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22/09/2020

Luca De Carlo de Frères d'Italie élu sénateur lors d'une partielle.

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Italie. Villafranca di Verona. Élection partielle pour le Sénat. Le Candidat de Frères d’Italie Luca De Carlo obtient 71,9 % et est élu.

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Luca De Carlo

Italie : résultats du référendum constitutionnel sur la réduction du nombre de députés.

Italie. Résultats du référendum constitutionnel sur la réduction du nombre de députés. Résultats finaux. Oui : 78,2 %. Non : 21,8 %.

Frères d'Italie augmente son score dans toutes les régions.

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Italie. Lors des élections régionales de ce 20 et 21 septembre 2020, Frères d'Italie augmente son score dans toutes les régions au sein desquelles le scrutin régional s'est déroulé.

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"Frères d'Italie croît partout."

"Salvini perd à nouveau et Meloni lui prend des voix."

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Italie. Revue de presse.

Les résultats des élections régionales et du référendum sur la réduction du nombre de parlementaires font les gros titres des médias italiens. Dans l’ensemble, les observateurs relèvent un résultat qui « renforce » le gouvernement, le PD ayant tenu dans les régions-clé (Toscane et Pouilles) et la réforme constitutionnelle (fortement voulue par le M5S) ayant été approuvée par une large majorité d’électeurs (69,6%). Le dirigeant du PD, N. Zingaretti, est considéré comme le grand gagnant de ce scrutin, alors que l’image de M. Salvini semble se ternir : « Le vote donne de l’oxygène au gouvernement » (Corriere della Sera), « Aux régionales, le PD donne un coup de frein à Salvini » - ‘’Les démocrates gardent la Toscane, les Pouilles et la Campanie. Les Marches passent au centre-droit. Zingaretti demande maintenant la mobilisation du Mécanisme Européen de Stabilité’’ (La Repubblica), « Le « Oui » s’impose, le vote met le gouvernement à l’abri» - ‘’Bonne affluence malgré la Covid, la réduction du nombre de parlementaires l’emporte’’ (La Stampa), « La Toscane et les Pouilles gagnés par le PD, 3 partout, le «  oui » l’emporte : le gouvernement et la majorité se renforcent » (Sole 24 Ore), « Le vote renforce le gouvernement » - ‘’Le match sur les régions se termine ex-aequo. Exploit de Zaia en Vénétie, crise à la Ligue’’ (Il Messaggero), « Le raz-de-marée De Luca, flop de la Ligue au Sud » (Il Mattino), « Oui, vous avez perdu » - ‘’Le Oui s’impose (70%), le gouvernement se renforce, Salvini et les vieux barons battus’’ (Fatto Quotidiano), « La tentative de faire tomber le gouvernement échoue » - ‘’Salvini n’accomplit pas d’exploit. Di Maio exulte sur le référendum mais sort mal en point des élections’’ (Il Giornale).

Politique intérieure/élections régionales (Toscane, Pouilles, Marches, Campanie et Vallée d’Aoste)

  • Le PD et le gouvernement en sortent renforcés mais doivent s’attendre à de nouveaux défis :

ARTICLE, Sole, M. Perrone, « Pour Conte une coalition plus forte, mise à l’épreuve sans délai par le calendrier et le Mes » « Du Palais Chigi transparaît uniquement la ‘’satisfaction’’ de Conte ‘’suite à des élections qui se sont déroulées correctement’’, ce qui n’apparaissait pas évident ‘’étant donné le contexte covid’’, mais ce sera à lui de se faire le garant des nouveaux équilibres avec la mise en œuvre du Recovery fund et une ‘’saison de réformes’’ » : « Derrière les formules d’usage, il est clair que le soulagement est grand au Palais Chigi. L’association entre le président du Conseil, le secrétaire général du PD Zingaretti et les membres du M5S convaincus de la pertinence de l’axe avec le PD - auquel s’est ajouté Di Maio, en qualité de metteur en scène d’une trêve entre courants du gouvernement- s’est révélée gagnante. Cela ne signifie pas que l’hypothèse d’un remaniement, dont Conte n’est pas friand, soit mise de côté. Mais, en conséquence de la pression exercée par les partis, il pourrait ne s’agir que de petites retouches. Par exemple, pour ‘’récompenser’’ les vainqueurs symboliques, Di Maio et Zingaretti, on pourrait réintroduire le rôle de vice-président du Conseil. Deux thèmes restent particulièrement épineux. D’abord, le MES. Hier, Zingaretti l’a souligné sur La7 : le PD demandera que ‘’le financement du MES pour la Santé soit inclus dans le paquet pour la relance’’. Le second est la sécurité, sur lequel le PD a demandé au M5S de respecter ses engagements et de modifier les décrets Salvini. Difficile à digérer pour les 5 étoiles, mais les dossiers qui devront être résolus sans que l’alibi des élections ne soit plus utilisable sont nombreux, par exemple le destin des banques Popolare de Bari et Mps, Autostrade, ex-Ilva. »

ARTICLE La Repubblica, G. Vitale « Zingaretti exulte, le PD est le premier parti : ‘’Mécanisme Européen de stabilité et décrets Salvini, il n’y a plus d’alibi’’ » : « Les démocrates conservent 3 régions sur 4. Hier soir, N. Zingaretti a rencontré D. Franceschini et P. Provenzano pour faire le point de la situation. Il est possible de revendiquer la victoire du « oui » au référendum, grâce auquel il est possible d’ouvrir ‘’le chantier des réformes’’ et surtout d’exprimer la grande ‘’satisfaction’’ pour un test électoral où personne ne pouvait prévoir un tel score. Toutes les régions ont été confirmées, à part celle des Marches à cause du M5S, qui n’a pas voulu d’alliance électorale pour ce scrutin. A partir de maintenant, ce sera le PD qui va rebattre les cartes : ‘’du MES aux décrets Salvini, nous devons accélérer car aujourd’hui nous sommes beaucoup plus forts’’ a déclaré le dirigeant Zingaretti devant la petite foule de parlementaires réunis au QG pour fêter les résultats. La ligne est tracée, les équilibres au sein de l’exécutif ont changé, le verdict des bureaux de vote a parlé et il est clair que les alliés devront en prendre acte. ‘’Le gouvernement va de l’avant s’il fait les choses, s’il transforme l’essai » est le nouveau mantra de Zingaretti. Ce dernier souligne qu’il ne faut pas « tomb[er] dans le piège du remaniement, ce sera le Président du Conseil qui en décidera le cas échéant. Restons plutôt concentrés sur les thématiques car nous devons bien dépenser les milliards du Recovery Fund’’».

