndicats est plus compliqué. Pour l’instant l’obligation ne vaut que pour les restaurants et cafétérias d’entreprises. »

COULISSES, Corriere della sera de M. Guerzoni, « Le signal clair du Président du Conseil sur la ‘direction à prendre’ » : « Lors de la conférence de presse de hier soir, Mario Draghi a annoncé les mesures à venir concernant la gestion de l’épidémie et des campagnes vaccinales. C’est notamment à la suite du vote de la Ligue (en commission affaires sociales) contre le pass sanitaire que le premier ministre s’est exprimé. Les prochaines mesures devraient prévoir l’extension du pass sanitaire pour les membres de l’administration publique ainsi que dans le secteur privé pour aller dans la direction d’une obligation vaccinale. Le Président du Conseil a également parlé de troisième dose pour les personnes les plus fragiles. La conférence de presse a également été l’occasion pour Draghi de condamner ’la violence odieuse et lâche ’ exprimée dans les milieux No vax et de s’adresser à Matteo Salvini. ‘La Ligue est une et elle a à sa tête un seul leader qui est Salvini’ a-t-il répondu lorsqu’on lui on a demandé s’il préférait la ligue d’opposition ou celle de gouvernement. S’il s’agit d’une légitimation flatteuse, c’est également une certaine responsabilité que Mario Draghi confie à Salvini. Le premier ministre estime, en effet, qu’aucun leader de sa majorité n’a intérêt à ‘se faire harakiri’. Si beaucoup espèrent ou craignent que le gouvernement tombe en février, lors de l’élection du nouveau chef de l’Etat, Draghi s’est montré confiant : ‘Je n’aperçois pas la fin de cette majorité’ a-t-il affirmé. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Gouvernement et partis, deux plans différents » : «Le gouvernement va de l’avant avec son agenda et les partis font leur métier, c’est-à-dire qu’ils ont leurs exigences à l’égard des électeurs : ils se disputent, ils cherchent de la visibilité, ils défendent leurs points de vue. Le Président du Conseil a été plutôt clair dans la distinction des deux domaines, à condition que les querelles n’entravent pas l’action du gouvernement. Du coup, la polémique sur le pass sanitaire (après le vote de la Ligue en commission contre son obligation) a été rapidement classée. Salvini voulait par ailleurs se limiter à adresser un message à cette zone grise de l’électorat de la Ligue et de Fratelli D’Italia qui se trouve à mi-chemin entre les no-vax et les no-green pass. Il sait bien qu’il ne peut pas entraver le chemin du gouvernement. C’est donc la solution de la « régie » qui s’étoffe : une caisse de compensation des différentes tensions politiques, conçue pour donner aux partis l’idée ou l’illusion de pouvoir avoir un rôle majeur par rapport à leur poids réel dans la stratégie générale du gouvernement. Draghi a évoqué cette possibilité car il sait bien que les partis ne s’y opposeront pas. Il l’a fait en définissant toutefois le cadre à l’intérieur duquel devra se faire le débat dans les prochains mois. Le pass sanitaire ne se discute pas. Même chose pour ce qui concerne la ministre de l’Intérieur Lamorgese, qui a été défendue sans ambiguïté. Ce qui veut dire que sur les problèmes d’immigration aucune rupture ne sera admise. Elle sera abordée dans cette caisse de compensation et Salvini pourra à cette occasion avancer ses requêtes. Il obtiendra sans doute quelque-chose, mais par la voie politique d’une médiation qui relèvera exclusivement du Président du Conseil. La même chose concernera les passages parlementaires sur la réforme de la justice Cartabia où c’est le parti de G. Conte, le M5S, qui fait valoir ses doutes. Bref, ce gouvernement apparait de moins en moins « technique » et de plus en plus inspiré par une vision politique. Les partis sont ainsi traités avec respect et Draghi ne donne pas l’impression de se laisser éclabousser par ces querelles. Des querelles destinées à s’estomper après les élections locales d’octobre mais qui reprendront en vue du règlement de compte pour le Quirinal. Une querelle que Draghi désamorcera à tout prix. C’est une situation destinée à favoriser, voire à rendre inévitable, la réélection de Mattarella.»

Corriere della Sera, de Stefano Montefiori, “Entente entre Draghi et Macron, “Il est juste d’accueillir les réfugiés de Kaboul ».