  • Un Mouvement 5 Etoiles en difficulté, qui peut juste revendiquer le succès du référendum :

COULISSES, Il Messaggero, E. Pucci, « Règlement de comptes au M5S : Casaleggio et Dibba battus, Di Maio veut prendre la tête du Mouvement » : « Di Maio s’adresse en tant que chef devant les caméras : ‘’Le « non » à la réduction du nombre de parlementaires devait nous porter un coup, à moi et au gouvernement. La victoire du « oui » appartient aux citoyens, c’est l’issue d’une bataille historique, cela ne serait jamais arrivé sans nous’’.  Il appelle à un rassemblement des barons du M5S à Montecitorio. La ligne suivie est celle du renforcement de l’exécutif, tout en pressant Conte sur l’agenda, pour pousser sur le non au MES et s’organiser face à la demande du PD de remaniement. L’objectif est de renforcer l’axe avec les démocrates et d’engager un travail commun sur le Plan de relance. ‘’Je suis très fier du résultat du référendum. Les régionales en revanche auraient pu être organisées autrement, y compris au sein du Mouvement avec une autre stratégie. Que ceux qui ne sont pas d’accord se mettent en retrait d’eux-mêmes’’. D’ici quelques jours, la date des Etats généraux sera fixée. Le ministre des Affaires étrangères aspire à être le « primus inter pares », celui qui devra dialoguer avec Conte et Zingaretti. Mais la formation d’un comité élargi reste très risquée. L’accord déjà trouvé par les ténors du parti doit encore passer l’épreuve des députés et des sénateurs. La fébrilité actuelle est vouée à durer malgré la victoire au referendum. Si le conflit devait perdurer, les députés et sénateurs qui ont signé un manifeste pour « l’évolution » du Mouvement sont prêts à (…) former un réseau alternatif à celui de Casaleggio. Et transformer le M5S en un véritable parti, possédant son siège à Rome, des secrétaires régionaux et provinciaux. Quoiqu’il en soit, le but est d’éviter toute scission : ‘’ça suffit avec les fuites en avant et les attaques contre le Mouvement, il existe un groupe dirigeant qui décidera ensemble’’. Un affrontement se profile donc entre Di Maio e Dibba, Grillo soutenant le premier puisqu’il demande depuis longtemps que l’axe M5S-DP soit ressoudé. L’agenda politique – comme l’explique le 5 étoiles Silvestri – comprend la réduction des indemnités des parlementaires et la loi sur les conflits d’intérêt, en plus de la réforme électorale. Il est probable que le PD présentera l’addition à ses alliés ».

ENTRETIEN, Il Fatto Quotidiano, de Luigi di Maio, ancien dirigeant du Mouvement 5 Etoiles : « “ Le schéma tripolaire ne fonctionne pas, mais le gouvernement en sort renforcé” » : « Je vois la réponse au referendum comme une porte ouverte vers un nouveau départ. Nous pouvons désormais entamer une saison de réformes qui marquera les trois prochaines années de ce gouvernement. Et je ne pense pas seulement à la loi électorale et à la nécessité d’empêcher que les élus soient parachutés dans les partis. Je parle aussi de la réduction des salaires des parlementaires, en les indexant éventuellement sur leur présence effective, et de règles pour dissuader les changements d’affiliation. L’exécutif est plus fort. L’assaut de l’opposition sur le Recovery Fund a échoué. J’ai déjà proposé au PD des concertations en vue des élections municipales de 2021. N’oublions pas que là où nous formons une coalition nous obtenons souvent de meilleurs résultats dans les urnes.  Je ne crois pas que le PD demandera un remaniement.  Les Etats généraux du M5S ? Ce n’est pas à moi de les organiser, c’est à notre chef politique Vito Crimi de le faire. J’espère cependant qu’il le fera le plus tôt possible.  Il faut un secrétaire commun, il y a beaucoup de problèmes à régler et à définir, la collégialité est donc nécessaire. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Riccardo Fraccaro, secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil des ministres, « Maintenant s’ouvre une ère de réformes. Nous appuierons le vote préférentiel. Oui à la motion de censure constructive. » : « ″Ils ont raconté pendant des années que le M5S était le parti du Non, alors que grâce à nous le peuple italien a voté Oui. C’est la preuve que nous portons des projets pour construire et non pour défaire. Je suis par ailleurs heureux que la participation ait dépassé les 50%. Ceci montre que les italiens ont voulu s’exprimer malgré la peur du virus. Avec ce résultat s’ouvre une importante ère de réformes. Aux votants du Non, je dis que nous montrerons que cette réforme, loin d’affaiblir le Parlement, le renforce.″ »

  • La Ligue, amoindrie après le test électoral, risque de se voir doublée par Fratelli d’Italia :

ARTICLE La Repubblica, E. Ferrara « En Toscane, Florence est un fief démocrate. Un effondrement des voix pour la Ligue » : « A Florence, le nouveau président de la Région Toscane, E. Giani, remporte une victoire écrasante sur son adversaire Ceccanti (60% contre 30%). Le PD atteint les 35% alors que la Ligue perd10 points de pourcentage par rapport aux élections européennes de 2019. Le score d’Italia Viva de Renzi est cependant assez décevant : 4,5% ».

ARTICLE La Repubblica, C. Lopapa « Salvini perd à nouveau et Meloni lui prend des voix. Le mécontentement au sein de la Ligue augmente » : « Le dirigeant de la Ligue se retrouve dans l’étau, entre la concurrence de Fratelli d’Italia et l’exploit impressionnant de la liste personnelle de Luca Zaia en Vénétie qui multiplie par trois le score par rapport à la liste officielle du « Carroccio ». Salvini avait répété dans tous ses meetings qu’il serait revenu en tant que Président du Conseil, or, il est le grand perdant de ce test électoral sur lequel il avait tout misé. Quand les journalistes l’interrogent sur la montée en puissance de Giorgia Meloni, il refroidit immédiatement les ambitions de son alliée : ‘’je n’ai pas de rivaux au sein de la coalition, ce sont les citoyens qui décident. Et puis la Ligue est le premier parti de droite dans toutes les régions intéressées par le vote’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi « La Ligue recule et freine au Sud » : « Les scores importants en Vénétie et la brillante épreuve, même perdante, en Toscane n’arrivent pas à maintenir le moral au sein de la Ligue. Dans le Sud, le projet de parti national est stoppé brusquement : 5% en Campanie, 9% dans les Pouilles. Le vice-secrétaire de la Ligue, L. Fontana, reconnait que ‘’les attentes étaient différentes, je m’attendais à quelque chose de mieux’’. En Toscane, par rapport aux élections européennes de 2019, la Ligue a perdu 10 points. Même en Ligurie, la Ligue a connu une baisse de 4 points. Quant aux succès personnel du président de la Région Vénétie, L. Zaia peut en effet revendiquer un rôle et une vision dans le parti ».

  • Forza Italia appelée à revoir sa stratégie :

ARTICLE, La Stampa, A. Di Matteo, « Le réveil brutal de Forza Italia : ″Ligne politique mauvaise, c’est la fin″ » : « Le parti est sous le choc après les résultats décevants aux élections régionales. Un membre du parti explique : ″les parlementaires demanderont à Berlusconi un changement net dans la ligne politique. Sinon je ne sais pas ce qu’il se passera″. De son côté, le chef de Forza Italia minimise : ″Le parti a tenu. Un sondage Tecné nous donne à 7,5% dans une coalition qui dépasse à peine les 50%. Nous sommes donc indispensables, et sans nous il n’y a pas de victoire possible.″ »

Référendum constitutionnel sur la réduction du nombre des parlementaires

ARTICLE, La Repubblica, E. Lauria « Le « Oui » l’emporte, 343 parlementaires disparaitront. Le « non » provient surtout des électeurs du PD » : « La réforme constitutionnelle l’emporte avec environ 70% des préférences de vote. C’est un raz-de-marée qui est constaté surtout dans les régions du Sud, notamment au Molise et en Calabre ou le taux arrive à 80%. En revanche, le « non » a été plus choisi dans les centres historiques des grandes métropoles. A la grande surprise, le « Oui » est arrivé à son score le plus bas en Vénétie, (59,5%). Ce sont des résultats qui ont plusieurs lectures. Il est vrai aussi que presque tous les dirigeants avaient exprimé leur choix pour le « oui », à part Berlusconi et Renzi. Et puis, des fissures ont pu être constatées à l’intérieur d’un bon nombre de partis ».

ARTICLE, La Repubblica « Collèges électoraux, loi électorale et élection du Président de la République : voici toutes les énigmes à résoudre après le oui à la réforme » : « La réforme s’appliquera aux prochaines élections, soit en 2023 sauf surprise. Il faudra néanmoins redessiner les collèges électoraux sur la base du nouveau nombre d’élus. Car, selon des experts, il y a un risque de sous-représentativité des régions moins peuplées (comme la Basilicate et l’Ombrie). La réforme n’implique pas automatiquement une modification du mode de scrutin. Une nouvelle proposition pour un système proportionnel avec seuil de barrage à 5%, soutenue par le PD et le M5S, est actuellement déposée à la Chambre. L’élection du nouveau Président de la République est prévue début 2022. Si la législature tient, ce seront 945 élus qui voteront. Mais si la législature devait se terminer avant, la parole irait alors aux 600 parlementaires. Il faudra toutefois réduire d’un tiers le nombre de délégués régionaux ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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"Frères d'Italie. Le seul parti qui croît dans toutes les régions."

Beatrix von Storch appelle ses sympathisants à lui envoyer des photos de monuments liés à l’histoire allemande et fleuris.

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Allemagne. Beatrix von Storch (AfD) appelle ses sympathisants à lui envoyer des photos de monuments liés à l’histoire allemande et fleuris.

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Beatrix von Storch devant un monument dédié à Goethe

21/09/2020

"Pas de surprise dans les Régions-clé : on sera au coude-à-coude."

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Italie. Revue de presse.

Les élections régionales et le référendum sur la réduction du nombre des parlementaires dominent les gros titres des médias italiens. Dans l’attente de connaitre les résultats (prévus pour ce lundi soir), la plupart des quotidiens souligne, malgré la pandémie, un taux de participation somme toute important (notamment en Toscane (48%), où se joue le vrai match entre le centre-gauche et le centre-droit) et se félicite d’une organisation qui, dans l’ensemble, a bien tenu : « Le virus ne freine pas les élections – ‘’Le taux de participation est à 40%. Les bureaux de vote restent ouverts jusqu’à 15h00’’ (Corriere della Sera, La Repubblica, La Stampa, Il Messaggero, Il Mattino). Les journaux qui font une lecture inverse sont rares : « Les élections ne séduisent pas » - ‘’Pandémie et désintérêt, un référendum populiste dépeuplé’’ (Il Giornale).

ANALYSE, Corriere della Sera, C. Bozza: « L’effet des élections régionales sur le référendum : le taux de participation augmente de 3 points » : « Le taux de participation à 23h00 était de 39,4%. Une donnée ‘’importante’’ selon S. Vassallo, professeur de Sciences politiques à l’Université de Bologne et directeur de l’Institut Cattaneo. ‘’Il est vraisemblable que l’affluence finale sera semblable à celle de 2006 (52,46%) ou de 2016 (68,46%)’’. ‘’Comme toujours, au Sud il y aura moins de participants par rapport au Nord et on vote encore moins pour le référendum, où seule question de politique générale est en jeu’’. Selon le chercheur de Youtrend, G. Forti, ‘’la grande participation en Toscane et dans ses grandes villes fait comprendre qu’il y a eu une forte mobilisation des électeurs de centre gauche. Il faudra ensuite voir si cela donnera les mêmes effets qu’en Emilie-Romagne ou pas’’ ».

ARTICLE, Repubblica, A. Cuzzocrea : « Pas de surprise dans les Régions-clé : on sera au coude-à -coude » : « Les analystes disent qu’aucune tendance claire n’apparait, surtout dans les régions où le résultat n’était pas évident à l’avance. Il y a désormais une grande volatilité dans les intentions de vote des Italiens. Quant au référendum, il n’y a pas eu d’augmentation d’affluence dans les grandes villes. Au contraire. Mais, selon Youtrend, il aurait déjà une participation de 50% des inscrits. Une bonne nouvelle pour Di Maio, qui confiait hier à ses proches : ‘’ si la participation dépasse les 40%, le « Oui » sera gagnant’’.»

ANALYSE, Corriere della Sera, F. Verderami : « Ce qui peut se passer après les élections » : « Arrivée à la moitié de son parcours, la législature se trouve devant un carrefour : une stabilité à bout de souffle ou une crise chaotique de tout le système politique. Le scrutin décidera du sort du gouvernement et influencera les stratégies futures des partis de majorité et d’opposition. Il est clair qu’une nette victoire du centre-droit fissurerait l’alliance jaune-rouge et la ligne Maginot construite en défense de l’exécutif, ouvrant la voie vers l’inconnu : l’impossibilité d’aller immédiatement aux élections anticipées et la difficulté de trouver dans des délais brefs un nouveau point d’équilibre au Parlement. Seul un ex-aequo aux élections régionales garantirait aux partis du temps précieux. Elle permettrait à la coalition de gouvernement de résister à la tentative de le faire tomber (le poussant à affronter des problèmes politiques inévitables) mais serait une victoire pour le Président du Conseil. Le centre droit, lui aussi, est en état de survie. Les propos de Salvini en campagne (‘’quand je serai Président du Conseil’’ ) révèlent une volonté de souligner une primauté qui est dans une phase d’usure et qu’une affirmation en Toscane pourrait freiner mais pas interrompre. Tout cela dévoile une situation politique de fragilité et seul un match nul permettrait aux deux camps de disposer d’un temps précieux dont ils ont tant besoin ».