La Stampa, de Alessandro Barbera, « Draghi s'en prend à l'UE à propos des réfugiés "Mais comment ne pas les accueillir ?". » 

ENTRETIEN, La Stampa, de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « Une armée européenne est inutile sans une politique étrangère commune » : « ‘’Le vrai problème n’est pas l’armée européenne, c’est plutôt son intérêt sans une politique étrangère commune. Si l’Europe en avait une, elle aurait réfléchi depuis longtemps aux conséquences d’un séisme géopolitique comme le retrait de l’Afghanistan. Au lieu de cela, je n'entends parler que des réfugiés, ce qui est une question importante, mais pas la seule. Le modèle réalisable est une Europe confédérale, pas un super-État mais une Europe qui fait peu de choses importantes mais qui les fait bien. La politique étrangère, par exemple. Il semble que si vous n'êtes pas fédéraliste, vous devez être anti-européen. Tout comme le Parti conservateur européen dont je suis à la tête, je suis pour la troisième voie. L'Europe des patries n'est pas une hérésie, De Gaulle y croyait déjà. Je ne suis pas favorable au dialogue avec les fondamentalistes, mais l'Europe l'est souvent. Les talibans sont des fondamentalistes, mais de nombreux pays le sont aussi, à commencer par certaines monarchies du Golfe, sur lesquelles l'UE ferme les yeux. ll n'y a pas eu de politique européenne de la santé, il n'y a pas eu de gestion coordonnée des contaminations et des décès, et il n'y a pas eu de plan commun de lutte contre la pandémie, ce que j'ai demandé au Premier ministre de l'époque, M. Conte, dans les premiers jours du confinement. Sans parler des retards sur les vaccins. L’obligation vaccinale ? Je crois que Salvini a raison de défendre une position raisonnable qu'il partage avec nous et qui est partagée par la majorité des pays européens. J'ai tout de suite été favorable au Pass sanitaire tel qu'il a été imaginé en Europe et tel qu'il est utilisé partout sauf en Italie et en France. Le refus des pays de Visegrad à la redistribution des réfugiés afghans ? La question n’est pas que les pays de Visegrad s'y opposent, mais le fait que la France et l'Allemagne sont les premières à boycotter la redistribution de nos migrants. La lecture européenne est hypocrite. La Hongrie et la Pologne refusent d'accueillir nos migrants illégaux en tant que réfugiés, et elles ont raison de le faire, notamment parce qu'elles contrôlent leurs frontières et accueillent déjà ceux qui fuient la guerre, comme c'est le cas de nombreux Ukrainiens en Pologne. Je ne suis pas convaincue par l'idée d'accueillir des millions de personnes qui pensent pouvoir vivre mieux en Europe’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Atatürk aurait voté AfD."

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Allemagne. Berlin. Un candidat de l'AfD fait campagne pour les législatives en se référant à Atatürk et en utilisant la phrase « Atatürk aurait voté AfD. »

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02/09/2021

Article de Judi Tamara : Janša à la gauche européenne : vous essayez de détruire l'UE.

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Par Judi Tamara (Bruxelles)

L'État de droit hongrois et polonais a fait l'objet de l'une des premières réunions de la commission LIBE du Parlement européen après son retour de la pause estivale. Les députés européens se sont à nouveau réunis mercredi pour examiner les derniers rapports de la Commission européenne sur l'état de droit et l'état des procédures de l'article 7. 

Plusieurs députés de gauche se sont plaints lors de la réunion que la présidence slovène de l'UE n'avait pas fait de commentaire sur la question. 

Il convient de rappeler que les représentants de la présidence allemande de l'UE n'ont même pas participé aux audiences de la commission LIBE sur l'article 7, ce qui indique que la balle est désormais dans le camp des États membres. 

Le groupe socialiste au PE a également soulevé des questions sur Twitter au sujet des Slovènes absents. Ils ont écrit que la présidence de l'UE avait le devoir de faire avancer les affaires relatives à l'État de droit contre la Hongrie et la Pologne. Le Premier ministre slovène Janez Janša a alors simplement envoyé un message aux eurodéputés socialistes sur sa page de médias sociaux : 

Nous, la présidence slovène de l'UE, nous battons pour une Europe libre et complète, alors que vous essayez de détruire l'UE. Une honte en effet ! 

Mercredi, le Premier ministre a reçu les dirigeants de plusieurs pays de l'UE et de pays tiers pour le Forum stratégique à Bled, juste à temps pour l'audition du PE. Viktor Orbán a également participé à l'événement. 