ARTICLE, Corriere della Sera, G. Guastella, « L’acompte de cent mille euros versé aux comptables proches de la Ligue » : « A peine 16 jours après que la ″Lombardia film commission″, dirigée par la Ligue, a versé 800 mille euros pour son nouveau siège à Cormano, l’entreprise chargée de rénover l’immeuble a, sans raison apparente, offert cent mille euros à Alberto Di Rubba et Andrea Manzoni. D’autres opérations de ce genre ont éveillé les soupçons de la brigade financière de Milan, qui a par la suite arrêté les deux comptables proches de la Ligue pour détournement de fonds publics. Les enquêteurs soupçonnent un système de vases communicants, dans lequel des fonds publics entrent par un endroit et sortent par un autre. En tout et pour tout, les procureurs Stefano Civardi et Eugenio Fusco estiment que les deux hommes ont reçu un total de 307 000 euros ″à travers des factures pour des opérations inexistantes″. Avec ces fonds, Di Rubba et Manzoni auraient notamment acquis deux villas sur les bords du lac de Garde. »

ARTICLE, Stampa, F. Grignetti, « Accord avec la Tunisie sur les migrants : ‘’à partir d’octobre les rapatriements seront multipliés par deux’’ » : « Le flux de Tunisiens en direction de Lampedusa semble ne pas baisser. En 24 heures, 11 bateaux ont laissé descendre 253 extracommunautaires. Le « hotspot » est à nouveau plein. Raison pour laquelle on a demandé au navire humanitaire allemand Alan Kurdi, avec ses 133 migrants secourus au large de la Libye, de s’adresser à l’Allemagne. Toutefois, l’optimisme est revenu au ministère de l’intérieur, puisque le nouveau gouvernement tunisien a accepté de multiplier par deux le nombre de rapatriements. La ministre Lamorgese a réussi à faire passer le principe de la nécessité de récupérer le temps perdu pendant la crise sanitaire entre mars et juillet. Le Ministre Di Maio et la Farnesina ont eux aussi fait beaucoup pour obtenir ces rapatriements extraordinaires vers la Tunisie. La ministre a également effectué une visite-éclair à Alger, qui a accepté d’évaluer une entente à l’instar de celle qui existe entre Rome et Tunis. Ce sont déjà 968 migrants qui ont débarqué en Sardaigne depuis le début de l’année. Pour les réfugiés, sur la base de l’accord de Malte, 67 personnes seront transférées le 24 septembre en Allemagne et 67 partiront en France le 1er octobre ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/09/2020

"Faiseuse de Roi de tout à droite"

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Allemagne et Italie. Le Frankfurter Allgemeine Zeitung, un des quotidiens les plus lus d'Allemagne, consacre une pleine page à la dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni.

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"Faiseuse de Roi de tout à droite"

Oskar Freysinger à propos de l'initiative UDC de limitation.

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Suisse. Oskar Freysinger à propos de l'initiative UDC de limitation de l'immigration :


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19/09/2020

Rhénanie du Nord-Westphalie : l'AfD a obtenu 185 conseillers municipaux.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Lors des élections municipales du 13 septembre 2020, l’AfD a obtenu 185 sièges.

(https://www.wahlergebnisse.nrw/kommunalwahlen/2020/aktuel...)

"L’addition arrivera après les élections fédérales : les dettes corona augmentent de plus de 300 milliards d’euros."

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Allemagne.

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La co-dirigeante du groupe des élus de l'AfD à la Chambre des députés Alice Weidel : "L’addition arrivera après les élections fédérales : les dettes corona augmentent de plus de 300 milliards d’euros !"

18/09/2020

Les élections régionales en Italie ce 20 et 21 septembre 2020.

Italie. Le dimanche 20 et le lundi 21 septembre 2020, les élections régionales ont lieu au Val d'Aoste, en Campanie, en Ligurie, dans les Marches, dans les Pouilles, en Toscane et en Vénétie.

"Ligue, le blanchiment d’argent s’invite dans l’enquête."

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Italie. Revue de presse.

Plusieurs sujets font les gros titres des médias italiens , allant des mesures de prévention dans les écoles aux lignes directrices du « Recovery Plan » en passant par les élections régionales des 20 et 21 septembre: « ‘’La température doit être mesurée à l’école’’ » - ‘’Le Tribunal Administratif régional est saisi du recours de la région du Piémont contre les dispositions du gouvernement’’ (Corriere della Sera), « Ciro l’emporte sur Azzolina » - ‘’La température sera mesurée à l’école’’ (La Stampa), « La bataille sur l’Arno » - ‘’A Florence, le centre-droit achève sa campagne et croit en l’exploit. Appel de Zingaretti au PD’’ (La Repubblica), « Von der Leyen ouverte à des coupes sur le coin fiscal » (Sole 24 Ore), « Le Sud oublié » - ‘’La baisse du coût du travail en sursis’’ (Il Messaggero) « La Ligue : ‘’c’est du blanchiment d’argent’’ » - ‘’Le Parquet de Milan progresse dans son enquête’’ (Fatto Quotidiano), « L’UE contre Loukachenko » - ‘’L’abstention de la Ligue donne lieu à une polémique’’ (Avvenire).

ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Fiammeri : « Conte choisit le camp du “oui’’ » : « Ce n’était pas un mystère, mais l’annonce officielle du vote en faveur du « oui » de la part du Président du Conseil au référendum sur la réduction du nombre des parlementaires n’est pas passé inaperçue. Certains y voient la confirmation d’une remontée des voix en faveur du « non ». Quoi qu’on en dise, le vote de dimanche et de lundi, sur le référendum comme sur les élections régionales, aura un impact sur le gouvernement et les partis de la majorité. A commencer par le PD et le M5S, qui n’ont rien fait pour calmer leurs divisions, notamment sur le Mécanisme européen de stabilité (MES) »

ENTRETIEN, Silvio Berlusconi, ancien président du Conseil, Stampa : « Le ‘’oui’’ au référendum met en cause la démocratie. Le centre-droit reviendra au gouvernement » : « Aux élections régionales, le centre-droit peut l’emporter partout, les forteresses ‘’rouges’’ n’existent plus. Par la suite, les forces qui soutiennent l’exécutif devront en tirer les conséquences. Mon objectif demeure la lutte contre l’oppression fiscale, judiciaire et bureaucratique ».

COMMENTAIRE, Repubblica, S. Folli : « Le référendum est un vote sur le M5S » : « Il est assez clair, depuis longtemps, que le référendum sur la réduction du nombre de parlementaires sera aussi un vote sur le Mouvement 5 Étoiles d’aujourd’hui, deux ans et demi après le grand succès électoral de 2018. A ce moment-là, la tendance à la contestation du système politique avait atteint son apogée, avec plus de 32% de votes pour les listes M5S. Aujourd’hui, le scénario est très différent. Le Mouvement est tiraillé et étouffé par ses contradictions. Tous les scrutins récents ont été mauvais pour le M5S, qui se retrouve avec un pouvoir énorme au Parlement tandis que sa crédibilité est faible. Pour Di Maio et les siens, le référendum représente l’occasion de remonter la pente. C’est pour cela qu’il se présente comme un plébiscite sur le « grillisme » en 2020. Toutefois, le gouvernement Conte ne doit pas avoir peur du résultat, même dans l’hypothèse extrême d’une victoire du « non » : il souffrira davantage du résultat des régionales, si le Pd devait trop y perdre. »

ARTICLE, La Repubblica, S. De Riccardis « Ligue, le blanchiment d’argent s’invite dans l’enquête » : « Dans l’enquête sur la « Lombardia Film Commission », c’est maintenant la piste du blanchiment d’argent qui est évaluée par le Parquet de Milan. L’argent encaissé dans la vente d’un hall d’usine serait passé par les caisses de la société dirigée par le comptable de la Ligue, Di Rubba. Selon les écoutes téléphoniques, il en résulte que la même somme a d’abord été transférée en Suisse et ensuite rapatriée en Italie. Les enquêteurs cherchent à identifier les vrais bénéficiaires de ces fonds ».

COULISSES, Stampa, F. Grignetti, « Appel téléphonique Conte-Merkel sur la situation libyenne et la crise en Méditerranée orientale » - « Rapatriements, droit d’asile et quotas obligatoires, Bruxelles refroidit Rome sur la réforme du règlement de Dublin » : « L’heure n’est plus à l’enthousiasme sur la réforme tant attendue du règlement de Dublin. Le projet élaboré par Bruxelles qui a commencé à circuler au plus haut niveau du gouvernement italien a fait l’effet d’une douche froide. Le mécanisme prévu pourrait prévoir en effet que le migrant faisant l’objet d’un renvoi dans son pays soit quand même laissé dans le pays de première entrée tant que le rapatriement n’a pas lieu. Le résultat final serait que les migrants n’arriveront jamais physiquement au centre ou au nord de l’Europe. La méditerranée est un sujet très sensible pour l’UE et Conte a parlé avec Merkel hier. Rome est très attentive à cette question, à commencer par la réforme du règlement de Dublin. Le refus des pays de Višegrad de participer au mécanisme de solidarité concerne en réalité tous les pays qui ne sont pas en première ligne. Il convient de rappeler que l’unanimité n’est pas nécessaire pour réformer le droit d’asile, mais le dossier étant délicat, on veut éviter qu’une majorité de votes ne permette d’adopter la réforme. Et à la fin, pour cause de pandémie, même la présidence allemande ne parviendra pas à obtenir de résultats ».

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Muglia « Vote [au parlement européen] sur Navalny, l’Italie se divise : la Ligue s’abstient sur Loukachenko » : « hier, le Parlement Européen a adopté une résolution condamnant l’empoisonnement, demandant une enquête internationale et invitant les pays membres à décider de nouvelles sanctions contre Moscou. Les Italiens ont voté en ordre dispersé. Le PD a voté pour, la Ligue contre, le M5S et Fratelli d’Italia se sont abstenus. Bruxelles a également adopté à une large majorité une résolution pour sanctionner le président Loukachenko et le condamner en raison des violentes répressions contre ses opposants. Les députés de la Ligue se sont abstenus. Une décision qui a été vue, par le PD, comme une faveur accordée à Poutine ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/09/2020

Volonté de l’UE de réformer le règlement de Dublin.

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Suisse et Union Européenne. Sous la Coupole fédérale, les partis politiques – sauf l’UDC – réagissent positivement à la volonté de l’UE de réformer le règlement de Dublin :

https://www.letemps.ch/suisse/politique-migratoire-suisse...

"Ligue, l’enquête sur les experts-comptables mène aussi aux fonds russes de Savoini."

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Italie. Revue de presse.

Le discours sur l’état de l’Union de la Présidente de la Commission Européenne Ursula Von der Leyen fait les gros titres des médias italiens. Dans l’ensemble, les observateurs parlent d’un « tournant » de l’UE, notamment sur le sujet de la question migratoire, avec la volonté de revoir le règlement de Dublin. La presse mentionne aussi la création d’un système sanitaire européen, alors que l’Italie présidera le G20 et organisera à cette occasion un sommet mondial sur la santé: «  Le tournant d’Ursula : ‘’nous abolirons le traité de Dublin’’ » (La Repubblica), « Amendola : ‘’ stop au Traité de Dublin et au décret sécurité de Salvini’’ » - ‘’Le ministre évoque une ‘avancée historique’’ pour l’Europe’’ (La Stampa), « Von der Leyen vise à la Santé européenne et commence par Rome » (Sole 24 Ore), « Voici l’UE d’Ursula : santé, environnement et migrants » (Avvenire).

L’enquête sur de possibles détournements de fonds dans la gestion des finances de la Ligue est aussi citée : « A la Ligue, voici comment disparaissait l’argent » - ‘ Les révélations d’un employé dans les écoutes téléphoniques’’ (Repubblica), « Une nouvelle piste russe pour les fonds de la Ligue » (Corriere della Sera), « Voici comment la Ligue a détourné des sommes impressionnantes » (Fatto Quotidiano).

ARTICLE, Messaggero, Grazia Melina, « En Italie, il n’y a pas d’accélération notable du virus. Les premiers vaccins attendus en novembre » : « Si les statistiques quotidiennes peuvent s’avérer trompeuses [pour comprendre l’évolution de l’épidémie], les statistiques hebdomadaires sont plus éloquentes : au cours de la dernière semaine, le nombre de contaminations semble s’être stabilisé avec 1 406 nouveaux cas entre le 9 et 15 septembre au lieu de 1 423 la semaine précédente. Cependant, la situation reste préoccupante pour les infectiologues : le nombre de malades dans les hôpitaux est en augmentation. L’entreprise de Pomezia qui participe à la production du vaccin d’Oxford estime que les premières doses devraient être prêtes dans deux mois ».

ARTICLE, Repubblica, « Salvini : « Les 49 millions ? Ils ont été dépensés dans des frais de campagnes électorales, des salaires et des locations de locaux ». La stratégie de défense de la Ligue sur les 49 millions a changé. On a perdu toute trace de cet argent, dont les magistrats cherchent toujours la piste. « Cet argent a été entièrement dépensé, voilà pourquoi on n’arrive pas à les retrouver », dit à présent Matteo Salvini. « Pendant des années, nous avons dû régler des salaires, des frais de location, des campagnes électorales, des coûts énormes. Puis nous avons dû fermer Radio Padania, le journal La Padania et nous avons dû renoncer à employer plusieurs personnes. Si on avait encore cet argent, pensez-vous que nous aurions dû faire toutes ces économies ? ».

ARTICLE, Corriere della Sera « Salvini : il faut une trêve fiscale jusqu’à décembre’’ » : « C’est le compte à rebours d’un double défi, celui des élections régionales et du référendum. Pour le centre droit, il s’agit d’une épreuve décisive. Mise à part la polémique avec F. Weber, qui a accusé Salvini d’être ‘’une marionnette de Poutine’’ et auquel le chef léguiste a répondu ‘’qu’il ferait mieux de s’occuper de l’Allemagne’’, le ton est plutôt calme et serein, même sur l’un des thèmes les plus brûlants de sa campagne, celui de l’immigration. A l’annonce d’Ursula Von der Leyen d’une révision du règlement de Dublin en vue d’un nouveau mécanisme européen, il a répondu qu’il‘’ accueille favorablement [cette proposition] » et qu’il sera « heureux si l’Italie cesse d’être le camp de réfugiés de l’Europe’’ ».