Il convient de rappeler qu'il s'agit du énième affrontement entre Janša et la commission parlementaire de gauche en l'espace de peu de temps. Ce printemps, la LIBE a organisé un débat sur la liberté de la presse en Slovénie, auquel Janša a également pris part. La vidéo demandée par le Premier ministre n'a pas été diffusée, invoquant le protocole, après quoi le Premier ministre a quitté la session en ligne. Il a ensuite écrit sur Twitter qu'il était regrettable que la commission enquête sur la liberté de la presse tout en censurant une vidéo montrant ses problèmes et ses atrocités à l'encontre des journalistes.

Source : Magyar Nemzet

(https://magyarnemzet.hu/kulfold/2021/09/jansa-az-europai-...)

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Janez Janšá

"Le coup de la Ligue qui surprend Forza Italia. Et désormais l’alliance est toujours plus lointaine."

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Italie. Revue de presse.

Le débat autour du pass sanitaire, avec la décision de la Ligue de voter contre son obligation en Commission Affaires sociales de la Chambre, hier – contrairement au reste de la majorité – et l’échec des manifestations no vax qui n’ont rassemblé que quelques personnes dans différentes villes, fait les gros titres des médias italiens : « No vax, le boycottage échoue » - Plus d’agents que de manifestants devant les gares. La Ligue vote contre le pass sanitaire, le PD s’insurge : ils ne sont plus dans la majorité (Corriere della Sera), « Pass sanitaire, la Ligue vote contre, la protestation des no vax fait un flop (La Repubblica), « Pass sanitaire, la rupture de la Ligue » - Le PD et le M5S dénoncent : ils ne sont plus dans la majorité. Letta : Salvini est un irresponsable. Draghi appelle le dirigeant léguiste : « un mauvais choix’’ (La Stampa), « Echec des no vax » - C’est l’Italie de la normalité qui l’emporte. Coup d’envoi sans problème pour le pass sanitaire (Il Giornale).

COULISSES, Il Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « Le coup de la Ligue qui surprend Forza Italia. Et désormais l’alliance est toujours plus lointaine ». « Hier, au moment du vote sur les 900 amendements proposés par la Ligue pour l’abolition du pass sanitaire, un ‘incident’ s’est produit. La Ligue, qui avec Forza Italia est le principal parti de droite présent dans le gouvernement, a voté avec l’opposition, incarnée par le parti montant de Giorgia Meloni, Fratelli d’Italia. Cet ‘incident’, justement enregistré le jour de l’extension du pass sanitaire, signerait ainsi le ‘déclin’ de Forza Italia. De plus en plus divisé, le parti de Berlusconi vit dans ‘‘l’illusion désormais ancienne d’être un parti avec un grand leader qui toutefois ne fait plus d’apparitions télévisées depuis deux ans.’’ Mais il s’agit surtout de l’énième renvoi d’une potentielle alliance essentiellement voulue par Matteo Salvini entre sa Ligue, Fratelli d’Italia et Forza Italia. Berlusconi préfère rester autonome malgré un évident déclin, tandis que Meloni s’y oppose également, préférant attendre les élections pour ‘‘décider avec le vote qui sera le vrai leader du nouveau centre-droit’’. » 

ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Renzi, ancien Président du Conseil et dirigeant d’Italia Viva « Le revenu de citoyenneté a été versé même aux criminels, le référendum poussera la politique à le modifier » : « ‘’Il a suffi d’annoncer un référendum pour pousser Salvini à faire marche arrière sur le revenu de citoyenneté. Ce n’est pas mal comme premier résultat politique. Le second sera de démanteler cette mesure’’. L’ancien « envoyeur à la casse » n’a pas perdu sa verve ni son attitude de pirate, qui le pousse dans la guérilla contre la loi-phare des 5 Etoiles. Renzi vise à démonter cet instrument, et, sans pouvoir l’avouer, il ouvre la voie au Président du Conseil. En lançant un référendum, il offre un levier pour ceux qui souhaitent modifier la mesure. Il est persuadé que le gouvernement parviendra, avant la fin de son mandat, à améliorer la loi sur le revenu, en la privant de ses aspects indigestes, comme les « navigator » [personnes ayant la tâche d’épauler les centres d’emploi dans la création et la réalisation de parcours de réinsertion des bénéficiaires du revenu de citoyenneté, ndlr]. ‘’Nous d’Italia Viva avons toujours été pour l’emploi mais pas pour l’assistanat. Il est clair que si le gouvernement modifie la loi, le référendum sera retiré’’. Interrogé sur la possibilité que la majorité soutenant Draghi puisse se fissurer lors du scrutin sur le successeur de S. Mattarella, il répond : ‘’Je crois que cette majorité nous conduira jusqu’à la fin naturelle de cette mandature. Certes, ce sera un défi, mais il y a toujours eu deux majorités différentes sur le Quirinal et le Palais Chigi. On verra bien, c’est un match très ouvert. La méthode demeure celle de chercher la majorité la plus large possible. Essayons de nous écouter réciproquement’’.»