ARTICLE, Stampa, G. Paolucci, M. Serra : « Ligue, l’enquête sur les experts-comptables mène aussi aux fonds russes de Savoini » : « Il existe un lien entre l’enquête sur la Lombardie Film Commission et celle sur le cas Savoini et les présumés fonds russes, suite à un signalement de Banque d’Italie. Le parquet de Milan a dans son collimateur les affaires de l’électricien Barachetti et de son épouse. L’hypothèse serait celle d’une rétrocession des fonds au parti. Salvini : ‘’ Je suis absolument serein et curieux de savoir ce que cela va donner, comme pour toutes les autres enquêtes qui depuis des années n’ont jamais mené à rien. Ils ne trouvent pas l’argent car, tout simplement, il n’existe pas. ‘’ »

ENTRETIEN de Vincenzo Amendola, Ministre des Affaires Européennes : « ‘’ Sur Dublin, nous franchissons un pas historique. Nous pouvons à présent dire adieu aux décrets Salvini ‘’, Stampa «‘’Le pacte sur les migrations annoncé par Von der Leyen pourrait avoir la même portée que l’accord sur le Fonds de Relance. Il reconnaitrait que les sauvetages en mer sont un problème européen et non seulement italien, espagnol et grec’’. ‘’Dans le chapitre ‘numérique’ du plan pour [l’utilisation] du Fonds de Relance sont compris aussi les investissements pour les fréquences larges, l’objectif stratégique de créer un ‘cloud’ européen des données – Gaia X – et le travail du Ministère du développement pour créer des microprocesseurs, des supercalculateurs, des systèmes satellitaires’’. ‘’Le salaire minimal européen est l’un des objectifs à long terme cité par Von der Leyen. ‘’ (Sur la possibilité d’un remaniement de gouvernement après les élections) ‘’Le remaniement est un terme qui appartient à une autre génération‘’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

16/09/2020

Alexander Gauland commente la bataille au sein de la coalition gouvernementale autour des chiffres d’accueil de migrants.

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Allemagne. Le co-président du groupe des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alexander Gauland commente la bataille au sein de la coalition gouvernementale autour des chiffres d’accueil de migrants du camp de Moria en Grèce. Il estime que la présence de l’AfD empêche la chancelière CDU Angela Merkel d’ouvrir les portes à l’accueil de réfugiés comme cette dernière l’avait fait en 2015.

"Un M5S effrayé qui revient aux tons (et aux thématiques) du passé."

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Italie. Revue de presse.

La politique intérieure, et notamment le débat autour du « Recovery Plan » et de la campagne en vue du rendez-vous électoral des 20 et 21 septembre, fait les gros titres des médias italiens : «  Elections, pacte Conte-PD pour verrouiller le gouvernement »  - ‘’Pas de remaniement, même en cas de défaite électorale’’ (La Repubblica), « Les impôts baisseront grâce au Recovery Fund » - ‘’Des réductions fiscales liées aux réformes sur l’environnement, l’innovation technologique et aux facilitations sur le paiement électronique’’ (La Stampa), « Fraudes sur les masques » - ‘’Enquête, l’Etat arnaqué sur les fournitures. Conte : si nous devions échouer dans le défi du Recovery, vous serez autorisés à nous demander da fin de ce gouvernement’’ (Corriere della Sera).

ARTICLE, La Repubblica, M. Bocci & L. Cillis, « La quarantaine reste à 14 jours, bras de fer sur la présence dans les trains à haute vitesse » : « Les experts du Comité technique scientifique (Cts), ont décidé de ne pas s’aligner sur le modèle français et de conserver une quarantaine de 14 jours pour les personnes testées positives au coronavirus. Ils ont estimé que l’abaissement à 7 jours était inadapté. Concernant les trains à grande vitesse, le Cts a renvoyé sa décision à propos de la capacité en voyageurs, qui pourrait être augmentée de 50% à 80%. Enfin, le gouvernement a contesté les décisions à la fois de la Sardaigne, qui souhaite imposer des tests à tous les arrivants incapables de prouver leur négativité à la Covid-19, et du Piémont, qui oblige les écoles à vérifier la température des élèves. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Un M5S effrayé qui revient aux tons (et aux thématiques) du passé » : « Revenu universel pour tous. Hommage aux dictatures qui ‘’paradoxalement fonctionnent mieux que les démocraties’’. S’il n’était pas considéré encore comme une sorte de souffleur de la plus importante force politique au gouvernement, nous pourrions accueillir les prises de position de Beppe Grillo avec un sourire condescendant. Mais sa sortie peut expliquer, d’une part, les résistances idéologiques par rapport au prêt du MES et, d’autre part, la confusion qui règne encore sur les projets du Fonds de relance. Hier, Giuseppe Conte a expliqué que les propositions étaient dans une ‘’phase avancée’’. En ajoutant : ‘’ Si nous perdons ce défi vous aurez le droit de nous renvoyer à la maison’’. Le thème encore plus pressant est la capacité du gouvernement à distribuer les fonds de façon à réformer le Pays. Et la virulence avec laquelle le M5S attaque tous ceux qui dans le PD votent « non » au référendum complique les rapports avec Zingaretti, en renforçant ceux qui l’accusent de ‘’mollesse’’ envers le M5S et se préparent à le contester en cas de défaite aux élections régionales dimanche. »

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino : « Grillo tend la main à Casaleggio. Et à la gauche : restons ensemble » : « ‘’Le M5S a été le premier au monde à avoir une plateforme pour voter. Ce n’est pas une défense de Rousseau mais celle d’une technologie pour laquelle nous devons remercier Casaleggio père et fils’’. Grillo défend ainsi Davide Casaleggio et ajoute ‘’Il faut un revenu universel, inconditionné. Nous aurons bientôt des millions de chômeurs, les jeunes devront inventer de nouveaux emplois. Au Palais Chigi ils travaillent à 500 projets dont personne ne sait rien ; les citoyens n’ont pas le droit de savoir ?’’. Puis, en s’adressant aux alliés, il défend à sa manière la coalition : ‘’La gauche a peu d’idées, la droite aucune, nous en avons quelques-unes. Nous devons rester ensemble’’. Puis il intervient sur le débat autour au référendum : ‘’À Taiwan et Singapour les décisions sont prises en posant une question aux citoyens. Il est paradoxal que les dictatures fonctionnent mieux que les démocraties.’’ C’est le paradoxe d’un chef qui n’arrive pas à mettre l’habit sérieux de la politique et qui ne veut pas non plus le faire ôter aux siens ».

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, « Un pacte Conte-Zingaretti pour sauver le gouvernement même en cas de défaite » : « Le président du Conseil Giuseppe Conte et le président du PD Nicola Zingaretti ont signé un accord stipulant qu’aucun remaniement gouvernemental n’aurait lieu après les régionales, même en cas de défaite. Ils prennent ainsi acte de leur dépendance mutuelle, ce que certains interprèteront comme un aveu de faiblesse.  Au PD, les avis sont partagés : alors que le vice-secrétaire Andrea Orlando affirme qu’il ‘’faut de nouvelles compétences au sein des ministres pour le Fonds de relance’’, le chef de délégation Dario Franceschini conseille à Zingaretti de ne toucher à rien. Mais Conte ne décide pas de tout et le pacte pourrait s’avérer dépassé en cas défaite cuisante du PD. Dans le cas inverse, celui d’une victoire éclatante des démocrates, le pacte serait aussi certainement revu, mais cette fois au bénéfice de Zingaretti, qui pourrait rentrer au gouvernement. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/09/2020

Assemblée régionale de la Rhur : l'AfD obtient 7,06 % et 7 sièges.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Rhur. Lors de l’élection de l’assemblée régionale de la Rhur, ce 13 septembre 2020, l’AfD obtient 7,06 % et 7 sièges.

(https://www.rvr.ruhr/politik-regionalverband/ruhrwahl-202...)

Salvini : "Nous l’emporterons mais je ne demanderai pas la démission de Conte."

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Italie. Revue de presse.

La rentrée scolaire ainsi que les discours du Président de la République Sergio Mattarella appelant à réduire l’écart entre les régions en termes d’accessibilité numérique pour les élèves font les gros titres des médias italiens. Dans l’ensemble, les observateurs relèvent une rentrée en demi-teinte, entre la nécessité de cohabiter avec la pandémie et les difficultés existantes (pénurie d’enseignants, retards dans la livraison des bancs, etc…) : « A l’école entre joie et difficultés » - ‘’Le Quirinal : ‘’un défi décisif pour redémarrer’’. “Il manque encore 100 000 enseignants et 2 millions de bancs’’ (Corriere della Sera), « Sans bancs et sans enseignants » - ‘’Retour à l’école pour environ 5 millions d’élèves mais plusieurs classes sont sans bancs’’ (La Repubblica), « Plusieurs difficultés mais l’école rouvre » - ‘’Mattarella à Vó encourage les élèves : un défi décisif pour la relance du pays’’ (La Stampa), « A l’école avec peu de précautions » - ‘’Pas de distanciation et peu de masques ; Mattarella à Vó : réduisons l’écart entre les régions’’ (Il Messaggero), « Ecole, l’apocalypse reportée » - ‘’Les difficultés ont été réduites malgré les polémiques venant de la droite’’ (Fatto Quotidiano).

ARTICLE, La Stampa, N. Carratelli « Une rentrée agitée pour Conte e Azzolina » : « la ministre de l’Education Azzolina a fait une comparaison épique pour célébrer ce premier jour d’école, celle-ci étant comme ‘’Ithaque’’, les enseignants et les élèves comme des ‘’Ulysses’’ qui reviennent sur l’île après ‘’avoir affronté des tempêtes et des péripéties’’. ‘’Nous n’avons jamais abandonné le bateau’’ affirme-t-elle orgueilleuse et visiblement émue devant le Président Mattaralla et les élèves de la ville de Vó. Elle a tenté aussi d’éteindre les polémiques ‘’qui seront inévitables comme les retards, en raison de nos ressources limitées, mais nous sommes tous responsables, un pays ne peut pas se diviser sur l’exigence de soutenir et de promouvoir l’école’’. Un appel qui n’a pas été complètement entendu par la responsable de Fratelli d’Italia, G. Meloni : ‘’personne ne nie que la rentrée n’allait pas être facile, mais quand l’on n’agit pas à temps, il est normal que les gens se fâchent. C’est le chaos et le gouvernement fait semblant de ne pas le voir ’’. Salvini aussi a rappelé que ‘’depuis mars, nous demandions de proposer un statut stable aux enseignants [précaires] et d’acheter des thermo-scanners, il était possible de le faire’’ ».

 

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « La voie sans issue du faux remaniement » : « Un président du Conseil qui jouit d’une aura médiatique mais fragile, à la tête d’une majorité peu unie, se garde bien de monter les marches du Quirinal car il sait très bien qu’il pourra difficilement rempiler pour un gouvernement Conte-3. A quelques jours des élections dans sept régions et quelques villes, la crise [politique] est un scénario que l’on tente d’exorciser. Pour ce faire, on fait appel à la recette du « remaniement » sans faire pour autant tomber tout le château de cartes. Peut-être en récompensant Renzi qui a eu la qualité de ne pas se comporter en élément le plus perturbateur de la majorité (il n’en a pas la force), et puis parce qu’il y a la gestion des milliards du Recovery Fund qui arriveront dans six mois. Leur gestion est plus tentante que toute aventure (électorale) incertaine. Mais il faut qu’il y ait un ordonnateur du remaniement et il ne faut pas y arriver étant trop faible. Or, les deux principaux partis de majorité ne savent pas dans quel état ils seront lundi soir après le dépouillement. Ils pourraient ne pas être en position de rebattre les cartes. Conte mise sur un résultat ex-aequo et sur la victoire du « oui » au référendum, qui renforcerait le gouvernement. Si ce ne devait pas être le cas, il y aurait un risque de paralysie. L’histoire nous enseigne que dans ces cas-là, on ne va pas très loin ».

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, R. D’Alimonte, « Régionales : des faiblesses qui menacent le gouvernement. Risques pour le PD » : « Quel impact les élections régionales ainsi que le référendum peuvent-ils avoir sur le gouvernement Conte ? Notre hypothèse, à l’opposé de celles qui voient en ces élections la fin possible du gouvernement, est que ce dernier survivra. En effet, quels sont les chances pour que le M5S ou le PD/Renzi décident de sortir de l’alliance après le vote ? Le M5S est en mauvaise position pour les élections régionales où il a très peu de chance de l’emporter. En revanche sur le référendum, le passage du « oui » à la réduction du nombre de parlementaires serait pour lui une victoire, puisque c’est l’une de ses propositions phares. Quant à l’hypothèse d’une victoire du « non », cela pousserait le Mouvement à camper sur ses positions et à conforter l’alliance gouvernementale. Dans les deux cas, le M5S a intérêt à rester. Pour ce qui est du PD, il n’a pas à craindre le résultat du référendum, puisque le « oui » est soutenu par une aile du parti et le « non » par l’autre. En revanche, les régionales seront un test important pour lui puisqu’il n’est même pas certain de conserver la Toscane, pourtant fief historique du centre-gauche. En tout cas, le PD ne peut pas prendre le risque de provoquer des élections anticipées, qui verraient très certainement la droite gagner. »

ENTRETIEN, La Nazione, de Matteo Salvini, chef de la Ligue « Nous l’emporterons mais je ne demanderai pas la démission de Conte » : « ‘’Les élections en Toscane ne sont pas un référendum sur moi mais un vote pour décider de l’avenir de cette région. Après le virus et des mois de fermeture, les citoyens demandent des réponses concrètes. Les priorités sont l’emploi et la crise économique, et puis l’école, la santé publique, les HLM, les infrastructures, l’environnement. Tous des sujets sur lesquels le gouvernement n’agit pas vraiment. Les débarquements (de migrants) ont triplé et moi je dois me rendre le 3 octobre à Catane où je risque jusqu’à 15 ans de prison pour avoir défendu l’Italie. 150 000 Toscans risquent de perdre leur travail : ils représentent la priorité. Si le 21 septembre la Toscane devait passer au centre droit, je ne demanderai pas la démission de Conte. Si les Toscans préfèrent voter pour nous et pour le changement, l’équipe de Susanna Ceccardi se mettra immédiatement au travail’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

14/09/2020

Feldkirch : Daniel Allgäuer du FPÖ arrive deuxième lors de l’élection du maire.