ENTRETIEN, Il Messaggero, de Roberto Cingolani (M5S) ministre pour la transition énergétique « Abolissons le tabou sur le nucléaire, il sera utile pour la transition énergétique » : « ‘’Les technologies de quatrième génération, sans uranium enrichi, sont en train d’arriver. Il y a des pays qui investissent déjà sur cette nouvelle technologie. Si les résultats confirment que les déchets radioactifs sont minimes, avec une sécurité élevée et des coûts modestes, ce serait irresponsable de ne pas y réfléchir. Dans l’intérêt de nos enfants, il ne faut pas adopter des positions idéologiques rigides sur toute sorte de technologie. Attendons donc le résultat des données. Une fois disponibles, nous prendrons des décisions’’. C’est la première fois que le ministre fait des déclarations avec autant de détermination. Il avait déjà reçu des critiques de la part des environnementalistes pour ses positions ouvertes au nucléaire.  ‘’La controverse est née, a expliqué le ministre, parce qu'au moment où l'UE lançait le plan de relance et nous demandait de faire des efforts pour la transition, certains pays européens, la France en tête, ont demandé de reconnaître comme verte l'énergie produite par les microréacteurs nucléaires de quatrième génération. Ce qui serait un changement de règle majeur dans le jeu’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Pillage dans les zones inondées !"

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Allemagne.

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"Pillage dans les zones inondées !

Nationalité :

Roumains 

Allemands (parmi lesquels des double-nationaux)

Turcs 

Bulgares 

Syriens

Serbes

Albanais 

Autres

01/09/2021

UE : Viktor Orbán déclare que la gestion de l'immigration doit être confiée aux États-nations.

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Union Européenne (+Serbie, ...). Lors du Forum stratégique européen qui se tient à Bled en Slovénie, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré que la gestion de l'immigration doit être confiée aux États-nations. Son homologue slovène Janez Janša a appelé à une Europe forte, fondée sur des États forts.

Viktor Orbán a souligné que la Hongrie souhaite résoudre les problèmes démographiques, non pas par la migration, mais par une politique familiale traditionnelle et chrétienne.

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"L’immigration reste l’un des sujets chauds."

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Italie. Revue de presse.

Les JT couvrent essentiellement le début de l’obligation du pass sanitaire dans les transports interrégionaux, les tensions sur les manifestations du mouvement no-vax, la conférence de presse du Président américain sur l’Afghanistan, la réunion des ministres de l’Intérieur européens et la visite de Mario Draghi à Marseille prévue pour demain.

ARTICLE, La Stampa, de Barbara Fiammeri, « La stratégie du Premier ministre pour éviter des ruptures insidieuses » : « Un entretien ‘’de routine’’ s’est tenu hier entre Mario Draghi et Enrico Letta pour évoquer la ‘’reprise économique’’ et ‘’la crise en Afghanistan’’, a indiqué la Présidence du Conseil. Mais, au sein d’une majorité aussi large que celle-ci, rien ne peut relever de ‘’la routine’’. Ils ont bien entendu fait le point sur les prochaines échéances ; demain le décret sur l’accueil des réfugiés devrait être examiné en Conseil des Ministres. Le texte sera ensuite au centre du dîner prévu à Marseille entre Mario Draghi et le Président français Emmanuel Macron. Le Conseil de sécurité de l’ONU a refusé la proposition de ce dernier et de la Grande-Bretagne de maintenir une zone de sécurité afin que des Afghans continuent à quitter le pays malgré le risque de rétorsions. Mais la gestion de la situation en Afghanistan se reflète également sur la majorité alors que les différents partis se préparent à s’affronter en vue des élections des 3 et 4 octobre prochains. L’immigration reste l’un des sujets chauds. Matteo Salvini continue à faire pression sur la ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese pour qu’elle quitte ses fonctions, tentant ainsi de freiner la progression de Giorgia Meloni qui a pris la tête des sondages. Le débat sur le revenu universel citoyen reste animé entre la Ligue et Forza Italia d’un côté et le M5S qui le défend fermement de l’autre. La loi sur la concurrence, la réforme fiscale et le décret sur les infrastructures pour une relance du secteur du bâtiment creusent aussi le fossé entre les partis, sans oublier le volet Covid et l’obligation de pass sanitaire voire de vaccination. C’est bien dans ce contexte que s’est tenu l’entretien entre Draghi et Letta, une semaine après l’entretien Draghi-Salvini dont le Palais Chigi a aussi voulu minimiser la portée mais à la suite duquel Salvini a envisagé la démission du député Durigon. Draghi est probablement en train d’appeler les leaders à la responsabilité ; avec l’échéancier déjà serré de la relance et du PNRR, il n’y a pas besoin d’obstacles supplémentaires. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)               