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Autriche. Vorarlberg. Feldkirch. Daniel Allgäuer du FPÖ arrive deuxième lors de l’élection du maire ce 13 septembre 2020 et affrontera, dans deux semaines, le maire sortant lors du deuxième tour.

Andreas Kalbitz prend la parole lors du 217e rassemblement de PEGIDA.

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Allemagne. Ce lundi 14 septembre 2020, lors du 217e rassemblement de PEGIDA, le numéro deux de l’aile nationaliste de l’AfD, et exclu de ce parti, Andreas Kalbitz a pris la parole.

"La rentrée scolaire."

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Italie. Revue de presse.

La rentrée scolaire domine les gros titres des médias italiens. Les observateurs en soulignent les enjeux pour le pays (et le gouvernement) après six mois de fermeture totale. Ce sont notamment les difficultés d’organisation (manque de personnel enseignant et d’espaces permettant la distanciation, les transports) qui sont évoquées : « Ecole, l’épreuve la plus difficile » - ‘’Réouverture après 6 mois, voici le vadémécum’’ (Corriere della Sera), « Ecole, départ en pente dure » - ‘’Un étudiant sur trois restera à la maison, au Sud réouverture le 24. Retards dans la livraison de bancs et de masques’’ (La Repubblica), « L’école rouvre, les pédiatres inquiets » - ‘’Six millions d’étudiants prévus pour la rentrée, dans un contexte d’incertitude sur les masques et les enseignants’’ (La Stampa), « A l’école avec une pénurie de 150 000 enseignants » (Sole 24 Ore), « En classe après un test de groupe » - ‘’Le ministère de la Santé consulte le Comité scientifique sur des tests rapides’’ (Il Messaggero).  

L’ouverture des journaux télévisés est consacrée à la rentrée scolaire pour environ six millions d’élèves, au débat politique autour du plan européen de stabilité (MES) relancé à nouveau par le dirigeant démocrate N. Zingaretti (PD) aux alliés du gouvernement et à la baisse de la courbe de contagion.

ENTRETIEN, Il Fatto Quotidiano de samedi, de Paolo Sileri, vice-ministre de la Santé « ‘Ok pour une quarantaine courte mais il faut aussi faire plus de tests’’ » : « ‘’Les études nous disent qu’en 5-6 jour, en cas de contact, on ressort positif du test. En 7 jours, nous arrivons donc à repérer tous les contaminés. Il y en a aussi qui développent cela en 14 jours. En tout cas, il est moins coûteux de faire un test que de laisser une personne à la maison pendant 14 jours. Il faut faire plus de tests, environ 3-4 000 par jour, surtout pour les semaines où cela servira davantage, en hiver’’ »

 

Politique intérieureARTICLE, Corriere della Sera, C. Bozza : « Zingaretti aux alliés et au gouvernement : assez avec les hypocrisies et les retards » : « Le Pd et, donc le gouvernement aussi, risquent tout en sept jours. Les derniers sondages montrent une situation dangereuse, avec la possibilité d’une seule victoire [pour le PD]  sur les 5 régions. Si le Pd devait perdre également en Toscane, il serait difficile pour Zingaretti de rester à la tête du parti. Et le maintien du gouvernement serait en question aussi. Le vice-secrétaire du Pd, Andrea Orlando, anticipe la nécessité d’un remaniement en cas de débâcle aux Régionales et le nom de Stefano Bonaccini continue d’être évoqué ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Enrico Letta, ancien président du Conseil : « ‘’Quoi qu’il arrive, Zingaretti doit rester. Je suis personnellement en campagne pour ma Toscane ‘’ » : « ‘’ Dans le rapport avec l’Europe, qui est la chose la plus importante, le Pd a fait la différence. Nous avions un gouvernement anti-européen et maintenant nous avons un gouvernement pro-européen, et cela est grâce au travail de Zingaretti avec le M5S. L’important est que ce gouvernement soit avec Berlin, Paris et Madrid et non pas avec Budapest et Varsovie. Nous sommes passés d’Orban à Merkel, Macron et Sanchez. Le Fond de Relance est un résultat extraordinaire. Les Régionales ne sont pas un test national, Conte ne doit pas démissionner en cas de défaite des partis au gouvernement. Nous gagnerons en Toscane, c’est la région italienne la plus connue au monde, il faut éviter l’image dramatique d’une Toscane dans les mains de la Ligue. Je suis convaincu que les élections générales auront lieu en 2023. ‘’ »

ARTICLE, Repubblica, P. Colaprico-S. De Riccardis, « Les fonds de la Ligue disparaissaient grâce aux comptables » : « L’enquête milanaise se penche sur un million trois cent cinquante mille euros passés du parti aux trois comptables arrêtés, à travers l’ancien directeur de la banque Ubi de Seriate, Ghilardi, qui révèle : ‘’j’ai tout passé sous silence’’. Des virements auraient aussi été faits au trésorier du parti Centemero. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Résultats du premier tour des municipales à Bregenz, capitale du Vorarlberg.

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Autriche. Vorarlberg. BregenzLors du premier tour des municipales, le FPÖ obtient 6,81 % et le candidat du FPÖ à la mairie 5,53 %. Un deuxième tour pour l'élection du maire aura lieu dans deux semaines.

Maire :

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Conseil municipal :

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ÖVP : sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

Neos : libéraux

Rhénanie du Nord-Westphalie : l'AfD double son score lors des municipales.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Lors des élections municipales, l’AfD double son score et obtient 5 %, dont : 12,9 % à Gelsenkirchen, 9,29 % à Duisburg, 7,59 % à Oberhausen, 7,18 % à Mühlheim. Les Républikaner obtiennent 780 voix et 0 %. (Les nationalistes radicaux du NPD et de die Rechte décrochent 0 %.)

(https://www.im.nrw/kommunalwahlen-2020-519-prozent-wahlbe...)

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Sonstige : autres

13/09/2020

Dieter Egger du FPÖ est réélu maire de Hohenems avec 63 %.

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Autriche. Vorarlberg. Lors des élections municipales, Dieter Egger du FPÖ est réélu maire de Hohenems avec 63 %. Le FPÖ y obtient 44,2 % (soit +1,9 point) lors de l’élection du Conseil municipal.

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Dieter Egger

"Tous les Italiens qui veulent libérer l'Italie du gouvernement de la gauche et du M5S votent Frères d'Italie."

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Italie.

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"Tous les Italiens qui veulent libérer l'Italie du gouvernement de la gauche et du M5S votent Frères d'Italie."