L'AfD donnée en 2ème position dans l'Est et en 5ème dans l'Ouest pour les législatives du 26 septembre 2021.

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Allemagne. L'AfD donnée en 2ème position dans l'Est et en 5ème dans l'Ouest pour les législatives du 26 septembre 2021 :

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CDU : démocrates-chrétiennes / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

écologistes

Sonstige : autres

Article de Nicolas de Lamberterie : Hongrie : l’opposition a lancé sa primaire en vue des législatives du printemps 2022.

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Hongrie. L’opposition a lancé sa primaire en vue des législatives du printemps 2022 :

https://visegradpost.com/fr/2021/08/30/hongrie-loppositio...

31/08/2021

" Revenu de citoyenneté et avenir de la ministre [de l’intérieur] Luciana Lamorgese : les dossiers qui divisent la majorité."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE, Corriere della Sera « Revenu de citoyenneté et avenir de la ministre [de l’intérieur] Luciana Lamorgese : les dossiers qui divisent la majorité » : « Après les propos d’hier de Giuseppe Conte défendant avec force le revenu de citoyenneté, le secrétaire du Parti Démocratique Enrico Letta lors d’un évènement électoral à Turin a rejoint sa position : « Je crois que, sur le revenu de citoyenneté, Draghi a dit des choses importantes. Il a ouvert une discussion qui permet d’apporter des améliorations et de prendre ce qu’il y a de bon. Donc, aucune annulation de cet instrument, mais comme le dit Draghi, nous croyons à son amélioration ». En revanche, pour Matteo Renzi (Italia Viva), le revenu de citoyenneté doit être remplacé par un revenu d’inclusion («Rei») et pour la présidente du groupe Forza Italia à la Chambre des députés Annamaria Bernini « il faut tout refaire ». De toute manière après-demain le gouvernement et les partenaires sociaux se réuniront pour trouver un moyen d’utiliser sur le front de l'emploi et de la formation professionnelle les 5 milliards d’euros du PNRR. Un autre front s’ouvre entretemps dans la majorité : celui qui concerne la ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese. Pendant que Fratelli d’Italia prépare une motion de césure, Matteo Salvini prépare de son côté sa propre proposition : « Ce que font les autres ne nous intéresse pas. Nous travaillons à notre propre proposition : soit la ministre commence à faire son travail, soit elle le laisse sa place à quelqu’un d’autre ». Mais pour le Parti Démocratique, la ministre a toute la confiance de Mario Draghi et de Sergio Mattarella ainsi que des autres membres de la majorité. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

30/08/2021

"Le Secrétaire d’Etat [léghiste] Molteni attaque sa ministre [de tutelle]."

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Italie. Revue de presse. 

ARTICLE, La Repubblica, « Le Secrétaire d’Etat [léghiste] Molteni attaque sa ministre [de tutelle] et s’en prend à Forza Italia : "Gelmini se trompe sur Lamorgese"» : « Le mur érigé par Forza Italia en soutien à la ministre Luciana Lamorgese crée des tensions au sein du centre-droit, avec un nouveau bug politique au sein de la grande majorité de Mario Draghi. Hier, dans une interview à La Repubblica, Mariastella Gelmini, ministre (Forza Italia) aux Affaires régionales, avait défendu Lamorgese : "Sur l'immigration, Salvini pointe un vrai problème, mais il se trompe de cible en s’en prenant à la ministre de l'Intérieur : elle ne peut pas à elle seule arrêter le phénomène migratoire, il est injuste de s'en prendre à elle". Ces propos ont été repris par une autre ministre de Forza Italia, Mara Carfagna. Mais ces deux discours en défense ont provoqué la colère de Nicola Molteni, fidèle de Salvini et sous-secrétaire d’Etat à l'Intérieur, qui a déclaré : "Il est surprenant que Carfagna et Gelmini soient plus engagées dans la défense de Lamorgese que dans celle du centre-droit : les Italiens exigent la sécurité, qu’il n’y ait pas rave-party illégales et des contrôles aux frontières. Nous ne voulons pas d'un centre-droit qui parle comme Enrico Letta". Certains au parti démocrate appellent déjà Molteni à la démission.  Et un centriste qui milite dans les rangs de Forza Italia, le chef de groupe adjoint à la Chambre des députés Gianfranco Rotondi, ironise : "Il est surprenant que le sous-secrétaire à l'intérieur Molteni s’émeuve que certains défendent leur collègue au gouvernement. Par contre, il est anormal que ce soit précisément le sous-secrétaire de Lamorgese qui l'attaque. Etant donné son opinion sur sa ministre, pourquoi Nicola Molteni ne démissionne-t-il pas ? ". La semaine va être délicate, avec une rencontre prévue entre Salvini et Lamorgese, encouragée par Draghi, pour clarifier la ligne sur l’immigration de la Ligue et alors que Salvini n’a cessé de demander le départ de Lamorgese : « "Je laisse le premier ministre décider, si un joueur ne va pas à la fin de la première mi-temps, le coach le change". » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera de Giuseppe Conte, président du Mouvement 5 étoiles « Le centre-droit et Italia Viva ne gagneront pas sur le revenu de citoyenneté. Salvini ? Il fait de la démagogie » : « Sur le revenu de citoyenneté, l’Italie ne peut pas revenir en arrière. Je vous l’assure, sa remise en cause n’est pas dans l’ordre des choses. C’est une mesure qui assure la cohésion et sécurité sociale dans notre pays, nous ne pouvons pas nous en passer. S’il y a quelques petites modifications à faire, je dis oui à l’organisation d’une réunion pour en discuter. Nous devons adopter immédiatement la réforme des procès civils au Sénat, c’est un passage essentiel pour rendre notre système économique et social plus attractif pour les investisseurs. L’autre sujet important de l’automne sera celui des retraites. En décembre, le processus permettant des départs anticipés (« Quota 100 ») arrivera à son terme. Il faudra revoir la liste des travailleurs en condition difficile, cela me paraît être un parcours rationnel et équitable. Sur l’immigration j’aimerais rappeler que Matteo Salvini, lorsqu’il était mon ministre, n’a pas réussi à améliorer le système de rapatriements. Il n’a pas non plus réussi à travailler à une meilleure gestion européenne des flux migratoires, ses décrets de sécurité ont laissé dans les rues et les campagnes des migrants sans aucune traçabilité et en éliminant la protection humanitaire il a empêché à des milliers de migrants d’entrer dans le système d’accueil. En somme, il a complètement échoué. Luciana Lamorgese, en revanche, est très compétente, elle sait comment se positionner en Europe. Le Mouvement 5 étoiles est absolument favorable à la vaccination mais je continue de défendre le binôme « liberté/responsabilité ». Mais cela n’a rien à voir avec les phobies antiscientifiques. Sur les élections municipales, je ne pense pas qu’il y aura un écroulement du M5S. Mais nous ne pourrons pas tirer des conséquences sur le nouveau cap fixé récemment, il sera trop tôt pour en voir les effets. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/08/2021

Viktor Orbán, Giorgia Meloni et Katalin Novák se rencontrent à Rome.

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Italie et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, le ministre hongrois de la Famille Katalin Novák et la dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni se sont rencontrés ce jour à Rome et ont discuté de divers sujets, parmi lesquels l’Afghanistan et l’immigration.

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Viktor Orbán, Giorgia Meloni et Katalin Novák

27/08/2021

L'AfD donnée à 11 %.

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(https://www.wahlrecht.de/umfragen/politbarometer.htm)

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CDU : démocrates-chrétiennes / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

écologistes

Freie Wähler : électeurs libres

Sonstige : autres